Goodbye my lover, my friend || ft. Nathan (TERMINÉ)

Pourquoi? Je n'avais besoin que d'une réponse à cette unique question. Parfois, les questions les plus simple donnent des réponses très complexe. J'étais là, à peine à un centimètre de son visage, de ses lèvres. Mes mains dans les sienne, son regard noisette dans le mien, ou plutôt juste lui. C'était impossible, non? J'avais fait exception à mes valeurs en tombant aussi facilement amoureuse de Ed, mais nous étions dans la même confrérie et nous étions devenu ami se qui avait totalement changé mon code d'honneur. Un Pi Sigma? Vous m'auriez raconté ça il y a un deux mois et je vous aurais ri au nez. Cependant, Nath' est spécial... Sans vraiment le réaliser auparavant, avec lui, je me sens comme... nouvelle? Pourquoi je continuais de douter? Pourquoi? Non, c'est pas vrai... Pourquoi je doutais?

Avec lui, mon coeur ne tambourinait pas dans ma poitrine, les poils de mes bras ne se hérissaient pas lorsque j'entendais sa voix, mon poux ralentissait presque même. Et si c'était juste parce que je me sentais bien avec lui?

« Tu crois que ça serait trop bizarre si... Je te disais que... Je t'aime ? » Je n'eus pas besoin de répondre. Je souria et plongea mon regard dans le sien, serrant un peu plus ses mains. Bientôt, il se pencha et m'embrassa délicatement. Détachant nos mains, je passa mes bras autour de son coup et lorsque ce long baiser se termina, je lui chuchota à l'oreille "Je pensais que tu ne le ferais jamais!" Avant de déposer un baiser dans son cou et y installer ma tête. "Les passagers du vol 215 vers le Montana sont prié de se rendre vers l'entré 09 immédiatement, merci! Je répète.."

Je l'avais oublié celle là... Je partais. C'était l'heure. Je ne veux pas, non... Oui, fait le. Fait le pour toi et pour ceux que tu aimes. Et je l'aime. "C'est le moment d'y aller..."

Se qu'il me répondit me surpris. Nous avions été tous les deux blessés par cet appel. Qu'est-ce qui avait bien pu se produire de si important durant un appel anodin comme celui-ci? Toutes mes raisons pour être fâché contre lui ne semblait plus avoir de sens. Je fixa son visage au moins une minutes avant de plonger mon regard dans le sien. J'avais oublié ce jolie regard noisette qui me faisait toujours un peu fondre, je dois l'avouer. Dire que la première fois qu'on c'était connu c'était durant un party et disons que je lui avais fait... plaisir? Je ne comprenais plus se qui m'arrivait. J'avais toujours vu Nathan comme un ami proche avec qui je faisais un tas de connerie, mais en ce moment, je n'avais envie qu'il me prenne dans ses bras et me dise que tout irait bien. Bien sûr il ne le ferait pas, je suis même sûr qu'il s'apprête à faire demi-tour. Je ne peux pas, je ne veux pas. Je ne peux pas le laisser faire demi-tour ainsi et me laisser comme dernier souvenir ça. Il n'a pas le droit. Je serais simplement plus triste que jamais.

Je pris sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts. Je pris également l'autre mains et je m'approcha de lui. Tellement proche et nos nez se frôlaient. Je n'avais plus peur. "Nathan... Je ne voulais pas te faire de mal. Tu comptes beaucoup plus que Ed'. En tout cas, aujourd'hui et demain." J'accôta mon front contre le sien et ferma les yeux, soupirant.

La tête projetée vers l'arrière, les yeux fermés, mes pensés étaient aussi flou que clair. Dès qu'un rayon de lumière traversait mon esprit, éclairant tout dans ma tête, il disparaissait aussitôt. Est-ce que j'aurais dû voir Edward avant de partir? Je l'aimais encore. Il était mon premier amour ici. Un amour pur ou pas. J'avais été lâche de le fuir. Il y avait la question Nathan aussi. Je lui en voulais. Il m'avait raccroché au nez. Il m'avait trahi ou menti, je ne savais différencier. Je passa ma main sur mon visage et croisa les bras. Paresseusement, je regarda ma montre qui indiquait que je partais dans exactement 20 minutes. Dans 20 minutes, ma vie risque de changer, peut-être à jamais. C'est drôle comment quelques pas peuvent changer les choses. Dès que j'aurai mit les deux pieds dans l'avion, il sera trop tard. Trop tard pour retomber dans l'enfer de la drogue et/ou de l'alcool, trop tard pour lui dire au revoir... Trop tard. Dans mon cas, je crois que tout le monde préférerait monter dans l'avion, mais je suis toujours hésitante. Et si je me trompais? Et si c'était une grave erreur? Et si l'avion tombait dans l'océan et qu'on m'oublirais? Je dramatise, je le sais bien, mais c'est plus fort que moi. J'ai peur que tout aille de travers pour une fois que j'ai l'impression de vraiment faire le bon choix. Je n'entendis pas la respiration essoufflé et les pas derrière moi. Je n'entendais rien. Je sursauta quand je senti quelqu'un me coller par derrière. Sautant sur mes deux pieds, je vus Nathan. Mes muscles se détendirent et je répondis à sa question. Il y a six jours, je l'aurais envoyé chier, mais en ce moment, je n'en avais pas envie. Je ne lui crirai pas après à quel point je me suis senti trahi. Je fis un pas vers lui et soupira "Je me suis sentit trahi, tu sais? Je croyais que nous étions ami." Je le dis d'un ton étonnamment calme et doux. "Tu n'avais pas le droit de raccrocher. Non."

