On pourra surrement parler d'une nuit blanche .

Ecoute j'ai pas trop l'habitude qu'on me résiste, c'est dommage que tu n'es pas envie de venir, ma maison est très grande et ce soir, elle aurait été toute à nous, après c'est toi qui vois.

Tiens tiens, monsieur n'a pas l'air très patient. Ça tombait bien, Salma non plus. La jeune fille se rendit compte qu'elle ne connaissait pas son prénom, d'ailleurs. Non pas que ce soit la première fois qu'elle prévoit de finir dans le lit d'un homme dont elle ne connait pas le nom, mais bizarrement, le fait de se retrouver avec son alter-ego au masculin ne lui donnait pas envie d'agir de la même manière.

Elle finit tout de même par répondre après un long moment durant lequel elle et le jeune homme se dévisagèrent, se testant mutuellement par le regard.

" Et bien, tu n'as pas l'habitude qu'on te résiste, et moi je n'ai pas l'habitude de résister. Mais parfois, sortir de ses habitudes, c'est plaisant".

Puis elle se leva, titubant à moitié, mais gardant tout de même son équilibre. Elle se secoua un peu, jetant un coup d’œil à l'intérieur de la boîte de nuit.
Il était bientôt 4h du matin, il y avait encore du monde, mais toujours moins qu'au début de la soirée.

Elle aperçut ses amis, qui continuaient à boire et à s'amuser à l'intérieur. L'un d'eux sorti deux secondes pour voir si tout allait bien. Elle fit signe que ça allait et qu'elle ne rentrerait pas avec eux.

La jeune femme se tourna alors vers le jeune homme.

"Sortir de ses habitudes est peut-être plaisant, reprit-elle, mais s'en tenir à ce qu'on connaît, c'est pas mal aussi".

Elle s'approcha alors de lui, lentement, et s'arrêta une fois bien en face de lui. Il était assis et elle debout. Elle s'approcha de son visage et ne s'arrêta qu'une fois à quelques centimètres des lèvres du jeune homme.

"T'es partant pour une nuit blanche, mon grand ?" souffla-t-elle en le regardant droit dans les yeux, puis en lui adressant un clin d’œil.

Elle s'éloigna alors, et se retourna pour vérifier s'il la suivait bien. Effectivement.

"Qu'est-ce qui te fait croire que cette méthode marchera avec moi ? "

Qu'est ce qu'il me faisait croire cela ?EUh... qu'es qui ce passait là je comprenais pas trop à vrai dire.

Peut être la mine radieuse que tu as faite lorsque je t'ai dit que tu me plaisais ?

Elle commençait à me faire de la résistance, comme si ce n'était pas évident que je lui plaisai. Cela m'amusa tout d'abord
AU moment ou ma deuxième phrase arriva à ses oreilles, elle éclata de rire, je fronçais alors un sourire, en la regardant d'un air soupçonneux. A quoi jouait elle ?

"Et bien, ni l'un ni l'autre, je comptais sortir fumer mon spliff dans tous les cas, tu n'as fait que me suivre. Tout dépend comment tu le vois."

Elle continuait à jouer l'indifférente, c'était rare qu'une femme me résiste autant, ça pouvait me plaire, mais je la sentais quelque peu méprisante,et moqueuse c'était moi d'habitude qui faisait ça ...

Pourquoi tu mens ? On sait tous les deux que tu es sorti parce que je te l'ai demandé.

Roh.. c'était vraiment évident quand même.. Le seul moment ou c'est moi qui l'ai suivi c'est quand elle est partie s'isoler..

" Qu'est-ce qui te fais dire que je suis de ce genre de fille, à prendre un bain de minuit avec toi, le premier soir ? "

Ca n'en finissait plus... N'allait-elle vraiment pas venir avec moi? Ce n'était pas le moment de douter, je restais confiant, comme d'habitude, je gardais mon indifférence en réserve.

