Wynwood University
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 Never forget where you came from. || Liam

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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyLun 12 Aoû 2013 - 16:13

« J’avoue que c’pas top. Mais je m’y connais pas en déco… Je suis loin d’avoir l’âme décoratrice d’une nana ! » me répondit mon nouveau colocataire, ce qui me fit sourire.

« Bah au pire, c’est pas ça qui manque à la Confrérie, on pourra leur demander conseil si on s’en sort pas » proposai-je en songeant à Mahina.

Elle serait sans doute capable de nous aiguiller. Elle avait bon goût. La preuve, elle avait couché avec moi. Bon okay, je rigole, la blague était tentante. Il s’appuya sur le bureau pour répondre, quand je lui demandai s’il avait déjà fait la connaissance d’autres personnes.

« Hier j’ai rencontré une de ces filles parfaites ressemblant à des Barbies. Elle s’appelle Jennifer mais c’est tout… En fait mon avion a atterri hier après-midi, mon portable ne veut pas fonctionner à l’étranger du coup elle m’a pris en autostop ».

« Sérieux ? C’est étonnant. Encore un truc qui ne manque pas, ici : les poupées Barbie. Je suis passé chez les Eta Iota l’autre jour, pour m’occuper de leur jardin – sans mauvais jeu de mot hein – et j’ai vu que ça. Une vraie brochette. Et c’ballot, pour ton portable ».

« Mais du coup, j’ai toujours pas prévenu Henri de mon arrivé… Je lui avais dit de venir me chercher à l’aéroport la semaine prochaine. J’suis pas doué avec les dates ».

« Henri ? » m’étonnai-je, en pensant au chef de la Confrérie.

« Tu le connais, Henri Gramont ? C’est à cause de lui que je débarque ici… Je me demande encore pourquoi j’ai suivi ce grand fou ! » me demanda Solal.

« Ouais, c’est lui qui m’a fait la visite quand je suis arrivé il y a quelques jours. De ce que j’ai vu c’est un gars sympa. Tu le connais d’où ? ».

Solal m’expliqua ensuite qu’Henri était son cousin, qu’ils avaient vécu ensemble à Londres avant qu’il ne parte pour Miami pour intégrer Wynwood. J’écoutai l’histoire avec intérêt et proposai ensuite de nous rouler un joint. Nous le fumâmes tous les deux installés tranquillement dans ce qui serait notre chambre commune pour l’année à venir. J’étais vraiment content d’être tombé sur ce mec et cette pensée se confirma au fur et à mesure de notre discussion. Le soir, nous descendîmes ensemble rejoindre tous les autres pour manger dans la salle commune, et nous terminâmes la soirée dans la véranda. Cette année s’annonçait vraiment bien !

Fin.

Hrp : Désolée Hopi, j'avais un peu de mal avec ce RP alors j'ai préféré le terminer, j'espère que tu ne m'en veux pas .__.
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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyMar 30 Juil 2013 - 17:55









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~ Liam & Solal


Solal a l’impression de déjà aimer son nouveau colocataire. À vrai dire, il n’est pas vraiment quelqu’un de chiant dans la matière. Il aime tout le monde si on n’aborde pas les sujets qui fâchent comme le capitalisme, l’argent. Il serait sans doute devenu fou si la personne avec qui il partageait sa chambre était un accro aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux. Il aurait pété un câble avec un maniaque et un mec obsédé par son apparence. Il n’aurait pas été bien avec un de ces enfants issus des familles ultra-conservatrices du Sud du pays. Il y avait pas mal de choses qui auraient pu le mettre mal à l’aise mais dans la globalité, Solal ne se considère pas comme difficile. Il arrive à s’habituer à toutes les situations. La preuve, il est devenu DJ alors que rien dans son look et dans son attitude ne pourrait le laisser deviner. En fait, au départ il avait organisé une soirée et avait fait la musique de A à Z. Puis quelqu’un lui a demandé de faire la même chose pour une nouvelle soirée. Il a ainsi eu des nouveaux contacts. Ça l’aider à revendre un peu d’herbe, à se faire des contacts et à s’amuser en même temps. C’était plutôt agréable comme type de petits boulots. Même si le londonien ne considère pas l’argent comme une nécessité, il est réaliste et sait que sans un sou, il ne pourra pas aller bien loin. Alors il met tout sur un compte. Il garde son argent et n’en dépense pour ainsi dire qu’une infime part.

