Wynwood University
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 CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.

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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptySam 20 Juil 2013 - 12:32



are you fucking kidding me ?!


Tout est parfait. C’est un rêve éveillé. Un moment comme il n’en existe sur cette Terre. Je n’aurais jamais imaginé ma peau contre celle de Zack. Nos corps emmêlés l’un à l’autre. Mes désirs les plus profonds se réveillent. J’ai l’impression d’avoir caché mes sentiments pour lui. Je les ai enterrés profondément en espérant ne jamais les voir sortir. Pourtant… Pourtant il est là contre moi. Ses lèvres m’enivrent. Je deviens folle. Je perds pieds. Je me noie dans ce sentiment d’impuissance et de désire. Mon cerveau ne me sert à rien. Mon corps commande. Ce n’est pas le premier homme avec lequel je vais sur ce terrain glissant. Je connais tout ça. Pourtant j’ai l’impression d’être prise au dépourvu, d’être comme une nouvelle, j’ai cette sensation de vertige. Ces baisers ont le goût de l’interdit. L’image de Dwight me revient par moment. J’essaye de ne pas penser à lui.

Zack m’entraine avec lui faire mon lit. À ce moment précis, je le veux. Vraiment. Je le veux pour moi. Je veux sentir sa peau contre la mienne. Je souhaite partager le même air que lui. Je désire découvrir ses lèvres encore et encore. J’aimerai passer mes mains sur chaque parcelle de son corps. Je veux qu’il me possède comme un trophée. Je veux être sienne. Je souhaite qu’il aime ma présence et qu’il ne regrette rien. Je sais que ses doigts passeront sur la longue cicatrice parcourant mon dos le long de ma colonne vertébrale. Il verra sans doute de lui-même l’autre témoin de mes blessures nichés à l’intérieur de ma cuisse droite. Mon corps n’est pas lisse et parfait. Je ne suis pas parfaite. Je ne veux pas qu’il est un mouvement de recul en le constatant. J’aimerai qu’il est autant envie de moi, que moi de lui.

Le jeune homme me tient toujours par les hanches et en un instant nous nous retrouvons allongés sur le lit. Il est là en dessous de moi. À cheval, mes mains glissent sur son torse. Mes lèvres viennent parcourir sa peau. La main de Zack vient se nicher sur ma nuque et il m’attire pour un nouveau baiser. Je me laisse faire. Je le suis. Je suis folle. Folle de ce moment. Rendue folle par le désire… Est-ce possible ? Ce moment, cet instant… Tout cela ne ressemble qu’à un rêve. Un fantasme réalisé par mon imagination. Vais-je me réveillée tremblante sur mon transat ? Chauffée par le soleil et non par son corps contre le mien…

Puis tout se brisa. D’un geste brut, l’étudiant me repousse violement sur le côté. Je sens le matelas contre mon dos. Je suis à deux doigts de tomber sur le sol. J’entrouvre les yeux et ne fait alors face qu’au plafond. Lisse, blanc, froid. Je me relève un peu et m’apprête à lui dire que ce genre de violence n’est pas vraiment dans mon délire. Mais au fond de moi, je sais que tout cela ne fait plus partie du jeu, de la séduction et des baisers. Tout s’est brisé.
Zack, débout attrape ses vêtements. Il fuit. Il m’abandonne. Je ne me suis jamais sentie aussi mal qu’à ce moment-là. Il l’a eu sa vengeance. N’était-ce pas ce qu’il voulait. Je revois alors toute la scène. Je rembobine le film pour me le repasser une nouvelle fois. Il était en colère. Il m’en voulait. Il m’a coincée. Il m’a hurlé dessus. Il voulait se venger… C’est ça. Il voulait me rouler dans la boue comme je suis supposée l’avoir fait pour lui. Il est pire que moi. Il croit que c’est moi la méchante dans l’histoire ? Tout ça parce que j’ai osé dire que je connaissais des gros-mots grâce au CSS. Je n’ai même pas dit ça comme ça ! C’était une simple provocation… Lui… Lui est pire que tout ce que je n’ai jamais rencontré. Il m’a menti. Il m’a embrassée. Il m’a provoquée. Il m’a utilisée… Tout ça était calculé, n’est-ce pas ? Tout ça faisait partie de son plan. C’est tellement clair quand j’y repense. Il n’a jamais eu l’intention de m’avouer le moindre sentiment à mon égard. Dès notre première rencontre, il m’a jugée. Il m’a vue comme une ignare complètement obsédée par son corps et sans doute par le sexe. Il s’est sans doute dit que ce serait la meilleure façon pour me mettre plus bas que Terre. Il est intelligent, ça c’est sûr. Il a su que ce serait mon point faible. Il a dû deviner que j’avais un certain problème avec ma confiance en moi. Il a dû remarquer que c’était pour combler un manque… Je me suis faite avoir par plus fort que moi. Comment ? Comment a-t-il pu me faire ça ? Il n’a donc pas de cœur…

« Désolé Tia… je ne peux pas faire ça » Sa dernière phrase résonne en moi. Je l’entends plusieurs fois. Il ne peut pas faire quoi ? Embrasser une fille trop fragile à son goût ? Continuer de me rouler dans la farine ? Me rendre plus ridicule ? Un rire jaune et las s’échappe de ma gorge. Je suis à deux doigts de pleurer mais je me retiens. Il ne vaut pas mes larmes. Il ne vaut rien. Qu’il ne vienne même plus m’adresser la parole. Je reste là, allongée sur mon lit, la poitrine nue et le cœur lourd.

Je repense à Dwight que j’ai abandonné. Je repense à tous les engagements que j’ai fuis. Je n’ai jamais voulu m’engager. J’ai toujours voulu être la personne qui dit stoppe en premier. Je voulais contrôler ma vie, mon destin. Je voulais être libre, me sentir vivante et être maitre de mon destin et de mes choix. J’ai toujours pris les devants. Mais aujourd’hui, je viens d’inverser pour la première fois les rôles. Je suis celle qui se retrouve sur la paille. Celle qui est coincée et abandonnée.
Je me redresse sur le lit et observe ma cicatrice à l’intérieur de ma cuisse. Mes doigts glissent sur la parcelle de peau. J’en avais des tas d’autres mais elles ont fini par disparaître avec le temps. Celle-ci est plus grosse et plus visible. Elle m’accompagnera à jamais. La peau était trop abimée pour être recousue parfaitement. Les points de suture grossiers ont donc laissé une marque. La trace, celle qui me rappelle que j’ai déjà eu à subir le destin. Celle qui m’avait fait promettre de ne plus jamais me laisser emporter, me laisser faire…

Je l’ai trahie. J’ai trahi ma cicatrice, mon passé. Tout ça, à cause de lui. Zack… Il peut le croire, il aura le droit à ma vengeance. Je ne me laisserai jamais faire. Plus jamais.





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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyJeu 18 Juil 2013 - 16:52

La belle italienne sembla comblée quand elle entendit les paroles du brun. Il était à mille lieux de se douter de la réponse qu’elle allait lui formuler… si bien que quand Tea lui avoua qu’il lui avait toujours beaucoup plu, il se sentit surpris. Et flatté. Il se souvenait pourtant de leur première rencontre pour le moins « glaciale » comme si c’était hier, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la belle brune avait bien caché son jeu. Lui aussi, il faut le dire. Ils s’étaient gentiment mangé le nez. Peut-être que dans le fond, c’est ce qu’il lui avait plu ? Il n’y avait jamais vraiment réfléchi. Et ce n’est pas aujourd’hui qu’il le ferait, parce que la jeune femme reprit ses lèvres avec ardeur, ce qui laissa son cerveau en mode « arrêt ». D’autant plus qu’elle glissa sa main vers la ceinture du jeune homme et entreprit de détacher celle-ci, sans cesser de l’embrasser. Il se laissa faire, mais une sensation étrange s’insinua en lui. Comme une impression de déjà-vu, qu’il n’arriva néanmoins pas tout de suite à identifier. La main de Tea vint lui caresser le sexe, et il retint un léger gémissement de plaisir. Elle cessa de l’embrasser pour glisser ses yeux vers l’objet de son désir manifeste, et sourit au Khi Omikron. Se laissant glisser par terre, l’italienne enleva le short rouge passion de Zack, puis déposa une multitude de baisers sur son torse, tandis que ses mains se faisaient de plus en plus exploratrices. Ainsi en boxer, Zack attrapa la taille de Tea et fit quelques pas en arrière, l’entrainant avec lui vers son lit. En chemin, il l’embrassa et joua avec son short pour le faire glisser le long de ses jambes fines et bronzées. L’instant était intense, comme déconnecté de la réalité.

