« Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c’est un 6e qui les délivre, c’est l’envie de vivre. »

Id Card ÂGE : 20 ans DATE DE NAISSANCE : 12 Janvier 1993 LIEU DE NAISSANCE : Perth - Australie-Occidentale CLASSE: L1 Arts CONFRERIE : Alpha Psi ♥ RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Riche AVATAR: Adam DeVine SCÉNARIO OU PI ? PI

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→ Adam DeVine [color=red]ϟ[/color] Tristan L. Campbell

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.


Le patient n°1234, Tristan Lucas Campbell, âgé de 18 ans, résidant dans la chambre n°123 de l'aile B, est victime du syndrome d'alcoolisation foetale. Cela a constitué chez lui des caractéristiques physiques particulières, dues au mauvais développement des organes du fœtus. En effet, cela explique la petite taille dudit patient, qui mesure 1 mètre 64, ainsi que des mains et des pieds plus petits que la moyenne. Ces discrets défauts physiques créent chez le patient une certaine disproportion, notamment en raison de son léger surpoids, puisqu'il pèse 70 kg. Il faut tout de même noter qu'il possède une grande cicatrice qui traverse la partie basse de son dos en diagonale, blessure due à un coup de couteau administré par sa mère lorsqu'il avait 4 ans. Néanmoins, hormis cette disproportion et cette cicatrice, le patient demeure physiquement exempté de tout handicap, dans la mesure où il ne lui manque aucun membres ou organes en particulier. Son visage possède une structure ovale mais demeure quelque peu rondouillard, ses yeux sont petits et de couleur marron clair, dénotant avec un nez empatté et écrasé. Ses lèvres sont fines et sa dentition normale -à noter que le patient n°1234 a porté un appareil dentaire prescrit par l'orthodontiste de la Clinique jusqu'à ses 16 ans-. Cependant, son handicap mental se remarque à travers ses expressions particulières, manifestant de temps à autre des grimaces inappropriées, ou ne serait-ce que par son regard ahuri et son sourire niais, faisant douter de la cohésion entre son âge physique et son âge mental. Ses cheveux sont plutôt épais, formant une épaisse touffe brune, qu'il demande toujours à coiffer avec un léger mouvement partant du haut sur le côté droit, fixé par une pointe de gel. Il ne les supporte pas plus longs, et les seules fois où cela s'est produit, le patient a délibérément arraché une poignée de cheveux de son crâne, prétextant qu'ils le gênait. Depuis quelques mois, le patient est en capacité de choisir, de temps à autre, les vêtements qu'il portera la journée. Étonnamment, son choix se porte toujours en premier lieu sur la blouse blanche que porte les infirmiers, puis, une fois qu'il lui a été réexpliqué que cette tenue est réservée aux employés de la clinique, il choisit toujours un jean, un t-shirt, une veste en cuir et des baskets. Ces tenues vestimentaires banales dénotent avec ses postures qui, en revanche, ne le sont pas. En effet, le patient est remarqué dans le service pour son incroyable maladresse, et sa démarche peu assurée n'est pas des plus communes, puisqu'elle démontre une difficulté conséquente à marcher ou à courir, et un corps aux allures désarticulés. Cette démarche légèrement boitillante est sûrement due, selon les spécialistes de la Clinique, au fait que certaines extrémités de son corps, en l'occurrence ses mains et ses pieds, soient plus petits, et rendent ses jambes et ses bras plus longs que la normale visuellement parlant. A noter, pour terminer,que le patient ne souhaite dormir que nu, dépourvu de tout habit, estimant que le contact des draps sur sa peau est bien plus agréable que le frottement d'un quelconque pyjama, même si cela n'empêche pas son insomnie.



« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent mots.


