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 Comptine d'un autre été....

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MessageSujet: Re: Comptine d'un autre été....   Comptine d'un autre été.... EmptyMer 10 Avr 2013 - 20:12

























❝I'm Feeling Good❞
Birds Flying High, You Know How I Feel ~





Ça te prends comme ça, d'un coup. Ça te prend, ça ouvre tes veines, ca glisse dans ta cervelle. Ça pollue ton âme, ronge ta raison, défait tes passions. Ça te prend comme ça, violemment, çà te fou à terre, dans un coin de la pièce, ça te brise. Tu sais pas quoi faire. C'est comme si tu n'étais pas toi, comme si ton corps ne t'appartenait plus. Comme si tu ne maîtrisais même plus tes sentiments. Ça te happe, ça te brûle. En étau, ça te broie, la glisse sur toi et toi, toi tu es là, sur le sol, résistant à peine, un haillon d’existence qui ne sais plus ou il est. Ni qui. Ni pourquoi. La psyché qui tremble. Toi qui tombe. L'ombre latente qui deviens si présente, étalant ton sang dans le calice de tes vicissitudes. C'est la nuit qui te bois, le jour qui s'en va. C'est le néant qui te broie. Ne cris pas bébé, tu ne peux rien faire. Tu n'as jamais rien pu faire. Tu délire dans ta chambre, sourd et aveugle. Capitonnée ton âme dans les remugles de ta consciences. Tu n'es qu'une raison éparses, meurtris par la folie.

« Courir. Arracher. Décimer. L'étang noir t'attrape. Les doigts n'ont rien de sensuel. Attraper. Sur le pont. Tu aurais voulu sauter. La chute aurait été délicieuse. Le vente aurait gonflé tes ailes. Tu te serais élever au dessus d'eux. Aussi d'eux tous. Point noirs fourmillant, tu aurait mirer la course. Tu aurait fut les inepties en fumées erratique. Comme tu aurait ris. Dans les nuages d'absinthe. Tu aurais ris au creux de l'orage. Les ailes. Dans l’envolée. Attraper sur le pont. Tu n'as pas pu sauter. L'as-tu voulu seulement. Le pont. Suspendu au dessus du gouffre. Tu aurais sauter. Tu n'aurais pas voler. Tu aurais sauter dans la lie aux démons. Manichéisme amère. Le lit des conflits, la lie des perfides. Les doigts acide. Les erreurs abreuves la peine. Sanguinolente. La larmes. Jusqu'à tes lèvres. Tu voulais sauter et il t'a pris. Alors tu t'es laisser faire. Parce que tu avais peur. Tu avais peur d'avoir peur. Oui il t'as pris le démon du délice. T'as sauver de l’éden ou tu aurais voulu brûler. Il ta pris tout contre le pont, pourrissant ton corps tandis qu'entre tes cheveux tu voyais. L'eau noire de tes illusions. Il t'a pris. Tu en voulais encore. Du démon. Dans tes veines. Dans tes poumons. Dans ta cervelle. Craqueler la porcelaine. Sans douceur. Il n'y a rien d'autre que la dose. L'espoir tremble. Tu caresse. Volé dans la fumée. Dans la seringue. L'essence de ton vice. »

Je suis où ? Il fait noir non ? Je fais quoi ? Elles sont là... Elles toutes là. J'ai peur. Je veux courir. J'ai peur. Ils éxistent. Ces monstres que je rêve. Ils éclatent mes lèvres. Je n'ai meme pas la force de vomir. La chambre a des allures de cellules. Il n'y pas de lumière. Ca me brûlerais, la lumière. Pourquoi est-ce que je suis comme ça ? Ca me dévore chaque fois. A nouveau. La folie abrutissante. Je suis si fort pourtant. Pourquoi je ne suis pas comme toi ? Comme eux ? Maman, pourquoi tu n'as jamais été là ? Un son. Les coups de feux résonnent à nouveau. Je dois me cacher. Ils me retrouverons sinon. Nul ne doit savoir. Nul n'a le droit. Je me glisse dans la salle bains. Les doigts pourtant. Leurs doigts me déchire. Je laisse l'eau couler. Le temps se brise. L'eau coule toujours.

