Amy : Avant & Après. [FINI]

○ Age : 17 ans
○ Date et lieu de naissance : 31/12/1995 à Caen, en France.
○ Classe : Comme précisé dans le recensement, Amy réussit sa Senior Year et entrera en fac de biologie.
○ Confrérie : Khi Omikron
○ Riche ou bourse d'étude ? Riche

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Citation :

L'apparence, au premier regard, la première impression.
Pour certaines personnes, c'est ce qui compte le plus, ce qui vous donne une étiquette collée à vie sur votre front. Ça, ma famille me l'a bien appris. Amaranthe, tu dois prendre soin de ton image, tu dois être digne de celle-ci jusqu'au bout des ongles, être fière de ce que la nature t'a donné, sublimer tes atouts et faire de tes défauts, de nouvelles qualités, ne jamais te laisser aller à te contenter de tes acquis. Évidemment, ils m'ont soumis les mêmes conseils pour mes études, autres activités et mon comportement. Je les suivis, docile et soucieuse que l'on m'apprécie à ma juste valeur. Mon éducation ne fut pas ma seule aide, l'argent paie aussi les services de beauté et bien-être. Alors oui, je fais aussi du shopping de temps en temps pour agrémenter ma garde robe des plus beaux apparats possibles mais, j'aime aussi me sentir bien dans ce que je porte et ne suis pas tombée dans le piège de la fashion victim - sinon, imaginez bien que je me serais jetée à corps perdu dans la confrérie des Eta Iota. Sans compter que j'ai appris à mes dépends que les liens uniquement basés sur une première impression sont trompeurs.
Le loup est fétichiste, il aime porter des peaux de laine.
Plus sérieusement, je prends soin de moi, c'est un fait mais, pitié, ne vous arrêtez pas à mes cheveux bruns bien brushés, mon regard azur souvent souligné d'un trait de crayon noir au minimum syndical, mon nez en trompette ou que sais-je... Ma mère est une belle femme, si ça peut vous justifier ma chance. Mais elle est bien plus élégante que je ne le serai jamais. En revanche, du haut de mon mère soixante-et-onze, je suis plus grande qu'elle, j'en remercie mon père.

Si l'on m'avait enseigné la modestie, je vous dirais que j'ai une apparence ordinaire. Or, ma famille m'a appris à bien m'apprêter, il serait inconcevable que j'aie l'air d'une sans-abri. En revanche, je n'ai ni la taille mannequin, ni des courbes à en faire pâlir les cubaines qui font le bonheur des habitants de Miami. Du haut de mon mètre soixante-et-onze, je ne fais pas le poids face aux beautés plantureuses. Mais, je me tiens bien, je ne suis pas vulgaire (ne pas se fier à l'histoire dans la présentation, je l'ai bâclée, Amaranthe ne parlerait pas comme ça), j'ai une mignonne petite bouille, de beaux et grands yeux bleus, un nez en trompette, une petite bouche légèrement pulpeuse et de longs cheveux châtains. Et puis bon, vous me voyez, je ne suis pas grosse mais pas squelettique non plus. La marchandise est correcte comme dirait le roumain qui squatte près du starbucks.  »

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Citation :