Liam n’a pas l’air de rentrer dans la zone rouge des colocataires à éviter. Il plaisante au sujet des One direction et dans le bon sens. Il propose à Solal de rouler. Il fume… Au moins, ils n’auront pas une conversation grave à ce sujet. Solal est un consommateur assez fidèle, si on peut dire. Il ne fait pas partie des cas les plus désespérés. Il sait, ou tout du moins il pense, se contrôler. Il vient bien de passer plusieurs heures dans un avion sans devenir complètement fou. De toute façon, Vicky et surtout sa mère refusait qu’il fume dans sa chambre. Il a pris l’habitude de fumer. Alors durant les heures les plus humides de Londres, il se passait de son petit tour dans le jardin. Il avait l’habitude de s’asseoir sur la marche de la porte de la cuisine, juste à côté de l’affreux nain de jardin. Il tapotait ses cendres au-dessus du nain et écraser les mégots sur son nez. Une affreuse trace entre le gris et le noir avait fini par apparaître. Il espérait secrètement que cela déciderait sa mère à l’enlever. Il était quand même sacrément moche… Et depuis quand les Gordon adoptaient ce genre de décoration ? Mais il faut croire que le nain a gagné le combat puisque c’est Solal, le fils prodigue, qui est parti en premier du foyer familial.

« Si tu veux, on pourra se mettre à la recherche de posters pour décorer le mur au-dessus du bureau ? À moins que tu préfères qu’on ne mette de la peinture ? Le blanc, c’est un peu tristounet » Les yeux du brun se tournent vers le mur en question. Il hausse les épaules. « J’avoue que c’pas top. Mais je m’y connais pas en déco… Je suis loin d’avoir l’âme décoratrice d’une nana ! » Il a mentalement cette image de la fille parlant d’une peinture coquille d’œuf plutôt que blanc cassé. Il n’y connaît rien et s’en moque un peu. Pour lui, le minimum est toujours le mieux. Il n’a jamais vraiment décoré les murs de sa chambre. Peut-être parce qu’il n’y dormait pas seul quand il était enfant… Son lit et seulement son lit compte. Il souhaite aussi une place sur le bureau pour étudier ses cours américains et anglais. Suivre les deux programmes ne seraient pas de tout repos mais il s’en est sorti jusqu’à présent et il sait d’avance qu’il n’y aura pas de soucis. Maintenant qu’il est à Miami, il n’aura plus vraiment besoin de rester connecter des heures sur internet pour parler à Henri par webcam. Il y a bien Vicky coincé à Londres mais… Mais il préfère laisser un peu de temps s’écouler avant de reprendre contact. Il ne veut pas l’entendre lui dire qu’il lui manque et ce genre de phrase où il est perceptible de sentir des trace de sentiments. « Tu as déjà fait la connaissance de quelques personnes, sinon ? » demande alors Liam. Solal s’appuie contre le bureau et sourit. « Hier j’ai rencontré une de ces filles parfaites ressemblant à des Barbies. Elle s’appelle Jennifer mais c’est tout… En fait mon avion a atterri hier après-midi, mon portable ne veut pas fonctionner à l’étranger du coup elle m’a pris en autostop.» Il pensait que ce ne serait pas long de rejoindre l’école. Il avait l’adresse écrite sur l’une des brochures. L’étudiant comptait la montrer à la première voiture daignant s’arrêter pour le prendre. Et ce fut la décapotable rose de Jennifer, une étudiante de Wynwood.
« Mais du coup, j’ai toujours pas prévenu Henri de mon arrivé… Je lui avais dit de venir me chercher à l’aéroport la semaine prochaine. J’suis pas doué avec les dates. » Les dates, les relations, les sentiments… Y a pas mal de choses pour lesquelles Solal n’était pas le meilleur de sa catégorie. « Tu le connais, Henri Gramont ? C’est à cause de lui que je débarque ici… Je me demande encore pourquoi j’ai suivi ce grand fou ! » Un sourire s’affiche sur le visage de Solal. Il adore Henri. Ils ne sont peut-être que des cousins mais dans le cœur du londonien c’est plus que cela. Henri était comme son frère et son meilleur-ami en même temps. Il savait qu’il pouvait tout lui confier. Ils jouaient de la musique ensemble. Leurs vacances passées dans la même chambre les avaient rendus très proches, complémentaires. Solal était content que son cousin ne tienne pas du côté français de sa famille. Son père était le genre de mec insupportable et hautain. Solal a longtemps regretté que ce dernier impose à toute sa tribu de vivre en Angleterre. Ils étaient installés là-bas dans le sud de la France… Ils vivaient dans une grande maison. Avait-elle une âme ? Parce qu’à Londres, c’était le cas. Les Gordon étaient soudés. Ils restaient unis même dans les pires moments. Même après la mort de la mère d’Henri… Parce que c’est ça une famille…

C’est un gars qui débarque dans le pays qu’il déteste le plus au monde pour les beaux yeux de son cousin et le bon temps qu’ils passeront ensemble. Pour ça et pour d’autres choses aussi… Mais contentons-nous que de ça pour l’instant !



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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyMar 30 Juil 2013 - 14:28

Mon nouveau colocataire observait avec un intérêt manifeste mon armure. Je dois dire que j’avais un peu peur de tomber sur un total ignorant, mais ce type avec son petit chapeau ne semblait pas de cette trempe. Bien au contraire.

« Nan ! C’est cool et c’est loin de me faire peur. Au moins je ne me retrouve pas avec un fan de Star Wars… » me répondit-il quand je m’assurai que la déco de mon coté ne le dérangeait pas.

