A l'Italienne ! [Pv Tea]

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Dwight Young a écrit:: A l'Italienne

Principessa Tea

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Sam's, chanteur de rap Français a dit un jour: "Les hommes se payent le corps des femmes, les femmes se payent la tête des hommes." Cette phrase m'avait choqué autant qu'elle m'avait retournée. Pourquoi ? Parce que j'ai toujours compris la seconde partie, et c'est en ça que j'étais un prédateur redoutable. Oui je parle au passé car j'ai perdu ce gout de la chasse. Je l'ai perdu quand j'ai commencé à m'apercevoir que je voulais plus avec Tea et que je n'arrivais plus à me contenir. Pour autant cette peur, car oui j'ai peur d'aimer, est un sentiment viscéral qui me ronge de l'intérieur. Pourtant, quand j'ai vu Tea, et que nous nous sommes fréquentés, j'ai eu l'impression que elle ça marcherait. Nous étions pareils, similaire, un peu comme deux jumeaux. Moi séducteur, elle séductrice.

Pas de mots, juste des regards, des silences. Oui j'aime le silence, certains n'y perçoivent rien, moi j'y entends des nuances. C'est dans ce jeu que j'étais tombé avec la belle Eta mais je m'étais laissé peu à peu enivrer. Son parfum venant me hanter, son sourire me faisant vibrer intérieurement, son corps m'électrifiant de part en part, un peu comme ce baiser que je viens de lui délivrer. Dans l'intimité de ma cuisine je venais de me livrer à la jeune femme, et totalement. De mes souvenirs c'est la première à qui j'ouvre ce que certains appellent le coeur. Oui je l'ai ouvert, je prends un risque considérable en faisant cela car je peux perdre beaucoup. La première chose, je peux perdre ce lien si précieux que j'ai avec Tea. Deuxièmement je peux la perdre elle. Troisièmement je peux me perdre moi. Pourtant je me suis jeté à l'eau car j'ai vraiment cru qu'elle aussi prendrait ce risque.

Il faut croire que je me suis trompé. Oui je l'ai déjà dit, avec Tea pas besoin de mot, juste des regards, des actes et des silences. Le baiser que je viens d'offrir ainsi que cette unique phrase, je sais qu'elle a tout compris, intégralement, sans laisser une seule miette d'incompréhension planer dans la pièce. Je l'observe en étant tiraillé par ce sentiment d'attente horrible. Je sens alors ses mains passer dans mon cou, je sens ses yeux, sur moi. Je sens maintenant ses lèvres contre les miennes. Dois-je comprendre que c'est une réponse positive ? Oui je l'ai pensé quelques secondes, mais je sentais la jeune femme se détacher rapidement de moi, ce baiser était comment dire, fade, triste. Je sentais cette tristesse peu à peu au fond de mon estomac. Elle se propage partout dans mon corps, elle me fait mal. Je vois les yeux de Tea et la je comprends tout. Je n'ai même pas besoin d'entendre son "Je suis désolé". J'ai compris. Oui parfaitement. Alors c'est ça que l'on ressent lorsque l'on est rejeté ? Je repense alors soudainement à toutes ces filles que j'ai rejeté moi aussi fut un temps, elles qui s'étaient livrées à moi comme je viens de le faire avec Tea.

Je comprends maintenant ses larmes, cette rage, ce visage qui se décompose et ce sourire qui s'éteint. Le mien s'éteint au fur et à mesure que mes yeux se posent sur Tea. Les larmes ne coulent pas, je ne suis pas du genre à pleurer mais je ne peux pas cacher que la j'ai mal. Oui elles sont la pourtant, au bord de mes yeux mais rien, c'est sec, un peu comme l'intérieur de mon coeur. Plus amer sont les larmes qui ne coulent pas, oui c'est tout à fait ça. Je regarde la brunette Italienne et tandis que mon regard perd sa lumière, je la sens partir, je la sens qui s'éloigne. C'était un des risques, je le savais, mais pourquoi j'y ai tant cru ? Pourquoi ? Peut être parce que c'était Tea. Oui je pense que c'est ça. Je ne vais pas dire que je regrette ce choix, mais si quand même. Je sais qu'à présent, rien ne sera plus comme avant. Fini les petites soirées en intimité, fini les petits soins rien que pour elle, oui tout est terminé. Je la regarde, je n'éprouve pas de haine envers elle, je n'en ai pas le droit. J'éprouve cependant de la colère, mais elle est dirigée vers moi-même.

J'ai été bête de croire qu'elle se jetterait à l'eau, oui j'ai eu tort. Tout le monde n'est pas comme moi, je viens d'en faire l'amer expérience. Je fixe Tea, m'écartant légèrement de l'entrave que je lui imposait. J'ouvrais la cage dans laquelle je l'avais enfermé pour quelques secondes. Mes yeux perdaient de leur vitalité au fur et à mesure que le temps passait. J'avais bien compris que Tea voulait maintenant partir et je n'avais personnellement pas la force de la retenir. Je pose mes yeux sur elle une dernière fois, ma voix, morte et sans aucune émotion se fit entendre dans la cuisine.

"Ok."

C'est tout ce que j'ai été capable de dire. De toute façon je le répète, Tea comprendra, car nous n'avons pas besoin de long discours pour nous comprendre, c'est ainsi. Je m'adosse alors contre le meuble de la cuisine, meuble sur lequel je m'étais appuyé pour l'embrasser. Ma main se lève et touche mes lèvres, je sens mon cœur se serrer. C'est douloureux, oui, bien plus que tout ce que j'avais imaginé. Je baisse les yeux, fixant le sol, je n'ai qu'une envie, partir. Partir loin, la ou je ne ressentirais plus ce sentiment de honte profond.

(c) Ocelline

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A l'italienne.

