Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé)
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mer 13 Nov 2013 - 17:41
« Je crois que tu as peut-être tes chances avec ces deux-là. Du coup, je vais te laisser les attirer dans ton pieu, moi je rentre. Bonne soirée. », lui lança Sasha en les désignant.
Les attirer dans ton pieu ? What ???? Ty resta bouche-bée. C'était hors de question !
Sasha se leva puis lui dit en guise d'au revoir : «Je ne te souhaite pas bon courage, elles ont l’air tellement bêtes, qu’elles goberont n’importe quel de tes compliments vaseux. ».
Ty plissa les yeux et son visage changea. Il n'eut pas le temps de sauter sur Sasha pour lui montrer comment étaient ses compliments vaseux, parce qu'il s'en alla rapidement.
Oui ! Pars ! Loin ! Comme ça ça évitera que tu sois borgne et boiteux !
Ty serra ses dents tout en jetant un regard noir en direction de Shasha qui était déjà loin. Il était devenu un peu cynique. Dans un sens, son colocataire n'avait pas tord ! Mais il détestait qu'on lui dise ses défauts.
Le jeune-homme salua les filles et s'éclipsa pour se rendre auprès de sa voiture. Il ne pouvait même pas la réparer, c'était certain ! Tant pis ! Il rachèterait une autre, plus chère, plus classe et noire.
Ty haussa les épaules et resta assis à côté de sa caisse défoncée. Il allait rentrer, mais pas maintenant. Il devait réfléchir à quelle voiture il choisirait.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Dim 10 Nov 2013 - 18:49
Son excuse fut la plus déplorable du monde. On ne pouvait même pas appeler ça une excuse. Parce qu’il avait vu trop de filles ? C’était quoi cette réponse qui sort de derrière les fagots. Il allait en rencontrer encore un paquet des filles, et s’il commençait à abandonner et même pas recycler ses phrases, il était mal parti. Les seules filles qu’il allait attirer, c’était ces greluches sans cervelle qui ne succomberait à lui que pour l’attirer dans son lit. Au final, c’était peut-être que ce qu’il méritait, il n’était peut-être bon qu’à sortir avec des cruches. Face à moi, je le vis engloutir, et presque gober entièrement tout ce qu’il avait commandé, avant que son portable ne sonne. Ses parents.
« Nom d’un loup. » Avait-il juré, sans pour autant répondre.
Il allait falloir qu’il m’explique son kiff à dire ce truc tout le temps. Plus ridicule tu meurs. Nom d’un loup… Il sort quoi d’une tribu ? Enfin, je n’allais pas m’attarder là dessus, parce que des choses à dire sur son sujet, j’en avais encore plein en réserve.
« Mon père veut tout le temps tout savoir. Il suit le moindre de mes mouvements...je ne suis pas un criminel que je sache ! » « J’imagine que te dire que c’est peut-être parce qu’ils tiennent un minimum à toi, ne sert à rien. »
Il ne se rendait même pas de la chance qu’il avait. Des parents qui se souciaient vraiment de lui, et qui s’inquiétaient. Ce qui n’était pas le cas de mes vieux. Eux ils s’inquiétaient plus du fait que j’étais capable de foutre leur réputation en l’air. Mauvais garçon que j’étais, ils s’en foutaient au final que je puisse m’envoyer en l’air tous les soirs, ou que je sois nul en cours. Ils avaient beau me le rabâcher, me faire la morale, au fond oui, ils n’y portaient aucun intérêt. Tout ce qu’ils voulaient, c’était que je leur fasse honneur et que je devienne comme eux. Ca ils pouvait rêver.
Au fond, j’enviais Ty et l’amour que ses parents lui portait, parce qu’au fond je souffrais d’un manque d’affection de la part de mes géniteurs.
« Bon après on va où ? »
Nulle part, avais-je envie de lui rétorquer. J’en avais marre, j’avais envie de rentrer, la journée avait été suffisamment longue et la marche m’avait épuise. Mal de crane s’y mêlant, je n’avais en plus pas envie de subir davantage la présence de Ty et ses techniques de drague à deux balles. Au passage, deux blondes passèrent à nos côtés et il ne put s’empêcher de les saluer. Ces deux pimbêches sont susceptibles de tomber dans le panneau, tant mieux.
« Je crois que tu as peut-être tes chances avec ces deux-là. Du coup, je vais te laisser les attirer dans ton pieu, moi je rentre. Bonne soirée. »
Je commençais à me lever, prêt à rentrer dans la tranquillité et l’air frais du soir.
« Je ne te souhaite pas bon courage, elles ont l’air tellement bêtes, qu’elles goberont n’importe quel de tes compliments vaseux. » Dernier clin d’œil, et je m’éclipsais hors de là.
Décidément, mon humeur était massacrante, et pourtant je pensais la moindre de mes remarques, aussi blessante soit-elle. En direction de Wynwood, je ne pensais qu’à une chose retrouver mon lit, sur lequel je m’étalais et m’endormais de suite.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Sam 9 Nov 2013 - 22:06
« - J’espère que tu t’y prends pas comme ça avec toutes les filles. Parce qu’à ce rythme là, tu vas toute les faire fuir. » Ty-Ty prit son coca et en prit une gorgée tout en regardant Sasha. "Et aussi, rassures-moi sur un point. Quand tu veux passer le cap avec une fille, tu ne leur sors pas ce genre de phrases à deux balles ?"
Ty avala une frite de travers et se mit à tousser. Re-coca. C'était une bonne diversion!
« - Non, en fait pour faire plus simple. C’est quoi ta technique pour accoster une meuf ? »
Ty baissa les yeux. Il se gratta la tête et lui répondit : « Je pense que...je ne sais plus trop quoi dire aux filles. J'en ai tellement vu ... »Ty se mit à regarder par la fenêtre et son regard se perdit au loin.
Sydney...C'est là que j'étais le roi.
« Je pense que je peux me rattraper...enfin je veux dire retrouver ce que j'étais. Je viens de débarquer à Miami, c'est pas comme si j'étais là depuis un mois. »
Le pauvre Pi Sigma pensait qu'un mois plus tard il serait de nouveau le roi. Ça faisait pas si longtemps qu'il était détronné... Et ce n'était que le début ! Si il pouvait lire dans l'avenir, il verrait qu'il serait au même point et peut être même pire dans un mois. Mais ça il le savait pas !
Ty se mit à manger à la vitesse grand V. Il avait une faim de loup, il fallait absolument qu'il mange vite pour calmer son estomac. C'était une grosse erreur de sa part.
La sonnerie de son portable retentit. Ty roula ses yeux et vit que c'était encore ses parents. « Nom d'un loup ! Pfff ils me saoulent, je te promets ! Si seulement ils n'étaient plus dans mes pattes, ma vie serait plus cool ! », lança t-il à Sasha
« Mon père veut tout le temps tout savoir. Il suit le moindre de mes mouvements...je ne suis pas un criminel que je sache ! » (Du moins pas pour l'instant!), confia le jeune-homme de 19 ans qui était rebelle.
Son ton était colérique. Il se mit à grogner quand la sonnerie reprit. Ty éteignit son portable et le jeta sur la table. «Je ne souhaite à personne d'avoir un père comme le mien ! » Il soupira et attaqua sa glace.
Ses parents étaient gentils mais trop envahissant ! Depuis qu'il était à Wynwood, ils ne cessaient de l'appeler toutes les deux heures. C'était insupportable !
« Bon, après, où va t-on ?, fit Ty en buvant son milkshake. »
Il avait déjà fini de manger. Ty avait engloutit ses frites, sa viande et il avait avalé en deux bouchées sa glace sans la déguster comme à son accoutumée, tant il était dégoûté de s'être fait la honte de sa vie en présence de son rival. Il posa son verre de milkshake, et alla le déposer au buffet.
Deux jeunes blondes passèrent à côté de lui. Ty leur fit un sourire et leur dit : « Salut les filles ! ». Celles-ci gloussèrent bêtement et se mirent à lui faire un sourire cul-cul la praline. Ty se retourna et roula les yeux. Il y avait toujours des filles un peu bête qui l'adorait. Si Ty continuait dans ce chemin de nullité extrême en drague, non seulement il ne serait plus un PS digne de ce nom, mais en plus, il devrait se contenter de filles comme celles-là. Effrayant !
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Sam 9 Nov 2013 - 1:36
Maintenant que nous étions à pied, sans plus aucun moyen de transport, ce qui au fond me soulageait, nous allions vers le Fast Food. Je préférais encore tomber du haut de mon un mètre soixante-quinze que refaire une cascade en voiture, cela ferait moins mal. Et je m’en sortirais vivant, une chose était sure. Le trajet fut long, très long, et le souffle du vent froid commençait à s’introduire dans chaque ouverture pour se laisser glisser contre ma peau. Terrible sensation, qui me poussait à me replier telle un porc épic pour éviter que le froid n’entre davantage. Mes mains étaient rouges, le froid les avait rendues ainsi, et la douleur que j’éprouvais était égale à une brulure. Encore un peu, et ils allaient tomber.
Le ciel était étoilé ce soir, et une pensée pour Blu s’envola avec une des étoiles présentes dans le ciel. C’était à elle que j’avais dévoilé mon affection toute particulière pour un ciel la nuit. La beauté de ce spectacle, ce voile bleuté pourvue de millions de lumières. Tableau merveilleux, qui éveillait en moi le petit garçon admiratif que j’étais. Je ne pensais pas à reproduire ce genre d’erreur un jour, mais néanmoins je ne regrettais en aucun cas d’avoir partagé un si beau moment avec elle.
L’enseigne géante du M jaune qui surmontait une barre de fer, se rapprochait au fur et à mesure, et mes pas s’accéléraient. Je n’avais qu’une envie, entrer dans ce putain de MacDo et enfin pouvoir me réchauffer. Lui qui semblait si proche, paraissait plus loin à mesure que nous nous avancions vers lui, l’estomac dans les talons, et une dure journée derrière nous.
Enfin, les portes battantes du Fast Food nous faisaient face, et nous les tirions vers nous pour pénétrer dans ce havre du hamburger, empestant la friture à plein nez. Pourtant, j’aimais ça.
Une fois aux guichets, Ty prit une commande colossale, tandis que je privilégiais le menu basique avec le légendaire BigMac et sa sauce secrète. Alors que je choisissais une sauce pour accompagner mes potatoes, Ty avait repéré une brunette non loin, seule, avec deux plateaux sur la table. Apparemment fier de son coup et prêt à sauter dessus, il me jeta un regard de défi, et je riais intérieurement. J’allais voir quel genre de rival il allait être par la suite. Collé au mur, bras croisés, j’observais la scène avec attention, ne voulant pas louper une miette, surtout s’il se mangeait un râteau monstrueux. Désormais assis face à la jeune fille, je riais intérieurement. Pourquoi je riais ? Je me moquais, purement et simplement. Il avait voulu jouer au malin, il avait repéré la première nénette du Macdo, il en avait fais sa proie et surtout sa cible pour m’impressionner, mais jamais il ne s’était demandé pourquoi il y avait deux plateaux sur sa table.
Du moins, je ne m’étais pas trop posé la question, jusqu’à ce que je voie une armoire à glace à côté de moi commander quelque chose au guichet, se retourner et lancer un regard noir à Ty. Il allait finir avec un œil au beurre noir. Ty, toujours aussi sur de lui, proposa un ciné à la demoiselle, et ses techniques de drague, je les trouvais préhistoriques et dépassées. De nos jours, il faut bien plus que ça. Dixit le mec qui s’est fait remballé pour ces mêmes raisons auprès de Callista. Tant pis, j’avais changé.
Alors, je n’attendais que le moment où le Pitbull débarquerait et lui mettrait un poing dans la tronche. Ce qu’il ne fit pas, mais enclencha une discussion houleuse, à laquelle je me contentais simplement d’assister. S’en suivit une sorte de bagarre où Ty commença à faire le malin face à cette boule de muscles. Il avait attiré sur lui toute l’attention, et j’avais honte d’être celui qui l’accompagnait. Oui, honte. Se prenant clairement pour un ninja, il s’imaginait avoir une chance, et commençait à enchainer des prises étranges peu après avoir fini face contre terre. Je ne pouvais m’empêcher de rire, au lieu de lui venir en aide. Après tout c’était son problème, il voulait draguer il assume les conséquences. Ou du moins, il devrait. Parce qu’évidemment, à la première remarque il flancha, et cessa toutes idées de se battre. Lâche. La peur l’avait certainement envahie tout entier, et il n’osa pas aller plus loin, par peur. Il fuyait la queue entre les jambes, comme on dit. A quoi bon se vanter d’être ceinture noire, si on n’est même pas capable de mettre à terre un tel bonhomme. Une grande gueule, rien que ça.
« - Une de perdue, dix de retrouvées. » Me lança-t-il alors avant que nos commandes soient servies. « - C’est sur qu’avec ce que tu viens de me faire, tu vas les retrouver tes dix nanas… » J’avais dis ça, sur un ton moqueur tout en me dirigeant vers la table où nous allions manger.
