Wynwood University
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 Mirrors. Maddox.

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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyVen 23 Aoû 2013 - 0:44


Forcément, il ne le prend pas bien. Je m’attendais à quoi ? Pourtant, c’est idiot, mais je me sens déjà proche de lui. J’en suis sûr et certain. Tellement sûr que c’en est presque déroutant. Après tout, c’est peut-être une putain de coïncidence. Et malgré toutes les zones d’ombre et les suppositions, je sais. Je sais que c’est je ne suis pas en plein délire. Et lui aussi doit le savoir, c’est sans doute ce qui l’énerve.

« Je m’en fou de ton oncle ! » crie-t-il, si fort que certaines personnes dans le couloir se retournent.

Moi aussi, je m’en fous. Je le connais même pas, oncle Trent. Maddox s’avance vers moi et me force à reculer. On fait un peu près la même taille, mais il a un ou deux centimètres en plus quand même. Je n’ai pas envie de me battre avec lui, alors je ne résiste pas, je recule dans le couloir, en me demandant quelle est la meilleure façon de le calmer. Il jette un regard foudroyant aux gens qui se trouvent là, ce qui les fait déguerpir vite fait. ‘Faut dire qu’il est impressionnant, comme mec. J’ai envie de sourire, comme un imbécile, mais c’est pas le moment.

« Ecoute ! Ya pas de « on », je m’appelle Maddox Hunt,je veux que t’oublie cette conversation » me dit-il d’un ton dur et sans appel.

Je ne connais rien de sa vie, je comprends à son regard qu’il ne me dira rien et qu’il ne veut vraiment rien avoir à faire avec moi. Pas de chance, moi, j’ai envie de connaître ce petit trou du cul. Bordel, je me sens coincé. Con. Paumé. Seul et rejeté. Super.

« Okay, okay, on n’ir… enfin… tu n’iras nulle part, j’ai compris. Mais je ne peux pas oublier, désolé. » lui réponds-je d’une voix calme.

Je le vois qui ferme les yeux et soupire. C’est mal parti. Je sens le verdict arriver. Corde au cou, je suis debout sur une potence qui, je le sais, ne restera pas sous mes pieds bien longtemps.



J’ai envie de le frapper. Il ne comprend pas. Ou alors c’est moi qui ne le comprends pas. Je ne sais pas, je ne sais plus. Cette situation est complètement ridicule. Je reprends ma respiration par le nez et souffle doucement, pour me calmer. On n’oblige pas quelqu’un à nous ouvrir les portes de sa vie en le frappant. Tout ce que je peux faire, c’est mettre les mots, les bons mots, dans le bon ordre et essayer de le convaincre. Essayer, c’est bien ça le problème. Je veux le convaincre, je veux le revoir, je sens déjà que sa présence me manque alors que je ne suis pas encore parti. C’est quoi, mon problème ?



Le ton de ma voix est un peu monté, à cause de l’énervement. Je danse vite fait d’un pied sur l’autre, pour me contenir. Mon armure cliquète, métalliquement. Mon cerveau, lui, bouillonne. Je vois bien que tout ce que je pourrai dire ne sera pas suffisant.

« Promets-moi juste d’y réfléchir. Je ne te demande pas la lune… je veux juste que… qu’on apprenne à se connaître ».

Et, tandis que je prononce ces paroles, je me rends compte que j’ai l’air d’un pauvre idiot.

« Non, tu sais quoi ? C’est bon, laisse tomber. C’est pas comme si j’avais besoin de toi ».

Je lui jette un dernier regard et tourne les talons, direction la sortie, dans un bruit métallique. Je doute qu’il me courre après, ça n’a pas l’air d’être le style de la maison…
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyMar 20 Aoû 2013 - 21:58


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  • L’homme me demande si je le prends pour un con et  je me laisserai bien aller à dire «oui et je l’espère ». Je voulais qu’il parte, cesser de penser à ce que je viens de comprendre, à ce que je viens de découvrir.Je lui ai dit de partir mais il reste planté là sans bronché en gardant un calme qui contraste totalement mon humeur.


    Deux choses m’énervent dans cette phrase, sa façon de m’appeler par mon prénom. Oui je le lui ai donné plus tôt mais j’ai l’impression qu’il a changé sa façon de parler. Je sens mon cœur cogner dans ma poitrine, mes tempes me font mal, une envie furieuse de me battre mais rien n’est tourné contre lui pourtant. Etrangement, je sens, que je n’arriverais pas à la faire, comme frapper ma propre image…



    Sa phrase me fait écarquiller les yeux. Je viens de comprendre ce que ça signifie. Là je me flouterais effectivement des patates en pleine gueule. Ce n’est pas moi que je viens de mettre en danger par ma réaction et mon manque de contrôle, c’est Zane que j’ai mis dans la zone à risque. Je commence à soupire lourdement et ma voix éclate sans que je le veuille.