Son regard me pénètre de part en part. J’ai l’impression que je suis sa proie et qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert. Comprend-il ? Est-ce qu’il sait mes sentiments pour lui ? Est-ce qu’il voit que je tombe dans un précipice en sa présence. J’ai peur. J’ai peur des sentiments. Je ne veux pas être amoureuse ou bien… Je ne veux pas être accroché à un seul être, un seul corps, une seule âme. Ça me fait peur. J’ai la frousse d’être blessée. Je crains le moment où mes sentiments se retourneront contre moi. Car c’est toujours le cas, non ? Il n’existe aucune histoire d’amour heureuse. Il y a toujours des complications, des problèmes… Je n’en veux pas. Je veux être libre de vivre ma vie telle que je l’ai décidé. Je ne veux pas avoir à me sentir redevable pour quelqu’un d’autre. Je ne veux pas être attachée, menottée à n’importe qui. Je veux pouvoir choisir. Je veux passer avant tout le reste. C’est ma vie. Ce sont mes choix. Ils ne devraient que me concerner moi et personne d’autre.
J’ai peur. J’ai peur de m’attacher. Ça pose un problème ? Évidemment. Parce que chaque instant que je passe en sa présence, je tombe un peu plus dans ce trou noir. Je creuse ma propre tombe. Je m’enfonce un peu plus dans les néants…

Son regard peut-il percé ça ? Parce que je n’arrive pas à savoir ce que lui en pense. Ressent-il les mêmes sensations ? A-t-il les mêmes appréhensions ? Ou suis-je la seule dans ce cas ?
Dwight continue de lécher sa glace avec cet air désinvolte. Il continue de me chercher en silence. Il me fixe et j’en fais de même. Je me noie dans son regard sombre. Je vibre. Je crois que si le meuble de me soutenait pas, je me serais presque effondrée. Mon cœur bat vite. Trop vite. Je peux l’entendre résonner en moi, dans mes tempes, dans ma tête. Il soulève ma poitrine plus rapidement que la normale. Ou bien est-ce l’accélération de ma respiration qui en est lu cause. Ou les deux… Je ne sais plus. Je n’arrive plus à réfléchir. Tout ce que je vois, c’est le visage du métisse en face de moi. Son regard, sa peau, ses lèvres…

Dans un léger mouvement, Dwight arrête de manger sa glace. Il la laisse s’écraser au sol comme s’il avait complètement oublié qu’elle était dans sa main. Mes pupilles cherchent au sol le pauvre cadavre du désert italien. Mais je ne m’y attarde pas trop. Je m’en fous. Je me moque qu’il y ait un glace écrasée au sol. Tout ce qui m’intéresse c’est le corps de Dwight à quelques centimètres de moi. Ce ne sont ni ses muscles, ni son sourire, ni sa voix qui m’intéresse… Ce n’est pas cette enveloppe à laquelle je m’attache si souvent d’habitude. Mais c’est lui. Celui qui est à l’intérieur. Celui qui sait me regarder avec cette étincelle dans le regard qui veut tout dire. Il n’a pas besoin de mot pour me m’être à l’aise. J’ai tellement l’impression que tout est plus simple avec lui que s’en est déroutant. C’est comme si nous nous étions toujours connus. Comme si nous étions faits pour nous rencontrer. Que ce soit grâce à nos mères ou au destin, il le fallait… Vous ne pouvez pas savoir comme ça me rend dingue. Avoir ce genre de pensée… Ce n’est pas moi. Ce n’est pas Tea Rosa Pennaccini, fille de Valentino et Gabriella Pennaccini. Ce n’est pas celle que je vois tous les jours dans le miroir. C’est frustrant, plaisant, déroutant et effrayant en même temps.
Les mains du jeune homme se plaquent mais je n’ai même pas le temps de battre des cils que ses lèvres viennent s’emparer des miennes.

Je ne pourrais décrire ce baiser. Pendant ce lapse de temps je perds le contrôle de mes sens. Le temps arrête sa course effrénée. Mon corps entier cesse de vibrer. Mon cœur cesse de battre. Ma vision ne me sert plus. Il n’y a plus que lui. Ce baiser… C’est une clé tournée en moi. Elle ouvre le coffre où j’ai toujours caché mes sentiments. Dwight l’ouvre. Il l’ouvre et m’y fait partager également les siens. Je ne veux pas que ça s’arrête. Je me sens si légère, si bien. Je me sens puissante et minuscule à la fois. J’ai l’impression que la Terre a cessé de tourner. Ma vision du monde, de moi, de mon âme, de mon être… Tout est bouleversé.
« Je crois que … Que je te veux … Pour moi. » Les mots me percutent. Je bats des paupières et l’obverse un instant. Mon cerveau traduit les mots. Je n’ai pas besoin d’un dictionnaire pour comprendre. Je n’ai pas besoin de réfléchir durant des heures pour comprendre l’importance de ce qu’il m’avoue. Cette déclaration est un risque. Je connais Dwight. Je me souviens de la vision que j’ai eue de lui lors de notre première rencontre. C’est un garçon qui aime la présence des femmes. C’est un Pi Sigma… Ils ont leur réputation à tenir… Mais je suis une Eta Iota et pour autant ma réputation ne m’inquiète pas plus que ça. Ce n’est pas la confrérie qui compte. C’est juste ces mots. Ses mots. Sa voix. Son regard. Son intonation. Le risque qu’il a pris en m’avouant cela.

Je n’arrive pas à comprendre. Comment sommes-nous arrivés là ? Que s’est-il passé en nous pour que nous changions autant ?

Mes mains viennent s’enrouler autour du cou de Dwight. Je ne le perds pas des yeux. Mes doigts remontent doucement sur sa peau. J’entrouvre ma bouche. Je sais qu’il faut que je dise quelque chose mais je ne peux prononcer le moindre mot. J’ai l’impression que mes cordes vocales sont bloquées ou peut-être même coupée. Est-ce que c’est ça la peur ? Je ne suis pas poursuivie par un mort-vivant, je ne risque pas ma vie, je ne vis pas toutes ses choses pour lesquelles les filles ont habituellement peur dans les films. Mais pourtant je me sens paralysée. Qu’est-ce que ça fait si je lui avoue que moi aussi ? Qu’allons-nous faire ?

