Wynwood University
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 Japan, our country [Nobu]

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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyMer 28 Aoû 2013 - 1:02


Japan, our country
Nobu & Ayase



Quand elle dit à Nobu qu'Adam était devenu chef des Alpha, Nobu sembla vraiment surpris et sa tête amusa beaucoup la jeune femme qui se mit à rire légèrement. Il lui apprit ensuite tous les changements qu'il y avait eu chez les Lambda pendant l'absence de Nobu. Elle n'avait pas entendu parler de tout ça, pourtant le fait qu'ils ne soient plus une confrérie était une sacrée nouvelle. Bonne ou mauvaise selon les personnes et les points de vue, mais une sacrée nouvelle tout de même. Peut-être que cela tait mieux pour eux au final de redevenir libre et ne pas avoir de confrérie puisque c'était à ça que servaient les Lambda à l'origine si elle se souvenait bien de ce qu'on lui avait dit.

« Je suppose que ne plus avoir de confrérie doit te convenir » Dit-elle en souriant.

Elle était de bonne humeur et se sentait bien, enfin, jusqu'à ce que Nobu lui montre ce qu'il avait reçu par mms. En voyant cette photo, la jeune femme ne put que paniquer. Elle n'aimait pas se voir ainsi et surtout repenser à cette période de sa vie. Elle avait honte et ne voulait pas que les gens dont elle était proche désormais apprennent cette part d'elle. Alors que Nobu, l'un de ses amis soit au courant la bouleversait totalement et lui faisait peur. Elle pensait qu'il allait désormais la juger sur ça comme tout le monde le faisait à l'époque.

Elle ne voulait pas perdre ses amis, elle répondit donc à la question de Nobu en disant qu'elle ne connaissait pas le numéro. Elle se leva ensuite rapidement pour fuir cette situation bien trop gênante pour elle. Elle s'excusa auprès de Nobu puis se mit à marcher d'un pas rapide. Mais à peine quelques minutes après, elle sentit quelqu'un lui prendre la main, elle se doutait de qui il s'agissait, mais elle ne pouvait plus le regarder en face maintenant. Elle n'osait plus... par honte sûrement. Il la fit tout de même le regarder, à ce moment-là, il lui sourit, gentiment.

Il la rassura alors en lui disant que cette chanson ne changeait rien entre eux. Elle hocha alors la tête. Il lui dit ensuite qu'il allait supprimer le message et oublier. Elle hocha alors de nouveau la tête. Même si il disait ça, elle savait qu'il ne pourrait pas oublier et elle, elle ne pourrait pas oublier qu'il était au courant. Elle était tout de même un peu rassurée. Elle lui fit un léger sourire et le regarda dans les yeux.

« D'a... d'accord... Nobu-kun »

En entendant ses amies derrière, elle leur sourit puis se tourna vers Nobu quand il lui dit qu'il allait la laisser retourner avec ses amies. Elle s'inclina poliment puis décida de lui embrasser la joue. La culture occidentale commençait à trop déteindre sur elle.

« Oui Nobu-kun... On se reverra à Miami »

Même si elle savait qu'elle aurait du mal à rester longtemps avec lui si ils se croisaient, à cause de mal être causé par la photo. Elle fit un dernier signe de main à Nobu avant de rejoindre ses amies. Elle s'inclina poliment en s'excusant de les avoir laissés puis elle partit avec elle en leur souriant et en se comportant le plus naturellement possible.

©Mako
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyVen 23 Aoû 2013 - 22:11

« C'est sûr que j'aurais préféré rester seule aussi surtout que... il est devenu chef des Alpha Psi pendant les vacances » annonça Ayase.

Je fus surpris par cette nouvelle, je ne l’imaginais tellement pas Chef d’une Confrérie ! En parlant de cela… en mon absence, les Lambdas avaient été changé de bâtiment : celui qui nous servait alors de refuge s’était vu réquisitionné par une grande société pour servir de succursale à leur entreprise, quelque chose comme ça. Je n’avais pas trop bien compris ce que Gin’ m’avait expliqué, mais en gros nos chambres seraient transférées dans l’ancien bâtiment qui servait de dortoirs aux élèves de Wynwood avant la construction des diverses Confréries.

« Et pendant les vacances, apparemment on a déménagé toutes les affaires des Lambdas dans le bâtiment principal, l’administration de l’école a décidé de revendre celui où on logeait. On se retrouve finalement sans Chef, à l’internat. On a plus besoin de personne pour s’occuper de nous, étant donné que maintenant on a plus de maison à tenir » enchainai-je, lui expliquant ainsi la toute nouvelle situation des Lambdas : les électrons libres, les étudiants sans Confrérie fixe.

C’était d’ailleurs pour cela que j’avais choisi de rejoindre cette « Confrérie », à la base. C’était celle qui se rapprochait le plus de l’absence de Confrérie, qui jusqu’alors n’était pas possible.

Arriva alors le sujet qui fâchait. Je lui montrai la photo que j’avais reçue, m’inquiétant de savoir si elle connaissait le numéro qui me l’avait envoyée. Je vis son visage changer, du sourire paisible sa bouche se tordit en une grimace blessée. Je ne voulais pas lui montrer cette photo pour la mettre mal à l’aise, pour qu’elle me raconte sa vie ou que sais-je… J’avais surtout dans l’idée de la prévenir : quelqu’un l’avait en sa possession, et vu la tête d’Aya-chan à l’instant où ses yeux s’était posés dessus, il était clair qu’il s’agissait bien d’elle. Moi, je ne la jugeais pas, mais qui sait, cela pouvait tomber entre de mauvaises mains.

« Dé... Désolée Nobu... je dois y aller... » me dit-elle en se levant et en partant d’un pas pressé.

Je me levai, attrapai le sac contenant mes nouvelles chaussures, et me lançai à sa poursuite. Une fois à sa hauteur, je glissai ma main libre dans la sienne pour l’inviter en douceur à s’arrêter. Quand elle me fit de nouveau face, je lui souris tendrement.

