Wynwood University
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 I just haven't met you yet. (PV William)

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MessageSujet: Re: I just haven't met you yet. (PV William)   I just haven't met you yet. (PV William) EmptyMar 15 Avr 2014 - 2:16


Li semblait outrée et agacée de voir que le jeune homme en avait clairement rien à cirer de ce qu'elle pouvait bien faire. Elle pouvait continuer à déblatérer des heures que ça ne changerait probablement rien, puisqu'il était plus concentré à boire sa bière qu'à porter attention à la chinoise, qui pourtant se démenait pour qu'il lui adresse la parole. Ok, son objectif du soir venait de tomber à l'eau, il était impossible qu'elle parvienne à faire quoique ce soit, et elle aurait pu partir, et le laisser tranquille, mais ça aurait signifié, abandonner avant même d'avoir commencé à se battre. Et même si c'était pas une bataille, pour elle c'en était une pour apprendre à s'imposer, ce qui n'était pas son point fort, puisque d'habitude elle s'écrasait sous la pointure des populaires de Wynwood, mais là non, il fallait qu'elle prouve, mais il semblait peu disposé à la prendre en sérieux, et au fond ça l'énervait, mais elle ne le montrait pas, elle jouait avec, tout en beauté, avec sarcasme, surtout du sarcasme.

Mais elle ne dit rien, elle l'observe le détaille, et dénote en lui un profond désintérêt, et son regard s'était posé sur une bande de jeunes qui venait d'arriver, ça n'avait durer que quelques secondes, mais Li tourna la tête aussi sec pour regarder dans la même direction. Salement éméchés, ils avaient déjà fais la tournée des bars avant de venir dans ce lieu infâme et insalubre. Mais en voyant que le dénommé "Will" semblait accorder peu d'importance, elle continua à regarder tout autour d'elle, jusqu'à poser ses yeux sur cette fameuse vitre, la seule capable de refléter la réalité et ne pas mentir. C'était pitoyable de voir à quel point elle avait changé, elle semblait perdue c'était certain, même si elle savait exactement ce qu'elle faisait, mais ce qui l'importait le plus était le dos du jeune homme, il ne daignait pas se retourner, et elle savait pourquoi, il n'en avait rien à foutre. Du moins, c'est ce qu'elle pensa quand il décida de lui accorder un peu d'intérêt.

T'es bizarre toi, finit-elle par dire en haussant les épaules tout en avalant une gorgée de mojito. T'es pas le mec qui a l'air de vouloir se faire plein d'amis, mais tu viens dans un endroit où tu es sur que tu croiseras quelqu'un. Tu fais pas du tout attention à ce que je dis, mais tu te donnes la peine de répondre, t'es pas facile à cerner, tu sais. Elle reposa son verre sur le bar. Et pour te rassurer, oui tu fais bien plus vieux que moi, mais faut croire que venir d'Asie ça n'offre pas la crédibilité escomptée.

Alors qu'elle regardait du coin de l'oeil le jeune homme, elle remarqua qu'il semblait intrigué par quelque chose, et finit par curiosité par suivre son regard. Les jeunes gens d'avant venaient de s'approcher et de commander au bar. Ils ne respiraient pas la confiance, et puaient surtout l'alcool. Li n'aimait pas particulièrement ce type de personne, mais après tout tant qu'ils ne venaient pas l'importuner. Du coup, elle se replaça face au bar, et tenta de se faire oublier, même si apparemment c'était mal barré puisqu'ils n'avaient guère l'air d'apprécier d'être observés. Il lui aboie dessus, et Li ferme les yeux de peur qu'un coup parte dans le vide. Li n'est pas une adepte de la violence, et ne supporterait pas qu'un conflit naisse de rien, juste d'un homme alcoolo qui sait pas contrôler ses pulsions. Elle regarde son voisin, il tremble, ses poings sont serrés, c'est pas bon signe, et pour en rajouter une couche il s'approche de Li. Apeurée, elle tente de reculer, mais elle est prise contre le bar, et on ne peut lire sur son visage que de la frayeur. Mais elle devait ravaler sa fierté, même si répliquer c'était pas la bonne solution, elle voulait pas passer pour un jouet, mais elle était comme terrorisée, elle savait ce dont il serait capable, et elle n'arrivait pas à bouger d'un millimètre.

