It seems that nobody can sleep tonight! I'm wrong? -feat Li K. Han [Terminé]

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« - Je vois que je ne suis pas la seule à poser ma touche à moi dans la chambre. Toi les posters, moi un album souvenir. »

Un album à souvenirs ! Ty ne pu s’empêcher d'afficher un sourire. Lui il n'en n'avait pas emmené. De toute façon, il était déjà carbonisé, puisque cet album était resté à Sydney.
Li se mit à bailler. Ty se retourna pour la regarder et bailla à son tour.
« - Bon Ty, ce fut un plaisir de parler un peu tous les deux, mais je crois que je vais retourner dormir. » , lui dit Li en lui faisant un sourire.« Merci de m’avoir écouté, grâce à toi je me sens mieux, j’espère trouver le sommeil grâce à ça, et que toi de même. »
Ty hocha la tête. Tout ce qu'il espérait, c'était de dormir tranquille sans refaire de cauchemar.
« - Et surtout, ne penses pas au mot cauchemar, sinon tu en feras un obligatoirement. » Lui dit- son amie en faisant un clin d’œil. Puis la jeune Khi Omikron se releva, et s'en alla en direction de la sortie. Ty la suivit du regard.
Li se retourna et lui souhaita une bonne nuit. Ty lui dit : «C'est moi qui te remercie. Bonne nuit à toi aussi. »

Ty n'allait pas redescendre tout de suite. Li partie, il se mit à méditer sur tout ce qu'elle lui avait dit. Il resta un long moment à contempler le ciel et à bailler. Le sommeil allait l'emporter, mais il luttait avec lui.
Il sentit ses yeux se fermer malgré lui, et s'endormit sur le toit.

***

« Ty ! »
Ty se retourna. Devant lui était ses parents et ses parents adoptifs. Annie s'approcha de lui, et lui dit : « Mon fils, n'oublie pas que nous sommes toujours là pour toi. »
Melissa lui dit à son tour : « Oui. Et nous sommes fiers de toi. »
« Très fiers même. », dit Kévin en souriant
Loïc s'approcha de Ty, lui donna une tape sur l'épaule et lui dit : « Mais souviens toi de tout ce que je t'ai appris pour ne pas finir à l'Ecole Militaire. »
Ty secoua la tête en riant. Il fit un sourire et se mit à regarder le ciel étoilé. Il se retourna. Ses parents n'étaient plus là.

***

Le jeune Pi Sigma ouvrit les yeux. Le soleil tapait sur son visage. Il se redressa et constata que le jour était déjà levé depuis longtemps. Il devait être 9 heures du matin.
Un homme d'une quarantaine d'année lui cria : « Hé ! Hé ! Vous là ! Que faites vous sur ce toit ? C'est interdit ! »
Ty lui lança un regard noir, puis se dépêcha de descendre du toit et d'aller en cours.
Il était en retard, certes, mais il n'avait pas fait de cauchemar.
Il avait fait un beau rêve.
Et ça, c'était grâce à Li.

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Li K. Han feat. Ty N. Wolf

Deux mois à Paris ? Dire qu’ils auraient certainement pu se connaître de là-haut. Peut-être s’étaient-ils même déjà croisés sans pour autant avoir fait attention l’un à l’autre. Mais en tout c’était une belle coïncidence, et Li ne s’y attendait pas du tout.

Ty lui raconta qu’il était en colocation avec Sasha, un autre Pi Sigma qu’il avait rencontré à sa fameuse fête d’anniversaire. Li avait entendu parler de Sasha, pas forcément en bien, mais si elle devait avoir des commentaires positifs, c’était celui qu’elle mettrait en tête de liste des plus beaux de la confrérie des bleus. Elle avait comme une attirance pour les garçons aux cheveux bouclés, et mi- longs. Allez savoir pourquoi, elle même ne se l’explique pas, comme personne d’ailleurs. L’attirance physique est incompréhensible. En autre Pi Sigma, qui aurait une concurrence avec Sasha, serait son meilleur pote, Nathan. Bon, lui il n’avait pas les cheveux, mais autre chose, qui faisait tout son charme : le sourire. M’enfin, dira-t-on dans cette confrérie, ils avaient tous le sourire parfait pour ensorceler une demoiselle. Et en regardant Ty, elle savait qu’il devait avoir du succès auprès des filles, avec sa musculature, son visage et son teint halé, mais aurait bien du mal à égaler les deux inséparables de la confrérie des bleus. Même si Sasha était la depuis moins longtemps que Nathan, à eux deux ils formaient un duo assez explosif.