    « Je m’en fou de ton oncle! »

    Ma voix s’est porté si haute qu’elle a résonné dans le couloir, j’entends des discussions dans le couloir se taire et des regards se retourner sur nous. Je le fais reculer un peu plus dans le couloir en avançant plus près de lui d’un air menaçant, j’en profite pour regarder à droite à gauche qui s’attarde sur nous. A mon regard foudroyant, ils tournent tous la tête et continue leurs vies comme si de rien n’étaient. Je prends une nouvelle inspiration, j’essaye vraiment de me calmé, mais j’ai la facheuse impression d’avoir été égoïste, d’avoir nui aux rêves de Zane, celui de s’installer dans une ville, de me voir réussir. Je me frotte le front, fatigué.

    « Ecoute ! Ya pas de « on », je m’appelle Maddox Hunt, et je veux que t’oublie cette conversation,

    Si il avait un tant soit peu de compassion, il lirait dans mes yeux ma demande, celle d’un homme qui craint pour sa liberté. Je suivrai Zane jusqu’en enfer, mais il est hors de question que je fasse plonger mon frère par ma faute.  Je le vois qui ne comprends pas, j’ai envie d’hurler, de le frapper maintenant…  Je serre les poings, je ferme les yeux, j’essaye de réfléchir.

    «S’il te plait Liam… Oublie-moi, retourne à tes cours d’histoire et ton escrime médiévale, on n’a strictement rien en commun. »

    Je me devais de l’éloigner de moi, de l’évité.
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyMar 20 Aoû 2013 - 1:58

Je ne m’attendais pas à ce que cette nouvelle lui fasse tant d’effet. Je ne comprenais pas pourquoi. Ou du moins, je ne voulais pas comprendre. Je faisais semblant de ne pas voir ce qui était pourtant évident, au vu de ses questions, de sa réaction, de son visage tout à coup beaucoup plus pâle.

« Et… et le père ? Pourquoi l’a-t-il abandonné ? » me demanda-t-il d’une voix blanche.

Je me mordis l’intérieur de la bouche et haussai les épaules.

« J’en sais trop rien, mes parents ont jamais vraiment voulu m’en parler, et comme on a déménagé quand j’avais deux ans, j’ai plus jamais revu mon oncle… » lui dis-je d’une voix presque désolée.

Le rire nerveux de Maddox s’éleva dans la pièce, ce qui donna un côté irréel et presque inquiétant à notre conversation.

« Alors quoi ? On abandonne son gosse comme ça ? Pour la simple et bonne raison qu’on se retrouve célibataire ? » dit-il, durement.

Ses traits s’étaient mués en une grimace hostile, je voyais qu’il serrait les poings. Je connaissais bien cette attitude. Celle d’un mec sur le point de cogner.

« C’est un drogué, c’est p… » commençai, mais le Sigma Mu m’interrompit.

Je le regardai, remarquant tout à coup qu’il s’était approché de moi, debout de toute sa hauteur. Par réflexe, je me redressai et bombai moi aussi un peu le torse. Mon armure cliqueta dans un bruit métallique, et je le fixai avec intensité. Mon regard, contrairement à mon attitude défensive, n’était pas dur.

« …enfin je veux dire lui… Enfin tu sais… je suis un gamin abandonné aussi, je me suis laissé aller quoi. Je m’identifie un peu trop pour ce genre de chose… Comment t’as dit qu’il s’appelle déjà ton oncle ? »

« Tu me prends pour un con ? » lui dis-je d’une voix calme.

Maintenant que mes yeux étaient ouverts, pas question de les refermer volontairement.

« Tu sais quoi, c’est idiot, je connais même plus ce type, il n’existe plus pour moi ! Donc c’est une perte de temps d’en parler… Tu devrais y aller » me congédia-t-il.

Je fronçai un sourcil.



Tu n’es pas tout seul.

Mais je buttai au moment de prononcer ces paroles. Il l’avait été toute sa vie, il avait été abandonné Comment l’aurait-il pris ? Mal, bien entendu, surtout qu’il était déjà à deux doigts de me sauter à la gorge. Je le sentais énervé. Qui ne l’aurait pas été dans de pareilles circonstances ?



Putain, j’avais la désagréable impression de marcher sur des œufs.
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyLun 19 Aoû 2013 - 23:38

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  • Liam donc, m’explique la raison de sa venue. La réponse me fait réaliser à quel point ma question était conne. Si je n’étais pas aussi obnubilé par son nom de famille, j’en aurai ris de ma connerie. Tout ce qui me préoccupe maintenant, c’est d’aller voir Zane et d’aller tout lui raconter. Etais-je en mauvaise posture, je suis sûr que mon frère relativisera en disant qu’il ne s’agit là que d’un hasard, qu’Artcher est surement répandu dans la région d’où nous venons. Je continue mon interrogatoire en glissant l’image saugrenue d’une ancienne connaissance du même nom. Finalement, il vient vraiment du même coin et je me sens de plus en plus pâlir. Je m’accroche à cette cigarette que j’allume, la première bouffé venant réconforter abruptement mes poumons. Je pousse un long soupire, ce qui m’agace c’est qu’il me balance des noms dont je n’ai strictement rien à foutre, savoir le sien est largement suffisant, je ne crois pas que je rencontrerais un jour sa famille. Il refuse ma cigarette, j’hausse un sourcil à sa réponse, ça me laisse comprendre qu’il fume tout de même. Je hausse les épaules et range le paquet dans ma poche arrière de mon baggy.

