Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version ...
Voir le deal
224.97 €

 

 Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 16 Mar 2013 - 18:16




AARON GRAY
ft. Sean O'Pry





○ Age : 19 ans
○ Date et lieu de naissance : le 21/09/1993 à Los Angeles
○ Classe : 2e année d'université en littérature
○ Confrérie : Sigma Mu (à quoi bon le préciser :roll: )
○ Riche ou bourse d'étude ? Boursier



WHAT YOU LOOK LIKE.

It's beauty that captures your attention...
« Beauté de marbre, les traits figés dans la perfection formelle des statues de l'Antiquité, Aaron semble sculpté dans l'albâtre. Grand, en apparence tout droit sorti du xyste, il a su muscler son corps grâce à ses activités sportives régulières : arts martiaux, tennis, sports individuels en tous genres ; il s'agit donc d'une musculature naturelle, qu'il ne remplacerait pour rien au monde pour de la vulgaire gonflette de culturiste. Du reste, il n'y attacherait aucune importance, s'il n'estimait pas primordial d'être en mesure de se défendre en cas d'agression. Car après tout, Michelangelo peut sculpter cinquante David, un seul coup de burin brisera l'harmonie de leur silhouette. Mais ce corps est également un instrument de travail ; Aaron a eu bon nombre d'emplois manuels éprouvants, et il ne rechigne pas devant l'effort.
Mâchoire carrée, traits fins, nez aquilin, teint légèrement hâlé par le soleil italien qui compte pour la moitié de son sang, l'ensemble de sa figure semble absorbé par ses yeux couleur acier, presque transparents et pourtant insondables. Un regard profond, abyssal, qui explore les âmes sans trahir la moindre de ses intentions. Un regard qui transperce la chair sans faire jaillir le sang, mais parfois les larmes. Son front est dissimulé par une chevelure onyx indomptable, qu'il laisse en général à l'abandon, mais se voit parfois contraint de domestiquer pour se plier aux conventions sociales – pour passer un entretien, à titre d'exemple. Un sourire énigmatique se promène de temps à autre sur ses lèvres, comme un mirage au cœur d'un désert aride, cédant souvent le pas à un rictus narquois ou amusé.
Aaron a hérité son maintien et sa posture parfaits en toute situation de l'éducation que sa famille lui a procurée. Il n'a toutefois pas ce port de tête altier et faraud inhérent à son milieu social natal, l'ayant heureusement quitté suffisamment tôt, mais il conserve cette insolence propre à ceux qui se perçoivent comme supérieurs, ou du moins différents de leur société. Tout dans son attitude respire l'irrévérence. Désinvolte, nonchalant, il est du genre à, adossé négligemment contre un mur, les bras croisés, les lèvres figées dans un rictus moqueur, vous observer attentivement en étudiant le moindre de vos mouvements, jusqu'à ce que vous perdiez vos moyens. Pour Aaron, son corps lui appartient, et il peut en faire ce que bon lui semble ; c'est donc avec détachement qu'il refusera de serrer la main moite d'un patron en sueur ou qu'il mettra les pieds sur son bureau lors d'un cours ennuyeux.
Quant à son style vestimentaire, il est aussi imprévisible que sa personnalité. Aaron a une prédilection évidente pour le noir, mais porte indifféremment tout ce qui lui tombe sous la main. Le matin, il ouvre son armoire, ferme les yeux, et prend le premier cintre qu'il trouve. Vous pourrez donc le voir un jour vêtu d'un jean élimé et d'une chemise ample, et le lendemain en costard, sans autre justification qu'une envie passagère. Parce qu'après tout, si l'on s'impose des règles pour les choses les plus triviales et prosaïques comme l'habillement, on n'en finit pas. Il subvertit constamment les styles, plus ou moins consciemment ; son esprit d'indépendance se traduit par son apparence. Qu'on le force à porter un costume, ce sera sans cravate ; qu'on le force à porter une cravate, elle demeurera dénouée autour de son cou. Curieusement peu frileux, malgré ses origines italiennes et californiennes, Aaron est habillé légèrement été comme hiver, et ne se rend en général pas compte des regards inquisiteurs qui se posent sur lui. Il garde en toutes circonstances une panoplie de bagues d'un argent terni par le temps aux doigts, chacune représentant un événement de sa vie. De son adolescence il garde un tatouage noir en forme de scorpion dans le dos, ainsi qu'un « oméga » fermé, symbole de l'infini, sur son poignet droit. Parce que tout n'est que recommencement, et que la vie elle-même est un simple passage, aussi fragile qu'éphémère. »



WHAT YOU THINK.