Sa réplique me fit rire. C’est vrai que ce n’était pas tellement mon genre. Mais je trouvais qu’il y avait bien pire, dans le genre fanatique. Je repensai aux posters de Justin Bieber que j’avais vus dans le magasin, plus tôt dans la journée. Lui, par exemple… c’était pire que Star Wars.

« En fait, j’ai hésité entre les One Direction et l’Histoire au moment de me choisir une passion. Je crois que j’ai fait le bon choix » lui répondis-en souriant.

Je sentais qu’on pouvait bien s’entendre, Solal et moi. Il avait une tête qui me revenait bien. Son petit accent british hautain était spécial, mais son look dénotait tout à fait avec celui-ci, ce qui me rassurait. Généralement, on a plus facile de choisir son apparence que son accent. Moi, par exemple, si j’étais resté conforme à l’idée que se faisaient mes parents de moi, je crois que je ressemblerais à un espèce de paysan trop gentil et trop parfait. Enfin soit.

« Et pour mon prénom, j’sais pas d’où ça vient… J’ai tendance à dire que mes parents fumaient de l’herbe quand ils ont choisi mon prénom… Ça m'inquiète un peu pour mon gosse, si j'en ai un mais bon... »

« Ah, tu fumes alors ? Tu veux qu’on en roule un ? » lui proposai-je en m’installant sur mon lit, tranquillement.

Si ce type acceptait que l’on fume dans notre chambre, alors définitivement j’étais tombé sur la perle rare. Au début, j’avais un peu regretté que le Chef de Confrérie, Henri, ne soit pas mon colocataire, parce qu’avec lui également le courant était rapidement passé… mais visiblement je ne perdais pas au change avec Solal. Il fit quelques pas dans la chambre, sans cesser d’observer son nouvel environnement. J’avais fait pareil en arrivant, pour m’imprégner des lieux. Sachant que j’allais vivre ici pendant au minimum un an – mais j’espérais être assez doué pour réussir ma première année à l’Université et ainsi pouvoir rester plus longtemps à Miami – je m’étais dit qu’il était important de me familiariser avec ma nouvelle maison.

« Pour la déco, tu pourras faire ce que tu voudras… Du moment que mon lit reste libre, ça me va. J’ai pas spécialement de truc, à part mon sac… » me dit-il ensuite en désignant le dit sac du menton.

« Si tu veux, on pourra se mettre à la recherche de posters pour décorer le mur au-dessus du bureau ? A moins que tu préfères qu’on ne mette de la peinture ? Le blanc, c’est un peu tristounet ».

Tout en parlant, j’observais ce mur vide et triste. Je n’aimais pas les étendues blanches ainsi. Cela me replongeait dans la solitude de mon enfance. Les murs de ma chambre étaient blancs, lorsque j’étais gamin. Je les fixais souvent sans les voir, en imaginait toutes les décorations que j’aurais aimé y voir. Mais mes parents ne me laissaient pas vraiment faire, prétextant que c’était leur maison, et qu’ils ne voulaient pas voir d’atrocités aux murs. C’est peut-être pour ca que j’avais affirmé mon look à ce point. Pour me venger, et pour bien leur faire comprendre que je ne leur appartenais pas. Je ne sais pas. Un soupir s’échappa de mes lèvres et je reportai le regard sur Solal.

« Tu as déjà fait la connaissance de quelques personnes, sinon ? » lui demandai-je, pour faire la conversation.
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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyJeu 25 Juil 2013 - 22:31









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~ Liam & Solal


Il se sentait ridicule. Surtout lorsque son futur colocataire enfonce le clou en disant que la porte était ouverte. Pas musclé ? Peut-être bien… Il aurait dû essayer à deux fois. Mais il a automatiquement fait le rapprochement avec la clé qu’on lui avait donné la veille. Il n’avait pas cherché plus loin. Les gens ferment les portes quand ils ne sont pas là, non ? C’est ce qu’on lui avait appris même s’il avait dû mal  à s’y faire. Il devrait apprendre. Après tout, ce n’est pas seulement sa chambre, c’est aussi celle de l’autre étudiant. Solal n’a pratiquement pas d’affaire. Il se moque donc du fait qu’un individu vienne les lui voler. Le londonien serait confronté à la plus grande des absurdités de cette société. Une personne se sentant obligé de voler des biens… Cette société de consommation lui semble toujours aussi absurde. Voler des biens… À quoi cela rime-t-il ? Pourquoi voler un portable quand on sait très bien que celui-ci peut être bloqué à distance ? Pourquoi prendre un ordinateur qui nous lâchera dans deux ans parce que de toute façon ils sont programmés pour mourir… Voler des souvenirs, voilà ce qui est le plus cruel, ce qui semble le plus réel et douleur. Ce n’est pas l’objet en lui-même que la personne pleure mais les souvenirs qu’il lui rappelle. Solal n’a rien de tout cela dans son sac. Il n’a rien qu’il pourra pleurer. Tout est dans sa tête. Et il sait qu’il ne peut compter que sur elle-même. Le seul voleur qui pourra lui faire du mal est celui qui le privera de sa mémoire… Un accident ou tout simplement la vieillesse. C’est sans doute ce que craint le plus le jeune homme. Il préfèrerait mourir jeune pour ne rien regretter et surtout ne rien oublier.

