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 Night Of The Hunter [Balthazar]

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MessageSujet: Re: Night Of The Hunter [Balthazar]   Night Of The Hunter [Balthazar] EmptyMer 10 Avr 2013 - 0:41

La nuit s'étire sur nous, nous, le monde, nous solitaire, nous nombriliste forcené, nous qui s'avance sur le chemin d'asphalte noir, le chemin du bout du jour. Le ciel est une chape de velours. Il est lourd, ce tissu qui descend sur nous et se drape sur nos épaules, nous projette au sol, noir, tout noir. Tout est noir. Elle est lourde, cette nuit. Le manteau n'est pas piqué d'étoiles, non, on aperçoit les rideaux de brumes ça et là, pâle noirceur évocatrice de pluie. Même les nuages sont noirs. Même les nuages se font discrets. La nuit nous avale. Nous, le monde, solitaire. Nous qui se perd sur le chemin du sans retour. Le ciel est chargé d'eau, il menace. Il jauge. La nuit s'étend, toute nue, nuit de toutes les nuits, mille fois réécrite, toujours semblable, palimpseste trop souvent usité. Un putain de canadair chargé ras la gueule.

Nous qui ressert les pans du manteau noir. Il est lourd, lui aussi. Mais c'est Mia qui l'a placé là. Mia qui sait. Mia qui comprend. La nuit me passe dans les yeux. J'ai le mal au fond du corps. Il fait froid. Ce soir, il siffle au creux du corps, il glisse et s'enfuit. Je marche, pas pressé. Je le rattraperais avant le petit jour. Ma main s'égare dans la veste, palpe la poche de plastique. J'espère. Mon corps se sert autour du noyau dur de la haine. Ce sont les coups sourds de la colère qui font bouger les côtes, les laissent s'écarter, qui pulsent le sang de ce corps. Je suis sur le chemin du bout du jour. Je donne un peu de bonheur à un morceau de nuit. C'est une ombre qui glisse, et c'est comme s'il n'y avait rien eu, rien ou personne. L'échange s'est fait en un souffle, déjà disparu. Il n'y a pas de parole. Sortir tous deux de l'internat, risquer le renvoie à se balader dans les rues, pour un peu d'herbe que j'aurais pu lui filer avant, ailleurs, dans un endroit moins craignos. Mais voilà. Je voulais que ce soit ici. Sur son terrain de chasse. Je veux voir le chat, déguisé comme je le suis en souris. Je veux voir le chat noir au cœur de la nuit noire. Je veux voir le dresseur de Pokemon. Enfin, je ne sais pas exactement si je veux le voir. C'est peut être de la crainte, ce frisson qui remonte le long de mon dos. Peut être bien. C'est de la provocation. Je suis provocant par nature.

La nuit avale tout. J'ai le mal au fond du corps. Tout est noir. C'est pour ca que je ne suis pas si loin du réverbère. Une coupe sauvage dans le tissu soyeux, et les dessous de la Dame apparaissent, plus sales que jamais. Qu'il est laid ce sol éclairé d'un jaune pisseux. On aurait dit auparavant flotter en l'air, mais là, impossible. Vraiment. Ca me donne envie de faire disparaître cette lueur. Ma main froisse les billets. Dans la poche, les billets. En confettis, peut être, mais il fait trop froid. Qu'importe. L'argent n'a pas d'importance. L'argent n'a pas de saveur. Peur, excitation, colère. Ca fout des étincelles au creux du ventre, ca réchauffe le corps, ca éclaircit l'esprit. J'attends, sait-on jamais. Un miracle. Provocant. Provoquant on ne sait pas quoi. Pas la pluie, j'espère.

Une putain d'ombre dans le noir. Je l'avais pas vu. Je l'avais pas entendu non plus. Je dirais pas que c'est bizzare. Je suis pas un super ninja, ca m'arrive de me faire surprendre. Et je suis pas tout le temps attentif non plus, j'en ai rien à foutre la plupart du temps, de savoir qui est autour de moi. Mais là, je guettais, tout plein d'espoir. Et j'ai rien entendu. C'es pas bizzare, c'est absurde. Il a fendu l'espace, surgit de nulle part. Une poigne autour de ma gorge. Son bras. Je sens son haleine pas loin de ma joue. Il est chargé d'une sale odeur d'alcool et de drogue mélangée. J'ai le mal au fond du corps qui s'éveille. Ca monte comme la marée. Le stress monte en moi comme un bouton de champagne. la bouffée d’adrénaline est quasi instantanée. J'écoute sa phrase, qui tient plus de la sentence que de l'avertissement, mes mains se portant sur son bras par réflexe pour tenter de me dégager alors que ma respiration se fait sifflante. Je n'y arrive pas, mes doigts s'enfoncent profondément dans la chair de son bras, tirent, en vain.