Mais la réalité vous rattrape toujours.

Zack se laissa tomber sur le lit de Tea, l’entrainant avec lui. Il se retrouva sur le dos, la belle brune au-dessus de lui. Ses mains se logèrent dans la nuque de l’adolescente, et il l’attira une fois de plus à lui pour capturer ses lèvres dans un fougueux baiser.

« Zack… N’ai pas peur : ça va être agréable. C’est agréable de faire l’amour. Je te jure que tu vas passer un bon moment… » fit alors une voix douce dans sa tête.

Une voix qu’il s’était appliqué à essayer d’oublier. La voix de Cheyenne.

Lorsqu’elle l’avait violé, elle était sur lui, exactement comme Tea à cet instant, ce qui avait fait ressurgir le souvenir de Zack. Un souvenir qui le prit aux tripes, à tel point qu’il repoussa d’un coup la jolie brune, sur le coté. Elle retomba sur le dos, sur le lit, tandis qu’il se levait d’un bond. Toute son excitation était retombée, il ne lui restait à présent plus dans les yeux qu’une étincelle de terreur qu’il devait absolument réfréner.

Le Khi se jeta sur son short et l’enfila prestement, en évitant de regarder Tea. Il attrapa sa marinière aussi vite et s’élança vers la porte. La main sur la poignée, il se tourna vers l’italienne et plongea ses yeux dans les siens. Elle ne devait rien comprendre à ce qu’il se passait dans la tête de Zack. Il était passé d’un extrême à l’autre en quelques secondes à peine.

« Désolé Tia… je ne peux pas faire ca » murmura-t-il d’une voix trop tremblante à son gout.
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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyLun 15 Juil 2013 - 19:41



are you fucking kidding me ?!  


La passion. Elle vous prend aux tripes, vous dévore de l’intérieur. Elle vous transforme. Elle vous fait faire ce que vous n’auriez pas osé faire en temps normal. Elle vous change, vous rend fou.
Les douces lèvres du jeune homme me transportent. J’en oublie tous mes problèmes. Ma crise de panique semble loin derrière moi. Mes doutes sur mes sentiments pour Dwight se sont envolés. La copine du Khi Omikron n’existe plus. Il n’y a plus que lui, son souffle contre ma peau, sa chaleur, ses lèvres, son corps…
Je sens avec délice les mains de Zack venir cherche les ficelles de mon bikini. Il les fait glisser entre ses doigts pour le détacher. Chacun de ses mouvements me procurent une sensation délicieuse. Comme si les pores de ma peau étaient dotés de capteurs. Mon cœur s’emballe. Mon corps surchauffe. Mon ventre me tiraille.

Mon haut tombe. Me voilà mise à nue. Son regard me scrute mais il s’empresse de revenir lier nos lèvres les unes aux autres. Mes mains caressent sa peau, se fraient un chemin jusqu’à ses cheveux. Lui, attrape mes cuisses. Je m’enroule autour de sa taille. Je le veux. Je le désire tellement que s’en devient animal. Cet instant est magique. Je suis contre la porte de ma chambre avec cet homme que j’aime autant que je le déteste.
Cette passion me dévore. Il me dévore. Il parcourt ma peau de ses lèvres. Il embrasse avec délicatesse mon cou. Même dans mes plus profonds désirs, je n’aurais pu imaginer une telle scène. Je n’aurais pu imaginer un seul instant que je serais aussi heureuse de le sentir contre moi. L’attraction est bien plus forte que je ne l’avais imaginé. Je me sens subjuguée. Mes paupières se ferment et je savoure avec délice ses baisers. Zack descend toujours un peu plus. Alors que ses lèvres se posent sur mon sein, je sens une montée de plaisir m’atteindre. J’entrouvre la bouche sans vraiment me contrôler. Un long soupire sort de ma gorge. Lui aussi éprouve du plaisir. Je l’entends, le sens, le sais. J’ai l’impression que nous abandonnons tous les deux. Nous laissons tomber les armes. Notre combat est devenu un corps à corps. Ce n’est plus à celui qui aura le dessus… Nous sommes maintenant l’un avec l’autre. Ou peut-être l’un pour l’autre…

« Tu me plais, Tia » Son murmure parvient à mes oreilles alors qu’il s’empare du lobe de mon oreille. Son accent me fait sourire. Ce qui m’agace chez lui n’est désormais plus qu’un détail attachant. Il a su me faire quelque chose. Ce n’est pas seulement du sexe pour le sexe. Ce n’est pas une sorte de réconciliation après notre dispute. Je ne fais pas ça pour qu’il me pardonne. Non… Je veux que l’on partage ce moment, qu’on le savoure. Je ne fais pas ça égoïstement. J’en ai envie. Pas seulement par vengeance, méchanceté ou même parce que je suis soit disant une fille portée sur la chose. Il me plait. C’est bien l’une des premières choses que j’ai pensé lorsque je suis entrée dans la salle lors de notre premier rendez-vous. J’étais énervée mais je ne pouvais pas nier la certaine attirance que j’éprouvais à son égard. Plus nous avons passé d’heure ensemble, plus cette attirance a grandi. Elle s’est étendue au-delà du physique. Il y a quelque chose chez Zack qui me plait. Mais je ne voulais pas me l’avouer. Je ne voulais pas lui montrer.
Aujourd’hui, j’arrête de résister. Je constate avec plaisir qu’il en fait de même. C’est donc partager. Je lui plais… Je ne suis pas qu’une stupide élève au caractère insupportable… Je suis plus que ça.

« Zack.. tu m’as beaucoup…toujours plu.» Nouvel aveu. Je ne sais pas si les mots de ma phrase sont alignés dans le bon ordre et s’il reflète ce que je voulais exprimer. Tant pis. Les mots ne sont que des sons. Ils ne peuvent exprimer avec exactitude des sentiments. La seule chose que je peux faire pour appuyer mes dires, c’est retrouver ses lèvres.
Je l’embrasse alors sans réfléchir. J’y mets mon âme, mes tripes, mon cœur… Alors que je m’agrippe aves mes jambes à ses hanches, je lâche une main. Elle quitte son cou pour rejoindre son short et sa saloperie de ceinture. J’essaye de faire preuve d’habilité. Je finis par glisser ma main dans l’ouverture de son vêtement rouge vif.
Mon regard roule vers l’endroit où ma main a réussi à se nicher. Un sourire empli de désir s’affiche sur mon visage. Mon regard est envieux.
Je déroule mes jambes et me laisse tomber au sol. Je ne peux rester ainsi. Ma main sort du short et l’autre vient en renfort. Je fais glisser la ceinture. Je la balance au sol sans quitter Zack des yeux. Je fais par la suite glisser son short. Je dépose doucement de petits baisers sur son torse tandis que mes mains se font de plus en plus aventureuses.




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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyLun 15 Juil 2013 - 14:22

Les mains de Tea parcourent le corps de Zack par-dessus son tee-shirt, provoquant des décharges électriques sur leur passage. Il n’ose imaginer la sensation sur sa peau nue parce qu’il meurt déjà d’envie d’ôter la ficelle qui retient le haut de maillot de la belle italienne, et de l’emmener vers son lit pour l’y allonger et découvrir son corps de toutes les façons possibles. Leurs langues répètent inlassablement une valse entrainante, quand tout à coup les mains de la jeune femme rentrent en contact avec son dos. Elles le caressent, déchargeant une nouvelle vague de désir qui se fait ressentir sous son short rouge. Rouge, la couleur de la passion. Le Khi sent la jeune femme se coller contre lui, écraser son corps brulant contre le sien dans l’attente d’un peu plus de caresses. Tout à coup elle met fin à leur baiser et attrape les pans de sa marinière pour la lui enlever. Il se laisse faire, sans la quitter des yeux. Le tissu bleu et blanc tombe sur le sol, mais Zack a déjà repris les lèvres de sa belle. Juste quelques secondes, et il se détache à nouveau d’elle pour croiser son regard. Ses yeux clairs le fixent, et elle lui sourit. Dans son dos, la demoiselle ferme la porte à clé. Il entend clairement le cliquetis métallique. Il n’a le temps de rien dire, Tea l’embrasse à nouveau avec passion.

