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 Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)

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MessageSujet: Re: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptyLun 9 Sep 2013 - 11:33




“Las Olas, una tabla de surf, tu y yo”

Je me rendais compte que ce que je lui avais posé sur ses parents était quelque peu déplacé. Sauf que c'était un peu tard pour rattraper ça et de toute façon, l'inconnu n'y répondait pas. Tant mieux dans un sens, peut-être qu'il allait passer au-dessus de ça ? Je fis une légère mine, mal à l'aise. S'il avait voulu me poser des questions sur mes parents, je ne sais pas si j'y aurais répondu et pourtant, les miens étaient toujours belles et bien en vie. Ils étaient juste chiants, ils étaient trop sur mon dos, ils passaient leur temps à me faire des remarques sur ma façon de vivre, le fait de partir au matin et de revenir dans la nuit, de ne pas savoir ce que je fais, ni comment, ni même avec qui. Mes parents étaient exclus de ma vie et ce depuis la mort de mon frère. Comme si je leur en voulais, inconsciemment ou comme si j'essayais de les fuir. Je crois que c'était surtout la deuxième option. Mon frère était décédé, ma mère passait son temps à s'inquiéter pour moi et à être fier de ma soeur. A chaque coup de téléphone, elle avait peur que ce ne soit la police qui lui demandait encore de venir me rechercher en cellule de dégrisement. Mes conneries n'étaient jamais très graves. D'ailleurs, les flics appelaient ça « du vandalisme au premier degré » rien de grave en soit.

Ensuite, ma mère tentait de faire sa psychiatre. Elle me demandait ce que j'avais pour agir ainsi, si je me sentais mal dans ma peau, si je manquais de quelque chose, qu'elle ne comprenait pas parce qu'elle faisait ce qu'elle pouvait et à chaque fois, je la laissais délirer toute seule sur mon comportement et puis enfin, elle arrivait sur un point sensible que je ne laissais jamais passer : mon frère. Elle n'avait qu'à prononcer le prénom « Ryan » pour que je change de trottoir et que je parte encore jusqu'au milieu de la nuit. C'était une réaction égoïste, mais je m'en foutais un peu qu'elle s'inquiète pour moi. J'essayais de me convaincre que là où Ryan avait échoué, je pouvais réussir et prouver à ma mère qu'elle devait arrêter de me prendre pour un bébé : Mon frère à échoué dans l'eau alors que moi, j'y passais le plus clair de mon temps chez mes grand-parents et je savais qu'à Miami, cette plage allait être un genre de refuge pour moi.

A mon grand étonnement, l'hispanique me proposait de lui montrer ce que je savais faire avec une planche de surf. Sur le moment, j'étais étonné qu'il me propose un truc pareil. J'en revenais à peine avant de laisser paraitre un sourire généreux, comme si ce garçon que je ne connaissais pas venait d'embellir ma journée. Il me passait sa planche que j'attrapais d'une main délicate et écoutais ce qu'il me disait. J'approuvais ce qu'il disait d'un signe de tête avant d'ôter mon t-shirt et le laisser tomber sur le sable.

Super merci ! Tu vas être étonné, tu verras !

Je courais sur le sable en direction de l'eau quand il me disait qu'en fonction de mes prouesses, il me paierait un verre. Je me retournais vers sa direction et lui criais :

Ca marche !

Je me tournais à nouveau et trottinais sur le sable toujours à la rencontre de l'eau qui allait m'aider à me calmer, à me faire aimer cette ville et ces gens. Ca allait m'aider à me canaliser comme à chaque fois, j'allais être heureux encore une fois et tout ça grâce à une planche qui n'était même pas la mienne donc au final, tout ça grâce à un inconnu dont j'ignorais encore le prénom. Une fois dans l'eau, j'allais à la rencontre des vagues, je me défoulais comme je pouvais et surtout je profitais de la sensation que ça procurait, me laissant glisser à l'aide du vent, de l'eau, oubliant presque tout le reste, comme à chaque fois.
(c) Myuu.BANG!
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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptyLun 22 Juil 2013 - 16:16

Las Olas, una tabla de surf,
Tu y yo.