Liam… Voici le nom de son colocataire. Il scrute son visage pour s’en souvenir dans les moindres détails et l’associer au nom que l’on vient de lui donner. Il sait que sa mémoire photographique l’aidera pour ça.
« Bienvenue chez nous, Solal. C’est original comme prénom, ça vient d’où ? » Bienvenue chez nous… Chez nous… C’est intéressant comme concept. L’inconnu l’associe déjà à lui. Ils ont déjà leur nous. Tant mieux ! Cela prouve que son colocataire n’est pas réfractaire à l’idée de l’accueillir pour cette année. Une chambre, deux lits, une armoire. Voici leur cocon… Le strict minimum. Cela plait à Solal. Il n’aime pas les fioritures. Alors qu’il allait répondre à son nouveau colocataire, celui-ci reprend la parole en désignant l’armure et le décor qu’il avait commencé à monter. C’était plutôt étrange comme style. Très antique… Mais ça ne déplait pas à Solal. Bien au contraire. Il adore ce style. Ça sort de l’ordinaire et c’est loin de l’image parfaite que veulent se donner les américains. Et puis tout ça, les chevaliers, les armures, les combats à l’épée… Tout ça, ça vient un peu de chez lui. Même s’il n’est pas extrêmement patriote, qu’il se moque de la monarchie et des contrastes aux Royaume-Uni, Solal aime l’idée que son colocataire s’intéresse à l’histoire européenne. Il ne sera donc pas l’un des seuls à avoir bosser le sujet.

« Nan ! C’est cool et c’est loin de me faire peur. Au moins je ne me retrouve pas avec un fan de Star Wars… » En même temps quand on voit Liam, on est loin de l’imaginer en geek parlant dans une langue fictive. On l’imagine mal aussi se faire les ongles, s’habiller en robe et jouer avec des bébés chatons… Mais bon, après Solal ne le jugera pas s’il le fait. Après tout, il a bien l’accent hautain british sans être un de ces mecs à juger ceux qui l’entourent… « Et pour mon prénom, j’sais pas d’où ça vient… J’ai tendance à dire que mes parents fumaient de l’herbe quand ils ont choisi mon prénom… Ça m'inquiète un peu pour mon gosse, si j'en ai un mais bon...» Il hausse les épaules en soupirant. Il ne sait vraiment pas quelle est l’origine de ce prénom et il n’a demandé qu’une fois à sa mère pourquoi ils avaient choisi ce prénom. Elle lui avait dit qu’elle ne se souvenait plus vraiment, qu’ils ont trouvé ça joli et original. Ses parents n’étaient pas tout à fait des parents ordinaires selon la norme établie. Ils ne lisaient pas les bouquins du genre « Comment éduquer son enfant ? » ou « Les bienfaits des gifles, un tabou ? ». Ils avaient une toute autre conception de l’éducation. Pour eux, il fallait montrer le plus de choses aux enfants et les faire apprendre d’eux-mêmes. Il ne croit pas que c’est une si mauvaise chose… Regardez-le ! Il n’est pas l’un de ces adolescents obsédés par sa console vidéo. Il ne court pas après toutes les nanas en mini-jupe avec un filet de bave s’échappant de sa bouche. Il se trouve plutôt normal et critique. Il sait se débrouiller seul et pourrait être lâché dans la jungle ou dans une métropole sans pour autant mourir ou tomber dans la délinquance.

Il fait quelques pas et observe la petite pièce. « Pour la déco, tu pourras faire ce que tu voudras… Du moment que mon lit reste libre, ça me va. J’ai pas spécialement de truc, à part mon sac…» Il pointe le dit sac du menton et sourit. Il imagine la chambre avec des tas de décor Moyenâgeux. Un autre temps… Ce mec à l’être de venir d’un autre temps. Et ce n’est pas pour déplaire au jeune londonien. Il a envie d’en apprendre plus à son sujet. Mais en y réfléchissant quelque chose lui semble idiot. Pourquoi lui demander l’origine de son prénom ? Bien sûr, c’était sans doute pour faire la conversation. Mais cela semble dérisoire. Lui demande-t-on souvent d’où vient le prénom Liam ? Aurait-il une réponse concrète à donner ? Il y a certes moins de Solal que de Liam sur cette planète mais l’origine du prénom n’en est pas moins intéressante. Si on peut dire qu’un prénom est intéressant…



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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyMer 24 Juil 2013 - 19:18

