Un prof un peu trop attirant feat Tristan. [ Terminé ]

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“Un prof un peu trop attirant”
Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Contre toute attente, il s'approcha d'elle et l'embrassa. Ca passait à la vitesse supérieur. Elle profita du baiser et ressentit même quelques frissons quand sa main se posa sur elle. Vendredi promettait d'être très intéressant en tout cas. Il finit par se détacher d'elle puis lui enleva sa chemise avant de partir dans la boutique chercher de nouvelles choses comme elle lui avait suggeré. Elle attendit quelques instants se demandant jusqu'ou ce jeu pourrait bien aller. C'était une de ses premières rencontre avec son prof de philo et celle-ci avait plutôt bien tourné malgré le fait qu'elle est sécher son cours.

Elle jeta un coup d'oeil à la montre qui était sur son poignet. Cela faisait bien 10 minutes qu'il était parti. Soit il était très long, soit il ne comptait pas revenir. La jeune fille poussa un soupir d'exaspération. Elle n'aimait pas attendre pour rien. Elle attrapa son tee-shirt et le remis avant de sortir de la cabine. Bon ou était-il passé ? Elle l'appercut se tenant devant presque le même présentoir ou ils c'étaient rencontrés plus tôt. Très bien, il voulait jouer à ça ? Pas de problème. Coleen était joueuse et elle n'allait certainement pas lui courir après.

Elle marcha lentement dans sa direction. Elle n'allait sûrement pas s'enerver pour si peu et elle avait apprécier ce moment elle n'allait donc pas tout gâcher maintenant. Elle savait qu'elle le croiserait souvent, ce serai juste l'occasion de faire durer tout ceci un peu plus longtemps.

« A vendredi. Sauf si bien sûr je n'ai plus envie de venir. »

Une toute petite pique pour combler le fait qu'il n'était pas revenu. Elle se dirigea vers la sortie avant d'enfin se retrouver à l'exterieur. Elle n'avait plus qu'à rentrer à sa confrerie. Il devait sûrement y avoir Charlott ou Nina maintenant.

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Alors qu'elle enlevait son T-shit pour enfiler la chemise d'homme, monsieur de la Vaubyessard laissa son regard faire des aller-retour du bassin à la tête de la jeune demoiselle. Il regardait les courbes de ses hanches, la finesse de sa peau. Un sourire apparut sur son visage. Une fois la chemise enfilée et boutonnée que par un seul endroit, le professeur resta un instant à la regarder. Au bout d'un moment, après qu'elle lui ait proposé d'aller choisir lui même pour elle vu qu'il avait de bons goûts, il se leva, s'approcha d'elle et se collant contre elle, il plaça sa tête à côté de la sienne.

- Le masculin vous va très bien, il manque juste à cette chemise un peu de parfum d'homme

Puis il la regarda et approcha encore une fois ses lèvres des siennes, sauf que cette fois-ci, il les posa sur celle de son élève. Il l'embrassa langoureusement durant quelques secondes, ce fut court, pourtant il avait l'impression que cela avait duré plusieurs minutes.
Alors que ses lèvres étaient occupées, il passa une main sur la taille de Coleen et lui frôlait la hanche. Il sentait à travers la chemise la peau de son élève, il passa alors sa main sous le vêtement et la reposa sur la hanche au contact même de la peau. Celle-ci était douce au toucher. Quand il eu arrêté son baiser, il la regarda et recula de nouveau, coupant tout lien entre elle et lui.

- Et bien je m'en vais chercher quelque chose alors.

Il déboutonna avant la chemise et l'enleva des épaules de la jeune demoiselle. En sortant de la cabine, un sourire en coin s'affichait sur ses lèvres.
Il reposa la chemise là où il l'avait prise et fit un tour dans la boutique. Il y avait un peu plus de monde maintenant. Il revint à l'étalonnage des montres et les regarda de nouveau. Il passa ensuite aux écharpes, puis aux portefeuilles. En quelques mots, il avait délaissé son élève dans la cabine, la laissant toute seule livrée à elle même. Dans combien de temps sortirait-elle ? C'est ce que Tristan attendait de voir. Un changement soudain de règles, comment allait-elle le prendre, et surtout, comment cela allait-il se continuer ? Était-ce la fin des haricots, ou bien le début de la fin ?La suite, au prochain épisode !

