I fuck*ng hate you || Nathan

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Nath' & Blu

Alors c'était ça, réellement détester quelqu'un? J'avais détesté plusieurs personnes dans ma vie, même un peu trop parfois, mais jamais autant que Nathan en ce moment. C'est drôle comment les choses peuvent changer si vite. Il y a deux jours, j'en était encore follement amoureuse et maintenant, j'ai envie de l'étrangler. Dire que je n'avais jamais pensé que ce moment arriverait serait un mensonge. Je savais très bien qu'il était un Pi Sigma, le chef des Pi Sigma, mais j'avais décidé de fermer les yeux sur cela parce que je voulais me protéger de l'effet que ça me ferait. Et j'en avais eut plus ou moins raison. C'était pire. Pire que jamais je ne l'aurais jamais imaginer. Perdre quelqu'un qu'on aime… Encore une fois, je le déteste.

Toute ma vie, je n'avais jamais vraiment cru à l'amour à cause de mes parents. Je m'entêtais à me dire que c'était une couverture pour paraître plus humain, mais quand j'étais tombée amoureuse de Nathan, tous les espoirs m'étaient revenus. Je me disais que finalement, l'amour existait. Je savais très bien que nous allions rompre un jour. Un amour de lycée, ça ne dure jamais appart pour les exceptions, mais je savais que nous en n'étions pas une. Et tout au fond de moi, j'espérais vraiment que ça ne se termine pas que je le retrouve avec une autre fille, mais c'est se qui est arrivée et maintenant je sentais mon âme mourir douloureusement. L'amour n'existe pas et il n'existera jamais.

Je n'aimais pas du tout le ton de sa voix quand il se plaignait de n'avoir que deux minutes, que c'était elle la pire si elle voulait savoir l'histoire complète. Je le fusilla encore du regard. "T'es mal placé pour me parler comme ça Nath" Et c'était vrai. Je décidais. C'était moi qui avait les larmes sur les joues et qui venait de découvrir mon petit ami avec une autre fille. Il m'expliqua. Il n'était pas vraiment amoureux de moi en ce moment, même si au début il l'avait vraiment été. Qu'il m'avait trompé tout au long de notre relation et que maintenant, il était entrain de tomber amoureux de Nina. Je me calma, les larmes coulant encore plus fort. Je les essuya du revers de la main et m'asseoyas à côté de Nathan, déposant ma tête sur son épaule. Après une ou deux minutes dans cette position, je déposa un baiser sur son front et chuchota un faible "Merci." Je lui étais reconnaissante de m'avoir dit la vérité, de ne pas avoir encore essayer de me mentir. Sur ce, je me leva et quitta la chambre, à jamais.

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Cela m'avait fait un choc de voir Blu ici. Son existence avait été complètement rayé de mon cerveau. En fait, quand je me trouvais avec elle, j'agissais comme son petit ami. Cependant, à l'intérieur de moi, je ne pensais qu'à Nina. J'embrassais la Sigma Mu, lui tenais la main, l'enlaçais, mais c'était comme si c'était une autre personne qui réalisait ces actions. Je les évitais, la plupart du temps, lui donnant excuses après excuses. Comment avait-elle fait pour ne se douter de rien ? J'étais un Pi Sigma, elle aurait dû ouvrir l'oeil. Mes sentiments pour elle étaient... Presque inexistants. Il y avait quelques mois, je ne pouvais pas me passer de la jeune fille. Et maintenant... Je me lassai de sa présence. Je me sentais un peu coupable, mais sans plus. Quel monstre j'étais. Heureusement que j'avais réagi calmement suite à son explosion. Si je lui avais dit que je me foutais complètement d'elle, j'aurai fini comme la pauvre fille que Bluberry venait de tabasser. Peut-être même pire. Ne jamais sous-estimer une fille jalouse.