Tarik & Diego



Le gamin boit littéralement mes paroles, comme subjugué par tout ce que je lui raconte. Je me demande tout de même s’il n’as pas quelques tendances… Je suis presque certain que j’aurais pu lui mettre un bavoir autour du cou s’il n’avait pas la bouche fermée. Mais tout de même, mon égo est plus que flatté, parce que le gamin, aussi simple me parait-il être, me complimente encore, sur ma façon de gérer ma planche, et les vagues. Je me contente de sourire, j’aurais pu sortir un « je sais » mais cela ne me ressemble pas vraiment. Sous mes apparences de playboy espagnol, je sais rester modeste.

Il me raconta brièvement sa vie, à quel âge il avait posé son premier pied sur une planche, pourquoi il n’avait pas continué… Attendez, je rêve où il vient de me parler Espagnol là ? Il me parle aussi  d’un chez lui, où on ne peut pas surfer… Se pourrait-il que le gamin vienne lui aussi d’Espagne ? Dans ce cas, je pourrais faire un effort… Essayer de faire un effort. J’ignorais sa question quand il me demanda s’il avait l’air d’un clown. Je n’avais ni rigolé pour ce qu’il m’avait dit, ni pour autre chose le concernant directement. Uniquement parce que le hasard fait décidément bien les choses. Il avait l’air d’avoir un sacré caractère tout de même. Surement l’insolence de la jeunesse.

J’ignorais également sa nouvelle question sur mes parents. Si cela faisait longtemps que je les avais perdu. Mon regard sur lui se fit plus noir, et je serais un instant la mâchoire, laissant apparaitre mes muscles. Sérieusement ? Je ne connais ce gosse que depuis cinq bonnes minutes, et le voilà en train de me poser une question totalement déplacée. Ça m’apprendra à dévoiler ma vie à des inconnus tiens. Mais au fond, je sentais que ce n’était pas méchamment dit, je me demande même s’il s’est rendu compte de sa question. En temps normal, je me serais énervé, et je me serais tiré, mais au lieu de ça, je changeais tout simplement de sujet. Il parait qu’il faut que j’apprenne à me contenir… Ce garçon allait m’aider sans le savoir.

Je lui proposais donc de me montrer ce qu’il valait sur une planche. J’étais curieux de savoir ce qu’il pouvait donner sur les vagues. Et peut-être même qu’il allait se planter et que j’aurais eu ma petite vengeance personnelle. Dans un premier temps, il m’expliqua qu’il n’avait pas de planche, parce que sa sœur blablabla. Mon dieu quelle pleurnichard. J’avais presque envie l’étouffer avec du sable pour qu’il arrête de geindre. J’inspirais, puis expirais calmement. Je vous promets que s’il ne se décide pas rapidement, ma proposition ne tiendra plus. Comme une jeune pucelle devant ses places de concert pour Justin Bieber il me demanda : « T'es sérieux là? »

« Seulement si t’arrête de te plaindre. » Dis-je en lui adressant un clin d’œil. Je poussais ma planche de son côté, avec la wax nécessaire pour cirer cette dernière. « T’as pas besoin de combi, c’est pas comme si tu concourais là. Allez en selle ! Et fais gaffe hein. J’suis pas responsable de toi, mais c’est ma planche, alors me fout pas dans la mierda chico. » Je secouais ma serviette pleine de sable, et la déposais correctement pour pouvoir m’allonger dessus. Lunette de soleil sur le nez, j’étais en première ligne pour assister au spectacle. Et qui sais, peut-être qu’il allait agréablement me surprendre. « Et si tu m’prouve que t’es un putain de surfeur, peut-être que j’t’inviterais à boire un coup. » Diego, Pi Sigma reconverti, homme marié, et baby-sitter à ses heures perdu pour vous servir.

