Wynwood University
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 Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyMar 28 Jan 2014 - 13:49

[Tu peux enlever ton sabre de sous ma gorge maintenant ? °° ]

... ... ...
Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
« Où je veux quand je veux, vraiment ?! ». Sienna arqua un sourcil intrigué et esquissa un sourire malicieux qui faisait plutôt bien écho à celui de Soma. Elle ne se permit pas d'ajouter quelque chose, leur échange de regards en disait déjà bien assez long. En fait, elle avait aussi comme le sentiment qu'il serait capable de la prendre au mot si elle lui sortait du tac au tac quelque chose du genre « Ici et maintenant, ça marche ? ». Elle venait à peine de le rencontrer, qu'est-ce qui lui prenait ? Est-ce qu'elle était devenue le genre de fille qui saute sur tout ce qui bouge sans se poser plus de questions ? C'était bien ce qui c'était passé avec Aiden mais ici, elle osait croire que c'était différent. Il y avait une réelle connexion entre elle et le Rho Kappa. Quelque chose qui était passé tout de suite, facilement, comme si c'était tout ce qu'il y avait de plus naturel. Ce dont il s'agissait, elle n'en était pas sûre mais elle comptait bien le découvrir. Après tout, elle était célibataire, n'avait de comptes à rendre à personne.

Arrêtant d'essayer de se justifier, elle se jeta à l'eau et lui demanda ce qu'ils attendaient pour y aller. La réaction de Soma fut immédiate : il se leva presque comme s'il était monté sur ressort. Pour le coup, elle se mit à nouveau à rire et se leva presque tout aussi rapidement. Ils étaient tous les deux comme emportés par le courant et ils ne cherchaient même pas à lutter. En pas beaucoup plus de temps qu'il ne faut pour le dire, ils étaient à nouveau dehors, à marcher côte à côte dans la rue. Enfin, disons que Sienna marchait et que Soma titubait plus qu'autre chose. Il en était tellement conscient lui-même, qu'il lui fit la remarque, lui demandant d'admirer sa démarche. Sourire aux lèvres, elle allait lui répondre quand il s'emmêla les pieds et fut contraint de se retenir à elle pour ne pas s'étaler. Elle sursauta, s'arrêta de marcher et se tourna vers lui, l'air un peu inquiet.

- Non ça va, t'inquiètes.

Ses traits se teintèrent de tendresse et elle ajouta :

- Viens là, je vais t'aider à marcher droit, histoire de te ramener à la maison en un seul morceau.

Elle lui prit la main et la passa doucement autour de sa taille de telle façon qu'elle se retrouva tout contre lui. Il aurait très certainement pu y arriver tout seul, son état n'était pas aussi « grave » que ça. C'était donc clairement une excuse pour se rapprocher de lui, l'air de rien. Bon, il l'avait sûrement grillée à des kilomètres mais après tout, la subtilité n'était pas au rendez-vous ce soir.

La maison de Soma était gigantesque... et magnifique. Impressionnée, Sienna ne savait pas si elle oserait entrer. Et si elle cassait quelque chose ? Le moindre meuble de cette maison devait valoir à peu prés 3 mois de salaire d'une personne normale. Evidemment, elle entra quand il l'y invita. C'est avec fascination qu'elle promenait ses yeux autour d'eux. Elle l'entendit à peine quand il expliqua que pour les réclamations, il fallait qu'elle s'adresse à ses parents. Elle avait eu le temps de se rendre compte que Miami était la ville du Luxe mais elle ne s'attendait pas à y être exposée aussi directement. Elle essaya de paraître à l'aise et de se convaincre qu'il était tout à fait normal d'habiter dans ce genre de maison avec piscine et tout le confort possible et imaginable. Heureusement qu'il lui indiqua qu'elle devait enlever ses chaussures d'ailleurs, elle n'y aurait absolument pas pensé toute seule. Elle se pencha donc rapidement pour les enlever et mis les chaussons qu'il lui tendait.

- Merci.

Comme hypnotisée, elle le suivit jusqu'à la cuisine. « Mais bon sang, reprends toi Sienna ! ». Suivant son conseil, elle s'assit au bar de la cuisine et tâcha de se mettre à l'aise. Heureusement, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ses marques. Tout ce qu'elle avait à faire c'était le regarder lui pour se rendre compte que c'était le même que celui qu'elle avait ramassé dans la rue. Elle se détendit.

- Qui n'aime pas le chocolat ?! Et fais gaffe à ce que tu dis, il me vient pleins d'idées sur des façons de manger un désert qui sortent de l'ordinaire.

Elle lui fit un clin d'oeil. Et se rendit compte qu'elle était coupable d'une chose : l'imaginer nu, couvert de chocolat. Elle détourna un instant le regard, comme si de rien était et se mordit la lèvre pour chasser l'image.

Il l'informa ensuite que son grand-frère lui ressemblait beaucoup mais, comme un jumeau maléfique, il était dragueur et elle devait donc faire attention. Amusée, elle leva les yeux au ciel :

- Tu me prend vraiment pour une fille facile en fait ?

Elle n'était pas du tout entrain de chercher la dispute, même si pour le coup elle aurait pu. Elle doutait qu'il aie cette image d'elle mais si tel était le cas, c'était 100% de sa faute, étant donné la façon dont elle se comportait depuis tout à l'heure. Comme pour continuer sur le même thème, il lui dis que la démonstration de piano se ferait dans sa chambre.

- Haha, mais bien sûr que ton Piano est dans ta chambre. Qui n'a pas de Piano dans sa chambre de nos jours ?!

Elle rit. Une idée folle lui traversa l'esprit et elle se leva rapidement pour aller attraper la crème fraiche. Prenant ensuite un air de blonde écervelée, elle la tourna un peu dans tous les sens tout en s'approchant « dangereusement » de Soma et demanda :

- Ca marche comment ce truc là ?

Comme de rien, elle appuya sur le bouton et de la crème fraiche atterrit sur la joue de Soma et dans son cou.

- Oh ! Oups !

La lueur dans ses yeux prouvait que c'était tout sauf non-intentionnel. Sans plus de mots, elle se pencha vers son cou et entreprit de manger la dite crème fraiche dans une succession de petits baisers et de coup de langues légers, comme des caresses. Elle remonta doucement vers sa joue et, donc, vers ses lèvres mais se refusa à l'embrasser. La bonne vieille technique de la frustration. Elle planta son regard dans le sien et se lécha les lèvres d'une lenteur appuyée.

- Ce que je suis bête des fois...

Certains penseront que ce n'était pas si faux que ça mais un coup de folie, une fois de temps en temps, c'est bon pour la santé, non ?

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyLun 16 Déc 2013 - 13:51


“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna



- Comme te harceler de propositions indécentes à des heures improbables ?

Mon rire se mêla au sien, mais personnellement je m'en fichais qu'on m'entende rire, c'était signe de bonne santé après tout, et de bonne compagnie ! Regardant Sienna je pris la parole, toutes dents dehors.

"Tu n'es pas obligé d'attendre des heures improbables pour ça ! C'est quand tu veux etttt ..."

Je marquais un petit silence, mangeant un sushi, je pointais mes baguettes vers elle en lui disant le regard brillant.

"Où tu veux ..."

J'avais dit cela d'un ton sérieux, avec un sourire en coin, à elle d'en faire ce qu'elle veut. Le repas touchait à sa fin et j'avais tenté une approche envers la brunette. J'avoue ne pas avoir envie de la quitter, et je ne pense pas me tromper en disant que nous passons un moment agréable ensemble. Ce ne serait qu'un moyen supplémentaire de prolonger ces instants en sa compagnie. Je promettais d'ailleurs de ne rien lui faire, ou presque. Elle est si bien faite, si désirable, et la c'est pas l'alcool qui m'aide à revoir mes critères puisque Sienna est bien au dessus. C'est clair qu'il faudrait être fou pour lui refuser quoique ce soit. Puis je ne suis qu'un faible garçon après tout ... Après je dis ça, mais j'avais quand même une pointe d'appréhension, si elle refusait j'aurais bien l'air con.

J'attendais donc sa réponse quand son "- Qu'est-ce qu'on attend, on y va ?" parvint à mes oreilles. Un sourire éclatant se dessina sur mes lèvres. Ni une ni deux je me levais, invitant la belle brune à en faire de même, puis j'allais régler la note. Une fois cela fait je saluais le chef par un "Goshisousama". Signifiant "Merci pour le repas". J'avais bien sur le droit à ses quelques vannes foireuses en Japonais du genre "profitez bien de la fin de soirée Akane-san" mais est ce que c'était si foireux que ça ? Pour le coup certainement pas ! Je compte bien en profiter à fond ! Oui à FOND vous avez bien lu ! Retournant vers Sienna je lui ouvrais la porte et l'invitait à sortir. Le repas m'avait fait du bien, la décuve avait commencé et le plus gros était passé. Bien sur j'avais encore quelque reste, notamment dans la démarche pas très sur. M'approchant de l'Alpha pour marcher à ses côtés je lui dis d'une voix enjouée.

"Bon, comme je suis encore un peu bourré, tu peux admirer cette sublime démarche d'ailleurs, je te propose qu'on y aille à pied ! J'irais chercher ma moto quand je serais plus frais !"

Lui faisant un sourire je marchais, titubant légèrement à un moment je me rattrapais sur ses frêles épaules. Rougissant légèrement je lui faisais un sourire.

"Désolé, j'espère que je t'ai pas fait mal. Ce sera pas long de toute façon, j'habite qu'à vingt minutes en pas de bourré d'ici."

Rigolant de ma propre bêtise nous marchions tranquillement, parlant de tout et de rien, avant d'arriver chez moi après une bonne quinzaine de minutes. Je suppose que vu l'heure, mon frère dort déjà et mes parents aussi. Je ne sais même pas si ils sont la d'ailleurs. Ryoma surement encore en train de fricoter avec je ne sais quelle fille et mes parents, eux c'est plus plausible qu'ils soient en amoureux. Oui ça peut faire sourire, mais mon père est fou amoureux de ma mère malgré que son travail soit très prenant. Et ma mère, c'est la Japonaise atypique. Physiquement elle a tout d'une asiatique, mais mentalement, ce n'est pas la femme soumise, bien au contraire, je crois que l'expression qui dit "elle le tient par les couilles" correspond plutôt bien à mon père. Après c'est un homme de grande valeur, avec un sens moral profond qui nous a éduqué dans le respect de son prochain et surtout de la femme. Pour ça il a sacrément foiré avec mon grand frère, me concernant, c'est déjà mieux. Regardant Sienna d'un air un peu gêné, je sais que je suis un gosse de riche, mais j'aime pas le montrer.

"Bienvenue chez moi Sienna. Désolé, c'est un peu tape à l'oeil mais pour les plaintes, ce sera avec mes parents ! En tout cas je t'en prie entre et fais comme chez toi, à ma connaissance personne n'est la. Il y a peut être mon frère mais vu l'heure il doit être occupé."

Lui faisant un sourire je l'invitais à entrer dans notre demeure d'un geste de main. Une fois arrivée près de la porte d'entrée, j'enlevais mes chaussures pour enfiler une paire de chausson, je rangeais le tout dans le meuble prévu à cet effet et je passais une paire à Sienna. Celle pour les invités.

"Tiens, tu seras plus à l'aise comme ça."

L'invitant à me suivre, je la conduisais vers la cuisine ou nous allions prendre le dessert.

"Je t'en prie assis toi, je vais nous préparer le dessert ! Tu aimes le chocolat ?"

M'agitant près du frigo je sortais tout ce dont j'avais besoin, glaces, fruits, chantilly et tout le reste.

"Si t'es allergique à un produit, c'est maintenant ! Après je serais obligé de te faire manger moi même mon dessert"

Ajoutais-je d'un ton taquin avant de reprendre sur un ton plus sérieux.

"Ah oui, si mon grand frère débarque, ne soit pas trop choqué par notre ressemblance, bien qu'il est plus grand et plus imposant que moi. Pour le reste, fais attention à toi, c'est un vrai dragueur celui-la, et si il te voit, il va pas hésiter une seule seconde à faire des allusions bien foireuses !"

Lui offrant un sourire je me posais contre le rebord de la table avant de terminer ma tirade, attendant surtout ses exigences concernant le dessert.

"Pour la piano, je te ferais la démonstration la haut dans ma chambre."

Lui offrant un sourire en coin je continuais sur un ton blagueur.

"Et oui, mon piano est dans ma chambre, donc si tu veux m'entendre jouer, tu vas devoir me suivre juuusque la bas ! Sinon, faudra te contenter du dessert, ce serait dommage !"



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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyJeu 31 Oct 2013 - 21:16

[Ceci est un test de "mini-rp" xD]

... ... ...
Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
La voix de Soma était agréable à écouter. Quand il parlait, le monde se transformait en quelque chose de doux, de paisible. Ajoutez à ça la façon dont ils s'étaient rencontrée ainsi que le fait qu'il faisait noir dehors à cause de l'heure tardive et vous aviez une forte impression de rêve, d'irréalité. Pourtant sous les éclairages du restaurant, elle pouvait voir qu'il était réel. Il lui demanda si elle lui montrerait quelques trucs en peinture, insinuant même qu'il viendrait la retrouver dans le bâtiment de sa confrérie. L'Alpha Psi sourit. De plus en plus, on pouvait entendre dans leurs paroles respectives qu'ils avaient l'intention de se revoir. C'était à présent une évidence alors que, quelques minutes plus tôt, elle était persuadée qu'elle ne le reverrait plus après ce soir.

Il lui annonça ensuite qu'il trouvait que son cadre de vie à lui était beaucoup trop stricte. Une lueur de défis mêlée d'amusement éclaira les traits de Sienna. L'aider à désorganiser sa vie ne la dérangeait pas du tout. Loin de là. En fait, elle se voyait déjà le surprendre en proposant des choses hors contextes à longueur de temps. Enfin ça, c'était s'ils se revoyaient vraiment, s'ils apprenaient vraiment à être amis... voir plus. Quand il termina sa phrase par des compliments son sourire s'étira mais elle leva les yeux aux ciel l'air de dire « il va falloir que t'arrête ça ». Evidemment, ça ne voulait pas dire qu'elle n'était pas touchée.

Soma répondit à sa demande d'autographe par un air provocateur, coquin, qui lui confirma que le jeu de séduction avait réellement commencé entre eux. Oh, il était en place depuis un moment déjà mais il s'intensifiait, prenait plus de réalité. Surtout que maintenant, avec son numéro, elle avait la certitude absolue de le revoir. Si elle en avait envie, du moins, mais avec la tournure que prenait la soirée, elle ne voyait pas pourquoi elle n'en aurait pas envie. Il lui disait de ne pas hésiter de faire des bêtises avec.

- Comme te harceler de propositions indécentes à des heures improbables ?

Un rire joyeux qu'elle tenta de garder discret -ils étaient dans un restaurant quand même- s'échappa de ses lèvres.

Il lui proposa alors d'aller prendre le désert chez lui si elle voulait avoir des réponses à ses questions. Une petite alarme rouge clignotante se mit en marche dans un coin de sa tête. Elle ne le connaissait que depuis une heure, peut-être deux maximum. Etait-il sage de se rendre chez lui comme ça ? Cette question là fut rapidement remplacée par une d'une autre perspective. Qu'avait-elle à perdre en le suivant ? A première vue, rien à perdre qu'à gagner. Même si elle ne le connaissait pas depuis longtemps, elle ne se trompait que rarement sur la nature des gens et quelque chose lui disait qu'elle pouvait lui faire confiance. En plus de ça, c'était une nouvelle façon de prouver au monde qu'elle vivait au jour le jour, comme si elle pouvait mourir demain. Alors oui, elle allait le suivre, elle avait confiance en lui. Quand il lui promit de ne rien tenter puis se corrigea tout de suite, s'embrouillant légèrement les pinceaux, elle lui sourit avec affection. L'alcool semblait toujours avoir son effet le plus connu : celui qui vous rendait presque incapable de mentir.

- Haha, d'accord, on fait comme ça. De toute façon, si tu tente quoi que ce soit qui ne me plaise pas, tu le regrettera bien vite.

