Wynwood University
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 Une bouteille à la mer ( PV Aza :3)

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MessageSujet: Re: Une bouteille à la mer ( PV Aza :3)    Une bouteille à la mer ( PV Aza :3)  EmptyMer 6 Nov 2013 - 1:06

Les jours se pressent et se bousculent, et ne se ressemblent pas. L'horloge égrêne les heures et les minutes tantôt à un rythme éfréné, tantôt beaucoup trop lentement. Trop vite de nouveau. Du coup, chaque jour a une saveur bien à lui. Différent. Enfin, si, bien sur, il y a toujours un matin, toujours le bruit strident de mon réveil, que je cale toujours loin de moi pour ne pas risquer de l'éclater contre un mur et de me rendormir. Toujours l'avancée du zombie, qui cherche le dit téléphone en se cognant partout parce qu'il ne pense pas à allumer la lumière. A ce stade, je ne pense à rien. A rien d'autre qu'a trouve ce PUT*IN de téléphone et désactiver ce bruit. Je suis encore enserré dans les lambeaux de mon rêve. Il y a toujours une recherche ardue -je change d'endroit chaque soir pour être sûr d'être tout à fait réveillé- et toujours des jurons. La journée s'égrène selon l'éternel cycle des cours, de la pause repas, de la reprise des cours. Devoirs, graph, recherche du sommeil, dessin, recherche du sommeil, livre. Et je tombe aux prémices du jour, emporté malgré mon corps qui se refuse. Mon téléphone égrène son horrible sonnerie deux ou trois heures après. Et c'est reparti pour un tour. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Ceux là sont aquatiques, ceux là sont octobriens, ils 'étirent en Alexandrins. La pluie tombe, s'abat en nuances de gris. Je me coule dans l'amer, et puis je souris. Parce que j'envisage sérieusement de sortir avec palmes, masque et tuba. L'image est attrayante. Sortir requiert une certaine motivation que je ne suis pas bien sûr de posséder. Je me sent terriblement et totalement creux. Et je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir l'âme d'un poisson.

Je vis suspendu au fil que j'ai moi-même tendu. Pour rompre celui de l'ennui et de l'oisiveté. Celui de la peur aussi. Il est intimement emmêlé au deux autres, le fourbe. Suspendu à mon fil, il y a les heures. Elles se sont perdues, et l'aiguille avance avec une régularité de métronome, très très très lentement. J'essaie de m'occuper. J'ai envie de partir de nouveau grapher, de m'oublier comme j'arrive si bien à le faire, d'escalader. Et je suis cloué au sol. J'ai écrit, j'ai changé d'avis, et encore et encore changé. Je n'irais pas la chercher, cette hypothétique réponse. A quoi bon ? C'est vain. Peut être même qu'on a placé un observateur près du panneau pour me prendre la main dans le sac, ou je ne sais quoi . Comment et pourquoi cette idée m'est-elle venue ? Mal être d'adolescent boutonneux. Encore que ceux-ci m'aient laissé tranquille assez vite. Ma peau ne devait pas leur convenir. C'était une idée stupide. Stupide, stupide, stupide. Chaque matin, je traverse le hall, m'arrète au milieu de mes petits camarades en feignant de regarder la liste des profs absents ou la dernière note administrative en date, et je regarde derrière  le panneau d'affichage. Et chaque soir. Et je ne peux m'empêcher d'en approcher en espérant très fort, pour être déçu en repartant. Trois jours, après tout, qu'est-ce ? Je n'ai pas vraiment besoin d'être discret, parce qu'il y a toujours pas mal d'élèves agglutinés là le matin. Je suis bien tenté de faire le guet pour surprendre l'éventuel curieux qui aurait répondu, mais je repousse aussitôt cette idée. Si on me répond, je ne veux surtout pas savoir de qui il sagit. J'ai besoin de m'immerger dans un monde de lettres dépourvues de visage. Juste des lettres, des mots, une impression laissée par la façon d'écrire ou de s'attarder sur un point. C'est tout. J'ai besoin d'une réponse. Presque desespérément besoin. Comme ce geste était presque desespéré. J'en ai besoin. Comme j'ai besoin de regarder chhaque jour, et de compter ceux-ci, même s'ils ne sont que trois. Je suis une adolescente qui attend son premier rencard, la boule au ventre, arrangeant sa tenue -celle-là même qu'elle avait choisi de prime abord, rejettée, puis reprise après en avoir essayé une foule d'autres-, et je suis pathétique.