En faite tu as peut-être raison, tu n'es pas le genre de fille à prendre un bain de minuit avec moi.
C'est évident, je lui plaisais, je comprenais pas, je ne la voyais pas comme ça au début, je pensais vraiment qu'elle viendrait facilement, qu'elle n'allait même pas montrer la moindre résistance, à la place ? Elle donnait l'impression que je ne l'intéressait pas le moins du monde, alors qu'il suffisait que je lui fasses un sourir, ou bien un beau regard pour qu'elle ai envie de craquer..J'avais à certain moment l'impression de me voir à trvers elle, notre caractère comportait certaine similitude en effet, notre aplomb, notre assurance, notre sarcasme, et surment une certaine fierté pour me résister autant, alors je décidais de prendre ça comme un jeu, comme un défi, ce soir cette personne viendra chez moi.

Ecoute j'ai pas trop l'habitude qu'on me résiste, c'est dommage que tu n'es pas envie de venir, ma maison est très grande et ce soir, elle aurait été toute à nous, après c'est toi qui vois.

Salma fut heureuse de voir le jeune homme qui l'accompagnait se rouler un join. La jeune fille n'aimait pas s'entourer de personnes irréprochables, qui ont cette tendance moralisatrice. Lui, au moins, avait l'air de savoir ce qu'était les plaisirs de la vie.

"Hmm... Pas vraiment, je fais le fais juste aux filles qui me plaisent, c'est une méthode qui marche en générale".

Salma sourit. Elle lui plaisait. Bien évidemment, cela ne l'étonnait pas. A qui ne plaisait-elle pas ? Mais cela ne l'empêchait pas d'être pleinement satisfaite de l'entendre.

"Qu'est-ce qui te fait croire que cette méthode marchera avec moi ? " souffla-t-elle en levant les yeux au ciel.

Ce mec avait l'air bien sûr de lui, ça se voyait dans son regard, direct, franc, perçant, ses gestes et sa démarche amplis d'assurance. Son sourire en coin n'en dissimulait pas moins une certaine aisance et surtout un certain "je m'en foutisme" des conventions ou du regard des gens.
Oui, ce mec avait l'air d'avoir confiance en lui. Il était vraiment beau, il plaisait aux femmes, et il le savait. Cela ne faisait qu’agrémenter son charme.

Salma savait que cela devait déplaire à certains, mais certainement pas à elle, et elle était bien placée pour le savoir dans la mesure où elle était exactement pareil.  

"Et toi ça t'arrives de suivre n'importe quel inconnu ? Ou tu suis juste les beaux garçons ?"

La jeune femme éclata de rire - elle était en effet maintenant bien défoncée, et le mélange avec l'alcool ne faisait pas bon ménage chez elle.
Elle l'avait bien analysé, il ne faisait que confirmer ce qu'elle pensait. Même le petit rire qui avait accompagné sa phrase n'apportait pas de dimension ironique au propos, le jeune homme était bel et bien sérieux.

"Et bien, ni l'un ni l'autre, je comptais sortir fumer mon spliff dans tous les cas, tu n'as fait que me suivre. Tout dépend comment tu le vois. " corrigea-t-elle, sourire narquois aux lèvres.

Elle n'avait vraiment pas envie de se donner si facilement. Ce mec était tellement sûr de lui qu'elle voulait le faire languir un peu -mais vraiment u'un peu.

Salma n'était vraiment pas une fille difficile à avoir, c'était plutôt la fille facile par excellence qui profite de sa jeunesse. Elle n'était jamais tombée amoureuse. Elle n'était même jamais sortie avec un garçon. Seules les histoires d'un soir l'intéressait, et elle n'aimait pas se prendre la tête.
Le jour où elle tomberait amoureuse, elle savait qu'elle prendrait son temps, et tout le cliché qui va avec. Pour le moment, elle ne se prend pas la tête avec tout ça et préfère écouter ses instincts et les satisfaire à la minute.

Mais là, ce mec semblait tellement lui ressembler qu'elle décidait que ça ne se passerait pas comme ça.

"Tu veux qu'on continue la soirée chez moi ? Ou bien tu préfères rester ici ? On pourra par exemple prendre un bain de minuit enfin... de trois heures.."

Salma frissonna. Le regard du jeune homme était trop intense. D'habitude, c'est elle qui faisait cet effet là. Elle était déstabilisée, mais elle se reprit bien vite, car elle détestait être mise en échec. Elle passa sa main dans ses cheveux en fumant la dernière taf de son join qu'elle jeta dans le cendrier qui ne se trouvait pas loin.

