[interdit -18 ans] Un autre amoureux de la nature [Pv Liam]

« Ne me fais pas attendre cette fois » me murmura-t-elle d’une façon suppliante, en plongeant ses grands yeux pleins de désir dans les miens.

Inutile de me le dire deux fois. Je soulevai une de ses cuisses pour la poser sur le rebord de la douche et m’enfonçai à nouveau en elle, dans un grognement satisfait. Un vrai sauvage. Je vous passe les détails – désolé pour les petits cochons que ça intéressait, mais on ne peut pas non plus tout vous dévoiler n’est-ce pas –, une grosse demi-heure plus tard nous prenions enfin pour de vrai cette fameuse douche, l’un contre l’autre. J’étais crevé mais satisfait de la tournure qu’avait prise ma journée.

Je sortis de la douche et me séchai puis enfilai mes vêtements propres, récupérés dans ma chambre pas loin d’une heure et demi plus tôt. Cela faisait du bien, sans aucun doute. Mahina et moi quittâmes la salle de bain après avoir remis les choses en place, et j’allai m’installer sur son lit – enfin, ce que je supposai être son lit, vu la couleur des draps – et lui pris la main pour l’attirer à moi.

« Alors, tu ne m’avais pas promis une petite visite des lieux ? » lui demandai-je en souriant.

Chose promise, chose due, la jeune femme m’entraina à sa suite à travers toute la Confrérie pour me faire visiter. Elle me présenta à quelques personnes, rapidement, puis nous quittâmes le bâtiment des Nu Zeta pour aller faire un tour du côté de l’école à proprement parler, et de l’Université. Tout le long que dura la visite, la jeune femme et moi fîmes connaissance, et on se rendit rapidement compte que l’on s’entendait bien. J’étais un mec plutôt sociable, de toute façon, c’était difficile de ne pas s’entendre avec moi.

Sur le chemin du retour, je lui précisai que si elle voulait remettre ça, elle savait où me trouver. Je n’étais pas contre cette idée, bien entendu, mais ce n’était pas mon style d’aller insister comme un pervers. Si elle avait envie de moi, j’étais disponible. Et si pas… tant pis, on pourrait facilement devenir bons amis. Surtout qu’elle était la meilleure amie d’Henri et que je sentais que lui et moi allions nous entendre à merveille.

Nous terminâmes la journée en passant dans les « locaux » de Smile pour nous occuper un peu des plantations, ce que je trouvai agréable. Non seulement j’aimais jardiner, j’avais de la bonne compagnie et en plus de cela l’herbe dont on s’occupait promettait d’être excellente au moment de la dégustation. Que demande le peuple ?

Fin.

« La tendresse est le repos de la passion », a dit un jour Joseph Joubert. Je ne peux être plus d’accord avec lui. Si bien que, lorsque la main de Mahina se promena en douceur sur ma tête, posée sur sa poitrine, je me sentis bien. Comme tout un chacun, et même si je n’étais pas la personne la plus à même d’en faire preuve, j’avais besoin de ce geste, si naturel, presque maternel. Ce n’était pas dans mes habitudes de venir me frotter aux filles, tel un chat sournois, pour réclamer un peu d’affection, mais je savais en profiter et l’apprécier à sa juste valeur lorsque l’on m’en témoignait. Pour la belle brune, ce n’était sans doute pas grand-chose, mais moi, ça rechargeait mes batteries, bien plus que le sexe.

« C'est gentil, mais tu es... simplement fantastique » répondit-elle d’une voix douce à mon compliment.

Je ne dis rien, me contentant de me redresser et de l’aider à descendre du lavabo où elle était toujours installée. Elle prit appui sur moi et nos regards se croisèrent. Nous ne nous connaissions pas quelques heures auparavant, et voilà que Mahina et moi venions de partager l’acte le plus intime qui soit. Cela avait toujours le don de m’impressionner, cette façon qu’avaient les êtres humains – tout comme les animaux – de se laisser dominer par leurs hormones. Tous les hommes – au sens large – ne s’y prêtaient pas aussi facilement, mais les mœurs commençaient à changer, petit à petit.