Ce matin, j'arrive en retard en cours. Les journées se suivent, et ne se ressemblent pas. J'ai oublié de planquer mon téléphone, et il a fini incrusté dans le mur. Je savais que ça allait arriver. Il fonctionne encore, mais l'écran est fissuré. J'irais en changer, ce n'est pas bien grave. Nous sommes mercredi. Et surtout, nous sommes le troisième jour. Et ça... Ce matin, pas de mot. J'ai filé mon petit bonhomme de chemin, en rentrant la tête dans les épaules. Peut être un chouya plus de que d'habitude. A midi, je suis passé devant. Le Hall est envahit, vu que les élèves se rendent à la cantine. Je ne regarde pas le midi. Mais là, j'ai bien envie d'aller voir. Quand même. Bien m'en prend. Mon coeur fait un salto -sans filet-. Elle est là, ma lettre. Roulée dans la bouteille. Je trouve l'attention délicate. C'est mon bâteau, rentré a bon port, la calle pleine. La même bouteille de bière. Le voilà, mon esquif. Mon fil. Je me saisis de mon navire en verre vert, et le glisse dans mon sac.

Je ne peux pas lire maintenant, et pas ici. La frustration me donne des ailes. J'écoute peu ou pas les cours qui suivent, et finallement sèche le dernier sans même un soupson de remords. J'ai plus intéressant sous la main. Et je crève d'envie de faire sauter cette capsule, pour découvrir cette réponse. Une fois sorti de l'établissement, je m'arrète. Hésite. Ou aller ? Je ne veux pas risquer d'être dérangé. J'ai besoin d'être tout à fait seul. Exit donc l'exterieur. Ou alors, il faut choisir la hauteur. Je cherche, le nez en l'air, jusqu'à selectionner le bon arbre : pas visible depuis le sentier, des branches assez hautes et encore assez fourni pour qu'on ne me remarque pas une fois que je serais en haut. Je pose les doigts sur l'écorce et mon front contre le tronc. Je ferme les yeux et inspire l'odeur d'humus qui monte du sol tapissé d'orange, de rouge, d'ocre. C'est un grand platane qui me surplombe. Et que j'entreprend d'escalader, après une hésitation. Le bout de mes doigts est encore tout arraché. Les muscles de mes cuisses crient un peu, parce que je ne me suis pas entraîné. Et je grimpe. Je m'arrète quand je découvre la branche idéale, et environné par une végétation qui s'embrase sur sa fin, je fais glisser le sac devant moi, l'ouvre, sort la bouteille, et retire la capsule. Mes mains tremblent un peu. Avez-vous déjà recu une lettre manuscrite ? C'est un présent précieux, et ca fait toujours quelque chose. Une sorte de petit tressaillement du corps, et un ravissement pour les yeux. C'est concret, c'est tangible. Quelqu'un a écrit pour vous. C'est touchant. Et on peut y toucher aussi. Froisser, déchirer, brûler, lire, encore lire.

J'extrait le cone de papier roulé serré et range aussitôt le contenant. Il ne faudrait pas que je la fasse tomber, puisqu'il a eu la délicatesse de répondre par ce biais. Une Delirium Tremens. Une boisson d'habitué, pas une brune non plus. Les connaisseurs aiment a en boire de temps en temps. Je déroule les deux pages -c'est qu'il a écrit le bougre- et ferme les yeux pour les rouvrir, et éprouver encore l'impression de ravissement qui me saisit. Une écriture scolaire, ronde et déliée s'étale sur le papier. On dirait ce genre d'écriture que l'on voit sur manuscrit. Presque de la calligraphie. Les lignes sont droites, idéalement espacès, et je me dit qu'on est bien loin de mon écriture, petite et nerveuse. Tant mieux. Je lis. L'Autre s'adresse à moi, et je lui imagine une voix. Je lui prête la mienne pour l'instant. Mais au fil des pages, celle ci prend une intonation plus posée, pleine. Elle me plaît. J'aime son écriture, et j'aime le lire.

De plus, je nous découvre par extraordinaire certains poins communs. Je ne suis pas friant de banalité non plus. La banalité s'installe quand s'installe l'habitude. Et je démolis celle ci a coup de pied dès que je le peux. J'ai besoin de me sentir vivre. Et il semblerait désormais que j'ai besoin de ses mots. Le style un peu mélo me tire un sourire. Il me semble y déceler une certaine ironie. Nous sommes deux associaux. Lui par choix, moi par fait. Qu'il demande à ne pas évoquer de suite son passé m'indique que je n'aurais pas a le faire en répondant, ce qui me va tout à fait. Je n'en ai jamais parlé à personne.