Elle était plus ou moins sérieuse alors qu'un sourire provocateur flottait sur ses lèvres. « Plus » parce qu'elle n'était pas du genre à jouer les victimes qui n'osent pas se rebeller si elle se sentait agressée et « moins » parce qu'elle n'imaginait pas réellement que ce soit une possibilité. En fait dans l'immédiat, elle ne pensait pas qu'il y aie des choses qu'il pourrait lui faire qui ne lui plairaient pas.

Leurs regards se trouvèrent à nouveau et Soma lui avoua qu'il n'avait pas envie de la quitter tout de suite après le repas. Comme c'était exactement ce qu'elle pensait, son sourire tendre devint communicatif. Elle voyait dans la franchise de ses paroles comme une preuve de plus qu'elle pouvait lui faire confiance, qu'elle ne se trompait décidément pas sur son compte. Petit à petit, le sentiment qu'il y aurait un jour plus qu'une simple amitié s'insinuait en elle. Arquant un sourcil, elle lui demanda :

- Qu'est-ce qu'on attend, on y va ?

Sa voix était rieuse, chaleureuse. Non vraiment, cette soirée qui avait pourtant mal commencée, ne serait pas gâchée. La vie, aussi cliché que ce soit, ça tient à peu de choses. Elle aurait pu ne pas partir de la soirée organisée par ses amis, elle aurait pu ne pas choisir de prendre le chemin qui traversait la plage pour rentrer chez elle, elle aurait pu ne pas croiser Soma. Le destin semblait avoir déployé pas mal d'efforts pour que ces deux là se trouvent. Le moins qu'ils puissent faire était donc d'essayer de comprendre pourquoi.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyLun 28 Oct 2013 - 20:20




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna



- Je ne vois pas pourquoi ça me dérangerait de manger dans la même assiette que mon petit-ami.

Voila, c'est ce genre de chose que j'appréciais chez Sienna. Sa simplicité, sa franchise et surtout cette complicité naissante. Par moment il y a des choses qui ne s'expliquent pas, je pense qu'entre elle et moi, cette affirmation prend tout son sens. Je la regarde, entre sourire et regard il n'y a plus qu'un doigt qui nous sépare. Ce moment privilégié me fait ressentir beaucoup de choses, et l'une d'entre elle est cette sérénité et ce bien être profond. Cela faisait fort longtemps que je n'avais pas ressenti cette chaleur au fond de mon estomac, difficile de croire que l'on se connait depuis à peine quelques heures. Même sa tentative de parler Japonais, pour le "itadakimasu" était quelque chose qui lui ajoutait une touche de charme. Oui décidément cette fille est craquante, et même si j'ai encore des restes de vodka, je suis plutôt sur de mon coup. D'ailleurs, j'avais hâte qu'elle me parle d'elle, une fois mon propre discours terminé, j'avais d'ailleurs laissé des zones d'ombres volontairement, je me délectais de l'entendre prendre la parole. Je manipulais le plat d'okonomiyaki pour le placer au centre de la table, puis tout en l'écoutant je mangeais tranquillement. Je m'imprégnais de chaque parole, de chaque mot, chaque son, puis je rebondissais d'une voix calme, sereine, douce.

"J'ai donc affaire avec une artiste, intéressant. Je ne m'y connais pas trop en peinture mais tu me montreras à l'occasion ? Si tu n'as pas peur qu'un Rho Kappa vienne trainer dans ta confrérie ..."

Petit clin d'oeil, autre bouchée et je reprenais tranquillement.

"Je ne pense pas que ce soit un défaut tu sais, me concernant ma vie est un peu trop cadrée je trouve, du coup j'ai parfois un manche à balai la ou je pense, pour rester poli. J'admire au contraire les gens comme toi, qui prenne la vie comme elle vient, sans trop se poser de question, tu as bien raison de le voir comme une qualité, s'en est une. Puis il faut une certaine force de caractère pour vivre comme ça, ça conforte l'image que je me fais de toi, en gros, une jeune femme indépendante, souriante, et magnifique bien sur."

Je lui faisais un sourire et prenais une gorgée d'eau pour faire descendre le tout. Je manquais de m'étouffer en entendant sa demande d'autographe, mais cela me fit sourire. C'est vrai que j'ai un avenir prometteur devant, il paraît du moins. Je n'ai pas encore vraiment réalisé, je viens de franchir un énorme cap dans ma vie de footballeur depuis que j'ai été contacté par l'équipe nationale espoir. Aussi je taisais cela, je n'avais pas vraiment que ça se sache, allez savoir pourquoi d'ailleurs. Mon sourire s'allongea encore plus lorsque Sienna, avec toute la subtilité dont elle fait preuve depuis le début de soirée, me proposa d'y ajouter mon numéro. Au moins je pense que la c'est clair, ce climat que j'appréciais et cette complicité naissante ne demandait maintenant qu'à se confirmer et à exploser. Je saisissais alors le bic puis posant la pointe avec le capuchon sur le bout de mes lèvres je dis d'un air ... Coquin ?

"Pour l'autographe, je te le donnerais moi-même si je deviens une star, pour le numéro, je te le donne si tu me promets de faire pleins de bêtises avec ..."

Je souriais puis inscrivais mon numéro sur la serviette que je repliais pour ensuite la placer devant Sienna. Elle me demanda pourquoi la combinaison entre le piano et le foot. Lubie de ma mère qui a toujours voulu que ses enfants sachent jouer d'un instrument, mais je n'allais pas lui dire cela comme ça, non j'allais lui présenter la chose autrement, on va voir si elle veut vraiment vivre un moment unique. Moi c'est mon cas.

"Mhhh voila ce que je te propose. Si tu veux assouvir ta curiosité tu vas devoir venir prendre le dessert chez moi. La je te ferais une petite démonstration et je t'expliquerais pourquoi je suis un joueur de piano. Promis je m'engage à rester sage et ne pas te sauter dessus ! Quoique ... Maintenant que je suis un peu moins bourré ... Je promets rien."

Je lui fis un petit sourire en coin puis je terminais mon assiette de sushi. Mes yeux allant chercher les siens, je lui avouais dans l'intimité, d'une voix tendre.

"En fait, j'ai pas envie qu'on se quitte tout de suite après ce repas, pour ne rien te cacher.."

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyJeu 26 Sep 2013 - 16:01

[Pas relut, j'ai pas over-le temps x) ]

... ... ...
Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
Soma promit de ne pas se moquer d'elle si elle en venait à se débattre avec ses baguettes. Sienna sourit. Une espèce de tendresse naturelle était née entre eux en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ils se connaissaient à peine et, déjà, Sienna appréhendait la fin de soirée. Serait-elle capable de lui faire la bise, lui offrir un dernier sourire et s'en aller rejoindre sa vie à elle ? Plus les minutes passaient et moins elle s'imaginait tourner les talons pour se fondre dans la nuit et rentrer chez elle, disparaître comme elle était venue, en sommes. Elle se surprit à imaginer des raisons de rester plus longtemps avec lui. Serait-il capable de rentrer tout seul chez lui ? Serait-il malade demain ? Devait-elle garder le contact pour s'assurer qu'il allait bien ? Ce serait de la non-assistance à personne en danger de le laisser partir comme ça, non ? D'autant plus de prétextes pour ne pas affronter la réalité : elle ne voulait pas que la fin du repas soit l'avortement de leur relation.

Une question se pose néanmoins : comment en était elle arrivée à s'attacher si vite ? Tout d'abord parce qu'elle avait été énormément soulagée de tomber sur quelqu'un qui réponde à sa familiarité par la pareille.  Miami était une ville beaucoup plus « hostile » que celles dont elle avait eu l'habitude jusqu'à présent. C'était peut-être parce que c'était une ville beaucoup plus grande, beaucoup plus courue mais restait que les gens ici réagissaient moins bien quand une inconnue venait leur gratter l'amitié. Alors oui, ça faisait du bien de tomber sur un type, fut-ce t'il bourré, qui entrait dans son jeu avec aisance et naturel. Mine de rien, elle commençait tout doucement à en avoir marre de ces citadins qui se prenaient la tête à longueur de temps à coup de « Ha mais non, pas moyen que je parle à cette personne, elle ne fait pas partie de mon cercle d'amis. ». Ici, il était presque impensable de débarquer seul quelque part et passer une soirée « de folie » avec des inconnus qui deviendraient vos meilleurs amis le temps d'une nuit et que vous ne reverriez peut-être jamais. Pourtant, c'était comme ça que Sienna fonctionnait, se disant que les gens qui restaient seraient ceux qui comptaient vraiment. Un mode de fonctionnement qu'elle se voyait de plus en plus obligée de laisser de côté pour ne pas passer pour une fille légère. C'était dommage, sans compter que ça lui laissait un désagréable arrière goût de privation de liberté. Ce soir, grâce à Soma, elle retrouvait ce sentiment de liberté grisante et de sociabilité.

Ça, c'était un peu faible pour expliquer le pourquoi du comment. Heureusement, j'ai une autre explication à proposer : la fragilité du jeune homme faisait écho à la sienne. De plus, en étant lui-même si ouvertement fragile (merci monsieur Alcool), il lui permettait de faire face à son propre ressentit, ses propres déceptions et par conséquent sa propre peur, latente, de finir sa vie seule. Se rendre compte de ces choses là lui donnait envie de se ressaisir, de s'investir encore plus dans la vie et de l'aider à faire pareil. Preuve en était que les sourires de son inconnu et la jovialité dans sa voix la comblait beaucoup plus qu'ils n'auraient du. Ainsi, ils étaient tous les deux blessés mais il y avait comme une promesse tacite entre eux qu'ils pourraient s'entre-aider pour s'en sortir. Oui, elle se basait sur trois fois rien pour tirer cette conclusion. Quelque part, c'était un pari qu'elle était entrain de faire. Il faut savoir prendre des risques dans la vie.

Dans une tentative de savoir plus de choses sur la personne à qui elle avait à faire, l'Alpha Psi demanda à son interlocuteur de lui parler de lui. Une demandé tout ce qu'il y avait de plus cliché mais motivée par un réel intérêt. C'est ce moment que le chef choisit pour venir leur apporter leur nourriture. Soma n'y était pas allé de main morte sur la commande, il y avait largement de quoi être repus jusqu'au lendemain soir. Ou peut-être avait-elle cette impression parce qu'elle avait déjà dîné. Son attention fut attirée par le court échange en Japonais ponctué par un clin d'oeil de la part du Chef. Sienna arqua les sourcils avec amusement, se demandant ce qui pouvait bien s'être dit entre ces deux là. Elle eut la réponse une seconde plus tard quand Soma lui expliqua qu'il pensait qu'elle était sa petite amie. Elle sourit avec douceur et amusement, se rendant bien compte que, vu de l'extérieur, ça devait bel et bien être l'impression qu'ils donnaient. Voulant en faire un jeu, elle répondit :

 - Je ne vois pas pourquoi ça me dérangerait de manger dans la même assiette que mon petit-ami.  

Son sourire s’agrandit et se transforma en petit rire, nouvelle preuve qu'elle était à l'aise avec lui. Se voyait-elle réellement sortir avec lui un jour ? Il était encore trop tôt pour le dire, elle n'était même pas sûre de le revoir. Ce qui était sûr, oui, c'était qu'il y avait quelque chose entre eux, comme un potentiel. Elle préféra néanmoins ne pas y réfléchir plus longtemps. Une partie du charme de leur discussion venait du fait que tout se faisant naturellement, en douceur. Elle comptait donc laisser la conversation suivre son court en se concentrant sur le présent, reléguant le futur loin de sa conscience comme elle avait pris l'habitude de le faire.

La question de la sauce se posa et Sienna hésita un instant. Malgré le conseil de celui d'eux deux qui s'y connaissait le mieux, elle prit de la sauce Soja, peu habituée aux sauces sucrées. Bien qu'elle testerait peut-être plus tard. Ensuite, elle manqua de sursauter en l'entendant taper dans ses mains. Elle comprit que ça devait être la façon traditionnelle japonaise de souhaiter la bonne appétit. Le moins qu'on puisse dire c'était qu'elle ne pourrait pas lui reprocher de ne pas la faire voyager. Elle ne se sentait déjà plus à Miami. Pour finir, elle l'imita, le rire dans la voix et priant pour ne pas trop écorcher le mot.

Enfin, Soma répondit à sa question. Sa voix était agréable à écouter et elle se laissa envouter par les intonations douces de ses paroles. Tout en l'écoutant, elle dégusta un sushi qui eut le don de lui rouvrir l'appétit. Il avait le même âge qu'elle mais il était à l'Université de Wynwood lui, n'ayant pas du recommencer une année. Il disait aussi être co-chef des Rho Kappa, la confrérie des sportifs, si elle se rappelait bien. En plus d'être joueur de foot, il faisait aussi du piano. C'était une combinaison peu commune, à ce qui lui semblait, mais ça le définissait très bien. Elle-même étant dans la confrérie des artistes, quelque part, ça les rapprochaient. Il lui annonça que le reste était secret. Elle répondit à son clin d'oeil par un nouveau sourire. Il lui donnait envie de découvrir ce qu'il pouvait bien garder « secret ». Voilà une nouvelle excuse pour le revoir.

 - Qui je suis vraiment ? Difficile de répondre en quelques mots. Pour aller, comme toi, à l'essentiel, je commencerais par te dire que je suis aussi à Wynwood. Seulement, comme j'ai débarqué à Miami plus ou moins sur un coup de tête (*rire*), ils me font recommencer la Senior Year malgré que j'aie, moi aussi, 18 ans. Je m'appelle donc Sienna Cassady, je suis chez les Alpha Psi. J'aurai du mal à te dire que je suis passionnée par une chose en particulier. Disons qu'en ce moment je fais beaucoup de peinture mais je ne compte pas y consacrer ma vie. Et pour ce qui est de ce que j'aimerais faire plus tard... Je n'en sais absolument rien. Vois le comme un défaut ou une qualité, c'est comme tu le sens, mais je ne pense pas beaucoup à l'avenir, je suis plutôt du genre à vivre au jour le jour.  

Elle ne savait même pas ce qu'elle choisirait comme études quand elle aurait réussis sa Senior Year. Elle aurait du commencer à y penser pourtant, ne fut-ce que parce qu'avant d'arriver à Miami, elle était en passe de terminer le lycée. En réalité, tout ça, ça l’effrayait. Commencer à faire des choix d'avenir c'était commencer à figer les choses. Voir à les rendre raisonnables. Et puis, elle voyait l'âge adulte d'un mauvais oeil, elle ne se sentait pas prête pour ça, elle en avait une vision trop hostile. Comme si c'était un âge où on oubliait peu à peu de rêver et de profiter des petits choses de la vie. C'était faux pourtant, mais elle ne le savait pas.

 - Mais du coup, tu me ferais pas un autographe ? Ça vaudra cher si tu deviens pro !  

Ajouta t'elle en sortant réellement un bic de son sac et lui tendant une serviette en papier, le rire dans la voix. L'air de rien, elle dit encore :

 - Et puis, si tu veux y mettre ton numéro de portable...  

Retour de la subtilité made in Sienna. Enfin, il n'allait pas être surprit, après tout elle lui avait déjà une proposition sexuelle plutôt évidente quelques instants plus tôt, ça ne pouvait pas être pire maintenant. Elle grignota encore un maki ou l'autre puis :

 - C'est la première fois que je rencontre un sportif qui joue au piano. Ça m'intrigue assez, je dois dire. Qu'est-ce qui t'a fait associer ces deux voies ? Tu peux me le dire ou c'est secret ?

Demanda t'elle avec un brin de malice dans la voix. Qui plus est, elle commençait à vraiment avoir l'impression d'apprendre des choses sur lui, même si elle n'aurait certainement pas du tout assez d'une soirée pour se faire.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyJeu 19 Sep 2013 - 22:05




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna

Je ressens cette atmosphère légère et détendue, je m'en imprègne et cela me détend. Les effets de l'alcool s'estompent peu à peu, mais je ressens encore quelques ballonnements, je pense que la nourriture va m'aider à apaiser tout cela. Pourquoi je me sens détendu ? Tout d'abord par la présence de Sienna, qui est une jeune brunette dont je viens de faire la connaissance et avec qui le courant est tout de suite passé. J'ai même l'impression que cela va beaucoup plus loin, je ressens comme une complicité entre nous, qui me fait ressentir un bien être rassurant. J'ai même le sentiment que cette complicité a toujours été la, et que ce n'est pas une fille que je connais depuis à peine deux heures. De plus je me retrouve dans ce restaurant, qui est un lieu où je viens uniquement avec ma famille. Aucune fille n'a jamais mis les pieds dans cet endroit. Non pas que Sienna soit au dessus d'elle, ce n'est pas ça, mais elle avait l'air de m'accepter comme j'étais, et le fait qu'elle soit en plus attirée par la nourriture japonaise fut un facteur supplémentaire dans ma décision de m’asseoir à cette table avec elle. Oui grâce à elle, je ressens moins le poids de la solitude et cette oppression qui me caractérisait en début de soirée.