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Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Apparement sa réponse à double sens et son petit rapprochement lui avait plu. Il l'attrapa par le poignet lui faisant ainsi traverser le magasin assez rapidement attrapant une chemise au passage. La brunettel leva les sourcils assez étonné. Qu'est ce qu'il comptait faire ? Elle n'aimait pas ne pas savoir mais, ne tarda pas à avoir la réponse quand ils s'engouffrèrent dans une des cabine d'essayage. La situation devenait de plus en plus excitante. Maintenant, il n'était plus que tout les deux à l'abri des yeux des autres. Son professeur venait de la plaquer contre la cabine et frola légèrement ses lèvres. Coleen ressentit quelques frissons mais, il lui murmura seulement quelques mots avant de s'éloigner de nouveau.

Elle jeta un coup d'oeil à la chemise. Il voulait qu'elle l'essaye ? C'était un peu bizarre ça. Pourquoi lui faire mettre un vêtement masculin ? Elle n'avait pas vraiment fait attention aux autres articles plutôt préocupé par ce que Mr. de la Vaubyessard avait en tête. Après quelques secondes d'hésitation un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle n'allait pas arrêter le jeu maintenant. Elle enleva son tee-shirt se retrouvant ainsi en soutien-gorge et prit tout son temps pour enfiler la chemise histoire qu'il admire un peu son corps.

« Alors qu'en pensez vous ? »

Elle n'avait attaché qu'un seul bouton. La chemise était bien trop grande pour elle autant essayait d'être un peu sexy. La brunette était loin d'être pudique et ça ne la derangeait absolument pas de se montrer aux autres. Elle était bien foutu, pourquoi se cacher ? En tout cas, elle aimait la tournure qu'avait pris les évènements et elle se demandait ce qui pourrait bien se passer vendredi soir. Fairait-il comme si rien ne c'était passé ou au contraire continuerait-il sur cette voie là ?

« Et que diriez vous de choisir pour moi ? Vous n'avez pas l'air d'avoir de mauvais goût. Prenez ce que bon vous semble. »

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Elle était joueuse, autant que son professeur voir plus. Elle répondait à ses avances par d'autres avances encore plus directes. Et lorsque Tristan s'éloigna d'elle, elle s'avança vers lui pour se retrouver encore proche de lui. Monsieur de la Vaubyessard leva les yeux et regarda autour de lui. Il saisit le poignet de son élève et l'emmena à travers les rayons. Ils passèrent dans le rayon de lingerie féminine mais ne s'arrêtèrent pas. Il saisit ensuite en passant une chemise pour homme et se dirigea vers les cabines d'essayage. Personne ne semblait faire attention à eux, heureusement pour eux, la magasin était presque vide et les employés semblaient occupés ailleurs. Il ouvrit une des cabines, faisant attention à ce que personne ne les voient et s'y engouffra avec son élève.
Une fois à l'intérieur, il la plaqua contre une des parois et approcha son visage du sien. Il resta quelque seconde ainsi, puis il approcha doucement ses lèvres des siennes et les frôla sans vraiment les toucher. Elles se dirigèrent ensuite vers son oreille et lui murmura doucement :

- Que dites-vous d'essayer cette chemise. Je n'ai rien pris pour vous de peur de me tromper, mais si sur le chemin vous avez aperçu quelque chose qui vous plaît, allez le chercher.

Il éloigna doucement son visage du sien, laissant apercevoir un sourire particulier. Il resta un instant encore collé à elle, puis relâchant sa pression, la laissa libre de tout mouvement. Il s'éloigna d'elle encore une fois et s'assit sur le fauteuil de la cabine. Il la regardait, amusé de la tournure des choses. Qu'avait-il dans la tête à ce moment là ? A quoi pensait-il ? Pourquoi faisait-il cela ? Se laissait-il emporter, ou était-ce calculé ? Il avait posé la chemise sur un des accoudoirs de son siège et maintenant attendait que l'autre joueur avance son pion.