Ouais, j’étais comme ça, franc, et plutôt méprisant, parfois même méchant. Mais à quoi bon, c’était un potentiel rival, et je n’allais pas me gêner pour me foutre ouvertement de sa gueule s’il le fallait. Y a qu’à croire, je suis une véritable pute en vrai, pro des coups bas, même. Quand en voyant que Ty matait toujours sa copine, le Pitbull nous dévisagea et il partit avec sa copine du restaurant.
« - Allez ouste. » Fit Ty.
Sérieusement, ce gars là, il me faisait bien rire. S’il croyait m’impressionner, me faire peur ou quoi. C’était raté, du début à la fin.
« - J’espère que tu t’y prends pas comme ça avec toutes les filles. Parce qu’à ce rythme là, tu vas toute les faire fuir. »
C’était sur, j’étais pas le meilleur dragueur du monde, mais là il venait exactement de donner une leçon aux gars présents dans ce MacDo. Une leçon, oui, ce qu’il ne faut surtout pas faire. Et je pense qu’ils l’avaient bien compris.
Même un muet aurait plus de chances que lui auprès des filles.
Je ne voulais pas me rabaisser à son niveau, ça c’était sur, et j’allais pas me lancer dans son jeu et aller à mon tour draguer une fille ici. Je pense qu’il devait s’attendre à que je lui montre mes capacités, mais j’étais loin d’être celui qui draguait dans un vulgaire Fast Food. Y avait pas plus tue l’amour que le paradis de la frite et du gras.
« - Et aussi, rassures-moi sur un point. Quand tu veux passer le cap avec une fille, tu ne leur sors pas ce genre de phrases à deux balles ? »
Fallait que je m’assure sur ce point. Parce que s’il s’y prenait comme un manche à balai pour la partie début de conversation, je n’osais même pas imaginer la suite. Mettons qu’il l’ait réussi à la draguer, et qu’ils passent à l’acte, j’espérais pour lui qu’il ne dise rien. Enfin, il fallait quand même que je me rassure sur le fait qu’il avait sa place au sein des Pi Sigma, parce qu’avec ce que je venais de voir, je doutais fort que son choix de confrérie soit la bonne. Même un Khi aurait plus de chances de s’en tirer, il aurait un vaste éventail de mots, ce qui était suffisant pour sélectionner les meilleurs et les plus appropriés. Enfin bon.
« - Non, en fait pour faire plus simple. C’est quoi ta technique pour accoster une meuf ? »
Enfilant une gorgée de mon Coca, je le regardais en attendant une quelconque réponse.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mer 6 Nov 2013 - 19:55
Ty tout sourire se dirigea en compagnie de Sasha vers la route. Ils marchèrent un peu (enfin assez longtemps quand même) avant d'arriver au Macdonald. Un des endroits favoris de Ty.
Les deux Pi Sigma entrèrent à l'intérieur du fast-food. Il y avait beaucoup de monde. Ty regarda les menus. Il était très affamé, et il aurait bien voulu tout commander, mais si il le faisait, il dilapiderait une partie de sa fortune.
Le jeune Wolf commanda donc un plat de frites, trois hamburgers, deux steaks, une glace, un coca et deux milk-shakes. Il avait vraiment faim. De toute façon, il était obligé de manger énormément. Pas question de perdre tous ses muscles ! Il savait bien qu'il perdrait toutes ces calories en faisant du sport. Il attendit que Sasha commande, puis les deux jeunes allèrent s'installer à une table. Ty se mit à regarder les gens autour de lui, et soudain, il vit une magnifique demoiselle brune qui était toute seule à une table. Ty Noah Wolf devait avoir des yeux détecteurs de jolies filles, car à chaque fois, il ne les perdait pas de vue. Il lança un regard à Sasha qui disait : « Admire la technique », puis se leva et marcha en direction de la brunette. Les brunes, c'était son affaire.
Il arriva devant la jeune-fille, et lui fit un grand sourire en disant : « Hey, salut poupée, comment ça se fait qu'une si jolie jeune fille comme toi sois toute seule comme ça ? ». Sans attendre de réponse de la part de la fille, il s'installa face à elle, jeta un regard à Sasha qui était loin, puis retourna pour admirer la jeune brune. Il fit un clin d'oeil à la demoiselle et lui demanda : « ça te branche un ciné avec moi ce soir ? » La jeune-fille semblait visiblement mal à l'aise. « Quoi ? Tu préfère demain soir ? Ou alors tu voudrais faire une ballade sur la plage avec moi ? » La brunette fit un regard gêné à Ty, puis regarda en haut. Ty suivit son regard. « Oh. Oh », laissa t-il échapper. Il y avait un gars baraqué plein de tatouages et vêtu de cuir en face d'eux qui semblait très méchant. Ty fit un sourire niais comme dans les cartoons, puis dit : « Salut toi ! T'es qui ? » Le mec le saisit par le col de sa veste et le souleva. « Tu sais que tu devrais pas faire ça ? Parce que je suis ceinture noire... », avertit Ty Le gars le lança sur le sol. « ...de karaté... », finit-Ty, visage contre terre. Il se releva d'un bond, et fit une démonstration en solo. Tout les clients le regardait. Il se donnait en spectacle. « J'ai pas peur de toi minus ! Retourne jouer sur ton tatamis et laisse ma petite amie tranquille ! Compris ? », lui lança au visage le gars gothique. Ty lui répondit du tac au tac : « J'ai pas peur de toi non plus avec ta face d'huître ! » « T'a dis quoi là ? » , hurla le gars en noir « Non Ryan, laisse le tranquille !, lui dit la brunette en lui retenant le bras. « Ouais, laisse moi tranquille, fit Ty en toisant le Ryan en question. « Tu me cherche ! Va retrouver tes amis les ninjas et laisse nous sinon... « Sinon quoi ? Sinon quoi Ryan ? Hein ? « Sinon je me ferais le plaisir de t'arranger ton joli petit minois et tu ne te reconnaîtra plus dans la glace. C'est ça que tu veux ? »
Ty avala sa salive. Se faire défigurer ? Non merci. « Non, je préfère manger tranquille mes frites. « Alors dégage ! Et ne t'approche plus de ma copine, c'est clair ? « Très clair ! »
Ty tourna les talons et retourna auprès de Sasha. « Une de perdue, dix de retrouvées ! », lança t-il en guise d'excuse. « Monsieur ! Vos commandes. »
Ty se leva et prit le plateau contenant ses commandes. Il soupira en posant son repas sur la table, et attrapa une frite pour la grignotter. Il se mettait de temps en temps à mater la brune. Elle ne méritait pas un gars aussi sauvage que ça. Ce qu'il lui fallait, c'était Ty. La brune signala à Ryan que Ty la regardait. Ryan se leva, prit la main de sa petite-amie, et ils s'en allèrent du McDo. « Allez Ouste ! », fit Ty en les suivant des yeux.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Lun 4 Nov 2013 - 23:07
Pourquoi je venais de lui déballer ma vie ? Aucune idée. Enfin ça va encore, je ne lui ai pas balancé les détails les plus piquants de ma vie, sinon on y passera la vie entière. Parce que des choses, il m’en était arrivé, et notamment depuis mon arrivée ici. Enfin, je n’allais pas non plus m’amuser à énumérer toutes mes connaissances et nos relations, et comment nous nous étions racontés, ça aussi cela ne servait à rien, il l’apprendrait au fur et à mesure.
Tout ce dont j’étais au courant, c’est que nous avions une amie en commun : Bluberry. Enfin amie, je ne sais pas pour lui, mais avec Blu c’est plus un plan à trois avec le lit qu’autre chose. Mais au fond, je l’aimais beaucoup, donc mise à part ce jeu perpétuel entre nous, il y avait bel et bien une belle amitié. Soudain, dans un blanc, j’entendis le ventre de Ty gargouiller, ce qui je dois avouer sur le coup me fit beaucoup rire. C’était toujours embarrassant quand cela nous arrivait, mais aux autres c’était bien différent.
Mais attention, ce n’était pas moqueur du tout, c’était taquin, pour plaisanter, qu’on ne se méprenne pas. Puis, il sauta du banc et me proposa d’aller manger un bout au MacDo. Ca y est, je pensais encore à Blu. A croire qu’elle me hantait dernièrement, surtout que notre rencontre avait débouché sur un déjeuner au MacDo tous les deux.
« - Et bien, je ne dis pas non, je commence aussi à avoir faim… » Répondis-je la main sur le ventre, comme un gamin ferait pour mimer sa faim.
Quand j’entendais le mot payer, je me braquais un peu, j’avais du mal à croire que malgré tout il voulait continuer à se servir de l’argent pour se faire pardonner. Mais soit, je n’allais pas remuer le couteau dans la plaie, je n’étais plus d’humeur à donner une leçon à quiconque, j’en avais déjà suffisamment dis pour aujourd’hui je pense.
« - C’est gentil Ty, mais tu n’es pas obligé tu sais. » Réponse à sa proposition de me l’offrir. « Mais c’est gentil. »
Au moins, je lui faisais comprendre qu’il avait le choix, et que cela ne lui était pas imposé le fait de me payer ce fast-food. En rien je lui en voudrais si je devais payer ma part, ça ne changerait rien à la donne, qu’on soit bien clair.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Lun 4 Nov 2013 - 12:35
Ty qui était très curieux écouta l'histoire de Sasha. Tout d'abord, il parla de ses frères. Étant fils unique, Ty n'avait jamais eu la joie de connaître ce bonheur. Lui qui croyait qu'il avait une vie malheureuse, il n'était pas le seul ! Sasha lui confia qu'il avait été séquestré depuis tout petit dans sa maison. Sa vie devait être un enfer. Ty s'imagina une seconde à la place de son rival : Il n'aurait pas pu le supporter ! Lui il aimait sortir, gambader, se promener. Si Annie et Loïc l'auraient séquestré, il serait certainement très malheureux. Sasha mentionna Nathan. Nathan McCoy. Il l'avait déjà croisé et entendu son nom mais n'avait jamais eu vraiment l'occasion de lui parler.
Le jeune Wolf se rendit compte que même si ils étaient rivaux, il aurait bien aimé être l'ami de Sasha Cobb. Il était sympa et c'était agréable de causer avec lui.
Soudain il entendit son ventre gargouiller. Il avait faim. Très faim. Ty-Ty se leva d'un bond, et demanda à Sasha : « ça te dirais d'aller manger un morceau ? Au McDo ou ailleurs, comme tu veux. C'est moi qui paye. » Payer, c'était une façon de se faire pardonner. Mais une façon bien maladroite.
Là, ce que désirait manger le jeune-homme karatéka, c'était du steak. Du steak et rien que du steak !
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Dim 3 Nov 2013 - 22:15
Assis sur le banc, je sentais l’air frais me caresser le visage, je me sentais tellement bien ici. D’habitude je préférais les endroits bondés, la musique à plein volume et les filles. Ouais, toutes ces filles prêtes à s’offrir à vous. Mais là, je ressentais le besoin d’être loin tout de ça, méditant sur ma condition, et surtout sur le risque que j’ai encouru en montant dans cette voiture avec Ty. Qui aurait pu me prédire une telle fin alors que ce matin je cherchais juste un club de sport dans lequel entrer… Décidément, la vie nous réserve bien des surprises.
Quand je posais la question à Ty concernant sa vie, il commença à me faire un roman, et ajouta même des gestes à la parole. Il était impliqué dans son récit, et cela me faisait sourire, dans un sens on voyait bien qu’il aimait sa vie, et qu’il la vivait comme bon lui semble.
Il me fit même des prises de karaté, et je devais avouer qu’il se débrouillait vraiment bien, ce pourquoi j’étais étonné, en bien, et que franchement, je n’avais pas spécialement envie de me mesurer à une ceinture noire. Oh ça non, je finirais avec un beau coup dans la figure dans l’incapacité de me relever. Pas franchement sympa comme perspective.
Puis il évoqua ses problèmes de famille, comme la découverte de la mort de ses vrais parents, et donc l’imposture des actuels. Un peu dur à gober sur le coup, je devais avouer, mais au moins il avait la chance d’avoir des parents comme ça. Au fond, s’ils l’avaient adopté, c’est parce qu’ils voulaient vraiment un fils. Et donc devaient un minimum tenir à lui, voire plus, donc je l’enviais pour ça. Je n’avais pas la chance d’avoir des parents aimants, parce que malgré le fait qu’ils me surprotégeaient, ils avaient un but, me garder sous leur aile pour que je finisse comme eux. Ce n’était pas de l’amour, mais ils m’élevaient dans un seul but, j’étais né que pour ça en fait.
Alors, il me demanda de parler de ma vie, à présent. Bon sang, moi qui n’aime pas trop évoquer mon passé… Mais bon, je lui avais posé la question, je m’attendais à ce qu’il me la retourne, et j’allais pas lui claquer au visage que je ne voulais pas lui répondre, que ça ne le regardait pas, ce serait déjà de trop, en vue du sermon que je lui avais fais plus tôt.
« - Bon, et bien à mon tour. Cela risque d’être long aussi. N’hésite pas à me dire stop si je parle trop. » Je lui disais ça en riant.
En effet, je parlais peu, j’aimais pas trop d’ailleurs m’éterniser dans les conversations, philosopher. Bref, j’étais pas fan de la causette, mais là, je n’avais pas le choix de commencer un monologue. J’avais déjà vécu dix-sept ans, et il s’en passe des choses.
