Danette caramel & yaourt aux fruits [Rubi] TERMINÉ

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Danette caramel &

✣ yaourt aux fruits

~ Rubi & Moana

« - L ! L, Moana, pas XXL ! Je te dis que quelqu’un a foutu un string de Sue dans notre chambre, merde !
- Ok, c'est bon, j'ai pigé.
- On a qu’à prendre cette connerie et faire de tour des obèses avec, il y en a bien une qui finira par avouer que c’est le sien. Et je t’assure que si je retrouve le ou la saleté qui a mis ca ici, je lui arrache les organes génitaux.
- Quoi ? Ah non, moi je touche pas à cette saloperie. Si tu trouves des gants et que tu te portes volontaire, ok. Je tiendrai le rôle du mauvais flic s'il faut vraiment ma participation. »

En fait... Qu'est-ce que j'en avais à foutre, bordel ? Qu'elle se débarrasse de cette crasse qu'on en parle plus ! Surtout avec elle. Perte de temps cette plaie siliconée. Conne, va ! C'était donc sans prêter attention à mes mouvements que mon poing vint se percuter contre le mur et que mon ton montait.

« - Finalement, tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre. Débrouilles toi avec cette merde ! J'ai autre chose à foutre, madame ! Gâche moi encore une matinée avec tes conneries et je te jure que...»

Je faillis dire que j'allais lui casser la gueule et eus alors le réflexe de fermer la mienne. Du calme, Moana, tu t'enflammes pour rien.

« - Bref, j'y vais. Je vais être en retard. Fous pas davantage le bordel, je veux cet endroit clean ce soir.»

Sur ces derniers mots, je me cassais à défaut de lui péter les dents détartrées probablement deux fois par semaine pour faire illusion à nos mirettes. J'étais persuadée que cette pétasse n'usait pas que de ses pots de peinture pour cacher la misère. Cours de maths, tu vaux mieux que ma colocataire.

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Quelqu’un avec un plus gros cul que le mien ?! J’espérais bien que non, sauf les obèses du coin évidemment, mais c’est encore autre chose. Moi, madame, j’avais des formes, des rondeurs ! Les hommes préféraient ca plutôt que de se coltiner des planches à pain, cette pauvre petite idiote n’y comprenait vraiment rien à la vie.

« Écoute Blanche-Neige, t’es plate comme une planche à repasser et moi j’ai des formes là où il faut, no rage. Problème, tu as tendance à confondre formes et obésité, chérie » lui répondis-je d’une vois sifflante, en jetant de temps en temps des coups d’œil à l’objet du délit.

« Bon, admettons que cette chose ne soit pas à toi. Qui l'a laissée traîner ? Une nana de chez nous ou un abruti d'une autre confrérie ? » demanda Moana, perplexe.

Je jetai un nouveau coup d’œil au string près de mon lit et me pinçai les lèvres. Bonne question. Je connaissais tous les cas sociaux de l’école sur le bout des doigts, je fis donc appel à cette connaissance pour faire mentalement la liste des personnes à qui il pourrait appartenir.

« Soit c’est à Sue des Nu Zeta, elle a vraiment un cul digne d’un éléphant en pleine gestation celle-là, ou alors… peut-être à la Lambda… Carine, Corine, un truc dans le genre. Tu sais, la rousse immense qui prend trop de place dans les couloirs et qui devrait se faire intenter un procès pour atteinte à la pudeur ? » répondis-je à ma CHÈRE colocataire – qui me sortait par tous les trous, une fois de plus.

Moana me regardait, ses cheveux pas peignés et ternasses au possible faisant des épis au sommet de son crane.