- A moins que vous ne vous sentiez trop à l'étroit ici ?

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Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Une autre utilisation de ces tissus ? Ah oui, ça promettait d'être intéressant. Il rendrait à chaque fois un peu plus dans son jeu, toujours plus. Ou cela allait-il les menait ? Tel était la question. Mais, ce n'était en rien déplaisant. Il la contourna avant de la bloquer contre un étalage se collant à elle par la même occasion. Apparement il était encore plus joueur qu'elle. Il finit par brandir un nouveau tissu rouge cette fois tout en le commentant avant de lui demandait ce qu'elle en pensait.

« Exactement, la couleur de la passion. J'aime le rouge, j'en porte souvent. Si vous n'étiez pas mon professeur je pourrais presque penser que c'est des avances.. A moins que ça en soit ? »

Et voilà, il lui rappellait encore sa retenue du vendredi. Sauf que maintenant elle savait qu'elle ne risquait pas de s'endormir. Elle allait se retrouver seule avec lui et elle profiterait de cette occasion. Pas pour parler de philosophie non, mais pour des choses beaucoup plus interessante. Elle prit un air malicieux et s'approcha un peu plus du professeur.

« Effectivement, c'est vraiment dommage. Je me demande bien ce que l'on va pouvoir faire seul à seul. Je pense parcontre que je vais sêcher un peu plus souvent vos cours. Juste pour avoir des cours particulier par la suite. »

Elle jouait la carte de la provocation. Pour rendre le moment encore plus intéressant. Il faudrait vraiment qu'un jour elle arrête de prendre pour cibles les profs de son lycée. Elle finirait par avoir de sacré ennui mais, ce n'était pas de sa faute s'ils embauchaient que des canons aussi. Parce qu'il faut le dire, Mr. de la Vaubyessard était vraiment pas mal dans son genre. Coleen était une croqueuse d'homme. Comment pouvait-elle resistait à ça ? Surtout quand on ne repoussait pas ses avances.

« Vous ne m'insuportez pas, au contraire. Je trouve notre conversation très intéressante. Par contre, je ne suis pas contre quelques choses de plus personel. »

Et hop, une petite réponse à double sens. Fallait juste voir ce qu'il comptait répondre mais vu la manière dont il c'était pris à la conversation depuis le début ça ne risquait pas d'être ennuyant. Il avait repris ses distances et ça parcontre ça ne lui plaisait pas. Elle se rapprocha de nouveau de lui un sourire charmeur aux lèvres.

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Coleen jouait elle aussi. Elle avait posé le coup suivant et n'y était pas allée de demi-mesure. Avec le foulard que lui avait donné Tristan, elle la passa autour de son cou et ainsi l'approcha d'elle. Il était vrai que son avis avait peut d'importance, ce qui fit sourire le professeur. Il ne pu retrouver une distance convenable que lorsqu'elle décida de le libérer de son emprise. Cela fait, elle choisit un autre tissus et continua le jeu, se dirigeant sur une pente de plus en plus glissante. A ces mots glissés dans son oreille que lui seul pouvait entendre, il tourna la tête pour la regarder et lui murmura aussi quelque chose, quelque chose qui de la part d'une professeur envers son élève serait condamnable, si évidemment, on le prend dans son contexte, d'habitude c'est l'inverse que l'on dit, mais il faut bien diversifier un peu.

- Je pense que nous pourrions trouver une autre utilisation à ces bouts de tissus.

Monsieur de la Vaubyessard fit un léger tour autour de la jeune demoiselle de façon à ce qu'elle se retrouve ente lui et l'étalage. Là il s'avança et se pencha pour récupérer un autre foulard. Ainsi, il se trouva un instant collé à elle, elle même bloquée, ne pouvant plus reculer. Il mit du temps avant de choisir le bon article, puis il s'éloigna ensuite avec un morceau de tissus rouge dans les mains.

