A day like many others [Norim] Abandonné

Invité

- Tu composes ? Mais pour toi-même ou un groupe ? Ou une autre personne ?
- Pour moi ! Je joue d'un peu de tout, et parfois la musique déjà existante ne me suffit pas, il faut croire ! Me répond Norim en riant.

Dans ma tête, c’est clair, ce mec est naïf. Il n’y a pas photo. Je crois qu’il est le plus gentil que j’aie pu croiser ici jusqu’à maintenant. Je sais que je suis méchante quand je me permets de le juger comme ça, après quelques mots, mais c’est vrai. Il sourit, il me confie des choses sur sa vie. Je crois qu’il ne se rend pas compte. Il a l’air de déjà me faire confiance. A moins qu’il ne soit comme moi. Qu’il soit en train de prendre un masque, pour mieux me tromper. Après tout, ne suis-je pas en train de paraître amicale ? Je crois que j’ai réagis instinctivement, sans même m’en rendre compte. Parce que je savais que j’allais pouvoir m’amuser avec lui. Chose étrange, je n’ai pas envie de le séduire, comme tous les autres. Non. Mon terrain de jeu va un peu changer de forme, mais ça n’en sera que plus drôle. Lui, je vais lui apprendre à voir le monde tel qu’il est réellement. Il ne peut pas vivre comme ça, à croire que la première personne qui lui sourit lui veut du bien.
Je me perds dans mes pensées, à la fois mes « souvenirs » fabriqués et mes idées toutes plus amusantes les unes que les autres. Je me présente à lui, toujours en souriant chaleureusement _dans la mesure du possible, bien entendu. Il me répond qu’il est enchanté, et ça me persuade encore plus sur mes impressions. Ce mec va souffrir, un jour ou l’autre. Finalement, je suis la gentille dans l’histoire. Je suis celle qui va lui ouvrir les yeux, celle qui va lui apprendre à ne pas faire confiance dans ce monde. J’ai eu des « amis ». J’en ai toujours. Mais je ne sais pas si je leur ai fait confiance un jour. Mon regard nouveau sur mes liens avec eux me dit que non. Après, peut-être que si. Je ne m’en souviens pas. Et je pense que ce n’était pas le cas, parce que mon cœur, lui, ne s’en souvient pas non plus. Si j’étais ce genre de fille, je l’aurais ressenti.

Je me lève à demi pour aller nager, en ayant marre de rester sur place. Je le préviens de ce que je vais faire, laissant sous-entendre dans mes paroles que je souhaite qu’il m’accompagne. Il me regarde, se lève et me tend la main, galant. Je dois au moins reconnaître que lui n’est pas un goujat. Pourtant, je suis sûre que son cœur est trop tendre. Il se fera avoir par une autre personne que moi, si ce n’est pas déjà fait. Alors autant que j’en profite, non ? Et comme ça, j’aurais même fait une bonne action, tout en me divertissant.
J’attrape sa main chaude et il me hisse vers le haut, sur mes pieds. Je me suis levée normalement, pour une fois. Et pas de douleur. En même temps, mes douleurs s’espacent de plus en plus. A croire que je suis sur la voie de la guérison. Je me mets à lui sourire pour le mettre en confiance –et me convaincre en même temps ?

- Merci, Norim.

Sans rien dire de plus, je retire les vêtements que j’ai mis par-dessus mon maillot, puis je me dirige vers l’eau lentement, pour contrôler un peu mieux ma démarche abîmée. Je sais qu’il va le voir, mais c’est pas grave. Ça ne me gêne pas plus que ça, dès l’instant qu’il ne pose pas trop de questions. De toute façon, je n’aurais certainement pas les réponses. Et c’est tant mieux.
Il me suit, je souris, toujours devant lui. J’entre dans l’eau. Elle est bonne. En même temps, j’ai rarement froid. Alors ce n’est pas l’eau qui va me faire fuir. Après quelques minutes, me voilà un peu plus loin, à plonger sous l’eau. Mes cheveux blonds retombent sur mes épaules. Je fixe le jeune homme de mes yeux si particuliers en lui souriant un peu.