« Nan... c'est le tien, avoue ?
- Bordel, Moana !
- T'as juste trop honte d'être dégueu, reconnais-le.
- Je ne vais rien reconnaître du tout !
- Et puis, du XXL... Qui d'autre que toi fait du XXL, sans déconner ?
- Je fais du L, connasse, et je viens de te citer deux gros culs à l’instant.
- Tu sais quoi, je n'ai pas que ça à foutre, Rubi, dans moins d'une heure, j'ai un cours de mathématiques alors je ne vais pas le louper parce que t'es trop embarrassée pour me dire que c'est bien ton string alors qu'on pourrait tout simplement le mettre dans le panier à linge sale et ne plus en reparler. Si tu veux me faire perdre du temps, ça ne m'intéresse pas tes enfantillages ».

Bordel, ce que cette cruche était bornée ! Je voyais rouge. A grands pas, je quittai la pièce principale pour me rendre dans ce qui nous servait de mini salle de bain. J’ouvris mon tiroir à sous-vêtements et m’emparai du premier string qui me tombait sous la main. Une jolie pièce Victoria’s Secrets en dentelles roses et blanches. Je revins dans la chambre et l’agitai sous le nez de ma coloc’, afin qu’elle voit que je ne lui racontais pas n’importe quoi. Et qu’elle s’estime heureuse, j’aurais très bien pu faire pareil avec un string sale.

« L ! L, Moana, pas XXL ! Je te dis que quelqu’un a foutu un string de Sue dans notre chambre, merde ! » explosai-je en secouant le bout de tissu devant elle.

« On a qu’à prendre cette connerie et faire de tour des obèses avec, il y en a bien une qui finira par avouer que c’est le sien. Et je t’assure que si je retrouve le ou la saleté qui a mis ca ici, je lui arrache les organes génitaux ».

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Danette caramel &

✣ yaourt aux fruits

~ Rubi & Moana

« - Il est pas à moi, ce string ! Tu crois sérieusement que je porte du XXL ?
- Ça me paraissait évident. Tu connais quelqu'un avec un cul plus gros que le tien à Wynwood ?»

Elle semblait si furieuse que l'idée que cela puisse être son string devenait presque improbable. Mais avec elle, qui savait, elle était capable de jouer les révoltées pour pas grand chose, cette pétasse.

« - Bon, admettons que cette chose ne soit pas à toi. Qui l'a laissée traîner ? Une nana de chez nous ou un abruti d'une autre confrérie ?»

Je réfléchissais mais je ne voyais personne d'assez crade pour nous faire ça. Quoique... En vérité, je ne connaissais réellement pas grand monde voire personne sur le campus, alors n'importe qui aurait pu déposer des sous vêtements souillés dans notre chambre. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de croire que seule Rubi était aussi répugnante, surtout dans une confrérie comme celle des Êta Iota. Nous étions vues comme des jeunes femmes soignées sur leur apparence, il était donc logique que par là même nous étions tout aussi pointilleuses sur notre hygiène de vie. Je ne dis pas que nous sommes toutes pures, sans alcool, sans fumette et encore moins sans sexe dans nos vies mais nous étions censées être des modèles de propreté avant même d'être des top modèles miniatures... Malgré ça, je voyais Rubi comme le mouton noir du bâtiment rose, le genre de nana vulgaire au possible qui malgré ses couches de peinture cent pour cent MAC et ses fringues coûteuses ne cachait en dessous que des orgies bactériennes, des morpions, de l'herpès à foison et que savais-je d'autre encore. Rien que d'y penser, j'avais un soudain besoin de me passer entièrement sous une douche de produit hydroalcoolique. Non, il n'y a franchement pas moyen que ce soit quelqu'un d'autre que cette pimbêche au gros cul.

« - Nan... c'est le tien, avoue ? T'as juste trop honte d'être dégueu, reconnais-le. Et puis, du XXL... Qui d'autre que toi fait du XXL, sans déconner ? Tu sais quoi, je n'ai pas que ça à foutre, Rubi, dans moins d'une heure, j'ai un cours de mathématiques alors je ne vais pas le louper parce que t'es trop embarrassée pour me dire que c'est bien ton string alors qu'on pourrait tout simplement le mettre dans le panier à linge sale et ne plus en reparler. Si tu veux me faire perdre du temps, çe ne m'intéresse pas tes enfantillages.»