« - Je vois que je ne suis pas la seule à poser ma touche à moi dans la chambre. Toi les posters, moi un album souvenir. » Enfin, pratiquement toutes les photos qu’elle avait en sa possession. « Et pour le moment je suis seule. » Pas de colocataire, mais elle n’en souffrait pas.

Pour le moment, ce serait même bénéfique pour elle, le temps qu’elle se fasse à sa solitude temporaire. Au moins, elle pourrait aisément laisser libre court à ses émotions le temps que quelqu’un la rejoigne dans ce havre de paix qu’était la chambre de l’internat. Les couleurs, étrangement, étaient en l’honneur de sa confrérie, mais par le vert pomme flash qu’on voit d’habitude sur les affiches, dans la chambre c’était un vert pâle, agréable, mêlé au blanc.

Le temps était vraiment agréable, mais avoir parlé, et être sorti l’avait aidé à mieux se sentir, et la fatigue commençait à se ressentir. Main devant la bouche, elle venait de bailler, discrètement sans trop faire de bruit. Heureuse de voir que le sommeil avait décidé de venir la chercher, elle pensait qu’il serait temps d’y aller, histoire de dormir un peu, et surtout avant que le soleil ne se lève, qui sait dans quel état elle sera le lendemain en cours.

« - Bon Ty, ce fut un plaisir de parler un peu tous les deux, mais je crois que je vais retourner dormir. » Elle lui fit un sourire. « Merci de m’avoir écouté, grâce à toi je me sens mieux, j’espère trouver le sommeil grâce à ça, et que toi de même. »

C’est vrai que lui en plus avait fait un cauchemar, et devait certainement être dans la peur d’en faire un nouveau.

« - Et surtout, ne penses pas au mot cauchemar, sinon tu en feras un obligatoirement. » Lui dit-elle en faisant un petit clin d’œil, pendant qu’elle se relevait.

Désormais debout, elle se dirigea vers la porte du toit, et se retourna une dernière fois vers Ty avant de partir : « bonne nuit » et retourna à sa chambre.

:)

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It seems that nobody can sleep tonight! I'm wrong? -feat Li K. Han [Terminé] 600ful10

« - Ca ne va pas être facile au début, Ty. Il faut que tu saches, que les premières semaines vont vraiment être les pires. Mais il ne faut pas dramatiser, c’est sur tu as le droit d’être triste, de pleurer, mais cela ne changera rien, pas vrai ? Ce qu’il faut, c’est tout simplement repenser à vos meilleurs souvenirs, pour déjà arrêter de penser au pire, et tes cauchemars se transformeront en des rêves plus agréables. Cela peut être bizarre ce que je dis, mais tout se passe dans la tête, c’est psychologique, rien de plus. Tant que tu ne te seras pas fait à l’idée, et que tu continueras à penser à ces instants de douleur, tu continueras à mal le vivre. La mort est un passage obligatoire, c’est sur qu’on fait tout pour le retarder, mais cela fait parti du destin, on ne peut pas empêcher la mort de venir nous chercher. Il faut plutôt voir ça comme un commencement d’une autre vie. Et aussi, surtout ce qu’il ne faut pas que tu oublies, que tu gardes bien en tête, que tes parents ne sont pas partis pour de bon. Ils t’observent, ils veillent sur toi de là-haut, et surtout ils sont encore présents dans ton cœur et dans tes souvenirs. Chéris-les, et tout ira mieux. Crois-moi. » , lui expliqua Li

