|TERMINER| (Et je veux mon chocolat!)At Carter's Home![Arwen & Carter]

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At Carter's Home !
Carter & Arwen

Carter serra la jeune fille dans ses bras. C’était une étreinte extrêmement réconfortante. Arwen pouvait sentir le cœur de son copain battre dans sa poitrine et elle se laissa totalement aller contre lui. Elle était bien, elle ne voulait pas que ça change. Pas pour le moment. Le garçon rit à sa remarque.

- Je te retourne le compliment ma puce!

Ma puce ? C’était nouveau ça. Ça ne la dérangeait pas. Les surnoms, elle les trouvait débiles quand ils étaient forcés. Là, ça n’était pas le cas. Même si elle était loin d’être une puce. Ou alors une grosse puce ! Elle, elle n’avait pas de petit mot affectieux pour lui pour le moment. Elle n’allait pas non plus réfléchir, ça n’était plus naturel après. Elle lui adressa un grand sourire. Carter semblait voir lui aussi que l’heure tournait et qu’elle devrait retourner dans sa petite chambre, à la confrérie. Il plongea son regard dans celui de la demoiselle.

- Tu...Tu veux rester dormir?

Il lui proposait de rester chez lui ? C’était peut-être trop tôt, non ? Enfin, ça faisait bizarre. Elle ne savait pas quoi répondre. Pourtant, elle avait bien envie d’accepter. Parce qu’elle ne voulait pas déjà le quitter, qu’elle découvrait tout ça et qu’elle n’avait pas envie que ça s’arrête. Après tout, elle avait toutes ses affaires soit dans son sac, soit au casier. Elle avait pris de l’avance, ses devoirs étaient faits. Et elle n’avait pas faim, elle était trop fatiguée par sa journée. Elle avait beau avoir dormi devant le film, elle avait bien envie de recommencer. D’ailleurs, elle bailla, ce qui confirma cette pensée. Que risquait-elle de toute façon ? Tout avait été très rapide avec le jeune homme et compliqué aussi. Il n’y avait plus à se poser de question. Arwen lui sourit affectueusement.

- Si tu veux, play- boy !

C’était sorti tout seul. Elle l’avait dit sur un ton taquin et elle espérait que ça ne soit pas mal prit. Après tout, c’était grâce à cette facette de lui qu’ils s’étaient rencontrés. Alors même si elle espérait qu’il ne soit plus comme ça, elle aimait à penser que Carter était SON play-boy. Possessive ? Pas du tout. Elle se leva alors et s’étira, comme un chat. Elle attendit sagement qu’il fasse de même. S’il voulait manger un morceau avant d’aller se coucher, pas de problème, elle discuterait pendant ce temps. Ce qu’elle fit d’ailleurs quand il prit son repas. Ensuite, vint le moment d’aller se coucher. Le garçon avait un lit deux places, par chance. Mais devaient-ils dormir ensemble ? C’était précipité. En même temps, elle ne se voyait pas aller dormir dans l’une des autres chambres. Et si elle croisait Matthew ? Non, elle préférait rester près de son petit-ami, ça valait mieux. Elle n’était pas non plus obligée de se coller à lui. Voilà, tout problème à une solution. Le garçon lui prêta gentiment une de ses chemises, puisqu’elle n’avait rien. Elle n’allait pas dormir toute nue quand même ! Elle l’enfila, gardant aussi ses sous-vêtements. Elle n’était pas vraiment pudique, ça ne la gênait donc pas trop. Enfin, elle finit par se glisser dans le lit auprès de lui. Elle l’embrassa une dernière phrase, avant de lui souffler quelques mots.

- Bonne nuit. Je suis heureuse qu’on se soit parlé.

Même si au départ, elle n’en avait pas du tout envie. Comme quoi, heureusement que le destin forçait un peu. Elle s’endormit sans difficulté après s’être installée à une distance respectable du jeune homme. Ok, près de lui. Mais pas trop quand même. Elle avait toujours ses vieux réflexes, si longtemps mis en œuvre. Elle ne pouvait pas les chasser en quelques heures.

En se réveillant, elle se demanda où elle était. Elle se rappela de tout et sourit en voyant que Carter dormait encore. Elle devait se préparer en vitesse si elle voulait passer récupérer quelques affaires dans sa chambre et prendre sa douche. Elle avait assez profité de son hospitalité. Elle n’osa cependant pas le réveiller. Il avait encore du temps lui, puisqu’il n’avait pas à passer dans les bâtiments de sa confrérie. Et puis, elle ne savait pas s’il comptait retourner en cours ou non. Elle prit donc une feuille dans son sac, pour lui laisser un petit mot.

Tu dormais si bien que j’ai voulu te laisser faire. Il fallait que je passe à la confrérie avant d’aller en cours alors excuse-moi d’être partie. Je te vois dans la journée ?
Bisous, Arwen

Oui, en même temps, c’était une incitation à venir en classe, elle ne s’en cachait pas. Elle quitta donc silencieusement l’appartement, remerciant elle ne savait qui de ne pas avoir croisé le meilleur ami du Pi Sigma. Elle prit le taxi et se perdit dans ses pensées sur tout le trajet. Jamais elle n’aurait pensé que ça aurait tourné comme ça. Jamais elle ne voudrait que quoi que ce soit change.

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Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire.

At Carter's Home!

Ma mère était en effet une femme absolument géniale.Elle m'avais élevé quasiment seule, et avait laissé de côté le fait que son mari était un con doublé d'un infidèle qui ne s'occupait pas de son fils, et laissé sa maladie de côté pour que je ne m'inquiète pas.Elle avait toujours tout fait pour moi, et à toujours tenter de me faire devenir quelqu'un de bien.J'ai dérailler par moment, et j'en suis pas fier, mais finalement, je suis plutôt fier d'être devenu la personne que ma mère espérait que je devienne un jour.Je suis pas parfait, mais personne ne l'est après tout...Je n'ai jamais compris comment une femme aussi belle, intelligente, adorable et bourré de talent à pu se retrouver avec mon père.Mais je ne vais pas me plaindre, je suis né, même si j'aurais aimer qu'elle se sépare de lui avant sa mort, histoire qu'elle puisse trouver un peu de bonheur autre part, qu'elle soit heureuse....

"Elle a l’air de l’être en tous les cas. Il n’y a peut-être pas que ses yeux que tu tiens d’elle …"

Je souriais à Arwen, tout en la prenant dans mes bras.Oui je l'espérais...J'espérais devenir une personne comme ma mère, un jour.Mais surtout ne pas me tromper comme elle l'as fait avec mon père, et ne pas devenir comme ce dernier.A vrai dire, c'est ce qui me faisait peur maintenant.Devenir comme lui...Ou plutôt REDEVENIR comme lui...je n'étais pas fier de cette facette de moi, de ce passé, et je ne voulais plus qu'Arwen ai affaire à ça, à cet autre moi.A cet ancien moi.Je n'étais plus comme ça, j'étais redevenu moi, le fils que ma mère à élever, et pas l'autre petit con que mon père voulait que je devienne.

"Mais c’est que tu étais mignon dis-moi !"

Je riais légèrement.

"Je te retourne le compliment ma puce!"

"Ma puce", c'est sorti tout seul.J'espérais qu'Arwen n'allait pas trop y prêter attention.Après tout c'était simplement un surnom...Mignon?Mais en même temps, je ne savais pas non plus si elle appréciait ce genre d'attention, et je ne voulais pas la gêné.Je jetais un oeil à l'horloge, il commençait à se faire tard, et je ne voulais pas la voir partir.J'aurais voulu que le temps s'arrête, pouvoir rester encore avec elle.Je replongeais donc mon regard dans le sien avant de demander.

"Tu...Tu veux rester dormir?"

Rien d'ambiguë là dedans, je proposais simplement de rester pour passer encore un peu plus de temps avec elle.Mais je n'avais sérieusement rien d'autre derrière la tête.

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Carter & Arwen

- En faites je passe pas vraiment beaucoup de temps ici, et j'ai pas fais la déco, enfin....La majorité vient de mon père.Mais je te l'accorde, c'est triste et impersonnel....Faudra que je change ça!