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MessageSujet: Re: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptyMer 17 Juil 2013 - 0:21


Playa de Wynwood  ◈ Diego & Tarik
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Tu y yo
 

J
e regardais mes baskets, mouillées en grimaçant. Putain, c'était des neuves d'une semaine, c'était que de l'eau, mais quand même, c'était pas l'eau la plus clean qu'il existait. J'étais un mec fort penché sur mes fringues, mon style et mes pompes. Je faisais attention à moi, sans pour autant me prendre pour un play-boy de service. Je savais que je plaisais, mais je ne faisais rien pour, hormis avoir un minimum de style et surtout, du sport. Et encore, c'était plus pour le plaisir qu'autre chose. J'enlevais mes chaussures pour me retrouver, moi aussi, à pied-nu. Je reportais mon regard vers le type que j'avais à côté de moi. En fait, le fixer était plus approprié. J'avais pas flashé, loin de là, mais il m'avait vraiment scotché avec sa planche et si je pouvais atteindre son niveau en surf, j'en serais d'autant plus heureux. J'étais un peu curieux quand je portais de l'intérêt sur quelqu'un ou quelque chose et ici, c'était le cas.

Le garçon en face de moi commençait à jouer avec sa bague. Il était gay? Marié? Fiancé? Je regardais mes doigts un instant. Non, j'avais jamais eu l'idée d'y mettre un anneau. Je fronçais les sourcils et avais ensuite eu le cran de lui poser une question. Je m'intéressais juste à son côté surfer. Je le regardais lui puis sa planche qui me faisait presque baver sur place et qui me rappelait sans cesse que la mienne allait prendre la poussière, plusieurs années, dans le garage de mes parents. L'inconnu répondait à ma question et quand il me confirmait qu'il en pratiquait depuis qu'il avait 5 ans, je fis des yeux aussi rond qu'une balle de ping pong. Je ne connaissais pas l'âge de ce mec, mais il était plus âgé que moi, ça se voyait. Imaginons qu'il ait 17 ans, voir même 18, ça lui faisait plus de 10 ans d'entrainement. La classe. J'avais l'impression d'être devant un dieu du surf, je le regardais, émerveillé.

J'comprends que tu gères. Moi ça fait 4 ans je crois. J'ai commencé à 11 ans et demi, chez mi abuelito. Chez moi il n'y a pas d'endroit où surfer, du coup on va dans la ville à côté avec mes potes, sauf que ma mère pète un câble à chaque fois.

Le garçon commençait à rigoler, je fronçais les sourcils. Il était en train de se foutre de moi, là ou quoi? L'instant d'après, il s'excusait, je ne captais rien et je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle dans ce que je lui avais dit. Je regardais mon T-shirt, pensant que j'avais autre chose que des basket trempées qui auraient pu le faire rigoler. Je fronçais à nouveau les sourcils, bien décidé à lui demander pourquoi il se fendait, là, au juste.

Pourquoi tu ris alors? J'ai l'air d'un clown ou quoi?

Je suivais les mouvements de l'inconnu du regard. Il se débarrassait de sa planche et lorsqu'il se redressait, il faisait au moins deux têtes en plus que moi. Fallait donc pas trop faire le mariole. Je détendais mon visage quand il commençait à me parler de mes parents. Il commençait à me parler pour terminer en espagnol. Et vous savez quoi? J'avais tout compris! Je fis la moue sur ce qu'il venait de m'apprendre et baissait la tête. Je me sentais un peu con sur le coup. Je passais mon temps à pester sur ma mère depuis mon arrivée ici, alors que ce mec-là n'avait plus les siens. Je laissais un blanc s'installer avant de lui faire part de ma curiosité.

Depuis longtemps?