La boîte s'était effectivement vidée. Elle n'avait plus vraiment envie de danser pour le moment. Mais ce n'est pas parce qu'elle accepte cette invitation que ça se passera si facilement.

Enfin, elle l'espérait. Car compte tenu de son état, en raison du mélange de beuh et d'alcool, elle ne répondait plus de rien.

" Qu'est-ce qui te fais dire que je suis de ce genre de fille, à prendre un bain de minuit avec toi, le premier soir ? " dit-elle en souriant.

Elle baissa les yeux vers sa tenue. Evidemment, Salma jouait son rôle à fond. La jeune fille, depuis quelques années déjà, faisait tout ce qu'elle pouvait pour que se dégage d'elle cette image de jeune dévergondée superficielle. Et cela marchait sans problème, car hommes comme femmes ne s'y trompaient pas.

Elle ne s'en vexait pas, puisque c'est ce qu'elle cherchait. Peut-être changerait-elle un jour. Elle pensait à cela effectivement. Mais elle avait tout le temps de grandir, pour le moment, il fallait vivre.

Au moment de la tirer vers moi, elle résista d'abord l'espace d'un instant, puis quand elle se retourna, elle se laissa complétement faire, et s'assit à côté de moi. Elle avait l'air plutôt gravement sécher, elle rigolait rien qu'en se regardant dans le miroir, alors je ne pus m'empêcher de rigoler avec.
Après lui avoir proposé de sortir elle me fit son numéro de charme, en se mordant les lévres, et fit mini d'accepter comme si elle venait par dépit juste parce qu'elle avait chaud.
Une fois dehors, elle préféra, allez dans un coin tranquille, je crus d'abord qu'elle s'isolait pour moi, mais finalement elle sortit un join déjà roulé, je compris alors la vrai raison, je décidais alors à mon tour de m'en rouler un, j'en avais toujours planqué chez moi, derrière l'armoire de ma chambre, non pas que j'étais un consommateur quotidien, plutôt qu'un join entre pote ça rendait l'atmosphère sympathique. Elle m'interrogea en me disant:
"Tu fais ça tous les vendredis soirs ? Venir empêcher des gamines écervelées et alcoolisées de se faire virer de boîte, pour mieux "faire connaissance" ? Je la regardais amusé par cette question.

Hmm... Pas vraiment, je fais le fais juste aux filles qui me plaisent, c'est une méthode qui marche en générale.

Je continuais à sourire, comme d'habitude, ce sourire qui était présent dans toutes les circonstances, qui pouvait me sauver de toutes les situations, enfin presque...

Et toi ça t'arrives de suivre n'importe quel inconnue ? Ou tu suis juste les beaux garçons ?

Un petit rire sorti de ma bouche, je pensais vraiment ce que je disais, ce n'était absolument pas ironique, j'avais confiance, mon charme, mon intelligence, mon physique en moi quoi. Et personne ne pouvait me faire douter. Alors j'eux l'idée de l'amener chez moi, il n'y avait personne, mes parents étaient comme d'habitude en voyage professionel, et ma soeur était à mon grand désespoir chez son copain, ma grande maison était donc à notre entière disposition.

Tu veux qu'on continue la soirée chez moi ? Ou bien tu préfères rester ici ? On pourra par exemple prendre un bain de minuit enfin... de trois heures..

J'espérais évidemment qu'elle dise oui, enfin, je pensais qu'elle allait accepter. Alors, je la regardais, je lui fis le même regard qu'elle m'avait tout à l'heure, en attendant sa réponse.

Ce soir de mi-Juillet, Salma était sortie en boite avec ses amies de son ancien lycée. C'était l'anniversaire de l'un de ses amis, et ils avaient décidé de sortir dans une boîte de nuit de Miami dans laquelle ils étaient habitués à sortir. Pour l'occasion, ils claquaient tous leur porte-feuille pour se fondre dans la masse de personnes huppées.

Salma s'était soigneusement apprêtée pour l'occasion, ce qui, pour une jeune fille qui ne va pas en courses sans mettre déjà une bonne heure à se préparer, voulait dire, au moins deux heures et demi de préparation.