« Aya-chan… cette photo ne change rien, d’accord ? Le passé est le passé » lui dis-je, et dans mon cas c’était tout particulièrement vrai. « Je voulais simplement te prévenir, quant à moi, je vais l’effacer immédiatement et tout oublier. D’accord ? »

J’entendis alors des pouffements un peu plus loin. Lâchant la main de la jolie nippone, je me tournai vers l’origine de ceux-ci. Visiblement, il s’agissait des amies d’Aya-chan qui devaient me prendre pour son petit ami ou quelque chose comme ça.

« Je vais te laisser retourner auprès de tes amies… on se voit à Miami ? » lui demandai-je d’une voix tranquille, mais en m’assurant tout de même qu’elle n’allait pas m’éviter à cause d’un MMS.
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 11:31


Japan, our country
Nobu & Ayase



Quand Nobu lui demanda qui était Nobuki la jeune femme sortit la peluche qu'elle avait dans son sac et lui montra en lui expliquant l'origine de son nom, le mélange entre son prénom et celui de Ki. Il lui avoua ne pas y avoir pensé, c'est sûr qu'il ne devait pas s'attendre à ce qu'il s'agisse d'une peluche. Il mit ensuite Nobuki à côté de sa tête en reprenant la même expression que celle qu'il avait avant de venir au Japon. Il lui demanda ensuite si ils n'étaient pas beau gosse tous les deux. Elle se mit à rire et hocha la tête.

« Oh oui ! Vous êtes superbe ! » Dit-elle en riant « C'est sûr que plus heureux de vivre que vous, là y a pas »

Il lui rendit ensuite la peluche en riant, la jeune femme la reprit et la glissa dans son sac en souriant, c'était un précieux souvenir de son ami. Elle lui expliqua ensuite le problème qu'elle avait eu avec Adam peu de temps avant de quitter Miami, et qu'il avait été gentil, mais elle lui dit ensuite que depuis tout était redevenu normal entre eux. Elle répondit ensuite à sa question en affirmant qu'Adam resterait son colocataire pour l'année qui venait. Elle n'avait pas les moyens de se prendre un appartement en ville, elle restait donc à l'internat de sa confrérie. Elle ignorait si Nobu était au courant qu'Adam était le nouveau chef de sa confrérie. Elle lui demanderait plus tard. D'abord, elle lui retourna la question en lui demandant s'il savait qui serait son colocataire l'année à venir.

Il lui expliqua alors que dans leur confrérie les chambres n'étaient pas mixtes et qu'il n'y avait pas beaucoup de nouveaux garçons qui s'inscrivaient. Il pensait donc devoir rester seul cette année encore, mais qu'il préférait ça qu'avoir un colocataire comme Adam. Ça fit légèrement rire la jeune femme qui en profita pour lui dire qu'il était désormais chef des Alpha.

« C'est sûr que j'aurais préféré rester seule aussi surtout que... il est devenu chef des Alpha Psi pendant les vacances. »

Elle lui demanda ensuite de lui envoyer un sms lorsqu'il arriverait à Miami. IL lui dit qu'il le ferait, il sortit ensuite son portable en lui disant qu'il avait quelque chose à lui montrer, qu'il l'avait reçu peu après être partit. Il lui montra et la jeune femme se raidit en voyant la photo. Comment il avait pu recevoir une photo d'elle enfant ? C'était impossible, elles étaient toutes chez elle... Il lui demanda alors si elle connaissait le numéro. Elle le regarda avant de secouer la tête, elle ignorait qui aux États-Unis pouvait avoir réussi à avoir une photo d'elle enfant. Elle tourna son regard vers Nobu, elle ne savait plus quoi en penser, elle était totalement perdue et paniquée. Elle finit par se lever, elle avait honte de cette partie de sa vie et avait donc désormais honte avec Nobu.

« Dé... Désolée Nobu... je dois y aller... »

Elle se doutait que ce n'était pas lui qui avait cherché à avoir ça, mais elle ne pouvait plus le regarder en face. Elle commença donc à marcher, complètement perdue. Elle détestait se voir ainsi.

©Mako
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyMar 20 Aoû 2013 - 11:58


La jeune femme sortit une peluche orange de son sac et me la tendit. Je fus plutôt surpris, étant donné que je pensais qu’elle parlait d’une personne réelle. Quand je vis l’expression de la peluche, à savoir un petit air blasé et absolument pas souriant, j’éclatai de rire. C’est vrai que c’était tout à fait moi !

« Voilà Nobuki ! Ki me l'a offert avant de partir et il m'a dit qu'il te ressemblait alors j'ai fait un mixte de Nobu et de Ki pour son nom ».

« C’est donc ça ! Mais oui, Nobu et Ki, je n’y ai même pas pensé… » dis-je en soulevant la petite peluche.

Je la positionnai à côté de mon visage et repris mon air sérieux et morose, pour lui ressembler à nouveau.

« Qu’est-ce que tu en penses, on est beaux gosses ? On respire la joie de vivre, tu trouves pas ? »

Je la lui rendis dans un éclat de rire et notre conversation vira sur un sujet autrement plus sérieux. Aya’ me parla ensuite de son colocataire, malheureusement mes espoirs étaient vains puisque tout était déjà redevenu « normal » entre eux, j’imagine donc que la nippone voulait me faire comprendre qu’il était redevenu un pauvre type. Bah, ça ne m’étonnait même pas, de toute façon.

« Et oui, il sera encore mon colocataire l'année prochaine. Et toi ? Tu connais ton colocataire pour l'année prochaine ? »

« Non, toujours pas… je me demande même si je vais en avoir un. Avant que je ne parte, Gin’ – tu sais, la Chef des Lambdas ? – et moi discutions des nouvelles inscriptions et elles ne sont pas nombreuses. On a plus de filles que de garçons, en prime, du coup comme chez nous ce n’est pas mixte, je pense que je suis bon pour passer une année de plus tout seul » lui répondis-je en soupirant. « Enfin, je suppose que c’est mieux que de me retrouver avec un type comme Adam ».