« - Alors, pour commencer, moi je suis né à Oxford. Et je suis le petit dernier de la famille. En fait, j’ai deux grands frères, Chris et Josh. »
En parlant d’eux, je commençais à me ressentir nostalgique. Evoquer leur existence me faisait atrocement mal, ils me manquaient tellement tous les deux. Mes modèles, mes frères, mon sang, ma chair, mon tout.
« - Je les adore. Tu sais, c’est vraiment les meilleurs. » Mon regard était à présent admiratif. « Ils ont toujours été là pour moi, ne m’ont jamais rejeté, et justement ont tout fait pour obtenir ma liberté. Maintenant ils vivent chacun de leur côté, et je ne les avais pas vu depuis bien longtemps. »
C’était vraiment horrible de repenser à ça, les imaginer me sourire, me caresser la tête, et me traiter de petit gnome. C’était le bon vieux temps.
« - Disons que malgré les apparences, j’ai pas eu une vie très enviable. Dès petit, on m’a séquestré dans notre maison, les professeurs venaient à la maison, et je ne sortais jamais, pratiquement jamais. Je n’avais donc pas d’amis. La seule chose que mes parents voulaient, c’est que je me conforme à leur souhait. J’étais l’héritier, le cadet de la famille, celui qui obéit. Du coup je n’ai pas eu une enfance facile. Heureusement, une fois en venant ici-même à Miami, j’ai rencontré Nathan, et depuis on se voyait à plusieurs reprises. Soit j’allais à Miami, soit il venait à Oxford. Il était mon seul ami, et vraiment le meilleur de tous. »
Oui Nathan était le seul, vraiment le seul que je considérais réellement comme un ami. Il donnait un sens à ce mot amitié.
« - Et puis, un beau jour, j’ai exprimé la volonté d’aller à l’école comme tout le monde, comme mes frères, et c’est eux qui ont convaincu mes parents de me laisser sortir de cette prison. Puis c’est là que j’ai découvert la vie extérieure. Et puis influençable, j’ai très vite eu des amis peu fréquentables, et très jeune je me battais, et est devenu ce que je suis. Mais mes parents ne pouvaient plus supporter ça, et on a déménagé à Miami, il y a trois mois. Ils pensaient qu’en m’inscrivant ici je changerais. Mais ils se trompent, j’ai retrouvé Nathan, je me suis fais des potes, je sors toujours autant. Et surtout je suis indépendant à présent. »
Ouais, j’étais vraiment libre de tous mouvements. J’étais quand même à l’internat, donc hors de leur portée.
« - Voilà à peu près tout. Du moins, j’ai encore beaucoup de pages de mon histoire à écrire ici. »
Qui sait ce qui pouvait arriver. Je ne pouvais pas me reposer sur mes lauriers et penser que tout me serait acquis. La vie me réservait des surprises encore plus grandes. Mais j’ignorais encore lesquelles.
Dernière édition par Sasha B. Cobb le Lun 4 Nov 2013 - 12:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Sam 2 Nov 2013 - 22:14
« - Hm, pas particulièrement en fait, j’ai beau être ici depuis trois mois, je ne connais pas encore Miami comme ma poche, hormis le parc, quelques lieux de fête, et Wynwood, c’est pas évident. » Donc il était presque aussi paumé que lui à Miami. Ty connaissait tout juste les bars et les boîtes mais alors les autres lieux...Il était paumé ! « - Mais si tu veux, on peut juste aller un peu au parc, y a jamais personne d’habitude. » Un parc ? Pourquoi pas ! C'était effectivement un endroit calme. « - Allez, viens, je te montre. Par contre, on y va à pied hein. », fit Sasha en se levant. Ty lui jeta un regard mais pas un regard noir. Sasha semblait traumatisé à vie. Ty se leva aussi. Il s'en voulait à mort. Les deux Pi Sigma se mirent en route. Sur le chemin, il faisait noir. les lampadaires ne fonctionnaient pas mais le ciel étoilé éclairait les lieux, et ça valait le coup de marcher. Les deux jeunes gens s'assirent sur un banc, et Sasha posa à Ty la question suivante : « - Alors dis moi Ty, c’était comment avant ta vie à Sydney, fin je veux dire avant que tu viennes à Wynwood ? »
Ty regardait en face de lui tout en réfléchissant à la question. Sa vie à Sydney. Elle avait été 'au jour vraiment cool jusqu'au jour où il apprit la vérité sur ses parents.
Ty-Ty se racla la gorge et prévins Sasha : « Attention ça va être une longue histoire. »
Il ajouta avec un sourire : « Mais je te la raconte quand même. Mais depuis le tout début. »
« Je suis né à New York et ensuite je me suis retrouvé à Sydney dès mes deux ans. Mes parents sont policiers et...mon père qui était un ex-agent du FBI m'a appris dès mon plus jeune-âge le Karaté, la boxe et ensuite j'ai enchaïné avec la natation, le taekwondo, le foot, le basket. Mais je dois dire que mes deux sports préférés sont le karaté et la boxe. Surtout le karaté. » Il avait prononcé le mot « karaté » avec un sourire sur les lèvres.
Le jeune brun se leva et fit une démonstration de karaté. Il enchaînait les figures avec agilité et sans difficulté. On aurait dit qu'il avait été élevé par des ninjas. Tandis qu'il faisait sa démonstration, il se revit, plus jeune, vêtu de son costume de karateka, montrant ce qu'il savait faire à son professeur et son père. Ty termina sa démo en tournant trois fois, puis en saluant Sasha à la manière des karatekas.
Il retourna s'assoir et continua son récit : « C'était vraiment chouette là-bas. Tous les week-end j'allais dans ma pizzeria préférée, celle de Feliciano. C'est lui qui m'a enseigné l'Italien. A l'école je commençais à être populaire auprès des filles à cause des sports de combats, mais c'est bien vite devenu un peu du n'importe quoi... » Ty leva les yeux vers le ciel et se revit entrain de courir pour échapper à la horde des filles qui le poursuivait. « Un jour je marchais tranquille dans la cour quand soudain, il y avait un attroupement de filles qui criaient et qui voulaient m'attraper. Je me suis mis à courir dans toute l'école, cherchant un lieu où me cacher. Elles étaient vraiment comme des furies, il fallait les voir ! A croire que j'étais devenue une star. En fait je l'étais, vu que tout le monde me connaissait et que j'étais LE gars le plus célèbre, LE numéro 1. Je me suis réfugié dans les cuisines de la cantine. C'est les cuistots qui m'ont aidé...et heureusement ! Sinon je ne sais pas comment je serais...Jamais je n'oublierais ce jour ! J'en ai parlé à mon père, mais celui-là quand on lui dit un truc il prend toujours tout au drame. Du coup il est venu en costume de policier et à parlé sévèrement aux filles, ce qui fait qu'elles ne m'ont plus jamais poursuivies ! »
Ty fit une pause.
«J'ai passé mon enfance et mon adolescence à faire du sport, à participer à des compétitions et à gagner des trophées, à aller à la plage, manger des pizzas, observer la mer, à regarder l'Opera de Sydney, à me balader, à me battre avec mon père pour le fun, à draguer les filles et me battre avec les autres garçons. Et puis un jour à 16 ans, j'ai découvert que mes parents m'avaient mentis. Ils m'avaient adopté, et n'étaient pas mes vrais parents. Ce jour là j'ai été effondré. Je n'étais plus un Wolf, je me sentais trahi. J'ai appris que j'étais un Swan, que mon vrai père était un alcoolique et qu'on avait fait un accident quand j'avais 2 ans. Ma mère Melissa Swan et mon père Kevin sont morts, sauf moi...J'ai été adoptés par Annie et Loic et voilà comment ça c'est passé. »
Le jeune Wolf soupira puis conclu son histoire par :
« J'ai décidé alors de me rebeller et c'est là que j'ai commencé à boire de l'alcool, à faire la fête, à m'amuser, à draguer encore plus. Mes parents ne l'ont pas acceptés et m'ont menacés de m'envoyer à L'Ecole Millitaire. Je leur ai demandé de m'envoyer plutôt ici. Je me suis cassé, je suis d'abord allé à New York. Là bas j'ai cherché des infos sur mes vrais parents, je suis allé sur leur tombe, et puis j'ai aussi voyagé à Paris -et c'est pour ça que je connais quelques mots en français-, à Los Angeles...Et j 'ai débarqué à Miami. »
Ty fit un sourire et dit tout bas : « C'était quand même le bon temps. Sydney me manque.» Nouveau soupir.
Ty se retourna et dit à Sasha : « A toi de me raconter ton histoire. »
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Ven 1 Nov 2013 - 22:21
C’est sur en même temps, même si je n’étais pas blessé, j’avais ma tête qui avait frappé violemment contre le pare brise, par le choc, malgré la ceinture, enfin violemment, suffisamment pour que je me retrouve avec une belle bosse au milieu du front demain. Du coup, ça me lançait, j’avais mal au crâne, dur de supporter et tenir le coup avec la tête pensante en moins, raison de plus pour être de mauvaise humeur.
Assis à côté de Ty, il ne semblait pas me voir jusqu’à ce que je lui parle et lui fasse ma proposition. Enfin, je lui proposais ça, mais je ne comptais pas rester bien longtemps, surtout si cette douleur persistait. Une aspirine et une bonne nuit de sommeil arrangerait tout.
« - Hm, pas particulièrement en fait, j’ai beau être ici depuis trois mois, je ne connais pas encore Miami comme ma poche, hormis le parc, quelques lieux de fête, et Wynwood, c’est pas évident. »
C’est vrai, je ne connaissais pas si bien Miami, avant de m’aventurer quelque part, j’en étais encore au point de faire du repérage sur une carte avant de me lancer corps et âme dans une ville immense et dans laquelle je risquerais d’errer comme une âme en peine, perdu.
« - Mais si tu veux, on peut juste aller un peu au parc, y a jamais personne d’habitude. »
C’était non loin d’ici, même si à pied on mettrait dix minutes, c’était juste à côté de Wynwood. Mais je refusais à nouveau de mettre le pied dans une voiture pour aujourd’hui, et encore moins avec Ty au volant. Plus possible, plus jamais, là sur le coup je préférais marcher, et je regrettais amèrement la fainéantise qui m’avait poussé à lui demander si on prenait sa voiture quelques heures plus tôt. Au final, voilà ce que coûtait la paresse, ce pêché capital, cela ne donnait rien de bon.
« - Allez, viens, je te montre. Par contre, on y va à pied hein. » Je ne lui posais pas la question, même si je l’avais dis sur un ton taquin, je lui faisais comprendre qu’on irait à pattes et plus sur des roues. Hors de question.
Traumatisme, traumatisme. Sur le chemin, les lampadaires ne fonctionnaient pas, d’où la vue imprenable que nous avions sur le ciel et les étoiles. Moment qui me rappelait ma petite Blu. Arrivés au parc, on s’asseyait sur un banc, et là je voulais juste parler et un peu oublier.
« - Alors dis moi Ty, c’était comment avant ta vie à Sidney, fin je veux dire avant que tu viennes à Wynwood ? »
Certes, il m’avait déjà fais un résumé, mais à part le fait qu’il était déjà un Pi Sigma là haut, bah je sais pas grand chose au fond.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Jeu 31 Oct 2013 - 12:17
Ty repensait aux paroles que Sasha lui avait dit quand il s'était excusé. « - Oui, bon, tu as fais une énorme erreur aujourd’hui, mais au point de dire que tu ne mérites que ça, je pense que c’est un peu exagéré. Je ne pense pas que cela serve à quelque chose que tu ailles à l’école militaire, tout ce qu’il te suffis de faire, c’est prendre du recul et changer quelques trucs dans ta façon de faire. Bon c’est vrai j’ai été un peu dur avec toi, mais j’espère au moins que tu comprends l’ampleur de la situation. Et puis, aussi, c’est mon premier accident alors la peur et le choc m’ont mis hors de moi. »
Pauvre Sasha ! Par sa faute, il avait vécu son premier accident et était sans doute choqué à tout jamais. Peut-être m^me qu'il abandonnerait l'idée de passer son permis. Ty prit sa tête entre ses mains. Sasha avait encore une fois raison. L'Ecole militaire ne lui servirait strictement à rien. De toute façon Loïc avait refusé, à sa grande surprise. Prendre du recul et changer sa façon de faire ? Alors là, il n'en n'était pas question ! Mais ce que Ty ne savait pas, c'est que malgré-lui il prendrai du recul et qu'il changerais bien plus tard. Pour l'instant il était toujours aussi borné, préférant s'amuser quitte à prendre de grands risques, jouant même avec la mort. La mort lui faisait pourtant peur, mais il aimait le risque, la vitesse, désobéir aux règles. Ses parents le reprenaient sans cesse, mais il n'écoutait jamais.