La le chef avait amené nos boissons, pour ma part c'était un thé, histoire que cela fasse du bien à mon transite, puis un peu de sucre ne me ferait pas de mal. Nous étions toujours dans notre bulle avec Sienna, et je ne peux pas empêcher le chef d'avoir pu penser qu'elle était ma petite amie, dans un sens, c'était plus que flatteur pour la loque que j'étais. C'est clair que j'ai une meilleure mine que tout à l'heure, mais bon j'avais encore quelques grains de sable par ci par la, j'étais barbouillé, presque un pouilleux si je puis me permettre l'expression. J'espère intérieurement que le lien que je viens de tisser doucement avec Sienna ne va pas s'évaporer à la fin de ce repas, ce rompre comme si c'était un doux rêve éphémère. Si il ne se rompt pas, j'aimerais qu'elle me voit sous un meilleur jour, au top de ma forme, et sous un angle plus glorieux. Une chose est sur, je mettrai le paquet si cela arrive, car dans un sens, elle me plaît...

Beaucoup. Plus la soirée avance, plus je la trouve craquante d'ailleurs. Ce que j'aime le plus, c'est cette facilité à dialoguer avec elle, nous avions beau parlé de choses parfois futiles, mais j'y prenais toujours un plaisir non dissimulé. Présentement se posait le problème des baguettes, apparemment Sienna n'avait pas besoin d'aide et le sourire qui s'affichait sur mes lèvres témoignait de mon ravissement. Ma voix reprenait un peu de contenance, mais je parlais toujours de façon à ce que elle seule m'entende. On entendait toute ma jovialité, nous étions pourtant seul dans le restaurant, mais c'était notre bulle et je ne voulais pas qu'une autre personne y entre.

«Promis je ne me moquerais pas, je trouverais surtout la politesse et l'attention de t'aider ! Même si je t'avoue que j'aurais un petit sourire en coin si je dois te nourrir comme une petite fille !»

Je laissais un rire s'échapper de mes lèvres, je ne me moquais pas, mais imaginer la scène était drôle. Ceci étant, je me rappelle de ces fois ou Savanah mangeais avec moi à la maison, elle ne savait pas utiliser des baguettes, et elle était d'ailleurs totalement fermée à l'idée de savoir les utiliser. Cette pensée m'arracha un sourire nostalgique et j'étais heureux d'être maintenant avec Sienna dans cette endroit qui comptait pour moi. Suite à cela la jeune femme me posa la question un peu cliché, mais justement j'adore ce cliché.

Pourquoi vouloir le changer ? Il est efficace et c'est comme ça que démarre les première vraies conversations. Personnellement j'étais ravi ! Le chef amenait alors au même moment la commande que j'avais demandé. C'était un grand plateau de sushi, de maki, de sashimi, avec des rouleaux de printemps chinois, il sait que j'adore ça. Sur l'autre plateau, des Yakisobas au curry, du riz pilaf et un okonomiyaki un peu trop gros pour une seule personne. Je regardais le chef étonné puis je lui demandais en Japonais.

« Qu'est ce que c'est chef ? Pourquoi c'est aussi gros. »

« Akane-san, c'est pour deux, la surprise du chef on va dire. »

Il me fit un clin d'oeil, qui selon lui était complice, enfin je laissais cette petite surprise de côté, cela ne me dérangeait pas en fait, bien au contraire, mais je ne sais pas ce que Sienna en penserait. Une fois le chef partit, je lui dis d'une petite voix, discrètement.

«Il croit que tu es pas ma petite amie, c'est pour ça qu'il a servi un Okonomiyaki aussi énorme. Au passage, c'est une énorme crêpe avec de la viande, du choux, de la sauce. Tu verras c'est excellent ! J'espère que ça ne te dérange pas de manger dans la même assiette que moi du coup.»

Voulant voir comment elle réagirait, je ne proposais pas tout de suite une autre assiette. Ceci étant je pourrais comprendre. J'attrapais alors la sauce Soja et la sauce sucré, puis me servant un bol de sucré je laissais Sienna faire ses petites affaires, ne sachant pas laquelle elle préférait.

«Si tu ne sais pas quel sauce prendre, je te conseille la sucrée, elle est excellente.»

Une fois mon assiette prête, je commençais par taper deux fois dans mes mains et lâcher un «ittadakimasu» bien audible. Une fois la première bouchée de maki prise, je sentais mon corps revivre. L'alcool c'est sympa mais la nourriture c'est quand même bien plus raisonnable. Sentant alors un bien être indescriptible s'emparer de moi, je regardais Sienna puis ma voix s'éleva, calme, douce.

«Alors pour te répondre, je vais reprendre depuis le début. Je m'appelle Soma Akane, 18 ans, en première année de Staps à Wynwood ! Je suis le chef-adjoint des Rho Kappas (dans le rp, Soma l'est encore). Je suis donc un passionné de sport comme tu as pu t'en rendre compte, ma spécialité, le soccer (foot). Je joue dans le club de Miami. Mhhh je suis un élève je dirais normal, j'aspire à devenir joueur de soccer professionnel. Le dernier truc que je peux ajouter, je suis un joueur de piano. Le reste, c'est secret.»

Je lui faisais un petit clin d'oeil avant d'ajouter tout sourire, j'avais pris soin d'avaler ce que j'avais manger avant de prendre la parole, parce que parler la bouche pleine, c'est dégueulasse...

«Et toi Sienna, dis moi, qui es-tu vraiment ?»

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyMer 11 Sep 2013 - 17:02

... ... ...
Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
Quelque chose de doux et de fort était entrain de naitre entre Soma et Sienna. Elle eut l'impression qu'ils glissaient rapidement dans une bulle légèrement hors du monde, une bulle dans laquelle ils étaient seuls et où tout n'était que douceur. C'était assez irréel comme sentiment, surtout parce que ça c'était joué en quelques secondes précisément. Evidemment, elle ne savait pas encore où ça allait les mener, elle ne savait pas s'ils se reverraient après avoir partagé cette soirée, mais il était clair qu'il y avait quelque chose entre eux. Tout ça, elle s'en rendait compte tout simplement par le geste anodin qu'il venait d'avoir : il lui avait caressé la main, avec naturel, peut-être même sans vraiment le faire exprès. Ils agissaient tous les deux de façons instinctive l'un envers l'autre, cherchant le contact, la chaleur et c'était très agréable. Il avait rit aussi, avant de lui répondre. Mine de rien, ça la rendait heureuse de l'entendre rire, de le voir sourire, de constater qu'il se détendait et qu'il semblait aller de mieux en mieux. Il lui dit qu'il était d'accord avec elle pour le manque d'intelligence des garçons. Elle sourit. Elle accepta les remerciement en silence, de la tendresse dans les yeux. C'était tout naturel. Enfin, non, étrangement, ce n'était pas tout à fait naturel. S'il était certain qu'elle n'aurait pas laissé un garçon bourré tout seul sur le bord de la plage, elle n'aurait pas eu ce genre d'attentions envers tout le monde. Si elle lui parlait comme ça, c'était justement parce que c'était lui. Pensée qui fut confirmée par la façon dont elle fondit en voyant son sourire tendre. Oui, quelqu'un finirait par l'accepter comme il était, elle en était certaine.

Ensuite, ils se relevèrent et elle se retrouva dans ses bras. Pendant un instant, trop court à son goût, elle put être contre lui, sentir son coeur battre près du sien. Un contact qui la perturba alors qu'il n'aurait pas du. S'il n'y avait eu entre ces deux là qu'une amitié naissante, ils n'auraient pas tous les deux étaient si perturbés par ce rapprochement fortuit et rapide. Pourtant, elle était rouge de gêne et il se répandait en excuses. Il était donc certain que s'il devait y avoir un jour quelque chose entre eux, ce serait plus que de l'amitié. Bien sûr, Sienna n'était pas entrain de penser au futur, trop heureuse qu'elle était de laisser la complexité de sa vie hors de la bulle qu'elle partageait avec Soma.

Quelques secondes plus tard, elle attrapait son bras pour rétablir leur contact. Elle n'aurait pas vraiment su dire pourquoi elle avait agit comme ça. Quelque part, elle en avait besoin. Elle voulait s'accrocher à lui, sa bonté, sa douceur, ce petit quelque chose qui l'attirait non seulement physiquement mais aussi mentalement. Alors qu'ils marchaient, Soma lui demanda ce qu'elle voulait manger. Un grand sourire sur le visage, elle ne put s'empêcher de lui répondre qu'elle se taperait bien un Japonais, avant d'éclater de rire. Il faut dire que sa déclaration passait clairement pour une proposition et elle assumait pleinement. Et puis, c'était un peu une sorte de jeu pour le tester, voir ses réactions sous le couvert de l'humour. Oui, on pouvait parler d'un jeu de séduction. Le Japonais sembla y adhérer immédiatement car il rit à son tour et lui répondit, dans la même veine, qu'il se ferait bien une brune après le repas. Ce qui vint nourrir le rire de Sienna. Il poussa le vice jusqu'à lui demander si elle pensait à un Japonais en particulier, argumentant qu'il en connaissait un bon. Il était si facile d'oublier qu'ils étaient entrain de parler de nourriture. Levant les yeux vers lui, elle le regarda avec un sourire malicieux sur les lèvres pour lui répondre :

 - Ha oui ? J'ai bien envie de vérifier s'il est si bon que ça.

Elle passa discrètement sa langue sur sa lèvre inférieure et la mordit légèrement. Elle faisait bien attention à ne pas tomber dans l'obscénité, le but était simplement d'être drôle, d'entrer encore plus dans leur jeu. D'ailleurs, elle était à nouveau entrain de rire. L'instant faisait partie de ceux qu'elle ne voulait jamais se voir finir. Si elle avait pu faire un voeu, elle aurait souhaité qu'ils continuent comme ça à marcher côte à côté en riant jusqu'à la fin du monde. Mais c'était impossible, elle le savait trop bien, on ne peut transformer un instant en une éternité.

Devant eux, la ville se profilaient. Ils allaient quitter la solitude. Leur bulle menaçait d'éclater à cause de la pression du monde réel. Une petite vague d'angoisse l'envahit. Elle ne voulait pas qu'on lui arrache Soma. Pas tout de suite, ce n'était pas juste. C'est alors que, comme s'il avait lu dans ses pensées, le jeune homme la ramena un peu plus contre lui. Son angoisse s'envola instantanément car elle comprit qu'il ne laisserait personne éclater leur bulle de bonheur, même si elle était destinée à se détériorer toute seule. De plus, comme ça, tout contre un homme de ce gabarit, elle se sentait en sécurité. Il ne pouvait rien lui arriver, c'était sûr, tant qu'elle était avec lui, il ne lui arriverait rien de mal.

C'est avec bonheur qu'elle apprit qu'il allait l'emmener dans un restaurant où il allait avec sa famille. Quelque part, elle se sentait spéciale. C'était peut-être complètement stupide, peut-être que chaque fois qu'il allait au restaurant avec une femme, il allait là, mais quand même. C'était comme s'il avait décidé de partager avec elle quelque chose d'important pour lui. Alors bien sûr qu'elle était partante pour aller à ce restaurant là.

 - Je te fais confiance,

lui dit-elle dans un sourire. Elle se rendit compte que c'était encore plus vrai qu'elle ne le croyait. Oui elle lui faisait confiance pour le restaurant mais, étrangement, elle lui accordait aussi une confiance naturelle et presque sans bornes. Pourquoi est-ce que c'était étrange ? Parce que, mine de rien, elle ne connaissait rien de lui. Il ne lui avait que parlé vaguement de ses déboires féminines. Seulement voilà, elle sentait qu'il était vrai et qu'elle pouvait se fier à lui. Peut-être qu'elle tomberait de haut mais en attendant, c'était comme ça. Alors voilà, elle le suivrait jusqu'à ce restaurant tout comme elle l'aurait suivit n'importe où ailleurs.

Dès qu'ils furent entrés dans le restaurant, elle entendit parler Japonais. Pour le coup, ça aurait pu la faire se sentir mal à l'aise, au milieu de deux personnes qui parlaient une langue qu'elle ne comprenait pas. Mais non, elle se surprit à trouver ça attachant de l'entendre ainsi parler avec le patron du restaurant. Quoi qu'il en soit, après un court échange entre les deux hommes, Soma et Sienna furent placé à une table, forcé de remettre de la distance entre eux. La mort dans l'âme, elle se dit que c'était peut-être pour le mieux. Il fallait qu'elle se rappelle que lui et elle n'étaient pas vraiment proches, que ce n'était qu'une illusion et qu'ils prendraient peut-être des chemins séparés après leur repas. Niveau boisson, elle commanda de l'eau gazeuse, n'ayant ni envie de soda ni d'alcool pour le moment. Soma voulut ensuite savoir si elle savait manger avec des baguettes.

 - Haha, c'est gentil mais je pense que je vais me débrouiller. Au pire des cas, tu devrais réussir à trouver la politesse de ne pas te moquer de moi, non ?

Elle rit légèrement. A vrai dire, même si elle ne mangeait pas Japonais tous les jours, elle avait quand même eu quelques occasions de manger avec des baguettes. Plus depuis qu'elle était arrivée à Miami non, mais c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas. Du moins, c'était ce qu'elle pensait. Au pire des cas, elle offrirait un spectacle amusant au garçon. Le ridicule ne tuant pas, elle n'avait pas grand chose à craindre.

Il s'agissait ensuite de ne pas laisser un silence s'installer. Heureusement, Sienna avait réellement envie d'apprendre des choses sur lui, sur sa vie, sur ce qu'il aimait, ce qu'il n'aimait pas, tout ça quoi. En d'autres mots : elle avait envie de découvrir qui il était vraiment. Alors dans un sourire doux, elle lâcha une phrase extrêmement clichée :

 - Aller Soma, parles moi de toi.

Son sourire s'élargit pendant une seconde, amusée qu'elle était par la tournure que prenait sa relation avec le jeune « inconnu ». A cause de l'heure tardive, ils étaient seuls dans le restaurant. Leur univers, leur bulle, n'était donc pas en danger et elle se sentait à l'aise.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyJeu 8 Aoû 2013 - 20:05




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna

Je crois que je vais me faire une énorme promesse, celle de ne plus jamais boire. Bien sur comme n'importe quelle personne qui a pris une cuite phénoménale, ce ne sont que des paroles en l'air, une résolution qui s'envolera à la prochaine soirée. Bon après je ne bois quasiment jamais, je pense que d'ici la que je me remette une mine pareille il y a du temps qui se sera écoulé. Pour le reste je fixe la jeune femme à mes côtés, elle prend la parole, je décuve de mon côté du coup je retrouve vite mes esprits et ma faculté à réfléchir. L'alcool se dissipe et je reviens doucement à la réalité. Ma réalité, cruelle, froide, mais maintenant plus douce en compagnie de Sienna.

Elle est étonnée par mes propos, elle ne comprend pas la réaction des femmes de ma vie. Je ne sais pas trop quoi lui répondre sur le coup car moi même je n'ai jamais compris la réaction de mes partenaires, je me suis toujours beaucoup donné. Par contre je ne peux pas empêcher un rire de sortir quand elle dit des garçons qu'ils sont stupides. Tenant ses mains je glisse une caresse délicatement, de façon un peu involontaire, ou pas en fait, je ne sais pas non plus.