La peau de leurs ventres se touche, ils s’électrise l’un l’autre tandis que la pièce semble se transformer en four tant la chaleur monte. Les mains de Zack délient la ficelle du maillot de l’Eta Iota, en douceur. Il cesse de l’embrasser et coule son regard vers la poitrine qu’il est en train de libérer de son écrin. Le ridicule tissu tombe et dévoile la peau laiteuse et un peu plus claire d’une poitrine menue, ferme et indéniablement magnifique. Un instant, Zack reprend les lèvres de l’italienne, tandis que ses mains s’approchent de ses cuisses. D’un geste, il s’en empare et soulève l’adolescente comme si elle avait été aussi légère qu’une plume. Il sent les jambes de la belle brune s’enrouler autour de sa taille, et il plaque une fois de plus son dos contre la porte de sa chambre. Ses lèvres quittent celles de Tea et descendent en exploration dans son cou, qu’elles recouvrent de baisers tendres. Il la soulève un peu plus tandis que ses lèvres continuent leur exploration. La peau de Tea est douce et sent bon le monoï. Sa bouche finit par rencontrer le sein gauche de l’adolescente. Zack glisse un téton durci entre ses lèvres et retiens un gémissement de plaisir, qui se transforme en murmure rauque et trahit le désir qu’il a pour elle. Il quitte son sein à regrets et viens embrasser le lobe de l’oreille de l’italienne.

« Tu me plais, Tia » murmure-t-il au creux de son oreille.

Pas j’ai envie de toi, même si c’était le cas. Mais il ne ressentait pas uniquement du désir pour elle, et il n’avait pas envie qu’elle le pense uniquement porté sur le sexe. Il titilla à nouveau le lobe de la belle brune et revint prendre ses lèvres avec une ardeur renouvelée et décuplée.
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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyJeu 11 Juil 2013 - 17:38



are you fucking kidding me ?!


J’ai le souffle court. Ce n’est pas à cause d’un effort intense. Mais plutôt de cette vague de sentiments qui secoue mon corps. Je ne me contrôle plus. Que ce soit pour ma respiration ou pour les papillons dans mon ventre. Je ne sais pas vraiment pourquoi on appelle ça des papillons… Ce ne sont pas des battements d’ailes mais plutôt une chaleur intense qui me tord le ventre, qui me donne chose, qui me chavire.

« Non » Voilà ce qu’il me répond. Non, selon lui mon baiser n’est pas suffisant pour prouver que j’aime le CSS. Lui. Je n’ai pourtant pas d’autres arguments. Je suis sincère. Je sens qu’il est dans le même état que moi. Je veux goûter à nouveau au parfum de ses lèvres. Je veux le sentir près de moi. Je veux toucher sa peau, glisser ma main dans ses cheveux. Je veux l’embrasser, le mordre, le sentir. Je me sens étrangement nue face à lui. Mon bikini ne couvre que quelques zones de mon corps. Des zones… Des zones qui ne demandent qu’à ce que je fasse un nouveau pas vers lui. Je ne pensais pas avoir autant de désir pour lui. Je dois lui résister. Je ne dois pas être si facile à obtenir. Je ne vais pas m’abaisser à ça. Je ne vais pas me faire pardonner par un simple baiser. Je suis quelqu’un qui attire la foudre des gens et qui ne se reproche rien. Je ne suis pas une fille facile. Je suis quelqu’un qui résiste, qui montre les griffes. Je suis une chieuse. Je décide quand le jeu peut commencer.

Le jeu n’aurait jamais dû commencer. Mais il est déjà trop tard. J’ai perdu l’avantage. Je suis sûr un destrier lancé au galop. Je n’ai plus les rênes.
Les mains de Zack quittent la porte pour se glisser sur ma peau. Je sens un frisson courir le long de ma colonne vertébrale. Je ne le lâche pas des yeux tandis qu’il remonte lentement. Il m’embrasse. Il franchit les centimètres qui nous séparaient. Une nouvelle vague de plaisir me parcourt. Je me sens bien. Je me sens heureuse. Je n’ai plus envie de résister. Je souhaite simplement m’abandonner dans ses bras.
Tout n’est que délicatesse. L’instant présent n’existe plus. Les secondes s’écoulent sans que je m’en aperçoive. Plus rien n’est réel excepté son corps contre le mien, ses lèvres sur les miennes, sa langue me caressant. Je n’hésite pas un instant avant d’entrouvrir les lèvres pour me lancer dans une nouvelle danse avec Zack.

Mes mains quittent son cou pour glisser le long de son torse. Je meurs d’envie d’enlever ses vêtements. Je descends encore jusqu’à la rencontre entre son tee-shirt à rayures et son short. Mes doigts se faufilent sous le premier. Ils partent s’aventurer dans son dos. Je remonte peu à peu la marinière qu’il porte. Je découvre un corps bien plus musclé que je ne l’avais imaginé. Je le désire toujours plus. Je me presse contre Zack. Je stoppe un instant nos baisers pour enlever son haut. Mes yeux cherchent les siens. Je m’y plante. Il n’y a sans doute besoin d’aucun mot. Que ce soit en anglais ou un italien mon envie reste la même. Je ne ferais sans doute pas demi-tour. Je m’en mordrais peut-être les doigts. Mais là, tout de suite, je m’en moque. Je cherche dans mon dos la poignée de la porte de ma chambre. Je ferme la serrure et sourit. Il n’y aura que nous.

Mes mains retrouvent rapidement une place. Mes lèvres cherchent à nouveau le délicieux contact de celles de Zack.






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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyJeu 11 Juil 2013 - 15:01

Le regard de Tea, empli de désir, glissa vers les lèvres de Zack, mais il ne le remarqua pas, parce qu’il fixait sa bouche pulpeuse depuis de nombreuses secondes. Doucement, elle combla les quelques centimètres qui les séparaient encore et s’empara des lèvres de l’adolescent avec une délicatesse inouïe. A travers ce baiser, il la devina timide, plus douce qu’il n’y paraissait et atrocement sensuelle – même si, pour ce dernier point, le brun s’en doutait. C’était à la fois semblable à ce qu’il connaissait, et tellement différent en même temps. Ce baiser avait un gout d’interdit, il était bien plus excitant que tous ceux que le brun avait bien pu échanger jusque là. Ses sens en éveil, Zack savourait chaque sensation qui lui prenait les tripes. Quand la belle italienne se recula pour mettre fin à leur baiser, il eut un gout de trop peu, ainsi que l’envie impérieuse d’embrasser à nouveau Tea.

« C’est suffisant ? » murnura-t-elle presque contre sa bouche, avec son joli accent du sud.

Un instant, le brun se demanda pourquoi elle lui posait cette question… avant de se souvenir qu’il lui avait plus ou moins demandé de lui prouver qu’elle aimait le CSS, comme elle le prétendait. Drôle de façon de le faire. Originale et absolument plaisante. Un très léger sourire étira ses lèvres tandis qu’il plongeait ses yeux verts comme l’émeraude dans ceux de la belle brune. Il n’avait qu’une envie, qui occultait tout le reste : l’embrasser à nouveau.

« Non ».

Ses mains quittèrent la porte pour venir se loger au creux des reins de l’adolescente. Zack reprit ses lèvres, plus fermement. Ses doigts glissèrent dans le dos de la magnifique brune, sur sa peau nue qu’il pouvait presque sentir vibrer sous ses caresses. Ils arrivèrent à la naissance de ses cheveux bruns et s’y plongèrent avec délectation. Son baiser se faisait caresse sensuelle, et il attira la jeune femme un peu plus à lui pour la serrer dans ses bras. Doucement, sa langue caressa les lèvres de Tea, désireuse de partir à la rencontre de la sienne dans un ballet fou de désir refoulé.

Durant chaque cours au CSS, Zack l’avait observée, la trouvant belle et attirante. Mais cette attirance était restée purement platonique, étant donné qu’il avait Perle dans sa vie. Mais la situation avec sa copine – si elle l’était toujours, enfin – étant compliquée, Zack était à mille lieux de penser à elle. Honteusement, il en oublia jusqu’à son existence, emporté par le feu de la passion qui commençait à le consumer petit à petit, à mesure que Tea répondait à son baiser. Derrière eux, la présence du lit se fit plus imposante, comme si tout à coup il réalisait qu'il était là et permettait d'élargir leurs horizons... disons sociaux.
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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyMer 10 Juil 2013 - 18:26



are you fucking kidding me ?!  