« En parlant de Wynwood, pense à m'envoyer un sms quand tu rentreras, comme ça je pourrais te souhaiter un bon retour » me dit-elle ensuite, toujours aussi prévenante.

« Je n’y manquerai pas, Aya-chan. J’espère qu’on aura l’occasion de f… OH ! » m’exclamai-je, m’interrompant moi-même.

« Il faut que je te montre quelque chose, je viens d’y repenser à l’instant » lui dis-je.

Je fouillai dans ma poche et en sortis mon iPhone, rapidement j’ouvris mes messages et fis glisser mon pouce sur l’écran, afin de les faire défiler jusqu’à un message d’un numéro inconnu, contenant une pièce jointe.

« Regarde ce que j’ai reçu sur mon portable, peu après mon départ… » soufflai-je en ouvrant la pièce jointe.

Il s’agissait d’une photo d’Aya-chan, d’après la légende sous celle-ci. Un cliché d’elle étant plus jeune. Je lui laissai le temps de digérer cette nouvelle, et me pinçai les lèvres.

« Est-ce que tu reconnais le numéro ? » lui dis-je.

Je ne savais pas qui m’avait envoyé ça, ni pourquoi d’ailleurs, mais le fait est que cela ne changeait strictement rien à ma façon de voir la nippone. Je ne comprenais simplement pas qui avait pu faire ça. D’autant que ce n’était pas un numéro japonais, mais bien américain, et qu’il comportait l’indicateur de Miami.
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptySam 17 Aoû 2013 - 12:06


Japan, our country
Nobu & Ayase



La jeune nippone avait fait la réflexion que Nobu, maintenant qu'il souriait ne ressemblerait plus à Nobuki. Bien-sûr, elle savait qu'il ignorait qui était Nobuki et que donc il lui poserait des questions et si c'était le cas, elle pourrait lui montrer, elle l'avait toujours avec elle. La question ne tarda pas, il lui demanda s'il s'agissait d'un ami à elle. Elle hocha alors la tête, il pouvait être vu comme ça.

« On peut dire ça comme ça, c'est le seul à qui je peux tout dire. » Dit-elle avant de sortir la peluche de son sac. « Voilà Nobuki ! Ki me l'a offert avant de partir et il m'a dit qu'il te ressemblait alors j'ai fait un mixte de Nobu et de Ki pour son nom » Dit-elle en souriant.

Ayase demanda ensuite à Nobu pourquoi il disait qu'elle était quelqu'un de bien. Elle se comportait simplement de la manière qui lui semblait être une manière tout ce qu'il y a de plus banale, elle était persuadée que la gentillesse dont elle faisait preuve était quelque chose que tout le monde pouvait faire sans effort. C'est pour cette raison que la réponse de Nobu la surprit. Il disait admirer cette part d'elle, ce qui la gêna, elle n'aimait pas que l'on s'attarde trop à parler d'elle, elle tenta donc de dévier le sujet de discussion en parlant de son colocataire et de la fuite d'eau qu'ils avaient eu en pleine nuit. Elle en parlait avec lui, car elle savait que Nobu connaissait Adam, elle lui en avait déjà parlé lorsqu'ils étaient un faux-couple. Bien-sûr elle n'avait pas parlé très bien de lui puisqu'ils ne pouvaient et ne peuvent toujours pas, se supporter.

En réponse, il lui demanda si elle connaissait une certaine Johan, la jeune femme secoua alors la tête de manière négative. Il lui expliqua qu'elle était venue passer un mois au Japon avec lui et qu'avant de partir, elle s'était disputée avec Adam qui était son meilleur ami. Il lui demanda ensuite s'il resterait son colocataire l'année prochaine.

« Il ne m'a pas parlé d'elle, on a surtout parlé de nos projets de vacances, de nos origines et il a enfin réussit à mémoriser que j'étais Japonaise et non Chinoise. Mais bon, c'était juste le temps que l'on avait un problème commun, tout est redevenu normal depuis. » Dit-elle comme si de toute façon ça ne pourrait jamais changer entre eux. « Et oui, il sera encore mon colocataire l'année prochaine. Et toi ? Tu connais ton colocataire pour l'année prochaine ? »

Elle savait que Nobu n'avait pas eu de colocataire cette année, mais ce serait vraiment surprenant qu'il reste deux ans de suite sans colocataire alors qu'il y avait toujours de nouveaux arrivants à Wynwood et dans toutes les confréries. Même les Nu Zeta avaient commencé à attirer du monde. En pensant à Wynwood, la prochaine édition de la Wynwood Voice devrait sortir avant son retour. Elle en eut un frisson d'horreur, elle ne pourrait pas savoir ce qu'elle irait, sauf si elle arrivait à s'en dénicher une après son retour. Elle devait penser à autre chose.

« En parlant de Wynwood, pense à m'envoyer un sms quand tu rentreras, comme ça je pourrais te souhaiter un bon retour » Dit-elle en souriant.

©Mako
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyMer 14 Aoû 2013 - 14:17

« Mais maintenant que tu souris, tu ne ressembles plus à Nobuki ! » me dit alors Ayase, une petite moue aux lèvres.

« Nobuki ? » la questionnai-je, curieux. « Un ami à toi ? »

Je ne fis pas tout de suite le rapprochement entre mon prénom et celui de Ki, dans la mesure où Nobuki était également un prénom à part entière. Je me demandais à qui elle pouvait bien faire référence, de ce fait. Peut-être une de ses connaissances ici au Japon, ce qui n’aurait pas été impossible. En tout cas, certainement pas une peluche, ma surprise serait de taille lorsque je le verrais.

« Pourquoi dis-tu que je suis quelqu'un de bien ? Je suis quelqu'un de normal, comme il en existe des tonnes » me répondit-elle, lorsque je déviai la conversation.

Je souris en l’observant avec attention. Soit la modestie était un trait de caractère particulièrement développé chez elle, soit Ayase ne voyait vraiment pas à quel point les gens comme elle étaient rares, ou elle se pensait banale et dénuée de tout intérêt – ce qui était beaucoup plus triste.