Elle lui sourit. Elle non plus, elle ne passerait pas beaucoup de temps dans un endroit pareil. Elle était curieuse de voir comment il allait arranger ça. Elle était même prête à lui proposer son aide mais elle ne voulait pas non plus trop pousser. Elle n’avait pas à s’incruster comme ça dans sa vie. Déjà, elle l’avait plus ou moins forcé à l’amener ici et résultat, elle avait dormi devant le film qu’il avait si gentiment mis en lecture. Le garçon regardait avec attention la photographie qu’elle lui tendait. Puis, il lui rendit le petit bout de papier et la laissa seule quelques instants, le temps d’aller chercher ce qu’il voulait dans sa chambre. Elle caressa une dernière fois du bout du pouce le visage de son père avant de ranger l’image là où elle l’avait prise. Carter revint alors avec un cadre. A l’intérieur, il y avait deux photos. Une femme avec un petit garçon, sensiblement du même âge qu’elle sur sa photo. Ils avaient l’air bien tous les deux. Arwen n’eut pas de mal à deviner qui c’était. La deuxième était plus récente et on pouvait voir que la maladie rongeait la mère du jeune homme.

- J'ai ses yeux, et j'en suis plutôt fier....Elle à toujours été là pour moi, elle à essayer de combler l'absence de mon père, et d'être présente, de ne pas montrer qu'elle était malade pour que je ne m'inquiète pas..Elle à toujours tout fait pour moi...C'était une femme merveilleuse tu sais.

Elle se blottit contre lui, heureuse qu’il lui montre ces photos et qu’il évoque son passé. Elle lui caressa la joue d’une de ses mains avant de déposer un baiser à l’endroit qu’elle venait de quitter. Elle ne doutait pas une seule seconde que la femme qu’elle voyait faisait autrefois tout pour son fils. Et aussi qu’elle ne montrait pas ses faiblesses pour ne pas inquiéter son entourage.

- Elle a l’air de l’être en tous les cas. Il n’y a peut-être pas que ses yeux que tu tiens d’elle …

Oui, sans doute. S’il le voulait, il pouvait être merveilleux aussi. Elle ne le connaissait pas depuis beaucoup de temps mais ils avaient pris le temps de discuter. Malgré quelques incidents désagréables, elle avait quand même pu voir que le garçon était quelqu’un de bien. En tous les cas, elle y croyait. Elle espérait juste qu’il ne montre plus que cette facette à l’avenir. Elle regarda à nouveau la première photo et ne put s’empêcher de le taquiner. Elle ne voulait pas non plus plomber l’ambiance en parlant des personnes chères à leurs cœurs qui les ont malheureusement quittés.

- Mais c’est que tu étais mignon dis-moi !

Elle lui fit un clin d’œil. Tous les enfants –ou presque- étaient mignons à quatre ans. Il avait gardé son charme, même si évidemment, ça ne faisait plus le même effet. De plus, elle ne pouvait pas vraiment avoir un avis objectif. Elle se contenta de rester contre lui. Le temps passait et elle n’allait pas tarder à devoir rentrer chez elle. Elle voulait profiter encore quelques minutes.

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Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire.

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Je crois qu'elle à eut un peu peur au début.Après tout, tout portait à croire que je ne voulais pas du tout de photo.J'aurais pu ne pas aimer ça, c'est vrai, pour quelconque raison....Mais en faites, ça ne me dérangeais pas du tout.Néanmoins, ce que je voulais vraiment, c'était d'apparaître avec elle sur ces photos.Immortaliser l'instant présent, notre amour, et le bonheur qu'on aura partager.QU'il dur ou non, les photos sont éternelles, et celles ci refléterons toujours ce moment précis, quoiqu'il puisse se passer ensuite.Elle me montrait les photos, je souriais les observant, au moins c'était de très jolie photos, c'était agréable de pouvoir capter cet instant.Je profitais par la suite de son baiser, jusqu'à ce que nos lèvres se séparent une nouvelle fois;

"Je te les enverrai si tu les veux …"

Je lui souriais légèrement lançant un "J'espère, oui!", puis embrassais une nouvelle fois ses lèvres.J'espérais sincèrement pouvoir garder ce souvenir intact, et ne pas avoir l'esprit embuer de souvenir quelconque et de tristes moments en regardant ces photos....Je ne savais pas ou tout ça nous mènerait, mais j'espérais que nous ferions un long chemin tout de même....Son regard se porta alors sur l'intérieur de l'appartement, et je fis de même.C'est vrai que c'était plutôt terne, plutôt triste même.Pas très personnel tout ça...Elle avait bien raison, la déco n'était pas terrible.Mais en faites, j'avais passer tellement peu de temps ici, que je m'en fichais, et puis je n'y prêtais plus attention...

"En faites je passe pas vraiment beaucoup de temps ici, et j'ai pas fais la déco, enfin....La majorité vient de mon père.Mais je te l'accorde, c'est triste et impersonnel....Faudra que je change ça!"

Nous nous sommes ensuite assis sur le canapé du salon, et je fixais toujours les alentours, me demandant moi même ce que je pourrais changer dans l'appart pour le rendre moins terne.Avant ça, elle était partie chercher quelque chose, une photo, qu'elle me tendit par la suite.

"Je sais que je t’ai déjà parlé de mon père. Je voulais que tu voies à quoi il ressemble. C’était quelqu’un de bien. Tu me le rappelles des fois, quand tu prends soin de moi par exemple. Il était doux et tendre, il était tout pour moi."

Ca semblait aussi important pour elle d'en parler que pour moi.J'étais content qu'elle se confie, qu'elle ai confiance en moi, qu'on partage certaines choses.Aussi, je lui retendit doucement la photo avant de me lever à mon tour.Je lui fis signe de ne pas bouger et montais les escaliers rapidement pour me rendre dans ma chambre, prenant le cadre se trouvant sur ma commode.Chose faites, je redescendais et lui tendit le cadre.Il y'avait deux photo dans ce cadre;On pouvait y voir une femme, brune, les yeux bleus.L'air heureuse, presque épanouie, tenant un petit garçon de 4 ans dans ses bras.ET sur la seconde photo, juste en dessous, on pouvait voir la même femme, et le même gamin quelques années plus tard. 11 ans plus tard en faites.Sa joie avait disparue.Elle souriait certes, mais ce n'était que parce qu'elle était avec son fils.Son air épanouie avait laisser place à un air fatigué par la maladie.Je m'asseyais de nouveau sur le canapé, observant avec Arwen les photos.

"J'ai ses yeux, et j'en suis plutôt fier....Elle à toujours été là pour moi, elle à essayer de combler l'absence de mon père, et d'être présente, de ne pas montrer qu'elle était malade pour que je ne m'inquiète pas..Elle à toujours tout fait pour moi...C'était une femme merveilleuse tu sais."

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A sa grande surprise, Carter hocha négativement la tête, tout en continuant de sourire. Elle commençait à ressentir un peu de déception quand il se plaça derrière elle. A quoi jouait-t-il ? S’il ne voulait pas être pris en photo, il n’avait qu’à refuser, pas la peine de se cacher ! Mais ce n’était pas son but. Il l’entoura de ses bras et dirigea l’objectif vers eux deux. Ah, elle comprenait à présent. Capter l’instant présent, leur couple tout nouveau, l’amour et la passion qui était bien là, comme au premier jour. Normal, c’était le premier jour. Elle sourit alors et vérifia que le jeune homme en faisait autant. Elle appuya donc sur le bouton et figea leurs visages. Elle recommença plusieurs fois et regarda le résultat. Elle était plutôt satisfaite. Elle les montra au jeune homme, espérant qu’il les aime aussi. Elle se tourna alors vers lui, plaçant ses mains autour du visage de Carter, après avoir déposé l’appareil sur une table de la terrasse. Elle l’embrassa langoureusement, se collant à lui. Elle avait l’impression d’être une enfant qui découvrait tout ça. Elle avait l’impression que le jeune homme la respectait, en avait quelque chose à faire d’elle. Pas comme tous les autres qu’elle avait connus. Ça lui faisait du bien de compter ne serait-ce qu’un peu pour quelqu’un. Leurs lèvres se séparèrent et elle lui susurra à l’oreille :

- Je te les enverrai si tu les veux …

Elle espérait simplement qu’à chaque fois qu’elle les verrait, elle aurait le sourire aux lèvres. Que ça ne serait pas un souvenir douloureux mais bien le début d’une belle histoire pour elle. Pour eux. De là où elle était, elle pouvait voir l’appartement. Enfin, le salon et la cuisine. Il y avait quelque chose qui la dérangeait un peu. Elle observait un peu, serrant toujours son petit-ami contre elle. Elle avait trouvé. La décoration. C’était ça qui clochait, à ses yeux. C’était froid, elle trouvait. Et surtout, il n’y avait rien de personnel. Pas une photo, un bibelot, un souvenir de voyage ou un cadeau de la part de quelqu’un d’autre. C’était vraiment très simple et pourtant froid et luxueux. Etrange. Elle ne voulait pas vraiment lui faire la remarque mais après tout, ce n’était pas méchant. Elle avait juste l’impression que n’importe qui pouvait vivre ici. Ça ne la mettait pas à l’aise non plus. Elle se détacha de lui et rentra de nouveau, sous le soleil de plomb. Elle pivota vers lui, hésitante. Elle ne voulait pas faire ou dire quelque chose de déplacé.