- Je vais nager plus loin, tu viens avec moi ?

Ceux qui me connaissent diraient que ça ne me ressemble pas. Mais qu’est-ce qui me ressemble, après tout ? Je ne suis personne et tout le monde à la fois. Je décide, parce que rien dans mon passé ne me pousse à agir d’une certaine façon, même si un peu quand même. Après qu’il m’ait répondu, je me lance alors vers l’étendue d’eau devant moi, tout doucement d’abord. Il ne faut pas trop forcer dès le début. Norim est-il derrière moi ? Je ne me retourner même pas pour le savoir. Il y avait trop longtemps que je n’avais pas fait un peu de sport, si on peut appeler ma petite activité en tant que telle.

Invité

Joyce & Norim

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C'est vrai que j'écris en permanence, ou presque.Enfin, dès que j'ai le temps, et quand je ne joue pas d'un instrument quelconque, j'écris une nouvelle compo pour la jouer par la suite.C'est un passe temps, on va dire.Mais je le fais tout le temps, dès qu'un moment se présente, et là, quoi de mieux pour l'inspiration que la plage?La mer, le sable, le temps, la détente.....Que demander de plus?C'est détressant, agréable....C'est parfait.Et c'est aussi pour ça que j'avais décider d'emmener mon carnet.La blonde à côté de moi me serais donc la main, souriante.Au moins, elle avait l'air sympa.Après, les apparences sont parfois trompeuses, et je me méfiais assez depuis Charlott...Et Ambre aussi....

"Tu composes ? Mais pour toi-même ou un groupe ? Ou une autre personne ?

-Pour moi!Je joue d'un peu de tout, et parfois la musique déjà existante ne me suffit pas, il faut croire!" Dis-je riant très légèrement.

Un peu de tout?Ca c'est clair!Il n'y avait pas beaucoup d'instruments qui avaient réussi à m'échapper.Je les ai presque tous essayer, et seul le violon m'as donner du fil à retordre, même si maintenant, grâce aux cours que j'ai pris, je m'en sort bien.La jeune fille semblait perdue dans ses pensées pendant quelques instants, puis repris ses esprits.

"Je suis Joyce.

-Enchanté Joyce!"

Toujours souriant, ça, ça me perdra.C'est vrai que j'ai tout le temps le sourire, ou presque, il suffit que Charlott soit là pour que mon sourire s'efface....Quoique, pas toujours en faites, ça dépends si je réussi à la faire chier, ou si elle rougit contre son gré.Joyce fit mine de lever.

"J’avais prévu d’aller nager. Je sais que tu en viens, mais j’aimerais mieux ne pas rester trop longtemps sans bouger, et ça fait déjà un moment que je suis là …"

Je lui souris donc, me levant, et lui tendait la main pour l'aider à se relever.Retourner nager ne me dérangeais pas, bien au contraire, l'eau était agréable, la journée parfaite, et le temps avec....

Invité

Le jeune homme en face de moi ne répond pas à ma première question que j’enchaîne déjà sur la deuxième. Il me regarde et me répond enfin.

-Oh non, du tout. Plutôt musicien ! J'essaye d'écrire une mélodie pour guitare !

Une mélodie pour guitare ? Mais il sort d’où celui-là ?! Je sens un rire léger ma chatouiller la gorge mais je me retiens juste à temps. Je n’avais encore jamais vu un mec comme lui. Physiquement parfait, et écrire des « mélodies pour guitare ». Je sais que c’est un cliché, mais dans ma tête, l’image de l’artiste fleur bleue s’impose. Je sens que je vais commencer à redevenir méchante. Ce mec m’amuse, tout compte fait. Mon intuition ne m’avait pas trompée. Je le regarde poser son carnet et tendre la main vers moi.

-Norim Jones ! Enchanté !