Je viens déposer un léger baiser sur ses lèvres, beaucoup plus en retenue. J’ai envie de me blottir contre lui mais je ne peux pas. C’est un baiser d’adieu. Un baiser. Le dernier. Je ne peux pas m’aventurer sur ce chemin. Je n’ai jamais eu à vivre ça. Mes sentiments… Ils sont si forts, si grands… J’ai peur de ne pouvoir les contrôler. Je sais que fuir n’est pas la solution mais c’est tout ce que je peux faire. Je ne peux pas être la fille qu’il attend. Il y a forcément quelqu’un de mieux pour lui. Moi… Moi je ne suis bonne pour personne. Je suis une pièce que ne s’attache à aucune autre. Je sais que j’agirais mal. Je sais qu’il finira par se lasser de moi. Je ne veux pas que ça arrive… Je ne veux pas qu’un beau jour il me dise qu’il en a marre de mon comportement et que c’est fini entre nous.
À chaque fois que ça doit devenir sérieux, je fuis. J’ai trop peur. Je préfère prendre les devants. Je préfère être la première à quitter le navire. Ça me donne l’impression de gérer la situation.
Pourtant, là alors que je pousse légèrement Dwight et que j’essaye de quitter la cuisine, j’ai l’impression de ne rien gérer du tout. Je sens des larmes monter à mes yeux mais je ne peux pas pleurer. Pas maintenant. Je dois rester digne. Je me regarde Dwight droit dans les yeux et souffle : « Je suis désolée…» Maintenant, je dois partir.

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A l'Italienne

Principessa Tea

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Cela fait un moment que je me pose cette question, oui elle revient même à chaque fois que je pose mon regard sur l'italienne. Je suis quoi pour elle ? Et elle ? Elle est quoi pour moi ? Je me rends compte qu'être la, dans cette cuisine, après avoir passé la soirée au restaurant avec elle, je suis bien. Je suis serein et je suis ce que certains appelleraient, heureux. Mon sourire ne se décroche jamais de mes lèvres quand je suis avec la brunette. Je me sens en sécurité, et cette sécurité m'apaise et c'est ce dont j'ai besoin. Je ne me sens ainsi qu'avec Tea et pour tout vous dire, je ne veux pas me sentir autrement avec une autre. J'ai une peur bleue de m'attacher à une fille car j'ai vu plus d'un mec ramasser sa mâchoire mais voila, il s'agit de Tea. Dans cette cuisine, glace en main, le regard pleins de malice et de provocation, je ne suis ainsi qu'avec elle. La seule exception est peut être Nina, mais je pense que je dois me faire une raison, cette fille ne s'intéressera probablement jamais à moi. Je ne sais pas si je suis prêt à être l'homme d'une seule femme, je ne pense pas, mais pour Tea j'aimerais essayer ...

Oui j'ai plusieurs compagnes, mais je ne ressens toutes ces choses qu'avec elle. La je suis quasiment collé à elle contre le meuble de la cuisine, mes yeux vacillants entre son décolleté et ses prunelles je sens le désir monter en moi. Je ne parle pas que d'un désir sexuel, Tea c'est bien plus que ça. Je vous parle d'un désir de la posséder entièrement, corps et âme. Je voudrais que chaque parcelle de sa peau soit mienne. Je voudrais laisser mes lèvres venir caresser la moindre partie de son corps. Je voudrais que mon âme fusionne avec la sienne. Enfin, n'est ce pas déjà le cas ?

J'entends sa voix me demander si elle encore de la glace que j'ai volontairement laissé tomber. Je ne suis actuellement plus dans la réalité, je suis dans les yeux de Tea. Oui elle a les yeux noirs, desquels on voit du bleu. J'aime cette image, car elle reflète parfaitement ma brunette. Tu en as encore ? Oui Tea tu en as. Je reste silencieux, léchant ma glace avec désinvolture pour ensuite reporter mon regard sur elle. Je craque, oui je craque, totalement. Je laisse ma glace tomber sur le sol, tant pis pour le gâchis. Je viens plaquer mes mains dans un geste oscillant entre la fougue et la délicatesse au niveau de son cou puis je dépose mes lèvres sur les siennes. Dans ce baiser je crois que je me suis trahis, oui je pense même car je n'avais jamais embrassé une fille de la sorte. J'y avais mis, je crois, des sentiments. Oui des sentiments. Laissant alors mes lèvres caresser les siennes, mes gestes devenaient plus doux. Nous étions toujours collés contre le meuble de cuisine et une fois que mes lèvres se décollèrent ma voix s'éleva.

"Je crois que ... Que je te veux ... Pour moi."

Je ne sais pas si Tea comprendrait le sens caché dans chaque lettre mais je sais que c'est une fille qui a une capacité de réflexion et qui sait saisir les nuances. Je l'espère, pour une fois je n'ai pas laissé ma raison l'emporter, j'ai laissé parler mon coeur. J'ai peur. Intérieurement je suis mort de trouille. Le provocateur vient de laisser la place au grand sentimental caché que je suis. J'ai le front collé au sien, mes mains caresses son cou et ses cheveux. Je l'embrasse de nouveau, c'est fort, c'est puissant. Mon estomac se contracte, j'ai mal, j'ai mal mais je me sens si bien.

(c) Ocelline

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A l'italienne.