Le garçon changeait vite de conversation, je supposais qu'il ne voulait pas trop en parler. C'était son choix et je me devais de le respecter, d'autant plus que je ne le connaissais pas. C'était pas comme si j'avais Boo en face de moi. La question qui me posait m'étonnait un moment.

Non. Je suis arrivé y'a pas longtemps et j'ai pas de planche, et ma soeur veut pas m'en acheter une parce que je crois que, pour elle, "ca sert à rien"... .

La deuxième partie de sa question me faisait afficher un sourire généreux et heureux. Ce garçon venait d'illuminer ma journée en quelques mots. C'était juste trop la classe en fait. Je lui répondais d'une voix remplie d'entrain qui faisait ressortir toute la joie et l'excitation que ça me procurait.

T'es sérieux là?
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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptyMer 26 Juin 2013 - 20:13

Las Olas, una tabla de surf,
Tu y yo.


Tarik & Diego



Ma réflexion fit mouche immédiatement puisque le jeune homme regarda ses pieds machinalement en jurant et les retira juste après. Je vous l’ai dit, je m’en tape complètement moi de ses pompes…c’était histoire d’engager la conversation et d’ailleurs, je crois que ça avait fonctionné puisque le jeune homme repris la parole, mais cette fois pour me demander si je lui offrais un traitement de faveur à cause de la banalité de mes paroles. Il n’y avait aucun ton hautain dans ce qu’il venait de me dire, mais pour tout vous dire je n’appréciais guère.

Non mais c’est vrai, quel âge avait-il pour s’adresser à moi de la sorte. Un merci lui aurais écorché la bouche ou bien ? J’aurais pu lui rétorquer quelque chose de bien plus cinglant, voir même de sarcastique, mais j’ai passé l’âge de me prendre de gueule avec des jeunes en crise d’adolescence. Je secouais la tête de droite à gauche, décidant donc de ne rien dire, tout en continuant à masser ma jambe, je me rendais alors compte que ce petit me ressemblait un peu, du moins, ce qu’il venait de me dire, c’était totalement la chose que j’aurais pu répondre à quelqu’un. Je relevais donc l tête en sa direction, plissant toujours les yeux à cause du soleil, et vit qu’il me souriait, j’en fis alors de même. Allez. Sans rancune.

Il m’avoua alors qu’il m’observait depuis bien une heure. J’arquais un sourcil dubitatif. En attendant la suite. Ça en devenait presque flippant. C’est vrai quoi, je ne connais pas ce type, il me regarde avec des yeux rond comme des billes depuis que je suis à côté de lui, et maintenant il m’annonce m’observer depuis un moment. Mon cœur s’accélère. Pitié, faite qu’il ne fasse pas parti de l’autre bord. Ce serais bien ma veine ça, de me faire draguer par un mec sur la plage… Il me demande ensuite si cela fait longtemps que je surf. Je vous jure que je ne me sens pas à l’aise là.  Alors comme fait exprès je fais tourner mon alliance autour de mon annulaire. Thalia, sauve-moi.

Je dégluti lentement, et décide de la jouer fine. Après tout, je ne vais pas lui coller une étiquette au cul, enfin façon de parler hein, alors que je le connais à peine. Raison de plus d’ailleurs. « Depuis que je suis tout pequeño en fait. J’ai commencé vers l’âge de cinq anos, yo creos. » Et puis il enchaina à nouveau, comme tout excité. Il m’annonce donc qu’en fait, lui aussi fait du surf, mais qu’il n’a pas sa planche, une histoire avec ses parents à ce que je comprends. Il se croit ridicule de me dire ça. Mais le plus ridicule dans l’histoire, c’est bien moi, qui croyais se faire allumer. Un petit rire sort de ma gorge sans pouvoir le contrôler. « Perdon, ce n’est pas pour ça que je rigole… »