Ty leva la tête. La jeune Khi avait raison à 100%. Il se rappelait souvent des paroles de ses parents, et c'est comme si ils n'étaient jamais partis. Il essaya de repenser aux bons moments qu'il avait passé avec ses parents. Il en avait passé de bons moments !
Ty retrouva le sourire.
A sa question, Li lui répondit qu'elle ne pensait pas à son père car c'était quelqu'un qu'elle n'avait presque jamais connu. Elle lui expliqua que sa mère était en voyage et qu'elle s'était donc installée à l'internat.
Elle mentionna la France, et Ty lui apprit qu'il avait passé 2 mois à Paris.
« C’est pourquoi je suis venue ici, c’est un endroit particulièrement plaisant, tu ne trouves pas ? », lui dit Li qui regardait la lune.
Le jeune PS lui répondit en plaisantant : « Oui c'est vrai ! Je crois que je vais installer ma chambre ici ! »
« - Tu te plais à l’internat ici ? Tu as un colocataire ? » , lui demanda la jeune Asiatique
« Oui. Je suis avec Sasha Cobb. Un gars sympa mais très populaire. Il était venu à ma fête d'anniversaire.
J'aime bien ma chambre, surtout mon coin. J'ai collé des affiches de voitures, de motos, de boxe, de karaté...C'est vraiment cool ! Et toi, tu es avec qui ? », répondit Ty en souriant.

Ty-Ty leva les yeux et se mit à regarder le ciel.

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Li K. Han feat. Ty N. Wolf

Le temps était clément en cette nuit d’automne, et malgré les baisses de températures, qui étaient normales en cette saison, le vent était absent en cette soirée, où le ciel était parfaitement dégagé. Li admirait la lune, et rêvait, d’un jour pouvoir y aller elle aussi. Curieuse, comme toujours, connaître l’effet de pesanteur et avoir une autre vue de la Terre et de l’univers qui les entoure était une expérience qu’elle n’hésiterait pas à tenter, si on lui proposait un jour. Quand on sait que l’Homme a déjà réalisé cet exploit, pourquoi pas d’autres. La phrase qui avait illustré ce fameux jour de l’année 69 : un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour l’Humanité était un peu un objectif que se fixait elle même Li. Après tout, c’est en faisant tous des petits gestes au quotidien, qu’ils finissent par donner de grands résultats. Le tout est juste de vouloir. Pas une question de pouvoir, non de volonté, rien de plus.

Li s’arrêtait sur la lune, puis tourna la tête vers Ty, celui-ci lui racontait son cauchemar. Dans ce dernier, il assistait à la mort de ses parents, biologiques et adoptifs, et à sa propre mort.

Li ne savait pas quoi dire, il devait très certainement garder de lourdes séquelles de cette nouvelle. Et oublier, et passer à autre chose allait prendre du temps, il fallait le savoir. On n’oublie pas si facilement ses parents, ses êtres chers qui vous ont élevé, soutenus, appuyés dans toutes les décisions que vous preniez. Non, vraiment, c’était la pire perte que nous puissions vivre au cours de notre courte existence.

« Je ne sais pas QUOI faire pour arrêter de rêver de ça. » Ty était exaspéré et souffrait de ces souvenirs remontant à la surface, l’empêchant de vivre, dormir.

Li compatissant en sa douleur, il lui arrivait parfois aussi de revivre l’accident de son père, mais ce qui était différent, c’est que son père était toujours représenté par un homme sans visage. En réalité, Li souffrait de la mort d’un père qu’elle n’avait pas suffisamment connu pour s’en souvenir, et même son visage elle l’avait complètement oublié.