Suite à ma proposition de prendre cette fameuse douche – nous étions là pour ça, non ? – Mahina se dirigea vers la cabine et alluma le jet d’eau. Elle se glissa sous celui-ci, tandis que je la regardais en ayant l’impression d’assister en direct live à une pub pour les gels douche Tahiti. Je la rejoins rapidement, appréciant le contact de l’eau tiède sur ma peau. J’allais me rapprocher d’elle pour l’embrasser lorsqu’elle s’éclipsa pour prendre le gel douche à la fraise. Ce petit coquin, c’est lui qui nous avait lancé dans les bras l’un de l’autre et il espérait qu’on l’oublie si facilement ?

« Tu veux toujours l'utiliser ? Si tu préfères, il y a le gel douche d'Henri ».

Pauvre gars, il prenait de son temps pour me faire visiter et en retour, je lui piquais son gel douche ? C’était pas très réglo… et puis si je sentais trop l’homme, j’allais me faire violer dans la rue par une horde de femmes en chaleur. Non, la fraise c’était bien.

« Tu rigoles, j’adore sentir la fraise, c’est le sommet du viril au 21ième siècle » plaisantai-je.

Mahina mit un peu de gel douche au creux de sa main et commença à s’en étaler sur le corps, sans me quitter des yeux. Bien malgré moi, je sentis le désir refaire surface et se manifester sous la forme d’un début d’érection. Je baissai les yeux et laissai échapper un rire amusé d’entre mes lèvres. M’approchant de la jeune femme, je posai une main sur sa hanche et l’attirai à moi pour l’embrasser. Je me sentais plus relaxé et moins sauvage que tout à l’heure, je restai donc doux avec elle. Je la laissai finalement respirer et bougeai un peu le jet pour ne pas me le prendre dans la figure. Déjà les vitres étaient recouvertes de buée, tout comme le miroir. A mon tour je déposai une noisette de gel douche au creux de ma paume et posai cette dernière dans le dos de Mahina, tout en la serrant contre moi. Je repris ses lèvres, laissant mes mains la savonner partout où elles passaient. De ses fesses à ses hanches, en passant par son dos, sa nuque, ses seins… j’explorai chaque parcelle de sa peau.

« Prête pour le deuxième round ? » murmurai-je presque tout contre ses lèvres.

En tout cas, moi, je l’étais.

De sa bouche entrouverte, Mahina me souffla l’ordre de continuer, d’une voix faible, presque un soupir. Je sentais le plaisir monter en elle de plus en plus rapidement, tandis que ma langue s’enroulait autour de son clitoris, encore et encore. J’étais moi-même dans un état d’excitation intense tant l’entendre gémir de plus en plus fort me faisait de l’effet. Chaque parcelle de mon corps la réclamait, je mourais d’envie de la faire mienne, c’en était presque douloureux. Mon sexe était tendu à l’extrême, je ressentais le besoin de m’enfoncer en elle profondément, maintenant. Mais je résistais à cette envie qui me prenait les tripes pour l’amener au plaisir suprême de l’orgasme. Ses bras fléchissaient, son corps se tendait, sa peau brulait sous mes paumes, ses halètements de plaisir pur m’inondaient les sens. Des gémissements s’échappaient parfois de mes lèvres pour se mêler aux siens. Soudain, la belle brune se cambra tandis qu’une vague de plaisir la traversait. Je caressai encore un peu son bouton mais très vite elle m’attira à elle. Je me redressai donc et plantai mes yeux bleus dans les siens. Mes dents écrasèrent ma lèvre inférieure, je souriais de satisfaction de voir son visage comblé et pourtant encore empli de désir pour moi.

« Dépêche-toi... » me supplia-t-elle d’une voix sensuelle.

« Hm, je sais pas… » lui répondis-je, sans me départir de mon sourire, en m’obligeant à résister encore un peu, juste un petit peu, à la tentation.