« Je ne trouve pas… tu te soucies réellement du bien-être des autres, j’admire ça chez toi Aya-chan » lui dis-je, très sincèrement. « Quand la plupart des gens demandent si ça va à leurs semblables, ils ne s’attendent pas à une réponse sincère, tout simplement parce qu’ils n’en ont rien à faire. Toi pas. C’est pour ça que je pense que tu es quelqu’un de bien ».

On aurait pu penser que j’étais en train de lui faire une déclaration. C’était peut-être bien le cas, après tout. Une déclaration d’amitié. Les gens comme Aya’ m’attiraient comme des aimants, leur bonté était apaisante.

« Au fait, je ne t'ai pas raconté. Avant de venir, j'ai eu le droit à une inondation nocturne dans ma chambre à la confrérie. Je crois que c'est la seule fois qu'Adam et moi on a fait quelque chose sans se disputer » me dit-elle ensuite, ce qui ne manqua pas de m’étonner.

« Vraiment ? C’est étonnant… mais ça expliquerait peut-être bien des choses. Est-ce que tu connais Boo ? Enfin, Johan ? C’est une très bonne amie à moi, elle vient de passer un mois ici, avec moi, et elle m’a raconté qu’avant de partir elle s’était disputée avec Adam. C’est son meilleur ami. Il avait peut-être besoin de parler à quelqu’un, qui sait… » fis-je, songeur.

« En tout cas, c’est bien si vos relations s’améliorent. J’imagine qu’il va rester ton colocataire l’an prochain également ? ».

En parlant de colocataire... je ne savais toujours pas qui serait le mien ! D'un côté j'espérais en avoir enfin un cette année, mais de l'autre, si c'était quelqu'un comme Adam...
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyVen 9 Aoû 2013 - 23:39


Japan, our country
Nobu & Ayase



Quand Nobu annonça à Aya qu'il avait poussé Ki à tenter sa chance avec elle, elle fut vraiment surprise. Elle ne se voyait pas du tout avec Ki, ils étaient bons amis, rien d'autre. Elle fit d'ailleurs part de sa surprise à Nobu qui se contenta d'hausser les épaules avant de lui dire que Ki était venu le voir à sa confrérie lorsqu'ils étaient encore un faux couple et que leur discussion l'avait fait se sentir coupable de faire semblant d'être avec elle. Elle ne comprenait vraiment rien aux hommes. Et après, ils osaient dire que c'était les femmes qui étaient dures à comprendre.

Elle changea ensuite de sujet, expliquant à Nobu pourquoi Ki était parti. Elle lui expliqua qu'il passait une audition qui pourrait le rendre célèbre et ce qu'il répondit, elle ne pouvait que le confirmer, pour elle aussi le choix aurait été vite fait si elle avait eu ce genre de dilemme, elle serait bien-sûr restée avec ses amis, quitte à être une inconnue parmi tant d'autres. Mais elle ne connaissait pas les motivations de Ki à vouloir absolument devenir célèbre, quitte à être seul, elle ne pouvait donc pas se permettre de le juger. Ils partirent ensuite sur un banc tous les deux et elle demanda à Nobu de ne pas en vouloir à Ki de ne pas l'avoir prévenu, elle lui dit qu'il n'aimait pas dire adieu. Il lui répondit qu'il ne lui en voulait et qu'il n'aimait pas dire en revoir non plus. Il lui avoua même qu'il n'avait prévenu qu'elle en partant. Elle pensait pourtant qu'il aurait prévenu sa meilleure amie. Elle se doutait qu'il n'avait pas prévenu Maeko, puisqu'elle connaissait la raison de son départ.

Plus elle passait du temps avec Nobu plus elle se rendait compte que quelque chose avait changé chez le jeune homme, mais elle ne savait pas quoi. C'est quand il sourit qu'elle remit le doigt sur ce qui avait changé, surtout qu'elle s'était fait la réflexion quand elle l'avait retrouvé. Elle lui fit alors part de sa constatation en lui demandant si sa maladie allait mieux. Il lui répondit que oui, elle était soulagée, en tout cas le voir sourire lui faisait plaisir, mais elle songea alors qu'il ne faisait donc plus la même tête que Nobuki, la peluche avec l'air blasé que lui avait offert Ki avant de partir. Ça c'était triste.

« Mais maintenant que tu souris, tu ne ressembles plus à Nobuki ! » Dit-elle triste.

Si il lui demandait qui était Nobuki, elle pourrait lui montrer, elle avait toujours la peluche avec elle, dans son sac. C'était son moyen d'avoir toujours un peu Ki à ses côtés. Elle posa ensuite ses mains sur ses genoux en repensant à Ki. C'était la première fois depuis son départ qu'elle se trouvait si proche de là où il était, et elle ne pouvait pas aller le voir après tout, la mer les séparé puis elle n'était pas invitée et n'avait de toute manière pas les moyens d'aller en Corée. Les paroles de Nobu la sortirent de ses pensées. Elle était quelqu'un de bien ? Elle ne voyait pas pourquoi il disait ça. Elle se comportait juste normalement.

« Pourquoi dis-tu que je suis quelqu'un de bien ? Je suis quelqu'un de normal, comme il en existe des tonnes » Dit-elle en souriant.

Elle ne se sentait pas différente de toutes les autres personnes qui l'entouraient, elle ne comprenait donc pas pourquoi elle, elle était quelqu'un de bien et pas les autres. Il y avait des gens qui méritaient bien plu qu'elle d'être appelés des gens bien. Elle décida ensuite de changer de sujet et chercha quelque chose qu'elle pourrait dire. Oui, Ki avait vraiment finit par déteindre sur elle, mais elle n'aimait pas que l'on parle d'elle, ça la gênait, surtout quand on lui faisait des compliments, oui, étrange.