- C’est … toi qui as fait la déco ? Je trouve que c’est triste.

Ce n’était qu’un avis. Si Carter préférait comme ça, elle n’avait rien à dire. Elle, elle préférait quelque chose d’un peu plus vivant. Bon, elle n’avait qu’une petite chambre au lycée. Elle ne pouvait pas non plus faire quelque chose d’extraordinaire. De plus, elle avait voulu effacer presque tout de sa vie en Angleterre. Tout, sauf son père. Elle avait d'ailleurs une photo de lui sur sa table de chevet. La même qu’elle avait toujours sur elle. Silencieuse, elle alla chercher le petit bout de papier dans son sac. A cet instant aussi, le bonheur avait été figé par un appareil et c’était le seul souvenir matériel qui lui restait de cet homme qu’elle avait admiré et aimé plus que tout. Carter s’était assis dans le canapé, aussi elle le rejoignit. Elle s’installa à côté de lui et lui montra ce qu’elle avait ramené. On pouvait voir un homme, debout. Il était grand et musclé. Il était brun, avec les yeux noisette. Les mêmes yeux que la petite fille qui tenait dans l’un de ses bras. Elle devait avoir trois ans environ. Elle souriait aussi, heureuse. Dans l’autre bras, il y avait un petit garçon, brun aussi, même yeux noisette. Il devait avoir deux ans. Il avait l’air de ne pas trop savoir ce qui se passait mais il souriait aussi. Le bonheur se voyait, il était plus que présent. Arwen sourit aussi en voyant cette photographie, nostalgique. Elle ne voulait pas rentrer dans un moment « émotion », elle voulait juste partager le seul moment de sa vie où elle avait été vraiment heureuse.

- Je sais que je t’ai déjà parlé de mon père. Je voulais que tu voies à quoi il ressemble. C’était quelqu’un de bien. Tu me le rappelles des fois, quand tu prends soin de moi par exemple. Il était doux et tendre, il était tout pour moi.

Elle pensa que maintenant, Carter était presque tout pour elle aussi. Elle n’osa pas le dire à voix haute. Elle ne donna aucune précision sur le petit garçon qui les accompagnait. Son frère. Elle aussi, elle l’avait aimé. Comme une sœur protectrice, heureuse de ne plus être seule. Ça n’avait pas duré très longtemps. Elle lui en voulait d’avoir cédé si facilement à son beau-père, d’avoir remplacé l’homme qui lui avait donné la vie par cet espèce d’escroc à deux sous. Ce n’était pas de sa faute pourtant, il était si jeune. Et même si elle le détestait maintenant, elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il devenait et s’il allait bien. Quoi qu’elle puisse en penser, ils seraient toujours liés par le sang. Elle était quand même heureuse de ne plus le voir. Il était juste infect avec elle et elle ne supportait plus de le voir, encore moins tomber dans la débauche et les coups foireux. Elle laissa échapper un léger soupir. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait, elle ne pouvait pas se protéger de ses propres sentiments. Surtout quand elle ne savait pas s’ils étaient plus positifs ou négatifs. Elle sourit quand même tendrement en regardant le jeune homme qui scrutait la photo. Elle ne voulait pas le perdre lui aussi. Il était dans sa vie depuis très peu de temps, il fallait l’admettre, mais il y avait désormais une place très importante. Elle ne voulait pas que ça change. Pour rien au monde.

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"Non merci, mais j’ai soif par contre. Bon, laisse-moi chercher la cuisine, je vais essayer de pas nous perdre !"

Sur ces mots, elle me prit la main et tenta de retrouver par elle même la cuisine.Après quelques hésitation, nous atteignîmes finalement la pièce.Elle avait pas mit beaucoup de temps, c'est bien!Ce n'était pas difficile de se repérer dans la maison, elle était juste impressionnante et imposante.Mais une fois qu'on oublie ça, c'est très facile de s'y retrouver!Elle se servit de l'eau et j'en fis de même.Je ne fut aucune remarque, après tout, pour moi, elle était chez elle.Et puis c'est pas moi que ça allait déranger, franchement.Elle reprit son appareil photo et se déplaça jusqu'à la terrasse, prenant quelques clichés.La vue était si belle en même temps, qu'en effet, ça valait le coup.

Je la rejoignit alors, l'embrassant de nouveau avant qu'elle ne braque l'appareil sur moi, souriante.Elle est belle quand elle sourit et alimente le miens.Me prendre en photo?J'avais une meilleure idée.Je fis un léger non de la tête avant de me positionner derrière elle, la prenant dans mes bras, et, sans enlever l'appareil de ses mains, je le braquais sur nous deux.C'est ce souvenir que je voulais qu'elle garde en toute circonstances.Nous deux, à cet instant précis.Pour que quoiqu'il arrive elle se souvienne à quel point, à cet instant précis, je l'aimais comme un fou.Tout en espérant au fond de moi que ce sentiment ne change jamais.

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Le garçon lui sourit à son réveil. Il n’avait pas bougé et l’avait laissé dormir tranquillement. Elle n’aurait jamais pensé avoir autant de quiétée dans les bras d’un garçon. Elle était maintenant reposée et apaisée. Elle n’avait pas besoin de plus. Que pouvait-elle désirer de toute façon ? Carter répondit alors à sa remarque.

- Mais non, tu as besoin de repos, c'est tout. T’excuse pas pour ça!

Il l’embrassa à nouveau pour appuyer ses dires. Oui, elle avait sans doute besoin d’un peu de repos. Elle avait tendance à mal dormir depuis son arrivée à Miami, peu habituée à un climat comme celui de la ville. Et puis, elle travaillait dur sur ses cours. encore plus depuis quelques jours. Parce qu’elle s’était rendu à l’évidence. Elle avait essayé d’oublier Carter après l’épisode des toilettes. Sans succès. Parce qu’elle pensait sans cesse à ce qu’il s’était passé au terrain de sport, à l’espoir qu’elle avait eu. Elle ne pouvait le nier, quelque chose était passé entre eux. Tout comme cette chose passait à chaque fois qu’elle était dans ses bras. Si elle n’était pas encore amoureuse à cent pour cent –retenue par encore un peu de méfiance- elle serait bientôt trop attachée au jeune homme pour le laisser filer. Elle espérait simplement que rien ne viendrait compliquer leur histoire. Parce qu’elle ne savait pas si elle était capable de faire face. Elle ne se voyait pas du tout rivaliser avec une autre fille comme Nina. Aussi sublime et surtout, sachant user de ses charmes pour obtenir ce qu’elle souhaite. Dans sa tête, c’était clair : elle ne ferait pas le poids.

- Tu as faim peut être?

A vrai dire, elle n’avait pas faim. Elle n’aurait pas refusé un autre verre d’eau mais manger ne lui disait rien. Le garçon désirait peut-être, lui, prendre quelque chose. Elle se leva donc pour le laisser faire la même chose. Ses jambes étaient un peu engourdies, elle fit donc quelques pas pour que la sensation de fourmi disparaisse.

- Non merci, mais j’ai soif par contre. Bon, laisse-moi chercher la cuisine, je vais essayer de pas nous perdre !

Elle rigola et prit sa main doucement. Il fallait bien qu’elle apprenne à se repérer dans cet appartement ! Elle l’entraina donc en dehors de la chambre et hésita quelques secondes dans le couloir. Elle finit quand même par prendre le chemin de l’escalier et le descendit, suivie de son petit-ami. Finalement, ce n’était pas si compliqué. Elle retrouva la cuisine sans trop de problème. Elle se servit à nouveau de l’eau, n’attendant pas que le jeune homme le fasse. Il n’était pas obligé de répondre au moindre de ses désirs, elle était capable de prendre un verre toute seule. Elle se désaltéra donc. Elle eut alors une idée. Elle avait toujours son appareil photo dans son sac, qu’elle avait déposé quelque part en entrant. Fallait se souvenir et trouver où maintenant. Par chance, elle l’aperçut un peu plus loin. Elle se dirigea vers lui et en sortant le petit objet. Elle sourit à Carter, malicieuse.