Mais heureusement pour elle, son voisin ne l'entendait pas de cette oreille, puisqu'au moment où le gros commença à saisir le bras de Li et qu'elle n'arrivait même pas à se débattre tant la peur la tétanisait, qu'il se leva et décida de régler son compte à ces ivrognes. Des larmes perlaient au coin de ses yeux, et venaient s'écraser au creux de son cou. Le temps semblait s'être arrêté, et elle ne voyait que du flou, elle tenta de reprendre ses esprits, et au moment où elle semblait sortie de sa transe, elle vit le jeune homme distribuer des coups aux étrangers. Bien sur, dans tout ça, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire? Aller frapper avec, avec sa force de mouche? Tout ce qu'elle pouvait constater c'est qu'elle était impuissante. Elle regarde la scène, les mains sur la bouche, comme pour s'empêcher de crier, et malgré la violence du spectacle qui se déroule sous ses yeux, elle ne peut s'empêcher de regarder, jusqu'à ce qu'une main vienne lui attraper le poignet. Celui qui venait de la "sauver", était aussi celui qui était en train de l'entrainer vers la sortie, vers la liberté.

Le souffle du soir lui fait un bien fou, et lui donne l'impression d'être en sécurité, que tout est fini, et elle le voit lui, encore tremblant, mais elle tout ce qui l'importe c'est savoir comment il va. Il commence à marcher, seul, les mains dans les poches, mais Li vient se placer à ses côtés et lui attrape le bras, avant de se placer devant lui.

Ca va, t'as rien, t'es pas blessé? Demande-t-elle tout en regardant le jeune homme, l'analysant pour n'y trouver aucune blessure. Oh mon dieu, je suis désolée... La voilà qui se sent coupable, elle regarde la mâchoire du jeune homme, là où il venait tout juste de se prendre un poing. Tu crois pas qu'il faudrait mettre de la glace?

La Li naturelle revenait au galop, son inquiétude constante pour les autres, de toujours vouloir le bien-être de quiconque. Elle le regarde, tentant de cerner le jeune homme, mais rien, il est imperceptible, comme un livre fermé par un cadenas dont rares possèdent la clé. Deux solutions se présente désormais à elle. Wynwood est trop loin, mais l'appartement où vit Li et sa mère non. La chinoise n'y a plus mis les pieds depuis le départ de sa mère, mais a toujours la clé au cas où, et là la situation l'exigeait.

Bon allez viens, suis-moi, je t'emmène chez moi, dit-elle en lui attrapant le poignet, un peu comme si elle ne lui laissait pas vraiment le choix, mais avant de commencer à marcher, elle se tourna vers lui : Pas de fausses idées, je ne t'emmène pas chez moi pour ce que tu penses.

A dire vrai, avec la conversation qu'ils avaient eues auparavant, elle savait qu'il pourrait penser qu'elle profite de l'occasion, ce qui n'était franchement pas le cas, à l'heure actuelle elle s'inquiétait plus de son état que du reste. En chemin, elle ôta ses chaussures à talons, et sortit les clés. Elle introduit celle-ci dans la serrure et ouvrit la porte de l'appartement, tout en allumant la lumière. Ils venaient d'arriver dans un salon/cuisine. Un truc typique, redécoré aux couleurs de l'Asie, quelques photos de Li et sa mère, une de son père et des livres. C'était clairement pas une maison qui ressemblait à celles de tous les riches qui vont à Wynwood. Famille modeste, et appartement qui reflète leur milieu social.

Tiens assieds-toi, je vais te chercher de la glace, tu veux quelque chose à boire? J'ai pas d'alcool par contre, dit-elle en désignant les sièges devant l'ilot central de la cuisine, avec un sourire.

HRP : Bon voilà, désolée pour le retard, mais avec le voyage que j'ai organisé, j'ai pris du retard dans mes rps donc désolée :/ Si quelque chose ne va pas, n'hésites pas à me le dire ;) et mes gifs je les trouve sur Google Images en grande partie, généralement je tape le nom de l'acteur suivi de gif dans la barre de recherche ^^
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MessageSujet: Re: I just haven't met you yet. (PV William)   I just haven't met you yet. (PV William) EmptyJeu 10 Avr 2014 - 22:31

Je commençais à croire que ce bar était le plus piteux de la ville, voire de l'état tout entier, lorsque non loin, quelques individus vinrent confirmer mes suppositions.

Écoutant d'une oreille distraite mon interlocutrice, je balaye la salle d'un regard détaché et repère rapidement un groupe de garçons de mon âge. En voilà quelques uns qui semblent déjà un peu trop joyeux. Ils crient, ils se poussent et prennent plus de place qu'ils n'en ont besoin. Les filles autour n'y échappent pas d'ailleurs et très vite, certaines se retrouvent encerclées par la meute en puissance. L'union fait la force : il paraît évident qu'aucun d'eux n'aurait agit seul. Pitoyable. Ils puent l'alcool de seconde main et le tabac à plusieurs mètres. * Tant qu'ils restent où ils sont.* réalisais-je en attrapant mon verre.
Roulant néanmoins les yeux d'affliction, j'en profite pour me re-concentrer sur la jeune demoiselle à mes côtés. Cette dernière a par ailleurs eu une sorte de poussée d'agacement à la perception de mes paroles.
C'est à la fois drôle, mignon et pathétique. Je souris brièvement en la fixant par dessous, amusé.
La réaction était prévisible ceci dit ; pauvre petite. En tout cas il y avait de quoi s'occuper, voilà qui m'arrangeait quelques peu.

