Taylor's back, bitches. (Terminé)

○ Age : 17.
○ Date et lieu de naissance : 4 décembre, dans un avion au dessus de l'Atlantique.
○ Classe : Junior Year.
○ Confrérie : Êta Iota, forcément.
○ Riche ou bourse d'étude ? C'est sérieux cette question ? Riche, of course.

« Sérieusement, vous m'avez déjà oubliée ? Vous me décevez vraiment, vous savez. »

C'est probablement ce que Taylor dirait si un seul de ses anciens camarades lui demandait son nom, ou même lui posait la moindre question sur elle. Son absence de Wynwood n'a duré que quelques mois, et il lui semblait impossible que quiconque l'ait oubliée. Notamment ses homologues masculins. Pour son caractère, bien sur, mais surtout pour son physique. Prenez une Barbie normalement proportionnée, et vous avez Taylor. J'exagère un peu, mais pas tant. Pour être plus précis, faisons donc un descriptif détaillé de la jeune Lacey de haut en bas, voulez-vous ?
Pour commencer, Taylor est grande. Un bon mètre soixante-douze, souvent rehaussé de talons hauts qui la font aisément dépasser 1m80, histoire de pouvoir regarder les garçons droit dans les yeux, c'est important vous savez. Depuis son départ, seuls sa couleur de cheveux a réellement changé. Elle ne porte plus le blond platine décoloré, presque blanc, de l'époque, mais a retrouvé sa couleur naturelle. Un beau blond doré, couleur du blé, éblouissant. Mais franchement, ce n'est pas une excuse pour ne pas la reconnaitre, car les traits fins de son visage son toujours les mêmes. Son beau visage en forme ovale, avec un menton légèrement pointu et un nez naturellement parfaitement droit, est éclairé par deux magnifiques yeux bleus. Ce genre de bleu électrique qui vous fait perdre vos moyens si vous vous y enfoncez trop longtemps. Souvent mis en valeur par un maquillage élaboré, ces yeux sont un réel atout pour la jeune fille, qui marche à tout les coups, pour séduire ou pour la tirer d'affaire quand elle s'y fourre — beaucoup trop souvent. Ce qui l'aide aussi, c'est sa bouche, toute mignonne, à peine mise en valeur pas un léger rouge à lèvres, elle sait se donner des expressions de petite fille ou de femme fatale, selon les situations. Mais passons, le visage ne vaut rien si on n'a pas le corps qui va avec, du moins selon elle. Peut-être parce que justement, elle a ce corps.
Vous vous en doutez, Taylor est en effet parfaitement proportionnée. La seule chose qui l'embête parfois sont ses clavicules, qui ressortent trop selon elle. Elle a bien essayé d'arranger ce problème étant plus jeune, mais comment voulez-vous faire rentrer un os qui ressort trop. Impossible, lui avait-on toujours dit. Parfois, elle essaye encore, quand l'espoir d'atteindre sa perfection la reprend trop violemment, mais c'est une autre histoire. La jeune fille est plutôt musclée, sans entrer dans le trop. Cela est du notamment à sa pratique régulière et auparavant intensive un patin à glace, mais aussi de la course à pied, qui lui permet de se vider l'esprit. Vous le comprenez aisément, ses jambes sont donc parfaitement fuselées, assez longues mais pas non plus interminables comme chez certaines mannequins, d'ailleurs, elle trouve ça particulièrement moche. Taylor aime les proportions, un point c'est tout.
Pour ce qui est du style vestimentaire, elle n'en a pas de particulier, puisqu'à peu près tout lui va. Elle a une préférence pour les petites robes, qu'elle porte sans fin en été, et le plus souvent possible, surtout à Miami. En réalité, il lui est impossible de compter le nombre de robes qu'elle possède, tout comme ses paires de chaussures, qu'elle affectionne tout particulièrement.

Du caractère, Taylor en a, pour sûr. Mais elle est parfaitement capable de le dissimuler, de s'en servir, de le faire taire. En réalité, Taylor est passée maître dans l'art de sefaire passer pour un caméléon, mais elle a tout de même une facette "préférée" de sa personnalité. À savoir, se faire passer pour une fille très sûre d'elle, qui attire les "amis", connaissances et autres satellites comme des aimants. Sa philosophie repose sur l'art du paraitre. Pour elle, il suffit de paraitre heureuse pour le devenir, de paraitre belle pour s'en convaincre et convaincre les autres. Et, vous vous en doutez, ça marche assez bien. En vérité, Taylor n'est pas cette fille sûre d'elle qui entre à grand pas assurés dans n'importe quel endroit et sur qui tous les regards se tournent. Ce ne sont que des apparences. C'est plutôt une personnalité construite en réalité. À la base, Taylor est très peu sûre d'elle, et extrêmement perfectionniste à la fois. Un jour, elle a décidé qu'elle en avait assez de se faire ignorer, marcher dessus par les autres, balader d'un mensonge à un autre. Elle a décidé que c'était son tour de régner. À partir de ce jour, elle a relevé la tête, soutenu le regard des autres et décidé de ne plus jamais redevenir la petite fille malmenée d'auparavant. Et même si cette partie d'elle-même est toujours sous-jacente et ressort parfois lorsqu'elle est seule, ou qu'elle se sent seule, elle ne la laisse jamais voir en public. Seul un ou deux de ses plus proches amis, c'est a dire ses seuls vrais amis, savent qui elle est réellement.
Si vous avez un jour la chance, si tant est que c'en soit une, de voir Taylor pleurer, ou même s'énerver violemment pour de vrai, soyez-en heureux, vous faites parti de ses plus proches amis ! Youpi ! Mais bon, je vous préviens, ce n'est pas toujours beau à voir...
La plupart du temps, Taylor passe ses journées avec des "amis", des gens qu'elle tient plus ou moins haut dans son estime, qui lui servent surtout à dorer son image auprès de ceux qu'elle n'apprécie pas, à se mettre en valeur. Oui, les apparences sont trompeuses. Méfiez-vous.