- Et lui, vous fait penser à quoi ? Je lui donnerai bien le rôle de la passion. Intense et fusionnel à la fois. Vous avez tort de ne pas venir à mes cours. Car vous allez être obliger de les rattraper. Et c'est bien dommage de se retrouver seule avec un professeur le vendredi, n'est-ce pas ?

Où allait Tristan ? S'avançait-il trop loin ?

- Mais peut-être que je vous insupporte ? Vous souhaitez aller voir d'autre article ? Peut-être quelque chose de plus ... personnel.

Un sourire apparut sur le visage de l'homme. Il reprit ses distances avec son élève et reposa l'article rouge là où il l'avait pris.

- Ou bien quelque chose pour ce visage, bien que je ne pense pas qu'il ai besoin de quoique ce soit. Mais peut-être avez-vous déjà acheter ces choses durant mon cours ?

Monsieur de la Vaubyessard comptait s'amuser, et personne n'allait le priver de plaisir. C'était elle qui avait lancé ce jeu, il n'a fait qu'y participer. Il ne l'avait nullement forcé ou même il n'en n'était nullement l'auteur.

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Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Il approcha son visage d'elle. Ils étaient vraiment très proche et Coleen pouvait sentir son souffle sur sa peau. Ca commençait à devenir intéressant. Très intéressant même. Il était en train de rentrer dans son jeu. Son petit jeu de séduction. Et elle en était ravie, elle passait son temps à enchaîner les conquètes mais, de temps en temps elle choisissait une personne pour s'amuser un peu. Pour rendre les choses un peu moins ordinaires et apparement elle avait choisi la bonne personne. Ravi de la tournure que prenait les évènement elle eut envie de pousser un peu plus loin ce moment. Juste pour voir jusqu'ou il serait capable d'aller.

Il lui posa le foulard dans les mains et la brunette le toucha un petit moment avant de passer le foulard autour du cou de son professeur. Puis elle tira pour l'approcher un peu plus d'elle. La situation devenait assez bizarre, le jeu allait plus loin et c'était vraiment géniale comme sensation. Ca mettait un piment dans sa vie d'adolescente banale et comme il n'avait pas l'air de dire non, c'était un truc qui pourrait bien durer un moment. Un truc qui serait vraiment dangeureux s'ils se faisaient attraper. Mais, ce n'était pas drôle quand il n'y avait pas de risques.

« La matière ? C'est doux, soyeux. Mais, ce que j'en pense n'est pas très important si ? »

Leurs visages était de nouveau rapproché et la jeune fille se plaisait dans cette situation. Elle adorait quand les évènements prenait cette tournure. Surtout que c'est elle qui décidait de comment cela devait se passer. Pour le moment, elle dominait la situation. Elle finit par lâcher le tissu, le laissant s'éloigner. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. Personne ne faisait attention à eux et c'était pas plus mal. Les rumeurs se propageaient un peu trop vite à Miami.

Coleen attrapa un nouveau tissu, cette fois-ci du couleur gris métallique. Elle aimait cette couleur. Elle tourna autour de son professeur le foulard à la main. 150$ le foulard. Ils y'allaient pas de mains mortes sur le prix mais, tant pis elle le voulait. Elle s'approcha de l'oreille du prof et lui murmura :

« Et que pensez vous de cette couleur ? Je trouve que elle froide mais sensuelle à la fois. Electrisante même, non ? »

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La réponse que lui donna son interlocutrice lui plut beaucoup. Elle lui plut tellement qu'il s'approcha d'elle, presque trop d'ailleurs, laissant se dessiner sur son visage un léger sourire en coin. Son visage était à quelque centimètre du sien. Il savait qu'il était entré dans un jeu, mais lequel ? Le genre de jeu où les seuls règles sont celles fixées par les joueurs. Autant dire qu'il n'y en avait presque pas. Sans quitter ses yeux du regard, il lui prit la main et y déposa le bout de tissus pour ensuite se reculer et laisser un espace correcte entre eux.