Dwight passe son doigt sur la glace déposée sur son nez. Je souris bêtement comme une gamine fière de sa connerie. Je dois avouer que je suis plutôt contente de ce que j’ai fait… Il ne faut pas grand-chose pour m’amuser. Et jouer avec de la nourriture en fait partie. Ce doit sans doute être parce que je n’ai jamais manqué de rien… « Attends toi… Tu vas voir…» me réplique le jeune homme d’un air taquin. Quoi ? Il veut se venger ? Qu’il vienne ! Je l’attends ! Je suis sûre qu’il ne sera pas à la hauteur. Il est bien trop gentil pour faire quoi que ce soit. Je lèche un peu ma glace tout en le regardant du coin de l’œil. Il se prépare sa propre glace. Comme un gourmand, il en met beaucoup plus. Un peu trop même. Sa glace ressemble plus à la tour de Pise qu’à un véritable dessert. J’hausse un sourcil mais ne dit rien. Je ne vais tout de même pas le critiquer. Il est libre de faire ce qu’il veut. Et puis c’est mignon, il en veut un peu plus. Au moins il aime les spécialités italiennes.
Est-ce qu’il aime toutes les spécialités ? Aime-t-il les brunes, expressive avec un fort caractère ? Je crois que oui… Ce qui me fait dire ça ? Ça façon de me regarder. Ses yeux plongent dans les miens tandis qu’il lèche sa glace. Je retiens un petit sourire. Je sens en moi monter une petite dose d’envie. Il me cherche, m’attire, m’envoute. Je ne quitte plus son regard. Il s’approche lentement de moi.

Dwight n’est désormais plus qu’à quelques centimètres. Il est là avec sa glace trop grande et je suis immobile. Je suis captivée par son regard. Je m’accroche à ses mouvements. J’essaye d’attraper ses pensées. Si seulement il pouvait savoir ce qui me passe par la tête à ce moment précis. J’ai l’impression que mon cœur s’emballe. Des fourmis envahissent mon ventre. Nous respirons le même air. J’ai comme l’impression que le temps s’arrête un peu. J’oublie mon dessert dans ma main droite. J’oublie que son frère ou ses parents peuvent débarquer à tout moment dans la cuisine. J’imagine bien sa mère découvrir son fils en train de se taper la fille d’une collègue sur le plan de la cuisine… Génial !

Je ne sais plus quoi faire ou quoi penser quand tout à coup un bout de glace tombe sur ma peau. La fraicheur me ramène à la réalité. Je sens la glace fondre légèrement sur ma peau et glisser lentement. J’en ai des frissons. Mon regard quitte Dwight pour regarder l’intrus présent dans mon décolleté. Ma robe blanche n’est pas tâchée. Justement son décolleté plutôt échancré a permis à la glace de tomber pile au bon endroit. « Oh, tu as quelque chose là…» C’était ça ? Je suis bloquée contre je ne sais quel meuble. Il me coince et ne se gêne pas pour m’offrir le ton le plus provocateur possible. Il pointe son doigt vers la glace. Ses yeux reviennent se poser sur les miens après avoir fait un tour par mon décolleté. Je dois avouer que ça me plait comme situation. Il rajoute : « Pardon … J’ai vraiment pas fait exprès … Je te nettoie en dédommagement ? » Tout était calculé. Mais je ne suis pas une fille facile… Oui oui ! C’est vrai ! Je ne m’offre pas au premier venu… Enfin… Pas toujours… Même si avec Dwight ça avait été très rapide dès notre première rencontre… Mais je vais laisser Dwight dans les cas à part. Parce qu’il est différent. Et je n’arrive pas à lui résister.

Je mors ma lèvre inférieure. Ma main libre remonte et d’un doigt je récupère la glace qu’il a fait tomber. Sans le quitter des yeux, je lèche doucement mon doigt pour en récupérer le dessert glacé. Je fais une légère pause. Je meurs de désire pour lui. En y réfléchissant, c’est super bizarre notre relation. Je n’arrive même pas à savoir si nous sommes amis, amants ou amoureux. C’est que je l’adore et que j’ai envie de rire avec lui. Mais d’un autre côté je le veux dans mon lit. Là, tout de suite, je meurs d’envie de l’embrasser. « J’en ai encore ? » dis-je d’une petite voix innocente.

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A l'Italienne

Principessa Tea

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HRP: voila boss désolé du retard, c'est pas top, promis je me rattraperais.

Parfois j'ai le sens de l'humour, parfois un peu moins/ Des fois je suis sur de moi et confiant, d'autres fois je suis un peu sur la défensive, un peu comme maintenant en fait, mais que voulez-vous, je ne suis qu'un homme. La situation était plaisante, tout était parfait, beaucoup trop même. Je redoutais ce moment ou Tea allait découvrir ma surprise, pourquoi ? Je ne sais pas moi même. Je sais que c'est une fille de bonne famille, elle a tout ce qu'elle veut, je sais aussi qu'elle peut profiter des petites choses de la vie de tous les jours en oubliant son statut, oui je le sais mais n'empêche que la je n'étais pas sur de mon coup. J'avais arpenté tout Miami pour trouver cette satanée machine, je peux vous dire que j'ai sué et que j'ai du user de ma tchatche pour l'avoir, je me suis vraiment, et pardonnez moi l'expression, cassé le cul pour qu'elle puisse manger cette glace. Certains me diront "Pourquoi ne pas l'avoir invité dans une enseigne spécialisée ?" et moi je leur répond "Il y a des choses simples qu'il ne faut pas dénaturer". Je sais la jeune fille loin de chez elle, loin de ses racines, loin de ce qui peut éventuellement lui rappeler son essence, c'est pourquoi j'ai voulu, ne serait ce qu'avec cette glace, la ramener quelques minutes en Italie. Je ne peux pas vous cacher que j'ai arboré un sourire non dissimulé quand la jeune femme me fit part de son ravissement.