**
*


Il n'est plus doux vibrato que celui de la mort. Tendu. Suspendu l'espace d'une heure. Une heure inféconde ou tremblent les démons. Ou les doigts raclent. Ou la plainte est continue. Ou les larmes coulent comme du sang. Ou les ongles raclent. Ou la folie est là. Latente. Subconsciente, grattant les frasque de conscience qui ne font que s'étioler. C'est le gouffre. Qui m'ouvre le cœur comme j'ai ouvert sa gorge. C'est les souvenirs fertiles qui copulent avec la mort, enfantant peur et honte. L’abîme de mon âme qui s'échoue. Qui échoue. Prostré à moitié nu, révulsé. Nuit ? Jour ? Je suis ou ? Je suis qui ? Avant, arrière. Le goût du sang dans ma bouche, le goût du fer dans ma gorge. Il n'y a pas de rédemption hein ? Il n'y a que ça, ce serpent inlassable qui toujours se glisseras entre mes cuisses. Nuit ? Jour ? Tous se confond. Je ne sais. Je n'ai jamais su. O que les couleurs sont dures quand elle me fouette. Le froid qui mord, le chaud qui brûle. Je la vois. Elle a les yeux bleus. Elle me regarde. Je la vois. Elle a les mains tendues vers moi. Sauve moi ? Prends moi. La nuit du chasseur. Je la vois et elle me vois. Elle a les cheveux noirs qui cascade. Elle a les lèvres fine comme un trait sur un feuille. Son teint est pale. Bleuté. Comme la pliure de ton coude martyrisé. Une dose. Deux dose. A minuit tu ne comptais plus. Tu ne savais plus compter. Trois dose. 4 doses. Le matin tu ne savais plus qui tu étais. Et puis les heures, inlassables s’intercalèrent en flash devant tes yeux. Ta tête dans les chiottes. Tu ne sais meme plus pourquoi tu t'es mis dans cet état. Tu as oublier. Comme tu oublie toujours. 

Le feu. Ca brûle dans tes veine. Le chaud monte en vague, submerge ton cerveau. Tu es le titanic. Tu te brise et coule. Dans l’abîme. Colore tes veines. Elle est là et tu la vois. Ce sourire que tu as toujours attendu. Ces lèvres que depuis toujours tu veux baiser. La Mort est là. Elle te regarde et tu la vois. Elle est belle non ? Tes doigts se lève à la recherche de ses joues. Elle est froide, comme la glace. Son sourire ressemble à celui de ta mère. Tes yeux se plissent, tachent de trouve un sens. Tes doigts effleurent ses seins. « Il n'y auras de de demain hein ? Tu es venue pour moi. ». Sourire. Elle n'a pas de voix. Ses cheveux tombent sur son visage. Tu les retires, ils s’effilent dans tes mains. Et tu la voix à nouveau. Pour de vrais. Figure squelettique ou la peau éraflée pend. Les joues son variolées de vers. Ton glapissement se bloque dans ta gorge et tu recule, écrasant ton corps contre le mur. Tu gémis visage d'enfant, tu pleurs et sanglote, supplie. Mais elle approche. Inlassable. Tu as peur à présent. Ses doigts putréfié vient salir ta peau. Ses yeux suintent. Son sourire est là. C'est celui de ta mère. C'est ta mère. La mort. Cadavre envie. L'odeur douceâtre et écœurant de la pourriture brise les dernière barrière de ta conscience. Replis. Tu te traîne. Moitié vif, moitié mort. Ses doigts griffent ton dos. Tu cris.  Tu sais que ce n'est qu'un délire. Que ton imagination atrophiée te joue des tour. Tu ignore la vision. Tu ne sais combien de temps tu t'es enfermé cette fois-ci. Mais tu t'habille te tu sors. Enfin.