    « L’orphelinat ? Dans le New Hampshire ?

    Sa réaction ne me rassure en rien. Pourquoi j’ai un mauvais pressentiment. Je le fixe avec un air inquiet, attendant la suite comme une vierge devant Titanic. Mais il me coupe dans mon impatience, il me laisse en plan pour aller pisser. Au moins, ça me rassure, il cherchait vraiment les toilettes. Alors quoi, il a ouvert ma porte par erreur, ce mec en particulier est vraiment rentré en contact avec moi par pur hasard ? Je profite de son départ pour sauter sur le téléphone portable posé sur mon bureau et je vais directement dans les derniers appels passé, celui de Zane est en deuxième, juste après celui d’Haley… Putain si je dois fuir à nouveau Miami sans elle, je ne pourrais jamais avoir les réponses à mes questions. Je colle le mobile à mon oreille en tournant en rond sur moi-même. « Réponds, réponds, réponds » Marmonnais-je inquiet. Les tonalités se suivirent jusqu’à entendre la voix rauque de Zane me demandant de laisser un message. Je raccroche aussitôt dans un geste d’énervement. Mais Liam revient aussi sec et je redresse la tête en prenant une grande inspiration. Je ne sais pas si j’ai envie d’en savoir plus ou de fuir cette chambre, ce lieu immédiatement. Quelque chose m’en empêche, mes tripes me supplient de rester et c’est ce moi intérieur qui remporte le trophée.

    « Le gamin de l’orphelinat »« je crois que c’est mon cousin. La femme de mon oncle Trent est morte en couche, et mes parents n’ont jamais vraiment voulu me dire ce qu’est devenu son môme… J’imagine que c’est pour ça »

    J’ai besoin de m’asseoir. J’avale ma salive péniblement. Et je balbutie comme un abruti, sous le choc.

    « Et… et le père ? Pourquoi l’a-t-il abandonné ? »

    Un rire nerveux et tranquille vient envahir les murs de ma chambre, je comprends tout juste que c’est le mien…

    « Alors quoi ? On abandonne son gosse comme ça ? Pour la simple et bonne raison qu’on se retrouve célibataire ? » Mon ton s’élève, j’ai les traits du visage qui durcissent Ma voix se brisent qu'à moitié sur les deux derniers mots, je pince mes lèvres entre mes dents.

    Je me stop net, j’ai le rythme cardiaque élevé, je me suis laissé emporter et Je me rends aussi compte que j’avais bombé le torse, et m’était sérieusement rapproché de lui et de l'encadrement de cette porte à la con, comme une menace, comme je fais toujours quand je m’énerve.

    « …enfin je veux dire lui… Enfin tu sais… je suis un gamin abandonné aussi, je me suis laissé aller quoi. Je m’identifie un peu trop pour ce genre de chose…  Comment t’as dit qu’il s’appelle déjà ton oncle ? »

    dois couper court à cette connerie, et vite !

    « Tu sais quoi, c’est idiot, je connais même plus ce type, il n’existe plus pour moi ! Donc c’est une perte de temps d’en parler… Tu devrais y aller. »

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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyLun 19 Aoû 2013 - 14:38

Maddox éclata de rire, ce qui me rassura. Apparemment son drôle d’air perturbé n’avait rien à voir avec moi. Du moins c’est ce qu’il essaya de me faire croire, en agitant les mains en l’air, comme si de rien n’était.

« Non non c’est pas ça… ahem ».

Je n’avais aucune raison de douter de sa parole, mais je ne pouvais m’empêcher de le sentir hésitant. Je fronçai un sourcil, toujours appuyé sur le chambranle de sa porte.

« Tu… Tu viens faire quoi ici ? Enfin je veux dire… A Wynwood ? » me demanda-t-il, toujours étrangement hésitant.

C’était évident, non ? Qu’est-ce qu’on viendrait faire dans une école, à part y étudier. Comme il avait l’air vraiment bizarre, je décidai de lui donner un peu plus de détails que de simplement me contenter de lui dire ça. Je n’avais pas envie qu’il me trouve louche, qu’il me dégage de là ou refuse de me parler la prochaine fois qu’on se croiserait. Parce que je comptais bien le revoir. Et c’était vraiment… bizarre de l’admettre. J’étais vraiment sûr de ne pas être gay, bordel. C’était quoi mon problème ?

« Je voulais m’inscrire en fac d’Histoire, Miami a été l’une des seules universités à m’accepter, vu mon dossier scolaire un peu pourri… du coup je suis venu ici parce qu’il y a un Club d’escrime médiévale à proximité, c’était pas le cas des autres facs dans lesquelles j’étais admis. Comme mes parents sont au Texas et qu’on a pas énormément de fric, je loge à l’internat ».