Oui j'étais vraiment heureux, mes efforts avaient été récompensés. Décidément avec elle, tout est différent, vraiment tout. Je ne sais pas si avec une autre fille cette attention serait passée. Oui certaines, même si elles sont de bonnes familles, sont matérialistes au possible et hautaines, je déteste ce genre de personne. Heureusement avec la belle italienne, je n'ai pas ce souci. Je crois que j'aurais été profondément déçu si elle n'avait pas apprécié, non pas parce qu'elle n'apprécierait pas les glaces, mais plutot pour l'effort que ça m'a réclamé. Tea est la seule fille pour qui j'ai, et j'aurais surement retourné Miami pour pouvoir combler ses désirs. Je le répète, il ne s'agit pas d'amour, c'est autre chose. Je ne sais pas si elle et moi serions prêt pour ce genre de chose, puis la présentement, la voyant s'émerveiller devant les multiples parfums des mets, je n'ai pas envie de me poser cette question existentielle. Je l'observe, elle me parle en Italien, je comprends grâce au contexte qu'elle est comblée. Mission réussie. Un large sourire et un éclat dans les yeux viennent illuminer mon visage. La jeune femme est joyeuse, moi aussi, elle me témoigne son gage de reconnaissance en me sautant au cou, je ne peux pas cacher que j'ai été agréablement surpris par ce geste. Je suis certes très proches de Tea, mais je ne m'habitue pas toujours à ce genre de chose, car venant d'elle, cette proximité me déstabilise autant qu'elle m'excite.

Quand j'emploie le mot "excité" je fais allusion ici à un état d'esprit et pas quelque chose de grivois. Oui avec Tea tout est transcendé et je pourrais passer des heures à vous expliquer le pourquoi du comment. Cependant la fougue de la jeune femme ne m'en laisse pas le temps. Elle me dit qu'elle va préparer la glace. Je ne la coupe pas dans son élan. Je l'observe d'un œil amusé. Une fois la glace terminée, elle me propose de la sentir, je m'approche, innocemment, je ne me doutais pas qu'elle préparait un coup de malice. Je sentis alors le froid sur mon nez, le rire de la jeune femme se mêla au miens, décidément tout est parfait. Trop même, je me disais quelques minutes auparavant que ça manquait d'action, je suis servi et je compte bien répliquer d'ailleurs. Je passe mon doigt sur mon nez et goute la glace, c'est vrai qu'elle est délicieuse, autant que le sourire de l'italienne face à moi. Je m'approche alors d'elle, puis d'un air taquin lui dit.

"Attends toi ... Tu vas voir.."

Je me dirige vers la machine, je prépare tranquillement ma glace mais je fais exprès de la faire un peu plus grande que la normale, de ce fait le bout de celle ci penchait dangereusement. Je me rapproche de Tea, léchant le met glacé de façon étrangement suggestive, en fait c'était pas volontaire, c'est le regard je crois. Je la fixe, j'étais quasiment collé à elle puis par "mégarde" je mis un coup de langue qui fit tombé un morceau de ma glace dans le décolleté de la jeune femme. Par chance je n'avais pas sali sa magnifique robe. Je la regardais avec un petit sourire en coin, en m'approchant d'elle j'avais fait en sorte de la bloquer contre le meuble qui faisait office de bar. Plongeant mes yeux dans les siens, je brûlais de désir de sortir ma phrase, et je n'allais pas me gêner. Oui nous étions trop sages, beaucoup trop, non pas que ça m'ennuyait mais je ne suis pas contre un peu de piquant, qu'il soit dans le bon ou le mauvais sens d'ailleurs. Ma voix s'éleva, très provocatrice. Je léchais toujours ma glace par la même occasion.

"Oh, tu as quelque chose la ..."

Je montrais du doigt la glace qui commençait à couler vers la naissance de ses seins. Oui c'était très érotique comme vue, et j'adorais ça ! Je relevais les yeux vers Tea que je le lâchais plus du regard.

"Pardon ... J'ai vraiment pas fait exprès ... Je te nettoie en dédommagement ?"

(c) Ocelline

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A l'italienne.

La moto c’est quand même une invention incroyable ! Je crois que je pourrais tomber amoureuse d’un gars plutôt pas mal si je le vois sur sa bécane. C’est juste… Le ronronnement du moteur donne cette impression de puissance et de force. Le cuir reflète le côté viril de l’homme. J’adore les motos ! Et quand Dwight m’annonce qu’il sera mon chauffeur, je ne m’attendais pas le moins du monde à voir un bolide sur le trottoir. J’en reste un moment bouche bée. C’est quand même loin de ma petite Vespa italienne ! C’est le seul véhicule motorisé que mon père me laisse conduire. Sa moto… Elle doit être super puissante ! Je n’y connais rien mais rien qu’à la voir, j’ai des étoiles dans les yeux. Puis brutalement, la réalité me rattrape. Je porte une minuscule robe blanche avec des talons d’au moins douze centimètres. Je n’ai absolument pas la tenue pour faire ce genre de balade. Mais mon ami semble avoir tout prévu. Il sort un casque et me donne son manteau. Je ne cesse de sourire. Sentir le cuir peser sur ma peau me réconforte. En plus, c’est la veste de Dwight. J’ai comme l’impression de posséder un instant une partie de lui. Je retrouve avec plaisir l’odeur enivrante de son parfum. J’enfonce le casque sur ma tête, en priant pour que je ne sois pas trop décoiffée à l’arrivée. Oui parce que j’ai beau aimer les motos, je reste une fille avant tout !

Dwight monte sur l’engin et je finis par faire de même. J’ai bien fait de choisir cette robe plutôt légère et large. Parce qu’avec une robe trop près de corps, je n’aurais jamais pu lever la jambe pour chevaucher la moto. Bien que là, ce n’est pas mieux. Avec un peu de vitesse, le tissu léger comportant de la soie s’envolera. Avant de démarrer, j’essaye de bien glisser ma robe sous mes fesses et cuisses. Au cas où…