Le caractère, c'est dans le meilleur des cas votre force, dans le pire...
Des coups de pied au cul, voilà ce qu'il m'aurait fallu dès le départ. À la place, il m'aura fallu des coups au cœur pour que je comprenne que j'étais trop gentille, trop conne. Alors je vous entends d'ici, me dire qu'à seize ans, je ne m'y prends pas tard pour m'affirmer, bien au contraire, j'ai "toute la vie devant moi", n'est-il pas ? Vous en faites pas, je suis quand même comme toutes les gamines de mon âge, une pisseuse qui ne veut qu'une chose... sortir de l'adolescence et rencontrer le prince charmant. Non, je plaisante au sujet du grand dadet à poney. Vous pensez vraiment que DE NOS JOURS, les filles y croient encore ? Bien sûr, lorsque j'ai perdu ma virginité avec ce type de cinq ans mon aîné, je pensais réellement que tout était tout beau, tout rose... J'étais sotte. Dire que je ne le suis plus du tout, ce serait vous mentir mais, je me fais moins d'illusions sur les gens qui m'entourent. Non, non, attention, je ne suis pas devenue asociale. Je suis juste moins enthousiaste lorsque je fais de nouvelles rencontres, j'essaie de ne pas m'emballer trop vite. Certaines personnes, depuis que je suis arrivée aux États-Unis, me trouvent froide limite condescendante. Ce n'est pas toujours faux. Déjà, les américains... comment dire... C'est une autre culture, quoi. Ensuite, j'ai beau comprendre et parler l'anglais, leur accent m'insupporte et je ne parviens à m'empêcher de parler français... De ce fait, vous pouvez en déduire qu'en plus d'être chauviniste, fière, je suis aussi têtue. Bien entendu, j'ai aussi des qualités comme... Ma patience. Oui, après tout ce que j'ai laissé passer par gentillesse, on peut dire ça. Alors, face aux attaques, j'essaie de ne pas devenir plus bête que mon interlocuteur, j'apprécie l'ironie et les sarcasmes pour cela. Généralement, ça agace. C'est le but recherché. Ce qui est dommage ici, c'est que le second degré français peut être mal perçu... Ça me vaudra probablement quelques situations dérangeantes, cocasses...
Dernière chose à savoir, j'ai quelques petites manies. À savoir que je ne sors jamais sans avoir fermé trois fois la porte de ma chambre (que ce soit chez moi ou à l'internat), que dans mon sac, j'ai toujours un mini flacon de parfum (que je ne porte pas mais il me rappelle l'odeur de ma mère), du gel désinfectant que je m'applique après avoir touché les rampes d'escaliers/barre de fer dans les transports/poignets de porte/m'être mouchée, etc..., et je claque la langue contre mon palais lorsque je suis embarrassée. Ce qui amplifie cette gêne, et cela se mue en cercle vicieux. Je suis allergique à la pêche et je n'aime pas le chocolat. Je prends toujours un café noir au petit déjeuner, à la fin de mon déjeuner, de mon dîner et plusieurs tasses pendant mes révisions.

 

Je suis moins chauviniste qu'auparavant, j'ai du finir par m'habituer à Miami et surtout aux occupants du campus wynwoodien. Et ça, ce n'est pas rien quand on voit de quel pied j'étais partie. Ma patience, quant à elle, a été mise à rude épreuve, tout particulièrement quand je suis tombée nez à nez avec Nathan Standford. Je ne sais pas si mon appel y a été pour quelque chose mais j'en ai vite été débarrassée. Depuis, tout est revenu à la normale et mon sang froid ne me laisse pas encore complètement tomber, à part quand je croise le chemin de Dylan, depuis Halloween, je suis plutôt gênée de le voir. Je dois avouer que mes jambes ont tendance à faillir rien qu'à sa vue. Des restes de perte de contrôle du corps suite à l'ingestion de cette eau ? Non, évidemment que non, cela fait bien trop longtemps...

Je crois que je suis plus timide que je ne l'aurais pensé. Mais ça, je préfère autant le garder pour moi. D'ailleurs, quand je suis embarrassée, j'ai toujours ce tic de claquer ma langue contre mon palais. Je suis toujours aussi amoureuse de la caféine, ne pouvant faire une journée sans mes tasses de café matin, midi et soir ainsi qu'aux moments de révisions et de travaux scolaires. Je voue un véritable culte à la caféine, j'adore la glace au café, surtout celle avec des grains dedans. J'apprécie aussi un bon coca bien frais. En revanche, je n'aime toujours pas le chocolat, j'ai du mal à comprendre tout cet engouement autour du cacao. Pour continuer dans le domaine culinaire, en dehors de la pêche, je me suis récemment découvert deux nouvelles allergies : la noix de coco et la mangue. Chouette n'est-ce pas ?