Je détachais ma planche de ma cheville pour me relever et être à sa taille… Enfin un petit peu plus grand quand même. « Ne crache pas sur tes padres, chico. Yo no tengo la mía, yo*.» Lui dis-je droit dans les yeux, très sérieusement, avant de me retourner face à l’océan. C’était en effet une journée parfaite pour dompter les vagues. Et puis, un peu de compagnie ne faisait pas de mal. Enfin… peut-être que j’y avais été un peu fort là… avec les parents. « T’a déjà surfé ici ? Tu veux m’montrer de quoi t’es capable ? »


*Je n'ai plus les miens, moi.
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MessageSujet: Re: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptyJeu 13 Juin 2013 - 0:47

Playa de Wynwood ◈ Diego & Tarik
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L
e surfer était toujours en train de se familiariser avec les vagues. En fait, ça faisait un moment qu'il y était habitué. Il gérait, il les prenait comme elles venaient, c'était génial et ça me clouait. De temps en temps je lançais un regard sur les ados qui étaient là, un peu plus loin, en train d'apprendre avec leur professeur et la seconde d'après, je posais à nouveau mes yeux sur ce type qui se laissait glisser. Beaucoup de gens, ma soeur y compris, disent que l'eau est le seul éléments qu'on ne peut dompter. Qu'on ne peut retenir. Il est clair que fasse à un raz-de-marrée, on ne peux rien faire... Mais pour moi, les surfeurs étaient au-delà de ça. Ils savaient ce qu'ils faisaient, ce qu'ils prenaient et surtout comment s'y prendre. Peu importe la hauteur de la vague, ils n'ont pas peur, ils foncent et ils s'éclatent et puis, quoi de plus beau que de ce retrouver dans un rouleau? C'est tellement magnifique et pourtant si dur et si flippant à la fois.

Le garçon en question se dirigeait vers la plage, sa planche sous le bras, l'autre main tenant sa cuisse. Il venait dans ma direction en boitant légèrement et s'arrêtait à mes côtés. Je me relevais afin de me reculer une première fois de l'eau qui s'approchait petit à petit et observais avec ferveur l'inconnu. Il était 5 à 10 centimètres plus grand que moi, musclé, basané et c'était surement le genre de mec qui faisait tomber plus d'une fille. Je posais mes yeux sur sa planche et je repensais à la mienne qui dormait sagement dans le garage, chez mes parents. Ca m'énervait rien que d'y penser. L'inconnu me baragouinait un truc en franco-espagnol. Je le regardais en fronçant les sourcils et baissait le regard vers mes pieds que l'eau était en train d’inonder.

Et Merde...

J’ôtais mes baskets et posais à nouveau mes yeux bleus vers le garçon. Il était vraiment comme ça? Il disait vraiment des choses aussi...insignifiantes à chaque fois qu'il rencontrait quelqu'un? Je passais mon bras dans ma nuque et laissait mon cerveau dire à mes lèvres quoi répondre.

Euh... Au niveau communication t'es toujours aussi...Banal où j'ai droit à un traitement de faveur?

C'était absolument pas dit sur un ton sarcastique et encore moins agressif. Je lui lançais un léger sourire et repris.

Euh.. Je t'observe depuis une heure, je crois... Et je voulais savoir: tu surf depuis longtemps pour avoir autant de facilités?

Ce garçon était surement la seule bonne chose qu'il m'arrivait depuis que j'étais là. Au moins, on avait une passion commune. Je laissais l’enthousiasme avoir raison de moi et repris de plus belle.

En fait, je surf aussi. Mais j'ai laissé ma planche chez moi... Fin' Mes parents n'ont pas voulu que je la prenne. Bref.. C'est ridicule ce que je dis en fait.