Il était encore entrain de penser à sa faute quand Sasha lui dit : « - Après ce qu’il vient de se passer, tu ne crois pas qu’il soit mieux pour toi, tout comme pour moi, d’aller se poser dans un lieu calme, pour se changer les idées ? Plutôt qu’un bar bruyant plein de monde ? »
Ty se retourna et remarqua que Sasha était assis à côté de lui. Tiens ? Que faisait-il donc là ? A quel moment s'était-il assis sur le sol ? Ty n'avait même pas remarqué la présence de Sasha. Se poser dans un lieu calme était une bonne idée. « Pourquoi pas. Tu connais un lieu ? », demanda Ty tout en sortant son paquet de smarties de sa poche. Il en prit une poignée et les mit dans sa bouche en les lançant un par un en l'air avant de les rattraper et de les engloutir.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mer 30 Oct 2013 - 11:30
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
Ouais, je suis un pauvre salopard qui n’en a rien à foutre des autres, mais c’est faux, au fond. Si je lui ai fais la morale, c’est en quelque sorte pour le protéger. Ouais, c’est simple, j’ai un besoin de mettre en sécurité les autres, inconsciemment, même si je m’y prends mal. Surtout quand cela concerne la route. Y a tellement de morts stupides tous les jours au volant… [/justify]
Je me reculais, m’éloignais un peu de la scène, j’étais énervé, hors de moi. Bon c’est vrai je m’en prenais à Ty d’une façon vraiment dégueulasse, mais je ne savais pas vraiment comment il fallait réagir face à ce genre de situation. J’étais sonné, sous le choc, et complètement perdu, du coup j’ai pété un câble, un gros câble.
Je le voyais qui proposait son aide à la pauvre dame, bon au moins il aura un peu réagi à ce que je lui avais dis, et il s’en voulait ça se voyait. Bon, je ne m’en voulais pas vraiment de lui avoir dis de telles choses, parce que si personne ne le faisait, il continuerait et un jour cela aurait des conséquences impardonnables. C’est sur, j’avais été dur, mais il méritait qu’on lui fasse la morale, en quelque sorte.
Finalement, il s’approcha de moi, quelque peu gêné, prêt à s’excuser apparemment. Cela se voyait qu’il n’était vraiment pas doué pour ça, à contrario de causer des accidents.
« Je m'excuse de mon comportement complètement immature, égoïste et rebelle. Je suis désolé, je n'ai aucune excuse ! Je n'aurais jamais du prendre cette voiture... J'aurais du freiner au lieu de continuer ma course...Je ne suis qu'un idiot de toute façon. Mon père a bien raison de vouloir m'envoyer à l'école militaire. C'est tout ce que je mérite. » « - Oui, bon, tu as fais une énorme erreur aujourd’hui, mais au point de dire que tu ne mérites que ça, je pense que c’est un peu exagéré. » Ouais, j’allais en quelque sorte changer la donne, et lui faire comprendre que j’avais dépassé les bornes, sans pour autant m’excuser. « Je ne pense pas que cela serve à quelque chose que tu ailles à l’école militaire, tout ce qu’il te suffis de faire, c’est prendre du recul et changer quelques trucs dans ta façon de faire. Bon c’est vrai j’ai été un peu dur avec toi, mais j’espère au moins que tu comprends l’ampleur de la situation. Et puis, aussi, c’est mon premier accident alors la peur et le choc m’ont mis hors de moi. »
Puis, il s’éloigna après avoir appelé son père, et même de là où j’étais j’entendais la voix tonitruante de son paternel l’engueuler bien comme il faut. Ouh, ça ne rigole vraiment pas. Je me sentais un peu désolé pour lui, je venais quand même de remettre toute la faute sur lui, alors que bon c’est sur que gérer ça pour un jeune de notre âge, ça devait pas être franchement facile. A la fin de son appel, il alla s’asseoir sur le trottoir, sur lequel je m’asseyais à mon tour.
« - Après ce qu’il vient de se passer, tu ne crois pas qu’il soit mieux pour toi, tout comme pour moi, d’aller se poser dans un lieu calme, pour se changer les idées ? Plutôt qu’un bar bruyant plein de monde ? »
Avec le mal de crâne qui m’avait pris, je refusais d’être confronté à une foule de gens qui hurlaient et une musique vous brisant les tympans, tout ce que je voulais c’est avoir la paix, et ne pouvoir entendre que le silence le plus complet, ou à la limite Ty.
Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mar 29 Oct 2013 - 18:26
Ty se fit sermonner par Sasha qui était devenu presque méconnaissable. Il parlait avec colère et il refusait maintenant d'aller au bar. Le pauvre Ty se laissa crier dessus sans aucun mot. Oui Sasha avait raison. Oui il y aurait pu avoir d'autres victimes. Oui ils auraient pu être sur des brancards, couverts de draps blancs à cette heure. Oui Sasha aurait pu être mort et Ty aurait pût être de nouveau le rescapé de l'accident ; et là Ty l'aurait regretté toute sa vie et peut-être même qu'il se serait donné la mort. Oui Ty avait été un égoïste : il avait agi comme un enfant capricieux, il n'avait pas respecté le code de la route, il n'avait pas arrêté sa conduite folle et imprudente alors que Sasha hurlait, le suppliant même d'arrêter. Oui il ne faisait que donner de l'argent pour échapper aux situations embarrassantes.
Ty baissa honteusement la tête. Il s'assit sur le trottoir puis se mit à regarder Sasha qui parlait à la dame qui avait sa maison défoncée. Il proposait un son aide, et parlait comme si c'était de sa faute. Sasha le bon samaritain...Ty plissa les yeux. Il trouverait bien un jour sa faille. Soudain, Ty se mit à penser que si Annie et Loïc l'apprenaient, il serait bon pour l'Ecole Militaire ! Il ne fallait absolument pas qu'ils soient au courant ! Le jeune Pi Sigma regarda sa voiture. Il avait presque les larmes aux yeux de la voir dans cet état. Mais qu'est- ce que c'était que ce comportement, cette façon d'agir ? Sasha avait raison à 100 % ! Il était un égoïste, un idiot, il avait un cœur de pierre ! Au lieu de penser à cette pauvre dame, il pensait à quoi ? A sa voiture ! Alors que la victime avait certainement froid avec ce trou dans son mur ! Mais qu'est-ce qui l'avait prit ? Il s'était cru dans un jeu vidéo de rallye ou quoi ? Ou alors dans un film d'action ! « Nom d'un loup mal léché ! Quel crétin ! », s'écria t-il en se rendant compte de la gravité de son erreur. Il avait tout gâché, comme d'habitude. Et comme d'habitude dans ces moments-là il repensait aux paroles de son père, Loïc. Celui-ci lui avait un jour fait cette remarque : « Un jour tu fera un accident avec ta manière de foncer sur les routes ! Tu devrais perdre cette mauvaise habitude ! » En bon rebelle il avait répondu : « Papa tu ne comprend rien ! La vitesse, c'est tout ce qu'il a de vrai ! ». « Tu ne m'écoutes jamais de toute façon. Un jour, tu te souviendras de ce que je t'ai dit...et il sera trop tard ! », lui avait dit Loïc. Ty était trop têtu ! Si il continuait dans cette voie, plus personne ne voudrait lui parler. Il voulait devenir célèbre, mais avec cet esprit borné, il n'allait pas y arriver. Son seul espoir de changement serait peut-être un choc dans sa vie qui le secouerait et l'anéantirait à jamais. C'est là et seulement là que son cœur de pierre deviendrait en or.
Le jeune-homme se leva et alla voir la femme victime. « Madame, lui dit-il, je suis sincèrement désolé de ce fâcheux incident. J'ai réfléchis et je regrette ce que j'ai fait...Je propose de vous acheter une maison si vous voulez, ou quoi que ce soit... » La femme lui répondit que Sasha lui avait déjà proposé de l'héberger. Ty tourna la tête vers Sasha. « Sasha ! », dit-il entre ses dents. Mais arrête tes conneries ! Tu vois comment tu es ? Jaloux de ce pauvre Sasha qui fait de son mieux pour reprendre la situation en main ! Ty Noah Wolf tu es un égoïste et un crétin ! Va t'excuser auprès de Sasha immédiatement !
Ty s'approcha lentement de Sasha, mains dans les poches. Il ouvrit la bouche mais aucun mot ne sortit. Ah ! Pour prononcer des excuses tu n'en est pas capable, mais pour mettre en danger la vie de quelqu'un, ah ça oui !
« Sasha pardonne-moi de... » Ty tourna les yeux vers le ciel noir. « Je m'excuse de mon comportement complètement immature, égoïste et rebelle. Je suis désolé, je n'ai aucune excuse ! Je n'aurais jamais du prendre cette voiture... J'aurais dut freiner au lieu de continuer ma course...Je ne suis qu'un idiot de toute façon. Mon père a bien raison de vouloir m'envoyer à l'école militaire. C'est tout ce que je mérite. » Après avoir dit ces mots, Ty appela son père sur son portable et lui raconta l'accident. Il se fit crier dessus de plus belle. On pouvait m^me entendre : « OU AS-TU LA TÊTE ? TU ES MALADE OU QUOI ??? TU AURAIS PU TUER SASHA ET TOI AVEC ! TU ES UN INCONSCIENT ! JE REGRETTE DE T'AVOIR ADOPTE ! »
« Quoi ? Tu es sérieux... ? » « Non désolé mon fils, non ce n'est pas ce que je voulais dire... « Papa, j'ai pris ma décision.J'accepte d'entrer à l'école militaire....Non papa c'est ma décision ! Pourquoi tu refuse ? C'est toi qui me dit sans cesse qu'il faut que j'y aille à la première bêtise que je fais ! Pourquoi ? »
Ty soupira avant de dire : « Bon he bien...merci papa. Oui je me rend compte que c'est une extrême grâce de ta part. Oui je ne recommencerais plus ! Je te le promets. Jamais je ne roulerais à cette vitesse-là, même sur une route déserte ! Promis ! Salue maman pour moi. Je t'aime aussi. Bye. »
Il alla se rasseoir sur le trottoir, méditant sur sa faute.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mar 29 Oct 2013 - 13:40
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
« Bonne chance. » Ouais, il allait m’en falloir de la chance. Je lui dis simplement « Merci. » et nous nous dirigions vers sa voiture, de couleur noire et jaune. Pas mal la caisse, je devais avouer. Surtout qu’en ce moment, j’étais en train de me tâter sur ma prochaine voiture. Si j’obtenais mon permis, il me fallait le véhicule avec, et pas des moindres. Les modèles de voiture, ce n’est pas trop mon dada, mais du moment qu’elles vont vite, et qu’elles ont un design à faire envier les autres ça m’allait parfaitement. Du genre une Porche, ou une Ferrari, pas mal non plus ça aussi. Enfin, il fallait qu’elle envoie un max, et qu’elle coûte chère. J’allais tout de même pas m’offrir une vieille Panda ou une 206 dégotée dans une décharge, qu’il faut remanier de fond en comble…
Ty me proposa des Smarties, ce que je trouvais fort étrange, mais je refusais, j’étais pas spécialement accroc à ces trucs là, je préférais davantage les M&M’s. Lui, par contre semblait bien apprécier, puisqu’il balança le bonbon en l’air et le rattrapa directement avec sa bouche. Impressionnant.
Ensuite, nous nous installions à l’intérieur de son super bolide, et en allumant le moteur la musique se mit automatiquement en route. You Make Me de Avicii. Bon son, mais il coupa très vite la radio, et me conseilla vivement de m’attacher. Ce genre de conseil me faisait généralement peur, et ne me disait rien qui vaille. Soudain, je regrettais d’être monté dans le véhicule, et souhaitait descendre. Mais je ne le fis pas, et m’exécutais simplement en mettant soigneusement ma ceinture.
Nous nous éloignons du parking et de Wynwood, et toutes mes craintes s’évanouirent, finalement il roulait correctement et tranquillement, ce qui au fond me rassurait. Ma plus grande crainte avait toujours été de crasher et faire un accident de voiture. Mourir comme ça, j’en avais peur.
Puis, alors que nous étions sur une route, visiblement vide de monde, il me dit : « Attention, ça va être mortel. » Et il appuya sur l’accélérateur sans plus attendre. Je retire ce que j’ai dis, je vais mourir. Accroché au siège, j’avais les flipettes. Ouais, je l’avoue, j’ai peur, mais en même temps, vous seriez avec, vous ne seriez certainement pas bien dans votre peau.
Il allait extrêmement vite, et roulait même à contre sens, zigzaguant entre les voitures arrivant en face. Klaxons, cris de colère, et de peur de ma part, je m’accrochais du mieux que je pouvais à tout ce que j’avais à proximité de mes mains. Le pire, c’est que malgré ça, Ty ne se résignait pas à retrouver une conduite normale, non, il continuait à faire le pitre et à mettre sa vie, plus la mienne en danger. Et cela, n’avait pas l’air de l’effrayer plus que ça. Ce qui était vraiment génial de sa part… -Ironie, ironie.