« Tiens-toi bien contre moi et ne t’en fais pas, je serais prudent. » m’annonce Dwight avant de refermer sa visière et de démarrer. En fait… Tout ça c’était un technique de drague, pas vrai ? Je suis obligée de me coller contre lui et de le serrer. Mes mains se posent sur ses hanches et au bout de quelques minutes je finis presque par l’entourer de mes bras. Je fais tout de même attention à ce que mon casque ne vienne pas taper dans le sien lorsqu’il freine et je me penche légèrement dans les virages histoire de ne pas être un poids mort.
Nous finissons alors par arriver chez Dwight. Le jour où je suis arrivée pour la première fois devant cette villa, je suis restée bloquée quelques secondes. La maison est juste immense et magnifique et ce à l’intérieur comme à l’extérieur. Je me suis alors dit que des personnes ayant une telle villa ne pouvaient être que des personnes de bon goût et de bonne famille. Et finalement, mon côté vénal est ressorti et je me suis jurée de me marier avec l’un des enfants de cette famille. C’était un peu excessif, certes. Mais je suis toujours comme ça quand je vois quelque chose que j’aime. Je veux qu’elle m’appartienne.
Nous entrons alors dans la maison. Dwight met des chaussons et m’invite à faire de même. J’hésite un instant puis cède à la tentation. Je défais la lanière de mes escarpins verts pour me retrouver subitement à plat dans des chaussons bien plus confortables. Je retrouve mon mètre soixante-dix… Je vais pouvoir recommencer à regarder le jeune homme d’en bas ! Génial ! Je vais avoir l’air d’une naine ! Heureusement que je ne suis pas encore plus petite ! De quoi j’aurais l’air ? Ma mère m’a toujours répété que j’étais trop petite pour être mannequin et que c’était l’une des déceptions de sa vie. Parce que petite elle avait pu m’emmener sur des shootings et que maintenant elle ne peut plus rien tirer de moi. Sympathique, pas vrai ?

La main de Dwight est dans la mienne. Je le laisse ainsi me guider quand finalement il s’arrête pour passer derrière moi. Je le regarde, incrédule. Il finit alors par déposer ses mains sur mes yeux. Ma surprise… J’aurais le droit à avoir la surprise jusqu’au bout ! Je sens mon ventre se tordre en le sentant ainsi près de moi. Sa voix parvient alors à mes oreilles dans un murmure : « Fermes tes yeux et ne les ouvrent qu’une fois que je te l’ai dit d’accord ? » Vous savez ce que ça m’a coûté de lui obéir jusqu’au bout ? Ça a été dur, très dur ! J’ai cru que j’allais finir par exploser. Plus les secondes s’écoulaient et plus j’avais envie d’ouvrir un œil en cachette. Mais je n’ai rien fait. Je ne voulais pas lui gâcher sa surprise. S’il a fait tous ses efforts pour moi, il mérite au moins un peu de bonne volonté de ma part ! Je n’ai pas envie de tout gâcher.

« Un gelato principessa ? » C’est le signal pour que j’ouvre les yeux ? Une glace ! Il m’offre une glace ! Une glace italienne ! Il parle italien ! Mon cœur se soulève et un sourire plus grand que tous ceux que je n’ai jamais fait s’affiche sur mon visage. « Si ! » Oui ! Oui, j’en veux une !
Dwight se justifie en me disant que ce n’est pas quelque chose de très compliqué mais qu’une glace est toujours appréciable. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Et j’ai beau aimer la bonne cuisine, la haute couture et les pierres précieuses, je ne refuse jamais un petit plaisir simple. Ce sont parfois les meilleurs.

« Vous désirez quelque chose principessa ? Je suis votre serviteur ce soir. » À chaque fois qu’il m’appelle princesse, je sens mon cœur s’affoler un peu plus. Un serviteur ? J’ai le droit à un serviteur ? J’hésite un instant et pour exagérer cet instant intense de réflexion, je tapote de l’index ma bouche. « Voglio tutti i gelati ! Vaniglia ! Cioccolato ! Fragola ! Lampone ! Pistacchio ! Tutti ! » Un petit rire sort de ma gorge et je viens sauter au cou de Dwight. « Tu as senti… Euhm… Le parfum des gelati ? » Je me retourne vers la machine « Lascio fare l’esperto ! » Oui, il a beau me dire qu’il va tout faire pour moi, j’aime bien avoir mon mot à dire. Je prépare une glace à la fraise. Une fois cela fait je me retourne vers Dwight et la lui tend. « Sens ! C’est… magique !» J’insiste pour qu’il sente de plus près la glace et lorsque je vois son nez s’approcher du dessert, j’avance en même temps la glace. Histoire qu’il en ait sur le nez. Moi, une gamine ? Mais pas du tout ! Ce diner était bien trop sérieux à mon goût… J’ai besoin de rigoler un peu plus !

Je rigole en le voyant avec sa glace sur le nez. Comme un enfant, je laisse mon rire s’échapper de ma gorge face à cette bêtise. Je mets mon index sur mon nez et dit : « Tu as qualcosa sur le naso ! »

Invité

A l'Italienne

Principessa Tea

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HRP: Suite du topic Moment privilégié. Je me suis permis d'ouvrir un autre topic Boss et de manipuler légèrement ton perso. Si quelque chose te déplait, n'hésites surtout pas !

Tu vois y'a des moments comme ça ou plus rien n'existe, plus rien ne compte, si ce n'est l'instant présent. D'ordinaire je fais toujours attention à mes mots, à mes actes, ma façon de me tenir, à mon image. Ce soir et surtout en cet instant, je m'en fous complètement. Je n'ai plus envie de me prendre la tête à savoir ce que je ressens pour Tea ou pas, je le ressens point. Je ressens cette chaleur émaner de chaque pores de ma peau. Je sens la délicatesse de sa peau quand je la touche, je sens la puissance de son regard m'enivrer, je ressens dans chacun de ses mots un torrent émotionnel intense qui me transporte loin. Oui je n'ai plus envie de me prendre la tête à refouler ce que je ressens pour Tea, pas ce soir en tout cas, j'aurais le temps à un autre moment de me poser toutes les questions du monde. La j'ai juste envie de profiter, de savourer avec elle ces instants précieux, et je ne vais pas me gêner pour le faire.