« Au fait, je ne t'ai pas raconté. Avant de venir, j'ai eu le droit à une inondation nocturne dans ma chambre à la confrérie. Je crois que c'est la seule fois qu'Adam et moi on a fait quelque chose sans se disputer » Dit-elle avant de rire un peu.

C'est vrai que cette nuit-là, ils avaient beaucoup parlé tous les deux et elle s'était rendu compte que le jeune homme pouvait être vraiment gentil, mais dès le lendemain matin tout était redevenu normal. Donc elle n'allait pas lui dire que l'espace d'un instant, elle avait pensé pouvoir s'entendre avec son colocataire.

©Mako
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyVen 9 Aoû 2013 - 11:01

« Mais pourquoi tu l'as poussé à tenter sa chance avec moi ? On est amis, rien de plus. Ki est pas attiré par moi et je n'ai pas d'attirance pour Ki » me dit-elle, visiblement surprise par ce que je venais de lui révéler.

Je haussai les épaules en soupirant.

« Le jour où Ki est venu me voir à la Confrérie, il venait en réalité me demander si toi et moi étions vraiment ensemble. Et la conversation qu’on a eue tous les deux… elle m’a fait me sentir coupable d’être là, tu vois ? Je ne vais pas t’en parler plus en détails, j’en suis d’ailleurs désolé mais je ne pense pas qu’il aurait aimé que je te répète ce qu’il m’a dit. Bref, toujours est-il que je veux m’assurer de ne pas avoir gâché… quelque chose ».

Hé bien oui, Ki m’avait tout de même dit qu’Aya-chan était peut-être la femme de sa vie, mais que contre moi il ne ferait jamais le poids. Sachant qu’elle et moi n’avions jamais été réellement ensemble, je m’étais dit que peut-être… il avait des sentiments pour elle et que ma présence le dérangeait. Avec lui, il n’y a pas souvent moyen d’être sûr de quelque chose à 100% mais c’est l’impression que j’avais eue. Je me devais de vérifier, et surtout d’expliquer à Ki que la voie était, entre guillemets, libre.

« Il est parti pour passer une audition qui pourrait bien le rendre célèbre et il a tout ce qu'il faut pour réussir. Il ne reviendra pas... ».

« Célèbre et désespérément seul, inconnu du grand public et entouré d’amis : le choix est vite fait, à mon avis ».

Aya-chan et moi nous déplaçâmes ensuite sur un banc ou nous nous installâmes tranquillement, en attendant que ses amis reviennent. Je lui demandai si elle comptait bien revenir à Miami, suite à la question qu’elle m’avait posée. La discrète japonaise me répondit qu’elle rentrait le 4 août, déjà. Après tout, elle n’était là que pour une semaine.

« Tu ne dois pas en vouloir à Ki, il ne m'avait rien dit non plus, j'ai appris son départ la veille, par hasard. Je suis même allée à l'aéroport le retrouver avant qu'il parte pour lui donner un souvenir de Miami. Il m'a dit qu'il n'aimait pas dire en revoir, c'est pour ça qu'il ne t'a rien dit. Ne lui en veux pas Nobu ».

Je souris à Ayase, touché qu’elle se fasse encore du souci pour Ki alors qu’il l’avait si lâchement abandonnée.

« Ne t’inquiète pas, je ne suis pas rancunier tu sais ? Ce n'est pas non plus mon genre de m'énerver. J’espère juste le revoir au moins une fois… et je n’aime pas les adieux non plus, je ne suis pas un modèle du genre. La preuve, ce voyage au Japon… tu es la seule que j’ai prévenue en partant. Maeko ne le sait pas. Enfin, j’imagine qu’elle a du remarquer que je n’étais plus là, maintenant ».

Maeko n’avait pas essayé de me contacter, durant tout ce mois que j’avais passé loin d’elle. Sa fierté devait avoir un peu près la taille d’une montgolfière, c’était effroyable. Et comme je considérais que c’était à elle de reprendre contact, après ce qu’elle m’avait dit… - et que ma fierté était au moins aussi immense que la sienne – je n’avais pas non plus cherché à la joindre.

« Je me suis rendu compte que tu souriais maintenant, ta maladie va mieux ? » demanda soudain Ayase.

Ma maladie. J’avais presque oublié cette histoire ! Nous échangeâmes un sourire, preuve qu’effectivement… j’allais mieux. Je décidai de ne pas rentrer dans les détails.

« Beaucoup mieux, oui. Merci de t’en soucier » lui répondis-je.

Je posai mes yeux sur elle et l’observai un instant, en silence. Ses mains posées sur ses genoux, ce regard un peu triste, ce sourire agréable et rassurant…

« Tu es vraiment quelqu’un de bien, tu sais ? » lui dis-je soudain. « Même si Ki et toi n’êtes qu’amis, tu mérites de l’avoir à tes côtés, Aya-chan ».
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyJeu 1 Aoû 2013 - 19:38


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Nobu & Ayase



Nobu lui demanda si elle n'avait pas eu trop de mal avec le fait qu'il l'ai laissée seule pour expliquer leur rupture. Elle lui expliqua qu'il n'avait pas à s'inquiéter, que le seul à avoir posé des questions était Ki, elle lui demanda d'ailleurs ce qu'il c'était passé entre lui et Ki pour que Ki pense que leur "séparation" avait un rapport avec lui. La réaction de Nobu ne trompa pas la jeune femme, il s'était bien passé quelque chose, elle le voyait au fait que Nobu se pince ainsi les lèvres. Il ne tarda pas à dire à la jeune qu'il l'avait encouragé à tenter sa chance avec elle. Quoi ? Tenter sa chance avec elle ? Mais il était fou, il ne se passerait jamais rien entre eux, ils étaient amis, rien de plus.