"C'est vrai que les mecs sont un peu simplet par moment, du moins on réfléchit beaucoup moins que vous sur certaines choses. En tout cas merci pour ta gentillesse, après je n'ai pas vraiment de réponse à t'apporter, je n'ai jamais trop compris leurs réactions, pour moi c'était normal d'être ainsi avec elle, d'être attentionné, enfin ce genre de chose. Maintenant je ne sais pas trop comment je dois agir envers les femmes, du coup je reste moi même, il y en aura peut être une qui m'acceptera comme je suis un jour."

Je lui fis un sourire discret mais tendre. La brunette était vraiment jolie et d'une compagnie agréable. D'ailleurs elle m'avait proposé de passer un moment avec elle, je m'étais empressé d'accepter car je n'avais pas envie de la quitter. Je ne sais pas pourquoi, je ne voulais même pas rompre le contact de nos mains. La suite est d'ailleurs assez drôle puisque nous nous sommes retrouvés collés l'un à l'autre, pour la première fois je pouvais ressentir son corps contre le mien, sentir son coeur battre contre moi, je suppose que elle aussi pouvait entendre le mien qui était à la limite d'exploser. Je ne sais toujours pas pourquoi je l'avais serré contre moi, mais je ne le regrette pas. Je m'étais complété par la suite en excuse, et voyant la jeune femme aussi gênée que moi, je ne pouvais m'empêcher de la trouver craquante. La teinte rosée de ses joues la rendait vraiment attendrissante et la j'avais assez décuvé pour m'en apercevoir. Par la suite, le contact brisé, je me sentais un peu vide, je le ressentais encore plus maintenant que j'étais privé de cette chaleur humaine que Sienna m'offrait. Pour autant nous allions quand même resté ensemble, c'était un doux sentiment de bien être en un sens. Une fois mon casque attaché à ma moto et la jeune femme sur ses escarpins, je lui adressais un sourire en lui demandant ce qu'elle voulait manger.

Qu'elle ne fut pas mon ravissement quand je la vis prendre mon bras, je me laissais faire tout à fait naturellement car au final je rêvais de renouer ce contact charnel avec elle. Non pas que je le pensais essentiel, mais pas loin. D'ailleurs que penserait les gens si il nous voyait ensemble comme ça ? Comme un couple ? Cette pensée m'arracha un sourire, je ne me faisais pas d'illusion, je sais que ce n'est pas durable ce que je vis la, du coup j'essaye d'en profiter à fond, au maximum, avant que la réalité et l'illusion de notre proximité ne se dissipe. Marchant donc tranquillement vers le centre ville, la jeune femme répondit à ma proposition et j'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire avec suite à sa phrase. J'avoue que indirectement, je l'ai prise pour moi et comme une proposition ouverte. Je suppose que c'est une fille très réceptive vu nos dernières conversations, je fais ici allusion au fait qu'elle voudrait bien partager sa prochaine idée folle avec moi. J'avoue ses allusions, et surtout la dernière, a sonné comme quelque chose de sexuelle, mais comment cela aurait-il pu être différent. Laissant un rire cristallin résonner dans les rues, je lui jetais un regard complice pour ajouter, dans la même dynamique.

"Et si je n'avais pas autant bu, je t'aurais dit que je me taperais bien une brune après ce repas !"

Je lui fis un clin d'oeil, pour la subtilité on repassera, mais c'est justement ça que je voulais, aucune subitilité. Ici je faisais allusion à la bière bien entendu ... Bon d'accord je faisais AUSSI allusion à Sienna, mais ça elle ne le saura pas, enfin je pense qu'elle a deviné si elle a envie de lire à travers les lignes. Par contre moi je suis encore assez éméché, ou pas, pour oser lui demander.

"Ta proposition est intéressante, tu veux te faire un Japonais bien précis ? J'en connais un super bon ..."

Ma phrase est bourrée de sous entendus naturellement. La jeune femme et moi étions partis sur un terrain assez sympathique, je pense que l'on peut appeler cela le jeu de la séduction. Bon on est pas subtile mais c'est pas grave, je trouve que cela a son charme, surtout que Sienna manie cela à merveille. Le rire se mêle à la tristesse et j'avoue que la jeune brune vient de balayer tout cela en un instant. Nous nous rapprochions alors de la ville, je voyais au loin des bâtisses que je connaissais. Des personnes arrivaient dans notre champ de vision et instinctivement, je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela d'ailleurs, mais j'ai amené Sienna un peu plus proche de moi, nous étions limite collés.

Je n'avais pas envie que quelqu'un l'approche, elle était à moi... J'explique ce sentiment par le fait que la présentement, c'est ce que je ressens. Elle a réussi à me faire rire aux éclats et cela faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé. Je ne sais pas de quoi demain sera fait et peut être qu'après ce repas, nous nous quitterons sans jamais nous revoir. Je ne voulais pas laisser ces précieux instants s'envoler et être embrumés par des pensées obscures. De ce fait je trainais la jeune femme d'un pas lent, bah oui je suis pas non plus au top, mais je savais où j'allais.

"Si tu veux vraiment manger Japonais, je vais t'emmener dans le resto ou je vais souvent avec ma famille, c'est d'ailleurs le seul correct concernant la nourriture japonaise, les autres sont tenus par des chinois ... Au moins la tu seras vraiment bien servi."

J'entrainais alors la jeune femme dans les rues de la ville. Je ne sais pas il était quelle heure mais je sais que le restaurant restait ouvert jusque très tard, tant mieux pour nous d'ailleurs. Nous arrivions donc rapidement devant le restaurant, par chance il était encore ouvert. Je poussais la porte et le patron, près de son comptoir me reconnu immédiatement. Il s'adressa à moi en Japonais et je répondais dans la même langue.

"Bonsoir Patron, une table pour deux s'il vous plaît. Et mettez comme d'habitude."

Il nous conduisait à notre table, dans un coin reculé, il me posa une question en Japonais à laquelle je ne répondis pas. Pour l'information, il me demanda si Sienna était ma petite amie. Ne sachant pas quoi répondre, je lui ai juste adressé un sourire, et je remercie le ciel qu'il parlait en Japonais, au moins je suis sur que Sienna ne comprendrait pas. Je ne saurais pas quoi lui répondre sur le coup. Nous nous installions à table et le serveur venait donc prendre notre commande en terme de boisson. Je laissais la jeune femme choisir ce qu'elle voulait puis j'ajoutais une fois qu'il était parti.

"Tu sais manger avec des baguettes Sienna ? Sinon je peux lui demander des couverts si tu veux ?"
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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyMer 7 Aoû 2013 - 23:47

... ... ...
Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
Alors que Sienna lui expliquait qu'elle non plus ne comprenait pas pourquoi il était seul lui qui semblait avoir tant à offrir, elle put voir que les yeux de Soma s'embuaient. Son estomac se serra violemment. C'était de sa faute ? Qu'est-ce qu'elle pouvait faire pour faire disparaitre ce risque de larme ? Instinctivement, elle serra sa main, trop fort l'espace d'une seconde. Ce garçon là était de moins en moins un inconnu pour elle et elle était donc profondément touchée par sa détresse. Elle ne savait pas encore ce qu'il allait devenir pour elle mais elle était au moins déjà certaine d'une chose : elle avait dit vrai tout à l'heure quand elle lui avait dit qu'elle ne l'abandonnerait pas. Ça ne voulait dire qu'elle lui promettait de ne jamais le quitter, elle ne pourrait pas faire ça. Parce qu'elle n'avait aucune emprise sur demain, sur le futur mais elle pouvait lui promettre de ne pas l'abandonner. C'était différent quand on y pense. Abandonner et quitter, ce n'était vraiment pas la même chose. Alors que le premier est brute, presque méchant et sous-entend qu'un des deux est contre la séparation, le second est réfléchit et déjà beaucoup plus compréhensible, moins traumatisant. Alors voilà, si un jour elle était amenée à lui faire une promesse, ce serait une qu'elle saurait tenir : celle de ne pas l'abandonner. Enfin, ils n'en étaient pas là. Là, elle avait juste envie de le prendre dans ses bras, de le caler contre elle pour ne le lâcher que quand il aurait retrouvé le sourire. Mais bien sûr, elle ne pouvait pas faire ça. Alors elle se contenta de lui opposer un sourire doux, ne lâchant toujours pas sa main non plus.

 - Ça devrait pas être trop difficile parce que tu m'a l'air d'être quelqu'un de très bien, Soma.  

Quant au fait qu'il pensait ses paroles, qu'il avait pris soin de les peser, elle en fut touchée. Son petit sourire la fit fondre. Mais, déjà, il enchainait. Il lui dit tout ce que ses Exs pensaient de lui. Fade, ennuyeux ? Il n'en avait pas l'air. Elle fronça les sourcils, ce qui trahissait sa pensée. Elle avait bien conscience qu'elle ne le connaissait pas mais il n'était ni fade ni ennuyeux, sinon elle ne serait plus là depuis longtemps. Et puis, quelque part, elle avait l'impression que ces filles s'étaient attendues à ce que tout vienne de Soma, que ce soit lui qui construise et entretienne la relation. Or, ce genre de truc, ça se construit à deux. Ils faut que les deux personnes s'impliquent pour ne laisser tomber la relation dans le train-train quotidien que dans les moments où c'est rassurant. Et, le reste du temps, c'étaient au deux d'essayer de pimenter la vie, d'utiliser la présence de l'autre pour être heureux. Et puis, qu'il puisse croire que sa gentillesse était un défaut la révolta. Il n'avait pas le droit de penser ça, elle ne pouvait pas le laisser penser ça.

Il ajouta être aussi qu'il avait l'impression de ne pas comprendre ses partenaires. Encore une fois, ce n'était pas vraiment de sa faute. Sûrement plus un problème de communication. Elle se fit la réflexion qu'elle n'avait jamais eu peur de dire clairement ce qu'elle attendait d'un garçon dans une relation. Lire dans les pensées, c'est impossible. Oui, ça faisait toujours plaisir quand quelqu'un devinait vos envies mais c'était tout aussi rare et les gens avaient tords de l'oublier. Alors non ce n'était pas lui qui ne comprenait pas mais elles qui ne communiquaient pas assez. Elle soupira discrètement quand il lui rappela qu'elles avaient toutes fuis. Elle se sentait mal pour lui parce qu'elle le comprenait. Elle, dans ces cas là, elle essayait de se rappeler qu'ils étaient jeunes et qu'il était donc normal qu'ils enchainent les relations plus ou moins stables et plus ou moins longues.

Il lui avoua ensuite n'être l'homme que d'une seule femme et Sienna eut l'impression complètement folle qu'il était entrain de lui faire une promesse. C'était stupide et tout à fait déplacé alors elle chassa très rapidement cette pensée de sa tête. Elle garda cependant l'information pour venir la confirmer dans ce qu'elle pensait déjà : les filles de sa vie ne s'étaient pas rendues compte à quel point un gars comme ça, on s'y accroche. Résumant sa pensée, elle pris la parole :

 - Tu sais, je pense que le problème dans cette histoire ce n'est pas toi mais elles. D'abord parce qu'elle n'ont pas su voir en toi ce que je vois en ce moment c'est-à-dire que tu es un type incroyable dont la gentillesse est une énorme qualité, quoi que t'en dise. Ensuite parce qu'elles ne devraient pas s'attendre à ce que tu les comprenne par l'opération du saint esprit, si elles attendaient quelque chose de toi, elles n'avaient qu'à te le dire. Crois moi que c'est une erreur que je n'ai jamais faite et que je ne ferais jamais. Il faut être directe avec les garçons, parce qu'ils sont un peu stupides.

Cette dernière phrase, elle ne l'avait dite que pour rire. D'ailleurs, un clin d'oeil plus tard, c'était ce qu'elle faisait. Puis, elle retrouva son sérieux pour ajouter :

 - Non sérieusement, certaines fois, même les évidences doivent être dites. C'est beaucoup plus sain, parce que ce qui est évident pour toi ne l'est pas spécialement pour l'autre.

En disant ça, elle dut lutter pour ne pas laisser ses yeux s'assombrir. Non elle ne pensait pas à un garçon, pour une fois, elle pensait à sa mère. Jessica ne lui avait jamais dit qu'elle l'aimait. Peut-être parce qu'elle trouvait ça évident, peut-être parce qu'elle refusait obstinément de considérer Sienna comme une enfant. Mais en tout cas, elle, elle aurait voulu l'entendre. Qu'est-ce que ça pouvait bien couter à une mère de dire « Je t'aime » à sa fille ?

Le sourire tendre de Soma balaya toutes ses noires pensées en un instant. C'était un sourire communicatif qu'elle lui rendit sans même y penser. Oui en ce moment il n'y avait que lui et c'était parfait comme ça. Et puis, était-ce de la joie qu'elle entendait dans sa voix alors qu'il acceptait sa proposition à aller manger quelque part avec elle ? L'idée fit s’agrandir son sourire. Et elle se mit une nouvelle fois à rire quand il accepta. Si elle riait aussi facilement, c'était à cause de lui, il avait un drôle d'effet sur elle. Un effet qu'elle ne comprenait pas encore vraiment, d'ailleurs. Alors qu'il la complimentait, elle se sentait légère, heureuse. Plissant les yeux dans un faux air mystérieux, elle répondit :

 - Fais gaffe à ce que tu souhaite, je pourrais bien partager avec toi la prochaine idée folle qui me traversera la tête !

Et, impulsive comme elle était, une fois cette idée exprimée, elle pourrait avoir bien du mal à la réprimer. Combien de fois n'avait elle pas sauté dans une piscine tout habillé, balancé de la peinture sur un ami ou encore décidé de jouer un tour à quelqu'un ? Et puis, elle avait des pulsions moins innocentes aussi, il suffisait de voir ce qui c'était passé avec Aiden pour s'en rendre compte. Ou encore ce qu'elle avait tout de suite imaginé tout à l'heure quand il lui avait dit qu'elle ne saurait rien tirer de lui. Du coup, elle hésiterait peut-être à deux fois avant de partager ce genre d'idée folle là, il ne fallait pas non plus qu'il s'imagine qu'elle était une fille facile.

Quand il se releva, elle se mit à craindre qu'il lâche sa main. C'était complètement irrationnel, elle ne savait pas pourquoi elle avait peur de ça mais les faits étaient là : elle n'avait pas envie qu'il la lâche, elle n'avait pas envie de rompre leur contact. Elle fut rapidement rassurée alors que leurs deux bras tendus les reliaient. Et puis tout se passa rapidement, en un éclair, elle se retrouva dans ses bras. Il avait voulu l'aider à se relever mais n'avait pas mesuré la force nécessaire pour soulever un poids plume comme elle et au final, il en avait perdu l'équilibre. Et maintenant, elle était tout contre lui, bien calée dans ses bras. Le contact était enivrant. Son coeur battait beaucoup trop fort, beaucoup trop vite. Si bien qu'elle se demanda même pendant une seconde s'il pouvait le sentir. Ils restèrent ainsi un moment. Un moment trop long pour paraître naturel mais tout de même trop court au goût de Sienna. Et puis, elle n'avait pas rêvé, il l'avait bel et bien serrée contre lui non ? Alors, elle avait aussi refermé ses bras autour de lui. Elle se sentait en sécurité.

Une fois qu'ils furent séparés, il s'excusa, apparemment fort gêné. C'est alors seulement qu'elle se rendit vraiment compte du caractère déplacé de leur étreinte. Elle rougit instantanément et se mit à fuir son regard.

 - C'est... C'est rien. L'important c'est qu'on... qu'on soit pas tombés.

Les joues toujours rouges, elle finit par se retrouver à nouveaux yeux dans les yeux avec lui. Il lui demanda s'ils y allaient et lui dit de juste lui laisser le temps de ranger son casque. Elle acquiesça « bêtement », sans rien dire, comme si elle était incapable de parler. L'air vague, elle le regarda un instant se débattre avec son casque. Puis elle se rappela que tout à l'heure elle avait lâché ses chaussures ainsi que son sac quelque part dans le sable. Elle utilisa donc ce moment pour aller les chercher. Et remit ses escarpins à ses pieds, au passage. En plus comme ça, elle aurait l'air moins petite à côté de lui. Ensuite il se retourna vers elle et alors qu'ils se mettaient en route, elle attrapa son bras. Elle l'avait fait naturellement tout comme elle lui avait pris la main tout à l'heure, poussée par ce que lui dictait son corps qui avait envie de retrouver son contact. Et puis, s'il lui demandait ce qu'elle faisait, elle n'aurait qu'à argumenter qu'elle était en talons et qu'elle avait besoin de s'appuyer sur lui. Ce qui était complètement faux en plus d'être paradoxale parce que si quelqu'un ici avait besoin d'appui pour marcher, c'était bien lui. Alors qu'ils marchaient côte à côté, elle accrochée à son bras, il lui demanda si elle avait envie de quelque chose en particulier. Un grand sourire naquit sur ses lèvres, la perche était trop évidente pour qu'elle ne la saisisse pas. Amusée, elle répondit :

 - Je me taperais bien un Japonais.