« - Ca ne va pas être facile au début, Ty. Il faut que tu saches, que les premières semaines vont vraiment être les pires. Mais il ne faut pas dramatiser, c’est sur tu as le droit d’être triste, de pleurer, mais cela ne changera rien, pas vrai ? Ce qu’il faut, c’est tout simplement repenser à vos meilleurs souvenirs, pour déjà arrêter de penser au pire, et tes cauchemars se transformeront en des rêves plus agréables. Cela peut être bizarre ce que je dis, mais tout se passe dans la tête, c’est psychologique, rien de plus. Tant que tu ne te seras pas fait à l’idée, et que tu continueras à penser à ces instants de douleur, tu continueras à mal le vivre. » Li se faisait psychologue, mais au fond elle se faisait la morale à elle même à travers ses propres mots. « La mort est un passage obligatoire, c’est sur qu’on fait tout pour le retarder, mais cela fait parti du destin, on ne peut pas empêcher la mort de venir nous chercher. Il faut plutôt voir ça comme un commencement d’une autre vie. Et aussi, surtout ce qu’il ne faut pas que tu oublies, que tu gardes bien en tête, que tes parents ne sont pas partis pour de bon. Ils t’observent, ils veillent sur toi de là-haut, et surtout ils sont encore présents dans ton cœur et dans tes souvenirs. Chéris-les, et tout ira mieux. Crois-moi. »

Li n’arrivait pas à croire qu’elle avait pu sortir un tel discours, mais c’était la stricte vérité, qu’aurait-elle pu dire de plus.

« - Pourquoi tu n’arrivais pas à dormir ? Tu repensais à ton père, c’est ça ? »

Non, pas du tout, ce n’était pas ça du tout. Ty se trompait sur toute la ligne. Cela pouvait être cruel, mais Li ne pensait que rarement à son père. Son absence ne l’a jamais vraiment affecté, tout simplement parce qu’elle était bien trop jeune pour se souvenir quoique ce soit à son sujet. C’est sur, elle regrettait de ne pas le connaître, mais que pouvait-elle y faire à présent ?

« - Non, pas du tout. Tu vois, mon père je ne l’ai pas connu, je ne me souviens même pas de lui, ni à quoi il ressemble. C’est sur il m’arrive de penser à lui, mais je ne l’ai même pas connu, j’étais beaucoup trop jeune. » Expliqua Li. « En revanche, je repensais à mon passé. Aujourd’hui, j’ai du dire en revoir à ma mère pour une durée indéterminée, d’où la raison de ma venue à l’internat. Mais c’est dur, c’est la première fois qu’on est séparées toutes les deux. Tu sais, la vie n’a jamais été très facile pour nous deux, et pourtant nous étions seuls face à ça, et on a toujours su surmonter les pires moments, alors ça me fait un vide, c’est tout. Et puis je repense à ma vie en France. C’est pourquoi je suis venue ici, c’est un endroit particulièrement plaisant, tu ne trouves pas ? »

Li n’avait pas décroché la lune du regard un seul instant pendant son discours, elle voulait éviter de trop se concentrer sur son récit, et voulait éviter qu’une larme vienne couler le long de sa joue pour s’écraser au creux de son cou. Sa faiblesse, elle n’était pas prête à la montrer, elle devait se montrer forte, comme elle avait toujours du le faire, et surtout comme sa mère lui avait appris.

« - Tu te plais à l’internat ici ? Tu as un colocataire ? »

Li voulait éviter de s’étaler sur sa vie, et voulait davantage profiter d’une autre présence pour s’évader et penser à autre chose, et ce n’est certainement pas en évoquant sa vie passée, qu’elle allait y arriver.

:)

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« - Je n’arrivais pas à dormir. Mais toi, que fais-tu ici ? » Demanda-t-elle
Ty se rapprocha plus prêt de Li. Celle-ci lui fit un sourire. Ty ne pût m^me pas le lui rendre.