"POUR QUI TU TE..." Prends ? Pour le mec qui avait couché avec pleins d'autres filles alors qu'il n'était pas célibataire. J'étais à deux doigts de lui dire ça, mais je me tus. J'avais soudainement envie d'être bête. Je ferai mieux de me retenir, je tenais encore à ma peau. Je l'avais embrassé, mais le baiser ne faisait plus le même effet qu'autrefois. Je n'avais rien ressenti. Exactement comme les nombreuses filles qui avaient croisé mon chemin. C'était... Vide de sens, mort. Tout était mort. "Je t'avertis, tu m'inventes encore un mensonge et je quitte ta vie à jamais. Tu n'entendras plus jamais parler de moi et je ne veux plus entendre parler de toi. Pour moi, tu seras mort. Tu as deux minutes, avant que je foutes le camp." Elle réagissais un peu trop là. Pourtant tant de colère ? Tôt ou tard, nous allions bien finir par rompre, et on le savait tous les deux. Chaque couple est voué à l'échec dès le début. Et puis l'adolescente aurait dû s'en douter. Un Pi Sigma restera toujours un Pi Sigma. Déjà, trois mois de relation était extrêmement beaucoup pour moi. C'était comme notre couple avait duré cent ans ! « Deux minutes, seulement ? Si je veux tout t'expliquer, c'est pour toi, je m'en fous fois, que tu saches la raison ou non. On va rompre, tu mérites au moins de savoir pourquoi, non ? » J'avais osé parler avec une pointe d'ironie. J'allais rompre avec ma petite-amie et je trouvais ça drôle. Plus rien ne marchait avec moi.

Je voulais tout le temps m'amuser, c'était ça, mon problème. M'amuser, en me foutant complètement de l'impact que pourrait causer mon égoïsme sur l'autre personne. Pourquoi sortir avec Blu si j'étais conscient que cela allait arriver ? J'aurai pu changer pour elle, mais je ne l'avais pas fait. J'avais les yeux plus gros que le ventre. Je désirais être avec d'autres filles, tout en sachant que l'adolescente allait toujours être disponible pour moi. Elle m'appartenait et personne n'avait le droit de la toucher. Or moi, j'étais libre comme l'air et me permettait de faire ce qui me plaisait.

Je m'assis sur mon lit. Je passai ma main dans mes cheveux, me demandant quoi dire. Devais-je lui parler Nina ? J'eus un pincement au coeur. Elle nous avait vu de toute façon, inutile de lui cacher. Et puis pas de mensonges, elle méritait au moins ça. « Je t'ai trompé tout le long de notre relation. Tu me connais, je ne pouvais pas m'en empêcher. Mais je te jure que j'ai déjà eu des sentiments pour toi ! Sauf que depuis quelques temps, j'ai l'impression que mes sentiments pour toi commencent à disparaitre. Depuis que j'ai rencontré Nina, en fait. »

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Nath' & Blu

Alors c'était ça se sentir trahi. Sentir qu'on est déchiqueté, frappé et écrabouillé. Sentir qu'on se fait empilé par-dessus les conquêtes. Et moi, je n'avais rien vu venir. Je m'étais étendu lâchement à ses côtés et je m'étais endormi pour être sûr de ne pas voir sa trahison, sa tromperie. Je le déteste tellement. Je le déteste. Je le déteste. Je le déteste. Il n'avait pas le droit de me faire ça, c'était injuste, immonde. Il n'avait pas le droit de me faire mal de cette façon. On aurait pu me poignarder que ça n'aurait pas fait plus mal. Je me sentais déchiré de l'intérieur. Je me sentais minable, honteuse et surtout brisée. Oui, j'étais brisée comme un jouet auquel on ne fait plus attention. Je suis le jouet et lui l'enfant brutal qui grandit sans que l'on puisse rien faire. Au début, tu es son préféré, il ne peut se passer de toi, puis lentement, il te délaisse de côté et commence à avoir d'autres jouets préférés. Il grandit. Un jour, il te retrouve dans le fond du garde-robe, il t'avait oublié et te jette à la poubelle. Je suis ce jouet. Autre fois fière, maintenant brisée.

Je ne l'écoutais pas, je ne l'écoutais plus. Ils empilaient les mensonges un par dessus l'autre depuis le début et j'étais fatiguée de les entendre. Fatiguée, de lui faire confiance. Je me concentrais plutôt sur cette salope. Elle avait bien sûr sauté à la première occasion à pieds joints sur le chef des Pi Sigma. Beau, fort, dragueur... et en couple conasse! Je me retenais pour ne pas fondre en larme. Je pourrais pleurer si fort jusqu'à me déchésser, mais je devais rester forte. J'en avais pas le choix. Bientôt, Nathan revêtit son caleçon avant que ma claque atteigne sa joue. Une larme coula sur mon visage et je laissa échapper un sanglot. Comment je m'étais retrouvée dans une telle situation?

Je sentis ses mains me bloquer férocement contre le mûr, puis ses lèvres rencontrées les miennes. Nous nous embrassâmes quelques secondes, avant que je le repousse du plus fort que je pouvais. "POUR QUI TU TE..." Il me coupa net. Je devais l'écouter. Bien sûr, et entendre un autre stupide mensonge? Je soupira, le fusillant du regard. "Je t'avertis, tu m'inventes encore un mensonge et je quitte ta vie à jamais. Tu n'entendras plus jamais parler de moi et je ne veux plus entendre parler de toi. Pour moi, tu seras mort. Tu as deux minutes, avant que je foutes le camp."