Elle se laissa encore aller à rire. Surtout qu'elle ne mentait pas, au final. Mais ça, elle ne l'avouerait pas. Puis elle regarda autour d'elle. Où étaient ils ? Elle n'était pas à Miami depuis très longtemps, elle se repérait avec difficulté. Bah, s'ils suivaient la route, ils finiraient bien par tomber sur un quartier plus animé où ils pourraient trouver des restaurants. Cette pensée lui donna envie de venir se coller un peu plus contre lui. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, elle n'avait pas vraiment envie qu'ils se perdent dans l'agitation de la ville. Cette perspective l'angoissait un peu. Peut-être parce qu'ils seraient alors forcés de se rendre à l'évidence quant à l'illusion de leur proximité. Ou alors parce que, égoïstement, elle voulait le garder rien que pour elle.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyMer 7 Aoû 2013 - 11:42




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna

Il fait noir à l'intérieur, noir et je ne vois rien, je cris et pourtant personne ne m'entends. Je me vois, recroquevillé, les bras croisés, muré dans un mutisme profond et ou les larmes n'existent plus. Oui les larmes ne coulent plus, et plus amer sont les larmes qui ne coulent pas. J'ai mal, vraiment, et je ne trouve toujours pas la sortie au bout du tunnel. Je sais qu'un jour elle sera la, je trouverais le chemin ou cette main tendue qui me sortira de mon trou noir et me montrera la marche à suivre. J'aimerais que cette main que j'attrape, jamais je ne puisse la lâcher. Je crois que c'est pour ça que présentement, je ne lâche pas la main de Sienna. Je ne vais pas être assez présomptueux pour dire que c'est cette main que je ne veux plus lâcher, mais la dans l'immédiat, c'est le cas. C'est sa chaleur qui m' a permis de relever la tête, ne serait-ce que pour quelques minutes.

Je ne peux pas nier que dans les profondeurs de mon esprit, j'ai de nouveau senti un peu de chaleur, c'était doux, c'était enivrant, c'était agréable. Le sourire de la brunette malgré l'heure tardive et le fait que je le discernais à peine, venait de m'offrir un second souffle, oui c'est ainsi que je le prenais. Pour une fois, quelqu'un s'était arrêté et m'avait porté un peu d'attention. C'est tout ce que je demandais, de l'attention. Je suis un garçon meurtri et brisé par les belles promesses. Je ne sais plus faire confiance aux gens, je me suis renfermé, j'ai perdu ma joie de vivre et par dessus j'ai perdu mon sourire. Je sais qu'avec mon physique et ma personnalité, les filles ne me regardent pas, je le sais, mais ça fait quand même mal de le vivre. Je suis certes mieux fait qu'il y a quelques années, mais je ne peux pas oublier qui je suis réellement. Les personnes gentilles comme moi, on s'emmerde avec, il n'y a pas de piment selon certaines, il n'y a pas de charme selon d'autres. Selon moi, je dirais qu'il y a mieux, comme il y a pire. Je ne suis l'homme que d'une seule femme, et je le resterais, c'est pour ça que la, quand je pose mes ébènes sur Sienna, que je considère un peu comme ma sauveuse, il n'y a qu'elle qui existe. Il ne faut pas y voir une pensée déviante, absolument pas, mais je ne me consacre qu'à elle pour le moment, je suis comme ça. Puis elle a cette aura qui m'enveloppe et j'ai l'impression de me sentir en paix auprès d'elle, c'est pour ça que je ne lâche pas sa main, j'ai l'impression que si je le fais, je retomberais dans les méandres de mes ténèbres. Je ne veux pas, je veux vivre, je veux rire, je veux sourire. Je suis un peu comme un enfant, oui c'est ça je pense.

La face à elle, je retrouve peu à peu la réalité de ce monde que j'ai perdu de vue depuis quelque temps. Je retrouve un sourire sincère, une main chaude et douce et une jolie demoiselle en prime. Je tangue un peu, mais ça va mieux, la voix de Sienna me ramène sur la terre ferme et je me laisse bercer par celle-ci. Je ne comprenais pas pourquoi elle était seule, elle qui avait l'air si délicate, si attentionnée. Elle non plus apparemment ne comprenait pas pourquoi j'étais seul. Moi je savais. Ces propos me font sourire, mais c'est un sourire emprunt d'une tristesse profonde et mes yeux se voilent à ce moment la. Je relève la tête quand son rire me ramène à elle, de nouveau, subtilement, même si c'est involontaire de sa part, elle ne le sait pas mais moi oui. Je l'écoute avec attention, la je peux me le permettre, j'ai quasiment totalement décuvé, j'ai retrouvé ma faculté à penser sereinement, mais pas encore l'usage de mon corps comme je l'aimerais. On ne peut pas tout avoir, je ne suis pas un surhomme après tout. Je serre sa main contre la mienne de nouveau, lui offrant cette cage que je ne voulais pas rompre. J'essaye de sourire, mais je pense que la, je ne peux pas cacher mon spleen ni même ma tristesse. Puis je n'ai pas envie de le cacher à Sienna de toute façon, elle avait déjà vu mes mauvaises facettes, autant rester honnête jusqu'au bout.

"Je ne veux pas n'importe qui tu t'en doute, je voudrais juste quelqu'un qui m'acceptera comme je suis. Ces mots que je t'a dis, je les pense vraiment, chacun d'eux est le fruit d'une mûre réflexion, et le fait que je sois bourré et en pleine décuve n'influe pas la dessus"

Je lui offrait un petit sourire joueur mais sincère en finissant ma phrase. Je reprenais quasiment de suite.

"Mais tu sais, les filles ne pensent pas toutes comme toi, selon elle j'étais fade, ennuyeux, sans répondant et surtout trop gentil. J'ai fini par croire que cette gentillesse est un défaut. J'essaye de rester moi même, mais ce n'est pas juste une demoiselle qui m'a tenu ce discours, toutes sont parties au final. J'ai conscience de ne pas être un stéréotype, mais je ne suis pas non plus un paria. Je suis juste moi. Je ne sais pas si tu vas comprendre dans l'immédiat, mais j'ai l'impression d'être une mauvaise personne du coup, incapable de comprendre sa partenaire, c'est peut être pour ça qu'elles ont toutes fuis les unes après les autres. Puis pour le côté sexe, oui tu as raison, mais ça m'intéresse pas, apprends le Sienna, je ne suis l'homme que d'une seule femme. Cette pensée me guide et me guidera à jamais."

Je serre sa main un peu plus fort que d'habitude, j'avais vidé mon sac et ça faisait du bien. Je pense aussi que cela me faisait du bien car la jeune brunette ne me connaissait pas. Oui je pense que c'est ça, après tout, qui me connait ici à Wynwood ? On ne peut pas dire que je sois quelqu'un de très populaire. Pendant que je repartais peu à peu dans mes ténèbres, la voix de Sienna, angélique, revint à mes oreilles. Je buvais chacune de ses paroles, elle me proposait de rester encore un peu avec elle, pour manger et faire passer ma gueule de bois. Instinctivement ma main agrippa la sienne délicatement, cette proposition me réchauffait le cœur car je ne voulais pas m'éloigner d'elle. Je ressentais ce besoin au fond de moi de rester à ses côtés, de ne pas lâcher cette main.

La décuve ayant bien commencé depuis longtemps, je n'avais plus trop mal à la tête à mon grand étonnement, ça tournait moins, mais je sentais que mon ventre lui réclamait autre chose que du liquide. Je regardais alors Sienna dans les yeux, une de mes mains vint remettre quelques mèches de cheveux gênantes en place tandis que l'autre, toujours dans la sienne, restait la. Je lui offrais un sourire doux et tendre, mes yeux brillaient un peu plus, je ressentais de nouveau cette chaleur humaine au fond de mon ventre, c'était peut être le début de la lumière. Ma voix s'éleva, moins aigri, plus ... Joyeuse ?

"Je pense que j'accepterais avec plaisir d'aller manger un morceau avec, attends je rectifie, une magnifique demoiselle, délicate et attentionnée. Oui ça sonne bien mieux que barge. Après ce côté la, libre à toi de me le faire découvrir pendant ce repas !"

Ma main libre revint se poser sur la sienne et je lui souriais. Je restais ainsi quelques secondes puis je reposais cette main baladeuse sur le sol, je gardais toujours l'autre entremêlée à la sienne. Je me relevais alors, difficilement au début car mes jambes étaient un peu engourdis mais j'étais enfin debout, un bras tendu car j'avais la main de Sienna dans la mienne. Je la serrais de façon délicate puis je l'aidais à se relever, la tirant un peu vers moi. En temps normal elle se serait remise debout sans souci sauf que la j'avais oublié que je n'étais pas autant en forme que d'habitude. J'avais tiré un peu trop fort, résultat un de mes pieds se décalait en arrière et je me retrouvais avec la jeune femme collé contre le torse, à quelques centimètres de moi. Je rougissais légèrement, confus de cette scène et de ma bêtise. Pour nous éviter la chute j'avais réussi par je ne sais quel miracle à rester debout, mais mes bras avais instinctivement entourés la jeune femme.

Je pouvais voir et ressentir la différence de gabarit entre nous. Je sais que je suis un jeune homme plutôt imposant, mais la sentir contre moi comme ça me fit exploser le coeur. Il allait trop vite, il battait trop vite. Je n'avais plus ressenti quelque chose d'aussi fort depuis longtemps, et ce n'était dû uniquement à l'adrénaline de la perte d'équilibre, non loin de la. Je pense que c'est plutôt mes bras enlaçant Sienna qui me faisait ça. Je pouvais sentir la chaleur si particulière que seule une étreinte peut procurer. Alors oui ce n'est pas une étreinte volontaire, mais s'en est une quand même. Je ne sais d'ailleurs toujours pas aujourd'hui pourquoi je suis resté ainsi quelques secondes, ni pourquoi j'ai volontairement serrer la brunette un peu plus contre moi. En revanche je sais pourquoi j'ai vite lâché mon étreinte et pourquoi je suis devenu si confus après, j'étais gêné.

"Par.. Excuses moi, j'ai, j'ai perdu l'équilibre, puis j'ai mal géré ma force. Désolé."

Je me complétais en excuse sans vraiment savoir pourquoi cela me gênait autant, d'ordinaire je n'en aurais pas fait autant. Je cherche son regard que je trouve puis d'une voix toujours aussi mal à l'aise je lui dis.

"On .. On y va ? Laisses moi juste le temps d'attacher mon casque à ma moto, vu mon état, je pense qu'on ira à pieds, puis je préfère ça. C'est ... C'est plus prudent. "

Mon cul ouais ... Je n'osais juste pas lui dire après ce que je viens de faire qu'en fait j'avais envie de rester plus longtemps près d'elle. Déjà j'étais pas en état de conduire ma bécane, puis cela m'aurait privé de plusieurs minutes auprès de la brune. Non décidément il en était hors de question. Je lui fis alors un sourire gêné puis ramassant mon casque je l'entrainais vers ma moto, une fois à hauteur de celle-ci, j'attachais mon casque que j'avais récupéré avant, j'avais un peu ramé car mes gestes n'étaient pas très précis mais une fois cela fait, je me sentais soulagé. L'anti-vol refermé, je fourrais la clé dans ma poche puis regardant Sienna pour la première fois de toute ma hauteur, je lui dis d'un ton plus ... Convivial je crois.

" Tu as envie d'un truc en particulier ? "

Je faisais allusion à la bouffe la, mais je pense que vu le contexte cela pourrait être pris autrement. J'avais pas fait exprès, j'avais d'ailleurs compris le double sens de ma phrase que quelques secondes après l'avoir laisser sortir de ma bouche. J'essayais de rester le plus calme possible, j'ai bien dis essayer. Pour se faire je secouais un peu mes vêtements pour enlever le sable dessus, j'ai déjà une sale mine, essayons de sauver les meubles parce que quand je vois Sienna, le fossé entre nous est alarmant. Avec la lumière de la route, je pouvais maintenant discerner sa silhouette si bien tracée et son visage si jolie. Ses yeux m'attirais terriblement. Je ne les lâchais pas d'ailleurs. C'était comme un aimant. Oui j'étais heureux à ce moment d'être tombé sur elle, puis qui sait, c'est peut être elle la lumière au bout du tunnel ...
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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyDim 4 Aoû 2013 - 22:08

... ... ...
Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
Alors qu'elle lui avait prit la main, l'inconnu avait réagit presque tout de suite en la serrant délicatement. Ça lui avait tiré un sourire tendre sur lequel elle n'avait pas eu de contrôle. Peut-être parce qu'elle avait eut besoin de ce contact au moins autant que lui. Elle le prenait aussi comme une petite victoire, un indice qu'elle pouvait l'aider à aller mieux si elle continuait à lui parler, à lui apporter de l'attention. Fait qu'on aurait pas pu déduire de la posture dans laquelle il se tenait, genoux repliés contre lui, tête posée dessus, il avait vraiment l'air d'aller mal. Et par cette posture, il trahissait exactement ce qui n'allait pas chez lui : il se sentait vide. La solitude avait cet effet là sur vous. En tout cas, c'était ce qu'elle avait ressentit quand Aaron l'avait abandonnée, c'était ce qu'elle ressentait aussi en ce moment. Sauf qu'elle, elle avait eu le temps de s'y faire, le temps d'apprendre à repousser cette sensation dans un petit coin de sa tête pour ne plus y penser. D'aucuns diront d'ailleurs que, si elle était toujours occupée, toujours entrain de faire quelque chose, poursuivre un projet, c'était pour ne pas se laisser le temps de penser à ce vide qu'elle avait en elle. Ils avaient peut-être raison.

Quand il parla, il commença par lui dire de « ne pas le prendre mal ». Elle fronça les sourcils. Elle le prenait déjà mal. Mais ses traits se détendirent rapidement, il n'en avait vraiment pas contre elle, juste contre les filles en général. Ces filles qui étaient toutes parties après lui avoir fait des promesses. Ça devait être difficile, elle en convenait. Aaron ne lui avait jamais promis de ne pas la quitter. En fait, il avait même fait tout l'inverse : il lui avait promis qu'il la quitterait. Evidemment, c'était sortit de son contexte et, du coup, ça parait sans coeur, affreux, dit comme ça. Pourtant, à l'époque, elle lui avait rendu sa promesse, elle trouvait que c'était une bonne idée : ils passeraient un été merveilleux et ils se quitteraient sans jamais se revoir. Alors non, elle ne pouvait pas dire qu'elle savait ce que ça faisait d'être trahit par une personne qui vous aurait promis de toujours rester avec vous. Mais elle pouvait imaginer. C'est pourquoi elle se mit à en vouloir à toutes ces filles qu'elle ne connaissait pas. Elle les auraient eu en face d'elle qu'elle n'aurait pas pu s'empêcher de les engueuler. « Mais regardez ce que vous avez fait ! Regardez ! », leur aurait elle hurlé en désignant le jeune homme qu'elles avaient poussé si proche du précipice. Oui elle s'emballait. Non, elle n'était pas en position pour. Du coup, elle ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait ça, pourquoi elle avait à ce point envie de le prendre dans ses bras pour le protéger. Surtout que c'était complètement stupide, il n'avait pas vraiment la carrure d'une personne qui a besoin d'être protégée. Seulement, allez savoir pourquoi, elle n'aimait pas du tout l'idée que quelqu'un puisse essayer de le blesser. Malheureusement, elle ne sut quoi lui répondre, quoi lui dire pour qu'il oublie tout ça.