J’ai toujours été comme ça. J’ai toujours été vulnérable à l’intérieur. Zack n’avait pas le droit de me mettre à nue comme il l’a fait. J’ai l’impression qu’il a appuyée sur le bouton rouge. Vous savez celui sur lequel il ne faut jamais appuyer et qui pourtant vous attire. Et alors inévitablement, c’est le drame.
La tragédie se joue sous mes yeux. Je suis spectatrice et actrice en même temps. Tout ce que je refoule à son sujet est en train de faire leur apparition. Tous mes sentiments pour ce jeune homme remontent à la surface. Ils ont toujours été là mais je ne voulais les voir. Pour moi Woods, c’était Woods. C’était ce mec insupportable qui me faisait des leçons. C’était ce Khi Omikron bien trop intelligent pour me prendre une seule seconde au sérieux. Pour moi, Zack était le beau garçon avec qui j’avais droit à des cours privé. C’était ce jeune étudiant trop sérieux pour moi, trop sage et pourtant trop à mon goût. Zack c’est le gars qui sort avec une Êta Iota. Ils forment le petit couple parfait. Je n’aime pas les gars en couple. Ça cause toujours des ennuis. Et puis j’ai Orlando, j’ai Dwight… Pourquoi me soucier de lui ? Pourquoi me souvenir du son de sa voix lorsque je m’endors ? Pourquoi m’imaginer l’embrassant à ce moment très précis dans ma chambre ?
Il a osé me défier. Il a osé me crier dessus. Il a osé sortir de ses gongs. Il m’a défiée. Il m’a coincée. Il m’a bouleversée. Il s’est montré tel qu’il est. Il a lui aussi appuyé sur le bouton. Qu’est-ce qu’on fait là tous les deux ? Pourquoi ne bouge-t-il pas ?

Je m’aperçois que nous sommes tous les deux très proches. Mes mains sont toujours posées délicatement autour de son cou. Je sens la douceur de sa peau. J’aimerai me blottir dans ses bras. Je veux ressentir sa force et sa puissance.
Personne ne m’a jamais remise à ma place à part Ugo… J’ai toujours eu le droit de tout faire sans que l’on ne me reproche rien. J’avais la possibilité de faire tout ce que je voulais sans me soucier un instant des conséquences. Mais les dés ont changé… Zack à redistribuer les cartes. Il m’a remise à ma place. Et il s’est fait sa place par la même occasion. J’adore ça. J’adore cette sensation qui parcourt mes veines.
Je me sens étrangement attirée par lui. Parce que je sais qu’il n’est pas comme tous les autres. Il est un peu comme un fruit défendu et complètement mortel. Si je le croque, je cours vers ma perte. Je dois résister. Mais comment ?
« Tu ne sais pas ? » Zack est encore plus près de moi. Je sens son souffle sur mon visage. Mon regard s’est agrippé au sien. Je sens ma respiration se faire un peu plus haletante. Mon cœur bat un peu plus fort. Un sentiment parcourt mon corps et vient se nicher dans mon ventre. Un sentiment qui peut rendre fou n’importe quel être humain. Un sentiment qu’on ne peut contrôler.

Le désir.

Je le sens monter en moi comme la lave monte pour jaillir des entrailles de la Terre. Je suis un volcan qui se réveille. Je suis si proche de lui que ses lèvres m’attirent irrésistiblement. Je ne pense même plus aux conséquences. Je ne pense pas à sa petite-copine. Je ne réfléchis pas aux complications que ce geste pourrait entrainer. Je ne vois que lui. Quelques centimètres nous séparent. J’ai l’impression que mon cœur est prêt à exploser. Je m’approche encore plus. Nous sommes si proches que chaque mouvement est perceptible par l’autre. Nos nez se touchent. Mon regard se focalise alors sur ses lèvres. Envieuse je finis par craquer.
Je capture délicatement ses lèvres. Ce n’est qu’un simple petit baiser. Un tout petit. Léger. Timide. Sensuel. Doux. Il est peut-être tout petit mais il me transporte à des kilomètres. Je ne suis plus simplement en bikini dans ma chambre. Je suis ailleurs. Je suis avec lui. Je le déteste et le désire en même temps. Comment peut-il me rendre aussi folle ?

« C’est suffisant ? » Je réponds à sa précédente question. Je ne sais même pas comment j’ai pu réussir à m’en souvenir. Toujours est-il que tout cela est sincère. Ce baiser… Ce baiser n’est pas simplement là pour faire bonne figure. Je ne tente pas de l’amadouer. Je sais que je suis une Êta Iota. Nous sommes vues comme les filles faciles du lycée, les séductrices, les bimbos… Pourtant là ce n’est absolument pas du jeu. Je ressens vraiment quelque chose pour Zack. Je ne peux pas vraiment dire ce que c’est mais je peux vous assurer que tout ceci n’est pas issu d’un plan diabolique.







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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyLun 8 Juil 2013 - 15:33




CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?!

Tea semblait vraiment mal, elle respirait profondément, les yeux fermés, comme si elle allait faire une crise d’angoisse. Zack avait du mal à tenir sa détermination aussi intense que lorsqu’il était arrivé. Le jeune homme sentait son élève faible, désarmée… et qu’y a-t-il de plus émouvant qu’une fille à fleur de peau, fragile… sans défenses ? Tea donnait envie à son « bourreau » de la prendre dans ses bras et de la consoler, mais il tint bon. Il n’était pas venu pour ça ! Elle jouait la comédie. Elle jouait la comédie, il devait s’en convaincre. C’était une Cheerleader, elle devait avoir l’habitude. Dans son esprit, plein de désirs contradictoires… dont quelques-uns qui n’avaient rien à faire là ! Ses yeux aussi verts que l’émeraude glissèrent sur le visage de la belle italienne, jusqu’à sa bouche qu’il observa une seconde de trop. Non. Non, non, non. Engueuler Tea, aimer Perle. Avoir envie d’embrasser Perle, détester Tea. Regarder les lèvres de Te… Perle, juste celles de Perle. En vouloir à Tea. Et peut-être un peu à Perle. C’était compliqué, entre eux. Zack se rendait compte qu’il était complètement perdu. Soudain, la brunette rouvrit les yeux et croisa son regard. Dans ses yeux, il vit qu’elle ne lui mentait pas. Le Khi Omikron comprit qu’il devait y avoir un malentendu quelque part, et qu’il s’était emporté pour rien. Sa détermination vacilla. Il se mordilla la lèvre, à la recherche d’une sortie de secours. En vain. Pour s’en assurer définitivement, le brun demanda à l’Eta Iota si elle l’avait fait exprès, ce qui amena une réponse rapide de la jeune fille.

« Non ! Non… Je… Je né voulais pas que ça se passe commé cela. Je… Je suis désolée, ok ? Je voulais pas… C’était oune bagarre… Je ne ai pas réfléchi… » lui avoua-t-elle d’une voix étrangement douce.

Habituellement, Tea et lui passaient plutôt leur temps à se défier. Jamais ni l’un ni l’autre n’avait montré le moindre signe de faiblesse. Ils étaient comme deux dominants se faisant face, chacun cherchant à évaluer les points faibles de l’autre pour prendre l’ascendant. C’était presque… animal. L’adolescent secoua imperceptiblement la tête.

« Okay… » commença-t-il à répondre, sans pour autant se résoudre à abdiquer verbalement.

Reconnaître qu’on a eu tort n’est jamais facile, surtout pour quelqu’un comme Zack, qui était habitué à être celui qui sait. Un Khi Omikron, quoi. Admettre qu’il s’était trompé, devant une Eta Iota… ce n’était pas ce qu’il préférait. Sa fierté en prendrait un coup. Face à la réaction peu convaincante de son professeur d’anglais, Tea soupira. Lui cherchait à s’excuser, sans vraiment admettre qu’il avait tort. Ses mains n’avaient toujours pas bougé de la porte, encerclant toujours le visage de la belle européenne. Il ne comprit pas vraiment ce qu’il prit à Tea, à ce moment-là… mais il sentit ses mains se poser sur ses épaules, puis remonter doucement vers sa nuque. Ses yeux cherchèrent ceux de l’adolescente et captèrent un regard qu’il ne comprit pas vraiment. Il ne lui avait jamais vu une telle expression sur le visage. Tout à coup, Zack comprit qu’ils étaient bien trop près l’un de l’autre, dans le Bâtiment où dormait Perle, sa copine… jusqu’à preuve du contraire.