Il me regarde droit dans les yeux, je fais de même. Joli bleu. Dommage de gâcher un physique pareil. Mais bon. Tant pis. Peut-être que je peux quand même en tirer quelque chose ? Je sens un deuxième rire venir au moment où je saisis sa main, jouant le jeu. Il a une poigne ferme et la main chaude. Douce. Je ne sais même pas pourquoi je pense à ça, alors que tout ce dont j’ai envie à l’instant, c’est de le foutre de lui. Mais je crois que je vais attendre un peu et pousser plus loin. Je finis par défaire ma main de son emprise pour me décider à parler au lieu de sourire.

- Tu composes ? Mais pour toi-même ou un groupe ? Ou une autre personne ?

Bon, là, je parais pour une gentille petite fille. Ce que je ne suis pas vraiment. Quoi que depuis mon arrivée à Miami, je n’ai rien fait de spécial. En fait, depuis mon accident. Et je ne me souviens pas de ce que je faisais avant. Tout ce que je sais, je le tiens de mes amies d’Ocala. Elles m’ont presque tout raconté. Les soirées, les provocations, les conquêtes. Je sais tout, sans m’en souvenir. Et j’ai testé, j’ai essayé pour voir si ça me plaisait toujours. Je sais maintenant que oui. J’aime dépasser mes limites. Mon corps s’en souvient, lui. Il se souvient de tout, des fêtes, des états secondaires. Du sport. Surtout du sport. J’ai quelques souvenirs, quand même. Et les plus présents sont ceux de certaines compétitions que j’ai pu faire. Je ne sais pas pourquoi. Pourtant, je devrais me souvenir d’autres choses. Comme de ma mère, de son suicide. Mais non. Rien. Comme si je ne l’avais jamais connue. Mon accident, c’est pareil. Je fais des cauchemars dessus toutes les nuits, je vois cette voiture s’approcher de plus en plus, mais je ne vois rien. C’est frustrant ! J’ai déjà essayé d’aller voir l’enfoiré qui m’a fait ça en prison, mais mon père me l’interdit. Je ne sais donc pas où il se trouve exactement. Et au pire, je m’en fous. Tout ce qui compte, c’est qu’il soit là-bas. Et j’espère qu’il y souffrira longtemps.

- Je suis Joyce. Dis-je en secouant la tête légèrement, encore perturbée par mes pensées.

Que faire ? Continuer ou arrêter ? Je ne suis plus aussi sûre que tout à l’heure, mais ça, hors de question de l’admettre. Pour détourner l’attention, je tourne la tête vers l’étendue d’eau. A l’origine, je suis quand même venue pour ça. Je regarde à nouveau Norim et lui souris d’un air –à moitié- faussement gêné.

- J’avais prévu d’aller nager. Je sais que tu en viens, mais j’aimerais mieux ne pas rester trop longtemps sans bouger, et ça fait déjà un moment que je suis là …

J’esquisse un premier geste pour me lever, sans vraiment le faire. J’y vais avec douceur, pour ne pas me faire mal de une, et pour ne pas qu’il remarque que j’ai un problème de deux. Il le verra bien assez tôt quand il me verra aller dans l’eau.

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Joyce & Norim

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Pour la saison il faisait étonnamment beau et chaud.Il faisait pas non plus une chaleur extrême, mais assez pour aller faire un tour à Miami.Autre raison pour que je préfère Miami à Londres d'ailleurs!A l'heure qu'il était, il devait pleuvoir ou neiger là bas!C'était cool Miami!Bref, après m'être un peu baigner, j'avais décider d'écrire un peu sur mon carnet.Au moins, en rentrant, j'aurais pu essayer directement ma mélodie avec ma guitare.J'avais presque oublier le monde alentours, y compris la fille qui se tenait toujours à côté de moi.Presque oublier, jusqu'à ce qu'elle m'accoste au bout de quelques instants.

"Qu’est-ce que tu écris ?"

Je tournais la tête, refaisant surface, sortant de mes pensées, et regardait la jolie blonde d'as côté.Je ne m'étais pas vraiment attarder sur elle tout à l'heure, mais maintenant que je pouvais la regarder sans passer pour un mateur de service, je me rendais compte que cette fille était réellement belle. Décidément, ça ne faisait qu'une petite semaine que j'étais là et je ne rencontrais que ce genre de fille. Nina, Charlott, maintenant elle....Je me rendais vite compte que je n'avais même pas pris la peine de lui répondre.Ce que j'allais faire avant qu'elle ne reprenne la parole.