Elle m’attrapa et m’attira à elle de force pour capturer mes lèvres et me mordre. J’émis un grognement un peu bestial, à mi-chemin entre le plaisir et la douleur qui tiraillait mon bas-ventre. Mahina me lâcha et s’agrippa à mes épaules, me donnant le signal tant attendu. Tout à fait redressé, je saisis la magnifique brune sous les cuisses et la soulevai. Je plaçai mon gland bien dur sous son sexe offert et d’un geste brutal, pressé, je la pénétrai en grognant. Mes bras m’aidèrent à imprimer des mouvements de vas-et-viens, tout de suite à un rythme soutenu. C’était encore meilleur que ce que je ne l’avais imaginé. Mes yeux ne quittaient pas son visage, fresque du plaisir à lui tout seul. Ses expressions étaient magnifiques, je ne m’en lassais pas. Je nichai finalement mon visage dans son cou, accélérant la cadence de mes mouvements crescendo avec les battements de mon cœur et la montée du plaisir en moi.

Quand je sentis les forces quitter mes bras, je cessai de pénétrer Mahina et la posai en douceur sur le sol. J’embrassai ses lèvres, puis la retourner et à appuyer sur son dos comme précédemment. Je revins la caresser avec mon sexe, de longues secondes, puis enfonçai brutalement celui-ci en elle. L’angle de pénétration était encore plus profond comme cela, en levrette, et j’attrapai les cheveux de la belle brune de ma main droite, l’invitant par ce geste à se cambrer encore pour accentuer son plaisir et le mien. Je gémissais et grognais au rythme des coups de reins que je lui infligeais, gardant un œil rivé sur ses fesses magnifiques.

Nous changeâmes encore de position une fois : de la levrette, je la soulevai et l’installai sur le rebord du lavabo. Je me sentais bien, le plaisir irradiait mes sens et brouillait parfois ma vue. Mais j’avais peur que cela ne dure trop longtemps à ses yeux. Je décidai donc de passer au niveau supérieur. Ses mains s’accrochaient à mon dos, à mes cheveux tandis que je la serrais contre moi de plus en plus fort, de plus en plus vite. Je sentis finalement que j’allais jouir, moi aussi. Je pénétrai la jeune femme encore plus profondément, jusqu’à sentir le plaisir intense, trop court, électriser tout mon corps. Je me retirai juste à temps pour ne pas éjaculer en elle et fermai les yeux en grognant. Aussitôt, une immense fatigue m’envahit, accompagnée d’un sentiment de bien-être. Je posai les mains de chaque coté de ses fesses, sur le rebord du lavabo, et relevai la tête pour croiser son regard. Un sourire tendre étira mes lèvres. J’étais lessivé. Je soupirai, en tentant tant bien que mal de reprendre mon souffle. Ma respiration était haletante, mon cœur battait la chamade et je sentais des gouttes de transpiration glisser le long de mon dos. Doucement, je posai ma joue sur son sein et fermai un instant les yeux.

« Wow » soufflai-je, avant de rire un peu. « Tu es incroyable, Mahina. Très… wow ».

Je me redressai ensuite et l’aidai à descendre de là.

« Toujours partante pour une douche ? » suggérai-je en plantant mes yeux dans les siens.

Bien entendu, on avait qu’à faire les deux. Bête question, Liam. On pourrait même en faire des tas, parce qu’à l’inverse des éjaculateurs précoces, j’avais du mal à me lâcher, cela pouvait donc durer très – trop – longtemps avec moi. J’installai alors la jeune femme sur le rebord du lavabo, bien décidé à lui donner d’abord sa dose de plaisir avant de passer à l’acte à proprement parler. J’avais envie de la faire jouir sous mes caresses, de sentir son corps palpiter et se cambrer, de l’entendre gémir de plaisir et me supplier de mettre un terme à son supplice. Apparemment, elle doutait de mes capacités puisqu’elle laissa échapper un petit rire quand je lui proposai de l’emmener au septième Ciel. Tant mieux, cela me motiverait deux fois plus de devoir faire mes preuves.

« J'aimerais voir comme tu comptes t'y prendre, mais avant... » me dit-elle d’une voix amusée et sensuelle.