Je grimaçais, d'un air un peu gêné, parler de ses parents comme ça un gars qui avait l'air d'avoir 5 ans de plus que moi ça frisait le ridicule, et je venais de m'en rendre compte
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MessageSujet: Re: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptyLun 3 Juin 2013 - 22:26

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Tarik & Diego



Soleil de Miami, je t’aime mais je dois tout de même t’avouer que tu ne vaux pas celui de Madrid. Cela fait tout juste trois semaines que je suis rentrée –Avec Thalia- de notre petit voyage, mi- lune de miel, mi- caprice d’adolescent voulant rentrer chez eux en plein milieux d’année scolaire, et mon Espagne natale me manque déjà horriblement. En fait, depuis que nous sommes rentrés, rien ne se passe bien. Absolument rien. Tout d’abord parce que le jour même de notre arrivée au campus nous avons croisés Molly… Oui, ma Molly… Tout du moins mon ex Molly. Et elle n’était pas du tout, mais alors du tout, contente de me revoir. J’en porte encore les traces de ces retrouvailles quelque peu… Houleuse. Rien que d’y repenser, une vive douleur se réveille. Ensuite, parce que je mettais mis en tête que malgré mes trois mois d’absences, j’aurais tout de même pu passer à l’université… Pensez-vous !

Au fond, je ne sais pas ce qui me dérange le plus. Mes examens loupés, mes parents adoptifs qui me menace de me serrer ma ceinture bancaire si mes résultats ne sont pas plus conséquents ou le fait d’avoir revu ma petite brune. Savoir qu’elle m’en veut me fait mal au cœur, c’est de ma faute, j’ai été con. Je lui ai promis quelque chose que je n’ai pas tenu. L’attendre. Pire que ça, je l’ai complètement trahie en allant épouser un de ses camarades de confrérie un soir d’Halloween, horriblement alcoolisé. Je ne regrette pas ça, puisque j’aime Thalia, elle est celle qui me remet en place quand il le faut, elle a du caractère, tout ce que j’aime. Mais que voulez-vous… Je suis humain, et j’ai des états d’âmes et des remords…

Tout ça pour dire que ce matin j’avais grandement besoin d’air. Je n’ai pas osé remettre les pieds dans ma confrérie, ne serais-ce que pour montrer que j’étais revenu. Les nouvelles vont vite, je suppose qu’un grand nombre d’étudiants doivent déjà le savoir. Je n’ai même pas pensé à aller rejoindre ma femme. Elle aussi a loupée ses examens, et pour une Khi… Imaginez un peu les dégâts. Il parait que c’est de ma faute… quelque chose comme ça. Soit, quand elle sera calmée elle reviendra la bouche en cœur. Ou peut-être moi… Mais pas aujourd’hui. J’ai besoin d’évacuer tout ça, de chasser ce vilain nuage noir au-dessus de ma tête, et je sais exactement comment : Le sport. Reste à decider quoi. Foot US ? Mauvaise idée, je suis capitaine de l’équipe, et ce ne serait pas la bonne solution pour m’aérer l’esprit. Dans ma chambre mes yeux se posent sur mes bagages à moitié défait et enfin, elle m’apparait comme un objet divin.

Et voilà comment je me suis retrouvé à dompter les vagues d’une fin de matinée sur la plage de Miami Beach. Dans l’eau au moins, je peux tout oublier, je suis concentré sur la position de mes pieds, de mon équilibre. Tout est en adéquation pour surfer correctement, le vent, les vagues, ma planche fraichement waxée. Je ne suis pas un grand professionnel mais disons que je me débrouille plutôt pas mal. D’ailleurs, plusieurs fois j’ai réussi à passer des rouleaux. Pas des gros hein, mais c’est tout de même impressionnant une fois qu’on est dedans. Etre à l’intérieur de ces vagues qui essayent de ne faire bouchée de vous. Ca fait monter d’adrénaline, c’est dangereux, j’aime ça.