**
*

La lumière du jour brûle ma rétine. Je me dirige l'école dans vraiment savoir, tenant mes démon en laisse. Il sont là pourtant. Je ne sais où je vais. Ni même pourquoi. Il faut que je fuis. Que je fuis mon appartement trop noir, avec ses ombres et ses démons. Mon appartement qui pue la peur, qui pue l'horreur. Je ne suis pas ça normalement. Je suis heureux. Mais quand les ombres se couchent dans mon âme... Un frissons me rémonte le long de l'échine. Je suis devant la salle de musique. Un mélodie de Yan Tiersen s'en élève. La musique sauve les ame, guérit les corps. J'entre donc. Les yeux fatigué, le visage défait. Je ne suis pas laid qu'on se le dise, j'ai juste l'allure d'un homme qui n'a pas dormis, une allure involontairement sensuelle. Les dernière note chuttent sous les doigts du pianistes qui finit par lever le visage vers moi. Et puis ses yeux. Le monde s'éffondre quelques secondes. Les orbes brillent, c'est l'océan qui m'appelle, c'est ma mer et la débauche qui brille, c'est l’astre vétuste de l’Atlantide perdue. Ses yeux sont magnifiques. Je me mords doucement la lèvres. Retrouvant un peu d'assurance, je m'assois sur le fauteuil,à coté de lui. « Je te l'emprunte deux minutes ». Certes je pourrait passer pour un impolis. Mais c'est la détresse qui me pousse. J'ai besoin de ce piano. De la musique. Alors mes doigts glissent, tissent, descendent et remontent. Et ma voix se lève et les suis. Feeling good. Mon timbre s'échoue, toujours entre deux eaux pour mourir et renaitre. Je ne respire plus. Je suis que les notes. Ces notes qui me lavent, qui me soignent mieux que le font les médicaments. Mon sourire reviens. I'm Feeling Good. Je tourne un regard rassuré vers mon vis-à-vis. « La musique, c'est mieux qu'une thérapie putain... »






© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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MessageSujet: Comptine d'un autre été....   Comptine d'un autre été.... EmptyLun 8 Avr 2013 - 20:28




    Sacha & Norim
    .
    .

    Que de bordel depuis mon arrivée!Retrouver deux de ses ex, rencontrer une jolie manipulatrice,être en couple avec quelqu'un que l'on aime pas, et réciproquement, se faire surprendre par un ex, sans oublier, mettre une nana enceinte....Si on m'avais dit que Miami serait plus bordélique que Londres, je ne l'aurais pas cru.Je pensais ma vie compliquer et chiante à Londres, bah tiens!Je donnerais tout pour qu'elle devienne comme elle était avant!Ne serait-ce qu'effacer le fait que je vais avoir un bébé....Bah putain.Franchement, j'ai le don pour me mettre dans des situation incongrues!Bref!Même Romane, ma meilleure amie, n'avait pas réussi à totalement me remonter le moral. Pas faute d'avoir essayer, et j'ai au moins réussi à oublier tout ça une soirée!C'est déjà pas trop mal, c'est déjà ça de prit!Mais j'avais réellement besoin de me détendre!Entre Coleen, Frieda, Charlott, Romane,Neil, le bébé et l'équipe de basket, j'avais la tête grosse comme ça.

    Et quoi de mieux pour se détendre qu'un piano ou un guitare, franchement?Je m'étais donc décider, un mercredi matin, à passer mon heure et demi de permanence en salle de musique histoire de me détendre un peu!Mais c'était l'après midi, il fallait donc que je passe toute ma matinée en cours d'abord....Bon....Art plastique, Maths, Français....C'est plutôt supportable on va dire!Une fois fait, et une fois un bon déjeuner bouffer, je me dirigeais vers la salle de musique.Saluant au passage quelques amis, ainsi que Coleen, ma petite amie....Enfin petite amie...Aux yeux de tous nous sommes un joli petit couple, mais faut pas se leurrer, il n'y as aucun sentiment là dedans...Je n'avais pas vu Frieda depuis quelques jours, et on avait pas eu l'occasion de reparler du bébé depuis....Nan, stop, faut que j'arrête d'y penser!Je doit me détendre!MUSIQUE!!

    Une fois arriver, j'ouvris la porte.Vide. Tant mieux!Mais je vérifiais tout de même plus attentivement.La dernière fois que j'ai cru qu'une salle contenant un piano était vide, je suis tomber sur Wardolf....Youhou....Bref.Cette fois, cette salle était définitivement vide!Je posais mes affaires dans l'entrée, près de la porte, en prenant soin de ne pas les laisser dans le passage, puis me dirigeais vers le piano. Éternellement le piano! J'ai beau savoir jouer parfaitement de beaucoup d'instrument, généralement, le piano m'attire le plus.D'ailleurs, je n'ai jamais jouer que de ça au lycée!Bref, je commençais à jouer une mélodie; Comptine d'un autre été; me plongeant totalement dans ma musique.Je faisais le vide autour de moi, ne pensant plus à rien, oubliant presque l'endroit ou je me trouvais.Je n'entendais même pas la porte s'ouvrir....






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Comptine d'un autre été....
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