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Danette caramel et yaourt aux fruits

Réveil matin 6 heures, j’me réveille comme une fleur, Margueri… ah, non, moi c’est Rubi. Et comme tous les matins, je laisse sonner ma sonnerie juste assez longtemps pour réveiller ma chère colocataire, Moana. Si mon prénom a l’air tout droit sorti d’un conte de fée, je me demande bien où ses parents ont dégoté le sien. Je m’étire, lascive, tandis qu’elle grogne. Sans doute mon moment préféré de la journée, faire chier cette peste est toujours bon à prendre. Un sourire satisfait étire mes lèvres, et je me lève, direction la penderie. Sélectionner des vêtements, l’étape cruciale de ma journée. Dans trois jours, c’est mon anniversaire. Je me sens comme une puce surexcitée, à cette idée. Ce soir, on sort avec quelques copines, en boîte. Perle et son copain Omikron seront de la partie. J’ai hâte de voir ce que cela va donner. Le test ultime, pour ce cher petit. Mais avant cela, il faut que la journée se passe. J’attrape une robe en dentelle noire dans ma partie de l’armoire, des stilletos Louboutin, et c’est parti pour la douche. J’y reste une demi-heure, comme à mon habitude. Le jet bien chaud a le don de me réveiller tout en douceur, et de me préparer à la dure journée qui va suivre. Être la Reine des Abeilles, c’est fatiguant, vous savez ? Je sors de la douche, m’essuie, me badigeonne le corps de crème hydratante à la noix de coco, pour garder une peau douce. Mon rituel du matin. Je m’habille, mes cheveux noirs attachés en queue de cheval pour l’instant. Quelques bijoux dorés, et le tour est joué. Pour ce qui est de ma coiffure, je fais simple. Lissés par mon coiffeur il y a deux jours, mes cheveux retombent souplement sur mes épaules. Depuis qu’il m’a dit que j’allais perdre mes cheveux si je continuais à faire des colorations aussi souvent, je me suis calmée. Je me limite à une coloration – ou décoloration – par mois. Actuellement, donc, mes cheveux sont noirs. C’est leur couleur naturelle, à la base… si ce n’est qu’on ne revient pas à sa couleur naturelle en moins de deux heures, si bien que c’est une coloration. Mais les racines ne se voient pas, quoi. J’attrape mon beauty-case – parce qu’une trousse de maquillage ne suffirait pas à transporter ma collection de rouge à lèvres – et vais me maquiller dans la véranda, comme d’habitude. La lumière naturelle est juste parfaite. Un peu de correcteur sous les yeux, du fond de teint, poudre libre, fards à paupière bronze et beige, faux-cils et mascara. Un coup de blush pour rehausser le teint, illuminateur pour attirer la lumière… et la dernière touche, le rouge à lèvres. Je le choisis rose néon, tendance. Ma mère étant directrice artistique chez MAC, ce n’est pas difficile pour moi de rester au top. Je reviens dans la chambre, pour ranger mes affaires, à la base. Tiens, la cruche est levée.

« T'en as pas marre de vivre dans ta crasse ? » me lance-t-elle en guise de bonjour.

Je la regarde des pieds à la tête. Encore vêtue de son pyjama, les cheveux en pétard : s’il y en a bien une qui est crasseuse, de nous deux, ce n’est certainement pas moi. J’imagine que mon regard hautain en dit long sur ma façon de penser, mais je me sens obligée de le préciser à voix haute.

« Ce n’est pas moi qui dégage une odeur de fennec, Mwana ».

Mwana. J’adore l’appeler comme ça, je suis sûre que ça la fait rager intérieurement que j’écorche son prénom détestable. Je m’approche de mon lit pour remettre les draps en place, hissée sur mes Louboutin… quand mon pied rencontre malencontreusement un bout de tissu. Je baisse les yeux et reconnais la ficelle d’un string. Mes paupières se plissent, tandis que je fais un pas de côté. L’étiquette du bout de tissu m’apparait clairement sous les yeux. Elle indique une taille. XXL. Certainement pas la mienne. Une mine dégoûtée apparait sur mon visage, tandis que je repousse du bout de la chaussure cette ignoble saloperie. Je le lance vers Moana en hurlant.