Au bout de deux bonnes heures, je commence à avoir mal aux bras, aux jambes, j’essaye de prendre une dernière vague avant de rejoindre la plage histoire d’aller boire un petit verre mais une vive douleur se fait ressentir dans ma cuisse. Je me ratatine bien évidemment dans un tourbillon d’eau avant de regagner rapidement la surface. Saloperie de crampe. Je remonte à plat ventre sur ma planche pour rejoindre le sable chaud. Cette dernière sous le bras, et la main crispée sur ma cuisse, je boite jusqu’à la rive pour finalement me laisser tomber juste à côté d’un jeune homme auquel je n’avais pas fait attention. Je décroche ma lanière pour me libérer de ma planche et dé-zippe l’arrière de ma combinaison pour enlever la partie qui cache mon torse. La séance est terminée semble-t-il.

Je relève la tête pour observer rapidement qui est à mes côtés. C’est un gamin… Enfin pas un enfant, mais pas un adulte non plus. Je lui donne entre 14 et 16 ans à tout casser. Il m’a l’air obnubilé par l’océan, les gens… et moi. Malgré le soleil qui fait plisser mes yeux azur, à un point que je ne vois presque plus rien, j’ai bien remarqué ses petits coups d’œil. Est-ce parce qu’il a vu ma chute et qu’il me prend pour un gros débile ou parce qu’il croit me confondre avec quelqu’un qu’il connaît ? Je dois lui dire un truc ou bien ? Parce que ça en devient presque gênant là. « Si no te quitas tes baskets, elles vont être foutue chico. » Dis-je en montrant d’un signe de tête l’eau qui s’infiltrait de plus en plus sur celle-ci.


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MessageSujet: Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego)   Las Olas, una tabla de surf, tu y yo (Pv - Diego) EmptySam 1 Juin 2013 - 18:58

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J
'étais là depuis hier et je n'arrivais toujours pas à me calmer. En fait, je n'avalais pas le fait que ma mère m'ait interdit de prendre ma planche de surf ou encore mon skate. Elle savait que c'était important pour moi, et là je me retrouvais dans une ville que je ne connaissais pas. Je ne connaissais personne, je n'avais pas un rond pour pouvoir m'en payer une. Pourtant, quoi de mieux que les plages de Miami pour pratiquer le surf ? J'aurais dû la lui sortir celle-là. Même Boo n'avait pas trop compris pourquoi elle m'avait interdit de prendre ma planche. Ou peut-être que si en fait, sauf qu'elle ne voulait pas m'en parler, bien que j'avais ma petite idée. Ma mère avait toujours tendance à me materner, sauf que j'étais grand, maintenant. J'avais 15 ans, j'allais sur mes 16 ans. J'étais plus un bébé. Boo aussi, bien qu'elle me laissait un peu plus de liberté. Quoique.

Ce matin, je n'avais pas cours. Le directeur avait voulu me voir, afin de me poser des questions sur ma vie, sur ma façon d'être et j'y avais répondu franco. Bon, j'avais un peu abusé de sa patience aussi, mais j'avais répondu à ses questions. J'avais remarqué dans son regard qu'il me voyait déjà comme un cas désespéré. Il avait remarqué que j'étais insolant, j'avais mon petit côté rebelle et je ne prenais rien au sérieux. En même temps, j'étais jeune, ma vie allait être d'un ennuie mortelle si je prenais tout au sérieux. Ca m'arrive, oui, mais j'étais le genre de garçon à préférer m'amuser, déconner, plutôt que penser à mon avenir ou encore aux choses sérieuses et ça, ce monsieur l'avait bien compris. D'ailleurs, il ne s'était pas gêné d'aller trouver ma soeur afin de lui dire « qu'au vu de mon hyperactivité et mon manque de sérieux », il valait mieux que je commence l'année l'année prochaine. J'étais donc en vacances, dans une ville que je ne connaissais pas, avec des gens inconnus et surtout... Sans planche de surf. Bref, ce matin, j'étais donc sorti du bureau principal et j'avais déambulé dans les couloirs, vides. Pas un chat, pas un être humain et même pas une mouche. C'était calme, c'était mort. J'avais ensuite, envoyé un message à ma soeur. « Je m'ennuie, dans ton école ». Boo n'avait pas mis longtemps à répondre en me proposant de visiter la ville, d'aller faire un tour et surtout, de rester sage. Voilà qu'elle jouait la maman, à son tour. J'étais dégouté, je n'avais pas envie de m'amuser et visiter la ville tout seul ne me tentait pas du tout.