Telle une chatte, féline et délicate, la belle Mahina descendit de son perchoir et s’agenouilla devant moi. Un sourire étira mes lèvres tandis que je laissais mon regard couler le long de son dos, jusqu’à la courbure parfaite de ses reins. Ses mains se posèrent sur mon sexe, ce qui le fit se tendre un peu plus. Sa bouche suivit rapidement le mouvement, provoquant un soupir de plaisir sur ma petite personne. Il n’y a rien de mieux qu’une bouche pour caresser un pénis, si vous voulez mon avis. Et celle de Mahina avait apparemment été taillée pour ca, parce qu’elle s’y prenait très bien. Je ne la quittais pas des yeux une seconde, tant voir mon sexe disparaître en elle me faisait de l’effet. Elle releva les yeux vers moi et je retins un gémissement, tout en glissant une main dans ses cheveux. J’avais cette sensation de domination qui grandissait en moi et oui, ca me plaisait. Surtout quand elle me regardait, je me sentais maitre du monde. Ce ne fut pas très long, mais j’en savourai chaque instant avec délectation. Quand elle s’arrêta un peu trop soudainement à mon gout, un sentiment de frustration se faufila jusqu’à mon cerveau, bien vite remplacé par l’envie de me venger. La belle Nu Zeta se releva et alla d’elle-même se réinstaller sur le bord du lavabo.

« Ma belle, tu ne regarderas plus jamais ce meuble de la même façon » lui annonçai-je en me rapprochant d’elle.

Je me replaçai entre ses cuisses ouvertes, sexe tendu comme ce n’était pas permis. Je l’imaginais, après cet épisode, avoir envie de moi chaque fois qu’elle viendrait se brosser les dents, et ca me rendait fou. Je repris ses lèvres avec envie, tout en tenant en coupe son si joli visage. Mes doigts se glissèrent dans ses cheveux et dans sa nuque, tandis que je l’embrassais. Cela m’excitait de savoir qu’elle venait d’avoir mon sexe en bouche, j’adorais cette sensation. Je la lâchai après un très long baiser, mais ma bouche ne cessa pas pour autant son activité. Elle couvrit le corps de la belle brune de baisers, depuis sa nuque jusqu’à son bas-ventre, en passant par les belles collines que formaient ses seins. J’étais un homme patient. Je voulais prendre mon temps, avant de m’attaquer à la partie la plus sensible de son anatomie. En parsemant sa peau de mes baisers, je laissai errer doucement ma main droite sur sa cuisse, me rapprochant toujours un peu plus de son sexe offert, sans pour autant le toucher. Je voulais la frustrer un peu.

Mon visage était tout proche de son pubis, je pouvais ressentir le désir émaner d’elle et cela avait un certain don pour me donner envie d’elle. Je veux dire, encore plus envie d’elle, parce qu’il est clair que je me contrôlais pour ne pas me jeter sur cette sublime demoiselle et la pénétrer sans autre forme de procès, sauvagement. Penché en avant, j’attrapai ses fesses de mes mains et la tirai encore un peu plus au bord du meuble, avant de glisser ma bouche le long de son aine. Ma langue rentra en contact avec la preuve de son désir, et je soupirai de satisfaction. J’enroulai la pointe de celle-ci autour de son clitoris, que je n’eus aucun mal à trouver tant elle était ouverte et offerte à mes caresses. S’en suivit une longue série de caresses, mêlant coups de langue, baisers, légères aspirations,… je me fiais à ce que j’entendais, les murmures et les cris étouffés de la belle brune étaient mon guide. Mes mains quant à elles parcouraient toute parcelle disponible du corps de Mahina, et je ne m’arrêterais pas avant d’être sur qu’elle soit traversée d’une vague de plaisir à tomber par terre. Ne vous ai-je pas dit que j’étais un homme patient ?

La belle brune prit le temps de venir caresser mon sexe avant de me répondre. Pour une raison pas si obscure que ca, j’adorais qu’une main féminine vienne toucher cette partie de mon anatomie. En même temps, quel mec n’aime pas ca ? Ah, un gay peut-être ? Comme j’étais à des kilomètres de l’être, cela me fit de l’effet.

« Hmm je n'ai pas vraiment de préférence, cela reviendra au même qu'importe l'endroit » me dit Mahina quand je lui demandai si elle voulait faire ca dans la douche.