Le repas touchait à sa fin, j'avais prévu une petite surprise à Tea et j'espérais qu'elle accepte. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi j'ai douté de ce fait, c'était sur qu'elle accepterait. En plus on pourra se remémorer nos premiers souvenirs, j'en frisonne d'avance. Je me souviens comme si c'était hier de la première fois ou mes lèvres se sont posés sur les siennes. J'ai embrassé pas mal de fille, je n'en suis pas fier, mais seulement une à ce jour m'a retourné l'estomac et cette fille c'est Tea. On sait tous ce que ça signifie quand ça se produit, nos sens s'embrouillent, on est perturbé mais on est incapable de se détacher de l'autre. J'ai remercié le seigneur de ne pas avoir recroisé Tea tout de suite après cette soirée car comme dit avant, je suis encore incapable d'aimer sincèrement une fille. Je sais que Tea est mon exception mais elle comme moi on a notre mode de vie et nous poser n'est pas encore au gout du jour. Le gout du jour est plutot porter vers le profit de cette soirée.

Elle est encore loin d'être finie et le sourire que mes lèvres affichaient quand Tea répondait à la positive, pour aller chez moi, resplendissait encore plus. Nous prenions le temps de finir ce qu'il restait, sans trop parler, c'était bien, c'était apaisant, c'était reposant. C'était beaucoup d'émotions pour nous deux et j'en suis conscient. Regardant ma princesse je mangeais mes nouilles par intermittence puis je fus captivé à nouveau par sa voix enchanteresse. Je retenais et comprenais grâce au contexte les mots "è une forchetta". Cool je sais dire "C'est une fourchette" en Italien à partir d'aujourd'hui ! Regardant d'un coup celle de Tea d'un air intrigué elle parla de nouveau en Italien. Je ne compris que les mots "angelo" et "grazie a te". Il faut dire qu'il ne fallait pas être bilingue pour ça, mais le reste ... Le flou total. Bien sur c'est sans compter sur ma belle Italienne pour me faire la traduction, et qu'elle touchante traduction.

Oui j'étais touché, c'est rare qu'une fille arrive à faire ça, d'ordinaire je ne suis touché qu'en façade, c'est un genre, histoire de la mettre plus facilement dans mon lit. La non ce n'est pas un sourire factice, c'est sincère et j'ai l'air complètement con d'ailleurs. J'aime pas ce sourire niais et béant, mais bon c'est Tea, et je ne me sens pas ridicule face à elle. A cela elle me fit part de son empressement pour sa surprise. Je laissais un petit rire sonner dans la pièce puis ma voix s'éleva.

"Alors allons-y principessa !".

Je me levais, aidant ensuite Tea à faire de même. J'en profitais pour lui déposer un baiser sur la main. J'aimais ce geste envers elle, c'est la seule à qui je faisais ça. Je laissais paraitre toute mon intimité pour elle et tous mes sentiments en faisant cela. Je passais ensuite mon majeur le long de mon nez pour remettre mes lunettes en place, mon chapeau sur ma tête j'allais régler a note auprès de la rand-mère qui était au niveau de la caisse. La saluant je lui parlais quelques instants, lui promettant de revenir ici avec Dwayne la fois prochaine et de rester un peu plus longtemps pour parler avec elle. Oui j'aimais sa compagnie, elle me rappelle ma propre grand-mère. Une fois cela fait je retournais près de mon Italienne puis je lui dis d'une voix taquine.

"Au fait, pas de Taxi, je serais ton chauffeur ce soir."

Je lui tenais la porte pour que l'on sorte puis une fois cela fait je l'emmenais dans la petite ruelle qui était juste à côté du restaurant. La sur un trottoir trônait ma Moto. Je faisais un sourire à Tea puis ma voix s'éleva, rassurante.

"Ne t'en fais pas, j'ai tout prévu pour toi."

Oui avant de partir j'avais pris un casque pour elle et une veste m'appartenant. Ouvrant l'antivol je libérais ma bécane de son entrave ainsi que nos casques. Exceptionnellement je les avais laissé dehors et attaché à la moto mais je savais qu'ici il n'y avait pas de risque. Suite à cela je passais dans le dos de ma princesse puis je déposais sur ses épaules la veste en cuir qui est à la base mienne. Elle pouvait y ressentir mon parfum, qui était doux et fruité, ce n'était pas quelque chose de fort et "masculin" à proprement parlé. Tout en déposant le vêtement sur elle je lui dis d'une petite voix.

"Il est un peu grand, mais tu es la seule qui a eut la chance de le mettre...."

Suite à cela je lui laissais son casque, il était très simple à régler, un peu fantasque mais c'était celui de ma mère en même temps. [CLICK]. Une fois cela fait j'enfilais mon propre casque et fermait ma veste en jean. Je mettais les clés sur le contact puis démarrais l'engin. Faisant tourner l'accélarateur dans une légère rotation on pouvait entendre le ronronnement de ma machine. J'aimais ce bruit, il m'apaisait. Je montais donc sur ma moto puis tendant une main à Tea je l'aidais à s'installer. Je lui adressais alors une dernière parole, calme, rassurante, avec un sourire.

"Tiens toi bien contre moi et ne t'en fais pas, je serais prudent."

D'un geste vif je fermais ma visière, j'avais bien sur pris soin d'enlever mes lunettes. Une fois cela fait je passais la première et nous étions partis. Miami est une ville qui a beaucoup de charme la journée, mais la nuit ne lui vole rien de cela. Laissant les lumières éclairant la ville défiler je sentais le vent sur mon corps, c'était agréable. Encore plus en compagnie de Tea. Oui décidément cette soirée a un parfum vraiment différent de toutes celles que j'ai pu faire auparavant, si on excepte notre première rencontre. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens tellement bien, tellement serein. A tel point que j'avais fait un léger détour, d'à peine cinq minutes, pour prolonger ce moment de bien être avec ma compagne. C'est donc ça que l'on ressent quand on est apaisé, soi même et heureux ? Sous ma visière, un sourire était présent mais ça Tea ne pouvait le savoir. Nous arrivions donc chez moi après quelques minutes.