« Tu chasse sur le mauvais territoire. »

J'ai son sourire de psychopathe dans le dos. Je peux le sentir. Et je réponds, éternellement provocateur, le ton absolument moqueur, la voix basse, un peu ettouffée par son étreinte musclée. Danse avec moi. Oui, je me fous de ta gueule. J''y peux rien, c'est dans ma nature.

"Pourquoi, t'as pissé ...sur tout les réverbères du coin pour réserver ? S'cuse, ...j'avais ...bien senti mais j'pensais ...qu'c'était... un chien"

Il referme sa prise brutalement, me coupant le souffle. Une exhalation m'échappe. C'est tout mon air. Je sens ma tête me tourner vaguement. Je refrène le sentiment de dégoût au contact qui me donne envie de vomir. Donnerait. Là, rien ne sortira n'y n'entrera. C'est un vrai problème, d'ailleurs, un brin ennuyeux. Si je ne fais rien, je vais m'évanouir. Pas que je me prenne pour Sissi l'impératrice, mais mes poumons commencent à signaler un manque d'air. Je me colle à lui, puis sur le mouvement, rentre les coudes aussi violemment que je le peux dans le corps derrière moi, lui faisant écarter les bras. Je lui échappe comme ca, courbé, portant la main à ma gorge, toussant alors que l'air retrouve le chemin de mes poumons, qui crient de joie. C'est la fin de l'asphyxie. Ou le renouveau. Sa main enserre ma gorge, me forçant a me redresser. Je croise son regard halluciné. Et la colère monte comme une flèche. le bouchon saute, les soupapes lâchent. Mon poing part s'écraser avec fulgurance dans son ventre. Il recule d'un bon mètre son l'impact. Il fait tout noir, ici. On nous as colorié à l'encre. Cest le bain de minuit. Je le saisis par le col et mon genou se lève, bloqué presque aussitôt par sa main. Il recule et me frappe au visage. Le coup me déchaîne. Je le heurte de plein fouet et le roue de coups. Il cherche à me rendre, et je cesse quand je me rend compte qu'il tape plus souvent dans le vide que sur moi, complètement bourré et drogué, à l'Ouest. Il s'affaisse d'abord, gémissant misérablement. Pathétique petite chose. Il a de la rage dans les yeux et me saute aussitôt dessus. J'enserre ses poignets et il crochette mes jambes. Nous roulons au sol. J’atterris sur lui et il crie de douleur. J'ai du lui casser un truc. Je le fixe, et siffle, acrimonieux à loisir :

"Mon gars, mon territoire, c'est le sol que je décide de fouler. Mets toi ca dans le crâne." Je lui tapote la joue, sympathique jusqu'au bout, et me redresse, le relâchant enfin, et regagnant une certaine sécurité du fait de la distance. Je tourne les talons. Si c'est lui, ce fameux "Sasha", c'est bien décevant...
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MessageSujet: Night Of The Hunter [Balthazar]   Night Of The Hunter [Balthazar] EmptyMar 9 Avr 2013 - 22:18

























❝Scream In Silence❞
T'es qu'un pauvre gamins perdus dans tes psychoses ~




Froid. Ça court. Ça rampe, brise les sillons de la raison. Froid, ca te prends comme une chienne, cuisses écartées contre la lune, ça te remplis. Froid, ca te baise contre le sol, te déchire, repend ton âme par terre, détruits les frasques de ton existence. Froid, ca te saigne sur l'autel du vice dans l’Église de la peur, çà offre tes larmes a dieu. Froid. Ça te prend et ne te lâche plus. Ça te prend et ça te brûle. Un putain d'enfant de la nuit. Qui va ramper. Qui va crever. T'es un putain d'enfant de la nuit pendus à ses psychoses. Ca commence doucement. Dans la nuit. Dans les lasers qui te violent. Ca commence doucement. Ca brûle. Doucement... Doucement...