- Et le tissus, qu'en pensez-vous au toucher ?

Le professeur replongea ses yeux dans la couleur du tissus. Décidément, il trouvait cette couleur sublime.
Il savait qu'il rentrait dans un jeu dangereux, un jeu qui pourrait le mener à sa perte si cela allait trop loin, un jeu qui s'il tombait dans de mauvaises oreilles pourrait terminer son rôle d'enseignant dans une école quelconque ou non. Mais cela ne lui faisait guère peur. Elle l'avait invitée dans cette partie et l'avait acceptée avec un certain plaisir, il fallait le dire. Une élève comme Coleen, riche et ayant un caractère ressemblant à celui de Tristan sur certain point, la partie ne pouvait se refuser. Mais qui allait gagner ? D'ailleurs, il y avait-il des gagnants dans ce genre de jeu ? Tout le monde pouvait-il gagner ou même perdre ? Ou il ne resterait qu'un seul vainqueur.
Un élément venait rajouter du piment à ce jeu, leur lien élève/professeur. Bien que celle-ci fut un peu oublié un temps, elle reviendrait forcément au sein de l'établissement, mais surtout au milieu des autres élèves, en cours, dans les couloirs, devant les autres professeurs. C'était toutes ces pensées qui défilaient dans la tête de notre homme. Mais cela l'amusait plus qu'autre chose, cela l'attirait, comme cette couleur obscure. Oui, il avait une attirance pour ce qui était sombre. Mais est-ce vraiment nécessaire de s'y laisser choir ? Professeur de philosophie, il devait connaître les réponses de tout ceci et pourtant tout l'amusait. Il s'amusait à faire des expériences, à vérifier ses dires, ce qu'il avait appris, ce qu'il lisait et ce qu'il apprenait. Cette fois-ci une nouvelle expérience s'offrait devant lui, pourquoi ne pas essayer, il verrait bien plus tard où cela le mènerait.
N'aviez-vous jamais trouvé auparavant les professeurs de philosophie un peu spécial ? Et bien je crois qu'avec lui, nous n'allons pas déroger à la règle. Je vous souhaite donc bien du plaisir et à le suivre dans ses aventures.

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Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Qu'est ce que la beauté ? Drôle de questions. Chaque choses était jolie à sa manière. Tout était différent, tout ne plaisait pas à personne mais pratiquement tout était jolie. Coleen était loin d'être bête et si elle faisait un peu plus d'effort elle sans sortirait sans problème en cours sauf que elle n'en avait pas envie. Son père voulait qu'elle aille en fac de droit ou de médecine mais, ça ne l'intéressait pas. Elle foirait tout pour être sûre de ne pas être accepter. L'intelligence était peut-être la seule chose qui ne s'achetait pas et si elle était refusé il n'aurait d'autre choix que de la laisser faire ce qu'elle avait envie.

« La beauté, c'est moi. »

Un petit sourire provocateur aux lèvres, la brune répondait du tac au tac. Elle n'avait pas envie de faire de philosophie maintenant comme elle n'en aurait toujours pas envie vendredi. La seule chose qu'elle rattraperait en retenue serait certainement quelques heures de sommeil. Il avait enlever sa main de la sienne et s'interessait maintenant à d'autres presentoir. La jeune fille le suivait sans trop savoir pourquoi. Elle aurait pu partir, continuer ses achats mais, non. Elle restait avec lui pour continuer à parler alors que la conversation n'était même pas vraiment intéressante. Elle était assez bizarre des fois.

« Vous avez vraiment envie de passer du temps avec moi pour me rappeller encore une fois ma retenue ? »

Elle jeta un coup d'oeil à ce que Mr. de la Vaubyessard lui montrait. C'était d'un bleu profond, presque noir. Pourtant Coleen avait toujours adoré cette couleur. Elle aimait les choses sombres, ça donnait un côté mystérieux. C'était envoutant.