Soudain attentif, j'étudie consciencieusement les réactions de cet être fragile fait de porcelaine. Je note de l'indignation dans son regard, tout de suite suivit par la recherche de réconfort qu'elle trouve dans son propre reflet. Je n'ose même pas imaginer le contenu de ses pensées. Il faut dire que le choix est limité : je peux être face à une bécasse superficielle et narcissique ou à une jeune femme en quête d'assurance sur sa propre féminité -ou pouvoir de séduction, appelez le comme vous le souhaitez- et ce, auprès de la gente masculine. En l'occurrence : moi-même.
Quel piètre choix. Je me regarde à mon tour dans la vitre en face et souris de plus belle à la vue de mon reflet. J'ai les cheveux décoiffés, un t-shirt en V trop grand qui tombe mal et ma veste en cuir n'agayant guère l'ensemble. L'apparence n'a jamais été mon fort. Les filles continuent pourtant de me trouver charmant à ce que j'ai entendu. Il faut croire que mes efforts -qui n'en sont pas- pour les éloigner ne sont pas vraiment efficaces. Tant pis. Qu'elles viennent : je me ferai un plaisir peu dissimulé à les faire me fuir comme la peste.

Rapidement rappelé à la réalité par cette tornade chinoise qui me fait face, j'écoute ses derniers mots, ne faisant quasiment pas cas de ce qu'elle a pu débiter jusque là. C'est que je n'en ai pas grand chose à faire en fait. Mon esprit est ailleurs, en alerte. La meute compte se rapprocher, je le sens. Et ça ne présage rien de bon.

Distrait, donc, je reprend la conversation là où la jeune fille l'a laissée, histoire de l'occuper.

" Hmm hmm.. Eh chaton, rentre tes griffes. Te vexe pas. J'ai fait une erreur de jugement, je l'admet. Allez c'est bon. " commençais-je les yeux rivés sur le miroir placé derrière le comptoir et reflétant donc la salle derrière moi.

" Pour ma défense, j'espère faire plus vieux que toi. " concluais-je en finissant mon verre en un grand cul-sec, réalisant peu à peu que je n'aurais pas vraiment le temps de le terminer comme je l'avais planifié.

En effet, à peine ai-je le temps de poser l'épais récipient vide sur le bar qu'une voix se fait entendre à moins d'un mètre, dans mon dos. L'alcool se fait encore plus sentir maintenant. Je sens ma patience décroître peu à peu au fur et a mesure que la puenteur s'intensifie.

" Eh Barman ! Sert nous donc des bières ! On a soif nous ! Tu veux pas nous laisser assoiffés hein ?! " cria l'inconnu à demi conscient tandis que l'observe par le biais du miroir. Il est corpulent et transpire l'incompétence. Un vrai porc suant de graisse.
Nos regards se croisent ; je crois qu'il ne s'en rend même pas compte, au début. Mais un de ses comparses le remarque lui, et très vite, l'attention est reportée sur moi.. Et sur ma compagne inopinée.

" Tu veux quoi toi ?! " me lance celui qui m'a remarqué sur un ton qui se veut menaçant.
Mais je l'ignore et il n'insiste pas. Mon attention à moi est portée sur ma voisine. Je me mord la lèvre inférieur. Il faut beaucoup de self-contrôle pour m'empêcher de me lever et de leur en coller une. Mes jambes tremblent et mes doigts frappent le bar en rythme. Il faut que je me calme.


" Eh.. T'es mignonne toi... Ça te dit on fait plus ample connaissance ? " Reprend le plus gras de tous. Je ne sais pas s'il est sur le point de rendre ou de la violer, là maintenant, tout de suite, mais je sais que son attitude m'horripile.

Je connais ce genre d'êtres. Le véritable fléau de l'humanité : les gosses de riches n'ayant ni valeur, ni respect pour quoique ce soit. Je ne les aimes pas. Mais il en faudra beaucoup pour que je réagisse ; quitte à passer pour un lâche.
Je ne prête donc pas la moindre attention au visage de Li. Je ne sais pas ce qu'elle pense et compte faire. Moi, je reste immobile.
Et puis c'est le mouvement de trop : l'un d'eux pose sa main sur la jeune fille, l'intimant à se rapprocher de lui. Ils sont quatre, et aussi déterminés que peuvent l'être des corps sous l'effet de l'alcool. De vrais dangers.

Malheureusement pour eux, je suis irritable. Ça fait plus de deux semaines maintenant. J'ai besoin de cogner quelqu'un et il est évident que je viens de trouver de quoi me défouler.