Je n'avais pas trop trainé, je savais Tea en robe et je ne voulais pas qu'elle prenne froid. Une fois sur place je m'arrêtais devant la grille, fouillant dans ma poche j'ouvrais celle-ci avec mon badge puis je pénétrais à l'intérieur de ma Demeure. Quand on voit le luxe qui règne ici, on comprend tout de suite pourquoi j'aime me ressourcer dans des endroits simples par moment. Je suis un gosse de riche, je le sais, mais ce n'est pas pourtant autant que je dois m'exhiber comme tel. Je suis un mas tu vu mais seulement dans les actes, la parole, pas dans le reste. Je ne balance pas mon argent par les fenêtre, sauf quand je fais les boutiques avec Dwayne ... Mais c'est les fringues ... On a tous nos faiblesses.

Enfin je laissais ma moto près du garage, je descendais tranquillement après avoir mis la béquille puis j'aidais Tea à mettre les pieds au sol. En talon ça ne doit pas être toujours évident. Une fois cela fait j'ôtais mon casque que je laissais près de ma moto. Je regardais ensuite mon Italienne puis lui dit avec le sourire.

"Bienvenue à toi principessa, ou plutot, Rebienvenue chez la famille Young. Ne t'en fais pas nous ne serons pas dérangés."

Oui je prenais soin d'envoyer un message à Dwayne tout en me dirigeant vers l'entrée avec Tea à mes côtés.

*Bro' je suis avec Tea, si tu es dans ma chambre évacues stp, ne viens pas non plus dans la cuisine ! En gros, reste dans ta chambre, ton grand frère qui t'aime !
PS: si tu viens faire ta curieuse et niquer l'ambiance je te tue ....*

Tant d'amour dans ce simple sms. Suite à cela je fourrais mon portable dans ma poche puis je passais mon bras autour de l'épaule de Tea pour l'amener à moi. Il ne fallait pas y voir un geste malsain ou autre non loin de la, j'avais juste peur qu'elle ait froid.

"J'espère que tu n'as pas trop froid ... Allons vite à l'intérieur, ta surprise t'attends."

Oui je savais que c'était sur ça qu'elle avait hâte de découvrir. Nous entrions donc la maison, pour le confort de Tea je lui avais mis à disposition une paire de chausson au cas ou elle voudrait quitter ces talons pour être plus à l'aise. Chez moi il y a beaucoup de carrelage, ça claque, c'est bruyant et surtout ça glisse. Pour ma part j'avais quitté mes chaussures et enfiler une paire de chausson. Ce n'est pas très esthétique certes, mais au moins je me sens bien et je suis à l'aise, puis je suis avec Tea, je peux donc être comme d'habitude. Je la tenais par la main pour la guider jusqu'à la cuisine. Oui j'étais comme un enfant, mon sourire candide le prouvait d'ailleurs. J'arrivais près de la cuisine puis je passais derrière Tea. Je déposais mes mains sur ses yeux puis me collait à elle. Je sentais son doux parfum contre mes narines. Je fermais les yeux quelques instants puis je lui murmurais d'une voix douce et intime à l'oreille.

"Fermes les yeux et ne les ouvrent qu'une fois que je te l'ai dis d'accord ?"

Je déposais pour une raison que moi même je ne connais pas à ce jour un baiser sur sa joue puis j'avançais doucement avec elle dans la pièce. Je l'installais sur l'une des chaises calmement puis lui dit à nouveau.

"Garde les yeux fermés principessa ! Je compte sur toi !"

Une fois cela fait, j'attendais deux trois secondes vérifiant qu'elle ne triche pas puis je me mis à la tâche. Ma surprise était la, dans un coin du plan de travail. C'était quelque chose d'une simplicité déconcertante. N'allez pas croire que j'ai fait dans la démesure non, ma grand-mère m'a appris que c'est dans les choses simples que l'on trouve le plus de valeurs. Et elle a raison. Cette machine, j'ai retourné Miami pour la trouver, j'ai du même harceler un vendeur itinérant pour qu'il me dise ou en acheter une. Oui je voulais quelque chose de typique de chez elle. Je voulais quelque chose qui vienne de l'Italie, qui soit gourmet et que l'on adore manger après un repas ou n'importe quand d'ailleurs, qu'on soit riche ou pauvre. Ouvrant ensuite le congélateur je sortais les différentes boîtes contenant en partie ma surprise puis j'installais tout sur la table. La machine à faire les chocolats était prête, tout était près, je revenais près de ma princesse puis ma voix s'éleva, mon accent était notons le, pitoyable...

"Un gelato principessa ?"

Oui c'était ça ma surprise. J'avais fait le tour de Miami pour trouver une machine qui fait des glaces à l'Italienne. Pour certains c'est peu, c'est même ridicule, je ne sais même pas si Tea appréciera l'attention, mais au moins j'aurais essayé. Ma voix s'éleva alors à nouveau, légèrement, hésitante.

"C'est pas grand chose et je ne sais pas si tu t'attendais à ça, mais je me suis dit que ... Après un repas, une bonne glace ferait du bien. Tant qu'à faire, à l'Italienne. C'est un peu simplet pardon mais je me suis dit que t'as pas du en manger depuis longtemps ..."

Oui j'hésitais un peu car c'est vraiment quelque chose de très enfantin, loin du luxe et des paillètes. C'est juste un petit plaisir de la vie, très sobre, mais que j'adore. Puis si c'est en compagnie de Tea c'est encore mieux ! A cela je concluais.

"Il y a plusieurs parfum, vanille, chocolat, fraise, framboise, pistache. J'ai préparé aussi la machine à chocolat chaud ..."

Prenant d'un coup un peu plus d'assurance, je lui dis avec un grand sourire.

"Vous désirez quelque chose principessa ? Je suis votre serviteur ce soir."

Maintenant il faut prier pour ne pas se faire rembarrer !

(c) Ocelline