- Ça te dérange pas ?

Elle n’attendit cependant pas une réponse et alla directement sur la terrasse pour prendre quelques photos de la ville et de la vue magnifique. Elle n’en avait pas de cet angle. Elle aimait bien avoir des souvenirs, des traces. Et parfois même, elle avait un ou deux beaux clichés. Elle se tourna alors vers son petit-ami, qui l’avait rejoint dehors. Elle l’embrassa de nouveau avant de braquer l’appareil sur lui. Elle voulait capter un sourire, parce qu’elle trouvait que le jeune homme était encore plus beau quand ses lèvres s’étiraient et que son visage s’éclairait. Néanmoins, elle attendit un signe positif de sa part. Prendre le paysage était une chose. Prendre quelqu’un d’autre n’était pas la même. Certains ne supportaient pas d’apparaitre sur les photos et elle respectait ça. Elle serait déçue si elle ne pouvait pas avoir son visage en boite mais elle n’en ferait pas une montagne.

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Je lui avais donc demander si elle voulait faire quelque chose de particulier.Après tout, on allait pas forcément passer notre temps à regarder l'horizon comme ça, dehors, et puis je n'avais pas envie qu'elle parte.J'étais bien moi avec elle, et c'était pas souvent que je me sentais aussi bien avec une fille.En plus, ça faisait surtout bien "longtemps" que je n'avais pas été très sérieusement avec quelqu'un.

"Je veux bien un film ! Qu’est-ce que tu as ?"

Un film, ça c'est une bonne idée!Je réfléchissais aux films que j'avais et qui pourraient lui plaire, tout en rentrant de nouveau dans l'appartement.Je me dirigeais vers le meuble télé, et cherchais dans mes DVD un film éventuel.Je tombais alors sur un film que j'avais vu peu de temps auparavant, et le proposais à Arwen;The Impossible.Un film parlant d'un tsunami du point de vue d'une certaine famille l'ayant vécu.Histoire vraie, triste, douloureuse, mais le film en lui même était un réussite.Avec l'accord de ma petite amie, donc, je mettais le film en route pendant qu'elle installait quelques coussins au sol.Pas faux, ça aurait été peut être trop étrange de s'installer dans le lit comme ça....Nous nous sommes alors assis dans ce "petit nid", adosser au pied du lit, Arwen dans mes bras.C'était plutôt agréable, c'est clair.

Au bout de quelques minutes, je posais mon regard sur la jeune fille, celle ci s'était endormie.J'esquissais un sourire l'embrassant de nouveau, en faisant attention de ne pas la réveiller.Elle est belle quand elle dort.Elle est belle tout le temps, mais aussi quand elle dort quoi.Je la serrais donc un peu plus dans mes bras, la laissant dormir et se replacer, et me concentrais sur le film.Elle avait sans doute besoin de repos, c'était normal, après tout ça, moi aussi je crois.Mais bizarrement, je n'avais pas sommeil, j'étais juste bien, et profitais de l'instant jusqu'à la fin du film.Avant la fin, justement, Arwen se réveillât lentement.

"Je suis désolée, s’excusa-t-elle, je suis une bien mauvaise invitée …"

Je lui souris doucement avant de répondre;

"Mais non, tu as besoin de repos, c'est tout.T'excuse pas pour ça!"

Je déposais à nouveau un baiser sur ses lèvres et lui souris encore une fois pour lui signifier ma franchise.

"Tu as faim peut être?"

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Il l’embrassa sur le front, geste courant de protection. Inefficace physiquement, mais mentalement, ça avait le pouvoir d’apaiser presque toutes les âmes. Elle n’avait jamais eu la chance que l’on fasse des gestes comme celui-ci envers elle. Il y avait bien son père mais elle était jeune et les souvenirs ne sont pas éternels. Elle n’était pas habituée à une quelconque forme d’attention. Elle n’en était pas gênée pour autant et elle trouvait que cela faisait du bien, de savoir qu’il y avait quelqu’un. Juste au cas où. Carter la gardait dans ses bras. Il était doux et ce n’était pas vraiment l’image qu’avait Arwen d’un play-boy. Sauf que le garçon n’en était plus (pas ?) un. Il ne fallait pas qu’elle l’oubli et qu’elle y repense à chaque fois.

- Alors, dis moi, une envie particulière?Manger un truc, boire un truc, regarder un film, j'sais pas?

Elle ne savait pas non plus à vrai dire. Elle n’était pas venue avec une idée en tête. Elle voulait juste en apprendre un peu plus sur le Pi Sigma et elle n’allait pas aller fouiller dans ses placards pour ça. Et puis, elle commençait un peu à être fatiguée. La journée avait été riche en évènements, en plus de ses cours. Arwen ne voulait pas pour autant repartir dans sa chambre chez les Lambda. Elle était bien ici, même si l’appartement n’était pas des plus accueillants. Ce qui comptait, ce n’était pas où elle était, mais en présence de qui.

- Je veux bien un film ! Qu’est-ce que tu as ?

Elle quitta alors ses bras à regret pour qu’ils puissent retourner à l’intérieur. Elle le laissa fouiller dans ses dvd, juste en dessous de sa télévision écran plat. Son père ne s’était pas moqué de lui ! Il avait vu les choses en grand ! Arwen s’en accommoderait. Tant qu’elle pouvait regarder les images correctement, elle n’attachait pas beaucoup d’importance au reste. Le jeune homme sembla trouver quelque chose d’intéressant. The Impossible. Film sur un tsunami. Réaliste mais triste. Au moins, ce n’était pas un film de combat ou de voiture. C’était déjà ça. Carter mit le disque en route. Arwen ne voulait pas s’installer sur le lit, c’était un peu trop bizarre. Aussi, elle décida de prendre tous les coussins de la pièce et de l’appartement si nécessaire, avec accord du propriétaire. Elle installa le tout à terre, au pied du lit. Ils n’avaient plus qu’à s’asseoir, le dos contre le bord du lit justement. La jeune brune se réinstalla dans les bras de son petit-ami. Elle n’avait pas l’habitude d’agir ainsi, ça lui fit tout drôle. Elle sentait déjà qu’elle n’allait pas tarder à s’endormir. Elle lutta un peu quand même. Elle n’était pas là pour ça et elle voulait suivre quand même le film. Pourtant, au bout de quelques minutes, elle ferma les yeux et le noir l’envahit.

Elle avait sans doute besoin de ce repos. La facilité qu’elle avait eue pour tomber dedans l’avait étonnée. Elle qui avait tant de mal avec le climat de Miami ! Et puis, la journée était loin d’être terminée. Qu’est-ce que Carter allait se dire ? Qu’elle s’ennuyait ? Qu’elle était malpolie ? S’il voulait qu’elle s’en aille, comment allait-il lui dire si elle dormait, si elle n’entendait pas ? Enfin, elle ne gesticulait pas quand elle était dans les bras de Morphée et elle ne ronflait pas. C’était déjà ça, non ? Elle bougea quand même une ou deux fois pour se replacer quand même. Carter était un peu coincé à vrai dire. S’il voulait se lever ou autre, c’était difficile pour lui sans réveiller la jeune fille. Le pauvre. Il était seul, sans défense, sans pouvoir partir, devant un film larmoyant. Avec une fille dans ses bras, au pied de son lit, qui se contentait de dormir. Si sa confrérie savait ça, il aurait sans doute perdu sa crédibilité !

Au bout d’un moment, qu’elle ne put déterminer, elle se sentit quand même revenir à la surface. Le film n’était pas fini encore. Elle n’avait donc pas dormi pendant trois heures. Elle était quand même un peu gênée de s’être endormie comme une masse, sans rien dire. Elle ouvrit les yeux et constata qu’elle était toujours dans la même position et que le jeune homme ne l’avait pas laissée. Elle ne se retourna pas pour vérifier, ce n’était pas la peine. Elle le sentait contre elle.