Dans un seul élan, je me lève et pousse celui qui a touché ma nouvelle connaissance. Je vais me faire rétamer. J'ai le temps d'en maîtriser deux ceci dit. L'un en lui faisant une clef de bras et en le faisant passer par dessus le bar, l'autre en évitant son coup, le laissant s'étaler par terre avant de le terminer d'un coup de pied tombant sur son torse. Le combat est déséquilibré : ils sont déjà à moitié K.O. Le porc, conscient finalement, se réveille et part à son tour à la charge. Je l'évite. Mais je ne peux passer à côté du coup de poings lancé par le dernier. Je connais les règlements de compte, les coups et hématomes ne me font pas peur.

Un cercle se forme autour de nous trois. Personne ne nous aidera. Je ne suis pas chétif, heureusement, et plutôt souple. Alors quoique sonné, je fais de mon mieux pour mettre à terre le plus gros : une fois au sol il ne se relèvera pas. Comme une tortue bloquée sur le dos : l'idée me fait sourire, même maintenant.
J'encaisse donc coup sur coup mais arrive finalement à parvenir à mes fins. Le dernier abandonne vite à ce moment, je m'en doutais. Tant mieux d'ailleurs, parce qu'il m'aurait massacré. Je suis fatigué. Par le voyage, par ma mère, par la journée et par les coups qu'on vient de m'assener. Je ne le montre pas cependant et me dirige vers la sortie, comme si de rien était. J'attrape la demoiselle au passage et en quelques secondes, l'air frais du soir nous caresse le visage. Je me demande quelles vont être ses réactions. Ça peut être intéressant.
Et au pire : je m'en fous royalement.

La bagarre aura durée 5 minutes, à peine. Je sens ma mâchoire qui craque. Et je tremble. Les mains dans les poches, je relève la tête vers le ciel étoilé et marche droit devant moi. La colère s'est enfin évacuée, en partie.
La nuit est belle et contre toute attente, je me sens bien.

HRPG. : j'ai eu envie de bouger, mettre de l'action, j'espère que ça t'ira, sinon je recommence. ! Ps. : tu les trouves où t'es gifs, j'en trouve pas moi....
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MessageSujet: Re: I just haven't met you yet. (PV William)   I just haven't met you yet. (PV William) EmptyJeu 10 Avr 2014 - 16:50


Pendant un court moment, Li avait eu envie de partir en courant, s'enfuir, et ne pas s'avancer davantage dans ce bar, trouvant que la vengeance était un prétexte bien lâche, ce qui ne lui ressemblait vraiment pas. Elle, qui à l'accoutumée, prônait la franchise, et pardonnait trop vite, elle ne semblait pas d'accord avec ses propres principes quand il s'agissait de Dwayne en particulier. Sur le coup, même si elle avait été totalement anéantie par la nouvelle, elle s'était très vite résolue à ne pas se laisser faire et à lui faire payer. Bien sur, Li passait pour la gentille petite fille toute mignonne sans aucune personnalité, mais c'était surtout pour sa grande clémence et son grand sourire, mais elle savait quand il y avait des limites, et quand il fallait y mettre fin. Elle n'était pas masochiste, loin de là, et avait ses réactions, plus ou moins longues certes, mais elle n'était pas du genre à se laisser marcher dessus sous prétexte qu'elle était considéré comme une enfant prête à chouiner dans coin. Et ça il allait falloir qu'elle fasse ses preuves, parce que c'était pas vraiment gagné pour le moment.

D'un pas presqu'assuré, hissée sur ses talons, elle s'était avancé regardant partout autour d'elle. Vraiment, dans un tel endroit, elle était clairement perçue comme une biche face à des phares de voiture, mais peu l'importait, ce n'est pas comme si elle avait vraiment peur de ce qui pouvait arriver. A part la refuser pour son physique de poupée de porcelaine, ils ne pouvaient pas bien faire grand chose, mais ça, le barman avait l'air de s'en foutre. Quatorze, voire même treize, il semblait si désespéré par un manque cruel de clientèle, qu'il lui avait servi son mojito sans rechigner ni même exigé une pièce d'identité, ce qui avait rassuré Li. Mais avec la majorité à vingt-et-un aux Etats-Unis, elle était encore déboussolé, elle qui avait le droit légalement de boire, d'aller en boite, et d'avoir le permis en France, mais les lois changeaient, et elle avait bien du mal à comprendre pourquoi ça avait été tant retardé. Vingt-et-un, c'était trop.

Installée inconfortablement sur le tabouret de bar, elle croisa ses jambes, étant en "robe", et saisit son verre. Le contenu est froid, et la menthe flottait dans le liquide qui sentait le rhum à plein nez. Il n'avait pas lésiné lui, pour quelqu'un qui comme elle ne tenait pas particulièrement l'alcool, elle allait devoir y aller mollo avec les gorgées. L'alcool la rebute un peu, et se laisse plutôt aller à une conversation avec son voisin, ou plutôt un monologue, puisque celui-ci semble peu intéressé par la jeune demoiselle. Pour un premier essai, c'est plutôt loupé, il a l'air ailleurs et ne la calcule même pas. Un peu vexée, elle fait mine d'en avoir rien à faire au départ, et tente d'oublier son j'm'enfoutisme, en insistant un peu en lui donnant son prénom.