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5 juillet 2013.

J'ouvris les yeux. La lumière vive m'attaqua alors je les refermai aussitôt. Je lâchai un soupir. Je n'avais finalement pas réussi à m'endormir. Je jetai un coup d'oeil à mon horloge. 11:48. Si tard que ça. Les nuits blanches n'étaient pas fait pour moi. Seulement, je n'avais pas été capable de fermer l'oeil de la nuit. Pas après ce qui s'était passé la veille. Ce souvenir m'avait hanté toute la nuit, s'étant mis en mode « replay » dans mon esprit. Pourquoi les choses qu'on se forçait tant à oublier était ce que l'on pensait le plus ? Je serrai mon oreiller contre moi. Chiko me manquait. Je me sentais perdu sans lui. Je l'avais envoyé chez mes parents pour quelques jours, à la demande de ces derniers. Ce n'était qu'un chien mais il aurait su me calmer, lui. Hier soir, après que j'eus atteint ma chambre, j'avais automatiquement commencé à foutre le bordel, tant j'étais en colère. La pièce était toujours dans le désordre. Je n'avais aucune envie de tout ranger. Tant que c'était le bordel à l'intérieur de moi, ça le resterait à l'extérieur.

Je me levai péniblement pour me diriger vers la salle de bain. Je trébuchai sur une bouteille en cours de route. La ramasser ? Non, bien sur que non. Je me contentai de l'ôter de mon chemin. La douche me procurait le plus grand bien. Dommage qu'elle ne pouvait pas me laver de ma peine. Un souvenir revient, je stoppai brutalement le robinet. J'avais envie de crier de frustration. Je dus me retenir pour ne pas arracher mes rideaux de douche. J'avais grand besoin de me défouler, c'était pas possible. Puis, j'eus une idée.

Vingt minutes plus tard, je sortis des toilettes pour aller m'habiller. Mon téléphone marquait que j'avais reçu un nouveau message, mais je ne fis pas attention sur le coup. J'enfilai un jean noir et un chandail blanc sous une chemise à carreaux rouges et blancs. Je chaussai mes chaussures argentées, pris mes lunettes de soleil, puis sortis à l'extérieur du bâtiment. Mes clés en main, j'allumai le moteur de ma voiture. Aujourd'hui, j'allais chasser. Le sport était parfait pour se détendre et oublier certaines choses. Le sexe. C'était la première idée qui m'était venu à l'esprit et elle me semblait parfaite pour moi. Cela faisait quelques temps que je m'en étais privée. À cause d'une personne. Et j'allais recommencer à cause de cette même personne.

En moins de deux heures, j'avais déjà trouvé ma proie. Une fille qui n'avait rien de plus que les autres, mais à l'état que j'étais, je prenais tout. Cela avait commencé par un flirt puis je m'étais empressé de l'embarquer dans ma voiture. Avec délicatesse, bien sur. Je ne voulais pas avoir l'air d'un pédophile. En moins de deux, elle se retrouva dans mon lit. Je ne cherchais pas à que tout soit parfait en prenant mon temps. Je voulais rapidement avoir du plaisir.

J'entendis un petit bruit mais ne fis pas attention. J'étais en plein action, je ne pouvais pas m'arrêter là. Soudain, je sentis une autre présence dans la pièce puis quelqu'un hurla. "T'ES RIEN QU'UN SALAUD NATHAN ET TOI ESPÈCE DE SALOPE!!" La salope et moi arrêtâmes net. J'écarquillai les yeux en remarquant qui se trouvait dans la pièce. Oh mon dieu. « Blu, attends, je... » La Sigma Mu s'avança furieusement vers nous, jeta la fille hors du lit, la frappa puis l'entraina dehors en la tirant par les cheveux. Je restai bouche-bée devant la scène. Je me relevai rapidement. C'était... Honteux ? Ma petite amie venait de me prendre en flagrant délie. "COMMENT T'AS PU ME FAIRE ÇA!! JE TE DÉTESTE! JE TE DÉTESTE! MOI QUI ESSAYAIT DE ME TROUVER DES RAISON QUAND JE T'AI VU AVEC NINA HIER!" Quoi ? Oh non. Non, non, non. Je paniquais parce qu'elle m'avait vu hier soir avec elle ou parce que l'adolescente avait prononcé le mot interdit ? Mon univers venait de s'écrouler. J'avais perdu deux personnes en même pas 24h. J'étais vraiment minable. « Attends, je vais tout expliquer... » Mon caleçon atterrit sur mon visage. Je l'enfilai rapidement. Blu ne m'écoutait pas. Je me sentis terriblement mal. Dans toute cette histoire, j'avais oublié ma petite amie. Elle avait tout à fait le droit de s'emporter, même de me frapper. C'est ce qu'elle fit. Sa main rencontra violemment ma joue, qui devient brulante. Une douleur aiguë m'envahit. "JE TE DÉTESTE TELLEMENT!! ON EST FINI CONNARD!!" Ma honte laissa place à de la colère. N'allait-elle pas finir par m'écouter ? Je pris les épaules de Blu puis la plaquai au mur. Par la suite, je déposai férocement mes lèvres sur les siennes, ne trouvant pas d'autres solutions pour la faire taire. Cela fait, je la regardai droit dans les yeux. « T'as le droit d'être en colère mais calme-toi. Je peux tout t'expliquer mais tu dois me laisser parler, je t'en pris. »