Quelques secondes plus tard, elle pouvait entendre son rire pour la première fois. Ça la rendit heureuse. Comme ça, bêtement, elle se sentit plus légère. Et puis fière aussi, parce que c'était grâce à elle quand même. Il lui disait qu'à cause de son état, elle n'arriverait certainement à rien. Ça sonnait légèrement comme un défi. Ce n'est pas toujours une bonne idée de mettre Sienna au défis, attention. Elle ne put cacher son amusement et sourit. Bien sûr que non, elle n'allait pas relever le « défis ». Cependant, pendant un instant, une seconde, elle s'était imaginée entrain d'essayer de « tirer quelque chose de lui », comme il le disait. Pensée qu'elle ne lui partagea pas, bien évidemment. Il glissa aussi un compliment sur son apparence auquel elle ne réagit pas autrement qu'en... rougissant. Oh, c'était discret, léger. D'ailleurs dans le noir, il ne le verrait sûrement pas. Ce qu'il y avait, c'était qu'elle ne comprenait pas cette réaction. Habituellement, elle aurait sauté sur l'occasion pour le tourner en dérision et dire quelque chose du genre « Tu as raison, je pourrais me faire payer, avec le corps que j'ai » et, de cette façon, lui faire croire qu'elle n'avait pas comprit ce qu'il voulait lui dire, pour l'embêter. Ce n'était pas comme ça qu'elle avait réagit et il n'y avait qu'une seule explication possible : ça l'avait touchée. Il avait déjà tenté des compliments discrets plutôt mais, étrangement, c'était le premier qui l'atteignait réellement. Peut-être parce qu'il était un peu moins bourré.

Après qu'elle lui aie donné son prénom, il lui répondit quelque chose en Japonais. Du moins, elle pensait que c'était du japonais mais ça aurait pu être tout à fait autre chose. Bien évidemment, elle ne comprit pas mais elle déduit que ça devait être une tournure de politesse pour répondre à son « enchanté ». C'était en tout cas ce que son ton traduisait. Alors son sourire grandit encore. Tout comme leur rencontre, cette langue sortait de l'ordinaire. Il ajouta que son nom était aussi magnifique que rare et, ce coup-ci, elle leva les yeux au ciel, une moue tendre sur le visage, l'air de dire « T'abuse, mais j'ai envie de te croire ». Il se tourna ensuite pour lui faire face. On aurait dit qu'il avait toutes les peines du monde à se mouvoir. Sienna se tendit malgré elle, elle était prête à le rattraper s'il s'étalait. Sous le coup du stress, son coeur accéléra. Et le fait qu'il enferme sa main dans les siennes avec douceur, dans une telle proximité, ne fit rien pour l'aider à retrouver un rythme plus lent.

A mesure que Soma lui parlait, un sourire doux s'entendait sur le visage de Sienna. Elle aimait sa vision des choses. Elle aimait qu'il aie réellement, sincèrement, l'air de se demander comment ça se faisait qu'une fille comme elle soit célibataire. Ses paroles lui firent chaud au coeur en plus de la faire se sentir belle, désirable. Pourtant, elle était du genre à avoir confiance en elle. On aurait pu croire, dés lors, qu'elle n'avait pas besoin qu'on lui dise ce genre de choses. C'était faux. Et elle avait envie, vraiment envie, d'y croire. Cette vision qu'il disait avoir d'elle, elle aurait été capable de donner n'importe quoi pour qu'elle se réalise. C'est pourquoi son sourire s'empreint d'un peu de tristesse. Là, elle pensait qu'elle était vraiment loin de tout ça, qu'elle ne l'aurait jamais. Ce qui était dingue dans cette histoire c'était que c'était lui qui était bourré, lui qui était mal, mais elle qui se faisait réconforter.

Il resserra alors son emprise sur sa main et la regarda dans les yeux. Sienna se sentit chavirer et ne chercha pas à s'échapper à l'emprise que la profondeur des yeux du garçon eut alors sur elle. Car dans ses yeux, elle voyait sa fragilité, sa solitude mais aussi sa sincérité et elle croyait même y discerner une lueur de tendresse. Oh, peut-être pas de la tendresse qui lui était destiné, elle n'irait pas jusqu'à oser penser ça, non, mais une tendresse générale, un potentiel qui sommeillait en lui et n'attendait qu'à s'exprimer. Ou peut-être que c'était simplement un reflet des étoiles, tout commençait à s'embrouiller dans sa tête, était-elle entrain de devenir folle ? Quand elle lui répondit, le rire dans la voix, c'était clairement de la tendresse qu'il y avait dans son regard à elle :

 - Je suis très heureuse, au contraire, d'être tombée sur un pauvre Japonais alcoolisé.

Retrouvant un ton plus sérieux, toujours doux, elle ajouta :

 - Franchement, c'est à mon tour de ne pas comprendre. Tu as su trouver ce qu'il fallait dire pour que je me sente bien, belle, sereine. Alors que tu ne me connais même pas. Je ne comprend pas que tu aie dû me les dire à moi et pas à une autre, ces mots. Je ne comprend pas qu'une seule de ces filles dont tu parle aie pu te laisser partir. Si je peux avoir n'importe qui, alors toi aussi. Après, tu vas me dire, que ni toi ni moi ne cherchons n'importe qui. Nous cherchons quelqu'un qui sera assez intéressant, assez attachant pour nous retenir.

Le rire reprit le dessus quand elle dit :

 - Si ce n'était qu'une histoire de sexe, ce serait aussi vite réglé pour toi que pour moi, je pense.

Alors oui, on pouvait lui reprocher d'être un peu crue. Seulement, elle ne faisait que dire ce qu'elle pensait. Elle ne doutait pas qu'il y avait des filles qui lui tournaient autour ou qu'il pouvait en draguer une dans un bar, s'il voulait. Elle était même carrément persuadée que s'il ne cherchait la compagnie d'une fille que pour le sexe, il n'aurait aucun mal à la trouver. Mais elle savait pertinemment que ce n'était pas ça le problème. De plus, si elle pouvait se permettre de lui dire ce genre de choses, c'était parce qu'elle se sentait bien avec lui. Elle s'était confiée à lui tout comme il s'était confiée à elle. Et maintenant, elle lui faisait confiance. C'était plus fort que la confiance qu'elle accordait naturellement comme une sorte de bénéfice du doute. Son estomac se noua alors qu'une pensée la frappait : elle n'avait pas envie de se séparer de lui. Oui en ce moment, elle avait sa main dans les siennes, ils étaient proches mais... pour combien de temps ? Ce n'était qu'une illusion tout ça, non ? Elle voulait le retenir, elle ne voulait pas que ce ne soit qu'une illusion. Mais elle ne pouvait pas le lui dire, il allait la prendre pour une folle si elle le lui disait.

Comme elle ne pouvait pas arrêter le temps, il fallait qu'elle trouve une autre façon de le retenir.

 - Dis, qu'est-ce que tu dirais si une fille, légèrement barge, que tu viens de rencontrer sur la plage te proposait d'aller manger un bout pour faire passer ta gueule de bois ?  

Ce fut son tour de lui opposer un sourire timide. Est-ce qu'elle était entrain de le draguer, de l'inviter à une sorte de rendez-vous ? Elle n'en avait aucune idée. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, elle ne savait pas ce qui lui prenait. Elle était à peine consciente du fait qu'elle essayait de grappiller le plus de temps possible avec lui. Elle aurait pu rester des heures sur cette plage avec lui mais il n'en était sûrement pas de même pour lui, il aurait finit par en avoir marre d'elle, non ? C'était en tout cas ce qu'elle croyait. Alors elle avait du trouver une autre façon de passer du temps avec lui et s'était cachée derrière l'excuse de la nourriture. Bien sûr, ce n'était pas si bête que ça : manger lui ferait du bien. A supposer qu'il soit en état de se lever... et qu'ils trouvent un restaurant encore ouvert à cette heure-ci. Ce dernier point ne devrait pas poser trop de problèmes, ils étaient en Amérique, quand même, le continent où vous pouvez aller acheter une nouvelle paire de Jeans à 2 heure du matin si le coeur vous en dit.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyDim 4 Aoû 2013 - 12:22




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna

Je suis un prodige du fais ce que je dis mais fais pas ce que je fais. Cette citation de Medine me va à ravir pour la simple et bonne raison que je suis doué pour donner des conseils aux autres mais pas pour les appliquer moi même. Pourtant il faut exercer sa bonne parole avant de la prêcher. C'est avec cette pensée que je sens l'alcool peu à peu se dissiper en moi mais il m'offre par la même occasion le mal de tête qui va avec. Oui quand je décuve, en général j'ai tendance à me choper la migraine du siècle et la je sens qu'elle monte. J'étais un peu honteux de cette situation, d'ordinaire je suis le Soma calme, mystérieux, toujours propre sur lui, qui met un points d'honneur à bien se tenir, à montrer un visage serein et une tenue de corps exemplaire en société. Ce côté la c'est à l'éducation japonaise que je le dois, le côté alcoolique et pitoyable que je montre ce soir à la beauté brune près de moi en revanche, il vient de moi même. Oui je ne suis pas homme à me cacher derrière quelqu'un ou quelque chose, ou même derrière un stigmate pour justifier mes actes. Aujourd'hui si je suis dans cet état c'est parce que je l'ai voulu. J'aurais pu trouver un autre échappatoire, mais rien ne me venait à l'esprit et je me suis tourné vers la solution de facilité qui fait qu'en ce moment, je suis dans ce triste état. Heureusement j'ai en un sens ce que je voulais, de la compagnie. Certes ce n'est pas la compagnie que je voudrais, mais elle au moins elle est la. Je ne sais pas si elle fait cela par pitié ou par véritable envie, mais une chose est sur, c'est une bonne personne. Oui une personne assez attentionnée pour prendre le temps de s'arrêter et me demander pourquoi j'en suis arrivé la. Rien qu'en cela je lui en suis reconnaissant. Je peux vider mon sac auprès d'une fille que je ne reverrais probablement jamais, dommage, elle est magnifique. Certains diront que c'est le fait que je sois bourré qui me fait dire ça mais absolument pas, j'ai quand même les yeux bien en face des trous et je peux vous dire qu'en terme de beauté, elle n'a pas son égal.

Des belles demoiselles j'en ai croisé un paquet, oui un sacré paquet, mais rare sont celles qui comme elle dégage cette beauté naturelle. J'ai d'ailleurs un souci avec ce genre de fille car elles me plaisent en général beaucoup, un peu trop même. Enfin je ne me fais pas d'illusion à ce niveau, ce sera comme à chaque fois. Elles en arrivent au même point, ce cycle perpétuel qui vient fermer inéluctablement la même boucle, celle ou je finis seul. Me laissant transporter par ma haine et ma rancœur intérieure je sens un contact, quelque chose qui vient me tirer de mes ténèbres. C'est chaud, ce n'est pas très grand par rapport à mes mains je ressens dedans suffisamment de force pour me tirer de ma noirceur. Je tourne alors les yeux et je vois la main de la jeune femme dans la mienne. Je ne sais pas pourquoi mais je la serre avec douceur, délicatesse et précaution. J'avais peur de lui faire mal, et comme en ce moment je suis un peu fragile, je lui offre une étreinte de main timide, mais présente. La jeune femme m'offre ensuite le son de sa voix, je m'en imprègne et cette mélodie résonne en moi et me fait l'effet d'un anti-douleur. Cela dissipe légèrement mon mal de crâne. Je tourne alors les yeux vers la jeune femme, la tête posé sur mes genoux que j'avais recroquevillé contre moi. Elle laisse le vouvoiement aux adultes, elle a bien raison. Je suis en revanche étonné que ma petite vie l'intéresse. En général ça n'intéresse personne, du moins plus personne. J'avoue que je n'ai pas pu empêcher que cette phrase ne sorte, j'ai ma carapace maintenant, elle me protège, oui elle me protège de ce genre de moment, moment que j'appelle moi "espoir".

"Ne .. Ne le prends pas mal ... C'est pas contre toi mais ... Elles ont toutes dit ça aussi, et elle sont toutes partis au final."

Je trahissais en quelque sorte ma propre pensée. Je ne voulais pas vraiment lui dire que je crevais d'envie d'avoir quelqu'un dans ma vie. Une personne qui enfin m'accepterait comme je suis et avec qui je pourrais faire un morceau de chemin, mais il faut croire que mon instinct de survie a parlé à ma place. Enfin cela ne me dérange pas lpus que ça, après tout je revivais un peu grâce à elle et cette soirée me paraissait moins noir. Je me surprenais même à plaisanter avec elle sur le fait que je pourrais lui faire des choses. Vu mon triste état j'en doute mais ce qui me surpris le plus à vrai dire, c'est que elle entre dans mon jeu. Pour autant je n'avais fait cela que pour détendre l'atmosphère, de ce fait je ne peux pas réprimer ce sourire sur mes lèvres quand je vois que elle aussi en fait de même. Mon sourire lui est toujours aussi timide, mais aussi moins renfermé, plus ouvert je dirais. Je laisse même un rire s'échapper de mes lèvres.

" Et bien vu mon état je ne sais pas si tu arriverais à tirer grand chose de moi ce soir ! Puis je pense qu'un jolie brin de femme comme toi n'a pas besoin de faire dans le bénévolat pour se trouver un garçon !"

C'est clair que la c'est pas le Soma des grands soirs. Ce petit moment de détente passé je ne cache pas que ma main était toujours dans la sienne et je ne briserais pas ce contact tant que elle n'en a pas décidé autrement. J'aime sentir la douceur de sa main contre la mienne. Suite à cela la conversation s'avançait, je pouvais enfin poser un nom sur la jolie brunette. Sienna, je n'avais jamais entendu, cela résonne tendrement à mon oreille, c'est voluptueux, serein et à la fois énergique.

" Kochirakoso yoroshiku (moi de même enchanté en Japonais) Sienna. Tu as un prénom aussi magnifique que rare."

Remarque de mec bourré ? Non. Je le pensais vraiment ce coup ci. Je lui faisais ce sourire timide car j'étais incapable de jouer au charmeur ce soir, je n'en avais ni la tête ni l'esprit, cependant le cœur y était. Je sentis ensuite, en même temps que les paroles de la jeune femme sa main resserrer la mienne. Je l'observais et dans sa voix je pouvais entendre toute la détresse que cela pouvait cacher. Je comprends cette douleur moi aussi, en revanche je ne comprends pas comment une fille comme elle puisse être seule. Oui je pense qu'il ne faut pas être devin, et il n'y a pas besoin de le dire clairement pour comprendre qu'elle cherche la même chose que moi. Je ne lâche pas son visage si fin et ses traits si bien fait, je ne lâche pas de mes ébènes sa longue chevelure et surtout, je resserre doucement ma main sur la sienne, pour essayer en quelque sorte de lui rendre cetet chaleur qu'elle m'avait offert. J'aimerais bien la serrer contre moi, mais vu mon état et les vapeurs d'alcools, je vais en rester la pour le moment. Je pivotais en revanche sur moi même, trèèès difficilement pour enfin me retrouver face à elle, je prenais sa main dans la mienne et mon autre main venait se refermer sur la sienne, la couvrant en totalité. C'est la que j'ai pu m'apercevoir de la différence de gabarit entre nous. Ma voix s'éleva alors, j'entendais un peu plus le ton sur lequel je parlais, je faisais moins mec bourré, je n'avais pas non plus un ton plein d'assurance, on sentait que je décuvais peu à peu. Naturellement il y avait une certaine proximité entre nous, je n'étais pas collé à elle pour autant. En tout cas j'étais assez loin pour qu'elle esquive mon haleine goût vodka.

"Comment c'est possible ? Je veux dire, certes on ne se connait pas, mais tu as l'air d'avoir le cœur sur la main, en tout cas suffisamment pour écouter les déboires d'un mec bourré comme moi. Tu as un physique qui te permettrais d'avoir n'importe qui à tes pieds. Je ne dis pas que ça justifie que tu doives le faire, mais une fille magnifique comme toi et avec suffisamment de bonté en elle n'a pas le droit de perdre son sourire. Du moins il doit toujours y avoir quelqu'un à ses côtés pour le lui faire conserver, voir l'embellir. Quand je te vois, c'est ça que j'imagine pour toi."