J’avais envie de rajouter « satisfait ? » à Mister Flicage himself, mais je ne voulais pas me montrer désagréable.

« Euh… Dis-moi, tu n’aurais pas de la famille dans le New Hampshire au fait ? C’est juste que ton nom me rappelle un vieil ami quand j’étais petit, c’est pour ça… »

Ainsi, ce n’était pas l’endroit où je vivais précédemment qui l’avait perturbé, mais mon nom de famille… ?

« Euh, si, si » répondis-je, tandis qu’il allait prendre son paquet de clopes sur sa table de chevet.

« On habitait à Lunenburg, c’est à la frontière, et mon oncle Trent vivait dans le New Hampshire… Trent Artcher, le frère jumeau de mon père… » enchainai-je.

Le Sigma Mu glissa une cigarette entre ses lèvres et me tendit son paquet pour m’en proposer une. Je refusai poliment d’un hochement de tête.

« Non merci, je fume pas de cigarette ».

« J’ai connu un gamin qu’on appelait que par son nom de famille, il te ressemblait un peu mais plus chétif et moins… » dit-il en désignant sa propre barbe.

Je souris, hochant la tête. Un Artcher, alors ? De plus ou moins notre âge ? Je rassemblai les informations sur mon oncle, dans ma mémoire. Cette histoire me semblait louche.

« A l’orphelinat on avait l’habitude de s’en prendre à lui… Alors j’ai eu peur qu’il s’agisse d’un retour de bâton… ».

« L’orphelinat ? Dans le New Hampshire ? » m’étonnai-je.

Je déglutis. J’essayais de réfléchir, mais une chose m’en empêchait. Je devais vraiment pisser.

« Euh… y a un truc qui me perturbe, en fait, mais je dois vraiment pisser » lui dis-je en passant une main sur mon crâne. « Bouge pas, je reviens ».

Je sortis de sa chambre – enfin, il devait être soulagé, le pauvre – et allai aux toilettes, suivant les indications qu’il m’avait données un peu plus tôt. Quand je reviens, deux minutes après, je repris appui sur le chambranle de la porte. J’avais eu le temps de remettre un peu mes idées en place.

« Le gamin de l’orphelinat » lui dis-je alors, « je crois que c’est mon cousin. La femme de mon oncle Trent est morte en couche, et mes parents n’ont jamais vraiment voulu me dire ce qu’est devenu son môme… J’imagine que c’est pour ça » soupirai-je.


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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyLun 19 Aoû 2013 - 1:13

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  • Quand le bonhomme me propose de m’aider en histoire, sous prétexte qu’il aime le sujet. Je retiens un rire et une remarque du genre « facile à imaginer. » Mais j’avoue que ça m’arrache un sourire que je ne peux cacher. Jusqu’à temps qu’il me donne son nom et qu’un stupide doute me prend. C’était bien le nom Artcher qui me laissait perplexe, voir inquiet. Non pas qu’il prétend être un Nu zêta, qui jusqu’ici j’avais cru comprendre qu’il s’agissait pour la plupart de Hippie. Enfin Mahina n’en a pas l’air, mais c’est une folle de la nature, ça c’est certain. Ils doivent sûrement se connaître d’ailleurs.



    « J’ai dit un truc qui fallait pas ? T’aimes pas les bouseaux ? ».

    Je pousse un éclat de rire pour masqué mon inquiétude et ne pas le froisser. Mais j’ai soudainement mal à la tête. Car je m’imagine le pire. J’agite mes mains en l’air pour faire amande honorable.

    -Non non c’est pas ça..ahem

    Ma gorge s’assèche, j’ai besoin d’une autre clope, voir d’un joint, ça serait plus calmant.

    -Tu… Tu viens faire quoi ici ? Enfin je veux dire… A wynwood ?

    Et comment pourrais-je deviner ses attentions, ce type est bizarre, il n’arrête pas de me dévisager, rentre dans ma chambre sans frapper, prétend vouloir trouver les toilettes mais n’a même envie de pisser au final, bien trop occupé à squatter l’entrée de ma porte. Agir de façon à le jeter dehors serait bizarre de ma part, je ne suis pas associable, mais il me met soudainement mal à l’aise.

    -Euh… Dis-moi, tu n’aurais pas de la famille dans le New Hampshire au faite ? C’est juste que ton nom me rappelle un vieil ami quand j’étais petit, c’est pour ça…

    Je me gratte la nuque et retourne près de la table de chevet ou j’avais laissé traîner mon paquet de cigarette. J’en tire une de celui-ci avec mes dents. Je ne sais pas encore s’il s’agit d’un ami ou pas, mais je lui tends le paquet pour lui en proposé. Zane m’a élevé et il m’a toujours fait comprendre la valeur du partage. S’il n’avait jamais partagé sa vie avec la mienne, je ne sais as ou j’en serais aujourd’hui. Certainement pas dans un lycée aussi luxueux avec autant de nana en mini-short autour. Pour détourné la conversation de toute question, je rigole bêtement et commence à monter une histoire absurde, glissant une information qui me permettra d’enlever tout soupçons.