Haha, elle est mignonne elle, songeai-je. Je n’étais pas du tout de cet avis. Certes, dans la théorie, nous ferions l’amour. Mais dans la pratique, on pouvait faire l’amour, ou baiser comme des lapins, s’envoyer en l’air, prendre notre pied… enfin, vous voyez ? C’est différent selon le niveau d’excitation, c’est différent selon la partenaire, et évidemment selon l’endroit. Un lit ou une douche, je n’allais pas ressentir la même chose d’un coté comme de l’autre. Et tout dépendrait de la position dans laquelle je la prendrais. Mais je m’égare.
Je lui fis remarquer, en jouant avec la ficelle de son string, qu’elle avait une longueur d’avance sur moi, puisqu’elle portait encore ce petit bout de tissu alors que j’étais nu.

« Tu préférerais tout contrôler, n'est-ce pas ? » me demanda-t-elle en souriant.

Répondant elle-même à sa question, elle se décolla de moi pour que je puisse lui ôter son string. Je fis glisser celui-ci le long de ses jambes fuselées, appréciant au passage la douceur de sa peau. Je me redressai ensuite et elle posa ses mains sur mon torse. Nos regards se croisèrent, et je ne pus m’empêcher de me dire que j’étais un putain de sacré petit veinard. Elle reprit mes lèvres avec une douceur toute féminine, et je me laissai faire, tout en lui caressant les fesses du bout des doigts. Quand elle se sépara de moi pour reprendre sa respiration, je décidai de lui expliquer – à ma façon – que j’aimais contrôler, mais jusqu’à un certain point.

« C’est vrai que j’aime être au-dessus » lui dis-je donc en souriant. « Mais je peux être gentilhomme et te laisser le choix de me dire si tu préfères que je… »

Tout en parlant, je la fis pivoter sur elle-même puis posai une main dans son dos et imprimai une pression sur celui-ci, pour la forcer à se pencher et à s’appuyer contre l’évier. Je me collai à elle, le sexe entre ses cuisses, flirtant avec son clitoris du bout de mon gland. Je pus par la même occasion sentir qu’elle commençait à s’exciter.

« … te prenne dans cette position. Ou alors… »

Je la redressai et la fis à nouveau pivoter sur elle-même comme une poupée de chiffon pour ensuite la soulever – elle était légère comme une plume ! – par les cuisses. Ainsi face à moi, soutenue par la seule force de mes bras, je positionnai mon sexe juste à l’entrée du sien, sans toutefois la pénétrer et lui souris.

« … peut-être préfères-tu celle-ci ? ».

Je me sentais puissant, c’est vrai. J’étais ce qu’on pourrait appeler un male dominant, sexuellement parlant. En revanche, dans un couple, je préférais que les rôles soient égaux. Je n’étais pas macho. Je m’approchai de l’évier et la posai sur le meuble, en me positionnant entre ses cuisses. Je remontai mes mains depuis la peau douce de ses jambes jusqu’à ses seins, que je caressai le plus délicatement possible.

Plongeant mes yeux dans les siens, je lui dis : « Je dois également t’informer que je ne suis pas contre les préliminaires, et que si tu n’es pas pressée, je peux ici même te faire monter aux rideaux, avant de passer aux choses sérieuses ».

Joignant le geste à la parole, je me penchai pour embrasser son sein droit, en attendant de connaître ses moindres désirs.

Quelle ne fut pas ma surprise quand je constatai, en ouvrant la porte, que Mahina était en sous-vêtements ! Je vis ses yeux glisser vers mon sexe – qui continuait de prendre de l’ampleur – et un sourire coquin étirer ses lèvres. Aurait-elle, par hasard, pensé à la même chose que moi ? Elle releva les yeux et m’offrit un charmant sourire.

« Je pense que je n'ai pas besoin de venir dans la salle de bain comme ça alors » me dit-elle, ce qui confirma mes soupçons… et acheva de m’exciter.

La belle brune fit quelques pas dans ma direction et posa une main sur mon torse. J’étais pris à mon propre piège, ou je rêvais ? Les femmes, de nos jours ! Une bande de coquines, c’est moi qui vous le dis.