Et alors qu’il prit un virage en faisant bien crisser les pneus comme il fallait, on se retrouva face à un camion qui arrivait en face. Et là, je vis en l’espace d’une seconde ma vie défiler devant mes yeux. Hurlant à la mort, priant pour ne pas y rester, je me repassais toutes les images de ma vie, et me rendais compte que je n’avais pas assez vécu, et je ne méritais certainement pas –malgré mes nombreux actes- de crever maintenant, et certainement pas comme ça, à cause d’un gars que je connais à peine, et qui est inconscient, qui plus est. Finalement, il réagit et tourna le volant sèchement, et brutalement, de sorte de nous dégager de la voie publique, et nous faire atterrir en plein sur une maison. Le choc fut inévitable. Les airbags sortirent de leur habitacle, et on s’enfonçait dedans. Heureusement qu’ils étaient là ceux-là, sinon on m’aurait tiré de là, la tête fracassée dans le pare-brise, la nuque pétée, et le sang qui redécorait l’intérieur du véhicule. Pas très beau à voir. Complètement sous le choc, j’étais heureux d’être en vie, j’avais eu la peur de ma vie, et maintenant pour sur la phobie des véhicules. J’allais très probablement être traité de papy sur les routes, et dès lors plutôt en colère vis-à-vis de mon camarade. A faire le malin, il avait failli nous tuer. Et je n’étais pas du genre à accepter ça.
Encore que ce soit un malade ivre qui nous soit rentrés dedans, mais là, non il avait joué avec le feu. C’était lui le fautif, à cent pourcent, et qu’il nous ait mis en danger, me plaisait pas trop. Franchement, qui prendrait de tel risque pour se la péter. Même moi, narcissique comme pas possible, je ne ferais pas une telle chose pour impressionner quelqu’un, je tenais trop à ma vie pour ça. Comme quoi, quand on joue contre la vie, on perd toujours.
« J'ai eu un moment de laisser-aller. Je suis navré. Désolé. C'est toujours comme ça quand je vois une route vide...Je fonce, je fonce sans m'arrêter...Mais là je n'ai pas pu me contrôler...C'est la première fois qu'il m'arrive ce genre...d'accident...Nom d'un loup ! On a faillit mourir.... Je ne recommencerais plus, promis !» « - Désolé ? Tu es désolé ? Tu te rends compte qu’on a vraiment failli y passer avec ta conduite ? Faut parfois grandir un peu, et te mettre dans la tête que conduire c’est dangereux et surtout avec ce que tu viens de nous faire. » Ouais, j’étais sur les nerfs, le choc et la peur de l’accident m’avait carrément mis hors de moi, et je perdais un peu la tête. « J’espère bien que tu ne recommenceras pas, cela pourrait être ta dernière fois… »
Bon, je n’étais pas le mieux placé pour donner une leçon, mais merde quoi, ça a bien failli être le dernier jour de ma vie, je n’allais pas rester indifférent face à ça. C’est bien gentil, mais euh, si je faisais le mec qui allait bien après ça, c’était carrément dénué de sens. Bon sang.
Il y avait un monde fou qui s’était arrêté, précipité sur nous, et qui s’inquiétait pour notre santé. Ty leur rassura que tout allait bien. Mais non, tout n’allait pas bien. On venait juste de faire un accident, mais tout était niquel. Il y croyait vraiment trop. Affairé à les rassurer, la dame de la maison détruite, sortit et il lui fit un chèque pour les réparations. Mais bon sang, dans quel monde il vit, comment il pense, il se passe quoi dans sa tête ? Il pense pouvoir toujours tout régler avec de l’argent ? C’est simple, on est riche, on peut tout réparer, mais non. S’il s’en était sorti, et pas moi, il aurait fais quoi ? Il aurait sorti le chèque pour dédommager ma famille et mes proches ? J’en étais complètement sidéré. En voyant ça, j’avais envie de me barrer, loin, très loin.
Les pompiers et les flics débarquèrent à leur tour, et voulait nous emmener avec. J’aurais bien dis oui, histoire de vérifier si j’avais un trauma crânien, on ne sait jamais… Mais Ty leur rétorqua que tout allait bien, que nous n’étions pas blessés. Physiquement oui, mais mentalement je l’étais.
Les policiers commencèrent un débat, pour retirer le permis de voiture de Ty. J’avais qu’une envie, les appuyer et le faire, parce qu’il ne méritait surement pas de le garder après ça. Ouais, je l’avais mauvaise. Et j’étais franchement déçu de son comportement, et tout le reste. Quand ils vinrent me poser des questions, j’expliquais tout bonnement comment cela s’était passé, sans tabou, je m’en fichais, j’allais pas leur mentir alors que ce mec venait de presque m’envoyer au ciel sans avoir eu le temps de revoir mes frères. J’avais encore trop de choses à faire sur cette terre.
Ty se mit alors à parler de ses parents, eux-mêmes policiers, et qu’il n’y avait pas à s’inquiéter. Mes yeux doublèrent de volume en entendant ça. Après la corruption avec l’argent pour la bonne femme, voilà qu’il se servait du statut de ses parents pour faire passer cet accident, comme pas trop grave. J’en avais trop entendu. Mais il se prenait pour qui ? Le roi du monde. Comme si cela allait pouvoir régler tous ses problèmes ? Puis, il les paya également pour qu’ils ferment les yeux sur cet incident. Bon sang, j’étais peut-être complètement sonné par l’accident, mais ça j’étais sur d’être bien conscient et d’avoir bien vu ce qu’il s’était passé.
« - Tu te sers toujours de ton fric pour qu’on ferme les yeux sur tes catastrophes, c’est ça ? Tu crois que ça va te mener à quelque chose d’agir ainsi ? » Hors de moi, oui. « Y a des choses que t’as l’air d’ignorer ici. Je suis peut-être pas le mec qui a toujours fais de bonnes choses dans sa vie, mais il y a un truc qu’il faut que tu saches, parce que t’as l’air de l’ignorer. Mais si tu penses qu’en claquant des doigts en faisant un chèque avec plein de zéros tu as raison ? Ben tu te plantes complètement. Il y a des choses que l’argent de règle pas, et ne pourras jamais racheter. S’il y avait eu plus de blessés, des morts, t’aurais fais quoi, hein ? Dis moi ! Tu te serais excusé en leur offrant généreusement ton fric, parce que tu roules sur l’or, et que ça ne te pose aucun problème de le dépenser ? Mais mince, Ty, la vie on ne l’achète pas, on en a qu’une, et ce n’est certainement pas avec ton hypocrisie et ta supériorité que tu obtiendras leur pardon, parce que tu fais une telle erreur, tu ne peux pas la réparer. » Discours de ma part, qui se valait être une belle leçon de moralité.
Ouais, je n’étais pas le plus angélique, j’étais un bougre, mais on ne pouvait pas me reprocher que j’étais dangereux. La vie était un don, et non un objet qu’on achetait comme ça au supermarché. On perd la vie, on la perd pour toujours.
J’étais sidéré, dégouté, plein de rage. Ca me tuait vraiment qu’il puisse avoir un comportement si peu responsable. Inconscient. Ouais, c’est tout ce qu’il était au fond, et ignorant. Il avait beau être plus âgé que moi d’un an, il était le plus jeune de nous deux.
Puis il me demanda si on allait toujours au bar. Oh bah tiens, s’il pensait qu’après ça, j’étais toujours d’humeur à sortir, il se mettait le doigt dans l’œil. Oui, mon comportement avait changé du tout au tout. Mais j’étais imprévisible et surtout je pouvais altérer mes humeurs de façon conséquentes.
« - Au bar ? Après ce qu’il vient de se passer, tu vas me dire qu’on va continuer gaiment notre programme en oubliant ce qu’il vient de se passer ? » C’est vrai quoi, il avait sa voiture défoncée, et il comptait peut-être la laisser là, et la pauvre dame avec désormais un trou dans sa façade. « Tu crois pas qu’il faudrait plutôt que tu t’occupes du problème présent, plutôt que de continuer à te comporter comme un crétin ? Non vraiment, Ty, je suis peut être le plus grand des égoïstes, mais tu vas quand même pas partir comme ça, sans au minimum essayer de réparer ton erreur. Mais en tout cas, le bar, tu peux y aller seul, mais avec moi, t’oublies. »
Cela se devait d’être clair, net et concis. Il pouvait aller faire la tournée des bars, s’il avait envie, mais moi j’étais bien décidé à aider cette pauvre femme.
« - Madame, en attendant que les réparations se fassent, ma famille peut vous héberger, il n’y a aucun problème. C’est de notre faute tout ça, alors je me dois au moins de faire quelque chose. »
Lueur d’espoir dans ses yeux. J’allais passer les semaines qui suivent chez moi, dans ma demeure, plutôt qu’à l’internat pour pouvoir être là pour elle, et ne pas l’abandonner. C’est vrai, même en payant les réparations, elles ne seront pas faites en claquant des doigts. J’envoyais un texto à mes parents, et ceux-ci me répondirent vite. Ils croyaient que c’était une blague, mais ne pouvait refuser une bonne action de la part de leur fils.
Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Lun 28 Oct 2013 - 11:40
Toi & moi, nous sommes rivaux pour la vie feat Sasha
Sasha demanda à Ty qu'il passerais son permis la semaine suivante. « Je te souhaite bonne chance ! », lui dit-il avec un sourire. Il se remémora le jour où il avait passé son permis à New York. Il pleuvait . Celui qui le notait se plaignait tout le temps et le stressait avec des paroles de reproches. « - Du coup, je suppose que c’est toi qui conduis ? » Lui demanda Sasha. « Exact ! », lui répondit Ty en sortant ses smarties. Il en proposa à Sasha, puis attrapa un des bonbons et le lança en l'air, avant de le rattraper après avoir fait un bond. Ils arrivèrent à l'endroit où était garé sa voiture jaune et noire. Voiture qu'il avait achetée à New York. Ty ouvrit sa voiture et s'installa sur le siège du conducteur. Il démarra sa caisse et une musique se fit entendre. C'était la radio. Il l'éteignit, et attrapa sa ceinture de sécurité avant de lancer à Sasha : « Je te conseille de l'attacher. C'est un conseil d'ami. Ça va être très...dangereux. » Le jeune-homme attacha sa ceinture et commença sa manœuvre pour sortir du parking. Il roulait tranquillement. Du moins pour le moment. Il discutait avec Sasha de tout et de rien, de l'école, de sport, de la famille, des fêtes et des filles.
Ty arriva à une croisée qui menait sur une route complètement vide. Il regarda à droite, Aucune voiture ne venait. Le jeune Wolf tourna, puis regarda Sasha et lui dit : « Attention ça va être mortel ! » Il lisait dans les yeux de son accompagnateur de l'incompréhension. Le jeune Pi Sigma se mit à faire vrombir le moteur, puis se mit à accélérer de plus en plus vite. Il sentait l'Adrénaline monter de plus en plus. Ty se mit à crier comme un malade tout en continuant d’accélérer. Rouler à grande vitesse en voiture comme à moto sur une route déserte, c'était un de ses péchés mignons ! Sasha n'avait qu'à bien s'accrocher ! Il s'approchait de la ville, sans pour autant ralentir malgré les demandes de Sasha. Il roulait tellement vite que les pneus fumaient et laissaient derrière eux une fumée blanche.
Le jeune fou du volant se retrouva en contre-sens en plein centre-ville sans que personne ne puisse en expliquer la raison. Des conducteurs le klaxonnaient, mais il n'écoutait pas, têtu comme une mule. Il tourna dans le coin d'une rue en faisant crisser les pneus et soudain, il vit arriver devant lui un camion blanc.
Ty, se rendant compte que la mort allait approcher, devînt blanc comme un linge et se mit à crier de peur. Dans de telles situations, il faut savoir garder son sang-froid ! Paniquer ne sert à rien. Si il restait sur place, il ferait un accident comme son père 17 ans plus tôt, et soit il aurait un mort sur sa conscience, soit il mourrait avec Sasha. Mourir était bien la dernière chose que Ty Noah Wolf voudrait. Il tourna le volant et la voiture se retrouva dans le mur d'une maison. Il n'avait pas eu le choix. C'était soit ça ou la mort.
Le jeune brun regarda Sasha et lui dit : « J'ai eu un moment de laisser-aller. Je suis navré. Désolé. » Ils auraient pu être morts à l'heure qu'il est. « C'est toujours comme ça quand je vois une route vide...Je fonce, je fonce sans m'arrêter...Mais là je n'ai pas pu me contrôler...C'est la première fois qu'il m'arrive ce genre...d'accident...Nom d'un loup ! On a faillit mourir.... Je ne recommencerais plus, promis !», expliqua t-il Ty ! Tu es un inconscient !
Des gens arrivèrent autour de la voiture qui était défoncée. Ty sortit de sa caisse et rassura la foule. Une dame sortit de la maison endommagée et se mit à sermonner le pauvre garçon, qui pour toute réponse répétait qu'il payerait les dégâts. Ben oui, il était riche, donc ça, c'était zéro pour lui. Il s'approcha de sa voiture et se mit à crier quand il vît ses phares et son pare-choc complètement HS. Des personnes avaient appelés la police et les pompiers qui arrivèrent sur les lieux. Ils voulaient absolument que Sasha et Ty aillent à l'hôpital. Le jeune têtu refusa : « Non ! Je vous ai dit que nous allons bien ! Nous ne sommes pas blessés ! ». Les policiers interrogèrent aussi Sasha, puis commencèrent à interroger Ty. Celui-ci raconta ce qui s'était passé, assura qu'il n'était pas ivre et ajouta qu'il était fils de flics, donc il n'y avait pas à s’inquiéter. Les flics lui firent quand même faire un test d'alcoolémie, ce qui fit Ty rouler les yeux et protester de plus belle.