« Je suis désolée Zack… Je né voulais pas… Ne sais pas comment expliquer. Tou me crois peut-être pas mais j’aime le CSS… Je ne sais comment te le montrer… » lui dit-elle de sa voix caressante.

Aurait-il été Ulysse qu’il ne serait pas tombé dans le piège de cette sirène des temps modernes. Malheureusement pour lui, il était déjà trop tard pour espérer prendre la fuite. Son esprit avait changé de canal, pour se brancher sur celui du désir. Il ne lui vint pas à l’esprit qu’elle disait la vérité, qu’elle essayait de le manipuler ou encore de le séduire. En réalité, son esprit était à présent désespérément vide de toute pensée sensée. Il ne restait plus que ça : « j’ai envie de l’embrasser ». Le Khi se pencha un peu plus en avant, mêlant son souffle à celui de l’italienne. Il quitta ses yeux pour glisser son regard vers sa bouche, à nouveau. La tension était palpable, il la ressentait comme jamais. Entre Tea et lui, cela avait toujours été électrique. Mais pas à ce point-là.

« Tu ne sais pas ? » demanda-t-il dans un souffle.

Elle était proche, trop proche. Si proche qu’il pouvait sentir son souffle lui caresser la peau et se mêler sensiblement au sien. Le moment le plus agréable n’était-il pas celui juste avant le baiser ? C’était ce que disait la légende, et à l’instant, le brun n’en doutait plus une seule seconde. Car il était clair qu’ils allaient s’embrasser.


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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyVen 28 Juin 2013 - 11:27



are you fucking kidding me ?!  


Ce n’est rien. Ce n’est rien. Tu peux le faire. Tu es dans ta chambre. Tu peux le faire… Inspiration… Expiration… Tu es dans un environnement familier. Il y a de l’air, de l’oxygène. Respire. Gonfle tes poumons. Inspiration… Expiration… Tu peux respirer… Il suffit de se calmer. Il suffit de se vider la tête… Tu peux le faire… Tu es dans ta chambre… Inspire…

Je ferme un instant les paupières et tente de retrouver à tout prix mon calme. Woods n’a pas le droit de me voir comme ça. Personne ne peut. Je dois être forte. Je dois cacher mes faiblesses. Je n’ai pas le droit d’avoir peur et encore moins de faire des crises d’angoisse. Il me suffit d’inspirer profondément par le nez et de rejeter l’air par la bouche. Et ce plusieurs fois d’affiler. Je dois repenser à toutes ses fois où j’y suis retournée malgré ma peur. L’instructeur me disait que c’était une bataille de l’esprit. Il suffit que j’oublie tout ce qui c’était passé auparavant et ça fonctionnerait. Mon esprit est plus fort que le traumatisme. Je peux y arriver. J’ai réussi à y retourner… Je les fais. Je peux le faire aujourd’hui.

Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux, il a dû s’écouler quelques petites secondes. Woods n’a pas bougé. Il est toujours là, les yeux rivés sur moi. Alors, malgré toute la rage, la colère et la haine que je peux lire dans son regard, je ne baisse pas les yeux. Au contraire, je m’y accroche. Je m’accroche à ce qu’il me reproche. Dans mon regard pourra-t-il peut-être lire la vérité. Je ne comprends rien de ce qui se passe. Alors il continue de m’expliquer sur un ton accusateur : « Est-ce que tu as dit à quelqu’un que je t’avais appris des insultes, Tia ? Parce que j’ai reçu une lettre du Directeur, et il est apparemment au courant de ça. Il me menace de me reprendre la Présidence de CSS, et mon poste de Vice-Président chez les Khi Omikron. » Sa façon de s’exprimer est affreuse. Il découpe chaque syllabe comme si j’étais une attardée. Il fait peut-être ça pour être plus clair mais je le trouve au contraire plus hautain et méchant. Je ne savais même pas qu’il était à la tête de sa confrérie. Je ne pensais pas qu’on pouvait le virer pour ce genre de prétexte. Je n’ai le temps de rien dire car il reprend la parole presque immédiatement.  « Je sais que tu l’as répété, sinon je ne vois pas comment il l’aurais appris. Et ça me met très en colère, Tia, parce que tu m’avais promis de le garder pour toi. Je pourrais avoir des problèmes à cause de toi, tu comprends ? » Alors qu’il reprend son souffle, j’essaye de trouver la réponse à tout ça. Je ne vois encore qu’une seule solution : Jazz. Je suis sûre que c’est à cause d’elle qu’on en est là. Je l’avais insultée de tous les noms. Nous nous étions battues. Et je me souviens même plus de ce que j’ai dit. Sur le coup de la colère, on ne réfléchit pas. Je crois avoir dit que si j’étais aussi forte à la joute verbale c’était grâce au CSS… Mais je ne le pensais pas. Les gros-mots, j’en entends tous les jours au lycée. Que ce soit en classe, dans les bâtiments de notre confrérie, dans le parc, à la cafétéria et même dans certaines séries télé… Ce n’est pas Zack qui m’a transformée en une fille vulgaire. J’étais déjà comme ça avant. Je ne voulais pas que ça se retourne contre lui. Je ne suis pas comme ça. J’ai beau dire que je n’aime pas les cours du CSS, je ne ferais pas une chose pareille ! Si je dis ça c’est parce que j’aime être au-dessus de tout… Je déteste être redevable à qui que ce soit. Et Woods… Je lui dois mon niveau en anglais, je lui dois les relations que je peux désormais avoir, je lui dois mes notes à l’écrit, je lui dois chaque conversation que j’entreprends… Sans lui je n’aurais pas le niveau que j’ai aujourd’hui. Sans le CSS, je serais sans doute encore à galérer pour trouver mes mots. J’apprécie Woods et je déteste penser ça. Je suis celle qui fait les reproches, je suis celle qui critique, je suis celle qui claque la porte en première. Et là, pour la première fois, c’est à moi de me justifier.

« Est-ce que tu l’as fait exprès ? » « Non ! Non… Je… Je né voulais pas que ça se passe commé cela. Je… Je suis désolée, ok ? Je voulais pas… C’était oune bagarre…Je ne ai pas réfléchi… » Je soupire… Quoi que je dise, j’ai le pressentiment qu’il ne me croira jamais. Je sais pertinemment qu’il ne voudra plus me donner des cours. Comment lui dire que j’adore ces moments ? Je sais que je n’en ai jamais donné l’impression. C’est parce que je suis quelqu’un de très fier. Je cache au mieux mes sentiments. Woods ne comprendra jamais… Rien que le fait de l’appeler Woods ça n’est pas anodin… Si je l’appelle par son nom, c’est pour mettre une certaine distance entre nous. Parce que j’ai l’impression de m’attacher un peu trop à lui.

Mais merde ! Qu’est-ce que je suis en train de faire ?

Mes mains viennent se poser sur les épaules du jeune homme. Elles glissent jusqu’à son cou. Mes pupilles vertes s’accrochent aux siennes. « Je suis désolée Zack… Je né voulais pas… Ne sais pas comment expliquer. Tou me crois peut-être pas mais j’aime le CSS… Je ne sais comment te le montrer…» Je suis là, à quelques centimètres de lui. Je me sens minuscules et ridicules. Je suis vulnérable et je meurs d’envie de me blottir dans ses bras.






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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyJeu 27 Juin 2013 - 19:56




CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?!

Faire pleurer une fille, c’est comme marcher sur la queue d’un chien. La bestiole se met à hurler, et le fautif s’en veut à mourir. C’est exactement ce qui arriva à Zack lorsqu’il vit une grosse larme perler au coin de l’œil de l’italienne. Perler… même pas besoin qu’elle coule pour que l’effet soit immédiat. Comme s’il avait posé son grand pied maladroit sur la queue d’un pauvre petit labrador. Un petit jappement, et un sentiment de culpabilité qui se répand dans les veines comme une trainée de poudre. A moins d’être un connard. Ce qui, bien entendu, n’était pas son cas. L’adolescent avait beau être énervé, quand l’Eta Iota se mit à paniquer, acculée contre la porte de sa propre chambre, il sentit sa colère retomber comme un soufflé.