...personality which captures your heart
« Un dandy désabusé : c'est ainsi qu'Aaron aime à s'appeler lui-même. Dandy, parce qu'il croit au pouvoir des mots ; pour survivre en société, il faut avoir de l'esprit, manier le logos avec finesse, afin de manipuler les gens qui nous entourent. Grand seigneur méchant homme, il sait jouer sur différents tableaux : duper, tromper, abuser, en un mot, profiter de la crédulité des gens, est pour lui un plaisir exquis. Après tout, si les gens sont assez naïfs pour se laisser piéger, c'est entièrement leur faute : l'hypocrisie est un vice à la mode... Sa soif de savoir est sans limites, et le Sigma Mu est un travailleur acharné : lorsqu'il se fixe un objectif, il ne peut s'en détourner, et fait donc tout ce qui est en son possible pour l'atteindre : sa volonté est sa plus grande force. Il sait que dans la vie, il n'y a pas de Deus Ex Machina pour venir nous tirer d'un mauvais pas : c'est donc à lui de prendre son destin en main, et de se battre pour obtenir ce qu'il veut. Dandy, parce qu'il abhorre la médiocrité ; « Aucun crime n'est vulgaire, mais la vulgarité est un crime », comme le disait Oscar Wilde. Il ne peut concevoir que quelqu'un se contente d'être « satisfait », ou, pire, de « subir » la vie. Comment peut-on nier ainsi la multiplicité des possibles qui s'offrent à nous ? Comment peut-on s'enfermer dans une routine aliénante, alors que l'on pourrait partir pour l'autre bout du monde et commencer une nouvelle vie, écrire une nouvelle histoire ? La réponse est simple : les hommes ne se laissent pas la chance d'être heureux et épanouis, parce qu'ils ont peur, une peur terrible, qui leur tord les boyaux, qui les empêche de dormir la nuit : celle de se retrouver seuls. Dieu merci, cela fait bien longtemps qu'Aaron s'en est affranchi, et il rit à présent de voir tant de gens patauger dans la misère de la servitude. Lui, il n'a besoin de personne. Dandy, enfin, parce qu'il croit en l'apparence ; à quoi bon chercher au-delà, puisque ce sont les apparences qui gouvernent la société ? « Le vrai mystère du monde est le visible, non l'invisible ». Dandy, donc, et désabusé, vous l'aurez compris, parce qu'il est cynique ; il peint le monde au vitriol, et voit avec lucidité les dysfonctionnements de la société.

STOP : un instant. Pour l'instant, vous vous dites qu'Aaron est un type abject, totalement insupportable et imbu de sa personne. Il y a un peu de vrai là-dedans, mais c'est que je ne vous ai encore montré que la facette sombre du dandy. Car il y a également la partie plus, disons, « festive ». Tout d'abord, il dépense sans compter. Oh, il n'est pas riche, loin de là ; en fait, il est fauché et flambeur à la fois. Tout ce qu'il touche, il le dépense. Pas par vanité, pour exhiber la plus belle voiture, ou le plus beau costard (il se contente au contraire de bien peu de choses), mais parce qu'accumuler de l'argent voudrait dire qu'il ne travaille plus pour vivre, mais pour s'enrichir ; et cela l'enracinerait encore davantage dans la sédentarité. Il a en horreur la babbittry si répandue autour de lui, ce matérialisme futile qui absorbe tant ses contemporains. Parce qu'il est cynique, il a le mépris des conventions sociales et de la morale bien-pensante, ce qui fait qu'il peut être tout à fait insolent et, il faut le dire, assez fêtard. Son pêché mignon ? Infiltrer des soirées mondaines et faire semblant d'être de la haute aristocratie. Joueur, il relève le moindre défi qu'on lui lance, et il aime jouer avec le feu, tester ses capacités. Il a un penchant avoué pour l'alcool, la débauche et l'anticonformisme. Mais là où il s'éloigne de l'image du dandy, c'est au niveau de son apparence ; le dandy par excellence passe sa vie devant un miroir, à choisir attentivement sa tenue pour atteindre le « sublime ». Lui pense au contraire qu'il y bien d'autres choses à faire que de perdre son temps à soigner son accoutrement.