Li leva la tête vers le ciel et dit que la lune était belle.
Ty acquieça.
Soudain, il se rappela qu'il n'avait toujours pas répondu à la question de Li !
Il se retourna pour la regarder et lui avoua : « En fait...j'ai...j'ai fais un affreux cauchemar . C'était pire que tous les autres ! »
Le jeune Wolf ramena ses jambes contre sa poitrine et mit ses bras autours d'elles. Il posa son menton sur ses bras et expliqua :
« Depuis que j'ai su la mort des Wolf, je fais des cauchemars toutes les nuits ! C'est insupportable ! Je n'ai aucun repos ! »

« Cette nuit, continua t-il, j'ai rêvé que j'assistais à la morts de mes 4 parents. Au tout début c'était bien, ils n'étaient pas morts et on vivait comme avant. Maman m'avait fait du steak, et puis l'incendie est arrivé. Mes parents m'ont dit de m'enfuir. J'ai obéis. La maison a explosé.
Ensuite La Mort est venue vers moi et m'as dit : « Ty Noah Wolf, , tu es le suivant sur ma liste ! ». J'ai essayé de lui faire une prise de Karaté mais en vain. Ensuite je l'ai supplié de m'épargner, mais elle a levé sa faucille et elle l'a abattue sur moi VLAM ! Je criais « Non ! » en même temps et c'est là que je me suis réveillé en sursaut, haletant et transpirant comme si j'avais fait un sprint sur des kilomètres. Mon cœur battait la chamade aussi...Et voilà pourquoi je suis ici. Pour prendre l'air. Pour essayer de penser à autre chose. »
Tout en parlant, des larmes s'étaient échappées des yeux du jeune Wolf.

« Je ne sais pas QUOI faire pour arrêter de rêver de ça ! », s'écria Ty en colère , qui en avait vraiment assez. . Il se mit à grogner. Il ne l'avait jamais fait en présence de Li, sauf le jour où ils étaient allés en boîte, mais la musique l'avait couvert.
Son grognement faisait vraiment penser à celui d'un loup et c'était un peu marrant mais aussi surprenant.
Il se mit à fixer la lune ronde un instant.

Puis, il regarda Li et lui demanda : « Pourquoi tu n'arrivais pas à dormir ? Tu repensais à ton père, c'est ça ? »

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Li K. Han feat. Ty N. Wolf

Valise bouclée, Li venait de finir de ranger l’intégralité de ses vêtements dans l’armoire de sa chambre à Wynwood. Ca y est, elle venait officiellement d’emménager à l’internat. Certes, elle était seule, mais elle se sentait bien ici, dans son nouveau chez-soi.

Ajustant quelques détails, tels que brancher son réveil, accrocher quelques photos au mur et après avoir ranger la totalité de ses livres de cours dans les tiroirs et étagères du bureau, elle s’affala sur le lit. Ce n’était pas de tout repos de déménager, et elle avait eu bien du mal à dire en revoir à son petit lit douillet de leur appartement.

Dire en revoir à sa mère non plus, ne fut pas facile, puisque cette dernière projetait de partir un mois à Taipei pour revoir un peu sa famille, depuis le temps qu’elle en avait besoin, et depuis le temps qu’elle économisait pour le billet d’avion.

Ce n’était pas une séparation facile pour l’adolescente qui a vécu, jusqu’à ce jour, avec sa mère, sans qu’elle ne la quitte jamais. Présente pour elle, cela lui faisait un énorme vide d’imaginer les prochains jours sans elle. Mais cela faisait parti de la vie, et quitter ses parents devait toujours arriver un jour ou l’autre.

Allongée, observant le plafond, elle repensait à son passé, qui la tourmentait toujours, elle n’arrivait pas à oublier, et au fond derrière son côté sérieux, elle essayait juste d’oublier, de vivre au jour le jour, mais elle n’y arrivait pas.
Bien qu’elle ne se souvienne pas de chez elle, à Taipei, elle aimerait tellement y aller pour voir le pays d’où elle vient, et puis retourner en France aussi, dans son quartier dans le dixième arrondissement de Paris, revoir Kim. C’était un peu le seul garçon qui revenait sans cesse dans les pensées de Li, Kim, le seul et l’unique. Quand pourrait-elle le revoir un jour ? C’était une véritable souffrance d’être loin d’une personne qui compte tellement pour vous, et Kim n’était pas cet ami sans importance, qu’on finit par oublier, et qu’on recroise à tout hasard au détour d’une avenue, non c’est celui qu’on oublie pas, celui qui vous a marqué au plus profond de votre cœur. Kim c’était la moitié de Li. Et inversement. Ils étaient si complices, de vraies alter egos. Kim était le Li masculin, et Li le Kim féminin. On ne pouvait imaginer une relation plus fusionnelle que la leur, et pourtant elle avait du prendre fin. Sans Kim, Li était comme perdue ici, c’était son repère.