Il sort de sa bulle, et ne semblait pas avoir du tout remarquer Li. Un peu déçue, elle qui avait mis tant d'efforts, et de conviction dans son approche, se sentait comme complètement nulle. Etait-elle si petite que ça, pour qu'on ne la remarque pas même assise? Improbable, mais elle semblait bien plus transparente aux yeux du monde, qu'elle ne pouvait bien l'imaginer. Ancienne Khi qui essaie de se faire un nom chez les Eta, c'est jamais chose simple, elle le savait, mais elle pensait qu'après tous les efforts qu'elle avait déployé pour se faire remarquer, elle dégagerait au moins plus de présence qu'un simple courant d'air, mais ce n'était apparemment pas le cas. Redoubler d'effort et persévérer était ce qui lui restait de mieux à faire. Si c'était pas avec son physique qu'elle allait se montrer convaincante, il allait falloir qu'elle ruse, et pas conne pour un sou, elle savait jouer de son intelligence, du fait qu'elle était précoce, calculatrice et de sa maturité pour une fille de dix-huit ans -bientôt dix-neuf- comme elle.

Le jeune homme la toise, ne la prend pas au sérieux et souffle un Will franchement peu amical. Diminutif, vrai prénom, Li n'est sure de rien, sauf d'une chose, elle le gonfle et n'est certainement pas la compagnie qu'il recherchait ce soir. Et bah pour la peine, la voilà tentée de le faire parler un peu, ce jeune homme peu loquace, sans aucune once de tact. Elle fait un simple sourire, comme pour le remercier d'avoir répondu. Mais la réponse qui suit va la surprendre.

Tu t'es perdue, sinon? Lui dit-il si naturellement, et si spontanément, qu'elle arqua un sourcil, et mima la surprise sur son visage.

Paraissait-elle jeune à ce point pour qu'il ose la prendre pour une gosse de primaire. Elle pose son verre, et plonge son regard dans le sien.

Pardon? Laissa-t-elle échapper.

Celle-là, on ne lui avait encore jamais faite. Comme si elle avait pu confondre labyrinthe de sucreries et bars sans se rendre compte que le contexte était on en peut plus différent. Elle le dévisage, puis se regarde inconsciemment dans la vitre qui lui fait face. Bon sang, elle en revenait pas.

Est-ce que je donne l'air d'être perdue selon toi? Demanda-t-elle ensuite, reprenant son verre en main. C'est parce que j'ai la tronche d'une fillette et que ma place devrait être dans une crèche, ou c'est à cause de ma tenue, et que je devrais être en train de faire les trottoirs?

Vexée, définitivement, et provocante un peu. Il n'y avait pas que son joli minois qui semblait poser problème au garçon, mais la tenue un peu courte qu'elle avait décidé de porter ce soir là. Elle troquait les tenues un peu trop écolières contre des vêtements plus pour filles de son âge, où était le mal? C'est parce que les chinoises paraissaient si jeunes qu'il fallait absolument qu'elle se la joue jolie petite fille kawaii, tout de rose vêtu? Ca a jamais été le point fort de Li, et préférait largement la mode américaine à l'extravagance des tenues asiatiques. Non pas les traditionnelles, mais la mode en vigueur dans son pays.

Je peux te montrer ma carte d'identité si tu veux, quitte à me faire virer, dit-elle avec conviction, mais je donnerais ma main à couper que tu as n'as rien à faire là non plus, je me trompe? Demanda-t-elle en sirotant son cocktail, accoudée contre le bar, le ton assuré.

Peut-être était-il majeur ce mystérieux Will après tout, mais elle ne voulait pas se voiler la face devant lui, et montrer qu'elle pouvait tenir tête, même si au fond elle sentait qu'il avait pas l'air si méchant que ça.

HRP : Sympa le gif :P
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MessageSujet: Re: I just haven't met you yet. (PV William)   I just haven't met you yet. (PV William) EmptyMar 8 Avr 2014 - 22:29

I just haven't met you yet. (PV William) Tumblr_lgo5lfSqpD1qh9kfdo1_500
(J'ai bien aimé to gif alors j'ai voulu te rendre la pareille mais.. Celui la m'a tué, j'ai pas pu résister hah)


Je n'aime pas l'avion.