« Je dirais que ça donne plutôt l'envie de s'y plonger. Quand quelques choses est sombre ça donne une petite aura de mystère et le mystère attire tout le monde. C'est trop obscure mais, c'est attirant. »

Elle releva son visage vers le professeur. Il avait envie de continuer la conversation et ça l'arrangeait. Ils venaient apparement du même milieu ce qui n'était pas plus mal et sans savoir pourquoi quelques choses semblait les lier. En tout cas, il n'avait pas l'air de vraiment se soucier de la retion élève/professeur. Ca risquait très vite de devenir un petit jeu.

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Monsieur de la Vaubyessard l'écoutait sans réagir à ses paroles. Aucune émotion n'apparaissaient sur son visage, aucun son ne sortait de sa bouche. Il continuait de regarder les montres lorsque son élève intervint, elle en pris une et la posa sur son poignet sans aucune gêne. A ce moment là, il se retourna vers elle avec un léger sourire sur son visage et un regard quelque peu étrange pour un professeur envers une élève.

- Mais qu'est-ce que la beauté ?

Il retira la main de son élève de son poignet et remis la montre en place.

- Vous voyez, vous faites inconsciemment de la philosophie. Si vous veniez à mon cours, vous vous en rendriez compte mademoiselle.

Encore une fois il se tourna vers elle pour se diriger vers l'étalage où se situait son but initial. Il s'arrêta à son niveau, tournant la tête vers elle.

- C'est dommage, c'est ce que nous avons étudié aujourd'hui, mais naturellement vous en saurez plus vendredi, n'est-ce pas ?

Il s'arrêta ensuite au niveau des différentes teintes de bleues. Il les regardait sans vraiment les voir. Il pensait à autre chose. Il se prit de les toucher. Il avait toujours aimé cette sensation, le toucher était un de ses sens préféré, il les caressait doucement, sentant par la même occasion la finesse du tissus. Alors que son regard était ailleurs, une sensation le fit s'arrêter, il baissa alors les yeux et vit que la couleur était celle de la nuit. Une nuit lugubre, glaciale, mais attirante par son aspect. Il l'a prit dans ses mains, la soulevant et se tournant vers son élève, toujours non loin de lui.

- Vous qui semblez posséder tant de connaissances sur la beauté, que dites vous de cette couleur. N'est-ce pas trop obscure ? Cela ne donne-t-il pas envie de s'éloigner, ou au contraire de s'y plonger à cause d'une attirance indéterminée ?

Autant engager la conversation, car elle semblait ne pas vouloir le quitter, mais sa présence ne le gênait guère. Ils étaient du même sang, de la même nature. Et puis, pourquoi ne pas s'amuser un peu. Ils étaient en dehors de l'établissement, donc officiellement, il n'y avait plus de lien élève/professeur entre eux et personnes ne semblaient s'occuper d'eux ni même les observer. Ce duo se ressemblaient en deux nombreux point, peut-être l'ignoraient-ils encore, mais pendant combien de temps ? Et jusqu'où partiraient-ils maintenant que cela semblait commencer ?

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Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Coleen eut un sourire suite au remarque de son professeur. Insolente ? C'était un mot qui la définissait bien, de même que arrogante. Ca avait le don d'enerver les gens mais, elle en avait royalement rien à faire. C'était tellement drôle de toujours tout prendre de haut et de ne pas avoir froid au yeux. Peu importe ce qu'on pouvait en penser, elle ne changerait pour personne. C'était son caractère point. Ah, tiens elle était collé maintenant. Faut dire qu'elle était souvent en retenue et que la plupart du temps elle n'y allait pas. Si elle venait pas en cours c'était pas pour passer son vendredi soir à rattraper ce qu'elle avait manquer. Sauf que la, le prof était plutôt canon alors pourquoi pas après tout. Avec un peu de chance elle serait la seule à être collé et elle serait donc tranquille pour pouvoir le charmer.