Dans mon sac, j'ai toujours du gel désinfectant, en revanche, je garde toujours l'échantillon de parfum de ma mère, un stylo, un carnet de notes, un smartphone, du rouge à lèvres, un parfum (que je porte, cette fois), un boîtier pour mes lentilles ainsi qu'une paire de lunette des vue en cas de problème avec mes lentilles. Je suis devenue migraineuse et généralement mes migraines sont précédées d'une aura ophtalmique fort désagréable. Ça m'a d'ailleurs valu des jours d'absence puisque dans ces cas là, je survis difficilement dans la lumière et le bruit tout comme je suis incapable de réfléchir ou faire quoi que ce soit. »

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Citation :

Tout d'abord, vint la naissance...
Quoi de plus simple que de mettre au monde un être fait de chair, d'os, de muscles et de sang ? Il suffit à deux personnes de sexes opposés de passer une nuit entière à... apprendre leurs leçons de géopolitique. En tout cas, c'est ce que disaient mes parents aux leurs. Autant dire que la suite fut quelque peu comparable à des conflits d'ordre internationaux. Le moment de la découverte de la grossesse aurait été proche d'être un déclencheur de Troisième Guerre Mondiale quant à ce qui succéda l'accouchement, ce fut le début d'une longue Guerre Froide particulièrement en ce qui concernait mes grands maternels. Les paternels, eux, se contentaient simplement d'être condescendants avec ma chère mère. S'ils usaient d'un langage vulgaire, je suis persuadée qu'ils la qualifieraient de petite salope.

Ah, la famille ! Beaucoup pensent que ce sont les personnes en qui l'on peut compter quoiqu'il arrive, que ce sont les piliers de notre vie et que lorsque le reste s'écroule, il nous restera cela pour tenir et avancer. Je n'y crois absolument pas. Parfois, ce sont eux-mêmes qui nous trahissent les premiers. Et souvent ne sont-ce-t-ils pas aussi ceux qui savent les pires détails sur vous avant tout le monde ? Ceux qui se racontent ces mêmes histoires sordides et font en sorte que vous soyez le dernier au courant ? Évidemment, il PEUT y avoir des exceptions, des gens qui tiennent réellement à votre bonheur, des protecteurs, des liens immuables. Cependant, n'oubliez jamais que ceux que vous vous imaginez être des fils conducteurs de votre misérable existence peuvent vous électrocutez mieux que quiconque sur cette planète. Oui, je pense sincèrement que plus on se rapproche de quelqu'un, plus on l'aime ou on croit être aimé de cette personne, plus on a de chances de se prendre le ciel sur la tête et ça vaut pour n'importe qui...

L'amitié, par exemple.
Tout a débuté à l'école comme tout un chacun. Les enfants sont cruels, retenez bien cela. Des promesses, du troc de jouets... Du vol, des jeux de mains, jeux de vilains... Et le premier bisou, tout innocent, tout doux qui se clôt par un coup de pied. Puis, les années avancent, ça se transforme en complots "Si tu es amie avec elle, je ne te parle plus.", qui prennent des formes différentes au fil des rentrées scolaires "Cette nana, elle, si tu la fréquentes, je te jure que ta réputation sera réduite à néant.", jusqu'aux paris idiots et bizutages... Un jour, un mec, pour qui je craquais, voulait qu'on passe vite fait aux choses sérieuses. J'ai refusé. Il m'a larguée comme une vieille chaussette. Plus tard, j'ai appris, alors que j'étais aux toilettes, en écoutant une conversation qui devait se dérouler durant une séance retouche maquillage devant les miroirs, que ce type là participait à un concours du plus gros baiseur du collège. Je n'ai jamais regretté mon choix et dès lors, j'ai commencé à regarder certaines personnes différemment. Parmi elles, Estelle, celle qui était censée être ma meilleure amie à l'époque. Elle avait non seulement couché avec lui mais, savait que j'avais le béguin pour ce type et m'avait menti en me disant qu'il était fait pour moi. Pourtant, j'ai fait comme si de rien n'était, espérant naïvement que, peut-être, elle en était amoureuse et n'avait jamais osé dire quoique ce soit à ce sujet de peur de me blesser, qu'elle souffrait probablement plus que moi... Je lui ai accordé le bénéfice du doute en tournant la page sur cet abruti. Il m'a fallu seulement quelques mois pour comprendre que sur nombreux points, elle me prenait pour la dernière des idiotes et profitait de ma gentillesse. Malheureusement, ce ne fut pas la seule à jouer les opportunistes. Il y a eu Coralie. Elle est devenue ma nouvelle meilleure amie au moment où ça sentait le roussi avec Estelle. Coralie, elle écoutait, elle était extrêmement attentive. Même TROP attentive. Elle ne loupait aucun détail, elle avait une excellente mémoire. Ça lui a pas mal servi. Jusqu'au jour où... elle a dépassé les bornes. Et puis, il y a eu Nathan.