On y est serrés, il fait toujours ou trop froid, ou trop chaud et la nourriture n'a pas de goût. Non pas qu'elle soit mauvaise : l'environnement ne permet seulement pas à l'homme d'en saisir les réelles saveurs. Quel gâchis. Mais ce n'est pas le fameux Poulet – Légumes insipide que je redoute le plus, c'est l'espace confiné. Et surtout : les gens. Un gamin pleure derrière ; personne ne le fait taire : ça n'a aucun sens, ça m'irrite. Les gens n'ont pas de savoir vivre.
A ma gauche, un optimiste ne cesse de répéter que l'avion fait un bruit anormal, qu'il va sombrer, comme dans je ne sais quel film.
Je l'ignore.
A ma droite, une dame m'explique que sa fille, tendre et si douce enfant, va se marier. Je la fixe un instant, impassible, puis mets mon casque sur les oreilles. Je ferme les yeux sur un air de Relient K et revois encore son air exagérément outré censé parler à mon subconscient. C'est que j'ai pour devoir de l'écouter durant l'heure et demi de trajet, cette femme. Mais voilà, mon subconscient comme moi même n'y voyons aucun intérêt.

Je me souviens à peine de l’atterrissage. Encore un événement palpitant après tout. Un steward me réveille, me demandant d'éteindre tout matériel électronique, l'avion touche le sol, les gens applaudissent. Me voilà dehors, à attendre un Taxi.

Miami.
Je ne suis même pas enthousiaste à l'idée de découvrir une nouvelle ville et de nouveaux êtres à étudier. Les derniers événements sont encore trop frais.


~ ~ ~

«  Dis moi tout ce qu'il s'est passé, dis moi tout ce que tu as vu. »
« Il avait une lueur dans les yeux... Il avait une lueur dans les yeux.. »
«  As-tu vu la fenêtre qui se fermait ? As-tu entendu la porte qui claquait ? »
« Il a avancé. Et mon cœur s'est arrêté. Il a avancé.. »

La petite fille tremble encore, l'officier est trop insistant. Puis, elle pleure ; pour la énième fois depuis une heure qu'elle est entrée dans ce bâtiment censé rassurer.
Les événements sont trop frais. Ils n'en tireront rien. Finalement, ils la laissent s'en aller.

Cette fillette aux boucles blondes, c'est Lucie, ma sœur.
Je la prends dans mes bras et nous rentrons chez nous.

~ ~ ~

7h25.

Je suis arrivé tôt à mon nouveau lycée. Malheureusement, on m'y attendait déjà.
Les explications s'éternisent. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus les chaînes qu'on attache à mes poignets se font nombreuses et pesantes. J'ai envie de partir. Mais je n'ai plus ma moto : elle arrive la semaine prochaine. Normalement.

A midi, l'installation est faite. Irréversible, devrais-je dire. A peine mes sacs posés pelle-mêles dans ma chambre provisoire que je cherche un rapide moyen de rejoindre le centre ville. Je n'ai pas envie de me confronter aux élèves pour le moment. C'est le Week-End après tout : autant explorer quelque peu.

L'après-midi passe avec une lenteur extrême. Je n'ai rien à faire ici. La ville elle-même est opposée à tout ce que je connais et ai l'habitude de fréquenter. La superficialité est un mode de vie ici, c'est exacerbant. Je ne me sens pas à ma place.

Pratiquement paniqué par cet environnement me paraissant plus hostile qu'un véritable règlement de compte armé, je décide derechef de m'enfermer dans un bar. Il n'y a pas de quoi le confondre avec un pub d'ailleurs. Même ce lieu de débauche paraît surfait, ça en deviendrait presque désespérant.
Me vissant sur un tabouret au comptoir, j'observe les bouteilles et les divers clients. Ces derniers dansent ou boivent des cocktails trop dilués pour rendre ne serait-ce que joyeux. Je soupir et plante mon regard dans celui du barman.


« Jack Da'. » Lui indiquais-je sans plus de cérémonie.

N'ayant pas l'age requis, je soutiens le regard de l'employé jusqu'à ce qu'il se retourne vers ladite bouteille. Je n'ai pas pour habitude qu'on me refuse quelque boisson. Pas mal de gamin on le verre à la main remarquais-je alors.
Le bar ne devait pas rouler sur l'or. L'odeur qui y flotte est trop alcoolisée pour que le lieu ait une quelconque réputation. Cette senteur me soulèverai presque le cœur : c'est celle de mon père depuis le drame. Je n'aime pas l'alcool. Mais il fallait bien dépenser son argent quelque part.


« Tu trouves pas ? T'es déjà venu ici ? »

La voix semble sortir de nulle part. Fluette, douce, amicale.. Trop. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle a pu raconter auparavant, alors je hausse les épaules. Cela faisait un moment qu'une telle personne ne m'avait pas adressé la parole. Réflexe oblige, mon esprit lassé pense un * Qu'est-ce qu'elle veut elle ? *. Le nez dans mon verre, je prie pour qu'elle m'ignore, comme tout le monde le fait si bien, comme je le fais si bien avec tout le monde. En vain: elle poursuit et se présente.
Alors, après un temps d'hésitation, je me tourne finalement vers elle.

