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 Told you I'd find you. (Bloom/Justin)

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MessageSujet: Re: Told you I'd find you. (Bloom/Justin)   Told you I'd find you. (Bloom/Justin) EmptyMer 28 Aoû 2013 - 21:53

♚ And you did.
Told you I'd find you. (Bloom/Justin) Large

❝ Bloom & Justin ❞

 « Mamaaaaaan, t'aurais pas vu mon petit sac bleu par hasard ? »

Je l'avais pourtant cherché partout dans ma chambre. Je dégringolai les escaliers pour aller rejoindre ma mère qui préparait le petit déjeuner dans la cuisine. J'avais déposé mon mini sac à dos quelque part il y a seulement deux minutes, et mon cerveau avait complément oublié cette information. J'étais très souvent tête en l'air pourtant, j'aurai dû être un peu plus attentive ! Mon père était assis à la table, lisant son journal en sirotant sa tasse de thé. Comme à son habitude, ses vielles lunettes rondes étaient sagement déposées  sur ses cheveux. Il devait les utiliser pour la lecture mais ne les portait que rarement. Je lui lançai un joyeux bonjour. L'homme baissa son journal pour me regarder. « Bonjour chéri, bien dormi ? » Je m'assis devant lui, mettant du lait dans ma tasse avec le carton qui trainait sur la table. « Comme d'habitude ! » Papa lâcha un rire avant de retourner à sa lecture. J'avais un sommeil très lourd et la seule chance de me réveiller était lorsque je décidais de le faire. Ma mère arriva de derrière moi, déposant mon assiette qui contenait des oeufs brouillés et deux toasts devant moi. « Tu l'as laissé devant la porte d'entrée, chérie. » Je tournai la tête vers l'endroit et effectivement, mon sac était bien là. Elle déposa également un plat devant mon père, lui volant un baiser au passage, avant de s'assoir avec nous. Je la remerciai avant de m'attaquer à mon déjeuner. Ce n'était peut-être que des oeufs et du pain, mais ma mère faisait la meilleure cuisine au monde. Même papa était d'accord avec moi.  « Es-tu certaine de vouloir y aller seule ? Je peux venir avec toi si tu veux », déclara celui-ci avant de mordre à pleines dents dans son pain dégoulinant de beurre. Hier soir, je leur avais demandé si je pouvais faire un petit tour de la ville seule pour m'y habituer. Sachant que je ne pouvais rien faire de correcte toute seule, ils avaient hésité. Néanmoins, j'avais réussi à les convaincre. Mes parents avaient toujours été là pour moi, cependant je voulais commencer à devenir moins encombrante  pour eux. «Sûre ! J'apprends à devenir plus responsable comme ça. »

Le reste du repas s'est passé à la normale. Papa nous racontait ce qu'il avait lu d'intéressant dans le journal, maman commentait et je posais plusieurs questions. Après avoir placé mon assiette dans le lave-vaisselle, je me préparai à sortir. Avant que je ne quitte la maison, maman me donna son téléphone portable pour en cas de besoin. Je la remerciai, empoignai mon sac avant de sortir de la maison.

J'avais emmené l'essentiel : un peu d'argent, une bouteille d'eau, des barres tendres, le cellulaire de ma mère, mon journal intime et ma petite peluche rose que je trainais toujours avec moi. Bon. Je ne savais pas où aller, Miami était tellement grand. Je devais être très attentive pour ne pas me perdre avec toutes ses rues. Je me le répétai plusieurs fois dans la tête afin de ne pas oublier ce détail important. Oui car tôt ou tard, j'allais surement finir par être déconcentrée par quelque chose. C'était dur, d'être aussi souvent dans la lune comme moi. Mais jamais ça, marcher tranquillement dans les rues d'une nouvelle ville afin de la découvrir. J'étais habituellement accompagné de mes parents mais cette fois-ci, je voulais m'aventurer seule. Ils avaient besoin d'être seuls, je crois. À mon avis, ils allaient tout de même se faire un sang d'encre pour moi. Papa ou maman allait appeler à chaque dix minutes pour savoir si j'allais bien et si je savais où est-ce que j'étais. Je leur avais dit qu'ils n'avaient pas à s'inquiéter pour moi, que j'étais une grande fille maintenant, mais c'était difficile à croire.