Le patient n°1234, répondant au nom de Tristan Lucas Campbell, âgé de 19 ans, résidant désormais dans la chambre n°256 de l'aile C, est victime du syndrome de l'alcoolisation foetale. Cela explique son faible QI, évalué dernièrement à 50, le plaçant dans la catégorie du retard mental léger, mais frolant la catégorie du retard mental modéré. Ce retard mental léger a permis aux spécialistes de diagnostiquer sa déficience mentale dans les premières années de sa vie, et de constater ses divers troubles du comportement résultant de son handicap, se manifestant principalement par la gêne ou la limitation du sujet dans l'accomplissement de son rôle social. Autrement dit, le patient manifeste d'importants troubles du comportement, traduit par une difficulté, dès la naissance, à l'apprentissage de la marche, de la communication, de la lecture, et de tout ce qui est propre au développement d'un enfant. Il est également difficile pour lui de s'intégrer socialement, ne serait-ce que pour son handicap, mais également pour une incapacité à s'investir dans des relations sociales affectives saines et équilibrées. Concrètement, à l'heure actuelle, le patient voit ses émotions de plus en plus exacerbées. La bêtise n'étant pas une caractéristique de l'handicap mental, c'est son intelligence qui se voit incapable d'arriver à sa maturité, en raison de son développement cognitif qui ne peut se développer à cause de l'alcoolisation de sa mère durant sa grossesse. Il ne répond donc à aucune logique, n'écoutant que ses émotions, qui se trouvent toujours à l'extrême. Dépourvu d'une quelconque logique, il peut être perçu par un regard externe et non initié à la psychologie, comme particulièrement étrange, dans la mesure où ces réactions ne sont pas toujours adaptées à la situation. Néanmoins, c'est un jeune homme doux, affectueux, qui ne demande qu'à être aimé, recherchant sans cesse l'attention positive d'autrui, créant chez lui un égocentrisme particulier. Étonnamment, en raison de son faible QI, le patient développe tout de même un bon sens de l'humour, humour qui lui est propre et demeure peu recherché. Mais puisque le patient se situe toujours dans les extrêmes, le revers de cet optimisme, cette confiance en lui et cette affection, est cette agressivité qui peut survenir pour des raisons incompréhensibles pour les autres individus n'étant pas handicapé mentalement. En effet, et comme chez la plupart des handicapés mentaux, le sujet a un besoin extrême stabilité, recherchant constamment un sentiment de sécurité, et ne supporte pas les changements d'humeur des autres patients. Lorsque le patient ne se sent plus en sécurité, et est en état de total incompréhension, un sentiment de terreur s'insère en lui et le fait exploser littéralement, le faisant tout renverser sur son passage, le rendant extrêmement violent. C'est pour cette raison que le patient a du être placé dans une chambre à part, seul, durant plus de six mois, après avoir été déplacé à maintes reprises. Cependant, depuis un an, le patient a trouvé un moyen de canaliser ses émotions en se réfugiant dans la peinture, qu'il pratique plusieurs heures chaque jour avec l'une de nos employées. Il n'y connait pas encore grand chose, et ne dispose pas encore de style ou de modèle particulier, mais on ne peut que lui reconnaître, paradoxalement avec sa motricité affectée, un certain don pour l'art de manier son pinceau. En tout cas, cela lui permet de se réintroduire progressivement socialement, puisque cela fait maintenant un an qu'il partage la chambre d'un de nos patients, sans grand incident particulier. Le sujet est en constante recherche d'affection, d'un naturel extroverti, n'ayant d'image de lui-même que celle qu'autrui lui renvoi. Autrement dit, il n'aura de confiance en lui que s'il se trouve entouré de personnes lui témoignant une grande affection, et sera dévasté s'il se retrouve avec une personne le méprisant ou l'ignorant totalement. En ce qui concerne son orientation sexuelle, on ne peut pas vraiment être en mesure de la savoir, puisque le patient, âgé de 19 ans, semble éprouver une grande méfiance vis-à-vis de la gente féminine, dû à la terreur que lui inspire sa mère, compensée par l'amour qu'il voue à son père, le rendant plus sociable avec les hommes qu'avec les femmes. Ses nuits sont peuplées de cauchemars, qu'il a beaucoup de mal à décrire mais qui concernent tous sa mère, il ne dort donc que très peu la nuit et redoute le moment du coucher. Malgré ses difficultés, le patient cherche toujours à s'améliorer et à en apprendre davantage que ce que son quotient intellectuel ne lui permet. Visiblement conscient de son handicap, le jeune homme est souvent frustré de ne pas réussir ses objectifs, ce qui le met dans une rage et un désespoir inouïs. Dans ces cas-là, il développe une tendance à s'en prendre physiquement à lui-même, s'arrachant les cheveux ou se frappant le crâne contre le mur. Néanmoins, dernièrement, de grands progrès ont été fait, notamment en ce qui concerne son langage, puisque son débit s'est accéléré et sa prononciation perfectionnée, en dépit d'un vocabulaire très appauvri.



« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de trois cent mots.


Ce rapport est le dernier du patient n°1234, dans la mesure où ce dernier a quitté la Clinique pour Miami ce matin-même.

Tristan L. Campbell est né le 12 Janvier 1993 à 14h45. L'accouchement de sa mère s'était avéré fort difficile, puisqu'il s'était déroulé au domicile familial, dans le salon de celle-ci. Mais pour notre patient, sa triste histoire débutait déjà avant l'accouchement, 7 mois auparavant. En effet, durant sa grossesse, Lydia Smith, une jeune femme de 21 ans ayant déjà une tendance à l'alcoolisme,  ne retint pas les leçons qu'on lui avait enseigné aux alcooliques anonymes, profitant de chaque rentrée d'argent de son petit-ami pour acheter une bouteille de whisky et la boire, seule, dans la soirée. Ce petit-ami n'était autre que le père du patient, ainsi que le professeur de Lydia à l'université. Il était tombé amoureux d'elle, de 15 ans son aîné, et avait souhaité la soutenir durant sa grossesse, l'invitant à venir vivre à son domicile, sans se douter de son alcoolisme. Amoureux et sans grand caractère, il ne parvint pas à l'empêcher de boire, ce qui se révéla malheureux pour Tristan qui, dès la naissance, prématurée de deux mois, présentait déjà de légers symptômes physiques de l'alcoolisation foetale. Son développement physique s'en était trouvé visiblement altéré, et ce fut lors des premières années de sa vie que les spécialistes constatèrent l'échec de son développement cognitif, dans la mesure où le patient ne put apprendre à marcher qu'à l'âge de 4 ans, à parler à l'âge de 8 ans et à lire partiellement à l'âge de 15 ans. Ce retard conséquent lui valu d'être interné dans notre clinique spécialisée dès ses 7 ans, moment où il aura été officiellement diagnostiqué comme étant atteint de déficience mentale légère. Dès les premiers jours, et malgré ses troubles du comportement agressifs dû au traumatisant changement d'environnement, son cas toucha la plupart des infirmiers du service, puisqu'une cicatrice datant de quelques années, traversant la partie basse de son dos, alerta les spécialistes. Il fut rapidement élucidé qu'elle était due à sa mère, qui, dans un état second, le lui avait administré avec un couteau de cuisine, prouvant son dégoût face à la maladie de son fils, qui pourtant ne résultait que de son propre vice. Elle avait finalement abandonner son fils et son petit-ami le lendemain, pour s'enfuir avec son parrain des alcooliques anonymes, qui était également le parrain de son fils, bien plus riche et tolérant sur son alcoolémie. Le père du patient n'abandonna pas son fils pour autant, s'acharnant au contraire pour rendre sa vie plus paisible, au détriment de la sienne, gâchée par cet abandon et le temps qu'un fils handicapé, même placé en clinique, lui demandait. Tristan demeura dans cette clinique 24h/24, grandissant au milieu de notre infrastructure et de nos employés, tissant des liens indéfectibles avec certains d'entre eux. Tantôt paisible, tantôt violent, il s'est pourtant adapté à notre service et a su progresser autant qu'il le pouvait. Chaque jour, le patient voyait défiler les psychologues dans sa chambre, tentant d'exprimer ses joies et ses peines. Tristan n'a jamais vraiment compris les raisons du départ de sa mère, qui le perturbe encore énormément aujourd'hui, et n'a qu'une cicatrice pour se souvenir d'elle aujourd'hui, blessures morale et physique qui l'empêche de tisser des liens avec les représentantes de la gente féminine. D'un naturel pourtant sociable et attachant, il s'épanouit mieux dans