« Si tu veux tu peux l'utiliser. Tu veux que je vienne t'aider à te savonner ? » ajouta-t-elle, sans se départir de son sourire.

Comment avais-je fait pour ne pas remarquer la petite étincelle perverse dans ses yeux ?!

« Avec plaisir » répondis-je, souriant.

Elle se glissa dans la salle de bain d’un pas félin et assuré, après avoir récupéré la bouteille de gel douche. Le pas de la femme qui sait qu’elle est séduisante, et qui sait aussi qu’elle va pouvoir faire exploser au visage de son partenaire hébété toute la beauté de son corps quand le plaisir s’empare de ses sens. Cette perspective me plaisait. En témoignait mon érection. Je la suivis dans la petite pièce attenante à la chambre et fermai la porte derrière moi, des fois que son colocataire déciderait de revenir.

Elle était debout, près de l’évier. Son regard de tigresse parée à fondre sur sa proie croisa le mien, et elle sourit à nouveau, tout en posant le gel douche. Ses mains s’aventurèrent jusqu’aux bretelles de son soutien-gorge, qu’elle laissa glisser sensuellement le long de son épaule sans me quitter des yeux.

« Alors, tu veux que je me douche avec toi ? ».

« Qui a parlé de se doucher ? » répondis-je en m’avançant vers elle.

Je n’étais pas particulièrement le genre de mec tendre et doux dont les filles raffolent et qui comble leurs désirs de romances badigeonnées d’amour à deux balles. Je me savais brusque et j’avais beau faire des efforts, lorsque le désir prenait possession de mon corps, je redevais bestial et sauvage. Une fois à sa hauteur, je posai mes mains calleuses sur sa taille et l’attirai à moi pour prendre ses lèvres, un peu… férocement. Je n’avais pas fait l’amour depuis près de trois semaines, et il faut bien avouer que ca commençait à faire long. Tout en l’embrassant, je collai mon bassin au sien, si bien qu’elle put apprécier l’étendue de l’envie qu’elle provoquait chez moi.

« A moins que tu ne préfères faire ca dans la douche ? » murmurai-je contre sa bouche, en cessant de l’embrasser un instant.

Ma main droite remonta dans son dos et, toute seule comme une grande, défit l’attache de son soutien-gorge. Je me décollai un tout petit peu de Mahina, pour permettre au tissu de libérer sa poitrine. Quand celui-ci rejoint le sol, je souris à la magnifique demoiselle.

« Hm… il me semble que tu as toujours une longueur d’avance sur moi, ma belle » lui dis-je alors sur un ton taquin, en glissant doucement un doigt le long du bord de son string.

La belle brune laissa échapper un rire amusé de ses lèvres pulpeuses à souhait, suite à ma question concernant ses motivations à rejoindre les Nu Zeta. Elle m’expliqua ensuite qu’elle n’était même pas au courant de ce qu’il se passait à la cave avant de rejoindre la Confrérie – tout comme moi, donc – et m’avoua ensuite ne pas aimer l’odeur de la beuh. Visiblement, ca la faisait pleurer. Je ne savais meme pas que c’était possible… et je me demandai si elle pleurait aussi devant les barbecues. Bête question, je ne sais pas du tout pourquoi elle m’était passée par la tête.

« Si j'ai rejoint la confrérie c'est parce que comme je suis fille unique j'ai toujours passé beaucoup de temps dehors et la nature à une grande importance pour moi » finit-elle par me répondre.

Elle me retourna ensuite ma propre question, et je réfléchis l’espace de quelques secondes avant de formuler une réponse.

« Hm… disons que j’étais plus ou moins certain de pouvoir fréquenter des gens agréables dans cette Confrérie. Je ne voulais pas rejoindre un endroit trop prise de tête, où on passe son temps à se battre comme ca doit être le cas chez les Sigma Mu » commençai-je par dire. « Et puis… », je soulevai le râteau que j’avais en main, « je ne pense pas que le jardinage soit très pratiqué chez les Sigma ».