« Du quoi tou parles ? Lâche-moi ! Tou me fais peur ! J’ai… Non ho fatto niente ! Non capisco ! Mi vuoi lasciare in pace ? Je né comprends pas... J’ai fait quoi ? J’ai dit un truc ? Si c’est pour la bagarre con Jazz, j’ai pas… Enfin… Ce non est pour ça, si ? J’ai… J’ai dit quoi ? J’ai fait quoi de mal ? » tenta-t-elle de se justifier dans un mélange approximatif d’anglais et d’italien.

Cela devait être le stress, parce que le Khi savait qu’elle parlait mieux que ça. Du moins, qu’elle le pouvait, quand elle était en pleine possession de ses moyens. Et là, ce n’était pas son cas. Il voyait son visage décomposé, presque terrorisé. Néanmoins il n’arriva pas à se résoudre et à bouger. C’était comme… renoncer. Et il n’avait pas envie d’abdiquer aussi facilement : si ça se trouve, Tea jouait la comédie. Elle mentait peut-être comme une arracheuse de dents, et profiterait du fait qu’il baisse sa garde pour tenter de l’achever. Du coup, il garda ses deux mains bien ancrées contre la porte et ses yeux fixés sur elle.

« Est-ce que tu as dit à quelqu’un que je t’avais appris des insultes, Tia ? Parce que j’ai reçu une lettre du Directeur, et il est apparemment au courant de ça. Il me menace de me reprendre la Présidence du CSS, et mon poste de Vice-Président chez les Khi Omikron » lui demanda-t-il plus calmement, en détachant bien ses syllabes pour qu’elle comprenne. « Je sais que tu l’as répété, sinon je ne vois pas comment il l’aurait appris. Et ça me met très en colère, Tia, parce que tu m’avais promis de le garder pour toi. Je pourrais avoir des problèmes à cause de toi, tu comprends ? ».

Il prit quelques secondes pour reprendre son souffle et s’assurer de garder son calme, avant d’enchainer : « Est-ce que tu l’as fait exprès ? ».


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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyMer 26 Juin 2013 - 15:01



are you fucking kidding me ?!  


Woods… Mais qu’est-ce qu’il fout dans ma chambre ? On a absolument pas cours aujourd’hui. Il ne vient certainement pas pour me complimenter. Parce qu’il ne le sait peut-être pas mais je suis officiellement capable de tenir une conversation en anglais sans avoir à deviner une phrase sur deux. Je commencer presque à penser anglais. Ça va bien plus vite que je ne le pensais. Mais je suis certaine que ce n’est pas pour ça… Il est incapable de me faire des compliments. À chaque fois qu’il m’encourage, j’ai plus l’impression qu’il se fout royalement de ma gueule. Comme si je n’étais qu’un petit être inférieur complètement débile qui le surprend par sa capacité à évoluer. Oui, je ne suis peut-être pas chez les Khi Omikron. Je ne suis pas chez cette petite secte très fermée d’intellos qui vous prend de haut sans savoir ce que vous valait réellement. Tout le monde s’amuse à dire que ce sont nous, les Êta Iota, les superficielles et les hautaines. Sauf qu’ils ne sont pas mieux que nous ! Toutes les confréries pensent être les meilleures et ceux qui n’en font pas partie ne sont alors qu’une bande de sous-lycéens.
Alors quoi ? Qu’est-ce qu’il fait dans ma chambre à cette heure-ci de l’après-midi ? Que me veut-il ? Pourquoi m’avoir demandé ? Ce n’est pas lui qui a une copine chez les EI ? Je ne sais même pas comment elle s’appelle. J’ai entendu parler de leur couple. Ce que je ne comprends pas c’est comment elle fait pour le supporter… En même temps peut-être qu’elle ne se contente que de son physique… J’aimerai bien en faire de même ! Parce qu’entrer dans la vie de Woods, ça doit ne pas être très palpitant ! Il fait quoi de ses journées ? Lire des bouquins et parler de Newton tout en faisant des calculs savants et en parlant chinois. Génial ! Wouhouuu ! Mais quelle éclate !

Ce qui m’étonne le plus, c’est cet air furieux qu’il arbore. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Et dès que mon regard se pose sur son visage crispé, j’arrête de faire la maligne et de sourire. Je sens que quelque chose ne se passe pas bien. Je sens qu’une tempête s’apprête à s’abattre sur ma chambre. Un sentiment étrange s’empare de mon corps… Un sentiment que je ne ressens pas souvent mais qui me rappelle de mauvais moment. Cette pression qui vous empêche de respirer convenablement. Ce besoin primaire de fuir face au danger à venir. Cette impression qu’il n’y a jamais assez d’oxygène pour vos poumons. Oui, j’ai peur. J’ai peur de ce qu’il va se passer et pourtant je n’en ai pas la moindre idée. Je ne sais pas ce qu’il fait là mais je sais que ce n’est pas bon pour moi.

Tout se confirma en une seconde. « A ton avis, qu’est-ce que je fais, Tia ? J’ai reçu un courrier de Cannon, il me menace de me virer du CSS et de me reprendre la vice-présidence des Khi Omikron. Qu’est-ce qui t’a pris, bordel ? Il n’y a qu’à toi que j’ai appris une connerie pareille, et il me semblait avoir été clair : cela devait rester entre nous ! » Il m’attaque d’un flux verbal. J’essaye de comprendre tout ce qu’il dit. Je ne vois pas de quoi il parle. Je n’ai rien révélé de compromettant vis-à-vis de ses cours ! J’ai bien imaginé à un moment un plan diabolique. Je mettais dit que s’il était trop exécrable, j’aurais fait croire qu’il m’avait fait des avances. J’aurais dit qu’il aurait profité de la petite pièce fermée dans laquelle nous étions enfermés pour me mettre à sa merci. Mais ça c’était vraiment en cas d’extrême contrariété. Je ne l’ai pas fait ! Parce que dans le fond, je l’aime bien Woods. Il m’a vraiment aidé à évoluer en anglais. Je ne pense pas que j’en serais arrivée là aujourd’hui sans son aide. Et ce, surtout au point de vue grammaticale et tout. Il m’agace mais quand je dis beaucoup de mal des gens c’est parce que je ne veux pas avouer que je les aime bien… C’est mon truc ! Je fais ressortir tous les défauts des autres pour me mettre un peu plus en valeur. Et surtout pour les faire passer pour des gros salauds et me convaincre ainsi qu’ils ne sont pas fait pour moi.