Les larmes coulaient sur les joues de Li, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pleuré en pensant à lui.

« Nihao Kim. Ni shenti haoma ? Wo heng xiang nian ni… » Tapa-t-elle sur son iPhone, puis toucha le bouton Envoyer, vers l’expéditeur Kim. En espérant qu’il lui réponde, et que son père ne tombe pas sur le texto.

(HRP : Salut Kim. Tu vas bien ? Tu me manques)

Le mandarin, elle ne le parlait plus qu’avec sa mère et Kim, c’était une belle langue pourtant, qui paraissait tellement étrange et compliquée aux yeux des autres. Si elle pouvait, elle donnerait des cours à qui aimerait apprendre cette langue.

Se retournant encore et encore dans son lit, elle décida de se coucher, l’heure de dormir étant arrivé. Enfilant un bas de survêt et un t-shirt à manches longues blanc, Li était prête, emmitouflée sous les draps à dormir.
Une heure s’écoula, et Li ne trouvait pas le sommeil, se tournant toujours et encore dans le lit. C’était intenable, il fallait qu’elle prenne l’air.
Enfilant des savates, elle sortit de sa chambre, fermant sa porte à clé, en utilisant la fonction lampe torche de son téléphone. Marchant à tâtons vers les escaliers, elle s’était mis en tête de rejoindre le toit, lieu calme, paisible, isolé, où elle était sure d’être tout à fait tranquille.
Même si c’était interdit, qui pouvait le lui faire remarquer à cette heure de la nuit.

En montant les marches, elle tentait de faire le moins de bruit possible, et quand un bruit survenait, elle se collait contre le mur, se retenant de respirer.
Une fois sur le toit, elle avait comme première vue, le ciel étoilé, libre de tous nuages. Le vent ne soufflait pas, et la température extérieure était supportable, surtout que Li n’avait pas pris la peine de se changer, et qu’elle semblait se sentir bien au chaud sous ce pyjama.

S’approchant du bord, elle regardait Miami, c’était étrangement calme, pas de bruit de voitures ou de motards fou furieux, juste un silence de mort. C’était agréable, et Li se sentit soudainement détendue, et bien mieux, même si elle gardait en elle une profonde tristesse qu’elle avait bien du mal à extérioriser.
C’était difficile pour elle de s’imaginer dormir cette nuit, surtout que c’était sa première nuit toute seule, sans personne pour venir lui dire bonne nuit, la faire rire avant de se coucher. Personne, non, elle était seule, totalement seule.
Li, s’assit sur le sol, se recroquevillant comme une boule, gardant un œil sur la ville qui s’étendait à ses pieds. C’était d’autant plus magnifique la nuit, puisque la lune se reflétait sur la mer, et les buildings ne paraissaient plus aussi monstrueux qu’en journée.

Alors qu’elle était là, perdue dans ses pensées, elle fut surprise par un bruit, celui de la porte s’ouvrant et se refermant. Mince, et si quelqu’un était venue la chercher pour la sermonner. Sans se lever, elle tourna juste la tête, et vit Ty. Ty ? Que faisait-il ici, aussi tard ? C’était une véritable surprise pour la chinoise de croiser son ami ici.

Lui aussi apparemment étonné, il lui demanda : Hey, que fais-tu ici ?
Li savait pertinemment ce qu’elle était venue faire ici. C’était par simple remontée de souvenirs en elle, et l’horrible sensation de ne pas trouver le sommeil.