« C'est quoi cette saloperie ?! ».

Mon visage furieux se tourne vers elle. L’idée de faire mon lit m’est totalement sortie de l’esprit, à présent. Cette salope de blondasse, je la déteste ! Elle croit que je ne sais pas ce qu’elle fabrique, ou quoi ? Je suis sûre qu'elle a laissé trainer ça là pour sous-entendre que j'avais un gros cul. Sale petite pétasse.

« Il est pas à moi, ce string ! Tu crois sérieusement que je porte du XXL ? » ajoutai-je en haussant le ton.

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Danette Caramel & Yaourt aux Fruits

Être zen, c'est dur. Très dur, en fait.
Ça fait quoi ? Plusieurs mois que je partage ma chambre avec miss j'ai-des-faux-seins-mais-je-nie-en-bloc-qu'ils-sont-en-plastoc, quand à son gros cul, je parie sur les pots de nutella planqués sous le coussin, et je ne comprenais toujours pas ses manies de diva, pourquoi elle se lève très tôt le matin, comment une fille aussi discrète que la Duval peut la supporter ni comment une fille aussi attentive à son look peut autant négliger ses affaires.

Ce matin, six heures, comme d'habitude, son affreux réveil sonne, elle l'éteint assez vite, heureusement, alors j'essaie de me rendormir, ce que je fais normalement assez vite, mais pas aujourd'hui. Au bout d'un quart d'heure, je décide finalement de lever mes fesses de mon lit, sortant le premier pied, le gauche, qui s'écrase sur... Un string souillé de la bimbo qui me sert de colocataire. Putain. Cette crado, sérieux. Je la hais. Non mais franchement, je veux bien croire que chez sa môman, elle a des domestiques pour s'en occuper mais bordel, elle n'est pas manchote non plus et puis, même pour elle, ça doit être dégueu à la longue. Puis, franchement, pour laisser des sous vêtements tartinés de pertes blanches traîner sur le sol d'une chambre dans laquelle n'importe qui peut entrer, elle doit pas avoir tant de dignité que ça. Enfin, je veux bien qu'elle soit habituée aux journées portes ouvertes vers sa chatte mais tout de même.

Bref. On commence bien la journée.
La grognasse est probablement déjà en train de préparer son plâtre facial, du coup, je laissais un peu tomber l'idée de lui prendre la tête sur le désordre ambiant. J'allais donc allumer mon ordinateur fixe, le plus gros objet que j'ai eu le droit d'apporter dans cette chambre - oui, l'internat de Wynwood est plutôt balèze, finalement et quand on y pense, je ne pense pas posséder quoique ce soit de plus gros si on oublie ma petite voiture. Non, je ne suis pas riche, moi.

Donc connexion du matin, réseaux sociaux, mails, allez une petite partie de Marvel Heroes... Ah non, c'est vrai, la bêta est de nouveau fermée. Bon, un jeu plus tranquille pour se réveiller, quelques petites parties de Taiko! et d'Osu. C'est musical et ça détend... Oh non, bordel, une mise à jour et c'est long... Tant pis. J'éteins le pc, et hop, je dégage les déchets de la grognasse de devant mon lit pour les foutre... devant le sien, tiens, chaque chose à sa place, et qu'elle s'estime heureuse que je ne les jarte pas à la poubelle.

Putain, qu'elle est longue. Je prendrai bien ma douche mais, je préfère la savoir partie traîner son gros tas de graisse postérieure loin de la chambre, pas envie qu'elle déplace mes affaires en ayant vu les siennes bouger. Ah bah tiens, en parlant de la chienne...

« - T'en as pas marre de vivre dans ta crasse ?»

musclor.