Je rentrai dans la chambre et posai mes affaires sur mon lit. Mes yeux bleus glissèrent le long du mur de mon coté, qui resterait donc blanc pour l’instant. Tant pis. Je me dirigeai vers une planche d’étagère que j’avais installée au-dessus de mon lit et frottai d’un geste machinal une poussière qui s’était posée sur le casque de mon armure. Celle-ci se trouvait au pied de mon lit, à coté de mon immense épée. A première vue, ca pouvait faire peur, mais le tranchant de l’épée n’était pas aiguisé. C’était un matériel d’exhibition, en quelques sortes, qui me servait dans le cadre d’un sport que je pratiquais : l’escrime médiévale. L’armure, d’ailleurs, je ne la portais pas souvent, parce qu’il faisait très chaud à Miami et qu’elle n’était pas vraiment nécessaire vu que les épées ne coupaient pas. Nous les mettions juste pour les tournois, les exhibitions ou fêtes médiévales. A coté de mon casque, une bombe d’équitation. C’était mon deuxième sport préféré et heureusement pour moi, les clubs étaient plus faciles à trouver que ceux d’escrime méd’ ! Encore à coté – et ils s’étendaient jusqu’au bout de l’étagère – des livres des histoires, plus principalement traitant de la période moyenâgeuse et de l’Age des Viking, une période allant de 793 à 1066 approximativement, en Scandinavie, et qui me fascinait. J’observais mon joyeux petit monde quand la porte s’ouvrit sur le jeune homme au chapeau, qui avait toqué.

« Salut ! » me lança-t-il, ce qui me fit regretter de ne pas lui avoir dit bonjour dans le couloir : j’avais du passer pour un gros malpoli.

« Salut ! » répondis-je sur le même ton, en lui souriant.

Debout, il était plus petit que ce que je ne pensais de prime abord. Je me demandai soudain ce qu’il pouvait bien me vouloir.

« Je peux t’aider ? » lui demandai-je donc, curieux.

« Euh… J’crois qu’on est colocataires » me dit-il, ce qui illumina ma lanterne.

Il leva la main en guise de bonjour, balança son sac, et je fis quelques pas vers lui pour le saluer correctement.

« Sérieux ? Entre, reste pas planté là ! Je ne me doutais pas que c’était toi, comme la porte était ouverte j’imagine que je me disais que tu serais rentré sans m’attendre » lui dis-je en lui tendant la main pour la lui serrer, un grand sourire aux lèvres.

« Moi c’est Solal ! ».

« Liam » répondis-je en refermant la porte derrière lui. « Bienvenue chez nous, Solal. C'est original comme prénom, ca vient d'où ? ».

Mes yeux se posèrent alors sur mon armure, puis virèrent vers Solal.

« J’espère que ca t’ennuie pas, j’ai déjà un peu décoré mon coté… si l’armure ou l’épée te dérangent ou te font peur, dis-le moi j’essayerai de les ranger ailleurs ».

Autant me montrer sympathique, j’allais quand même devoir vivre un an avec ce mec, et je n’étais pas le genre de mec à me prendre la tête. Puis comme je ne voulais pas non plus qu’il se plaigne de moi dans mon dos, autant lui proposer tout de go de virer mes trucs s’ils les aimaient pas, je comprendrais.
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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptySam 20 Juil 2013 - 11:49









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~ Liam & Solal

Les yeux bleus de Solal glissent sur les portes. Il ne se souvient plus du numéro que lui avait indiqué son cousin. Quelle chambre était-ce déjà ? Il essaye de se souvenir de leur conversation sur Skype mais cela semble trop lointain. Il faudrait vraiment qu’il aille chercher un téléphone. Même s’il les déteste, ça pourrait lui être utile. Il ne serait pas dans cette galère aujourd’hui. Une galère ? Non en fait, ce n’est pas si grave. Ce n’est pas comme si son emménagement devait se jouer dans les prochaines heures. Il s’en moque complétement. De toute façon, lorsqu’il entrera dans sa chambre, la seule chose qu’il aura à faire c’est déposer son sac sur son lit. Voilà tout.
Solal se balade avec le strict minimum. À quoi bon avoir dix paires de chaussure, trente tee-shirt et je ne sais combien de pantalon. De moment qu’il peut s’habiller, dormir et manger… N’est-ce pas le minimum ? Il achètera sans doute des feuilles pour les cours. Il a son ordinateur portable, sa musique, ses chapeaux et quelques bonnets… Il n’avait pas hésité à les emmener eux. Pour lui, avoir quelque chose sur sa tête, ça le distinguer de toute les personnes qu’il pouvait rencontrer en permanence. Ce n’est pas grand-chose. Mais c’est quand même quelque chose. Vous voyez ce que je veux dire ? Solal ne prête pas une attention particulière à son look mais il aime qu’on le reconnaisse. Il aimait pouvoir entrer dans son lycée et que plusieurs personnes s’avancent vers lui. Il avait une réputation à Londres. On lui demander souvent de participer aux fêtes. Il acceptait presque à chaque fois. Il s’occupait de l’ambiance, des gens, de la musique… C’était presque devenu un commerce. Il se foutait de l’argent mais ne le refusait pas non plus… Il a beau être contre cette société consommatrice, il est obligé d’y vivre. Et pour ça, il lui est nécessaire d’avoir toujours un peu d’argent. Avec le temps, son compte a même finit par être assez volumineux mais Solal n’y touche pour ainsi dire jamais.