Bref, je terminai de ratisser le parterre à vitesse grand V, et la belle Mahina étant toujours partante pour la visite, nous primes la direction de l’établi où je rangeais mes outils.

« Tu veux prendre une douche avant de visiter ? La confrérie n'est pas très loin » me demanda-t-elle une fois que je fus débarrassé de mon râteau.

« Oui, bonne idée » approuvai-je, étant donné que j’étais couvert de terre et de transpiration.

« Tu as une chambre à la confrérie ? Sinon tu pourras emprunter ma salle de bain, Henri ne devrait pas être là ».

J’avais effectivement une chambre qui m’était attribuée, mais je n’avais pas encore pris tout à fait mes quartiers, et il me restait plusieurs cartons à déballer.

« Si ca ne t’ennuie pas, je préfère utiliser ta douche, je n’ai encore rien déballé dans ma chambre, j’ai juste amené mes cartons » répondis-je à la jolie brune.

Nos pas nous portèrent donc vers notre Confrérie, et en chemin Mahina et moi discutâmes un peu pour faire plus ample connaissance. Elle m’était sympathique et j’étais persuadé qu’il serait agréable de la fréquenter, au quotidien. Et plus si affinité, bien que je ne cherchais rien de sérieux.

Nous arrivâmes dix minutes plus tard à la Confrérie et montâmes directement vers les chambres. Je rentrai dans la mienne, où il n’y avait que des cartons – dont un ouvert – et extirpai de ce dernier des vêtements propres. Je suivis ensuite Mahi dans sa chambre et elle me montra la salle de bain. Je la remerciai et, une fois la porte refermée, ôtai mes vêtements en les posant avec précaution dans un coin, pour ne pas tout salir. Nu, je croisai mon reflet dans la vitre et remarquai que j’avais le crane plein de terre. Sexy. Enfin, hormis ce petit détail, effectivement j’étais bien foutu. Je me dirigeai vers la douche et vis plusieurs gels douche à l’intérieur. Dont un à la fraise. Un sourire amusé étira mes lèvres. J’attrapai la bouteille et me dirigeai d’un pas déterminé vers la pièce commune.

J’allais tenter le coup de « l’homme tout nu ».

Une légende urbaine raconte que si l’on se montre nu devant une femme, elle aura forcément envie de coucher avec nous, grâce à l’effet de surprise. On verrait. Et au pire, c’est juste elle qui verrait. J’ouvris la porte, le gel douche à la fraise dans une main et souris à Mahina, l’air innocent, mes attributs bien en vue, le sexe légèrement dressé par l’excitation.

« Mahina, ca t’ennuie si j’utilise ton gel douche à la fraise ? » lui dis-je, sur un ton tout à fait… normal.

Mahina me confirma que le type qui m’avait fait une première visite s’appelait Henri, et elle ajouta qu’il était le Chef de la Confrérie. J’avais du en être informé, mais il était fort probable que cela me soit sorti de la tête. Quant à elle, elle était son bras droit. Fort bien.

« Et pour ça, je participe en m'occupant des plantes, puisque tu travailles comme jardinier, tu pourras venir m'aider quand tu le voudras » me proposa la belle brune.

« Ouais avec plaisir, j’aime bien ce genre d’activité, ca me relaxe » approuvai-je, ravi qu’elle me le propose. « Merci ».

C’était sympa de sa part, étant donné que j’étais nouveau et un quasi parfait inconnu. Visiblement, elle était du genre sociable. Il est vrai que si ca avait été moi à sa place, je ne me le serais pas proposé aussi vite. Surtout vu le look que je me payais. La suite de ses paroles me confirma qu’elle était quelqu’un de sociable… mais également serviable comme pas deux.

« Si tu veux, je peux te faire visiter quand tu auras fini de travailler. Tu finis à quelle heure ? ».

A vrai dire, je n’avais pas d’horaires. On me disait simplement ce que je devais faire et pour quelle date. Tant que c’était fait en temps et en heure, je pouvais même travailler en pleine nuit que ca ne regardait que moi. Je jetai un coup d’œil au parterre que je ratissais, toujours appuyé d’un air nonchalant sur mon outil.

