Sujet: Re: [LIBRE]Pitié ne crie pas! Jeu 23 Mai 2013 - 0:03
Pitié, ne crie pas !
Harold A. Mortgage & Levy A. Heartwell
Have fun...
Fatigue, lassitude, que sais-je d’autre encore. J’étais juste épris d’un profond agacement suite à deux pauvres heures de cours en compagnie d’élèves toujours aussi peu enclins au travail même après de longs mois d’un rythme auquel ils auraient largement pu s’habituer. Mais non, évidemment. Ces messieurs-dames préfèrent demeurer dans leur ignorance crasse, se contentant d’un minimum syndical qui leur permettrait pour la plupart de sauver les meubles, sans jamais pouvoir prétendre à quelque chose de mieux.
C’était en quelque sorte le mal de l’époque, ce mélange de fainéantise acharnée couplée à une procrastination quasi religieuse. Chacun se faisait l’apôtre du strict nécessaire et s’en réjouissait. C’est toujours le problème avec les mathématiques. Cela demande une rigueur qui ne s’acquiert que par des efforts qui semblent naturellement hors de portée. Quel gâchis. Mais après quelques années d’un labeur toujours identique, je commençais à me faire une raison. Et c’était peut-être ça le plus dramatique au final. Que je me fasse une raison sans chercher à les clouer au mur devant des livres en permanence.
Bref, il me fallait un certain exutoire pour chasser ces sombres pensées de mon esprit. Bientôt, j’allais me mettre à penser que c’était de ma faute si cette bande d’incapables étaient aussi mauvais. Quelle tristesse d’en arriver à se remettre en cause soi-même face à la nullité d’autrui. Je marchais d’un pas neutre dans le couloir où circulaient les élèves sans savoir réellement où aller. Je pensais me diriger vers la sortie, histoire de prendre une bonne bouffée d’air frais, après deux heures à respirer les émanations nauséabondes d’un jus de crâne étudiant à moitié atrophié, mais ma vessie me rappela à la raison. J’aurais bien pissé rageusement dans le casier d’un idiot de passage, pour la peine. Mais tout de même, une certaine civilité me rappelait à la raison et me dirigeait tout droit vers les toilettes malodorantes et souillées par des heures d’incivilité adolescente.
La porte se présenta à moi, avec son charmant symbole de bonhomme rigide masculin. J’avais toujours cette hantise de toucher la poignée qui devait sûrement regrouper suffisamment de microbes pour assommer un troupeau de bisons affamés. C’est vrai, quelle horreur, la poignée des toilettes. L’image de la poignée recouverte d’excréments que j’avais déjà aperçue plus tôt dans l’année me revint à l’esprit. C’est extraordinaire à quel point les étudiants peuvent redoubler d’imagination pour pourrir la vie de leur entourage, et être si médiocres quand il s’agissait de résoudre des exercices de mathématiques tout à fait basiques.
La poignée était cette fois beaucoup plus présentable, il faut le reconnaître. Pourtant, depuis ce fâcheux épisode, j’ouvrais toujours la porte des toilettes en donnant un grand coup de pied plein de fougue et de peur de la souillure traitresse. La porte s’ouvrit en grand, sans pour autant faire un bruit de tonnerre, mais ce fut suffisant pour qu’un individu qui était déjà là se retourne en sursautant et se mette à brailler comme un dégénéré.
« Ne crie pas, je t’en prie, ne dis rien ! »
Il avait une dégaine tout à fait stupéfiante, le genre de jeune très sûr de soi, habillé façon boys band de pacotille. Son regard de merlan frit transpirait la stupidité. Peut-être que parfois, il arrivait à le modeler pour qu’il soit perçant ou pour qu’il impressionne quelque donzelle facilement intimidable à tendance nympho. Mais là, c’était clairement raté. D’autant qu’il se mettait à avoir peur de moi. Je savais que j’avais sans doute une réputation de tueur parmi les élèves de cette institution, mais à ce point.
Ou alors… Non mais, pourquoi moi, j’aurais crié ? J’ai déjà vu des hommes aux toilettes et aucun n’avait jusque-là tenté de me violer pendant ma petite commission. Non, vraiment, il avait l’air sacrément ridicule, celui-là. Et pour couronner le tout, je ne l’avais jamais aperçu auparavant alors que j’avais énormément d’élèves de cet établissement en mathématiques. Je levai un sourcil surpris mais pas le moins du monde impressionné, et lui rétorquai calmement :
« Ecoutez jeune homme, sachez tout d’abord que le tutoiement des professeurs est une pratique très peu conseillée au sein de ce lycée. Par ailleurs, malgré votre apparence très peu engageante, vous ne me faites pas suffisamment peur pour que je me mette à crier en vous voyant. A la limite, je pourrais vous jeter un regard plein de mépris, si vous y tenez tant que ça, mais je n’en vois pas vraiment l’intérêt. Maintenant, si vous voulez bien me laisser pisser en paix, ce serait fort sympathique. »
Non mais c’est incroyable, cet endroit. Même jusque dans les toilettes, on croise dans abrutis prêts à vous faire chier. Ceci dit, les toilettes n’étaient-ils pas l’endroit le plus approprié pour les laxatifs… ?