Ma décision était prise. Je ne continurais pas à me blesser moi-même ou de blesser les autres. Il était temps de m'avouer que j'avais une grande dépendanse au drogue et à l'alcool. Cela m'avait prit du temps avant de m'en rende compte. Je trainais toujours de l'alcool sur moi, j'étais incapable de m'endormir sans ma ligne de coke et tout ça faisait que je devenais facilement colérique ou déjanté. J'avais prit une décision il y a deux semaines. Je m'étais mit à repenser à ma mère. J'avais réalisé que j'étais devenue tout se que je ne voulais jamais devenir. Je m'étais saoulée et droguée presque à la mort... Je m'étais retrouvée dans un hôpital après une over dose. Les médecins avaient cru que s'en était fini pour moi. Personne à l'école n'en a rien su, mais quans je me suis réveillée dans cette chambre blanche et déprimante, je l'ai vu. Ma mère. Endormi sur la chaise berçante, elle ressemblait à un ange. J'ai chuchoté son nom et elle s'est réveillée. Elle m'a donné un bisou sur le front et m'a caressé les cheveux en disant que tout irait bien. Je n'avais pas résisté. J'avais décidé de lui pardonner, ou peut-être que ce serait à elle de me pardonner... J'avais été une fille monstrueuse. Entre les fugues et les piques de colère, je ne comprenais pas qu'elle voulait simplement mon bien. Je devais me l'avouer, elle m'avait manquée. J'avais les larmes aux yeux "Maman, je dois allé en désintox." Elle m'avait regardé, pas trop sûr d'elle et avait hoché la tête. Je m'étais étendue et m'étais de nouveau endormi. Une journée plus tard, je sortais de cette maudite sale d'hôpital. Mes parents me reconduirent dans ma chambre à Wynwoodhs et nous discutâmes. De comment je me sentais, mais surtout de la désintox. Ils étaient d'accord si la décision venait de moi et c'était bien le cas. J'en avais assez. Je voulais changée et pour de bon.

Mon père est revenu quelques jours plus tard avec une brochure d'un établissement à cet effet. L'établissement était dans le Montana. Il était éloigné de tout et très sécuritaire. Le personnel était aussi compétant que gentil et il avait souvent été nommé centre de désintoxication le meilleur au pays. Je n'aurais pas le droit à toute connexion avec le monde extérieur et les seuls sortis que je ferrais serait à l'extérieur, dans la forêt et les montagnes. Mon père appela et réserva une chambre au deuxième étage avec la vue sur le lac et les montagnes grandioses du Nevada. Je n'avais le droit qu'à la visite de mes parents une fois par mois et je sortirais du centre graduellement. Commençant par les visites de mes amis au début du deuxième mois, au milieu du mois je pourrais faire des petites sortis au cinéma et vers la fin, j'aurais deux semaines d'essai dans mon environnement habituel.

Je me leva ce matin là en sachant que je partirais vers le montana. Je regarda mon billet d'avion sur le bout de ma table de chevet et me leva péniblement. M'habillant d'une simple pair de jean et d'une veste noir, je sortis de la chambre avec mes valises. J'avais dit au revoir à mes parents le soir d'avant et j'étais prête. J'avais envoyé un texto à Ed, mais je m'en voulais un peu de ne pas avoir prévenu Nathan. Sur ce, je poussa la porte du grand aéroport. Ce n'était pas la première fois que je prenais l'avion, mais j'étais autant angoissé que la première fois. Je passa dans l'administration puis dans le fouillage et je finis par m'asseoir sur une chaise d'attente près de la porte d'entrée vers mon nouveau départ. Je ferma les yeux et soupira. Je partais dans 30 minutes.