- Je suis désolée, s’excusa-t-elle, je suis une bien mauvaise invitée …

En plus, ce n’était même pas lui qui l’avait invitée à venir ici mais elle qui l’avait demandé. Elle cumulait. Décidément. Ça ne lui ressemblait pas vraiment. D’ordinaire, elle avait toujours une certaine retenue avec les autres. Elle était franche, elle disait et faisait les choses quand elle les jugeait nécessaires. Mais il y avait des manières et sur ce coup, elle pensait que les siennes n’avaient pas été les meilleures. Elle tâcherait de se rattraper. Elle se concentra alors sur les images qui défilaient, attendant quand même une réponse. Elle ne voulait surtout pas déranger et si le jeune homme lui demandait de s’en aller, elle le ferait. Même s’il elle espérait de pas l’avoir mis en colère avec son comportement quelque peu inhabituel. C’était un de ses problèmes majeurs. Elle n’avait pas toujours confiance en elle. Quand on venait la chercher, lui demander conseil, elle n’hésitait pas. Mais quand il s’agissait d’agir seule et pour elle-même, tout d’un coup, elle ne savait plus ce qu’elle devait faire ou non. Elle n’était pas réellement du genre timide mais sa relation avec Carter était quelque chose de vraiment nouveau pour elle et il était normal qu’elle en soit déstabilisée. Du moins au début.

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Carter & Arwen

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Arwen prolongea donc notre baiser, le rendant plus passionnel encore, avant de le stopper quelques instants plus tard.Je savais bien que cette passion soudaine ne voulait pas du tout dire qu'on irait plus loin.De toute manière, je ne voulais pas précipiter les choses avec elle, pour une fois.Je voulais simplement être avec elle, profiter du temps qu'on passerait ensembles, le reste je m'en foutais.Je le serrais de nouveau dans mes bras, ne cessant de contempler l'horizon.Si je n'avais pas été sûr de mes choix jusqu'à présent, ce qui n'était pas le cas, là j'étais plutôt fier de moi.Fier de moi dans le sens ou je me suis battu pour elle, même si j'ai trop jouer au con, et ça, j'étais loin d'en être fier.Mais je n'avais pas baisser les bras pour autant, parce que je l'aimais, et que je me sentais incapable de la perdre.Pourtant avant, j'aurais lâcher l'affaire depuis bien longtemps.Mais c'était différent.Elle était différente, unique.

Je me sentais simplement bien avec elle, et j'espérais que ce soit réciproque.Dans tous les cas, je m'étais promis de changer, et de la rendre heureuse coûte que coûte.De ne plus faire de connerie, et surtout de ne pas la faire souffrir.Il était peut être trop tôt pour lui dire je t'aime, mais vu le moment, la situation, ça me démangeais.Mais il ne fallait pas non plus lui faire peur, et puis, comme je l'ai déjà dis, je ne voulais pas précipiter les choses.Elle savait déjà à quel point je tenais à elle.Ce qui me rassurait, c'est que j'avais l'impression qu'elle avait confiance en moi.Pas totalement, c'est certain et compréhensible, mais un minimum, c'était déjà ça!

Au moins, on pouvait déjà conclure que j'avais beaucoup changé depuis mon arrivée à Miami.Miami m'avais changé, elle m'avais changé.Je n'étais plus ce Play-Boy, gosse de riche qui se vante, qui profite de son argent en achetant tout ce qu'il voit, qui fais son "je-m'en-foutiste" en cours, qui drague tout ce qui bouge et se réveille à côté d'inconnue tous les matins.Je n'étais plus cette image que je voulais donner de moi.J'étais....Moi.Et pour la première fois depuis des années.Et c'était plus qu'agréable. La vie d'un mec normal, intelligent, qui se concentre en cours, qui sort de temps en temps, qui vis de façon autonome et un minimum responsable, et qui est fou de sa copine, était plus qu'agréable! Du coup, je me sentais "encore plus mal" d'avoir été un véritable con toute ma vie.M'enfin....Tout ça c'était simplement mon passé, pas de quoi se morfondre.J'avais fais des conneries, j'assumais, même si je n'en étais pas fier, point.Maintenant, la page était à tournée, pour me concentrer sur ce nouveau moi....Enfin plutôt "nouveau ancien moi".Même si dit comme ça c'est chelou....

J'embrassais le front d'Arwen, la serrant toujours dans mes bras, sortant enfin de mes pensées.

"Alors, dis moi, une envie particulière?Manger un truc, boire un truc, regarder un film, j'sais pas?"

Demandais-je en riant.

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At Carter's Home !
Carter & Arwen

-Bien sûr!

Le garçon l’entraîna alors dans l’appartement pour lui montrer plus en détail là où il vivait. Le salon était grand, spacieux, tout comme la salle à manger, juste à côté. La terrasse offrait une belle vue sur les alentours. Puis, ils passèrent à l’étage. La jeune fille ne savait même pas qu’il pouvait y avoir des étages dans les appartements. Là, c’était plus une maison qu’autre chose. Il lui fit voir toutes les chambres, sauf celle de Matthew, ce qui était normal. Il garda la sienne pour la fin. Arwen avait repéré la salle de bain, au cas où. Elle essayait de se souvenir où était chaque pièce mais elle n’était pas sûre d’y arriver. Ils entrèrent dans la grande pièce. La jeune fille pu voir que celle-ci était bien rangée. Elle appréciait l'ordre, sans devenir folle non plus dès qu'il y avait quelque chose de travers. Elle aimait bien l'endroit, peut-être un peu plus chaleureux que le reste de l'appartement, trop luxueux à son goût. Ils traversèrent tout en direction d'une porte donnant sur un balcon. De là-bas, on pouvait voir toute la ville, comme de la terrasse du premier étage. Carter l'entoura de ses bras, la laissant contempler un instant la vue impressionnante.

- C'est beau quand même, non?

Oui, il n'y avait pas à dire. C'était magnifique. Il y avait toute la ville qui s'étendait sous leurs yeux, sans qu'ils en aient tout le bruit ni toute l'agitation. Ils n'étaient pas non plus hors de tout, mais c'était assez calme. Dans l'ensemble, les quartiers riches ne connaissaient pas beaucoup l'agitation des quartiers chauds, il fallait au moins leur reconnaître ça.

- Oui, c'est splendide. Je comprends pourquoi tu as choisi cette chambre maintenant !

Elle se tourna vers lui pour le regardait. Il lui sourit et en profita pour l'embrasser. Elle se sentait bien contre lui, il n'y avait personne à proximité, ils étaient comme dans une bulle. Il avait toujours les bras autour d'elle, mais dans son dos puisqu'elle s'était retournée vers lui. Elle passa donc ses mains autour du cou de son petit-ami pour prolonger le baiser. Elle aimait cette sensation, leur langues qui jouaient, qui s'apprivoisaient. Elle se serra un peu plus contre lui. Elle l'embrassait avec un peu plus de passion qu'au parc naturel et avec un peu plus d'assurance. Les barrières tombaient petit à petit, même s'il en restait. Elle ne pensait pas un seul instant à aller plus loin, elle n'était pas vraiment prête pour ça. Elle se contentait de trouver les lèvres de Carter et d'en profiter autant que possible. Elle espérait juste qu'il était aussi bien qu'elle et que rien de viendrait gâcher leur bonheur tout récent. Elle stoppa ce qu'elle était en train de faire pour le regarder à nouveau. C'était son Carter. Elle n'était pas du style jalouse mais elle savait déjà qu'elle n'aimerait pas le voir en compagnie d'autres filles. Parce qu'elle n'avait pas assez confiance en elle, elle savait qu'il y avait mieux ailleurs. Elle avait peur qu'il s'en aille pour une autre et qu'elle en souffre. Et puis, certaines pouvaient lui tourner autour aussi, comme Nina. Et elles pouvaient se révéler parfois tenaces, ne prenant pas en compte que leur proie était en couple. Encore mieux, briser l'amour des autres. C'était beaucoup plus amusant. Non, elle n'était pas réellement possessive et elle se jura de ne pas être comme toutes ces hystériques qu'on voyait à la télévision. Elle chassa ses doutes rapidement et recommença ce qu'elle avait arrêté : découvrir le bonheur dans les bras d'un garçon.

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Carter & Arwen

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"C’est bien si vous avez une nouvelle chance. Je suis contente pour vous."