Mais tout s’accélère. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit. Woods m’attrape le bras, ferme ma porte d’un coup. Je me sens sursauter. J’ai peur de ce qu’il s’apprête à dire et à faire. Je ne comprends pas ce qu’il me reproche. Je ne comprends pas ce qu’il fait là, ce qu’il me veut. Je veux qu’il me lâche, qu’il arrête de me regarder comme ça. Il me fait peur. Il me bloque contre la porte. Ses bras forment deux murs de chaque côté de mon visage. Je suis ainsi obligée d’affronter son regard rougi par la rage. Son ton monte alors. « QU’EST-CE QUE TU CROYAIS ? Je ne vais pas me laisser écraser aussi facilement, tu vas me le payer. Et plus question qu’on ait cours, tous les deux. Tu as finalement eu ce que tu voulais ? T’ES CONTENTE ? »
Il m’en veut. Le seul problème c’est que je ne sais pas pourquoi. Qu’est-ce que je lui ai fait, merde ? J’ai rien dit ! Je n’ai pas menti ! Je n’ai même pas parlé de nos cours. La seule fois où j’ai mentionné mon inscription au CSS c’était… C’était lors de ma bagarre avec Jazz. C’est connasse m’avait cherché. On a commencé à se balancer des insultes. Tout a dégénéré. Ils ont été obligés de nous séparer. Je ne sais plus qui mais quelqu’un m’a demandé où j’avais appris tout ça. J’ai ris et sans lâcher l’autre abrutie du regard, j’ai dit qu’avoir un grand-frère permettait d’apprendre à se battre. Pour ce qui est du vocabulaire, je n’avais qu’à remercier le CSS de faire entièrement son travail. C’est ça ? Non, ça peut pas être ça quand même ! Sur le coup de la colère, j’avais balancer cette phrase sans réfléchir.
« Du quoi tou parles ? Lâche-moi ! Tou me fais peur ! J’ai… Non ho fatto niente ! Non capisco ! Mi vuoi lasciare in pace ? Je né comprends pas... J’ai fait quoi ? J’ai dit un truc ? Si c’est pour la bagarre con Jazz, j’ai pas… Enfin… Ce non est pour ça, si ? J’ai… J’ai dit quoi ? J’ai fait quoi de mal ? » Je me sens au bord des larmes. Je déteste être ainsi coincée. J’ai peur des petits espaces. Là, avec Zack qui me bloque ainsi, je sens la crise de panique m’envahir. J’ai l’impression de respirer difficilement. Mes poumons manquent d’air. J’ai envie de fuir mais je suis paralysée. Je veux qu’il me lâche. Je veux qu’il arrête de me regarder ainsi. Je n’ai rien fait de mal ! Je n’ai rien dit qui pourrait le compromettre ! J’ai vraiment rien fait… J’en suis certaine… Mais maintenant je remets tout en doute. Peut-être que j’ai dit inconsciemment quelque chose sans le vouloir. Mais quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
Je sens une larme sur le point de rouler sur ma joue. Je ne veux pas pleurer. Pas face à sa colère. Je suis sûre qu’il sera fière de m’avoir fait craquer. Si c’est sa façon pour me remettre en place, c’est affreux ! Il n’a pas de cœur ou quoi ?
Mon cœur bat trop vite. Ma respiration est saccadée. Je veux qu’il me lâche. J’ai besoin d’air. Je… Je n’arrive plus à respirer. Il n’a fallu qu’une trentaine de seconde pour que des flash-back me reviennent en mémoire. À chaque fois que je suis confrontée à un danger, ils reviennent au galop. Avec eux dans mon esprit, je ne suis plus capable de rien. Et encore moins capable de répondre à l’affront de Woods.




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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyLun 10 Juin 2013 - 15:27


CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?!

La chambre était vide. Enfin… vide de toute présence. Le brun soupira en passant une main dans ses cheveux encore mouillés. Sur le lit, une robe était jetée comme un vulgaire chiffon. La garde-robe était grande ouverte et vomissait tout son contenu, ou presque, dans la chambre de l’adolescente. Quant aux paires de chaussures, Zack n’en avait jamais vu autant rassemblées dans une même pièce. C’était quoi, une collection ? Il ne voyait vraiment pas l’intérêt d’en avoir autant. Enfin, au moins elles étaient plus ou moins rangées, contrairement au reste. Son regard se détacha des vêtements de Tea et il s’approcha de son bureau. Le mur face à son ordinateur était recouvert de photos, qu’il se mit à observer. L’ancien Zack aurait sans doute pris la fuite, en voyant la chambre vide. Ou alors, il serait allé attendre en bas, avec Perle ou Nina, tandis que son énervement retombait comme un gros soufflé. Mais au final, qu’aurait-il obtenu d’une telle attitude ? Il se serait calmé et serait reparti. En fait, non. Il ne serait même pas venu. Et une personne de plus lui aurait consciencieusement écrasé les orteils. Or, le Khi avait conclu un marché avec Inaya. La Sigma Mu lui avait fait promettre de ne plus se laisser faire. Et il avait promis. Il savait qu’elle avait raison. Quand les gens le voyaient s’excuser, se laisser rabaisser sans rien dire, faiblement, ils avaient forcément envie d’en rajouter une couche. Mais cette attitude, le brun faisait tout pour en changer. Et là, Tea avait dépassé les bornes. A cause d’elle, il risquait non seulement sa place au CSS, mais également – et c’était le plus important – la vice-présidence de sa Confrérie. Les notes sur son dossier scolaire, passe encore. Mais les Khi Omikron, il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Ils étaient sa seconde famille, après tout. Masha, Molly, Kaylee, Dylan, Cassie, Ethan,… Il y avait plein de gens qui comptaient pour lui, là-bas. Et des gens qui comptaient sur lui ! Pas question qu’une petite garce vienne lui voler une chose à laquelle il tenait. Plus maintenant. Il était en train de regarder les photos accrochées au mur, en se demandant qui pouvait bien être ce garçon qui revenait si souvent, lorsque la porte de la chambre de l’Eta Iota s’ouvrit. Ses deux mains étaient posées sur le dossier de la chaise de bureau de la jeune femme, et sans s’en rendre compte, l’adolescent broya celui-ci dans l’étau de ses mains. Zack prit le temps de souffler, avant de faire face à Tea. Il fallait qu’il remette ses idées en place.

« Hey ! Sorpresa mio principe ! » fit la voix de Tea, bizarrement amicale.

Il lâcha alors le siège de bureau, se redressa de toute sa hauteur et fit face à l’adolescente. Zack comprit rapidement qu’elle avait pensé voir quelqu’un d’autre que lui, parce que quand leurs regards se croisèrent, le ton de la petite brune changea.

« Qu’est-ce qué tou fais ici ? Non c’è… On ne a pas de cours aujourd’hui » lui dit-elle, l’air contrarié.

Il coula son regard sur la tenue de la jeune femme. Un haut de maillot, des tongs, un short en jeans. Ses iris foudroyants revinrent croiser ceux de l’italienne, et il se décida alors à lâcher les vannes, le ton légèrement au-dessus de la normale.

« A ton avis, qu’est-ce que je fais, Tia ? » commença-t-il. « J’ai reçu un courrier de Cannon, il me menace de me virer du CSS et de me reprendre la vice-présidence des Khi Omikron. Qu’est-ce qui t’a pris, bordel ? Il n’y a qu’à toi que j’ai appris une connerie pareille, et il me semblait avoir été clair : cela devait rester entre nous ! ».

Il s’approcha de la petite brune. La porte de sa chambre n’était pas entièrement fermée. Comme si, en le voyant, elle s’était totalement stoppée, incapable d’entrer tout à fait dans sa chambre – sans doute à cause de la surprise. Zack lui attrapa le bras et la tira à lui, juste assez pour la faire rentrer dans la pièce. Le brun claqua la porte d’un geste sec et y accula ensuite Tea, le regard dur. Posant une main de chaque côté de son visage, le brun se pencha vers celle qui l’avait dénoncé.

« QU’EST-CE QUE TU CROYAIS ? Je ne vais pas me laisser écraser aussi facilement, tu vas me le payer. Et plus question qu'on aie cours, tous les deux. Tu as finalement eu ce que tu voulais ? T'ES CONTENTE ? » s’énerva-t-il.

En fin de compte, il était tellement plus facile de se laisser aller à la colère qu’à la contrôler que c’en était déroutant. Lui qui pensait n’être impulsif que quand il s’agissait de sa copine se surprenait. La jalousie était un excellent moteur, mais visiblement… le fait qu’on se foute de lui aussi.


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MessageSujet: Re: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyVen 7 Juin 2013 - 17:57



are you fucking kidding me ?!


14 juin… Miami, 31°C avec un peu d’humidité, quelques nuages mais rien de bien méchant. Le vent n’est pas trop fort. Et moi qui m’inquiétais énormément pour les orages et tempêtes de l’été… Je suis assez rassurée, pour l’instant. Il a plus hier et avant-hier mais exceptionnellement aujourd’hui le soleil est de retour. Vous savez ce qu’il y a de mieux dans tout ça ? Les cours sont finis ! Du coup je n’ai qu’une seule envie : bronzer au bord de la piscine. Ça fait une semaine qu’elle me nargue en bas de ma fenêtre. Alors aujourd’hui, je vais enfin pouvoir en profiter ! J’ai donc passé ma matinée à rêver de cette après-midi au bord de l’eau. J’ai mangé avec toute la famille. Ugo, Mila, Rebecca, papa et maman… Comme au bon vieux temps ! Ma sœur a débarqué de Rome. Pour elle aussi c’est la fin de l’année. Apparemment elle veut rester en Italie mais n’est pas sûre. Elle m’a énervée à ne parler que d’elle pendant tout le repas. On dirait que la Terre tourne autour d’elle. Et évidemment mes parents marchent à fond. En même temps, Rebecca est la surdouée de la famille. Elle doit parler au moins quatre langues et connaît la stabilité en amour. Elle est mignonne et intelligente. Elle veut faire médecine comme papa… Alors comment peut-il ne pas l’aduler ? Parfois je me demande même s’il ne lui voue pas secrètement un culte.
En attendant, je n’ai même pas eu le temps d’en placer une. Heureusement que j’avais mon portable et Twitter pour me consoler. Et puis Ugo était assis à côté de moi. Il n’a pas arrêté de me glisser des conneries à l’oreille. On a pu manger de la mozzarella, des farfalle, du gorgonzola et un tiramisù… Je dois avouer que certaines de ses saveurs m’avaient manquées. Pas toute ! Il ne faut pas croire que nous les italiens nous mangeons tous les jours des pizzas. Je commence même à me demander si les américains ne nous concurrence pas fortement ! En tout cas, ce repas était sympa. Sauf que papa a dû partir en vitesse pour voir un de ces patients, maman avait une réunion par webcam dès 14h, Mila avait un cours de tennis et Ugo devait absolument voir un mystérieux ami dont je ne connais pas l’existence. Bref, je me retrouvais seule avec mon horrible sœur alors que dans le bâtiment de ma confrérie, d’autres sœurs bien plus cool m’attendait.