    -J’ai connu un gamin qu’on appelait que par son nom de famille, il te ressemblait un peu mais plus chétif et moins… J’accompagnais la fin de ma phrase en montrant ma propre barbe. A l’orphelinat on avait l’habitude de s’en prendre à lui… Alors j’ai eu peur qu’il s’agisse d’un retour de bâton…



HRP : Hide insérer dans le post, à lire avec Liam !
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyMar 6 Aoû 2013 - 14:02

A sa tête, je comprends tout de suite que non, il n’aime pas ça. En fait, il a l’air complètement blasé. Dommage, ce n’est pas encore aujourd’hui que je trouverai quelqu’un avec qui partager cette passion. Il soupire, et moi je ne le quitte pas des yeux. Il m’intrigue réellement, à tel point que je pourrais me poser des questions sur ma sexualité si je n’avais pas cette certitude que c’était autre chose. Ne me reste qu’à trouver quoi, au juste.

« Ahem… Non pas vraiment… J’ai un contrat à remplir pour rentrer dans le lycée, ce qui implique de bosser avant la rentrée ».

« Je sais qu’on se connait pas, mais si t’as besoin d’aide… » lui dis-je en haussant les épaules. « J’aime bien l’histoire… »

Il me regarde à nouveau et fronce les sourcils. Je le sens hésitant. C’est sûr que je dois le faire flipper, mais je n’arrive pas à partir de là. Mes yeux dévient et se posent sur le numéro de sa chambre. Il faut que je le retienne, j’ai envie de revoir ce mec.

« Euh c’est quoi ton blaze ? » me demande-t-il finalement.

Je repose les yeux sur lui, tandis qu’il s’avance et me tend la main. Un certain stress m’envahit. Je ne réponds pas tout de suite, préférant lui serrer la main avant de répondre. Et lui enchaine.

« Maddox Hunt, tu es un Sigma Mu aussi ? Avec les vacances d’été, je n’ai pas encore rencontré tout le monde à vrai dire. Juste une folle aux cheveux courts qui m’a souhaité la bienvenue à son retour et quelques nanas très sympathiques » me dit-il en souriant.

Pour le coup, je ne peux que sourire aussi, même si la poignée de main m’a laissé une drôle de sensation. Je ne sais pas… c’est comme si cette main, je l’avais déjà tenue dans la mienne tant elle m’est familière.

« Ouais, je vois ce que tu veux dire ! J’imagine que c’est pour ça que je passe pas mal de temps ici, mais en fait je suis un Nu Zeta. Liam Artcher ».

Son sourire s’efface, je fronce un sourcil. Moi, je pense qu’il est en train de se dire que ma Confrérie est pourrie, et qu’il ne traine pas avec des crétins d’écolo, pas une seule seconde je n’imagine que c’est mon nom qui lui fait cet effet. Il n’ajoute rien de plus concernant cela, mais enchaine sur une nouvelle question.

« T’es de quel coin ? »

« J’ai pas mal voyagé. Je suis né dans le Vermont, mais on a vite déménagé avec mes parents, dans le Wisconsin, puis le Colorado et le dernier en date, Texas. Mon préféré » lui réponds-je sans me poser plus de questions que ça.

Je vois ensuite à sa tête que quelque chose le perturbe. Qu’est-ce que j’ai dit ?

« J’ai dit un truc qui fallait pas ? T’aimes pas les bouseaux ? ».
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyMer 31 Juil 2013 - 9:18

Le viking en armure m’explique le comment du pourquoi il s’est retrouvé dans cette tenue. Au départ je me suis simplement dis qu’il avait perdu un pari. Mais en faite non, il est même consentant. Chacun ses passions après tout songeais-je. Zane et moi ça passait par la route et nos harley. Mais au final, pour cet inconnu comme pour moi, visiblement on ne donne pas la meilleure impression de nous-même au premier regard. Je souris quand il me le dit.

-Je te confirme, ça fait un drôle d’effet…

Plaisantais-je sur un ton mi amusé, mi ironique. J’avais délaissé mes livres assez facilement grâce à lui. Mais maintenant je m’attendais à ce qu’il s’en aille chercher les toilettes qu’il espérait et que je remette deux heures à trouver la motivation d’étudier. Rien que l’idée me déprime. Je le regarde, il me regarde, il reste planté là et je commence à me demandé si il s’est vraiment trompé de chambre ou pas…

« Tu aimes l’histoire ? ».

Je suis la direction qu’il m’indique des yeux, et j’ai une expression quelque peu blasée en voyant mon manuel que j’avais refermé avec hâte. Je pousse un soupire. Evidemment vu sa tête et son look en cet instant, ça doit être un féru d’histoire à tous les coups !

-Ahem… Non pas vraiment … J’ai un contrat à remplir pour rentrer dans le lycée, ce qui implique de bosser avant la rentrée.