« Loneliness is about the scariest thing there is. »

Comme évoqué précédemment, Taylor est née au beau milieu d'un avion survolant les eau internationales de l'Océan Atlantique. Pas très glorieux comme naissance, mais plutôt original. Pour tout vous dire, c'est arrivé à cause, ou grâce, selon le point de vue, de son père. Baladé au quatre coins du monde par son travail, il n'avait pas voulu laissé sa femme enceinte seule à New York, à quelques semaines du terme de sa grossesse. Obligé de se rendre à Bruxelles pour le travail, il avait donc insisté, malgré la réticence de sa bien-aimée, pour quelle vienne avec lui malgré son ventre rebondi. C'est au retour, alors que l'Airbus était suspendu quelque part entre la capitale belge et Washington, que l'instant à la fois tant attendu et tant redouté par tous les parents avait eu lieu. Avec quelques difficultés liées au lieu et au moment qu'elle avait choisis pour faire son apparition, Taylor était née, plutôt en bonne santé, un après-midi du 4 décembre.
Malgré la séparation de ses parents peu après son cinquième anniversaire, Taylor eut une enfance plutôt tranquille, bercée de trajets en avion entre New-York et Washington, où chacun de ses deux parents s'étaient établis. Elle passait la plupart de son temps chez sa mère, dans un des gratte-ciels de Manhattan, avant de déménager pour Washington l'année de ses 11 ans, sa mère ayant choisi de partir en Californie pour son travail, pour recommencer sa vie. Taylor n'avait pas voulu la suivre, bien qu'elles aient été très proches à l'époque. Ayant déjà de la suite dans les idées, Taylor avait décidé d'aller vivre chez son père, qui selon elle avait plus de liens dans les hautes sphères dirigeantes qu'elle aspirait déjà à rejoindre. Mais son père était un homme absent, et malgré toute l'attention qu'il pouvait lui porter lorsqu'il était là, Taylor se forgeait, au fil des années, une volonté et un caractère de fer, qui la rendaient particulièrement autonome, voire très indépendante. De plus, son père ne pouvait rien lui refuser, puisqu'il était soit absent, soit trop gentil avec elle. Passant le plus clair de son temps avec des gens de trois ou quatre ans ses ainés, Taylor se mit à sortir assez tôt, vers 14 ans elle connaissait déjà les meilleurs endroits de la ville, et avait même fait la connaissance de plusieurs barmans qui ne lui refusaient rien malgré son jeune âge. Perfectionniste, elle mettait néanmoins un point d'honneur à garder des notes correctes, sinon excellentes dans toutes les matières, également pour ne pas décevoir son père et conserver une chance d'avoir un véritable avenir.
L'arrivée de Taylor à Wynwood l'année passée n'avait rien de volontaire cependant. En rentrant d'une soirée de printemps légèrement arrosée pour fêter l'anniversaire de l'un de ses "amis", Taylor avait retrouvé la maison qu'elle partageait avec son père, au cœur de Washington, complètement saccagée, du sous sol à sa chambre sous les toits. tout leur matériel informatique avait été emporté, même son ordinateur personnel qui lui sevrait principalement à regarder des milliers de films et à trainer sur Facebook. Horrifiée, elle avait appelé son père en panique. Celui-ci était bien évidemment dans un de ces millions de pays d'Asie, et c'était sa mère qui avait débarqué le lendemain, après avoir ordonné à Taylor de passer la nuit chez l'un de ses amis. Sans trop savoir comment, sans pouvoir donner son avis une seule fois, Taylor s'était comme par magie retrouver devant le portail en fer forgé marquant l'entrée du territoire de Wynwood. Seule. Presque désespérée.
Y faisant la connaissance de quelques personnes particulièrement attachantes, elle avait fini par se résigner et se forcer à oublier sa vie dans la capitale américaine. C'était au moment où elle commençait même à apprécier Miami qu'elle avait dû partir, pour des raisons qui lui restent obscures. Mais elle n'avait pas dit son dernier mot, et avait tout fait pour revenir. Avec succès.