l'univers masculin, et est demeuré très proche de son père, Jehan Campbell, qui venait le voir tous les soirs de la semaine. Tristan, âgé de 14 ans, a pourtant commencé à développer une agressivité plus prononcée, et a posé quelques problèmes dans l'aile B, se bagarrant régulièrement avec les patients qui partageaient sa chambre. Nous avons du le mettre dans une chambre à part, car ses troubles du comportement s'accentuaient malgré les efforts des psychiatres, et se répercutaient sur nos autres patients, bien trop perturbés pour en supporter davantage. Néanmoins, l'été de ses 18 ans, en 2011, le jeune homme s'est entiché d'une de nos infirmières, qui est cependant restée professionnelle, lui ayant proposé de s'essayer à la peinture. Le patient a finalement accepté et s'est découvert un hobby des plus artistiques, lui permettant de canaliser ses émotions, qu'elles fussent la joie, la colère ou la peine, avec un certain talent, qui ravit nos employés ainsi que son père. Néanmoins, cette année aura été décisive pour Tristan, qui a beaucoup évoluer. Sa manière de parler s'est améliorée, ainsi que sa lecture et son comportement plus mature qu'auparavant. Mais au-delà de cela, le patient semble prendre conscience de sa maladie, ce qui le bouleverse énormément, dans la mesure où il tente de comprendre ce qui lui est arrivé, les raisons du départ de sa mère, sa présence dans notre clinique, ainsi que le voile de tristesse qui apparait dans le regard de son père lorsqu'il l'aperçoit. Il est frustrant pour lui de ne pas parvenir à ses objectifs, et le patient a commencé a émettre le souhait, en séance, il y a environ un an, de partir de notre structure afin de vivre comme un adolescent normal. Il lui a bien évidemment été expliqué que dans son cas, cela était impossible, et qu'il s'épanouirait bien mieux ici, à l'abris des regards extérieurs peu tolérants sur sa déficience mentale, néanmoins il n'a jamais cessé de réclamer sa "liberté" comme il l'appelle. Son père, d'abord réticent à cette idée, a finalement prit son parti, voyant les efforts considérables qu'avaient accomplis Tristan, dans l'idée de pouvoir partir vivre sa vie. Remuant ciel et terre, Jehan Campbell réussit finalement à convaincre le collège de psychiatres de la Clinique ainsi que le directeur, expliquant qu'il venait d'obtenir un poste de professeur dans une université se trouvant à Miami, aux Etats-Unis. Il a été décidé que Tristan était capable de vivre chez son père, mais inapte à suivre une scolarité normale, de part son manque d'intelligence mais surtout pour sa faiblesse psychologique, d'autant plus qu'il n'a à proprement jamais vécu socialement dans la société, étant toujours enfermé, en sécurité, au sein de nos murs. Cependant Jehan Campbell n'a pas démordu de son idée, et c'est pour Miami que Tristan s'est envolé ce matin, en quête d'une vie normale et riche en rebondissement.

Monsieur Campbell nous a fait parvenir des nouvelles de cet ancien patient. Connaissant le directeur de Wynwood, un lycée privé de Miami, il a réussi à intégrer Tristan dans une classe, en lui faisant suivre toutefois un programme spécialisé dans les arts. Actuellement, il entre à la fac, Jehan Campbell ayant obtenu une dérogation spéciale de la part du doyen, afin de suivre des études d'art, son talent pour la peinture s'étant réellement révélé à Miami.

Prénom/Pseudo : Hélène / Sasa / Lena Âge : 19 Où as-tu connu le forum ? : Grâce aux autres gens dans ma tête Une remarque particulière? : Je vous aime. Tout simplement. ♥

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