Je hausse les épaules. Je me demandes quoi faire, mais sa présence me perturbe, aussi bien parce que je ne sais pas pourquoi il ne part pas, aussi, parce que un sentiment familier m’envahis plus il reste ici. Je fronce les sourcils en le regardant, plus parce qu’il me rends incrédule qu’autre chose.


-Euh c’est quoi ton blaze ?

Je m’avance finalement vers lui, et je lui tends la main pour me présenté avant lui.


-Maddox Hunt, tu es un Sigma Mu aussi ? Avec les vacances d’été, je n’ai pas encore rencontré tout le monde à vrai. Juste une folle aux cheveux court qui m’a souhaité la bienvenue à son retour et quelques nanas très sympathiques.
Terminais-je en souriant.

Il me donne son nom et mon sourire s’efface en l’entendant. Bien sur je ne connais aucun Liam. C’est son nom de famille qui me fait tilt mais j’essaye de me persuader, que ce n’est qu’une coïncidence, des Artcher, yen a des centaines, pourquoi je m’en fais autant moi. Curieux, je me dois quand même de poser quelques questions.

-T’es de quel coin ?

Si il me dit qu’il vient du nord est des Etats-Unis, je me demande encore si je devrais en parler à mon frère. Je n’ai pas envie que ça fasse débuter une nouvelle fuite de l’état. Il avait l’air satisfait d’avoir trouvé un vrai boulot, plutôt décent pour une fois. Et malgré mes réticences à bosser mes cours, je voulais vraiment lui faire ce plaisir d’avoir un diplôme.
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyMar 30 Juil 2013 - 15:30

Le mec est torse-nu, lui aussi. Il porte un baggy, un cendrier est posé à coté de lui, de même qu’un bouquin d’histoire. Il me fait une drôle d’impression. C’est peut-être la chaleur, mais je me sens soudain tout bizarre. Un mélange de… bien-être et de malaise. C’est vraiment étrange. Et je n’arrive toujours pas à me souvenir de lui, pourtant j’ai vraiment l’impression de le connaître.

« Qu’est-ce qui t’arrives ? » me demande-t-il soudain.

Apparemment, il a remarqué que je le fixais. Merde, il va me prendre pour un gay ou je sais pas quoi. Non pas que j’ai quelque chose contre eux, hein. Mais en tout cas, une chose est sure, les mecs ce n’est pas mon trip. Rien de tel qu’une bonne paire de nichons. Bref. Je lui demandai si on ne se connaissait pas, à tout hasard. On ne sait jamais, il avait peut-être meilleure mémoire que moi. Il me sourit, l’air de me prendre pour un con. Heureusement, je suis pas du genre à m’énerver pour si peu. Il tire sur sa cigarette puis l’écrase, tandis que je le fixe toujours. Je dois passer pour un putain de taré, moi.

« Non mec, je crois que tu confonds avec quelqu’un d’autre ! Je dirais bien qu’on a la même dégaine, mais hormis les yeux et la couleur des cheveux, j’ai pas trop l’habitude de me balader en… » me répond-il en se levant.

Je remarque qu’on a la même taille, et lui a l’air de remarquer autre chose, puisqu’il s’arrête en plein milieu de sa phrase, le regard braqué sur mes cuisses. Je baisse la tête, debout dans l’encadrement de sa porte, et suis son regard.

« Et… pourquoi t’es en armure ? »

Ah, oui. Mon armure. Je l’avais presque oubliée, celle-là. C’est sur que quand je reste immobile, elle a tendance à se faire toute petite. Par contre, quand je bouge, laisse tomber la discrétion. Le bruit métallique qui s’en échappe est pire qu’un signal d’alarme. Tiens, voilà Liam le chevalier. J'hésite un instant entre lui dire la vérité et lui faire croire que je pars à la Guerre, un truc comme ca... mais j'ai pas envie de me faire jeter dehors tout de suite, alors j'opte pour la première option.

« Oh, ca. C’est rien, je sors d’une exhibition d’escrime médiévale. Je me balade pas comme ca d’habitude » lui dis-je en haussant vaguement les épaules. « Il paraît que c’est pas recommandé pour faire bonne impression en société ».

Non pas que j’en ai quoi que ce soit à foutre. Et là, je devrais partir. Je le sais bien, mais ce mec m’intrigue. Du coup, tant pis pour mon envie de pisser, je décide de m’incruster un peu.

« Tu aimes l’histoire ? ».