« Mais pourquoi tu l'as poussé à tenter sa chance avec moi ? On est amis, rien de plus. Ki est pas attiré par moi et je n'ai pas d'attirance pour Ki »

Puis de toute façon, même si elle avait été attirée par Ki, cela n'aurait servi à rien puisqu'il était repartit en Corée et ne reviendrait pas. Elle le dit d'ailleurs à Nobu, afin de l'informe, elle ignorait si Ki le lui avait déjà dit ou non, mais comme ça, elle serait sûre. À la réaction de Nobu, elle en déduit qu'il n'était pas au courant. Elle était triste d'en reparler, ça lui faisait mal puisqu'il était un ami important pour elle, mais elle devait surmonter ça. Elle y arriverait bien un jour. Nobu tenta de la rassurer en lui disant qu'il changerait sûrement d'avis, elle en doutait. Elle secoua donc légèrement la tête.

« Il est partit pour passer une audition qui pourrait bien le rendre célèbre et il a tout ce qu'il fut pour réussir. Il ne reviendra pas... »

Elle ne voulait plus en parler, elle voulait penser à autre chose, sinon elle allait se remettre à déprimer et en pleine rue, ce n'était pas super. Elle changea donc de sujet et demanda à Nobu quand est-ce qu'il comptait revenir à Miami. Après tout, il ne lui avait pas donné de date quand il lui avait dit qu'il partait au Japon. Il lui sourit et elle le suivit sur un banc. Elle s'assit à côté de lui et tourna son regard vers lui alors qu'il lui expliqua qu'il ne savait pas, car il venait de retrouver un ami d'enfance. Il lui dit aussi qu'il irait sûrement voir Ki en Corée parce qu'il ne lui avait pas dit en revoir. Il lui retourna ensuite la question.

« Je rentre à Miami le 4 aout. » Répondit-elle calmement « Tu ne dois pas en vouloir à Ki, il ne m'avait rien dit non plus, j'ai appris son départ la veille, par hasard. Je suis même aller à l'aéroport le retrouver avant qu'il parte pour lui donner un souvenir de Miami. Il m'a dit qu'il n'aimait pas dire en revoir, c'est pour ça qu'il ne t'a rien dit. Ne lui en veux pas Nobu. »

Elle regarda un instant devant elle en silence. Elle ne voulait pas que Nobu dispute Ki pour une telle raison. Elle posa ses mains sur ses genoux et les fixa un instant avant de relever la tête pour regarder les passants. Il y avait toujours beaucoup de monde ici.

« Je me suis rendu compte que tu souriais maintenant, ta maladie va mieux ? »

Elle tourna son regard vers lui et lui sourit un peu. S'il n'était plus malade c'était super, il pourrait sourire à sa chinoise comme ça. Ah non c'est vrai, elle venait de se souvenir que Nobu li avait dit qu'elle était mariée, donc il ne fallait pas qu'elle aborde le sujet.

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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyMer 31 Juil 2013 - 16:30

Un voile de tristesse passa sur le visage d’Ayase quand je lui présentai mes excuses en personne pour être parti sans rien dire. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser.

« Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave. Et pour être sincère, personne ne m'a posé de question sur le fait que nous ne soyons plus ensemble, sauf Ki. Il a été vraiment choqué et il m'a même demandé si ça n'avait pas un rapport avec lui... Qu'est-ce qu'il s'est passé entre vous pour qu'il pense que c'est à cause de lui ? » me répondit Ayase.

Je pinçai mes lèvres, les mains enfoncées dans les poches de mon short vert. Ki… il devait se poser des questions, avec ce que je lui avais dit à propos de Maeko et d’Ayase. Comme il n’était pas au courant de notre accord à Aya-chan et moi, cela avait du lui faire bizarre que j’insiste plus ou moins pour qu’il tente sa chance. Et maintenant, il devait s’en vouloir. Sauf si la japonaise avait réussi à le convaincre que ce n’était pas de sa faute, ce dont je doutais. Je commençais à le connaître de mieux en mieux, et je savais qu’il était capable de noyer un poisson très facilement en détournant l’attention de ses interlocuteurs. La fameuse technique de la diarrhée verbale. Une des expressions favorites de Ginger.

« Hm… je l’ai plus ou moins encouragé à… tenter sa chance avec toi. Sans rien lui dire de notre accord, évidemment. Mais je m’en voulais de m’interposer entre vous » lui répondis-je d’un air désolé.

« En parlant de Ki… Il est parti. Il est rentré en Corée et ne reviendra pas à Wynwood l’année prochaine ».

« Quoi ?! » m’exclamai-je sans cacher ma surprise.

La voix d’Aya-chan était toute triste. Son visage aussi. Ki devait déjà lui manquer. J’avais du mal à y croire. Il ne m’avait pas dit au revoir. Je baissai les yeux sur le beau visage de la japonaise, qui était devenue une personne qu’il m’était agréable de fréquenter, depuis que nous avions fait connaissance en faisant semblant de sortir ensemble. Elle n’avait pas d’argent pour aller le voir et le convaincre de revenir à Miami. En revanche, moi si. Je lui fis la promesse muette de le lui ramener. Je dirais bien de gré ou de force, mais je n’avais pas envie de me battre avec le coréen.

« Ne t’inquiète pas Aya-chan… il changera peut-être d’avis » la rassurai-je à mon tour en lui souriant tendrement.

Ki et elle auraient fait un joli couple. Et à défaut, ils étaient amis. Je savais que ce n’était pas si évident que cela d’accorder assez sa confiance à quelqu’un pour s’en faire un véritable ami. Cette perte devait donc affecter la jeune femme. Et j’étais persuadé qu’elle n’était pas la seule à ressentir cela. Bref, je me promis de les réunir, parce qu’à mes yeux, l’un et l’autre méritaient d’être heureux et de connaître l’amour.

« Sinon Nobu-kun, tu retournes quand à Miami ? » me demanda-t-elle, changeant de sujet.

Ki avait déteint sur elle, il faut croire. Je souris à nouveau et l’invitai à me suivre. Un banc non loin de là, à l’ombre d’un arbre, venait de se libérer. Nous nous installâmes tous les deux et je posai le sac contenant mes nouvelles chaussures à mes pieds.