Frappé par la surprise, je sens mes sourcils se crisper au centre de mon front un court instant. Une gamine. J'ai affaire à une enfant à peine plus âgée que ma propre petite sœur. Sauf qu'elle est habillée de manière bien plus sophistiquée. C'est pitoyable. Plantant mes yeux dans les siens, couleurs noisette, je me questionne sur la meilleure chose à faire. Payer, me lever et partir ? Faire une frayeur à cette petite poupée de porcelaine dévergondée ? Ou lui laisser une chance ?

« Will'. » Les mots s'échappent de ma bouche deux secondes plus tard, dans une voix monocorde, grave et posée.

Observant les alentours d'abord, j'avale une gorgée de Whisky et m'accoude au comptoir tout en tournant ensuite ma tête vers mon interlocutrice, soudain mu d'une envie de jouer les ironiques.


« Tu t'es perdue, sinon ? »

Il faut que je me détende. Une telle conversation pourrait m'y aider.
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MessageSujet: I just haven't met you yet. (PV William)   I just haven't met you yet. (PV William) EmptyMar 8 Avr 2014 - 19:02


Après une longue semaine éprouvante, la chinoise était heureuse de constater que c'était le week-end. Deux jours de repos bien mérités. Ce n'était pas tant les cours qui avaient ennuyés Li cette semaine, mais plus les profs et la pression qui commençait à monter avec la fin de l'année qui approchait à grands pas. Examens, devoirs plus fréquents, la chinoise n'avait que peu de temps pour souffler entre chaque jour, et ne pouvait réellement profiter que pendant les deux jours qui clôturaient la semaine. Même si elle avait récemment intégré la confrérie des Eta Iota, elle tenait encore à sa réussite scolaire, et même si elle ne dévorait plus les livres à la chaîne, et s'accordait bien plus de temps, elle restait une élève et se devait de garder un dossier correct qui lui permettrait un accès sur à l'université. Et ses soeurs de confrérie en faisait de même.

La nuit avait été longue pour la chinoise, qui avait bien eu du mal à trouver le sommeil, et elle ne put atteindre les bras de Morphée qu'à trois heures du matin, après s'être tournée et retournée dans son lit. La clarté de la lune avait finalement réussi à la bercer, et les rayons du soleil l'avait au contraire agressé quand elle avait ouvert les yeux ce matin en se levant. Eblouie, elle avait direct refermé ses paupières, se blottissant sous ses draps pour en sortir deux minutes après.

Son début de matinée avait été banal, comme tous les autres matins. Un petit déjeuner au restaurant scolaire, une douche, un tour devant le dressing, un appel téléphonique à sa mère et quelques révisions pour avoir tout le samedi de libre par la suite. Bien que Li soit très prévoyante de nature, toujours à tout planifier, elle avait fini par suivre son instinct, plutôt que de tout régler comme si la vie était du papier à musique. Et donc, elle se laissait la surprise tous les week-end, errant dans les rues de Miami, écouteurs vissés dans les oreilles, se laissant porter par la foule. Parfois une après-midi shopping, ou plage, ou cinéma. Tout dépendait de son humeur, de son envie.

Le midi, elle déjeuna avec quelques filles de la confrérie, les rares à passer leurs week-end à Wynwood. Ca parlait mode. Le nouveau magazine Vogue était sorti, et les filles l'épluchaient en détail pour connaitre les nouvelles tendances de la saison. Il y avait quelques semaines encore, on aurait vu Li assise toute seule dans un coin de la cafétéria, sortant ses livres de cours pour réviser. Jamais on aurait pu l'imaginer feuilleter des magazines qui ne comportait que des images. Chacune leur tour, elles faisaient leurs petits commentaires, n'hésitant pas à arracher la page avec l'article qui les intéressait, posant clairement leur Veto dessus, tout en avalant le plat qui était servi au menu du jour. Purée saucisses. Li n'avait jamais vraiment apprécié la nourriture fade de la cantine, et regrettait amèrement les bons plats traditionnels chinois que lui concoctait sa mère.

Cela faisait bientôt quatre mois que sa mère était reparti dans leur pays d'origine, la Taiwan, et bien que l'adaptation pour la jeune fille eut été dure au début, elle avait fini par s'y habituer. Le dortoir à Wynwood était sa maison, et les élèves sa famille, en quelque sorte, puisqu'à part elle, il n'y avait personne de sa famille qui habitait sur le continent américain. Pour la plupart, ils résidaient en France ou en Asie. Et Li n'avait jamais vraiment l'occasion de participer à des réunions familiales de là où elle se trouvait.