« - Je n’arrivais pas à dormir. Mais toi, que fais-tu ici ? » Demanda-t-elle à son tour, toute aussi surprise que son amie.

Elle vit Ty s’approcher, venir à ses côtés. Li lui fit un sourire un peu timide, voire même forcé, puisqu’elle n’était pas si en forme qu’elle pouvait le laisser paraître, mais ça Ty ne devait pas s’en douter. Du moins, pas pour le moment.
Li leva la tête vers le ciel : La lune est belle cette nuit, tu ne trouves pas ?
Beau moyen de changer de sujet, de tourner l’attention vers quelque chose d’autres et éviter les questions fatidiques qui la pousseraient à révéler ses sentiments qu’elle éprouvait : la tristesse.

:)

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It seems that nobody can sleep tonight! I'm wrong? - feat Li K. Han

Ty se trouvait seul dans une pièce sombre. Il se mit à crier : « Hé oh ! Il y a quelqu'un ? ».
Une lumière apparu, éclairant l'endroit où il se tenait. Il ferma un œil et mit la main devant son visage, car la lumière était forte et l'aveuglait.
Il mit du temps à repérer l'endroit.
Soudain, une voix familière l'appela : « Ty ! »
Tout en se déplaçant, le jeune-homme s'écria : « Qui êtes-vous ? »
« Approche Ty n'aie pas peur. Tu vois cette porte là bas au fond ?
-Oui.
-Ouvre là et rejoins-moi. »

Ty intrigué marcha le long du corridor et ouvrit la porte.
Il se retrouva dans une rue .

« Mais qu'est-ce que c'est que ce binz ? Nom d'un loup ! Qu... », commença Ty en colère
« Ty, tu as donc oublié tout ce que je t'ai appris ? La patience est une des choses les plus importante de ta vie. »

Ty se retourna, plissa les yeux, puis murmura : « Papa ? C'est bien toi ? »
Devant lui se tenait Loïc.
« Je suis là mon fils ! »
« Alors tu n'es pas mort ? C'était bien un rêve, alors ? »

Ty-Ty se mit à courir vers son père adoptif et le serra dans ses bras.
Soudain, un crissement de pneu se fit entendre.
« C'est quoi ça ?, demanda Ty en fronçant les sourcils.
Une voiture grise fit son apparition. Elle fonçait à tout allure sur Ty. Celui-ci se roula de l'autre côté pour ne pas se faire écraser. Il entendit un grand fracas. Ty se releva, et décida d'aller voir ce qui c'était passé. Ty suivit la route qu'avait emprunté la voiture et retrouva le véhicule dans un ravin. Les pompiers arrivèrent sur les lieux. Le jeune Brun s'avança. Les vitres étaient cassées, la carrosserie défoncée. A l'intérieur, deux personnes. Un homme et une femme.
Ty tendit la main pour attraper le permis de conduire de l'homme. Il lu « Kevin Swann ».
Après cette brève lecture, il écarquilla les yeux. C'étaient ses vrais parents.
Paniqué il partit à l'aéoport. Direction Sydney.
Il entra dans son loft et s'enferma à double tour.

« Ty-Ty, que t'arrive-t'il ? Pourquoi es-tu rentré si tard ? Ton père et moi nous t'attendions pour dîner !, lui dit sa mère adoptive, un sourire aux lèvres
Ty fit un sourire : « Ouf ! Vous n'êtes pas morts ! »
« Pourquoi voudrais-tu qu'on le soit ?, lui demanda Annie en le prenant dans ses bras. Ecoute, je t'ai fait ton plat préféré : du steak !
« C'est vrai ? Ça tombe bien ! J'ai une faim de loup !»