Je me dirigeais vers la confrérie dont je faisais partie. Là non plus je ne connaissais personne, mais j'allais pas rester dans mon coin. Je devais au moins apprendre à connaitre les gens de ma confrérie. J'avais aperçu une jeune blondinette, qui devait être aussi jeune que moi. En fait, je crois qu'on était les deux plus petits... Super, les autres c'étaient tous, des armoires à glace, grand et vieux. Moi j'étais petit, frêle et jeune et cette fille que j'avais vue était encore plus petite que moi en taille et ne faisait pas plus que 16 ans. Une fois arrivée à l'intérieur de celle-ci, je fis le tour du propriétaire que je n'avais pas fait hier, en arrivant. Ici aussi c'était désert. Personne, personne toujours personne, c'en était déprimant. Je me dirigeais dans ma chambre, m'installais sur mon lit et regardais le plafond. J'essayais de rester calme, « d'écouter ma respiration » comme me disait ma mère à chaque fois que je m'énervais. Sauf qu'en fait, ça m'énervait plus qu'autre chose. Je me relevais et quittais la confrérie au plus vite avant de devenir dingue par ce silence qui planait. Mes pas me dirigeaient droit vers la plage. Comme par hasard. Ma conscience me disait que c'était me faire du mal pour rien, mais mes pas continuaient à me transporter. Je ne connaissais rien à la ville, mais je remarquais les panneaux qui indiquaient tous, la plage. De toute façon, j'allais quand même y aller à un moment où à un autre. Autant commencer par là.

J'avançais vers cette étendue de sable. Laissant mes baskets aux pieds, j'avançais et regardait cette étendue d'eau qui se prolongeait et qui ne se terminait jamais. Les vagues étaient parfaites, la plage était parsemée de jeunes étudiants en train de bronzer, réviser, jouer au volley. Tout le monde s'amusait, profitait, sauf moi. En fait, la seule chose que je voulais, c'était rentrer à Méridian. Je voulais retrouver mes potes et m'éclater comme je l'avais fait la veille de mon arrivée. Quitter tout, comme ça, à 15 ans c'était pas possible psychologiquement. C'était dur et déstabilisant. J'approchais de l'eau qui venait doucement caresser mes semelles. Je regardais ces jeunes en train d'apprendre, de se familiariser avec leur planche, avec l'eau. Un professeur leur apprenait à se relever d'un geste, avec la force des bras, sur leur planche. Moi aussi, j'avais appris ça, sauf que j'en étais plus à ce stade. J'étais pas un champion, j'avais encore beaucoup à apprendre, mais j'arrivais à prendre les vagues. Pas à chaque fois et certainement pas les rouleaux, mais j'y arrivais et je m'améliorais. Mes yeux se posaient ensuite sur un garçon, plus âge. Il était bronzé, typé espagnol ou italien. Je le fixais en train de dompter l'océan et ses vagues avec une facilité déconcertante. Je l'enviais. Il était dans son élément, il n'y avait que ça qui comptait pour lui et son allure me figeait. J'étais loin d'en tomber amoureux, mais j'étais subjugué et dégouté d'être ici, sur le sol et lui là-bas, dans l'eau à ne faire qu'un avec cet élément. Je me reculais du bord et allait m'asseoir un peu plus loin afin de continuer à l'observer et surtout, à l'envier pendant encore une bonne heure au moins.
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