Elle avait donc fait un nombre incalculable de soin pour la peau et les cheveux, et soignée jusqu'au moindre détail de son apparence. Ce qu'elle voulait ? Etre la plus jolie fille de la soirée, comme à son habitude.

Ce soir, elle portait un mini-short moulant blanc et un haut minuscule dos nu bleu, avec des talons hauts assortis. Elle n'aurait pas mal aux pieds, dans la mesure où elle ne portait que cela en soirée, et qu'en tant que véritable alcoolique-droguée-dévergondée, elle ne faisait que ça. Elle compléta la panoplie par des boucles d'oreilles pendantes argentées, et un maquillage argenté également, et s'arrangea pour qu'il agrandisse et approfondisse son regard et brille à la lumière. Elle avait attaché ses cheveux en queue de cheval haute à l'aspect négligé, des mèches rebelles lui retombant sur les côtés du visage. Elle les préférait sauvage, et non tirer en arrière de manière disciplinée.

Elle partit à pied de chez elle, à 22h, une paire de ballerine aux pieds et ses talons dans son petit sac à main bleu, et mit 35 min à arriver devant la boîte de nuit. 500 mètres avant l'entrée, elle se cacha dans une ruelle et échangea de paire de chaussure.

Elle arriva devant la boîte de nuit, déterminée à faire la fête comme jamais. Elle avait réellement besoin de se défouler. La jeune fille avait envie de boire, de fumer des substances illicites, et de se déchaîner sur la piste de danse jusque 7h du matin.

Salma retrouva ses amis juste dans la queue à l'entrée. Ils venaient régulièrement ici, ils étaient donc sûrs de rentrer. De plus, elle était avec 6 filles et 3 garçons, ce qui facilitaient la tâche pour les videurs, sans compter leurs tenues respectives.

Il y avait du monde, ce soir ! Mais ils parvinrent à rentrer aux alentours de 23h10. A partir de ce moment-là, ce fut l'anarchie. Ils se jetèrent sur l'alcool. Il s'agissait des 18 ans d'un de ses amis, tout était donc prétexte à mal finir.

Salma enchaîna les verres à vitesse grand V, la plupart du temps en se les faisant payer par ses amis ou par des inconnus qui essayaient de la draguer. Mais aucun homme n'était à son goût, elle était donc persuadée de rentrer seule ce soir. Qu'importe, elle allait pouvoir faire l'amour avec l'ivresse, cela lui allait également parfaitement.

Vers 3h du matin, la boîte s'était quelque peu vidée, du moins maintenant il y avait la place pour se déhancher correctement.
Salma enchaînait les shooters à présent. Elle tenait l'alcool, en revanche à un tel degré, il ne fallait pas se leurrer : La jeune fille était totalement... "arrachée".

Elle se déhanchait sur la piste comme jamais, avide de sensations fortes, mais il lui en fallait toujours plus. Elle grimpa sur une table sur laquelle des gens étaient installés, ces derniers ne faisant que l'encourager à danser de plus belle. L'ambiance battait son plein, tout le monde rentrait dans son délire, d'autres personnes montèrent même sur d'autres tables de libre. Elle avait détaché ses cheveux en secouant la tête, ce qui leur donnèrent un mouvement et du volume, même s'ils n'étaient pas bouclés.

Mais les rabats-joies, les mecs de la sécurité de la boîte, ne l'entendaient pas comme ça, et commencèrent à demander aux gens de descendre. Salma ne voulait pas descendre. Lorsqu'elle était lancée, elle ne s'arrêtait plus. Ce côté extraverti et joyeux fêtard, cachait sans doute des plaies du passé, mais cela ne se voyait que peu, tant Salma s'était enfermée dans ce monde, en ne montrant d'elle qu'un côté superficiel et enfantin, et ne cherchant jamais à dévoiler sa facette plus complexe, d'une jeune fille malheureuse, peureuse, et sûrement trop intelligente en vue de sa situation.

Mais la situation n'est pas à la réflexion pour le moment, car la jeune mexicaine est dans un état qui a, depuis longtemps, dépassé la réflexion.
Elle commença a vouloir faire des doigts aux videurs, qui, même s'ils l'appréciaient, ne pouvaient se permettre de laisser passer un tel geste, car cela saperait leur autorité.