Les policiers voulurent retirer le permis à Ty et l'emmener au poste de police. Mais Ty qui connaissait bien comment étaient les policiers, leur donna de l'argent en échange de leur silence et pour qu'ils puissent changer d'avis, fermer les yeux pour cette fois. Les policiers renvoyèrent la foule, puis avant de partir dire à Ty : « Vous êtes un inconscient ! Vous auriez pu tuer des gens ! Des types comme vous ne mériteraient pas d'avoir leur permis. Soyez plus prudent dorénavant. »
Un policier lâcha : « Nous nous reverrons ! », avant de rentrer dans la voiture de police. Ty haussa les épaules avant de dire : « Sinon quoi ? ». Il n'avait pas peur, il était fils de flic, et si il avait un pépin, il savait qu'il pouvait compter sur Annie et Loïc. Un seul coup de fil, et tout serait réglé.
Ty Noah Wolf se retourna vers Sasha, et lui demanda : « ça va ? » Il soupira, et fit quelques pas en avant. « Alors, on y va dans ce bar, ou pas ? », demanda t-il en jetant un regard vers Sasha.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Sam 26 Oct 2013 - 21:58
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
A l’entente de ma question, il me répondit que c’était une bonne idée, mais qu’il lui fallait d’abord prendre une douche et se changer. J’ignorais la raison d’une telle volonté, mais je le laissais faire et le regardait partir au loin. Quant à moi, je repartis vers le gymnase où je postulais cette fois chez les Cannonballs, comme me l’avait vivement conseillé Ty, peut-être me prendrait-il tout de même. Et quitte à être remplaçant, j’y tenais à ce club. Le formulaire stipulait de mentionner ma taille et mon poids ainsi qu’un trait de mon caractère. Bien, impulsif et agressif pourraient correspondre comme adjectif et surtout en vue d’un sport comme le football américain.
En espérant qu’ils acceptent ma requête, histoire que je ne pourrisse pas dans ma chambre à l’internat pour le restant de mes jours. A la rigueur, je pourrais moi-même m’instaurer un programme, mais du moment que ça vient de moi, je n’y tiendrais pas rigueur, tandis qu’imposé, je fais déjà plus d’effort. C’est un peu comme les bonnes résolutions censées être tenues pour l’année à venir. Je ne les tenais jamais, en même temps c’était des résolutions lues devant mes parents, alors celles-ci devaient être présentables, mais irréalisables. Genre être un gentil garçon qui étudie, se trouver une bonne copine, me faire plein d’amis et être généreux.
Frissons dans le dos, rien qu’à m’imaginer me comporter comme un saint. De une, j’avais horreur d’étudier, de deux je ne me cherche pas de copine, juste un plan cul, et de trois je ne suis pas le plus généreux. Dommage, ce ne sera pas pour cette fois les résolutions à deux balles. Pour le moment c’est la fête tous les jours, et advienne que pourra dans les années à venir.
Le rendez-vous avec Ty avait lieu devant le lycée, et au passage j’étais allé m’acheter une barre chocolatée au distributeur, j’avais un petit creux. L’hésitation fut longue, entre Lion, Mars et Twix, c’était un peu un dilemme cornélien. Même prix, aussi bons les uns que les autres… Que d’arguments pour ne pas trouver quoi prendre. C’est dans ces moments là qu’on préfèrerait ne pas avoir le choix, pour éviter d’en faire un.
Finalement, j’introduisais les pièces dans la machine et tira à la courte paille, pour tomber sur un Mars. Sans être véritablement satisfait parce que j’aurais préféré l’un ou l’autre, j’aurais réagi pareil si un Twix ou un Lion était en ma possession en ce moment même.
J’arrachais très délicatement le papier d’emballage et le jeta dans la première poubelle venue avant de croquer une première fois dans cette cochonnerie au chocolat qui faisait le plus grand bonheur de mes papilles gustatives. Plein de sucre, mais tellement bon.
Une fois devant le lycée, j’étais le premier, et pourtant j’avais pris mon temps et même trainé des pieds pour ne pas avoir à attendre, et non j’étais en avance. Damn. Heureusement, il ne mit pas trop de temps à revenir, et celui-ci avait carrément changé de tenue et s’était refait une beauté. « Pire qu’une fille. » Pensais-je alors. Non Sasha, ce n’est pas le moment de commencer à critiquer, même si l’envie m’en démangeait pas mal. Ty me demanda alors si j’avais le permis.
« - Non, mais je le passe la semaine prochaine. »
Tu voulais me défier à une course de voitures, avoue. Non, parce que même si j’avais le permis, je ne prendrais même pas le risque de conduire comme un malade mental sur la route. Désolé, mais je tiens à ma vie. Miami est vraiment la ville où on ne s’amuse pas à de telles futilités.
« - Du coup, je suppose que c’est toi qui conduis ? » Lui demandais-je.
En même temps, c’était soit ça, soit à pied, et quitte à sortir, je préférais encore ne pas marcher.
Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Ven 25 Oct 2013 - 14:10
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb & Ty Wolf
« - Ouais, non, je te comprends très bien. Les parents ne peuvent pas s’imaginer contrôler notre vie, et décider à notre place. Et encore policier m’irait mieux que ce qu’ils ont prévu pour moi… Héritier d’une entreprise. Franchement, y a rien de plus barbant qu’être collé le cul sur une chaise toute la journée… », lui confia Sasha Ty approuva. Héritier d'une entreprise oh là là ! Quelle horreur ! Autant être policier, effectivement.
« - Que dirais-tu d’aller boire un verre au bar ? J’en peux plus de rester assis sur ce banc à rien faire… » , proposa Sasha.
« Bonne idée !, lui répondit Ty en se levant » Il ajouta : « Mais avant je dois absolument prendre une douche et me changer ! Tu m'accorde quelques instants ? Rendez-vous devant le lycée ! » Il se dirigea dans le bâtiment de sa confrérie et jeta son sac sur son lit. Il attrapa un jean et une chemise rouge à carreaux et alla prendre une douche. Parfum. Gel. Il enfila des baskets et attrapa au passage une boîte de smarties qu'il fourra dans la poche de sa veste en cuir. Il jeta celle-ci sur son épaule, prit ses lunettes de soleil et descendit les marches le plus rapidement possible. Il mit ses lunettes et rejoignit Sasha qui l'attendait déjà. Les deux jeunes gens se mirent en route. « Dis moi, tu as ton permis ? « , demanda soudainement Ty, qui songeait à faire une course de voiture avec son « rival »
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Jeu 24 Oct 2013 - 14:31
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
Cascadeur, acteur. On ne pouvait pas dire qu’il manquait d’ambition, mais face à une carrière militaire, j’aurais choisi pareil que lui. Quoi de pire que de faire l’armée. C’est sur, ça avait l’air bien, mais niveau obligations, règles, c’était vraiment pas fais pour moi. Je ne suis déjà même pas les règles de mes propres parents, alors venant de parfaits inconnus. Ce pourrait être le pape ou le président que je ne les écouterais pas… Ou peut-être le président, mais pas le pape.
Certainement pas, d’ailleurs, déjà que j’étais athée, si j’écoutais maintenant ses bonnes paroles. La religion m’a jamais branché, et je suis bien content de ne jamais avoir du me plier aux prières, aux messes et à tout ce tintouin. Non, mais c’est vrai, la religion on y croit ou on y croit pas. Ce n’est que ça, une simple histoire de croyance au fond, ce que n’est que la foi. Qui viendra me sortir une preuve concrète de tout ce qu’ils s’amusent à baragouiner pendant leurs cérémonies bizarres ? Personne pour le moment. Et encore les religions de bases, comme la chrétienté, l’islam et la religion juive, ça passe, mais les sectes comme les témoins de Jéhovah, ça m’en foutait des frissons.
Non, je ne suis pas raciste, loin de là, j’ai beau être le pire des bougres, je ne vais certainement pas m’attaquer aux gens pour une simple histoire de croyance, alors qu’il y a suffisamment de guerres dans le monde à cause de ça. Mais je veux dire, merde quoi, ces petits groupes adulant un gourou, ça fout froid dans le dos, non ? Ils ont des pratiques encore plus étranges qu’étranges, et ils viennent une fois par an sonner à votre porte demander à ce que vous les rejoignez, pour suivre notre dessein, comme ils aiment à le dire. La politesse de mes parents leur évite au moins de finir le nez écrasé contre la porte, étalant de la confiote partout sur le revêtement en PVC blanc.
Brute ? Un peu, mais ces gens me faisaient flipper grave, ça me faisait penser aux gars satanistes qui vouent des cultes à Satan dans les films d’horreur, et qui s’amuse à vouloir invoquer les esprits. Ben dans ma tête, une secte c’est ça. Pas très attirant, je vous l’accorde. Enfin, tout ça pour en revenir au fait, que l’école militaire, ça craint.
« - Ouais, non, je te comprends très bien. Les parents ne peuvent pas s’imaginer contrôler notre vie, et décider à notre place. » Et pourtant ils le faisaient quand même. « Et encore policier m’irait mieux que ce qu’ils ont prévu pour moi… Héritier d’une entreprise. Franchement, y a rien de plus barbant qu’être collé le cul sur une chaise toute la journée… » T’as fini de te plaindre, oui ? Boh, pas vraiment, ce sujet me mettait toujours en rogne.
Les jeunes jouaient toujours au foot, et moi j’avais sacrément envie de partir d’ici, m’enfiler une ou deux petites bières quelque part. Du coup, l’idée me vint d’embarquer Ty avec, et si ça se trouve, nous aurions l’occasion de voir qui de nous deux était le meilleur pour draguer une fille. J’en apprendrais plus sur sa façon de faire.
« - Que dirais-tu d’aller boire un verre au bar ? J’en peux plus de rester assis sur ce banc à rien faire… »
Soit je restais assis à une chaise de bar à picoler, soit je bougeais, mais pas rester assis sans rien faire. C’était vraiment le pire, s’ennuyer et attendre que le temps passe. Attendre, mais quel horrible mot
Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mar 22 Oct 2013 - 22:48
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb & Ty Wolf
« - Comme ça, on pourra faire des sorties en boîte et tout avec les autres. » Lui suggéra Sasha. Ty fit un grand sourire et dit: "Ouais ce serait génial!" Il tapa dans la main de Sasha. Il avait beau être son rival, il était quand même sympa. Sasha lui posa une autre question: " - Tu vivais chez tes parents jusqu’à présent ? » Il continua en précisant: "Parce que moi, si j’ai pris une chambre, c’est parce que je peux plus les voir en tableau." Ty-Ty lui répondit: " Oui j'habitais à Sydney avec mes parents adoptifs dans un loft. J'ai décidé de quitter l'Australie afin d'aller à New York pendant 2 ans pour chercher des infos sur mes vrais parents. Ensuite je suis arrivé à Wynwood High School. Si j'ai quitté Sydney, c'est parce que mes parents m'ont menacés de m'envoyer à l'école militaire tout ça parce que je bâclais mes études pour faire la fête. Le truc tu vois, c'est qu'ils veulent absolument que je sois policier comme eux, sauf que ça ne m'interresse pas, mais alors là, pas du tout! Moi j'aimerais faire du Cinéma, pourquoi pas acteur ou cascadeur."
Le jeune homme se mit à sourire en s'imaginant acteur.
Ensuite Sasha répondit à sa question : « - Et bien, j’ai commencé à bien me faire voir par les filles au collège, je dirais. » Comme lui! He ben dis donc! Ils en avaient des points communs! Sasha continua de raconter comment il était devenu si populaire.
Ty-Ty était épaté! Sasha était vraiment ...cool! Mais il devait se méfier de lui niveau concurrence.
"Tu es à Wynwwod depuis longtemps?, lui demanda Ty en ré-ouvrant sa bouteille d'eau.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Mar 22 Oct 2013 - 18:33
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
Après tout, avoir un colocataire ne pouvait pas me faire du mal. Même si j’avais quitté mes parents, cela ne voulait pas dire que je ne voulais pas de compagnie, juste que je n’avais pas besoin d’eux.
« - Comme ça, on pourra faire des sorties en boîte et tout avec les autres. » Lui suggérais-je.
Nous avions un nouveau Pi Sigma dans la confrérie, donc autant l’intégrer comme il se doit, et l’emmener à nos petites virées en boite ou dans les bars. Et en plus s’il avait une chambre à l’internat comme la plupart d’entre nous, ce serait bien plus facile pour lui d’apprendre à nous connaître tous. Non, c’était une plutôt bonne idée.
« - Tu vivais chez tes parents jusqu’à présent ? » Lui demandais-je.