Je me doutais bien qu'elle n'appréciait pas véritablement Matt.Si elle n'aimait pas le genre play boy qu'elle à cru que j'étais, elle ne risquait pas de l'aimer lui.Mais en même temps, on ne peut pas apprécier tout le monde, même si ça me dérangeais un peu que ma petite amie et mon meilleur ami ne s'entendent pas....Peut être qu'après quelques temps, s'ils apprenaient à se connaître ça changerait...Elle finit son verre avant de le reposer et de me sourire de nouveau.

"Tu me fais visiter ?

-Bien sûr!"Répondis-je souriant à mon tour.

Prenant sa main, je lui présentais chaque recoin de la maison, commençant par le salon, puis la salle à manger, pour finir par la terrasse avec cette magnifique vue pour ce qui était du rez de chaussez.Puis nous montions à l'étage, découvrant chaque chambre, sans entrer dans celle de Matt parce que je craignais le bordel.Pour ensuite finir par la mienne, je n'étais pas maniaque, mais j'aimais qu'il y ai un minimum d'ordre chez moi, du coup, ma chambre était plutôt bien ranger.Pas de honte à avoir, pour le coup, pour je ne sais quelles affaires qui auraient pu traîner.J'ouvrais ensuite la porte près du lit menant à la terrasse.Deuxième raison pour laquelle j'avais choisis cette chambre, non seulement elle avait sa propre salle de bain, ce qui était bien pratique, mais en plus il y'avais un petit balcon avec une vue toute aussi belle et reposante.Me mettant face à cette vue, je prenais Arwen dans mes bras fixant l'horizon.

"C'est beau quand même, non?"

Je souriais à ma petite amie l'embrassant de nouveau.Si on m'avait dit qu'après toutes mes conneries ça se finirait bien elle et moi, je ne l'aurais pas cru.J'étais tellement bien maintenant, soulager de ne pas l'avoir perdu, que je n'avais pas envie qu'elle parte.

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At Carter's Home !
Carter & Arwen

-C'est ce que je devrais faire....Mais j'en ai pas envie. Cette entreprise n'as fait que détruire ma famille, et rendre ma mère malheureuse par l'absence de mon père. Je veux pas être aussi absent et bousiller ma famille...

Vu sous cet angle, c’était sûr que ça ne donnait pas envie. Elle aussi avait été privée de sa famille, même si ce n’était pas à cause du travail. Si elle devait en avoir une à son tour un jour, elle ne voudrait pas faire l’erreur de ne pas lui accorder de temps. Et elle ne voudrait pas non plus que son compagnon soit toujours absent. Vivre sans parents était quelque chose d’affreux. En même temps, son père avait l’air de ne pas le laisser mener sa vie comme il l’entendait. C’était pas gagné pour qu’il abandonne son entreprise dans les mains de quelqu’un qui n’était pas son fils ou de sa famille.

-Bah...Je vivais seul au début, et oui, c'était plutôt déprimant en faites....Mais depuis peu, Matt est venu s'installer ici. Mais là il doit pas être là, sinon la porte d'entrée ne serait pas fermée! Au moins je ne vis plus tout seul, en plus c'est mon meilleur ami, et "on rattrape le temps perdu"....Si on peut dire ça comme ça.

Ah ?! Matthew vivait ici ? Cette pensée la mit un peu mal à l’aise. À tout moment, il pouvait débarquer. A tout moment, elle pouvait le croiser. Pire. Elle pouvait voir à chaque fois qu’il ramènerait une fille et qu’elle serait là. C’était un coureur de jupon. Même si, ces derniers temps, il semblait souvent être avec Grace, une fille la même confrérie qu’Arwen. Ça l’étonnait un peu d’ailleurs. Il était plutôt du genre à ne pas revoir ses anciennes conquêtes et à rapidement en faire de nouvelles. Enfin, c’était l’impression qu’elle avait. Même si en parlant un peu avec lui, elle avait vu qu’il n’était pas méchant et qu’il cachait certainement une souffrance.

- C’est bien si vous avez une nouvelle chance. Je suis contente pour vous.

Ce qui était sûr aussi c’est qu’elle espérait le voir le moins possible. Elle ne voulait pas faire de peine à Carter en lui disant qu’elle n’aimait pas trop son meilleur ami. Mais elle ne voulait pas non plus faire semblant à longueur de temps. Elle trouvait ça mal et elle n’en était pas capable de toute façon. Elle se dégagea doucement des bras musclés du garçon et récupéra son verre pour le finir. Il faisait chaud ici aussi mais maintenant qu’elle avait bu, elle se sentait mieux. Elle se mit face à son petit-ami et lui sourit encore.

- Tu me fais visiter ? Lui demanda-t-elle.

Elle était surtout curieuse de voir à quel point le luxe pouvait avoir loin. Et puis, c’était un peu bête de se limiter à la cuisine. Si elle voulait aller aux toilettes ou se remaquiller par exemple, il fallait bien qu’elle sache ou aller, non ? Elle attendit donc que son guide personnel se mette en marche pour le suivre dans un monde hostile et inconnu.

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Carter & Arwen

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Apparemment non, elle ne connaissait pas, et c'était pas plus mal d'ailleurs.Cette société n'était pas une bonne chose, enfin, ça avait permit à ma famille d'être tranquille financièrement, mais à côté, ça avait bousiller notre famille...

"Et toi ? Tu veux reprendre son entreprise ?

-C'est ce que je devrais faire....Mais j'en ai pas envie.Cette entreprise n'as fait que détruire ma famille, et rendre ma mère malheureuse par l'absence de mon père.Je veux pas être aussi absent et bousiller ma famille..."

Même si je n'étais pas comme mon père, je savais que ce genre d'entreprise bouffais du temps, beaucoup trop de temps.

"Non, t’inquiète pas. Il faut juste le temps que je m’habitue un peu. Même si je doute que j’arrive à le faire totalement un jour !"

Pas faux, ce genre d'endroit met mal à l'aise, même moi j'avais dû mal à m'y faire.Je m'attendais à vivre dans un appartement "normal" pas dans ce genre de truc ou mes voisins étaient acteurs et prenaient ce genre d'appart comme endroit de vacance!En même temps, justement, vu que l'on parle beaucoup de mon père, il voulait aussi faire bonne impression.Ca n'aurait pas été chose faites si il avait envoyer son fils dans un taudis pour s'en débarrasser. Là je passais pour un gosse de riche qui vivait indépendamment.

"Ça doit être triste d’habituer tout seul ici, non ?

-Bah...Je vivais seul au début, et oui, c'était plutôt déprimant en faites....Mais depuis eu, Matt est venu s'installer ici.Mais là il doit pas être là, sinon la porte d'entrée ne serait pas fermée!Au moins je ne vis plus tout seul, en plus c'est mon meilleur ami, et "on rattrape le temps perdu"....Si on peut dire ça comme ça."

On avait passer 5 ans sans se voir, sans avoir de nouvelle l'un de l'autre, donc ça faisait plutôt du bien de se retrouver après tant d'années!

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At Carter's Home !
Carter & Arwen

Carter rit à ce qu’elle avait dit. C’était vrai que ça paraissait un peu ridicule de se perdre dans un appartement. Mais là, on ne pouvait plus vraiment qualifier l’endroit comme ça. C’était tout simplement inhumain d’habiter là-dedans sans se sentir perdu et déprimé. Enfin, c’était ce qu’elle pensait.

-Et encore le mot est faible. C’est trop grand, c'est clair. Mais j'ai pas choisis, mon père tenait à ce que j'ai tout pour éviter que je ne me plaigne, comme ça, il n'entendra plus parler de moi.

Très sympathique, cette manière d’agir. Elle avait vu juste, c’était son père qui avait choisi, pas lui. Là, pour se plaindre, il fallait déjà qu’il trouve où était le téléphone ! Non, trêve de plaisanteries, Arwen se reconcentra sur ce que lui disait le jeune homme.

- Tu connais la société Evans? Qui fabrique toutes ces technologies et tout un borde l? C'est mon père qui l'a créée. Trevor Evans...Je suis censé reprendre l'entreprise, mais j'suis pas sûr qu'il le veuille vraiment.Ca m'étonne déjà qu'il ait fait "tout ça pour moi."

Ça ne lui disait rien du tout. Peut-être qu’elle en avait entendu parler mais elle n’avait pas retenu. Alors, sa famille était riche. D’où l’appartement aussi grand -ou presque- qu’un manoir. Elle secoua la tête en signe de négation. Et puis, la technologie, ce n’était pas vraiment son truc. Elle avait un téléphone, nouvellement acquis, dont elle ne savait pas vraiment se servir. Sinon, elle ne possédait pas grand-chose de plus. Elle n’avait pas besoin de ça pour vivre, elle se débrouillait très bien sans.