Solal s’arrête un instant et s’abaisse pour fouiller dans son sac. Il n’allait tout de même pas rester à rien faire. Il fouille pour trouver sa musique, son harmonica ou bien un truc pour l’occuper… C’est à ce moment-là, qu’un gars s’avance dans le couloir. Le jeune londonien lève la tête. Il hésite à lui demander quelque chose puis hausse les épaules. C’est pas le moment de faire chier quelqu’un. Et puis si ce dernier avait voulu faire les présentations, il se serait arrêté. Le mec est plutôt baraqué. Solal le suit du regard lorsque son confrère le dépasse. Il se dirige vers une porte. Sa porte. Il attrape la poignée. C’est fermé, pense Solal. Mais il ne dit rien. Il observe. C’est donc lui son colocataire ? Un mec plutôt grand et costaud. Il a l’air simple. Tant qu’il ne lui aura pas parlé, il semble difficile de juger s’ils s’entendront ou non.
L’autre donne un coup d’épaule dans la porte. Celle-ci cède et s’ouvre. Le gars disparaît alors dans la chambre.

« M*rde ! Mais quel boulet…» Se dit alors Solal à lui-même. Il soupire et hésite à frapper sa tête sur le sol. La porte était juste dure… Pas fermée, rien. Juste dure. Vous y croyez ? Si Vicky, Henri ou John était là, ils diraient sans doute à Solal qu’il n’est qu’un gringalet. Ils auraient tous leurs propres mots pour ça. Le londonien sait qu’il n’est pas le plus musclé des mecs. Mais il s’en fout. Il n’a pas du tout envie de passer des heures à faire des pompes, des abdos et toute autre torture en tout genre. Son corps est comme il est. Pas gras, pas costaud, pas musclé, pas maigre. C’est un mec normal qui ne passe pas son temps dans une salle de sport. Et tant pis si ça ne plait pas aux femmes. Il n’est pas venu à Miami pour plaire aux américaines.

Solal se lève alors et va d’un pas tranquille vers sa chambre. Il toque doucement à la porte et l’ouvre par la suite. « Salut ! » Il essaye de contrôler un peu son accent. Il sait que la manière de parler des anglais est souvent mal vue ici en Amérique. Ses pupilles parcourent la chambre à la recherche du jeune homme qu’il avait vu entrer un peu plus tôt. Il semble plus grand que lui et plus vieux aussi. Les formes de son visage et son corps sont plus généreuses que celles de Solal. On pourrait croire qu’il a été gravé dans de la roche. Carré, droit, strict… Mais rien d’insurmontable ou d’impressionnant pour le nouvel arrivant. Ce n’est pas le physique d’une personne qui vous surprend mais ce qu’il est à l’intérieur. Le corps, cette enveloppe charnelle, ne représente rien. Elle n’est rien. Ce n’est que du visuel. Pourquoi ne se fier qu’à un seul sens ? La société, les codes… Tout ça a appris aux gens à croire en ce qu’ils voient. Ils ne croient pas aux miracles tant qu’ils n’en ont pas vu. Ils aiment une personne dès le premier regard, le coup de foudre. On aime un paysage que l’on prend en photo pour le voir éternellement. La vue, toujours la vue. Les filles veulent ressembler aux photos truquées des magazines. On regarde un tableau. Nos yeux… Toujours nos yeux. Pourquoi se fier aux apparences ? Pourquoi vivre dans un monde visuel ? Nous avons cinq sens et si les gens apprenaient à s’en servir peut-être que notre société changerait un peu. Il faut sentir le vent sur notre peau, l’écouter chanter par exemple.

« Euh… J’crois qu’on est colocataire. » Solal lève une main en guise de bonjour. Il balance son sac sur le lit opposé à l’endroit où est l’autre jeune homme.
Au moins, ils sont dans la même confrérie… Ils auront sans doute quelque chose en commun. Quelque chose qui les aura amenés ici. Solal ne sait pas encore quoi mais il le découvrira. Il le sait. De toute façon, il ne compte pas vivre ici sans parler à son colocataire. Il aime découvrir les gens et partager des choses avec eux. Que ce soit du positif ou du négatif… C’est toujours un partage avec un être humain. « Moi c’est Solal ! » rajoute-t-il finalement.


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MessageSujet: Re: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyVen 19 Juil 2013 - 11:58

Je me baladais sur l’Avenue… le cœur ouvert à l’inconnu. Ah, non. En réalité, je marchais tranquillement dans une rue marchande de Miami, à la recherche d’un magasin qui me vendrait des posters pour décorer le coin de ma nouvelle chambre, à l’internat de Wynwood High School. Mais attention, ne vous méprenez pas sur mon compte : j’entre à l’Université dès la rentrée, le lycée c’est terminé pour moi. A 19 ans, il est presque temps. Mon short en jeans coupé baggy descendait sur mes fesses, laissant apercevoir mon boxer jaune poussin. Devant, il y avait une tête de Bob l’Éponge ! Je le kiffais. Aux pieds, je portais des Vans bien épaisses, malgré la chaleur. Et un tee-shirt rouge Element pour compléter le tout. Comme j’étais nouveau au sein de ma Confrérie, j’avais décidé de m’habiller plus passe-partout qu’habituellement, histoire de jauger un peu mes futurs camarades. Je savais par expérience que les gens font parfois trop attention au look des autres, et qu’un « original » comme moi pouvait passer à coté de pas mal de potes à cause de ca. Du coup, je préférais prendre la température avant de sortir mes vêtements de « viking ». Enfin, selon les idées étriquées de ma mère. Bref.