**
*


Les lumières dansent et volettent, éclatent, explosent, strient les peaux moites, déchirent les pupilles. Je suis ivres. Les ombres tremble et j'avance. Les corps se pressent et dansent. Sans trop savoir pourquoi. Sans trop vouloir savoir non plus. Il a les yeux bleus, il a les lèvres tranchantes. Ses mains sont froide. Ils les pose sur moi, caresse l'intérieur de mes bras, jusqu'à la pliure du coupe enflée par la seringues. Le monde chancellent, les formes sont perdues, décomposées, les couleurs mordent ma rétine. Je chavire. Je suis un navire, un épave qui hante la tempête. Au gré des vagues qui montent qui descendent, happé par le vent qui fait vrombir mes voiles déchirées. Je suis une écume dansante qui se consument dans l'embrun. La musique trop fort résonne dans mon thorax, agace mes tympans. L’ondulent, anguille, serpent, je vole, je chute et je chavire. Je sombre et remonte. La logique perdue dans l'onirisme cénesthésique. Ses lèvres s'écrasent contre les miennes. Mes mains sont perdus. Mon corps s'abandonne. J'ouvre la bouche, le laisse entré. Je suis le serf de mes humeurs, esclave sexuel d'un soir. Je me presse contre lui. Je ne peux pas le voir donc je le touche. Ancré tout contre son buste, mes mains sur ses fesses. S'il est laid il ne l'est pas de là. La danse lascive ressemble a un ballet. Les langues s'amusent. D'autres corps se pressent. La musique hurle. D'autre mains me caressent. Je suis où ? Ma peau est nue. Les mains. Partout. Les araignées dansent. J'ai peur. Les araignées me dévorent, courent sur mon buste, s'accouple sur mon ventre. Les plus aventureuse descendent trop bas. Je gémis. Enfonçant dans mes lèvres mes dents. Mes paupière closent s'illuminent des flashs des lasers. Je tombe et je remonte. La marré humaine. Ils sentent la sueur, l'alcool et l'envie. Je suis anonyme ici bas alors je me laisse faire. 

Je me laisse traîner jusque dans la voiture. Ils sont deux. Ils me regardent. Je me rappelle toujours des yeux. Je ne me rappelle que des yeux. Nous sommes vite nus. Je n'éssais pas de comprendre. Je suis une offrande, fruit d'un pêcher exposer sur l'autel de vice dans un abysse aveugle. Mes yeux ne servent à rien. Je ne suis que ma peau, mon derme qui palpite, mes digitale qui glissent, guidées par le seul instinct. Je ne suis qu'un souffle, un soupir dans le soir ivre, un cris à la lune voyeuse. Je ne suis que mes jambes qui s'ouvre, que ma voix qui hurle. Je ne suis qu'un corps perdus entre deux lions qui me dévorent. Et j'aime ça. Si fort. L'héroïne brule mes veines. Je succombe pour renaître. Crucifié, empaler à leurs corps. J'ondule d'une danse nouvelle. Ils me griffent, se sont les harpie. Ils me dévorent. Je meurt. Ma peau brûle. La sueur goutte la cambrure de mon dos. Mes muscles se tendent par vagues. Puis tout explose. J'expire. Je ne respire plus. Je suis tendus entre la mer et le ciel, entre la lune et l’Atlantide. Je ne suis que tentions, plaisirs abscons. Il fait si chaud. Puis si froid.
La rue.
Je hante. Tentant difficilement de mes doigts tremblant de refermer ma chemise. Sur ma gorge trône les marques rouge de mes déboire. Errance imbibée. Mes cuisse tremble. J'ai perdus le contrôle. Je suis mort ? Maman t'es où ? Je tombe et me relève. Loque humaine, écorché, brisé. Le masque tombe quand la nuit vient le cueillir, le bal s'étouffe et on se retrouve nu dans les bras de nos rêves. J'ai peur des ombres. Il est là. Dedans moi. Dans l'ombre de mes terreurs. Monstre. Monstre. Je suis. Un. Monstre.

Froid. Ça court. Ça rampe, brise les sillons de la raison. Froid, ca te prends comme une chienne, cuisses écartées contre la lune, ça te remplis. Froid, ca te baise contre le sol, te déchire, repend ton âme par terre, détruits les frasques de ton existence. Froid, ca te saigne sur l'autel du vice dans l’Église de la peur, çà offre tes larmes a dieu. Froid. Ça te prend et ne te lâche plus. Ça te prend et ça te brûle. Un putain d'enfant de la nuit. Qui va ramper. Qui va crever. T'es un putain d'enfant de la nuit pendus à ses psychoses. Ca si fort . Dans la nuit. Dans les lasers qui te violent. Ca commence si fort. Ca brûle. Si fort... Si fort... Tout tremblais mais plus rien ne tangue. La tempête à cesser. L'acuité est absolue. Le sourire cruel. J'avance. La nuit couvre mes pas, le silence est assourdissant. Le vibrato du néant suspendus. Le mains à main se fait devant moi. Je suis le roi pourtant. Qui ose me voler ma couronne ? Il a els cheveux noir. La veste noire. Il a les yeux noir. C'est un corbeau. Mon petit corbeau. On ne vole pas dans mon ciel sans en payer le prix. Les rues s'ouvrent, m'ouvre leurs ombre utérine. L'ombre amniotique me nourrit. La détermination est froide. Je veut les supplications de l'enfant de l'ombre. Je veux ses larmes et ses pardons. Alors seulement j'offrirais l'absolu. Je suis l'ombre dans la nuit. L'abysse dans l'abîme.

Crachin. Lui dans la rue. Il s'est arrêté.
« Tu chasse sur le mauvais térritoire. »

Mon sourire ne souffre aucune sympathie.
Juste l’asphyxie de l'autre qui se débat.
Je suis l'ombre.
Je suis la mort.
Je suis l'au delà.





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