« Je termine ce parterre et je suis tout à toi » lui répondis-je en souriant.

Nos regards se croisèrent et je lui souris. Oups. J’avais envie de lui faire un peu de rentre-dedans, mais ce n’était pas très correct de ma part, surtout vu sa gentillesse. On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Dès que j’en aurais l’occasion, je lui materais les fesses, histoire de voir ce que je loupais. Là, manque de pot, elle me faisait face.

Je me redressai et repris mon activité première. J’accélérai cependant un peu l’allure pour avoir terminé plus vite, et lancai un nouveau sujet de conversation : elle.

« Alors, pourquoi as-tu choisi cette Confrérie ? Pour ce qu’il se cache à la cave, ou tu as des raisons plus profondes ? » l’interrogeai-je, tout en me doutant que la drogue, même douce, ca ne devait pas être son truc.

Elle me répondit, et je fis l’effort de me concentrer sur deux choses à la fois : ses paroles et mon boulot. C’est pas une blague, quand on dit qu’un mec ne sait pas faire deux trucs à la fois. Je devais redoubler d’attention pour ne pas perdre le fil.

La belle brune me répondit qu’elle les trouvait jolies… les fleurs, et je me retins pour ne pas lui dire qu’elle l’était mille fois plus. Je n’étais pas là pour draguer. Quoi que… Elle s’excusa ensuite de m’avoir parlé comme à un vieux, en remarquant que je n’avais pas l’air beaucoup plus âgé qu’elle. Rassurant. Je pris cela comme une question.

« J’ai 19 ans, en fait » lui fis-je en souriant poliment. « Et toi ? ».

Tant qu’à faire, autant poser la question. Elle me répondit, tout en m’observant d’un air attentif. Je me sentais presque scanné par ses grands yeux de biche. Elle m’évaluait, ou quoi ? Reste à savoir pourquoi.

« Je ne me suis pas présentée. Mahina, enchantée. Et toi ? ».

« Liam ».

Je ne savais pas de quelle origine était son prénom, mais je penchais pour… hawaïen. Quelque chose d’exotique, en tout cas. La jeune femme attrapa alors la tirette de sa veste et commença à l’enlever, juste devant moi. Un geste peut-être anodin… ou pas. Je m’étais fait à l’idée de ne rien comprendre aux femmes, mais je savais qu’elles faisaient parfois preuve de subtilité pour séduire… si bien que je me demandai si ce n’était pas ce qu’elle essayait de faire. Mahina se retrouva donc en tee-shirt – une tenue plus adaptée à la saison – et je pus constater qu’elle avait de très jolies formes. Mais bien entendu, je ne m’attardai pas trop dessus.

« Tu es étudiant ou tu travailles ici ? Parce que je crois t'avoir déjà croisé chez les Nu Zeta, c'est pour savoir si tu en es membre ou pas » me demanda-t-elle alors.

Je compris pourquoi elle m’observait avec un tel intérêt, il y a un instant : visiblement elle essayait de se souvenir où elle m’avait déjà vu avant.

« En fait, les deux » lui répondis-je. « Je suis bien un Nu Zeta, enfin je le serai officiellement à la rentrée prochaine… et je suis jardinier pour le compte de l’école, j’ai demandé ce petit boulot au Proviseur et il a accepté assez rapidement ».

Je fis une petite pause et observai cette belle demoiselle attentivement. L’avais-je déjà vue auparavant ? Non, je ne le pensais pas, sans quoi je me serais souvenu de son visage.

« Donc tu es membre de la même Confrérie que moi, si j’ai bien compris… » fis-je.

Elle me répondit par l’affirmative et je hochai la tete d’un air entendu.

« Tu pourrais peut-être me faire visiter ? Je ne suis pas encore vraiment installé, je viens de débarquer alors je ne connais personne. Un type m’a juste montré les… activités que vous pratiquez au sous-sol. Henri, un truc comme ca ».

Je lui souris de mon air le plus sympathique possible. Néanmoins, avec ma barbe, ma coiffure et ma carrure, parfois un sourire ne suffisait pas à rassurer les gens.