"T’es reporter ou un truc du genre ?

Je lui souris gentillement avant de me décider à sortir quelques mots.

-Oh non, du tout.Plutôt musicien!J'essaye d'écrire une mélodie pour guitare!

Je posais ensuite mon carnet et mon crayon à côté de moi avant de tendre la main à la demoiselle.

-Norim Jones!Enchanté!"

La moindre des choses était au moins de me présenter, non?Mon regard se porta sur ses yeux, je n'avais encore jamais vu d'yeux vairons, ils étaient magnifiques, mais je ne tenais pas à faire de remarques, elle en avait sans doute eu des tonne déjà!

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Je suis là depuis un certain temps déjà, je ne sais pas exactement combien. Mais ce que je sais, c’est que ce soleil me fait du bien. Certains, à cette époque, malgré les vingt degrés dépassés, sont frileux et ne se découvrent pas. Moi, c’est tout le contraire. Je le crains absolument pas le froid, mais plutôt le chaud. Il m’en faut peu pour avoir chaud. Donc je me découvre très facilement. Mon visage est à l’abris des mauvais rayons, protégé par un petit parasol planté dans la sable chaud à la va vite. J’ai mis de la crème, ma peau étant fragile. Et oui, je me crois déjà en été. Mais n’y sommes-nous pas toute l’année, en été ? J’aurais envie de répondre que oui. Près de moi, un jeune homme s’installe. Je sais qu’il y a quelques personne sur la plage, mais quand même. Il aurait pu aller plus loin. Me laisser de l’espace. Mais non, il a fallu qu’il s’installe assez près.

Peu désireuse de lui faire un commentaire pour le moment, je le regarde du coin de l’œil. Il est plutôt pas mal. Grand, brun, avec un corps bien fait. En remontant sur son visage, je me rends compte qu’il a les yeux bleus. Tiens, c’est pas commun, ça. Mon regard à moi est encore moins commun que le sien. En même temps, vous en voyez souvent, vous, des filles avec deux yeux de couleurs différentes ? Et qui plus est, avec un œil lui-même de deux couleurs ? Il se met en maillot de bain, et je le regarde toujours faire. Il m’intrigue. Lui et sa belle gueule. Il a l’air d’avoir à peu près mon âge, quoi que peut-être un peu plus vieux vu sa carrure. Mais après tout, je peux me tromper. Sans un mot ni un regard insistant envers moi, il se dirige vers l’eau.

Je me redresse un peu, tranquillement. Alors, il préfère la nage au surf ? Ou alors, il ne sait pas surfer. Peut-être même qu’il n’a tout simplement pas le matériel dont il a besoin à Miami. Je ne l’ai jamais vu alors que je sors régulièrement. Un type comme lui, ça ne s’oublie pas. A moins qu’il ne sorte pas, lui. Toujours est-il qu’il lui faut quelques minutes pour arrêter et revenir vers ses affaires –donc dans ma direction. Il est déjà fatigué ? Dans ma tête, je ne peux m’empêcher de penser que si c’est le cas, il ne doit pas avoir beaucoup d’endurance. Et mon esprit s’égare une seconde ou deux sur un autre sujet. Je me reprends au moment où ce gars fouille dans ses affaires pour en sortir un cahier et un crayon. Puis il se met à griffonner rapidement dedans.

Ma curiosité piquée à vif, je me contente de le fixer sans aucune gêne. Mais qu’est-ce qu’il est en train de faire ? Moi qui comptais aller nager un peu, ne serait-ce que pour détendre mes muscles, je crois que je vais attendre un peu. Il m’intrigue. C’est bien la première fois –ou l’une des premières fois- que j’ai autant envie de connaître une personne qui semble ennuyante à mourir. Qui était-il ? Que faisait-il ? Ecrivait-il pour lui au pour quelqu’un ou quelque chose ? Juste ça, j’ai envie de le savoir. Après, suivant sa réponse, il sera classé inintéressant ou à approfondir. Depuis quelques temps, j’ai envie de rencontrer de vraies personnes, des gens comme moi, qui partagent mes centres d’intérêts et mon train de vie. Etait-il de ceux-là ? Un sourire satisfait s’affiche sur mon visage. Peut-être que je vais trouver une occupation digne de moi pendant au moins cinq minutes.