J'étais sincère dans mon discours, j'ai été élevé de façon à toujours respecter les femmes profondément et ne jamais leur faire de mal. Je resserrais un peu plus l'étreinte de mes mains dans la sienne puis posant mes ébène dans son regard pour je crois, la première fois de la soirée véritablement, je lui dis avec un sourire.

"Selon moi, il n'y a rien de plus triste qu'une femme qui a perdu son sourire, quel qu’en soit la raison d'ailleurs. Enfin je peux te comprendre, je suis un peu comme toi. Je vais ça et la, à la recherche de la personne qui me retiendra. En tout cas désolé d'être celui qui te tiens compagnie ce soir, je pense que tu aurais mérité de tomber sur mieux qu'un pauvre Japonais alcoolisé."

Je laissais un petit rire s'échapper de nouveau, je voulais la détendre le plus possible dans un sens, puis maintenant que l'alcool se dissipait, mes idées étaient plus claires. Je ne lâchais plus son regard même si j'avoue, j'avais encore tendance à tanguer un peu, par contre je conservais ses mains dans les miennes, je vous l'ai dit, je ne briserais pas ce contact sauf si elle en décide autrement, c'est un peu lui qui me maintiens en ce moment qui et me fait ressentir des choses que j'avais oublié depuis bien longtemps.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptySam 3 Aoû 2013 - 14:38

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Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
Une fois qu'il fut assis dans le sable, le garçon sembla tanguer un petit peu mais ne tomba pas. Il lui faudrait certainement beaucoup de temps pour décuver mais il avait déjà l'air un peu mieux que quand Sienna était arrivée. Tant mieux. Sans vraiment savoir pourquoi, elle était heureuse de ce constat. Il se pouvait que ce soit du au fait qu'il semblait avoir besoin d'elle. De façon assez égoïste, il faut avouer qu'on aime toujours que les autres aient besoin de nous. Même si c'était un inconnu qui avait besoin d'elle, elle ressentait quand même le sentiment agréable associé à ce fait.  Et puis, au delà de ça, il y avait quelque chose chez lui qui la touchait vraiment. Il n'avait rien de l'émo capricieux qui se complait dans la douleur et veut que tout le monde le plaigne. Chez lui, la souffrance était beaucoup plus déstabilisante que ça, parce qu'elle semblait beaucoup moins habituelle, beaucoup plus vraie. Quelque part, si c'était si déstabilisant, c'était parce qu'on ne sait jamais trop bien comment réagir pour aider ce genre de personnes. Mais Sienna n'allait pas baisser les bras si vite et résolut que la meilleure chose qu'elle pouvait faire dans l'immédiat c'était lui demander de lui raconter comment il en était arrivé là. Et c'est ce qu'il fit. Elle s'était attendue à ce qu'il se renferme, qu'il l'envoie voir ailleurs, elle qui débarquait de nul part. Mais non, il choisit de se confier. Alors elle lui sourit, pour l'encourager.

L'écoutant attentivement, elle put alors apprendre qu'il avait cherché à oublier, à fuir quelque chose. C'était, malheureusement, très souvent le cas chez les gens qui buvaient autant. Il y en avait même beaucoup qui n'assumaient pas, qui ne commençaient pas à boire en se disant clairement « J'ai envie d'oublier ». Au lieu de ça, ils prenaient l'excuse « Je veux m'amuser » mais ils se voilaient la face plus qu'autre chose, de l'avis de Sienna. Bon, d'accord, elle n'avait pas trop à dire de ce côté là parce qu'il lui arrivait d'être fort portée sur la bouteille. Enfin, vous savez ce qu'on dit : fais ce que je dis, pas ce que je fais. Quand il lui dis qu'une si belle jeune femme ne pouvait pas comprendre, elle leva les yeux au ciel, sourire amusé, bien qu'un peu triste, sur les lèvres. Elle trouvait le compliment alcoolisé assez discret que pour être mignon. Et pour ce qui était de la tristesse c'était parce que, justement si, elle pouvait comprendre toute cette souffrance. Elle aussi en avait eu son lot. La plus part du temps, elle refusait juste de s'y arrêter, ne voulant pas y penser pour ne pas leur donner encore plus de poids, d'influence sur elle. Il toucha un point sensible en parlant de la fuite, celle qui ne servait à rien. Après tout, c'était bel et bien ce qu'elle avait fait en venant habiter à Miami, elle avait cru qu'une nouvelle ville, une nouvelle vie, lui ferait oublier la façon dont elle avait été abandonné. Et les choses qu'elle avait du gérer seule après cet abandon, aussi. Non, stop, wow, ne pas penser à ça. Elle se força à reporter son attention, toute son attention, sur le jeune homme.

Il lui demanda si elle avait déjà été étouffée par la solitude. Dans une moue compatissante, elle pris sa main dans la sienne, mais ne répondit pas. Elle n'avait pas vraiment réfléchit en faisant ça. C'était en fait un compromis entre ce qu'elle avait envie de faire et ce qu'elle pouvait faire de façon socialement acceptable. Parce que ce qu'elle avait vraiment eu envie de faire, c'était de le prendre dans ses bras. Là, seule avec lui dans le noir, elle se sentait proche de lui. Mais ce n'était qu'une illusion, ils n'étaient pas proches puisqu'ils ne se connaissaient pas. Alors, à défaut, elle lui avait seulement pris la main, lui apportant quand même un peu de chaleur humaine. Quand elle lui répondit, sa voix était chaude, calme, douce.

 - Tu peux me tutoyer, laissons le vouvoiement aux adultes.

Il baissa la tête et son air honteux lui fit un pincement au coeur. Elle eut envie de passer deux doigts sous son menton pour lui faire relever la tête. Encore une fois, elle s'interdit ce geste qui aurait été déplacé car empreint des caractéristiques d'un type de relation qu'ils ne partageaient pas. Elle se contenta de serrer sa main un peu plus fort l'espace d'un instant.

 - Hé, ne t'excuse pas, on a tous des moments de détresse. Et puis, tu as tord, ça m'intéresse.

Elle émit un petit rire, à moitié nerveux et continua :

 - Je ne sais pas trop pourquoi, d'ailleurs, mais ça m'intéresse. Maintenant que j'ai croisé ta route, je ne vais pas t'abandonner.

C'était vrai, mais elle ne savait pas encore jusqu'à quel point. Elle ne serait pas en paix avec elle-même si elle décidait tout d'un coup de se lever et de le laisser tout seul à se morfondre sur la plage. De tout ce qu'il lui avait dit, elle avait pu déduire que c'était principalement la solitude qui lui posait problème. Son esprit avait été un peu embrumé par l'alcool alors il n'avait pas été extrêmement clair mais il était évident qu'il souffrait de la solitude. Et, quelque part, elle avait un petit peu de mal à le croire. Il n'avait pas l'air du genre à être mis de côté, rejeté. Parce qu'il avait une carrure d’athlète, qu'il semblait prendre soin de lui. Du coup, elle en déduit que la solitude dont il parlait, c'était la même que la sienne : le célibat.

Il lui retourna la question et elle haussa les épaules, sourire amusé à l'appuis, l'air de dire qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là. C'était faux. Mais elle ne savait pas jusqu'à quel point elle pouvait se confier à lui. Est-ce qu'elle devait reprendre son histoire depuis le début, comme Ted qui raconte à ses enfants comment ils sont venus au monde ? Ou est-ce qu'elle devait juste remonter à quelques minutes plus tôt, quand elle avait quitté le bar où se trouvaient ses amis ? Ou alors, ne rien lui dire ? Non, cette dernière possibilité était exclue. Il lui avait fait confiance, lui. Elle pouvait bien faire de même. Surtout que, dans l'état où il était, il aurait peut-être tout oublié demain matin.

Pendant ce temps d'hésitation, il lui donna son nom. Soma. Ce n'était pas commun. Enfin, pas commun pour elle, s'entend, puisqu'elle ne connaissaient pas d'asiatiques. D'ailleurs, elle était tout bonnement incapable de dire que quel côté de l’Asie il venait. Japon, corée, vietnam ? C'est triste à dire mais pour elle c'était un peu pareil tout ça. Il était peut-être bien temps que ça change. Quoi qu'il en soit, avec toute la subtilité d'un mec bourré, il ajouta que même si c'était tentant, il ne pourrait rien lui faire. Le sourire timide qu'il lui offrit l'attendrit. Elle décida d'entrer dans son jeu et répondit, un clin d'oeil plus tard :

 - Si j'étais toi, j'aurais plus peur de ce que moi, je pourrais te faire. T'es sans défenses là, mine de rien.

Elle essaya de prendre un air menaçant mais, se rendant compte qu'elle devait être ridicule, se retrouva vite à rire. Par contre, histoire de ne pas passer pour plus folle qu'elle ne l'était, elle retrouva vite son sérieux.

 - Moi, c'est Sienna. Enchantée.

Son air s'assombrit à nouveau quand elle se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas répondu à sa question, que c'était maintenant à elle de lui expliquer ce qu'elle faisait là. Bon, il ne fallait pas non plus qu'elle plombe « l'ambiance » en noircissant le tableau. Et puis comme ce qu'elle faisait là avait franchement à voir avec ce que lui il faisait là, elle se devait de bien choisir ses mots. Ne fut-ce que pour ne pas retourner le couteau dans la plaie.

 - Je pense qu'on est plus ou moins dans le même bateau. Si je suis ici c'est parce qu'il n'y a personne pour me retenir ailleurs.

Cette fois c'est de façon tout à fait inconsciente qu'elle raffermit sa prise sur la main de Soma. Elle se rendit compte, par contre, que c'était la première fois qu'elle exprimait ça à quelqu'un. Elle avait toujours caché le fait qu'elle avait besoin d'attachement, qu'elle était plus fragile qu'elle le laissait penser. Peut-être que si elle pouvait lui en parler à lui c'était parce qu'il n'avait pas tous ses pré-jugés sur elle, puisqu'il ne la connaissait pas. Peut-être aussi que c'était parce qu'elle savait qu'il pouvait comprendre ce que ça faisait, puisqu'il semblait vivre la même chose.  

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyVen 2 Aoû 2013 - 20:34




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna

Où suis-je ? Quel est cette sensation sur mon visage ? J'en ai dans la bouche, partout sur moi. Ce n'est pas agréable, pas du tout même. Ah oui ça y est je me souviens, du sable. Je suis à la plage, dans un état minable. Pourquoi mettre réfugié dans l'alcool, ce n'est pas mon genre d'habitude. Ah oui, je voulais oublier, oublier quelques instants ma douleur et ma souffrance, enterrée cette solitude profonde qui me ronge de l'intérieur et m’asphyxie. Je sens soudainement une présence près de moi, elle tente de me relever, je me laisse faire sans résister, à vrai dire même si j'avais voulu, j'en aurais été incapable. J'entends cette voix, elle parvient à mes oreilles, mais pourquoi diable elle parle si fort ? C'est en train de m'exploser le crâne. En fait c'est ce que je croyais, mais c'est juste moi qui est trop sous l'emprise de l'alcool. La jeune femme, car oui je me souviens d'avoir vu une belle brune près de moi tout à l'heure, je n'ai d'ailleurs pas été très courtois avec elle ... Je suppose que c'est elle qui me parle avec ce ton autoritaire et qui me dit qu'elle m'empêchera de repartir en moto. Je pense de toute façon que j'en suis incapable.

La preuve si elle n'avait pas été la, je crois que je me serais réveillé le lendemain et dans un bien sale état. Je la laisse me mettre sur le sable, ça tourne, ça tourne pas mal même mais étrangement je n'ai pas envie de vomir. Oui je ne vomis pas en général quand je bois mais alors la gueule de bois que je vais me taper risque d'être violente. Je suis alors assis, dans le sable, près de la jeune femme, le regard dans le vague. Je sens le vent venir contre mon visage, Dieu que c'est bon. Puis sa voix d'ange, car oui je la vois comme ça dans l'immédiat, revient à mes oreilles. Qu'est ce que je fais la ? Elle veut que je lui raconte. En fait si j'avais toute ma conscience, jamais je ne lui aurais dit quelque chose, aucun son ne serait sorti de ma bouche. Je tourne alors mes yeux vers elle, j'ai quand même l'esprit assez clair pour pouvoir la décrire physiquement. J'ai face à moi une brunette, assise avec un haut rouge et une jupe blanche qui lui vont à merveille. J'aime les traits fins de son visage. La petite lueur dans son regard est fort agréable, j'aime la teinte de sa peau et de ses lèvres. Oui j'ai à mes côtés un bien jolie brin de femme. Je remarque à ses bras qu'elle n'a pas l'air bien épaisse, décidément cette fille a tout pour me plaire. Enfin je ne me lance pas dans une quelconque remarque sur son physique, je n'en ai pas encore la force. Je laisse la brise me caresser le visage, c'est doux et apaisant, je sens même le parfum de la jeune femme, fruité, enivrant, doux. Ma voix trouve alors la force de s'élever, je ne sais pas d'ailleurs pourquoi ce soir la ma langue s'est déliée, mais pour la première fois de ma vie, je me suis livré à une inconnue.

"Ce que je fais la ? Un peu de tout et de rien en fait. Je pense que je cherche un exutoire, un moyen de m'évader, même quelques minutes, afin d'oublier. Vous allez me dire "oublier quoi ?" et moi je vais vous répondre "la souffrance". Quand je vous vois, je me dis qu'une si belle jeune femme ne pourra probablement pas comprendre les mots d'un garçon fragile comme moi, mais tant pis. J'aimerais juste, quelques instants, oublier cette douleur et partir loin, loin ou je ne ressentirais pas ça de nouveau. Bien sur je dis ça mais je me voile la face, partout ou j'irais, ce problème sera récurrent et il n'y a qu'une chose qui pourra m'aider à combattre ça. Est ce que ça t'est déjà arrivé à toi d'être étouffé par la solitude ? Désolé je parle, mais tu ne dois pas en avoir grand chose à faire. La preuve, je ne sais même plus comment m'adresser à toi correctement. Dois-je te tutoyer ? Te vouvoyez ? Pardon vraiment, j'aurais aimé que tu ne vois jamais cette facette de moi."

J'étais sincère, je baissais la tête, j'étais honteux. Honteux mais dans un sens ça me faisait un bien fou de lui parler. Je me demandais d'ailleurs comment elle s'était retrouvée la. J'avais parlé le plus calmement possible, d'une voix mêlant l'ivresse de l'alcool et le cri de mon cœur. Je reprenais d'ailleurs sur le même ton

"Et toi, comment ça se fait qu'une si belle fille que toi soit la, seule sur cette plage, aussi tard, avec un mec bourré ?"

Je relevais la tête pour la regarder, du mieux que je pouvais du moins, je n'étais pas vraiment au mieux de ma forme. Je sentais que la décuve allait être violente.

"Soma, je m'appelle Soma, et t'en fais pas, même si je suis un mec bourré, je suis pas un violent, de toute façon dans mon état, j'arriverais même pas à te faire quoique ce soit, même si c'est tentant ah ah !"

Je lâchais je crois, pour la première, un sourire timide à la brunette. J'essayais de détendre l'atmosphère, je me dis qu'il n'y a que sous alcool que je pourrais sortir ce genre de tirade. Oui je ne sais pas ou je serais si elle n'était pas passée, probablement la tête dans le sable à dormir. Triste pensée quand j'y songe.

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MessageSujet: Re: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyVen 2 Aoû 2013 - 18:54

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Soma et Sienna




Tu étais Formidable, j'étais fort Minable
Ce soir là, c'était encore l'une de ces soirées où tout le monde est en couple. Aveuglés par leur bonheur, ils ne semblaient alors pas faire attention au fait que Sienna était célibataire. En un sens, elle ne pouvait pas leur en vouloir. Elle était trop fière que pour leur montrer que ça l'affectait. Et puis, elle avait une réputation à tenir. Sienna Cassady était une jeune femme indépendante, qui n'avait pas besoin d'homme dans sa vie pour être heureuse. Point. Il y avait du vrai dans cette phrase mais il ne fallait pas oublier qu'elle était avant tout une jeune femme comme les autres et, certains soirs, sa solitude lui pesait. Enfin bien sûr, elle n'était pas « seule », elle avait des amis, elle était heureuse, globalement. Mais ne faites pas ceux qui ne comprennent pas, vous savez ce que je veux dire. Tout ça, ça ne valait pas la proximité, l'intimité qu'on pouvait avoir avec un petit-ami. Si elle n'y pensait pas trop en temps normal, là, elle n'avait que des couples sous les yeux, elle était obligée d'y penser. Du coup, alors qu'elle était d'habitude si joyeuse, elle subissait un moment de Spleen. Le cocktail qu'elle avait dans les mains n'arrangeait pas grand chose.