« Pour tout te dire, je n’en ai pas la moindre idée. Une amie vient de passer un mois avec moi, je pensais ne pas tarder après son départ, mais j’ai revu un ami d’enfance ce matin… alors je pense rester encore un peu. Et puis, avant de rentrer… peut-être que je ferai un détour par la Corée, qui sait ! Ce petit con ne m'a même pas dit au revoir » lui répondis-je.

« Et toi, tu rentres bien à Wynwood, rassure-moi ? »
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyMar 30 Juil 2013 - 22:42


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Nobu & Ayase



Lorsqu'elle reconnut Nobu dans la rue de Shibuya, elle l'appela par son nom en s'approchant, oui c'était bien lui, il n'y avait pas de doute. Il sembla surpris de la voir, mais ... il sourit ? Elle n'avait jamais vu Nobu sourire de tout le temps qu'ils s'étaient fréquentés pour faire semblant d'être ensemble, et là, il souriait ? Ça lui faisait vraiment bizarre. Peut-être que sa maladie était guérie, si c'était le cas, elle était vraiment heureuse pour lui.

Il lui demanda de l'appeler par son prénom et elle hochait la tête avant de lui dire qu'elle était soulagée de ne pas s'être trompée de personne. Il lui apprit alors qu'il était originaire de Shibuya. Il lui demanda alors ce qu'elle faisait ici.

« Eh bien ce n'était pas prévu puisque je préfère garder mon salaire pour payer wynwood, mais ma mère et mes amies m'ont payé un billet aller/retour pour le Japon, donc j'en ai profité. »

Elle tourna ensuite son regard vers le magasin dans lequel ses amies étaient avant que Nobu lui demande si elle était accompagnée. Elle le regarda et hocha la tête avant de le regarder de nouveau

« Je suis venue visiter avec des amies, mais là elles sont en train de faire un peu de shopping, j'ai un peu de temps. »

Il s'excusa alors pour être parti sans prévenir et d'avoir rompu leur contrat comme ça et de ne pas avoir arrêté de vive-voix. Il lui demanda aussi si cela ne lui avait pas trop causé de problème. C'est alors qu'elle songea à Ki, il était le seul à s'être inquiété de leur "rupture". Et son départ pour la Corée lui revint alors en tête puisqu'il lui avait demandé les raisons de la fin de leur relation, à l'aéroport alors qu'il allait bientôt partir. Son visage s'assombrit légèrement, mais elle se reprit vite pour sourire à Nobu.

« Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave. Et pour être sincère, personne ne m'a posé de question sur le fait que nous ne soyons plus ensemble, sauf Ki. Il a été vraiment choqué et il m'a même demandé si ça n'avait pas un rapport avec lui... Qu'est-ce qu'il s'est passé entre vous pour qu'il pense que c'est à cause de lui ? »

Elle lui sourit puis repensa qu'il fallait qu'elle l'informe du départ définitif de Ki pour la Corée. Elle savait qu'ils étaient amis, il était donc tout à fait normal qu'elle lui dise. Ou peut-être que Ki lui avait déjà dit par message ? Au pire, ça ne lui coûtait presque rien de lui dire, hors mis se rappeler le souvenir de son départ.

« En parlant de Ki… Il est partit. Il est rentré en Corée et ne reviendra pas à Wynwood l’année prochaine. »

Elle avait dit ça d'une voix triste. En fait depuis le départ de Ki, elle était complètement déprimée, sa venue au Japon l'avait un peu aidée, mais bon, c'était normal qu'elle en informe Nobu. Elle essaya tout de même de changer de sujet après ceci.

« Sinon Nobu-kun, tu retournes quand à Miami ? »

Elle lui sourit, c'était la seule chose qu'elle avait trouvé à demander pour changer de sujet et ne pas s'attarder sur le départ de Ki qui était bien assez dur pour elle. Elle eut d'ailleurs une pensée pour Shin qui devait sûrement être à Wynwood toute seule. Quand elle rentrerait, elle irait voir la Coréenne, toutes les deux elles pourraient passer le temps et ne pas se laisser aller à déprimer, Ki ne le voudrait pas. D'ailleurs, si elle lui parlait par message, elle ne lui dirait pas.

©Mako
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MessageSujet: Re: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyVen 26 Juil 2013 - 15:39

Toutes les bonnes choses ont une fin, j’aurais du m’y attendre. Mais le départ de Boo me faisait vraiment tout bizarre. Ne serait-ce que cette nuit : en remuant dans le lit pour chercher son contact, je m’étais réveillé en sursaut pour me rendre compte qu’elle n’était plus là. Nous étions simplement amis, mais je m’étais habitué très rapidement à dormir tous les soirs avec elle, et il n’était pas rare que Boo et moi nous réveillions le matin, enlacés. Du coup, j’avais très mal dormi, comme s’il me manquait quelque chose pour être tranquille. Elle était comme ma petite sœur, ou presque. La petite rousse et moi étions très fusionnels. Ils nous arrivait régulièrement de terminer les phrases de l’autre, de penser la même chose au même moment, j’en passe et des meilleures.

En me réveillant ce matin-là, le lendemain du jour de son départ, j’avais pris une douche froide et décidé de sortir. Il fallait que je fasse quelque chose, pour ne pas me sentir trop seul, surtout le premier jour. Et suite aux conseils de mon amie… j’avais décidé de reprendre contact avec des amis d’enfance. J’avais facilement trouvé Shiguré sur Facebook, et je l’avais contacté par message privé, pour lui proposer de nous revoir. Bien entendu, il avait eu du mal à croire que son ancien ami supposé être mort, Sojiro Hanazawa, répondait à présent au nom de Nobu Soma. Mais j’avais réussi à le convaincre, je lui avais raconté dans les grandes lignes mon histoire, au téléphone cette fois, et nous nous étions donné rendez-vous plusieurs jours plus tard devant la gare de Shibuya à 10 heures. Aujourd’hui, donc.