Peut-être était-il dans la même situation que moi, venu avec ses parents et n’ayant qu’une envie partir loin de la maison familiale pour vivre sa vie tranquillement. Parce qu’au final je fuyais cet enfermement et surveillance constante que je subissais quand j’étais chez eux. Ces gens-là, qui sont mes parents n’étaient pas capables de penser à autre chose qu’à me garder emprisonné dans ma chambre, et depuis tellement longtemps, alors qu’il savait que mon rêve le plus cher était de m’envoler de mes propres ailes, vivre ma vie comme je l’entend et non me conformer à leurs stupides intentions. Me traîner à leurs soirées mondaines pour me présenter à leurs partenaires, célèbres entrepreneurs millionnaires, et leur raconter leurs histoires de fortunes, et d’héritage. Etrangement, au lieu de donner l’héritage à l’aîné, ils en avaient décidé autrement, et étant le cadet de la famille, c’est à moi que revenait cette tâche d’assumer ce rôle de petit héritier de leur compagnie, devenue internationale. Mais reprendre les rennes d’une entreprise était loin d’être dans mes objectifs, je ne voulais pas de ça. Gérer une entreprise, des employés, que c’était barbant !
C’est pourquoi, peut-être que lui aussi en avait marre de ses vieux et cherchait à partir loin d’eux pour s’adonner à d’autres activités plus amusantes et bien plus dignes de la vie. Parce que oui, nous n’avions qu’une vie et à quoi elle servait si nous passions notre vie dans un bureau à signer et tamponner des papiers à longueur de journée. Il y a tant de choses qui nous sont offertes, et pourquoi n’en profiterions nous pas ? C’est insensé.
« - Parce que moi, si j’ai pris une chambre, c’est parce que je peux plus les voir en tableau. » J’avais dis cela sur un ton de désespoir, parce que oui ils me désespéraient.
La dernière fois que j’ai du subir leurs caprices, j’avais fini dans un club de Striptease avec Rose, parce que tout comme moi, elle commençait à en avoir marre d’être pris pour un jouet par sa mère.
Au fond, nous venions du même monde, un monde hypocrite, où l’argent n’est que le seul moyen de se faire bien voir. Tout ce qu’il fallait était sourire, parler de sa fortune, se vanter d’être toujours les meilleurs, parler affaires… Et c’était comme ça à toutes leurs réceptions… Notre rôle, à nous les enfants, étaient de faire bonne figure, acquiescer, être poli et se taire par dessus tout. Qui ne voudrait pas prendre ses jambes à son cou dans une telle situation ? On a beau nous traiter de sales riches, on n’en est pas plus heureux. L’argent ne fait pas le bonheur. Ce n’est que quand on en possède une certaine somme qu’on s’en rend compte, c’est bien vrai ça ne rend pas heureux. Une bande d’hypocrites vous court au cul, et ne prétend être votre ami que pour votre fortune. Vous n’avez pas de vrais amis, et surtout que faire avec cet argent, les choses les plus importantes et les plus significatives de la vie ne s’achètent pas avec de l’argent. L’amitié, par exemple, n’a pas de prix. C’est vraiment minable comme classe sociale, et pourtant j’étais l’un des leurs. Fantastique.
Alors qu’un groupe de jeunes jouaient au foot, Ty leur reprocha de ne pas jouer comme il fallait. En observant bien, ils ne suivaient pas les règles en vigueur. Peut-être s’imaginaient-ils un nouveau sport ? Un mélange de basket et de foot ? En tout les cas, tenir le ballon avec la main n’était autorisé qu’au gardien, or là c’était loin d’être respecté. Il leur fallait juste une petite leçon.
« - Au fait Sasha, depuis quand es-tu aussi populaire ? »
Ouh, alors là, ça remonte à bien longtemps pour que je me rappelle du jour exact.
« - Et bien, j’ai commencé à bien me faire voir par les filles au collège, je dirais. » C’était bien ça, oui. « Quand j’habitais encore à Oxford et que je suis entré au collège, je ne connaissais personne, et j’ai fini par faire la connaissance des plus populaires, qui m’ont au final appris les rudiments pour devenir célèbre auprès des filles. Cela n’a pas été trop dur, j’ai la chance d’avoir un physique quelque peu avantageux. Alors je dirais que ça remonte à ce temps là, même si au début ce n’était rien de sérieux, mais une fois au lycée, ça a empiré et je séchais tout le temps, je passais mon temps en boîte, et toutes les filles voulaient m’avoir dans leur lit. Fin je suppose que tu as du connaître la même chose à Sidney, si tu étais le Number One. Mais c’est parfois pas facile à gérer, même si au fond ça m’éclate bien de les voir se battre pour m’avoir. » Finis-je d’expliquer en riant légèrement.
Oui, ça c’était bien mon lot quotidien, me faire courser par les filles, recevoir des déclarations à en remplir mon casier… En m’y étant habitué, je dirais que c’est devenu banal, et parfois un peu lassant, surtout que toutes les filles se ressemblent. Ou presque.
Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Lun 21 Oct 2013 - 16:17
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb & Ty Wolf
Le jeune Pi Sigma apprit que Sasha voulait faire du foot mais également qu'il faisait du sport lorsqu'il était à Oxford. Oxford ! Wow ! La chance ! Du soccer et du basket ? Intéressant, intéressant, ils pourraient peut-être faire un 1 contre 1 au basket.
« - Ah oui, en effet, tu aurais été un Rho Kappa parfait avec tout ça. Mais tu as bien fait de choisir notre confrérie, surtout si tu aimes faire la fête. » , lui dit Sasha. Ty acquiesça : faire la fête était une de ses priorités. « En tout cas, moi c’est pareil, j’ai choisi les Pi Sigma pour ces deux choses, surtout, mais pour d’autres aussi. »
Ty fit un sourire. Peut-être que Sasha était sympathique après tout.
« - T’as une chambre à l’internat ? » lui demanda son pseudo-rival«Parce qu’il y a des dortoirs par confrérie, si ça se trouve, on finirait même par être coloc. » Une chambre à l'internat. C'est ce qu'il lui fallait ! Ty en avait assez de dormir toutes les nuits dans des hôtels, gaspillant son argent. C'est vrai qu'il était riche, mais il ne voulait pas se ruiner et finir SDF. Depuis qu'il était arrivé à Miami, il voyageait d'hôtel en hôtel et il allait bientôt les fréquenter tous ! C'était une merveilleuse idée de demander une chambre, surtout si elle était selon les dire de Sasha, dans leur confrérie. Quand à l'idée d'être colocataire avec Sasha, c'était aussi une bonne idée. Cela pourrait sans doute les rapprocher. Pourquoi pas après tout ? De toute façon il n'allait pas passer le restant de ses jours dans des hôtels !
Ty-Ty, lui répondit : « Non je n'ai pas encore de chambre à l'internat, mais je vais pas tarder à en demander une. Et pour ce qui est d'être ton coloc', pourquoi pas ? Je demanderais tout à l'heure. »
Le jeune Wolf se mit à regarder les jeunes qui jouaient sur le terrain. Il secoua la tête et leur cria : « Hé les gars ! C'est du n'importe quoi ! C'est pas comme ça qu'on joue au foot ! » Il voulait bien les rejoindre pour leur montrer ce qu'il fallait faire, mais c'étaient à vu d’œil des cadets, « des petits », et non des Senior Year ou des universitaires.
« Au fait Sasha, depuis quand es-tu aussi populaire ?, demanda le jeune Pi sigma
Cette question lui brûlait les lèvres depuis un moment.
Dernière édition par Ty N. Wolf le Mar 22 Oct 2013 - 22:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Dim 20 Oct 2013 - 23:27
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
Alors comme ça, son but c’était de devenir le plus populaire. Intéressant, je n’imaginais pas avoir un Pi Sigma dans ma liste de concurrent. D’habitude je m’entends particulièrement bien avec, et nous n’évoquons jamais ou presque nos conquêtes, mais là c’était différent. Si nous allions devenir amis, je ne savais pas, enfin une amitié basée sur la compétition du moins.
Et là, cela ne s’agissait pas de compétition sportive ou je ne sais quelle autre chose, mais bien dans le domaine de l’amour, enfin amour, facile à dire, quand on enchaîne les meufs comme si on enchainait des shooters de Vodka. Il fallait dire que j’étais narcissique, et j’étais loin de détester mon physique, c’était grâce à lui que je m’en sortais aussi facilement auprès des filles. Mon objectif étant de toujours être le meilleur, il était impossible que quelqu’un essaie de faire mieux.
Assis sur le banc, je regardais tout autour de moi et trouvais que c’était étrangement calme. Hormis le groupe de Cheers d’y à deux minutes, il n’y avait personne ici. D’habitude quand je passais dans le coin, il y en avait toujours qui s’entrainait, courait. Et là c’était le calme plat. D’autant plus que j’avais imaginé rencontrer un Rho Kappa histoire qu’il m’aiguille mieux en fonction de ce que je recherchais, mais rien du tout. Décidément, moi qui étais bien parti pour finir inscrit avant la fin de la journée, me voilà en train de glander sur un banc. Mais bon, je m’étais mis en tête que de toute façon, c’était mort pour aujourd’hui, je retenterais ma chance demain.
« Dis moi Sasha, tu veux t'inscrire dans un Club ? » « - Ouais. Je tenterais bien le Football Américain. »
Sport national, il était forcément obligé que je m’y mette. Autrement je passerais pour je ne sais pas trop quoi. Et puis, il fallait aussi que je me remette au sport. Avant, à Oxford, je fais du soccer avec les mecs de ma bande, et quand il me venait, je jouais au basket aussi. Fin des sports collectifs de préférence, et de ballon s’il vous plait. Mais il fallait dire que j’étais quand même plus à l’aise un ballon à la main, qu’au pied, j’étais parfois assez maladroit quand il s’agissait de viser, surtout que je ne savais jamais avec quel pied je m’en sortais mieux. Etrange, mais je n’étais pas nul du tout, au contraire j’étais souvent sujet de débat quand il fallait composer des équipes, on me voulait souvent comme attaquant.
« Tu fais quoi comme sport ? Je te conseille si tu n'a pas encore choisis de Club, d'essayer d'entrer chez les CannonBalls. J'y suis d'ailleurs et je suis au poste de Défensive Ends. C'est vraiment cool. » « - Je faisais du Soccer et du Basket quand j’étais à Oxford, mais depuis que je suis arrivé ici, je ne fais plus rien, c’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire dans un club. »
Il m’en avait quand même fallu du temps avant de me décider à faire un sport ou non. C’est vrai qu’avec mes parents qui me collaient aux baskets du temps où je vivais encore chez eux, c’était pas évident, et le seul sport que je pratiquais était la danse en boîte et la baise avec mes nombreux coups d’un soir, rien de très prometteur. Alors maintenant que j’étais libre comme l’air, j’allais quand même pas me gâcher le plaisir de faire un sport, surtout si j’aimais ça et que j’en avais envie. C’était juste ma paresse légendaire qui parfois m’obligeait à rester le cul assis sur une chaise face à un écran d’ordi à actualiser toutes les cinq minutes ma page Facebook. Pitoyable. Un jour, je vais finir par me faire des vieux os à ne jamais bouger comme ça.
« J'aime beaucoup le sport. J'aurais pu être un Rho Kappa. Je fais du Karaté, du Taekwondo, de la boxe, de la natation, du basket et du foot. Mais je suis aussi un fêtard, un dragueur donc je suis un Pi Sigma. »
Et bien, il en faisait du sport. Avait-il le temps de caser les cours avec toutes ces activités ? Perso, avec mon organisation je n’en serais pas capable. C’est sur que là, il aurait pu faire un Rho Kappa de rêve, et eux aussi étaient pas mal pour allumer les filles, donc il aurait pu très bien se sentir à la place là-haut, mais le choix lui était revenu, il faisait parti des bleus, comme on nous appelait parfois.
« - Ah oui, en effet, tu aurais été un Rho Kappa parfait avec tout ça. Mais tu as bien fait de choisir notre confrérie, surtout si tu aimes faire la fête. » C’était vrai, nous étions les as pour faire la fête. « En tout cas, moi c’est pareil, j’ai choisi les Pi Sigma pour ces deux choses, surtout, mais pour d’autres aussi. »
J’avais choisi cette confrérie pour leur sens de la fête, oui, parce qu’ils étaient réputés pour être des dragueurs, moi aussi, et surtout que franchement, je ne me voyais nulle part ailleurs. Je préférais la popularité à toute autre chose et nous étions la confrérie dont on entendait le plus parler, en bien ou en mal, mais on parlait de nous, et ils avaient instaurés un système de tableau de chasse. Ca, ca me bottait. Des défis, des missions, des trucs à accomplir qui rapportaient des points, c’était devenu une sorte de jeu. Et ça, ça me plaisait énormément, et puis nos soirées, nos sorties étaient les mieux de tout le campus, il n’y avait qu’à voir le week-end passé à Las Vegas pour le confirmer
.
« - T’as une chambre à l’internat ? » Finis-je par demander. « Parce qu’il y a des dortoirs par confrérie, si ça se trouve, on finirait même par être coloc. »
Ce qui était fort probable, j’étais encore seul dans ma chambre, qui pouvait accueillir une deuxième personne. C’était un peu grand pour moi, deux lits, deux bureaux, deux dressings, il manquait cruellement quelqu’un à cette pièce. Et pourquoi pas lui, cela me permettrait d’avoir un œil sur ses faits et gestes et relations, s’il s’avérait être mon rival, surtout s’il le devenait. Moi, mauvais joueur, espion, profiteur ? Ouais.
Enfin, s’il souhaitait me connaître, il allait être bien surpris, j’étais quelqu’un qu’on appréciait ou pas, parce que si on ne m’accepte pas avec mes qualités et mes défauts, on finit dans ma liste de personne à humilier. C’était comme ça avec moi.
Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Sam 19 Oct 2013 - 21:09
« Manquerait plus que ça. Mais quoiqu’il en soit, si cela venait à arriver, je tiens à te dire tout de suite, que je ne me laisse pas faire. » , répondit Sasha.
Le ton était limite un ton de défi. Ty répondit : « Moi non plus. Je suis nouveau mais, je compte devenir aussi populaire que dans mon ancien établissement à Sydney ! » C'était la réalité. Le jeune-homme désirait devenir le garçon le plus célèbre à Wynwood High School, surtout auprès des filles. A Sydney, il était le Number One. Toutes les filles le voulaient, lui courraient après aussi littéralement que réellement. Il avait en effet, été poursuivi dans tout son établissement par un grand attroupement de filles. Il avait été obligé de se réfugier dans la cuisine du réfectoire avec l'aide des cuisiniers. Il aimait être populaire, c'était vrai. Mais être poursuivi par presque toutes les filles de son école, alors là, non. Ty espérait qu'à Wynwood High School ce ne serait pas le cas.
Il rangea sa bouteille au fond de son sac. « Dis moi Sasha, tu veux t'inscrire dans un Club ? » Si Sasha était ici, c'était certainement pour entrer dans un Club de sport. Il ajouta après longuement regardé le terrain : « Tu fais quoi comme sport ? Je te conseille si tu n'a pas encore choisis de Club, d'essayer d'entrer chez les CannonBalls. J'y suis d'ailleurs et je suis au poste de Défensive Ends. C'est vraiment cool. »
« J'aime beaucoup le sport. J'aurais pu être un Rho Kappa. Je fais du Karaté, du Taekwondo, de la boxe, de la natation, du basket et du foot. Mais je suis aussi un fêtard, un dragueur donc je suis un Pi Sigma. », expliqua Ty-Ty à son rival en souriant.
Pi Sigma et fier de l'être ! Mais il sentait que Sasha allait être un rival...Du moins en était un. Il lui souriait et essayait de rester amical et poli -ce qu'il était d'ailleurs-, mais il savait que la concurrence serait rude, et que le combat ne faisait que commencer.
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Sujet: Re: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Ven 18 Oct 2013 - 16:35
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie.
J’avais décidé ça il y a quelques jours : m’inscrire pour faire un sport à Wynwood. Mais étant toujours pris pour les cours et autres événements, je n’avais jamais pris le temps d’aller voir quelqu’un pour m’inscrire dans un club. La veille, je m’étais renseigné pour les Cannonballs, dommage pour moi, ils n’acceptent plus de petits gabarits, et à moins que j’exagère vraiment sur ma taille, je ne passerais jamais pour un grand gabarit.
C’est pourquoi, pour continuer mes recherches, je m’étais forcé à me lever en ce jour où les cours n’avaient pas lieu. Journée de libre, motivation féroce, c’était à moi de bouger mon cul pour aller postuler quelque part, sinon à part pour faire des kilomètres dans les couloirs, je ne ferais jamais de sport. Je pourrais très bien aller m’inscrire dans un club hors Wynwood, mais m’amuser à tourner dans tous les sens, ne sachant où me rendre, et lequel est le meilleur, je préférais encore faire tout sur place, au moins j’étais sur que tout irait pour le mieux.
Sept heures, il était sept heures, je n’avais pas cours et j’étais debout, j’avais la pêche. J’éteignis mon réveil, que j’avais programmé dans une demi-heure et fila en salle de bain commune pour une douche, froide ou chaude, cela m’était égal.
N’empêche, je pouvais être le plus gros paresseux du monde quand l’envie me prenait, mais je pouvais très bien déborder d’énergie quand une idée m’était venue. Têtu, et toujours décidé à avoir ce que je voulais quoiqu’il arrive, je devenais une toute autre personne. C’est dire, pour une marmotte comme moi, être levé avant le réveil, relevait de l’exploit.
Une fois la douche prise, je partis m’habiller, dans une tenue des plus banals, pas vraiment envie de me casser la tête à boutonner une chemise, ou autre. Je laissais même mes cheveux faire n’importe quoi, de toute façon, même en leur appliquant du gel, ils finissaient toujours pas partir dans tous les sens à la fin de la journée. Quelle calamité cette touffe de cheveux.
Toujours sur les chapeaux de roues, je me précipitais à la cantine pour le petit-déjeuner, bonjour l’angoisse, il y avait du monde, et dans mon élan j’avais complètement zappé ce détail. Mais qu’importe, je n’allais pas m’énerver en ce jour ensoleillé.
Cela me prit une demi-heure pour atteindre la corbeille de pains, et cinq minutes de plus pour pouvoir aller m’installer à une des tables du réfectoire avec mes très chers camarades de confrérie. Comme tous les matins, ou même tout le temps, nous étions ensemble. En même temps, le voyage à Las Vegas nous avait quelque peu rapprochés, permis de faire connaissance, et surtout de pouvoir m’intégrer comme il se doit dans cette confrérie de mâles. Une fois fini, je leur expliquais ma détermination du jour, et sans trop me demander mon reste, je filais à l’anglaise. Tous, ou la plupart étaient des Cannonballs. J’étais arrivé trop tard pour les rejoindre, en même cela m’apprendrait à croire que tout vient à moi, et qu’il suffit de claquer des doigts. M’enfin, c’était trop tard pour faire quoique ce soit.
Ayant ramené quelques papiers, tel qu’un certificat médical, ou autre, je me dirigeais vers le gymnase en premier lieu, où je savais que j’allais trouver quelqu’un pour me renseigner. Finalement, je trouvais juste une annonce pour demander un coach sportif. C’était plutôt pas mal tentant. Je me retrouvais donc à remplir un petit formulaire, désirant apprendre le football américain, le plaça dans la borne prévue à cet effet, et repartit hors du bâtiment sportif. C’était le sport national, et je me devais de savoir le jouer, ça n’avait rien à voir avec le soccer, je le savais bien, et voulant absolument faire du sport, étant particulièrement fan des sports de ballon, je me devais d’entrer par n’importe quel moyen dans un de ces clubs.
Ignorant comment j’allais être prévu de mon adhésion, je trainais des pieds et préféra rester dans le coin. C’est ainsi, que je me retrouvais sur le terrain de sport, à marcher sans but réel, jusqu’à ce que je voie quelqu’un au loin. Plus je me rapprochais, plus je distinguais son visage, et pus en déduire que c’était Ty, le nouveau Pi Sigma qui avait organisé une fête d’enfer il y a de ça quelques jours maintenant. Je ne l’apercevais que rarement, je dirais même que c’est la première fois que je le vois dans l’enceinte du lycée.
« - Hey ça va ? » Me demanda-t-il en me faisant un check, auquel je répondis. « - La forme, et toi ? »
Banal, basique, une conversation de mecs. Purement et simplement. S’asseyant tous deux sur un banc, je mourrais d’envie de savoir ce que Ty venait faire ici, faisait-il un sport, attendait-il un cours ? Mais un groupe de Cheers passa par là. Essayant d’en distinguer une parmi la foule, je ne reconnus malheureusement pas Rose, qui m’avait clairement indiqué son adhésion dans ce club. Je ne faisais pas vraiment attention à elles, mais en revanche, elles si. Clin d’œil par-ci, clin d’œil par là, j’étais devenu leur centre d’attention. C’était gratifiant, c’était une sensation que j’appréciais tout particulièrement.
« Sasha est trop mignon, vous ne trouvez pas ? »
Comment me faire monter en pression, et me faire avoir la grosse tête ? Confirmer ce que je pense déjà de moi. Je le savais que j’étais mignon, et que je faisais de l’effet à pas mal de filles. J’avais l’habitude, d’ailleurs depuis que j’étais arrivé ici, c’est à dire, un peu plus d’un mois maintenant, je ne recevais que ce genre de compliments.
Pour répondre à leurs signes, je leur souriais à leur tour, lançant un : Salut les filles. Qui les firent réagir au quart de tour. Du genre : « Il nous a vu. » « Oh il a parlé ». Un peu pathétique, mais amusant.
Puis elles parlèrent de Ty, apparemment déjà bien connu pour sa fête. Cela avait fait le tour du lycée, et ces filles là ne loupaient pas une miette, faisant mention d’une quelconque concurrence possible entre nous deux. Je n’envisageais pas ça, mais s’il venait à montrer qu’il voulait être le plus populaire, je n’allais pas me laisser faire. La rivalité, ça me connaît, et je suis très célèbre auprès des filles. Mais je devais me méfier, il était nouveau, je ne le connaissais pas encore, il pouvait très bien avoir plus d’un tour dans son sac.
« Ah ! Les filles ! Toujours à se disputer pour savoir qui est le plus beau mec ! Heureusement que ça ne nous arrive pas, pas vrai ? »
A part faire des listes pour classer les filles, nous ne disputions jamais pour, du moins cela ne m’était jamais arrivé encore, nous avions toujours tous été d’accord de nos proies, et étrangement pas mal de la confrérie avait déjà une petite amie leur défendant de toucher à une autre fille qu’elle. J’étais donc plutôt libre dans mes choix, mais je refusais qu’on tente d’obtenir une fille que je convoite.
« - Manquerait plus que ça. » Répondis-je. « Mais quoiqu’il en soit, si cela venait à arriver, je tiens à te dire tout de suite, que je ne me laisse pas faire. » Je lui disais tout cela sur un ton de défi, et aussi sur celui du conseil. Oui, le conseil de ne jamais tenter de me surpasser en nombre de conquêtes, puisqu’il ne s’imaginait même pas à combien s’élevait déjà mon compteur.
Entre Oxford, et ici, je m’étais déjà ramassé une paire de filles. Dragueur invétéré, j’étais réputé pour être un Pi Sigma affirmé, et je serais prêt à couper ma main que je devais être le pire d’entre eux. Je n’avais pas que des amis ici, je le savais.
Sujet: Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé) Jeu 17 Oct 2013 - 21:25
Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb & Ty Wolf
Vêtu d'un T-Shirt blanc et d'un jogging noir, Ty, qui faisait du sport depuis 1 heure déjà, arrêta sa course. Il était épuisé et éssouflé. Il avait deux heures plus tôt fait du karaté et de la Boxe. Il commençait à ne plus sentir ses jambes. Il en avait assez pour une fois. Le jeune garçon commençait à se sentir à sa place à Wynwood High School. Il avait rencontré de nombreuses personnes et même retrouvés certains ! Ty plissa ses yeux. Il était 15h45, mais le soleil tapait très fort, et ses rayons allaient directement dans ses yeux. Il marcha le long du terrain, attrapa au passage son sac de sport, et aperçu au loin quelqu'un qu'il avait déjà vu. Il lui semblait que c'était Sasha Cobb . Désireux d'en avoir le cœur net, Ty-Ty se dirigea vers le jeune Pi Sigma.
Il se rappela qu'il était venu à sa fête grandiose d' anniversaire et qu'il lui avait offert un champagne. Plus Ty s'approchait, plus il remarquait qu'il avait bel et bien raison : c'était Sasha. Sasha Cobb. Arrivé à la hauteur de Sasha, il lui fit un sourire puis un check. « Hey ! Ça va ?, lui dit-il en se laissant tomber sur un des banc. » C'est en disant ces mots que Ty Noah Wolf qui regardait Sasha Cobb, remarqua ...que Sasha était aussi mignon que lui. Il ne l'avait pas vraiment remarqué le soir de sa fête, trop excité à l'idée d'avoir 19 ans et de pouvoir s'amuser. Mignon, Pi Sigma...Il y avait-il autre chose d'autre qu'ils avaient en commun ?
Un groupe de Cheerleaders passa. Elles firent des clins d'oeils à Sasha et certaines dirent en gloussant : « Sasha est trop mignon, vous ne trouvez pas ? » Ah ! Oui ! La popularité auprès des filles ! C'était évident ! Une des pom-pom girl rétorqua en désignant Ty : « Mais il n'y a pas que lui de mignon, regarde celui-là ! Il est nouveau non ? Je ne l'ai jamais vu. » « Mais non, lui répondit une de ses amie, c'est Ty Wolf ! Il a donné une fête pour son anniversaire. Tu ne te rappelle pas ? » « Ah oui, bien sûr ! En tout cas, il va y avoir de la concurrence je crois ! » Les jeunes filles s'éloignèrent en riant.
Les Cheers n'avaient pas tout à fait tord. Comme Sasha était beau, populaire et un Pi Sigma, il devenait d'office son concurrent, son rival. Ty lança une remarque afin de voir « l'esprit » de Sasha: « Ah ! Les filles ! Toujours à se disputer pour savoir qui est le plus beau mec ! Heureusement que ça ne nous arrive pas, pas vrai ? » Il ouvrit son sac, sortit une bouteille d'eau et se mit à boire, tout en jetant un regard en direction de Sasha. Un regard qui disait : « Ne t'avise pas d'être trop populaire car je te battrais à plate couture !»
Dernière édition par Ty N. Wolf le Mer 13 Nov 2013 - 17:57, édité 2 fois
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Toi et moi, nous sommes rivaux pour la vie. feat Sasha Cobb (Terminé)
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