« Une retenue juste avec vous ? C'est trop d'honneur, j'en suis flatté. »

Elle lui adressa un petit clin d'oeil. Ouais ouais, c'était pas correct de faire des petits signes comme ça à un enseignant mais, elle aimait les professeurs. Elle aimait les choses interdites et ça pouvait définitivement être drôle. Il était pas moche, loin de là alors pourquoi s'en priver ? Elle secoua la tête suite à ses dernières paroles. Tout était beaucoup plus intéressant que les cours de philosophie. Elle jeta un coup d'oeil à ses sacs, non elle ne regrettait vraiment pas de ne pas être aller en cours. Le seul point négatif est qu'elle n'avait pas pu admirer Mr. de la Vaubyessard pendant l'après-midi mais, ce n'était que partie remise.

« Futiles ? J'aurais presque pu être vexé. J'aime les jolies choses. Les choses qui coûtent cher. Je trouve sa moins futiles que de passer un après-midi ennuyant en cours non ? »

Encore de l'insolence. Il risquait de pas apprécier la petite remarque. Elle le regarda essayer plusieurs montres puis les reposaient. Elle soupira, le seul talent qu'elle avait dans la vie était sûrement son goût très prononcé pour la mode et sa façon de marier ses tenues avec divers accessoires. Elle savait pas pourquoi mais, elle avait envie d'en choisir une pour lui.

« Celle là n'est pas jolie. Essayez plutôt celle là. »

Tout en prononcant ses mots, elle lui attrapa le poignet pour lui placer la montre qu'elle voulait. Et voilà, c'était beaucoup mieux. Elle était parfaite, par contre lui il risquait peut-être pas d'apprécier son manque de gêne.

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Une journée comme toutes autres pour un professeur d'un pensionnat à Miami. En réalité pas vraiment, car comme vous le savez, Monsieur de la Vaubyessard n'était pas un professeur comme les autres. Certes, il avait de bons résultats, mais était assez imbus de lui-même et regardait souvent les autres de haut et souvent ses relations avec les élèves étaient tendues.
Comme à son habitude, il s'habilla avec des vêtements taillés sur mesure, un pantalon noir, une chemise blanche dont le col relevé laissait passer un foulard de soie bleu replié sur l'avant du torse. Un jaquette et par-dessus le tout, une veste noire. Au pied, de "simple" chaussures noires. Je ne vous en direz pas la marque de peur de faire des jaloux ou des crises cardiaques.
Il avait commencé les cours tôt dans la matinée, en fait, le plus tôt que cela puisse être possible dans l'emploi du temps d'un élève. Il avait donné deux heures de cours et devait en redonner deux heures l'après midi dès les premiers signes de la sieste. Heure très dure à vivre pour un professeur.
Le matin se déroula sans anicroches, les élèves avaient écouté, ils avaient pris des notes, posé des questions et tous rendu leur devoir. Il profita de son temps libre pour en corriger une petite partie, râlant de manque d'intelligence, approuvant certaines réflexions, mais en aucun cas ne ria. Voir des imbécilités écrites le déconcertait et le désespérait. Il finit par devoir se séparer de ces chers copies car son ventre criait famine et la faim était plus ardente que la soif de vouloir rabaisser des petits élèves qui se pensaient au-dessus de tout.
La séance de l'après-midi se déroula dans la même ambiance, à part deux absences remarquées, ce qui avait le don d'énerver notre professeur. Ils allaient certainement passer un sale moment plus tard dans la semaine.
Après cette petite journée de cours bien paisible, Monsieur de la Vaubyessard décida de passer par les boutiques, ils se devait d'acheter un autre foulard de soie, en ayant écorché un par mégarde, il se devait en trouver un autre dans le même genre et voir d'autres vêtements. Il choisit pour cela le magasin le plus luxueux, il y avait prit ses marques avant son départ et redevenait un de leur clients réguliers.
Dans la boutique, il fit une petit tour pour y voir les nouveautés et s'arrêta devant les montres. Il les regardait avec attention, quand une personne arriva juste à côté de lui. Une jeune personne pour être plus précis, un fille pour l'être encore plus et une de ses élèves pour préciser et pour être exact l'une des deux élèves qui avaient séché. Notre homme la regarda de haut en bas, la reconnue et vit qu'elle détenait une flopée de sac dans toutes sortes de magasins dans ses mains. Au moins, il savait où elle avait passé son après-midi. Mais ce n'était pas tout, elle ajouta une couche en plus de son manquement en cours en prenant des informations sur ce qu'elle avait raté, avec un grand sourire, sinon, ça ne serait point drôle. Monsieur de la Vaubyessard redirigea ses yeux vers les montres puis finit par lui répondre.