Je rectifie. Seule de fait. "Sociopathe". Je prononce ce mot à voix haute. Non. La rancoeur coule sur cette page comme l'encre qui s'y est echouée. Je caresse le délié appliqué des mots. G. est dégoutée par l'espèce humaine, c'est clair. Et pourtant non. Elle se donne des allures de personnage lassé, et me réponds quand même. Il y a toujours de l'espoir, hm ? Un esprit fin et complexe que j'entrevois à peine. J'en veux plus. J'arrive au terme de la lettre. "Ce pourquoi, cette confiance, bien trop dure à offrir, est tout à toi." Touché. "Bien, à toi, G." L'emploi de la même formule ne m'étonne pas. Parce que c'est un don que je fais, et un don qu'elle vient de me faire. Je sourit comme un bienheureux. Parce que je suis heureux en lisant cette lettre. Je la plie soigneusement et la place au coeur de mon carnet à croquis pour l'aplatir. Je l'en extrait quasi aussitôt pour la relire une nouvelle fois. Je reste longtemps sur mon arbre. Quand je descend, le sac est fermé, et je réflechis déjà à ma réponse. Le moment du repas est bien entamé, et je rejoins la cantine, l'appétît plus qu'ouvert par ce que je viens de lire. J'ai une faim de loup.
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MessageSujet: Une bouteille à la mer ( PV Aza :3)    Une bouteille à la mer ( PV Aza :3)  EmptyMar 5 Nov 2013 - 23:04




Une bouteille à la mer.



Depuis la réception de cette fameuse lettre enroulée et placée dans une bouteille, je me triturais la cervelle pour écrire quelque chose à la hauteur de cet adolescent décidément bien à l’aise avec une plume, ce qui était loin d’être mon cas. En même temps, avec ma qualification en mathématiques, la littérature n’était pas mon fort, même si ma bibliothèque regorgeait de pleins de bouquins d’auteurs et styles différents. Un jour que ce papier était sur mon bureau, et un jour que je le relisais encore et encore, comme si je ne me lassais pas de me repasser entièrement chaque ligne de cette lettre. En même temps, entre temps j’avais eu cours, à Wynwood, comme toujours et je m’étais encore un peu énervé contre un élève qui n’en avait rien à foutre de mon cours. Cela commençait sérieusement à me lasser de devoir jouer au flic dans mes cours. Si cela ne les intéressait pas, pourquoi ils ne restaient tout bonnement pas chez eux ? C’était plus simple pour tout le monde. Ils n’auront pas à râler, et je serais parfaitement zen et agréable dans mon cours. Ca m’arrive oui.

Mais cette fois, j’étais bien décidé à laisser la plume de mon stylo à encre se glisser sur le papier et à écrire quelque chose. Trois jours, avait-il dit, je ne pouvais pas me permettre de briser ce pacte, que je m’étais fais avec cet inconnu, bien qu’il ne soit absolument pas au courant d’une future réponse.
Pourquoi ressentir une telle pression ? Aucune idée. C’était plus la peur de paraître ridicule, ou je ne sais trop quoi. En même temps, je vis avec ça depuis tout petit. Alors, je pense qu’il ne me reste au final plus qu’à me laisser aller à mon imagination et écrire librement sans trop me poser de questions.

« Me voilà, la personne curieuse qui n’a pu s’empêcher de trouver cette bouteille et lire le contenu de la lettre. Me voilà la personne curieuse qui est prête à respecter les règles du jeu. La curiosité a beau être un défaut aux yeux de bien trop de gens, pourtant quelle belle qualité, quand celle-ci apporte des choses nouvelles, comme cet échange que nous venons de démarrer cher inconnu.

La banalité je m’en moque bien, et ce mot qui sors du train-train quotidien, des choses habituelles et fades de tous les jours, n’a pu qu’attirer mon attention et rien d’autre. Cette lettre c’est un petit bout de plaisir, de changement. Du bon, rien que du bon, comparé à la routine à l’université. Ennuyeux, démotivant, tout est réunion de sentiments négatifs dans cet établissement.

Tout comme ce ciel, qui encore aujourd’hui est menaçant prêt à déverser contre nous toute la colère des Dieux. Eclairs sont à prévoir, tout comme cette pluie qui s’abat continuellement sur la ville depuis des jours durant. Comment ne pas vouloir déprimer. Automne, quelle saison pourrie. Tout perd de la vie, la mort semble emporter avec elle toutes les belles choses, les feuilles tombent, la température baisse, c’est à peine si les gens osent sortir de chez eux. Clairement, c’est l’hécatombe, et les rues bondées deviennent aussi désertes qu’en plein milieu du désert. Désolant, bien que cela ne soit pas pour me déplaire, le contact  humain est loin d’être mon point fort.

Pour me présenter à mon tour, tout en gardant ce concept d’anonymat qui me plait tout particulièrement, je dirais que je ne suis pas cette personne qu’on croise et qu’on invite à boire à tout bout de champ, non. Le relationnel, je ne connais pas. Passé suffisamment douloureux pour l’évoquer de suite, si cela ne te gêne pas.