Le jeune-homme alla prendre place à la table avec ses parents. Après avoir commencé à manger sa viande, Ty posa ses couverts et il demanda : « Vous ne sentez pas une odeur de...fumée ? »
« Non mon cheri, lui répondit sa mère
« Tu es trop fatigué Ty ! Je t'avais dit d'arrêter les fêtes ! D'ailleurs tu sais ce qui t'attend si tu n'obéis pas ?, dit Loïc
« Oui, oui je sais ! L'Ecole militaire !, fit Ty en roulant les yeux et sur un ton peu aimable.

Il continua en demandant avec insistance : « Non sérieux, ça sent le brûlé je vous assure ! »
« Arrête Ty ! Tu devrais aller dormir ! », suggéra Loïc
Soudain, des flammes surgirent de la pièce voisine. Elles progressaient très vite. Les Wolf se mirent à courir en criant. Ils montèrent à l'étage, se sentant en sécurité.
Mais le feu arriva à l'étage, et emprisonnèrent Les Wolf.
Annie dit à Ty d'une voix suppliante : « Ty, mon chéri, saute par la fenêtre !
« Quoi ? Je refuse de vous abandonner !
« Ty, obéis pour une fois et saute !, lui cria Loïc »

Ty ouvrit la fenêtre et sauta dans le vide.
Il atterit dans son jardin, puis se mit à courir. La maison explosa.
Ty assistait, impuissant au spectacle sanglant. Il se mit à pleurer.
« Ty ? », lui dit une voix

« Quoi, que me voulez-vous ? Aaaaarg !, s'écria Ty en se retournant.
Devant lui se tenait un personnage vêtu de noir, tenant une grande faucille à la main. Celui-ci se mit à rire à se moquer de la mort de ses 4 parents : « Tu ne verras plus jamais tes parents ! Jamais ! »

« Vous n'avez pas le droit de dire ça ! Pourquoi vous les avez tués ? Espèce de sale monstre !
Ty se jeta sur le personnage et voulu lui faire des prises de Karaté, mais il fut envoyé sur le sol violemment d'un revers de main.
« Ty Noah Wolf, tu es le suivant sur ma liste ! , lui dit le cynique personnage en s'avançant vers lui.
Le pauvre Pi sigma essaya de se relever, mais La Mort lui marcha sur la main et leva sa faucille en l'air.
« Non, s'il vous plaît !, supplia Ty, Non je vous en prie ! Ne me tuez pas ! Pitié!»
Ty vit la faucille s'abattre sur lui.
Il se mit à crier : « Noooooooooon ! »

Ty se réveilla en sursaut. Il était couvert de sueur, et des larmes coulaient sur ses joues. Il se redressa sur son lit, et enfouit sa tête entre ses mains.
Ce n'est qu'un cauchemar ! Ce n'est qu'un cauchemar !
Son cœur battait la chamade, et il respirait bruyamment, comme si il était en crise.
Le jeune-homme décida d'aller prendre l'air. Il se leva, attrapa un jean et un t-shirt dans la pénombre, puis ses chaussures. Ses vêtements étaient noirs, et le jeune refusait toute couleur depuis la mort d'Annie et Loïc. Il ôta son pyjama et s'habilla rapidement.
Il sortit doucement de la chambre pour ne pas réveiller Sasha, mais il était sûr qu'il l'avait entendu crier.

Des cauchemars, il en faisait tous les soirs depuis qu'il avait apprit la nouvelle de la mort de ses parents adoptifs.
Il en avait vraiment assez !

Ty décida de se rendre dans un lieu isolé, où personne ne serait : le toit.
L'accès y était interdit, mais c'était la nuit et personne ne le verrait.
Il grimpa sur le toit et se mit à regarder les alentours. Le ciel noir était étoilé, c'était la pleine Lune, et l'on pouvait apercevoir la mer. Il s'assit sur le sol.
Étrangement, Ty ressentait une présence. Il se retourna, et ne vit personne. Il jeta un œil à sa gauche, rien.
A sa droite. Li. Li K. Han.
Que faisait-elle là ?

Ty salua son amie : « Hey ! Que fais-tu ici ? »
Il était triste, mais il esquissa un sourire, pour ne pas lui montrer sa peine et son effroi.