Mais d'un coup, elle sentit qu'on la tirait par le bras. Elle se préparait à s'énerver et à dégager cette main, mais lorsqu'elle aperçu à qui appartenait cette main, elle se ravisa et descendit volontiers de la table.
Elle n'en revenait pas : Elle avait devant elle un jeune homme qui représentait également son idéal physique masculin. Le genre brun ténébreux, l'air bad boy, qui pourrait faire craquer n'importe quelle nana avec un sourire enjôleur. Ce même sourire en coin qu'il était entrain de lui adresser en lui disant :

Assieds toi à côté de moi, sinon tu risques vraiment de te faire virer.

Salma, bien alcoolisée, se sentit fondre, mais ses instincts de prédatrice reprirent le dessus. Elle n'avait plus aucune envie de rentrer seule. Elle ne voulait pas non plus rentrer avec un mec. Elle voulait se faire CE mec. Elle se reprit en main, se passa la main dans les cheveux et essaya d'avoir l'air sobre, ce qui, quand elle jeta un œil au mur en miroir juste à côté d'elle, fut tellement raté qu'elle ne put s'empêcher d'éclater d'un rire presque hystérique.

Tu ne veux pas qu'on sorte dehors, il y a moins de bruits pour faire plus ample connaissance?

Elle lisait surtout sur les lèvres - et quelles lèvres - du jeune homme, car le bruit de la musique était, évidemment, assourdissant.
Elle jeta un œil à la table de ses amis, qui étaient bien trop occupés à se draguer entre eux pour se soucier d'avec qui elle parlait. De toute manière, ils étaient habitués à ce genre de soirée qui partaient un peu en cacahuète.

Salma se retourna vers le jeune homme, plongea ses yeux bleus dans les siens et lui adressa son regard le plus intense possible. Puis elle se mordit la lèvre et hocha la tête lentement, en faisant signe de la main que, de toute manière, elle avait chaud. C'était histoire de ne pas passer pour la fille trop accessible qui le suivrait partout.

Car plus les effets de l'alcool allait se dissiper, plus elle allait se rendre compte qu'elle ne comptait peut-être pas se laisser avoir si facilement.

Lorsqu'ils arrivèrent sur la terrasse de la boîte de nuit, là où tous les fumeurs se retrouvent, Salma s'isola dans un coin et sorti un join de son soutif. Elle ne fumait vraiment pas souvent, mais des fois, elle avait le besoin de se déconnecter entièrement. Elle voulait surtout arrêter de réfléchir.

L’alcool l'excitait, mais le join l'a détendait, et elle en avait besoin, car elle frisait l'hystérie sur la piste de danse.

Elle se tourna vers le jeune homme et lui souffla sur un ton ironique :

"Tu fais ça tous les vendredis soirs ? Venir empêcher des gamines écervelées et alcoolisées de se faire virer de boîte, pour mieux "faire connaissance" ?

Il était trois du matin, je venais d'arriver à cette boite de nuit qui m'était inconnue, certains ne tenaient déjà plus debout, d'autres avaient l'air de s'ennuyer. Je préférais d'abord aller au bar, c'est ce que je faisais habituellement en premier.

Votre meilleur cocktail.

Le serveur me servi un liquide blanchâtre, ça n'avait vraiment pas l'air fameux, et au moment de goûter je lui dis.

Beurk... c'est vraiment ça votre fameux cocktail ?

Je laissais alors le vers sur le comptoir et partis contrarié vers une table, où une fille dansait, oui.. étonnant elle dansait sur la table en effet, et je voyais que les propriétaires étaient à deux doigts de la virer, elle me semblait vraiment jolie, elle était grande élancés une jolie brune. Je m'asseyais alors devant la table où elle dansait, lui pris le bras en lui disant.

Assieds toi à côté de moi, sinon tu risques vraiment de te faire virer.

Je la regardais avec un grand sourire espiègle, toujours avec cette certaine assurance, comme si je savais tout à l'avance, puis je lui dis avec un air décontracté.

Tu ne veux pas qu'on sorte dehors, il y a moins de bruits pour faire plus ample connaissance?