Pour le  moment, je ne m’attarderais que sur l’essentiel, sur le fait que tu sembles avoir des points communs avec moi. Etranger venu de loin? Suisse d’origine pour ma part, je ne suis venu habiter à Miami que depuis septembre. Nostalgie d’un temps passé, mal du pays même je dirais. Dur de s’habituer sans aucun repère, et dur de s’intégrer quand on est qualifié de « sociopathe ». C’est une idée reçue, évidemment, qu’on soit d’accord.

Les gens se font trop de préjugés, critiquent et colle une étiquette déplaisante dans le dos des autres. L’hypocrisie ? Quelle plaie. Ils sont les champions du monde. Et quand on a le dos tourné, le couteau est planté dans le dos. La lâcheté, quel déshonneur, quel acte abominable. Et après ils disent être des héros, et deviennent populaires pour maltraiter les autres, c’est bien d’avoir le pouvoir, mais d’être celui qui est en bas de l’échelle, c’est loin d’être facile.
Je pense que tu t’y feras, mais ma vision du monde est bien peu optimiste, critiquer est ma tasse de thé, du moins, au fond de mon esprit. La vie ne m’a jamais fais de cadeau, et j’en souffre actuellement, et je vois que nous nous comprenons sur un point, celui d’être solitaire, exilé, oublié parfois même. A qui en parler, si ce n’est à soi-même, seul être capable de nous écouter. Passer pour un schizophrène, soit, mais trop peu de gens seraient capable de comprendre.

Ce pourquoi, cette confiance, bien trop dure à offrir, est tout à toi. Etrange, n’est-ce pas ? A des connaissances, je serais incapable de la leur donner cette putain de confiance, mais à toi cher inconnu, c’est comme si c’était limpide, voire même tout à fait logique que je te la donne. Sans regrets, ni remords.  
Après tout, c’est ça le but, parler, s’évader, s’écouter, ou je dirais même se lire, exprimer ce que personne ne voudrait entendre, ces pensées laissées de côté… C’est comme si cette lettre arrivait au moment où le besoin s’en ressentait le plus. Cadeau du destin ? Je ne pense pas, néanmoins, rien que pour ça, je te remercie, toi, cet inconnu, pour cet acte peu banal.

Porter, dis-tu ? Il est évident que se confier à ce médecin ne reste pas la solution à privilégier, à part soigner des blessures, il ne peut rien faire d’autre, soigner les maux du cœur, ça se fait en parlant, en ayant du tact, en éprouvant une confiance en l’autre sans cette peur d’un éventuel jugement. Cette école regorge d’élèves, de profs en tout genre, mais aucun ne saurait être attentif, ne saurait s’attarder sur le sort d’un autre. Le fait est qu’ils passent, regardent, mais continuent leur chemin, ne voyant pas la profonde douleur qui se lit pourtant sur ce visage. Sourire rare, qui se fait dur, l’étincelle dans les yeux qui disparaît. Qui s’en préoccupe finalement ? Personne. Tout n’est qu’individualisme. Alors, je comprends parfaitement ce besoin qui t’a poussé à franchir le pas. C’est pour cette raison, que je te dis merci, car c’est une idée à laquelle je n’aurais jamais pensé. La peur peut-être que cela soit vain…? Aucune idée. Du moins, je suis enchanté de te rencontrer, même par lettres interposées, et espère au mieux que cela te convienne, que ma réponse soit celle que tu aurais pu attendre. Et que cette conversation se poursuivra. Pour cela, il faudra placer cette fameuse bouteille entre quelques romans de science-fiction à la bibliothèque, et je garde ce délai de trois jours, qui me semble convenable.
Bien, à toi, G.
»

Sans m’en être rendu compte, je venais d’écrire sans réfléchir à la moindre phrase. Lettres parfaites, lignes droites, mon côté perfectionniste ressortait en tout point, même lors de la rédaction d’une lettre. Etre lisible, porter de l’attention à son écriture était important à mon sens. L’écriture est individuelle, et peut ou pas, en dire long sur l’écrivain.

Le G majuscule inscrit, je me relisais pour ne pas me rendre compte avec stupeur qu’une faute d’orthographe s’était glissée dans le texte, et je roulais le papier, un peu trop serré même. L’habitude de rouler du tabac surement. Foutue dépendance.

Une fois placée à l’intérieur de cette fameuse bouteille, qui restera je pense la même tout au long, j’enfilais ma veste, mon écharpe et partit en direction du lycée. Que j’ai cours ou non, ce déplacement était essentiel, et important. L’envie de connaître la suite des évènements peut me faire faire des choses exceptionnelles.

Face au panneau d’affichage, je suivais les directions de l’inconnu A, et plaçais discrètement la bouteille avant de m’engouffrer dans les couloirs pour mon prochain cours de maths. Serein, j’avais un léger sourire au coin des lèvres.

Code RomieFeather



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