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Nath' & Blu

Je lui avais fait confiance. Je lui avais donné une confiance aveugle. J'étais sûr pour une fois, que ce n'était pas un de ses salauds qui flancherait à la première fille venue. Qu'elle conne j'étais de penser de cette façon! Il était un Pi Sigma, mais l'amour me faisait un tel effet que j'avais préféré fermer les yeux sur tous. En plus, il ne s'était même pas forcé le cul pour être subtile. Hier, le 4 juillet, je ne l'avais pas vu depuis 2 jours parce que je voyais des anciens amis de New York. Question de juste reprendre contact. Mais ces deux jours, je m'étais vraiment ennuyé de lui. Alors pour la fête nationnal à tous aux États-Unis, il y avait des feux d'artifice sur la plage de l'école. Ce n'était pas mon genre de fêter de cette façon, mais j'avais décidé de faire un petit coucou. J'avais enfilé des shorts blanches et un pull noir troué et avais prit une marche de quelques minutes, perdu dans mes pensée. Pour une fois, une seule fois dans ma vie, je me sentais bien, je me sentais amoureuse. Je me trouvais chanceuse. Chanceuse mon oeil... J'avais entrés sur la plage quand au loin, j'avais vu marcher Nathan. Je me dirigeais lentement vers lui quand je remarqua qu'il ne marchait pas, il rejoignait une Eta du nom de Nina. Il se mit à la coller, de la même façon qu'il m'enlaçait, à se fourrer le visage dans ses cheveux. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Je resta figé, le souffle coupé. Finalement, j'en eux assez vu et je partis à la course vers ma chambre où je m'écroula et me mit en boule pour pleurer comme un gros bébé.

Le lendemain matin je pris mon téléphone et le texta. "T'es qu'un salaud Nathan McCoy. Je t'ai vu hier avec Nina. On doit parler." Je ne cessa pas de donner des coups de points violents dans mon oreiller toute la matinée, puis le reste de la journée, je resta couchée sur mon lit à fixer le plafond. C'était peut-être une amie proche? Peut-être a-t-il une soeur et je ne le sais pas? C'était peut-être pas lui? Ou une amie proche encore? J'en avais assez de sans cesse essayer de trouver une raison. Il devait être 15h quand je traversa la bâtiment des confréries pour me rendre à sa chambre. Je cogna une fois, puis deux, puis trois. Comme la porte était débarré, j'entra en criant le nom de mon chéri. "Nathan? T'es là?" J'entendis des bruits étranges dans la chambre. J'entra sauvagement dans la chambre, découvrant Nathan et une fille inconnue coucher ensemble. Surpris, je cria de surprise. Je resta figé là, les yeux ronds quelques secondes avant de me remettre à crier. "T'ES RIEN QU'UN SALAUD NATHAN ET TOI ESPÈCE DE SALOPE!!" Je me dirigea vers eux, sortit la fille du lit, la tira par terre et lui donna un coup de pied dans le ventre avant de la prendre par les cheveux sauvagement et de la tirer dehors avec ses vêtements. "COMMENT T'AS PU ME FAIRE ÇA!! JE TE DÉTESTE! JE TE DÉTESTE! MOI QUI ESSAYAIT DE ME TROUVER DES RAISON QUAND JE T'AI VU AVEC NINA HIER!" Je lui lança son caleçon qui trainait par terre et le gifla si fort que ça laissa une trace rouge sur sa joue. "JE TE DÉTESTE TELLEMENT!! ON EST FINI CONNARD!!"