Mais comment l’aborder sans passer pour une sans-gêne ou un bulldozer ? Bon, d’habitude, je m’en fiche. Mais là, s’il se braque, fini la distraction ! Tu te débrouilles toute seule pour passer le temps … Je ne me départis pas de mon sourire, le fixant toujours, et je finis par l’accoster.

- Qu’est-ce que tu écris ? Lui demandé-je en haussant un peu la voix pour qu’il m’entende, tout en veillant à ce qu’il n’y ai pas d’agressivité dans ma voix.

Je fais une pause, et m’assois correctement, plutôt que d’être redressée sur mes coudes. Mes yeux se fixent sur son visage, puis sur son cahier, et passent de l’un à l’autre rapidement. Après quelques aller-retour de la sorte, je m’arrête de nouveau sur lui pour plonger dans ses yeux, qu’il vient de braquer sur moi. D’où je suis, je vois ses yeux bleus ressortir, mais lui ne doit pas voir mon hétérochromie. Je lui souris plus franchement pour l’inciter à parler.

- T’es reporter ou un truc du genre ?

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Joyce & Norim

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Samedi matin.Je me suis réveillée vers 11 heure, un petite grasse matinée bien mérité.Ma première semaine à Miami à été mouvementé, mais au final ça a été, la première impression a été plutôt bonne. La vie avec mes grand parents est bien meilleure que celle avec mes parents, au moins eux, ils savent tout de moi.Tandis-ce que mes parents ne voient que ce qu'ils veulent réellement voir.C'est vraiment plaisant d'ailleurs de pouvoir être soi même, de ne pas me cacher ni prétendre être quelqu'un que je ne suis pas.C'est vrai quoi, pour mes parents je ne suis qu'un play boy qui serait capable de ramener une fille en un claquement de doigt, qui travail pour les beaux yeux de ses parents, qui ne pense qu'as être limite parfait....Pour eux, je suis un Pi Sigma, parce que mon père en à décider ainsi, parce qu'il en était un lui même.Mais ça reste injuste de vouloir choisir ma vie pour moi.

Moi ce que je voulais de ma vie, c'était être un Alpha Psi, parce que c'est la musique qui me fait vivre, qui me fais me sentir en vie, pas les filles et les coups d'un soir.Enfin bref.Mes parents étaient là ce week end pour rendre visite à toute la famille....J'avais simplement hâte qu'il reparte à Londres au final, m'enfin.Pour le coup, je ne voulais pas les voir forcément de la journée.J'avais donc décider, vu le beau temps, d'aller me promener un peu à la plage, pourquoi pas me baigner même!Après tout, vu le beau temps et la chaleur, l'eau ne pouvait être que bonne.Après avoir préparer mes affaires et m'être préparer moi même, j'avais pris la route en début d'après midi.

Il faisait un temps absolument superbe, ça c'était clair, et il n'y avait presque personne sur la plage.Je m'étais arrêter pas très loin d'une fille qui bronzait, et j'avais déposer mes affaires, bien décider à aller me baigner là, tout de suite.Pour une fois, je n'avais pas emmener ma guitare, pas comme la dernière fois, bien que ça m'avait permis de rencontrer Nina comme ça, m'enfin....Je ne l'avais pas emmener, elle était restée délicatement posée dans son étui, lui même mit sur mon lit en attendant que je revienne pour jouer un peu.Je n'avais pas envie de déranger la fille qui se trouvait à côté de moi, elle était plutôt jolie, mais passons.Je me déshabillais donc, afin de me mettre en maillot, et me dirigeais vers la mer, me baignant quelques minutes.Après quelques temps je sortais de l'eau, puis marchais jusqu'à mes affaires.Je m'asseyais sur ma serviette et sortais un cahier et un crayon de mon sac.Mon carnet.J'y écrivais quelques chansons quand j'avais de l'inspiration, des mélodies aussi.Et là j'avais envie d'écrire.