D’un geste du menton, je désigne le livre dans lequel son nez était fourré avant que je me pointe. Et boum, je m’appuie sur le chambranle de la porte, dans un cliquetis de métal, en croisant les bras sur ma poitrine. S’il me répond oui, je crois que je commence à me poser des questions. Ou alors je me contente de m’en faire un pote. Il m’a l’air sympa, et puis il a une bonne dégaine.
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MessageSujet: Re: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyVen 26 Juil 2013 - 13:11

Passer sa journée à travailler, la plupart des gens vous dirons que c’est chiant. Mais depuis peu, j’ai trouvé u emploi dans un garage. La paye n’est pas mirobolante, surtout quand on sait que je n’y bosse que deux jours par semaine. Mais la mécanique est quelque chose qui me branche vraiment. J’avais commencé par décortiquer la vieille bagnole que Zane avait piquer en partant de chez notre dernier père adoptif, puis très vite, c’est les motos qui m’ont le plus amusé. A l’inverse des mathématiques, ou des livres, je trouvais ça concret, simple à comprendre. Plus il y avait de panne sur la vielle bécane à Zane, plus j’en apprenais ! C’était donc mon premier jour, j’y avais rencontré Ryan, un autre élève de Wynwood visiblement, passionné de mécanique également. Il a une grande avance sur moi. Contrairement à moi, il est bien plus calé pour ces bidules électroniques, qu’ils rajoutent de partout maintenant. J’espère en apprendre un peu de lui tant qu’à faire !

Après m’être lavé les mains, qui restaient encore noires malgré le savon rouge, je rentrais le pas pressé. Amaranthe, m’a nouvelle prof attitré, m’avait donner tout un tas d’exercice à faire. J’étais aussi doué qu’un gamin de 12 ans devant la théorie d’Einstein… Autant dire, qu’un gosse comprendrait sûrement plus de chose que moi. Même si je restais chez Zane la plupart du temps, je devais admettre qu’avoir ma propre chambre était nouveau pour moi. Ca me permettait d’être au calme quand j’en avais besoin, et ça permettait à mon frère d’être un peu seul de temps en temps.

J’arrive dans ma piaule et je jette mon t-shirt couvert de cambouis sur le sol. Je prends une serviette que je jette sur mon épaule, et je file à la douche. Miami c’est vraiment une ville chaude, dans un garage non climatisé, vous avez vite fait de suer des rivières ! Quand j’en ressors, c’est en boxer, le jean à la main en boule emmêlé avec ma serviette. Je me sens détendu, je souris à une jolie sigma qui passait par là et qui me lançait un grand sourire. Je pourrais presque m’habituer à ce genre d’endroit au final. Je n’ai jamais vu un dortoir aussi peu contrôlé. Je pensais les américains plus puritain que ça, en faite.

De retour, près de mon armoire, je sors un baggy, une paire de chaussette propre, restant torse nu à cause de la chaleur. Je prends la pile de bouquin, manuel d’histoire, manuel de math, manuel d’espagnol, etc… La quantité à rattraper est si énorme, que je doute encore de cette année. Je m’affale sur le matelas, jetant les livres à côté de moi. Je prends l’histoire d’abord. C’était ce qu’il y avait de plus simple pour moi, il suffisait de lire, d’en retenir les dates importantes, les événements marquants, et ça y est, le tour était jouer. Dans un sens, c’était même intéressant ! Je trouvais a juste dommage, que le programme des Senior se résume à la guerre de sécession et la seconde guerre mondiale. J’attrape mon paquet de clope, disposant mon cendrier à côté de ma cuisse.

Le bruit de la porte m’interpelle et je relève la tête, me demandant d’où vient ce bruit métallique, puis ma porte est en bois ! La, j’ai l’impression que je me suis endormie, et que mes livres d’histoires se sont infiltré dans mes rêves. Parce que je jurerais que c’est un viking qui vient de rentrer dans ma chambre et qui me regarde avec un air suspect.

« Merde. Je cherchais les toilettes, désolé »

« Eu… c’est la deuxième porte sur ta droite en sortant, pas de soucis ! »


J’agite la main pour accompagner ma phrase. J’étais surpris, mais ça arrive à tout le monde de se planter. J’attendais qu’il s’en aille et me laisse tranquille, mais ses yeux plus bleus que les miens, continue de me dévisager. Ca devient limite agaçant.

« Qu’est-ce qui t’arrives ? »


« On se connaîtrait pas, par hasard ? »

J’eu un sourire ironique sur le coup. Si je le connaissais, je m’en serais souvenu, surtout une tête pareille, c’est difficile de l’oublier. Je tire une dernière latte sur ma cigarette et je l’écrase avant de me lever et refermer ces satanés bouquins. Je fais quand même un effort de chercher dans ma mémoire si j’ai pu un jour ou l’autre le croisé, lui effaçant barbe et coiffure dans mon imaginaire pour deviner ses traits sous un aspect plus commun.

« Non mec, je crois que tu confonds avec quelqu’un d’autre ! Je dirais bien qu’on a la même dégaine, mais hormis les yeux et la couleur des cheveux, j’ai pas trop l’habitude de me balader en… »

Je penche la tête pour regarder cette espèce d’attirail métallique qu’il a sur les jambes, et mes sourcils se froncent, incrédule.

« Et… pourquoi t’es en armure ? »
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MessageSujet: Mirrors. Maddox.    Mirrors. Maddox.  EmptyDim 14 Juil 2013 - 17:20



 

Mirrors.