Je marchai calmement dans la rue quand soudain, je sentis quelque chose me tenir l'épaule. Je lâchai un petit cri sur le coup, me retournant vivement pour affronter mon assaillant. « Je t’avais dit que je te trouverais. » Ma bouche formait maintenant un O de surprise, maintenant que j'avais reconnu la personne. Je clignai des yeux rapidement, ne m'attendant pas du tout à le rencontrer de si tôt. « Oh ! tu es le garçon de l'avion ! » Oups, ma voix avait été un peu trop aiguë. J'étais surprise de le voir mais j'étais super contente de le trouver devant moi. Je m'approchai de lui et enroulai mes bras autour de sa taille. Souriante, je sautai presque sur place. « Je suis trop heureuse de te revoir ! Ça va ? Tu te promènes aussi ? »

► Elsyie

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MessageSujet: Told you I'd find you. (Bloom/Justin)   Told you I'd find you. (Bloom/Justin) EmptyMar 27 Aoû 2013 - 20:18





«Told you I'd find you»

«Let us always meet with smile»


Deux jours. Deux putain de jours enfermé entre quatre murs – tombe de béton à 408 dollars la nuit. Mère pelotonnée contre le ventre gélatineux de son torse-nu de mari. Triste spectacle de reniflements – « Sur la route de Madison » englouti la dignité de ma mère – et de ronflements patriarcales. La suite luxueuse réservée par le portefeuille Gills ne me semble pas assez grande. Je pourrais m’enfermer dans ma chambre – si je n’entendais pas le désespoir larmoyant de ma mère à travers la cloison. Le rustre homme de la famille s’esclaffe grassement devant les amours pathético-pathétiques de Meryl Streep et Clint Eastwood – son degré de sensibilité m’émeut chaque jour un peu plus. Le réveil de mon père est signe de mon départ. Loin, très loin, de moi l’envie de me frotter à son intellectualité inexistante – la tapisserie florissante a plus de conversation.
Accoudé à la rambarde du balconnet, j’observe les passants – des clones de clones de clones. Ah, Miami. Une portée de gorets identiques vivant pleinement le rêve américain. J’en viens à regretter les vastes plaines de Chine – j’en viens  même à regretter les Français. « Justin, arrête d’observer les gens normaux et essaie de devenir comme eux » claironne mon père de son bon goût légendaire. Ah, cet humour est un délice – si l’on aime le gras. Je me détache de mon garde-fou et ose un coup d’œil vers ce couple imparfait. « Absolument. Je devrais descendre m’engraisser de pseudo-liberté américaine et de burgers huileux » dis-je en me dirigeant vers ma veste, abandonnée sur un fauteuil. Ma mère pleure un peu plus son amour-propre devant l’écran géant – les yeux de mon père se détachent du spectacle pour se poser vers moi. « On pourrait comparer nos taux de cholestérol, quand je reviens » ironise-je en me dirigeant vers la porte. Le temps de l’atteindre, je peux sentir la couenne de mon père griller sous l’agacement. « Lâche un peu ton cynisme, gamin, ou… » me parvient alors que je réussis à m’enfuir dans le couloir – je l’imagine couiner en essayant de s’extirper des coussins du canapé.

Dehors, le soleil se cogne à mes lunettes noires. Merci à elles, je peux jeter des regards noirs aux passants déformés de stupidité. Non, je ne juge pas trop vite – il faudrait de la matière à critiquer, pour juger. Ils sont justes vides. Vides de sens, marchant les uns contre les autres – leurs bourrelets faisant l’amour dans la sueur et le gras. Ne craignez donc pas une attaque de zombies – ils sont déjà là, affamés de technologie et incapables de prononcer plus de trois mots sans dire une connerie. Je hais les américains. Totalement arbitrairement – mais je les hais. La plupart, du moins. Ceux que je croise en arpentant les rues de Miami me donnent envie de partir en courant – ils ne pourraient pas me suivre.
Dans le dédale américain des passants zombifiés par leurs smartphones, j’entrevois une lueur d’espoir. Dans mon champ de vision se dessine une silhouette qui ne m’est pas inconnue. De longs cheveux blonds se dandinent au rythme de ses pas – gracieux à souhait. Oui, c’est elle, j’en suis sûr – ça pourrait être une totale inconnue. Mes lunettes de soleil quittent rapidement la bosse de mon nez tandis que je me mets à suivre Lady Aircraft. Ne connaissant pas son prénom, je beugle un « Hé, toi ! » sauvage – la moitié des badauds se tournent vers moi. Ma cible, elle, continue sa route avec indifférence. J’accélère le pas – mes instincts psychopathes ne me quittent jamais- et finit par arriver derrière elle, essoufflé. Ma main frôle son épaule et mon amie à usage unique rencontrée dans l’avion se retourne, surprise. « Je t’avais dit que je te trouverais » souris-je en soufflant la moitié de mes poumons – fichues clopes.


(c) Spinelsuns
 
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