Je repérai une enseigne qui disait vendre des posters et y entrai donc. Je passai outre les rayons de tasses estampillées « la meilleure maman du monde » et autres conneries pour me retrouver devant les posters que je cherchais. Ils en avaient un vaste catalogue. Tant mieux. Je commençai à feuilleter celui-ci, sans me douter de ce que mes pauvres yeux allaient y voir. Justin Bieber. One Direction. Justin Bieber again. Les Spice Girls. Le Roi Lion. Justin Bieber. Deux fois. Trois fois. Des femmes en sous-vêtements sur des motos. Un coucher de soleil. One Direction. Et ca continuait comme ca sur des pages et des pages. Ils étaient sérieux, là ?! Mes yeux saignaient. Je quittai le magasin sans demander mon reste et décidai de rentrer à la Confrérie, bredouille. Je chercherais sur Internet un magasin digne de ce nom, ca m’éviterait de me cramer la rétine à mater un petit play-boy en culotte courte.

En chemin, je tassai ma pipe et la fumai tranquillement, en marchant sous l’ombre des arbres qui bordaient les allées de la ville. J’arrivai chez les Nu Zeta en un quart d’heure à pied. C’était tranquille, et le coin était joli. Je montai directement vers ma chambre. Apparemment, mon nouveau colocataire devait débarquer aujourd’hui, mais je ne savais même pas son prénom. Je passai devant un type qui gigotait dans le couloir et le saluai d’un signe de tête. Je ne l’avais jamais vu avant, mais comme il était tout seul, il ne me vint pas à l’idée que ca pouvait être lui, le colocataire en question. Je remarquai son petit chapeau, au passage, que je trouvai sympa. Une fois devant la porte de m chambre, je poussai la poignée et donnai un grand coup d’épaule dans le bois, afin de l’ouvrir. Elle était un peu dure, et il fallait forcer pour la faire pivoter sur ses gonds. Moi, ca ne me posait pas de souci. On verrait avec le coloc’. Cela fit du bruit, forcément, qui attira sans doute l’attention du type au chapeau. Il me vit donc rentrer dans la chambre supposée être la sienne.
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MessageSujet: Never forget where you came from. || Liam   Never forget where you came from. || Liam EmptyDim 14 Juil 2013 - 21:38









Never forget where you came from.
✣ Colocation








~ Liam & Solal

Solal venait d’arriver à Miami. La température était approximativement la même qu’à Londres en ce mois de juillet. Les six heures de vol s’était bien passée. Les heures suivantes ont été plus compliquées. Sans monnaie, sans voiture et sans portable, Solal n’avait pas pu contacter Henri pour qu’il vienne le chercher à l’aéroport. Ce n’est pas ce petit inconvénient qui a freiné le garçon. Au contraire, ça l’a amusé de faire du stoppe pour aller jusqu’à son nouvel internat. Le londonien est un voyageur. Il a peut-être pas des chaussures de randonnés, ni un look de bucheron parcourant les forets  mais c’est ainsi. Il marche. Il contemple. Il admire. Respirer l’air de la Floride le fait sourire. Il va pouvoir débuter une nouvelle aventure. Il va pouvoir se faire des nouvelles fréquentations.
Solal n’est venu qu’avec un sac. Il n’a que quelques fringues, des bonnets, des chapeaux, deux paires de chaussures et c’est sans doute tout… Il a aussi un portable auquel il ne touche jamais et une carte bleue que sa mère lui a refilée avant de partir. Il trouve ça ridicule tous ces gens qui s’attachent aux choses matérielles. Ça sert à quoi, franchement ? N’y a-t-il déjà pas assez de choses autour de nous ? Des paysages, des personnes… La Terre offre tout ce qu’il faut. Pourquoi se tuer à la tâche dans des mines ? Pourquoi partir creuser des puits dans l’océan pour extraire le pétrole des couches terrestres profondes ? Tout ça le dépasse. Il a tellement l’impression de ne pas comprendre cette société dans laquelle il vit.