J’ai attrapé ma Vespa et j’ai déguerpi en vitesse. Arrivée à Wynwood, j’ai enfilé mon bikini et sans prendre le temps de ranger le bordel de ma chambre, je suis descendue dans le jardin. J’ai encore mes lunettes dans les mains, mon short au cas où...
« Quelqu’un aurait dû Monoï ? » dis-je en m’installant sur un des transats.
« Ragazza, jé me suis achetée des nouveaux sous-vêtements, aller éétre gialousé ! » « Ils sont comment ? »
« Alors…euhm J’ai une ensemble blanc : soutien-gorge push-up e shorty dentelle stretch écrue. Pain de sucre… Tou connais cette marque ? Io, j’adore ! C’est un po vintage et le ensemble me met moi en valeur, c’est juste génial ! » Je souris tout en m’aspergent d’huile. Nous sommes trois à profiter du temps et la conversation tourne rapidement sur nos garde-robes. Nous parlons des nouvelles collections à venir, de ce que l’on aimerait s’acheter, on se donne des conseils ou des adresses et finalement on se complimente. On dit hypocritement du bien des autres en pensant toutes que l’on est bien supérieure.

Le silence retombe et je ferme les yeux. Je revois ma petite tenue trop mignonne balancée sur mon lit. C’est à ce moment précis que je réalise que ma chambre n’est pas extrêmement bien rangée. Elle n’est pas sale. Il n’y a pas des tas de vêtements roulés en boule au sol. Il y a simplement la porte de mon armoire qui tient une bonne quinzaine de cintres. Plusieurs paires de chaussures sont alignées le long d’un mur. Mon ordinateur portable est entouré de magasin de mode et de bout de papier avec des traductions d’article. J’ai pas mal de photos accrochées au-dessus de mon minuscule bureau. On peut y voir Ugo sur une photo sur trois. Il y a aussi toute ma famille, quelque uns de mes amis à Milan et des souvenirs de soirée.

Le soleil réchauffe ma peau. Je ne suis pas du genre à bronzer énormément mais j’ai la chance de ne jamais prendre de coups de soleil. Miami, dans un sens, c’était un peu la Terre promise. Je vais enfin pouvoir avoir un teint resplendissant toute l’année !
« Tea ! Y a un mec qui vient de débarquer. Il est dans ta chambre. » Je sursaute et relève la tête. Qui peut venir dans ma chambre à cette heure-ci ? J’attrape mon portable et regarde l’heure. Pas de message. J’enfile mon short et soupire. Qui est-ce que ça peut bien être ? Ugo ne serait pas entré comme ça. Il aurait été un peu gêné de pénétrer dans un bâtiment rempli de filles. Surtout que mon grand-frère n’est pas le plus révulsant des mecs et il le sait. Alors… Il n’aurait pas osé. Qui d’autre cela pourrait être ? Dwight ? Oui ! Dwight ! J’ai tellement envie qu’on passe à nouveau du temps ensemble tous les deux. C’est dingue comme ce gars me transforme… J’ai l’impression qu’avec lui tout est plus simple. Pas besoin de parler. Pas besoin d’utiliser telle ou telle langue.
Je monte les escaliers avec un grand sourire. Je suis presque sûre qu’il va être là, en face de la porte, avec une surprise. Il sera peut-être déjà entièrement nu ! Ça ce sera une excellente surprise d’ailleurs… Ma main glisse sur la poignée et j’ouvre doucement.
« Hey ! Sorpresa mio principe ! » Dis-je en souriant.

Mes yeux tombent alors sur un corps qui ne ressemble pas à Dwight. Pas du tout. Un peau blanche, des cheveux coiffés en brosse. Woods. Mais qu’est-ce qu’il fout dans ma chambre.
« Qu’est-ce qué tou fais ici ? Non c’è… On ne a pas de cours aujourd’hui. »




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MessageSujet: CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.    CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?! || Tea.  EmptyJeu 6 Juin 2013 - 16:55


CSS, last meeting : are you fucking kidding me ?!

14 juin, les examens étaient terminés depuis maintenant une semaine. Zack avait été reçu en Senior Year, malgré sa fin d’année tourmentée. Ce n’est pourtant pas ça qui l’avait empêché de gérer ses examens, et fort heureusement d’ailleurs. Quand il rentra à sa Confrérie, après un entrainement avec l’équipe de foot US, les Cannonballs, Zack trouva une lettre lui étant destinée, dans la boîte de la Confrérie. L’écriture fine et étroite ne lui disait absolument rien. Il monta dans sa chambre, déposa ses affaires sur son lit et descendit à la cuisine, où il avait laissé la lettre sur la table. L’adolescent se servit un jus de fruit et s’installa au bar. Déchiquetant l’enveloppe, il en sortit une lettre du Proviseur de l’école. Surpris, Zack commença à lire la missive. Et plus il lisait, plus son visage se décomposait. Cannon le menaçait de lui retirer la Présidence du CSS, et la Vice-présidence des Khi Omikron, s’il le reprenait à apprendre des choses aussi inappropriées que des insultes aux élèves étrangers. Le si charmant visage de Tea lui sauta aux yeux. Elle avait fini par cafter.

« Espèce de garce » souffla l’adolescent, estomaqué.

Qu’est-ce qu’il lui avait pris, de faire ça ? Leurs dernières entrevues pour le CSS s’étaient pourtant vraiment bien passées, contrairement à la première. Il avait appris à la connaître un peu mieux, et même à l’apprécier. Pourtant, à la base, ce n’était pas gagné. Alors quelle mouche avait bien pu la piquer ? Le brun vida son jus de fruit, furieux. L’idée que Tea ait fait ça juste par plaisir, pour le mettre dans la merde, l’effleura. C’était bien le genre des Eta Iota. Enfin, sauf Perle évidemment. Il attrapa la lettre d’un geste sec et remonta dans sa chambre. Cassie n’était pas là. L’adolescent envoya le papier valser sur son lit, et se rendit dans les douches. Comme il revenait de l’entrainement, il était tout pouilleux.

Sous le jet d’eau glacé, le brun essayait de penser à autre chose, sans y parvenir. Il n’arrivait pas à digérer cette trahison. Parce qu’à ses yeux, c’en était une. Tea lui avait pourtant promis de ne rien dire. Les paroles d’Inaya lui revinrent en mémoire, comme souvent ces derniers-temps. Ne te laisse pas marcher sur les pieds, n’avait-elle de cesse de lui répéter. Il coupa finalement le jet d’eau, s’essuya et gagna sa chambre pour s’habiller. Il avait pris une décision. Cette fois, il n’allait pas se laisser écraser, et il allait faire comprendre à cette idiote qu’on ne s’amusait pas comme ça à ses dépens. Il enfila un tee-shirt marin, un short rouge qu’il boucla à la ceinture, et une paire de tennis. Les cheveux toujours mouillés, il quitta le Bâtiment de sa Confrérie, direction celui des Eta. Il ouvrit la porte d’entrée de volée, sans prendre la peine de frapper. Il demanda à la première fille qu’il croisa où était la chambre de Tea, et monta les escaliers quatre à quatre. Une fois à l’étage, il se rendit devant la bonne porte, et ouvrit celle-ci d’un coup sec, la mine furieuse. Elle se trouvait à l’intérieur ? Tant mieux. Elle n’y était pas ? Tant pis, il l’attendrait.


© code de boo.


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