L'amour, quelle torture !
Je sais ce que vous allez dire... Cette gamine, elle n'a même pas dix sept ans et elle parle déjà d'amour. Mais, bon dieu, que ce mec m'en aura fait voir ! Il avait cinq ans de plus que moi, un boulot à mi-temps, un studio et je le voyais comme un homme mature. Première erreur d'une jeune fille de quinze ans, aveuglée par ce qu'elle jurerait être de l'amour. Béguin d'adolescente lassée par la bêtise des garçons de son âge. Il venait me chercher deux fois par semaine à la sortie du lycée, parfois avec une rose rouge à la main. Je trouvais ça romantique et j'y croyais dur comme fer. Seulement, tout ceci n'était que la poudre aux yeux. Aveuglée vous dis-je ! Une fois mon pucelage dans sa poche, il ne lui a fallu qu'un mois pour se lasser de la petite lycéenne que je suis. Bien sûr, le délai de trente jours, c'était uniquement par "politesse" et qu'il a su s'occuper autrement les jours où il n'était pas avec moi. Autant dire qu'après ça, j'ai beaucoup chouiné, j'ai gueulé aussi, je lui donné une baffe et je me suis enfuie au courant, noyant ma honte et ma tristesse toute la soirée dans... un plateau télé composé d'une tasse de thé, d'un paquet de pop corn au caramel et d'une pizza quatre fromages devant la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Et ouais, le sexe...
Rien de mieux pour compliquer les relations entre les gens, vous l'aurez aisément constaté. Pourtant, ça semble si simple, c'est censé n'être que physique pourtant, ça implique tellement plus de choses lorsqu'on prend en compte les circonstances. Tout ça à cause des sentiments. J'ai pensé à les mettre de côté pour faire du ménage dans ma tête, je m'étais dit que si je me centrais sur la notion de plaisir, tout serait tellement... Mais non, je n'y parviens pas. Écarter les cuisses au premier venu, comme une putain alors que je n'ai que seize ans, peu d'expérience et franchement... Non, vraiment, je n'en suis pas capable, pas encore. J'aurais même préféré rester vierge encore quelques années et là, peut-être qu'à l'âge de vingt ans, ou quelque chose dans ce goût là, j'aurais pu m'adonner à des pratiques libertines sans complexe, sans me poser des questions sans cesse.
Voilà, tout cela pour dire qu'après cette mauvaise expérience avec Lucien et la mentalité des autres garçons que j'ai croisé sans jamais aller jusqu'au bout, j'ai décidé de jouer à la vierge pour me préserver... Cela attire parfois les moqueries, qu'importe.

L'évasion...
Recommencer sa vie à seize ans, drôle d'idée, non ?
Pourtant, c'est en quelque sorte ce que j'ai fait en demandant à mes parents de partir un an à l'étranger. Par là, je sous entendais un autre pays européen (Union Européenne ou non), comme l'Angleterre, la République d'Irlande, l'Italie ou même la Roumanie pour un dépaysement total (non, je plaisante, on a assez de roms en France...). Mais, mes parents trop contents de voir que j'étais prête à tenter l'aventure d'une immersion culturelle, ont choisi l'Outre Atlantique : Les États-Unis. Miami. Pi. Tié. Alors oui, ça allait changer de notre maison de campagne à côté de Caen et de notre demeure parisienne... J'allais voir le soleil, la plage de Floride entourée de palmiers, me mettre en bikini très souvent... Mais les américains... Le pays du mc donald, des puritains hypocrites, des gens qui ne jurent que par dieu (quelque soit leur religion), des gens à l'accent inaudible, de l'humour gras comme leurs hamburgers, des chanteurs pour adolescents prépubères de... Ok, la liste est bien trop longue.
Mais me voilà, Amaranthe de Montherlant, française, déterminée à le rester malgré mon entrée aux États-Unis. Miami. Wynwood High School.