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Début d’après-midi, je me décide enfin à sortir de chez moi. Hier, j’ai un peu fait la fête, et je dois dire que je me suis levée tard. Avec un mal de crâne affreux. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi libre. Même si danser a été difficile dans mon état, j’ai fait du mieux que je pouvais, et finalement, j’ai ramené quelqu’un à l’hôtel. Ma conquête m’a laissé un mot pour me remercier de la nuit passée, sans rien d’autre avec. Bah ! Tant mieux. Quelqu’un que je n’aurai pas à rappeler ou à éviter dans les rues de Miami. Je déteste les gens qui s’attachent comme ça, sans me connaître. Ils ne savent rien de moi. Déjà parce que moi, je ne sais rien de moi. Mais aussi parce que ça ne les regarde pas. Partager mon lit, oui. Ma vie, non. Même si je dois avouer que parfois, je garde mes conquêtes sous la main en cas de besoin. Que ce soir sexuel ou non.

Marchant doucement, j’ouvre les rideaux de la suite assez luxueuse de l’hôtel Waldorf. Le soleil tape déjà dehors, inondant la pièce de ses rayons. J’en profite un instant pour le laisser me chatouiller le visage avant d’aller prendre ma douche. Aujourd’hui, il va faire chaud. En sortant de sous l’eau, je m’enroule dans une serviette, puis me dirige vers le dressing de la suite –si si, elle en comprend un. Et là, une étape assez délicate de la journée. Choisir ma tenue. Que vais-je porter ? La question est plutôt : que vais-je faire ? Je crois que je vais simplement aller sur la plage, et pourquoi pas, me baigner. Après tout, c’est pas comme si la natation était un sport que je pouvais pratiquer sans forcer pour la hanche. Pas le genre de choses que je faisais avant, pas assez de sensations, mais c’est quand même mieux que rien.

Je me sèche la peau contentieusement pour enfin enfiler mon trikini noir, que je viens d’acheter. Par-dessus, je mets une simple robe bustier bleue ciel. Elle m’arrive juste au-dessus des genoux, ce qui met mes jambes en valeur. Pour les chaussures, j’opte pour de simples spartiates beiges et plates. J’ai fait ramener quelques chaussures à talons, mais sans espoir de les remettre avant un bon moment. Une fois que je suis prête, je ne prends pas le temps de me maquiller plus que ça, de toute façon je vais dans l’eau normalement. Je mets quelques affaires dans un sac, comme une serviette de bain et une crème solaire. J’ai rapidement chaud, et même si on est au mois de Mars, je compte bien en profiter pour lézarder au soleil. Mes papiers d’identité, et quelques autres trucs, et me voilà en train de verrouiller la porte de ma suite.

Je monte dans un taxi en tendant un billet au chauffeur, en lui indiquant la plage privée où je souhaite me rendre. Il me sourit d’un air suffisant alors que je ne fais déjà plus attention à lui. A peine quelques minutes plus tard, la voiture se gare, je descends. Grâce à mon billet, il y a largement de quoi payer la course, alors le mec qui conduit ne demande rien de plus. Il a même un pourboire, c’est dire combien je suis gentille avec lui. Devant moi, l’eau me sourit. Je descends les petites marches de ma démarche si particulière, puis retire mes chaussures. Mes pieds touchent le sable chaud et je soupire. Je suis seule. Seule et libre.

Je fais plusieurs mètres comme ça, sans rien dire, avec mes lunettes de soleil sur le nez. Puis, je dépose mes affaires à l’endroit qui me paraît bien. Sur la plage privée, je suis tranquille. Il n’y a presque personne, et ceux qui sont là sont comme moi. Ils aspirent au calme et à la tranquillité loin de la populace de bas-étage. Je m’allonge de tout mon long sur ma serviette, sur le dos. Et j’attends. Quoi ? Je ne sais pas. J’attends.