La soirée du vendredi, lorsqu’on bosse dans un café, c’est toujours la pire en termes de fréquentation. Les clients sont surexcités. Pour la plupart, ils viennent de terminer leur semaine de boulot – ou de cours – et viennent fêter ca avant le week-end bien mérité. En tant que serveur, on les accompagne parfois dans leurs élans alcooliques. Et le vendredi, si on tombe sur de gros fêtards, on finit forcément par rentrer saoul.  L’astuce, c’est de tenir assez bien l’alcool pour être capable de compter l’argent que les clients nous doivent. Le reste, c’est du détail. Et de l’amusement, malgré les horaires totalement décalés. Je travaille 4 à 5 soirs par semaine, de 20 heures à 4 ou 5 heures du matin, tout dépend du monde qu’il y a. Au « Smile », le bar gothique où j’ai été engagé, on ne danse par sur les tables, certes… mais les clients passent des heures à refaire le monde autour de leurs verres, à parler cinéma indépendant, heavy / troll / hard / etc – métal, même parfois rock et ils… jouent aux fléchettes. Désolé de casser le mythe. Parfois, il y a des concerts de petits groupes qui essayent de se faire connaître, et c’est l’affluence. J’adore cette ambiance, et ce travail me permet de payer mes activités extra-scolaires, l’internat et tout ce qui n’est pas compris dans le prix de base des études, financées par mes parents.

Samedi, 6h30. Je m’affalai dans mon lit et m’endormis presque aussitôt, tout habillé. La soirée avait été longue, et la pression avait coulé à flot.

Samedi, 9h15. Mon réveil sonna. Je sursautai et écrasai ma main dessus avant qu’il ne réveille Solal, mon colocataire. On ne sait jamais qu’il lui prendrait l’envie d’essayer de m’étouffer avec une chaussette, si je ne le laissais pas dormir le samedi matin. Pour ma part, la nuit avait été courte, mais je passais la journée dans mon Club d’escrime médiévale. Au programme, entrainement puis exhibition à 15h. Mais avant toute chose, douche.

9h45. Un pote m’avait prêté sa voiture. Je chargeai mon armure à l’arrière, ainsi que mon casque et mon épée. Je sais que ce sport peut paraître totalement bizarre, mais c’était une passion. Une passion qui m’avait amené à choisir cette université à Miami plutôt qu’une des autres qui m’avaient accepté : les Clubs d’escrime med’ ne courent pas les rues.

10h20. Arrivée au Club et début de l’entrainement avec les autres passionnés. Nous répétions un enchainement que nous ferions à l’exhibition, dans quelques heures.

13h. Repas.

13h20. Reprise de l’entrainement.

14h30. Tout le monde enfila son armure dans les vestiaires, tandis que les spectateurs commençaient à affluer.

15h. Début du spectacle. Je me battis contre un type qui avait une tête de plus que moi – pourtant, je mesurais quand même 1m82. Les coups d’épée volaient, le métal rencontrait le fer des boucliers et des armures, pour le plaisir des gens qui étaient venus nous voir. Curieux pour la plupart, passionnés pour certains. Je crevais de chaud, sous mon casque. Je perdis la manche. C’était prévu d’avance, puisque nous ne faisions que répéter des enchainements que nous connaissions par cœur, à force. Le public ne s’en doutait pas, ce qui était le principal.

17h. Fin du spectacle. Les autres escrimeurs et moi-même avions décidé d’aller boire un verre, si bien que je rentrai finalement à Wynwood à…

19h20. J’avais envie de pisser.

Je devais rendre sa voiture au gars des SM qui me l’avait prêtée, si bien que je me retrouvai à me garer devant leur bâtiment. Je l’avais prévenu de mon arrivée, il m’attendait donc à l’extérieur. Je le saluai, le remerciai, lui racontai un peu ma journée… jusqu’à ce que je n’y tienne plus.

« Vieux, excuse de t’interrompre mais je dois pisser.
- Sans problème buddy, c’est au premier, deuxième porte à droite ».

Je rentrai donc dans le bâtiment des rebelles, à moitié vêtu de mon armure. Elle recouvrait mes cuisses et émettait un bruit de métal à chaque pas que je faisais. J’étais torse nu, vu la chaleur écrasante et l’absence d’air conditionné dans la voiture. Je montai les escaliers et poussai la porte des toilettes. Enfin, du mois c’est ce que je pensais. Je me retrouvai dans la chambre d’un type aussi blond que moi, et tout aussi barbu. Sa tête m’était vaguement familière, mais je n’arrivais pas à me souvenir où je l’avais déjà croisé.

« Merde. Je cherchais les toilettes » lui dis-je en croisant son regard. « Désolé ».

J’aurais du sortir de sa chambre, à ce pauvre gars, et repartir à la recherche des chiottes… sauf qu’il m’intriguait. Je plissai les yeux en l’observant. Cheveux blonds, plutôt longs, yeux clairs, barbe broussailleuse, carrure impressionnante… vraiment, ca me disait quelque chose.

« On se connaitrait pas, par hasard ? » finis-je par lui demander, agacé de ne pas le remettre.



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