- Et toi ? Tu veux reprendre son entreprise ?

Encore une fois, c’était juste de la curiosité. Vu les sentiments négatifs que le garçon semblait entretenir pour son père, ça l’étonnait qu’il veuille bien être à la tête de l’entreprise familiale. Après tout, on ne savait jamais. Peut-être aurait-il quand même l’envie de prendre la relève ? Et puis, ça semblait apporter une vie confortable, ce n’était pas un détail à négliger. Elle n’était pas attirée par l’argent, non. Mais elle se disait souvent que si elle en avait eu plus dans sa jeunesse, elle aurait pu faire tant de choses ! Elle n’avait pas de regrets, elle était jeune. Elle avait le temps de se rattraper. Mais ce n’était pas pareil. Elle comprenait un peu Carter. Il avait de l’argent mais au fond, il avait été seul pendant longtemps. Il avait bien eu Matthew comme ami, mais ils s’étaient perdus de vue. Elle, malgré le fait qu’elle ait un frère, elle avait été seule aussi. Presque toute sa vie, personne n’avait fait le moindre effort pour la comprendre, pour l’écouter. C’était peut-être aussi pour ça qu’elle aimait aider les autres de temps en temps. Pour un peu de reconnaissance. C’était, à vrai dire, un peu pitoyable. Il se rapprocha d’elle après avoir déposé son verre sur la table de la cuisine, à quelques pas d’eux. Elle l’imita avant qu’il ne la prenne dans ses bras. Comme un protecteur. C’était réconfortant.

- Je sais que j'aurais peut-être dû le dire avant...Tu m'en veux pas? Et si tu veux qu'on parte dis le moi hein...!

Elle lui sourit. Elle comprenait que ce n’était pas une chose que l’on étalait comme ça, encore moins quand on n’aimait pas ce milieu. Elle lui sourit pour lui dire que tout allait bien et il l’embrassa doucement. Il n’y avait pas à dire, elle était tout de suite beaucoup plus à l’aise.

- Non, t’inquiète pas. Il faut juste le temps que je m’habitue un peu. Même si je doute que j’arrive à le faire totalement un jour !

Elle profita de cet instant pour enfouir son visage dans le cou de son petit-ami. Elle était bien et elle était heureuse qu’il lui montre son chez lui. Même si ça ne collait pas trop avec l’image qu’il voulait qu’elle ait de lui. Il n’avait pas eu le choix, ce n’était pas de sa faute. Elle ne pouvait pas lui en vouloir.

- Ça doit être triste d’habituer tout seul ici, non ?

Evidemment, elle ne savait pas que le jeune homme avait invité Matthew à occuper l’une des chambres. Elle n’appréciait pas vraiment le meilleur ami de son petit-copain, même si ce n’était pas la guerre entre eux. C’était un garçon qui draguait les filles, qui sortait en boîte, qui sécher les cours. Elle avait un peu peur qu’il entraine son ami dans tout ça, comme il l’avait fait pendant des années. Elle avait quand même assez confiance en Carter mais tout le monde savait que, parfois, sous l’influence des autres, on pouvait faire des choses que l’on regrettait par la suite. Elle n’avait pas envie que ça arrive.

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Carter & Arwen

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C'est vrai que moi, j'avais toujours vécu dans un certain luxe.J'en avais l'habitude maintenant, mais ce qui m'avais étonner, c'est tous les efforts entreprit par mon père pour moi.Même si au final c'était pour que je lui foute la paix, il aurait pu me laisser sans un sou et me foutre à la porte quand même.Enfin....Je n'avais pas à me plaindre, mais cet endroit était énorme, trop grand pour moi.C'est une des raison pour laquelle j'avais proposer à Matt d'emménager.pas seulement, c'est vrai que c'était surtout pour être avec mon meilleur ami, mais faut avouer que pour quelqu'un qui vit seul, cet endroit était trop grand.On pourrait y faire vivre une colonie de vacance sans déconner!Enfin bref.

Arwen semblait un peu intimidée.Je me doutais bien qu'elle ne s'attendrait pas à ça, mais j'espérais qu'elle savait que je n'étais pas le genre fils-à-papa, friqué et qui se vante de ses biens.S'il m'avait demander mon avis, j'aurais sans doute demander un petit appartement sympa, pas ce truc gigantesque!Je servais donc deux verres d'eau, puis tendis l'un d'entre eux à ma petite amie.

"Et tu ne te perds jamais ici ? Je veux dire, c’est tellement grand !

Je riais légèrement à sa remarque.

-Et encore le mot est faible.C'est trop grand, c'est clair.Mais j'ai pas choisis, mon père tenait à ce que j'ai tout pour éviter que je ne me plaigne, comme ça, il n'entendra plus parler de moi."

Je bu quelques gorgée d'eau avant de reprendre.

"Tu connais la société Evans?Qui fabrique toutes ces technologie et tout un bordel?C'est mon père qui l'as créée. Trevor Evans...Je suis censé reprendre l'entreprise, mais j'ui pas sûr qu'il le veule vraiment.Ca m'étonne déjà qu'il ai fait "fait tout ça pour moi."

Au moins comme ça elle était au courant de qui j'étais, ou plutôt de quel genre de famille je venais.Je n'avais pas demander ça moi....Je me demande ce qu'il se serait passé si ma mère était toujours là.Je n'aurais sans doute pas été à Miami, ou si je l'avais été, j'aurais sans doute toujours vécu chez mes parents.Mon père dans tous les cas, aurait été toujours aussi absent, ça n'aurait pas changer grand chose.Au moins, ce qui me réconfortait, c'était que j'avais MA vie, et surtout que j'étais loin de lui, que je ne deviendrais pas comme lui.Et d'ailleurs, si je changeais c'était grâce à la fille que j'aimais.Je posais mon verre et la prit dans mes bras.

"Je sais que j'aurais peut être dû le dire avant...Tu m'en veux pas?Et si tu veux qu'on parte dis le moi hein...!"

Je plongeais ensuite mon regard dans le sien avant de l'embrasser tendrement.Après tout, je ne voulais pas qu'elle se sente mal à l'aise, il suffisait juste qu'elle me le dise, et on partait dans la seconde.C'est vrai que cet appart était intimidant.Je me rappelle du jour ou je suis venu ici pour la première fois, mon père m'avait envoyer une lettre avec les clé, pour me dire qu'il m'avait trouver un appartement, m'expliquant en gros que je déménageais, que je ferais ma vie, qu'il me filerait de l'argent sur mon compte tous les moi, une voiture et basta.J'étais arriver là, avec les indications de mon père et en ouvrant la porte je ne pu laisser échapper qu'un "Waouh....".Je m'attendais pas à ça.Enfin, c'est surtout quand j'ai vu l'immeuble, j'ai cru faire une erreur, mais la clé rentrait bien dans la serrure et ouvrait bien la porte.C'était mon chez moi.Comme disait Arwen, j'ai bien cru que je me perdrais dedans.

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At Carter's Home !
Carter & Arwen

Comme elle l’avait pensé, Carter n’habitait pas très loin du parc naturel. Les deux jeunes gens pouvaient donc s’y rendre à pied sans problème. Toujours main dans la main, ils se dirent en route vers l’appartement du garçon. Arwen ne savait pas du tout où il se trouvait, ni à quoi il ressemblait. Elle savait juste qu’il n’avait pas de chambre à Wynwood et donc possédait son habitation personnelle. Arwen profita du chemin pour faire un point sur les derniers évènements. Si on lui avait dit ! Elle aurait sans doute ri. A gorge déployée. Mais là, elle était sérieuse. Elle n’avait plus envie de se moquer de qui que ce soit. Pour une fois, elle avait plus suivit son cœur que son cerveau. Ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas agi comme ça qu’elle était encore un peu déstabilisée par la façon dont les choses s’étaient passées. Elle avait conscience du sentiment majeur qui avait pris place en elle. L’amour. Peut-être pas encore à un degré élevé, mais de l’amour tout de même. Cependant, elle avait quand même peurs que d’autres ressentis se cachent au fond comme la colère ou la déception. Elle ne voulait pas tout gâcher avant que ça ne commence.