Vous le savez déjà et pourtant vous relancer le sujet. Pourtant, je n'ai pas bougé d'ici...
Alors on va rembobiner la cassette mais accélérez sur le début du film.  
Je suis née lors du réveillon de fin de l'année 1995. Mes parents étaient jeunes mais ils savaient que le moment n'était pas à la fête, mes grands parents leur en veulent toujours à l'heure où je vous en parle. Bref, une enfance faite de cours particuliers, de nourrices qui s'alternent, de deux demeures, l'une à Paris, l'autre à Caen, de ballades sur les plages normandes, d'activités extrascolaires qui remplissent la moindre minute de temps libre avant dîner.

Jusqu'au jour où j'ai rencontré Nathan Standford. Finie la gentille petite fille modèle, enfin, d'apparence, je le restais, le mythe n'était pas détruit devant mes pauvres parents qui étant la honte familiale se devait de faire de moi une jeune femme parfaite. Qui est Nathan Standford ? La pire des ordures, un abject déchet américain qui séduit les jeunes filles sans craindre le détournement de mineures. Oh, c'est vrai, je l'ai dénoncé il n'y a pas si longtemps... Oups. Il m'avait cherchée avec son annonce de photographie sous marine... dans piscine. Cette nana peinturlurée jusqu'aux lèvres vaginales, elle était mineure elle aussi. Je ne suis même pas sûre qu'il l'ait réellement baisée, mais, serait-ce étonnant ? De toute façon, j'avais lancé un appel anonyme et masqué d'une cabine téléphonique, alors... Oui, je savais que c'était mesquin mais bon, cela faisait un moment que ça me démangeait et l'occasion m'avait été gracieusement offerte de me venger d'un truc qui aurait pu être oublié après une soirée en boîte. J'ai dix-sept ans, je suis idiote et rancunière, bonjouuuur !

Finalement, je suis comme toutes les filles de mon âge, je n'accepte pas d'être rejetée, surtout pas par un mec qui est apparu comme mon prof d'arts particuliers auprès de mes parents et qui leur a conseillé de m'envoyer à l'autre bout du monde, surtout dans un pays que je n'aime pas, les États-Unis. Le coca c'est peut-être le seul truc que je peux tolérer, il y a de la caféine dedans. La caféine, c'est mon amie. Ah si, à Miami, il y a la plage ! Là, je peux exercer à loisir mon activité favorite : la photographie sous-marine.

Que disais-je ? Ah oui, Nathan Standford est donc le seul homme que j'ai disons "connu", si vous voyez ce que je veux dire... Je regrette d'avoir été aussi naive. Pourtant, depuis que je suis à Wynwood je suis pas loin de redevenir bête et gentille, prête à tomber dans le panneau, tout ça, tout ça... Parce qu'il y a un certain Dylan dans ma confrérie qui... euh... Il est gentil, quoi...  Amaranthe rougit en baissant la tête, laissant tomber ses cheveux sur son visage comme pour se cacher. Non mais ça va hein, il ne se passera rien, de toute façon.

Bref, ça va faire un an que je suis arrivée à Miami, je n'étais censée y rester qu'une année mais mes connaissances chez les Khi Omikron auront eu raison de mon envie de retourner en France au plus vite. Et puis, voir Nathan Standford déserter Miami m'en aura donné une supplémentaire pour ne pas fuir moi-même. À la rentrée, je serai en fac de bio, voilà, voilà.»