Aujourd’hui, Solal quitte l’hôtel dans lequel il a dormi la première nuit pour s’installer dans le bâtiment de sa confrérie. C’est Henri qui lui avait dit de venir dans celle-ci. Apparemment ce sont les écolos qui s’y regroupent. Il ne sait pas s’il peut être considéré comme tel. Pour lui ce terme est complètement péjoratif. Il voit une bande de fou furieux qui revendique des choses qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes. Ils plaident des causes sans pour autant entendre les voix des autres. Ils sont obnubilés par leur confort. Ils disent agir mais ne font rien. Ils sont hypocrites. Ils se donnent bonne conscience.
Mais s’il doit être considéré comme un écolo, qu’il en soit ainsi ! De toute façon, il sent que cette école lui en apprendra pas mal sur la société de consommation et ses codes. Il les verra de plus près, eux, les consommateurs. Il constatera les ravages que fait la génération des jeunes de son âge. Ceux accros à leur téléphone et qui veulent tout, tout de suite.

Il se roule un joint avant de pénétrer dans l’enceinte de l’école. Il va lui falloir au moins ça pour résister au choc. Il faut qu’il se trouve des fournisseurs. Peut-être même qu’il pourra se dégoter une clientèle… Un peu de partage dans ce bas monde !
Et puis comme ça, il reprendra ses bonnes vieilles habitudes. Solal a hâte de voir si les américains font aussi bien la fête que chez lui. Il se demande s’ils sont tous aussi parfait que Jennifer qu’il a rencontrée à son arrivée à Miami. Elle et sa voiture décapotable rose… Les américains et leur respect des lois… Les jeunes sont obligés de partir au Spring Break pour braver les interdits. Et encore, là-bas aussi il y a des tas de contrôles d’identité. Les fausses cartes sont rapidement repérées, faut pas exagérer non plus… L’alcool et les États-Unis… C’est quand même bien la galère ! Il a hésité à venir avec quelques bouteilles mais à l’aéroport, on lui en a confisqué. Il en avait plus que la quantité maximum… Et merde !
Le jeune homme ferme les yeux et laisse échapper de la fumer. « Quand faut y aller… Faut y aller ! » Il s’avance ainsi sur la petite route en bitume zigzagant entre les bâtiments des confréries. C’est plutôt beau. Très fastueux… « École de bourges…» soupire-t-il.

Doté de son fameux chapeau, Solal arrive chez les Nu Zeta. Il pousse la porte du bâtiment. On lui a déjà donné le numéro de sa chambre lorsqu’il est venu au secrétariat le premier jour. Mais il n’y ait pas allé. Il a préféré retourner en ville pour fêter son arrivé. Résultat : impossible de rentrer. Il est allé s’effondrer sur le sommier miteux du lit de l’hôtel le plus proche. Sans douche. Il puait ainsi la fumée, pas que de cigarette.
Son sac sur l’épaule, il monte l’escalier. Ses yeux parcourent les portes à la recherche du bon numéro. Trouvé !

Il pousse la poignée. Fermée. « M*rde ! » L’insulte sort presque par réflexe de sa gorge. Il la dit à longueur de journée et pour tout ! Une sale habitude chopée à cause de Vicky. Elle disait tout le temps ça quand elle s’énervait ou reprochait quelque chose. À force de l’entendre, il l’a adoptée. Comme il a adoptée Victoria.
Solal se surprend alors à penser à elle. Que fait-elle ? Où est-elle ? Va-t-elle se réconforter dans les bras d’un autre type ? C’est tout ce qu’il peut lui souhaiter. Ils ne se sont rien promis. Il ne l’attendra pas et lui a demandé d’en faire de même. Ce n’est pas parce qu’ils couchaient ensemble à Londres qu’ils doivent forcément garder une relation à distance. Il ne veut pas s’embarrasser de ce genre d’histoire. De ce genre de sentiments… Il sait qu’elle aura toujours une place dans son cœur. Parce que Vicky c’est sa meilleure amie d’enfance. Ils étaient toujours ensemble dans le parc. Ils n’allaient pas en cours dans la même école. En même temps, Solal n’allait pas à l’école… Mais lorsqu’elle traversait le parc avec sa petite tenue d’écolière, elle venait toujours jouer avec lui. Ils grimpaient en haut de la cage à écureuils et se racontaient leurs histoires. C’est à elle qu’il a donné son premier baiser. Ils devaient avoir huit ans…
Ils se souvent des moments qu’ils ont passé ensemble en grandissant… Ils se sont éloignés au collège et encore plus au lycée. Mais l’année dernière, il y a eu comme un déclic. Ils se sont retrouvent ensemble… Comment ? Ce serait trop long à raconter.

Solal est maintenant assis en tailleur au sol. Il se souvient qu’on lui a proposé les clés de la chambre mais il ne se rappelle plus s’il les a prises ou non. En réfléchissant bien, il aurait très bien pu dire qu’il repasserait aujourd’hui… Tout comme il a pu les prendre et les perde dans ce bar…
Il fronce les sourcils en cherchant une réponse. Et comme à chaque fois qu’il réfléchit, Solal commence à frapper ses jambes et le sol selon un certain rythme que son esprit invente. Il meurt d’envie de jouer à nouveau de la batterie… Peut-être qu’il en trouvera une ici…

Incapable de penser plus de deux minutes à la même chose, Solal finit par s’agiter. Il se relève du sol et s’apprête à descendre fumer à nouveau ou bien trouver son cousin… Ça pourra toujours l’occuper en attendant.


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