Elle tâcha de ne rien laisser paraître. Elle sourit tout le long du chemin, elle se laissait emmenée. Carter aurait pu la traîner où il voulait, elle se serait sans doute laissé porter. Enfin, ils arrivèrent dans des quartiers spécifiques de Miami. Quartiers qu’elle ne connaissait pas du monde. Parce que c’était le coin des riches. Des bourges, des gens insupportables qui se pensent tout permis parce qu’ils ont un compte en banque bien rempli. Là où les pires vices se cachaient et vivaient dans chaque âme. Etait-ce un raccourci ou était-ce là leur destination ? Non, ils s’arrêtèrent devant un immeuble gigantesque. Visiblement, ils étaient arrivés. La jeune fille ne fit pas de commentaire. Elle commençait à se douter que ce n’était pas le choix de son petit-ami, mais plutôt celui de son père. D’après ce que le garçon lui avait dit de lui, comment il avait décrit sa personnalité première, ça ne lui ressemblait pas du tout. Ils s’engouffrèrent dans le bâtiment et prirent l’ascenseur. Arrivés au bon étage, Carter l’incita à traverser le couloir et à rentrer chez lui après avoir ouvert la porte. Quand elle rentré, elle n’en crut pas ses yeux. C’était immense ! Elle ne pouvait pas voir toutes les pièces mais elle n’avait pas de mal à les imaginer. La vue était absolument splendide. De là, on pouvait voir toute la ville, toute son agitation. Et puis, la décoration était très chic, il n’y avait pas à dire. Elle se sentait toute petite dans un endroit pareil, pas vraiment à sa place. Elle trouvait que les grands espaces comme ça, décorés avec trop de luxe, avaient tendance à être froids.
Le jeune homme se dirigea vers son frigidaire. Ah bah oui, ils étaient là quand même un peu pour ça.

-Qu'est-ce que tu veux boire?

Elle n’était pas bien difficile. Et en cas de grosse chaleur, elle savait que l’eau était la meilleure façon de se désaltérer. Elle n’allait tout de même pas rester plantée là, dans l’entrée ? Elle se rapprocha un peu, pas forcément très à l’aise. Elle était dans un endroit inconnu, c’était un peu normal.

- De l’eau, ça me suffira, je te remercie.

Elle lui sourit doucement. Elle l’avait presque forcé à lui offrir un verre et là, elle commençait à penser que ce n’était pas la meilleure idée qu’elle ait eu. Aussi, elle ne voulait pas qu’il pense que c’était de sa faute si elle ne se sentait pas à sa place. Il était intelligent, il devait avoir remarqué sa gêne et devait avoir fait le lien avec son appartement. Elle tenta quand même de détendre l’atmosphère. Elle était aussi curieuse de savoir comment il vivait. Elle était donc assez détendue quand elle parla.

- Et tu ne te perds jamais ici ? Je veux dire, c’est tellement grand !

Elle, elle était bien capable de ne plus retrouver son chemin ! Elle n’avait jamais connu le luxe, elle était donc vraiment déboussolée. Le jeune homme lui tendit son verre après l’avoir rempli. Elle le remercia et s’approcha de lui. Maintenant, il était hors de question de se priver de sa présence. Même si tout ce qui se trouvait autour d’elle lui était étranger, elle était heureuse d’avoir au moins un repère. Son repère. Son petit-ami.

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Carter & Arwen

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Mon arrivée à Wynwood avait plutôt mal commencer.Et c'était de ma faute j'en étais conscient.J'étais tomber amoureux dès mes premiers jours, avait eu le courage de l'inviter au bal, mais pas assez courageux pour lui dire qui j'étais.De toute manière elle n'aurait pas su, j'aurais eu beau écrire "Carter" pour signer, elle se serait demander qui j'étais dans tous les cas!Donc bon, tout ça pour dire que ça n'aurait servit à rien!Finalement, le bal s'est mal passé, après tout quand tu passe ta vie à te faire passer pour un play boy que tu n'es pas, et que tu t'inscrit en tant que Pi Sigma, alors que tu te trouve face à une fille qui les hais plus que tout....Tu peux pas vraiment t'attendre à une autre réaction que celle qu'elle à eu.Pas faute d'avoir essayer d'être moi en plus ce jour là...Et puis après avoir passer une après midi entière à essayer de prouver qui j'étais vraiment, j'ai fais un connerie impardonnable....Et je ne reviendrais pas là dessus....Bref....J'avais bien fais le con à peine arriver.En faites, c'est même pas mon arrivée qui avait mal commencer, c'était ma relation avec Arwen.

Mais au final, j'étais sûr d'une chose dès le début, je tenais à elle.Je veux dire....Si j'avais vraiment été ce play boy, j'aurais abandonner depuis longtemps, je n'aurais pas regretter ce que j'ai fais avec Nina, j'aurais répondu à ses avances en boite.Mais j'ai rien fait de tout ça.Parce que pour moi, Arwen n'était pas une fille comme les autres, c'était LA fille.La seule qui comptait à mes yeux, et depuis que je l'avais rencontrer, je ne pouvais plus penser à qui que ce soit d'autre qu'elle. C'est bien pour ça que j'ai tout fais pour ne pas la perdre, même si ça semblait totalement perdu.Finalement, nous nous étions retrouver au parc, grâce à Matt d'ailleurs, on avait parler et tout s'était enfin arranger. Je ne saurais pas comment le remercier. Dans tout les cas, j'étais maintenant sur un petit nuage, et heureux de ne pas l'avoir perdu. Maintenant au moins, je savais ce que ça ferais si je devais faire de nouveau un faux pas, et ce que ça ferais si je devais la perdre de nouveau, et cette fois pour de bon....Il était donc hors de question que je refasse le con.J'étais déterminé à changer, pour moi, mais surtout pour elle, pour nous au final.

Cet après midi là s'était très bien "terminée", puisqu'après avoir discuter on en à conclut qu'on essayerait elle et moi.Et cette fois, c'était officiel; Nous étions ensemble.Je ne m'étais pas posé depuis longtemps, et en faites, je ne trouvais pas ça bizarre, au contraire.J'étais bien avec elle, j'étais heureux, et j’espérais pouvoir la rendre heureuse aussi, ne pas la décevoir. Je savais qu'elle m'avait déjà changer, et c'était une bonne chose, elle avait une bonne influence sur moi!Nous nous étions promener, et elle m'avait demander si j'habitais loin, elle mourrait de soif, et moi aussi.Hochant la tête, ne lâchant pas sa main, je marchais avec elle jusqu'au quartier le plus riche de Miami, dans l'immeuble le plus riche, et évidemment, l"appartement", qui était plus un loft qu'autre chose, le plus cher du bâtiment.Ca sert quand on à un père homme d'affaire ultra connu et ultra riche qui, pour se débarrasser de l'enfant qu'il n'as jamais voulu avoir, décide de l'envoyer loin de lui, et de faire en sorte qu'il est tout ce qu'il veule pour éviter qu'il ne revienne le voir ou chercher à le faire chier, ou même l'appeler.Je ne pouvais pas me plaindre, de toute façon je n'avais jamais aimer mon père.

Je l'accompagnais donc vers l'immeuble, nous dirigeant vers l’ascenseur. En faites, je ne savais même pas si elle était au courant que mon père....Bah c'était mon père.La société Evans était connue, mais est ce qu'elle avait fait le rapprochement.On en avait jamais parler après tout.Je doutais donc qu'elle soit au courant de tout ça, mais elle allait vite savoir que niveau financier, je n'avais pas de soucis.Rien qu'as voir le quartier ou l'immeuble, on pouvait s'en douter, alors l'appartement en lui même....En bref, l'ascenseur s'arrêta, et nous traversions le couloir jusqu'à l'appartement, je lui ouvrais la porte, la laissant entrer, et la fermait derrière moi.Cet appartement était définitivement énorme.1 étage, une terrasse avec vue sur toute la ville.Une grande pièce qui regroupait, à droite; La cuisine salle à manger, à gauche; le salon.L'étage avec 4 chambres, dont la mienne et celle de Matt, une salle de jeux, ou j'allais rarement au final, un bureau, une salle de bain.Sans oublier que ma chambre avait sa propre salle de bain.Ajouter à ça du moderne et luxe....J'avais pas à me plaindre c'est clair, mais je ne m'en vantais pas pour autant.Je me dirigeais vers le coin cuisine, ouvrant le frigo, puis me retournais vers ma petite amie.

"Qu'est-ce que tu veux boire?"