Code by AMIANTE
Invité Invité
Sujet: [LIBRE]Pitié ne crie pas! Mar 21 Mai 2013 - 21:52
Pitié ne crie pas!
Levy & ?
Deuxième jour....Deuxième putain de jour à Miami.J'avais pas eu le temps d'aller à Wynwood encore, et je redoutais ce moment pour pas mal de raisons;
Premièrement; Le lycée en lui même, ça faisait quelques temps que j'avais des cours particuliers, alors retourner dans un classe, je vous dis pas comme ça craint!
Deuxièmement;J'avais peur de l’accueil que me réservais la presse quand j'arriverais là bas.
Et enfin, troisièmement; Les fans.....Y'en à forcément quelques uns, j'espère plus, dans cette école, et dans le lot, y'aura forcément des "hystériques".Bon comme ça on dirait que j'aime pas mes fans, c'est pas ça, au contraire, mais des fois ils foutent la trouille, c'est un truc de taré!
Et puis j'avais perdu l'habitude des cours, de l'emploi du temps, des règle et de la discipline, d'être en classe, d'être à l'heure, et des devoirs aussi!Mes devoirs à moi, depuis plus de deux ans, c'était d'écrire de bonnes chansons avec Enry!Mais au final, je savais aussi que je n'avais pas vraiment le choix.La presse m'avait tellement traquer ces dernières semaines à cause de Thomas (Quel petit con c'lui là), que Kipper m'avait envoyer à Wynwood pour "me racheter".Selon lui, reprendre les cours, être un gamin normal, me rapprocher de mes fans et devenir un ange studieux reconstruirait ma réputation.Donc je n'avais pas le choix; Si je voulais récupérer ma carrière et reprendre ma vie ou je l'avais laisser, je devais aller à Wynwood et décrocher mon diplôme!
J'étais pas forcément content d'être là, mais puisque je n'avais pas le choix, autant profiter des bons côtés!Bon côté n°1:Miami en lui même!Bon ok, je faisais des tournées, tout ça et puis....Ouai bon on l'enlève.... n°1 donc:Le lycée?Non plus....Les fans?Y'en à partout bordel!La plage?Putain j'ui con....Ah si, y'en à un:Pas de Zack, ou même Enry, et surtout:PAS DE FRANCK KIPPER!CA, ça c'était une bonne chose!Pas de manager en vu pour me dire "fais ci ou ça", j'étais libre!Pas de gentil grand frère pour me faire la morale, que ce soit Morgan ou Enry, bref, je pouvais faire ce que je voulais, à conditions de ne pas exagérer.Leur façon de contrôler?La presse, évidemment!Comme s'ils allaient se gêner!
Bref!J'avais donc enfin pris la peine d eme lever, m'étais habiller normalement; Jean, tee shirt noir, converses, et montre deluxe, m'étais coiffé, préparer, et j'avais pris ma voiture pour foncer dans ce nouveau lycée.Mon premier véritable jour là bas!J'étais passer la veille, avec Kipper, pour les modalités, il était tant de commencer réellement ma nouvelle vie de lycéen!C'était pas gagner....Je garais la voiture, un peu tape à l'oeil c'est vrai, et descendais l'air de rien, même si je me la pétais un peu!J'avais les moyens, de quoi crâner, autant le faire un peu non?Je me dirigeais vers le lycée en lui même lorsqu'une vague de....de gens, se plaçait en travers de ma route.Je n'y manquais pas; Paparazzis, presse, fans, tous au rendez vous, comme si j'avais que ça à faire, là tout suite! Je me frayais un chemin, répondant à deux trois questions, et lorsque la presse me lâcha, je me sentais libre....Sauf que j'avais tord, étant donner qu'une dizaines de fans n'avait pas abandonnées, et me suivaient jusqu'à l'intérieur!Je pressais le pas pour finir par courir légèrement, en essayant de ne pas paraître ridicule, et finalement poussait la première porte venue et entrait dans la pièce.Les toilettes semble t-il, mais je n'y faisait pas attention, ni même que ce soit des toilettes pour filles ou mecs, je m'en foutais tant que dehors, on me lâchait.Je fermais la porte, et me croyais en sécurité.Faut que j'arrête d'avoir des conclusion hâtives!Je me retournais et sursautais légèrement à la vue d'une personne totalement inconnue.Mon premier réflexe, avant même d'observer la personne devant moi fut de dire;
"Ne crie pas!Je t'en pris ne dis rien!"
L'air légèrement flipper.Les fans hystériques me foutent la trouille, sans déconner!Ouai je sais, comme première impression c'est pas top, surtout que je suis censé avoir l'habitude, mais je venais d'arriver merde!ET j'ai assez de problèmes comme ça pour en plus me faire harceler par je ne sais qui.Encore une fois, j'ai rien contre mes fans hein!Bon, je vais me la fermer avant d'aggraver mon cas moi....Je me demandais un instant si la personne devant moi m'avais reconnue et si oui, si cette personne était fan, ou si elle ne me connaissait pas du tout....Restait à savoir!En tout cas je restais toujours avec mon air flipper, à jeter un coup d'oeil à la porte des toilettes en espérant que personne ne me verrais ici....
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