C’est vêtu d’une marinière légère, d’un short vert et de mocassins beiges que j’étais sorti de l’hôtel, en direction du lieu de rendez-vous. J’avais noué un foulard à mon cou, acheté avec Boo lorsque nous étions allés à Tokyo tous les deux. Mes cheveux étaient toujours rouges, avec des mèches bleues. Ca changeait de mon look habituel, je dois dire. Les retrouvailles avec mon ancien ami furent particulières et, je dois bien l’avouer, chargées en émotion. Après une balade à pieds, durant laquelle nous nous étions remémorés nos souvenirs de collégiens, Shi’ et moi avions été manger des sushis, puis il avait du repartir pour aller travailler, mais nous nous étions promis de nous revoir. J’en oubliais presque que Boo me manquait déjà ! L’après-midi, j’avais décidé de faire un peu de shopping. J’avais l’impression que je n’en avais plus fait seul depuis une éternité. Je me laissai d’ailleurs tenter par une paire de chaussures.

C’est alors que… « Soma ? »

Surpris, je me retournai pour tomber nez à nez avec… Ayase ! Un sourire étira mes lèvres, je ne pensai même pas, pour le coup, que ca la surprendrait. Depuis mon retour au pays et l’arrivée de Boo, ce problème avait disparu. J’avais retrouvé le sourire, au bas mot.

« Ayase ! ca alors » m’exclamai-je d’un air ravi, ce qui n’était franchement pas dans mes habitudes, mais j’étais réellement content de la voir. « Appelle-moi Nobu voyons ».

« Je suis heureuse de ne pas m'être trompée. Je ne pensais pas du tout te croiser ici » me dit-elle en souriant.

« Et moi donc. Shibuya est ma ville natale, c’est ici que j’ai grandi » lui répondis-je. « Qu’est-ce que tu fais de beau ? Je ne savais pas que tu avais prévu un voyage au Japon pour cet été, mais c’est chouette de te voir ».

Ayase se tourna alors vers un magasin, elle semblait chercher quelqu’un du regard.

« Oh, tu es accompagnée peut-être ? »

Je ne voulais pas la déranger, mais passer un peu de temps avec mon ex-fausse petite-amie ne m’aurait pas déplu.

« Au fait, maintenant que j’ai l’occasion de te le dire de vive voix : encore désolé d’être parti comme ca en te laissant te débrouiller avec cette histoire de couple. J’aurais du prendre le temps de te rendre ta liberté correctement. J’espère que ca ne t’a pas causé trop de soucis ».

Je passai une main dans mes cheveux et offris à la jeune femme un sourire navré, en espérant qu’elle ne m’en voulait pas trop.
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MessageSujet: Japan, our country [Nobu]   Japan, our country [Nobu] EmptyJeu 25 Juil 2013 - 15:47


Japan, our country
Nobu & Ayase



La jeune femme était arrivée au Japon quelques jours plus tôt. Sa mère et ses amies lui avaient payées un billet aller/retour, pour qu'elle puisse venir se détendre un peu dans son pays d'origine. Même si avec le départ de Ki pour la Corée, elle n'avait pas vraiment la tête à se détendre chez elle. Elle n'en avait pas parlé à sa famille et ses amies, mais ils avaient dû se rendre compte que quelque chose n'allait pas, car ils la traînaient toujours à différent endroits pour qu'elle pense à autre chose.

Aujourd'hui, elle était avec des amies à Shibuya afin de visiter un peu. Elle n'y était jamais allée. Elle était donc partit de bonne heure en train jusqu'à la gare de Shibuya, accompagnée de quelques amies. En arrivant, elles avaient passé la matinée à visiter quelques lieux incontournables de Shibuya tel que le parc Yoyogi. Elles avaient ensuite était déjeuner toutes ensemble en se rappelant de leurs quelques années collèges ensemble. Tout ceci lui avait permis de penser à autre chose que le fait qu'elle ne reverrait jamais son ami.

L'après-midi, elles allèrent toutes faire un peu de shopping, Ayase ne s'acheta pas grand-chose, n'ayant pas vraiment d'argent à dépenser là-dedans. Mais ceci lui permit une fois de plus de ne pas penser à Ki. C'est d'ailleurs pendant qu'elle faisait son shopping avec ses amies qu'elle aperçut quelqu'un qui lui semblai familier. Elle n'eut pas à réfléchir très longtemps avant de se souvenir de qui il s'agissait. Il n'y avait qu'une personne pour avoir un visage aussi inexpressif. Puis elle avait quand même joué le rôle de sa petite amie pendant un certain temps, donc si elle ne l'avait pas reconnu c'est qu'il y avait un problème, ou qu'il avait vraiment changé depuis son départ pour le Japon. Elle dit donc à ses amies qu'elle revenait et alla vers lui.

« Soma ? »

Oui, elle continuait de l'appeler par son nom de famille, elle n'était pas vraiment proche de lui et ne se permettait donc pas de l'appeler par son prénom, cela aurait été impoli. Quand il se tourna pour la regarder, elle put confirmer qu'il s'agissait bien de Nobu. Elle fut soulagée au moins elle ne s'était pas trompée. Mais elle était tout de même surprise de le voir, elle ne s'attendait pas à tomber sur lui au Japon, surtout dans un quartier aussi grand que Shibuya. Elle avait eu vraiment beaucoup de chance. Elle le regarda donc en souriant avant de parler.

« Je suis heureuse de ne pas m'être trompée. Je ne pensais pas du tout te croiser ici »

Elle tourna la tête pour voir ses amies, elles étaient déjà rentrées dans un autre magasin et faisait leurs emplettes, elle avait donc un peu de temps pour discuter avec Nobu, puis si ça le dérangeait de la revoir ici, elle irait les rejoindre et le laisserait tranquille pour qu'il fasse ce qu'il avait à faire. Mais pour le moment, la présence de la jeune femme ne semblait pas le déranger, ils pouvaient donc bien parler quelques minutes au moins. Il faudrait aussi qu'elle lui apprenne que Ki avait quitté Mimai et ne reviendrait pas. Après tout, ils étaient amis tous les deux, c'était donc normal qu'elle lui annonce la nouvelle, comme elle avait la chance de pouvoir lui dire de vive voix.

©Mako
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