- Vous ne manquez pas d'insolence mademoiselle Higgs

Puis se tournant vers elle et la regardant droit dans les yeux.

- Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez bien le temps de tout rattraper vendredi soir en retenue.

Il la dévisageait, regardait son visage, l'admirait en quelque sorte. Un lien s'était créé entre eux avant même qu'ils n'ouvrirent la bouche pour se parler. Ils côtoyaient les même lieux, le même genre de choses. Un léger sourire apparu sur son visage et ses yeux retournant sur les montres, en prenant cette fois-ci une dans sa même, il reprit la parole :

- En tous cas, je puis voir que vous ne perdez pas votre temps sans moi. Combien de choses plus importantes que mon cours de philosophie avez-vous bien pu acheter ? Certainement que des choses futiles.

Il posa la montre sur son poignée puis la reposa sur le présentoir, en choisit une autre et fit de même.

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Coleen Higgs et Tristant de la Vaubyessard

Il faisait beau, chaud et surtout elle était à Miami. Que demandait de mieux ? Peut-être trouver une occupation ? Elle avait séché les cours cette après-midi. La philosophie c'était barbant et ça lui donnait surtout envie de dormir. Elle c'était réfugié dans sa confrérie mais, personne n'était présent et le temps était vraiment long. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre. 16 heures. Pourquoi ne pas aller faire un petit tour en ville ? Faire les magasins lui changerait les idées et elle avait tellement d'argent qu'elle ne savait plus quoi en faire. Autant aller le dépenser dans tout et n'importe quoi.

Elle se leva et s'admira devant le miroir. Mini short en jean, tee-shirt un peu ample et basket montante. Elle était parfaite, carrément sublime. Elle était jolie le savait et n'hésitait pas à le faire remarquer à toutes les personnes qui croisaient son chemin. Elle était peut être un peu trop narcissique et sûre d'elle mais, ça faisait partie de son caractère. Elle sortie de son bâtiment et prit tout son temps pour rejoindre la grande rue bordé de magasin. Dior, Chanel tout lui faisait envie. Elle rentrait dans chaque boutique de luxe et en ressortait un paquet à la main.

Elle avait acheter des tonnes de produits de beauté alors qu'elle n'en avait pas nécessairement besoin mais, elle prévoyait une petite soirée entre fille. Un petit truc avec Charlott et Nina. Rien de mieux qu'une séance maquillage pour se raconter tout les derniers petits ragots de Winwood. C'est le sourire aux lèvres qu'elle pénétra dans une énième boutiques, valsant entre les présentoir avant de tomber pile sur la personne qu'elle n'aurait pas du croiser.

Mr. de la Vaubyessard se tenait juste devant elle, hors c'était son professeur et elle venait tout juste de sécher son cours. Elle se mordit la lèvre ne sachant quoi lui dire. L'excuse du " je ne me sentais pas bien " n'allait pas marcher sur ce coup là. Pourtant, elle ne se dégonfla pas et lui adressa un sourire charmeur avant de prendre la parole.

« Bonjour. Vous allez bien ? Vous avez parlé de quoi en cours ? »

Ca c'était du culot, du Coleen tout craché. Elle le fixa pendant quelques instants attendant sa réponse. Il était plutôt charmant, bein batî, une gueule d'ange. En fait il était carrément canon. Ca ne la dérangerait pas de passer un petit moment seul à seul avec lui en tout cas.

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