Malgré elle, elle se coupa totalement de la conversation bruyante qu'avaient ses amis autour d'elle. Bien reculée sur la banquette, elle regarda le plafond. Elle pensait à Aaron. Encore, oui. Y aurait il un jour où elle pourrait tourner la page ? On arrêtait pas de lui dire que pour que ce soit possible, elle devait le remplacer. Elle était plutôt d'accord avec ça, oui, mais elle ne voulait pas sortir avec n'importe qui, juste comme ça, pour remplacer son ex. Elle ne fonctionnait pas comme ça. Peut-être était-elle plus mature que les autres mais, en tout cas, elle se rendait compte que ce genre de relation ne la mènerait nul part. Il y avait même peut-être un tout autre problème : peut-être qu'il lui avait fait trop mal pour qu'elle puisse à nouveau sortir avec quelqu'un, faire confiance. Et pourtant, si on y regardait bien, c'était elle qui s'était leurrée toute seule. Il lui avait bien dis qu'un jour, dans un futur proche, il l'abandonnerait sans rien lui dire. Elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle-même d'avoir cru qu'il ne le ferait pas, qu'elle avait pris assez d'importance que pour qu'il reste avec elle.

Mais Sienna n'était absolument pas du genre à ruminer toute seule. Elle procéda méthodiquement. Qu'est-ce qui la faisait se sentir comme ça ? Cette soirée. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire pour y remédier ? Se tailler. Donc, c'est ce qu'elle fit. Elle se leva, attrapa son sac et dans un soupire, elle lâcha : « J'y vais, à demain ». Des regards se levèrent vers elle, une moue d'interrogation sur le visage. Elle ne fit que leur opposer un sourire sur d'elle et doux sans leur répondre et s'en aller. A la sortie du bar, elle passa une main sur sa jupe blanche et redressa son haut rouge Clique ! . Ses amis ne protestèrent pas plus que ça, ils la connaissaient, ils savaient qu'on ne pouvait pas lui mettre de laisse, que si elle voulait s'en aller, elle s'en allait, rien à ajouter.

Elle ne savait absolument pas ce qu'elle faisait, elle n'avait aucune idée d'où elle voulait aller. Alors elle se mit à marcher dans une direction quelconque, sans se poser de questions. Elle avait besoin d'air. D'ailleurs, maintenant qu'elle était dehors, elle se sentait déjà un peu mieux. Faisant face au vent, elle détacha sa queue de cheval et le laissa jouer dans ses cheveux un instant. Son visage se détendit, elle sourit. Dans un nouveau soupire, plus serein cette fois, elle pris la direction de la mer. Il faisait nuit. Se balader seule sur la plage alors qu'il faisait noir n'était peut-être pas la meilleure idée du monde mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. Croyez moi, elle avait fait des choses mille fois plus dangereuses dans sa vie. Une fois sur la plage, elle prit ses escarpins dans ses mains et continua pieds nus. Elle aimait la sensation du sable sous ses pieds.

Ses pensées étaient maintenant plus légères. Elle avait toujours ce poids, cette sensation désagréable dans l'estomac mais c'était moins fort, à peine une gêne qu'il était plus ou moins facile d'ignorer. En fait, il était assez clair pour elle qu'elle ne ressentait rien d'autre qu'une sorte de haine pour Aaron. De toute façon, il avait été bien clair : il n'y avait aucune chance pour qu'ils se remettent ensembles. Elle leva les yeux au ciel. On voyait les étoiles. C'était stupide comme constatation mais c'était suffisant pour la faire sourire. Elle se contentait de peu, en fait. Elle était entrain de se dire que ça ne servait à rien de ruminer tout ça, qu'elle devrait faire demi-tour pour retourner s'amuser avec ses amis quand du mouvement dans le coin inférieur de son regard, attira son attention. Elle baissa les yeux, intriguée. D'abord elle ne vit rien. D'une part parce que le vent lui rabattit ses cheveux dans les yeux et d'autre part parce que la personne qui était là, était habillée en noir, se fondant dans la nuit. Quand elle fut certaine qu'il s'agissait d'un jeune homme, elle s'approcha. Il n'avait pas l'air d'être au top de sa forme.

- Qu'est ce qui y'a ? Tu veux ma photo ? Même si t'es canon tu l'auras pas …  

Elle fronça les sourcils, s'arrêta de marcher vers lui. Avouez que ce n'était pas très engageant comme phrase. Se mordant pensivement la lèvre, elle se demanda si elle devait le laisser là. Après tout, elle ne lui devait rien, il pouvait être à l'article de la mort que ça ne la concernait pas. Surtout que vu comme il lui parlait, il était peut-être violent. « Non assistance à personne en danger », lui souffla sa conscience. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de mettre un pied en arrière, prête à reculer, quand il se relève. Malgré elle, un sourire soulagé, presque tendre se dessine sur ses lèvres alors qu'elle pense : « Tu ne risque pas d'aller loin comme ça, coco ».

- Désolé ! Je crois que je suis un peu fort bourré ! Vous m'auriez vu hier … J'étais formidable.

Une fois cette phrase prononcée, il s'effondra dans le sable. Sienna n'eut pas le temps d'apprécier la référence à Stromae car c'est son instinct qui prit le dessus et, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle se retrouva à genoux à côté de lui. Elle lâcha alors ses escarpins quelque part dans le sable et, pas timide pour un sous, agrippa le type par les épaules pour le soulever.

- Hého bonhomme, t'endors pas ! Tu m'entends ? Tu t'endors pas ok ?! Et ne t'avise pas de me claquer entre les doigts, c'est clair ?

Son ton était un peu sec, oui, mais c'était surtout pour masquer son inquiétude qu'elle jugeait mal placée. Après tout, le type était un parfait inconnu... Elle était maintenant assez proche de lui que pour sentir l'odeur de la vodka. Il allait passer un sale moment quand il aurait décuvé. Enfin quoi que, il paraît que la vodka, comme tous les alcools blancs, donne moins mal à la tête. Ça restait à prouver. Surtout qu'elle ne savait pas ce qu'il avait pris d'autre. Non loin de là, elle aperçut une bouteille vide. Ha bah, s'il s'était tapé toute une bouteille, ça s'expliquait plutôt bien l'état dans lequel il se trouvait. Il avait un casque entre les mains. Relevant un instant les yeux, elle chercha la moto qui allait avec. Elle était bien là, pas loin du poste de secours. Du coup, Sienna se sentit obligée d'ajouter :

- Et si tu crois que je vais te laisser rentrer en moto dans cet état, tu te fous le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !

Elle avait eu envie d'être autoritaire, stricte mais quelque chose dans sa voix lui avait parut si étrange, qu'elle ne put pas s'empêcher de rire. C'était un rôle qui ne lui allait pas. Et puis un ton qu'elle n'avait presque jamais entendu, non plus, puisque sa mère ne lui avait jamais fait la morale, ne l'avait jamais engueulée. Peut-être aussi qu'elle était nerveuse, que c'était pour ça qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de rire. Il ne faut pas oublier qu'elle était là avec un inconnu complètement bourré.

Elle finit de l'aider à s'assoir dans le sable puis s'assied près de lui. Son regard changea, il devint plus doux alors qu'elle l'observait de façon plus posée. C'était un asiatique. Tiens, se pouvait il que ce soit le premier qu'elle rencontre à Miami ? Oh, il y en avait pas mal dans sa confrérie mais elle n'avait jamais eu l'occasion de leur parler. Et puis, elle se surprit à penser qu'elle le trouvait mignon. Il avait un air attachant avec ses cheveux un peu dans tout les sens, du sable sur ses vêtements et cet air complètement perdu. C'était peut-être sa fibre maternelle qui parlait mais elle décida d'essayer de l'aider. D'une voix plus douce, elle dit :

- Aller raconte moi ... qu'est-ce que tu fais là ?

Alors qu'elle lui disait ça, elle le surveillait aussi, l'air de rien, histoire qu'il ne recommence par à se vautrer dans le sable. Franchement, la mine qu'il s'était mise, c'était assez formidable. Pour ne pas l’énerver, elle lui opposa un sourire doux et sûre d'elle. Bon alors, oui, il y avait pas mal de chances qu'il l'envoie chier. Après tout, elle n'était personne. Malgré ça, elle s'était permise de lui donner des ordres et, comme si ça ne suffisait pas, elle lui demandait maintenant de lui expliquer comment il en était arrivé là. Oui il y avait beaucoup de chance qu'il l'envoie balader. Mais elle ne le laisserait pas faire, comme elle le lui avait dit : elle ne le laisserait pas rentrer chez lui seul et en moto dans cet état.

© .JENAA
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MessageSujet: Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna]   Tu étais formidable, j'étais fort Minable [Pv Sienna] EmptyVen 2 Aoû 2013 - 0:02




“Tu étais Formidable, j'étais fort minable”
Soma & Sienna

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assis la, à vrai dire je m'en fiche un peu, je ne suis pas spécialement pressé ce soir. Je sens le vent frais sur mon visage, mes cheveux soigneusement coiffés ne bougent pas d'un poil, la raison est simple, cette brise et légère, juste ce qu'il faut pour faire partir les vapeurs d'alcool. Oui vous avez bien entendu, d'alcool. C'est un fait rare me concernant, mais il faut bien un début à tout. Vous vous demandez comment j'en suis arrivé la ? La raison est simple. La déprime. Oui depuis quelques temps je suis enfermé dans une bulle de colère à laquelle se mêle la déprime, la solitude et la frustration. Je suis en pleine introspection avec moi même au moment où je vous parle. Je lève les yeux aux ciel, mon flash de vodka à la main. Je ne suis pas bourré loin de la, enfin c'est ce que moi je crois, car je suis déjà bien entamé. Après je n'ai pas l'alcool violent ni même joyeux, je reste toujours aussi calme que d'habitude et c'est ça qui me rends dingue. Je voudrais pouvoir exploser de colère, vider ma rage intérieure pour pouvoir souffler un coup.

J'ai eu beau me défouler sur mon sac de frappe cela n'a rien donné. Courir pendant une heure, ça n'a rien donné non plus. Je n'arrive pas à m'ôter ce mal être et je sais très bien pourquoi. Je suis en manque de compagnie, d'affection. J'ai besoin de la présence d'autrui. Je ressens ce vide depuis que je subis le contre coup de ma séparation avec Elycia. J'étais amoureux de cette fille, vraiment, sincèrement, et ma dévotion envers elle je la paie cash maintenant. J'aurais aimé être volage, être insouciant mais non, j'ai ce problème récurrent qui veut que je sois l'homme d'une seule femme. J'ai bien pensé à appelé Inaya, mais je ne cherche même pas à passer à la casserole, je voudrais juste de la compagnie. Je sais que Inaya elle il n'y aura pas de conversation, et je ne veux pas ça, je veux plus que ça. Allongé dans le sable, je me contrefiche de salir ma tenue du jour. Un t-shirt à manche longue noir, légèrement cintré accompagné d'un collier, CLICK, un jean noir et la ceinture assortie, je passe mon autre main dans mes mèches de façon négligée afin de replacer les quelques rebelles (Click) puis je pousse un long soupir.

Je me perds dans mes pensées et au fil que le temps passe, mon flash diminue à une vitesse alarmante. La musique issue de mon casque autour de mon cou diffuse une mélodie douce mais qui m'agace encore plus. Dommage j'aime cet artiste, mais entendre des chansons de lovers quand on a pas le moral, ça aide pas. Je fais abstraction de Ne-yo et je tente de comprendre où sont mes erreurs. Avec Savanah il paraît que j'étais trop gentil, trop simple, trop calme, trop tout selon elle. Avec Cristina, je ne sais pas vraiment, au final ça n'a été qu'une relation sous les draps puisque je me suis fait larguer le jour du bal de Saint Valentin et par texto s'il vous plaît. La grande classe. Ensuite Elycia, je ne sais pas si j'ai fait une erreur mais ça ne collait pas, je n'étais surement pas assez attractif pour elle. Quand je pense que j'ai délaissé Coleen … Je m'en mords les doigts à présent, bien fait pour moi. On apprend de ses erreurs et de ses défaites selon l'adage, mais je ne m'explique pas vraiment tout cela, oui le mutisme de mon esprit et mon incompréhension me laisse pantois. Je suis actuellement sans voix, ce qui m'amène au fait que crier ma rage est impossible pour moi.

Je jette de dépit ma bouteille quand je m'aperçois que celle-ci est vide. J'attrape mon casque de moto et me relève avec mais la il y a comme un souci. Pourquoi j'ai l'impression que ça me demande tout les efforts du monde ? Ah oui l'alcool. En fait il a fait effet. Je suis complètement fait mais à ma grande surprise je suis tout à fait conscient de ce que je pense. Bon pour la démarche on repassera. J'aperçois ma moto au loin, garé près du poste de secours. Tiens il me rappelle quelque chose celui-la. Oui il y a quelques mois j'étais dedans, avec une blonde dont je ne sais toujours pas le prénom, je m'étais occupé d'elle, nous avions dormis ensemble, attention j'ai bien dit dormir, pas coucher, je ne suis pas un garçon facile non plus … Mouais, je ne précise pas vraiment une chose en fait, maintenant que les rôles sont inversés je peux le dire, je tiens très mal l'alcool, et en plus celui-ci à le don de me désinhiber totalement. Je ne suis pas pudique d'ordinaire avec les femmes mais j'ai de la retenue et une certaine classe.

Oui je ne suis pas un dragueur du dimanche, j'aime la subtilité et les choses bien faites. Je ne suis pas un Don Juan non plus mais disons que j'ai appris à me refaire confiance. Charlott avait détruit tout cela à l'époque, mais maintenant j'arrive parfois à prendre conscience que même si je suis bridé et Japonais, je peux plaire à une fille. J'essaye de m'entretenir physiquement, de m'habiller correctement et de manier la langue avec sûreté, maîtrise et savoir faire. Enfin la ce soir dans l'immédiat, je ne pense pas que je plairais à grand monde, mais ça à la limite je n'y pense pas, je suis trop bourré pour ça. Puis qui s'intéresserait à moi sérieux ? Et voilà je recommence … Je titube, je m'étale dans le sable. Je chancelle de nouveau, je me rattrape avec difficulté, je tente d'avancé et la nouvelle gamelle. Je lève les yeux aux ciel, ça tourne dans ma tête et la mon regard se pose sur une brunette non loin de moi. Bordel il doit à l'aise être 22H30 23H, ou plus j'en sais rien à vrai dire. Qu'est ce qu'elle fout la ? Elle est seule en plus. Je la fixe de mes ébènes, je ne la lâche pas du regard, j'ai un genou au sol et une main sur mon casque de moto pour me maintenir à peu près en équilibre. Ma voix s'élève, dans ma conscience j'ai ma voix calme, sereine et posée de d'habitude, mais la en fait, je crois que j'ai une voix de mec bourré.

« Qu'est ce qui y'a ? Tu veux ma photo ? Même si t'es canon tu l'auras pas … »

Et bien, pour une entrée en matière je fais fort. Moi qui suis si respectueux des femmes j'ai fait mieux. Ma pauvre mère me mettrais une belle gifle sans vergogne si elle me voyait dans cet état, qui plus est parlant ainsi à une demoiselle. Je me relève et je chancelle de nouveau. Ma voix s'élève quand je recroise le regard de la brunette. Elle est vraiment jolie quand on y regarde de plus près, mais la je crois que je ne suis pas en état de la décrire parfaitement.

« Désolé ! Je crois que je suis un peu fort bourré ! Vous m'auriez vu hier … J'étais formidable. »

Et boum je retombe sur le sol, pour la dernière citation de Stromae, on repassera, tout ce qu'il y a de formidable ici, c'est ma tête dans le sable et les grains que j'ai dans la bouche...

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