Après avoir longuement papotés, les filles posèrent leur plateau sur le comptoir prévu à cet effet, et toutes les quatre se rendirent, à bord de la voiture de la chinoise, vers le centre-ville de Miami. Après s'être délecté devant le magazine, elles n'avaient pas résisté à l'envie d'aller faire du lèche-vitrine. Les quatre Eta Iota passèrent une après-midi entière à courir de boutique en boutique, le nombre de sac autour de leur bras augmentant au fur et à mesure. Et finalement Li s'était retrouvé avec une nouvelle robe, de nouvelles chaussures et un ensemble qu'elle avait déniché et repéré avant ses trois autres amies. Fière de ses achats, elle posa les sacs sur le lit, et prit chaque vêtement un à un, se regardant dans le miroir en souriant. Elle avait fait de bons choix, tout en sachant rester raisonnable sur le prix total. Mine de rien, Li n'avait pas les mêmes moyens que la plupart à Wynwood, et donc savait se faire plaisir tout en restant raisonnable.

Allongée sur le ventre sur son lit, avec son ordinateur portable posé sur l'oreiller, elle regardait sa page Facebook tout en écoutant de la musique sur Youtube, musique qui lui donnait clairement envie de s'extirper de cette chambre, trop vide à son goût, et décida à la dernière minute de sortir prendre l'air. Où elle l'ignorait? Elle verrait bien où l'emporte le vent, et les personnes de sorties. Debout face à son armoire, elle attrapa les vêtements qu'elle avait acheté l'après-midi même et les enfila avant de s'appliquer une touche de maquillage discrète, et de lisser ses longs cheveux aux reflets roux. Fin prête, elle sortit en direction du parking et monta à bord de sa petite voiture noire passe-partout. Elle alluma le moteur, et mit la musique à fond pendant le trajet qui la menait au centre-ville où elle se garerait pour se laisser séduire par un éventuel endroit.

Après une marche arrière bien maitrisée, elle sortit de sa voiture. Ses talons hauts claquaient sur le bitume, et allongeaient ses fines jambes. D'habitude, ne mesurant qu'un petit mètre soixante, elle arrivait à attendre le mètre soixante-dix. Elle avançait, sure d'elle, jusqu'à atteindre la rue principale. Il y avait toujours de l'effervescence à Miami, et la rue était bondée à cette heure. La musique résonnait de tout part, des bars qui venaient d'ouvrir, et charmée par la perspective de boire un verre dans un bar "dansant", elle s'engouffra dans le premier à sa droite. Quelle ne fut pas sa surprise, quand elle s'aperçut qu'il n'y avait que des jeunes. Dans sa tête, elle voyait de gros loubards imposants en train de jouer au poker avec une chope de bière en main, mais pas du tout. L'ambiance était plaisante, le DJ loin d'être mauvais, et de beaux mecs.

La rupture était encore récente entre Dwayne et Li, mais elle faisait comme si ça ne l'atteignait pas, alors qu'au contraire elle avait pleuré toutes les larmes de son corps pendant deux-trois nuits au moins. Après tout ce temps passé ensemble, jamais elle ne se serait imaginé qu'il soit un parfait salaud se foutant clairement de sa gueule. Jamais. Mais, derrière ce sourire de façade elle en souffrait encore, elle voulait juste pas le montrer, et oublier. Pour oublier, il fallait rencontrer, aller vers les autres, mais elle souffrait de ce manque de confiance envers tout le monde depuis. Mais si c'était juste comme ça, pourquoi pas se dit-elle, pour s'amuser un peu, même si elle était clairement incompétente dans ce domaine.

Elle s'avança jusqu'au bar où était déjà installé un jeune homme, grand baraqué, elle ne voyait pas son visage, mais s'asseya sur le siège à côté. Le barman vint à elle, lui demandant le choix de sa boisson.

Mojito, dit-elle poliment. Le barman la reluqua, et se tourna vers ses bouteilles, avant de revenir quelques minutes après avec la dite boisson. Une fois le verre en main, elle attendit le contact visuel avec l'inconnu et engagea la conversation: Salut.

Un grand sourire aux lèvres, qui se voulait charmeur bien que ce soit un peu raté. Elle détailla le jeune homme, et en fit la conclusion suivante : charmant, mais est-il vraiment fiable derrière une si belle gueule?

Sympa comme endroit, fit-elle remarquer. Tu trouves pas? T'es déjà venu ici?

Elle se tourna plus franchement vers lui, tout en balayant la salle du regard. Des couples dansaient entre eux, d'autres bavardaient simplement, et la musique qui passaient donner du courage à la chinoise, qui était plus que motivée.

Au fait, mon nom à moi c'est Li, se présenta-t-elle avant de siroter son mojito avec sa paille, tout en gardant ses yeux posés sur le mystérieux inconnu, attendant de sa part qu'il se présente à son tour.
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