Aaron est donc profondément hédoniste : il place le divertissement au-dessus de toute le reste, il va là où ses pas le guident, sans conditions. Il exècre par-dessus tout cette Aurea mediocritas prônée par les Latins : au Diable la mesure, Aaron fait tout dans l'excès – dans l'hubris même. Tout en lui accuse un désir ardent d'action, une impulsivité dangereuse : sans cesse sur le fil du rasoir, Aaron provoque la vie, la presse jusqu'à en trouver la quintessence, le noyau sacré. Il veut tout avoir, tout connaître, tout éprouver : la vie doit se plier à ses exigences, il doit devenir le maître absolu de son destin ; Aut Caesar, aut nihil. Là, vous devez vous dire qu'avec les filles, il est une espèce de tombeur qui enchaîne les histoires sans lendemain. Il est vrai qu'il ne met jamais trop de sentiments dans une relation. Il lui suffit de se sentir bien avec une personne, de ne jamais m'ennuyer ; il a besoin de découvrir sans cesse de nouveaux traits de caractère de la fille avec qui il est, d'être surpris par ses réactions, pour ne pas s'enliser dans la routine. Mais à partir du moment où la fille en question a ces qualités, il ne voit aucune raison de s'en séparer au bout de deux jours. Simplement, le jour où il voudra changer d'air, il n'y réfléchira pas à deux fois. Cependant, lorsqu'il est en couple, il est tout à fait capable d'être romantique ou galant, même si la mièvrerie le dégoûte. En règle générale, il accorde très difficilement, voire jamais, sa confiance à quelqu'un. Il a besoin de savoir qu'il pourra quitter Miami sans regrets, le jour où les conditions seront réunies pour son départ. Par conséquent, il veille à n'avoir aucune attache ; lorsqu'il voit qu'il se rapproche trop d'une personne, que ce soit par amitié ou plus, il coupe les ponts brutalement. Mais il est important de noter qu'il n'a pas de « critères » pour choisir son entourage : il ne dit pas « je n'aime pas les hypocrites », ou « il me faut quelqu'un sur qui je peux compter » ... ; tant que la personne est originale, amusante, ou anticonformiste, il peut l'apprécier sans se poser davantage de questions sur sa personnalité. Et lorsque quelqu'un gagne son respect, c'est en général pour la vie, et il a sa loyauté – le revers de la médaille étant que lorsqu'on lui fait un coup bas (même s'il ne se sent jamais « trahi », puisqu'il n'a confiance en personne à la base), il est rancunier et impitoyable.

Le mot qui décrirait le mieux l'attitude d'Aaron est sans doute « imprévisible » ; il déteste avoir des projets, savoir ce qui va lui arriver : sa vie n'est pas un roman policier, tout ne tend pas vers une fin écrite d'avance. Ceux qui croient au destin le font bien rire ; ou plutôt non, ils lui font pitié, parce que croire que l'on n'est pas libre est la pire insulte qui puisse être faite à l'espèce humaine. Et pourtant, il est sans doute celui qui a le moins de foi en l'homme ; il croit sincèrement que l'humanité est pourrie jusqu'à la moelle, et que rien ne pourra la sauver. Pourquoi cela ? Parce que l'ignorance, la bêtise, et la croyance pathétique en l'amour véritable rendent les gens faibles et vulnérables. Les regarder se débattre dans la vie comme un homme en train de se noyer est pour lui un plaisir jouissif. La seule chose en laquelle il croit, en réalité, c'est sa liberté. Rien ni personne ne pourra jamais l'empêcher de choisir ce qu'il fait de sa vie. Qui est-ce qui disait que « l'homme est condamné à être libre », déjà ?
Mais laissez-moi juste revenir un moment sur son caractère imprévisible et lunatique ; sa personnalité a deux facettes diamétralement opposées. D'un côté, il est spontané : il rit, il hurle, il court sans se demander ce que les gens vont en penser, ou si c'est approprié, et il se jette dans n'importe quelle aventure (y compris humaine) sans y regarder à deux fois. Ne lui en voulez donc pas s'il se met à rire alors que vous lui racontez une histoire tragique, ou s'il s'énerve alors que vous êtes sympathiques ; son tempérament est changeant et incertain. The only way to get rid of a temptation is to yield to it. Resist it, and your soul grows sick with longing for the things it has forbidden to itself.
En revanche, l'un de ses passe-temps favoris consiste à tester, à évaluer, sonder, étudier, bref, à observer les gens autour de lui, à les pousser dans leurs retranchements, à les provoquer, à les manipuler en exploitant leurs failles. Pas par cruauté, mais simplement parce qu'il trouve cela tellement amusant de voir ceux qui se pensent si solides et supérieurs aux autres révéler leurs faiblesses. « A little sincerity is a dangerous thing, and a great deal of it is absolutely fatal »

Résumé pour les flemmards :
- Qualités : spontané, curieux, fêtard, déterminé, persévérant, réaliste, pragmatique, parfois très sociable, charmeur, lucide, perfectionniste, flegmatique, cultivé, rusé, avide de savoir, il a beaucoup d'expérience grâce à ses voyages, et de la répartie.
- Défauts : insolent, impulsif, manipulateur, cynique, sarcastique, penchant pour les alcools forts, imprévisible, lunatique, parfois inaccessible, rancunier, énigmatique, idées très arrêtées, un peu trop joueur, flambeur, impatient, égocentrique, distrait, anticonformiste radical, nonchalant, fauché, hédoniste, il ment comme il respire et refuse de s'attacher.



WHAT YOU LIVE.

No man is rich enough to buy back his past
Chaque tour de magie est constitué de trois parties ou de trois actes. On appelle le premier acte "le pacte". Le magicien vous montre une chose ordinaire.

« Né Giovanni Vetràio, d'un père italien et d'une mère californienne, à Los Angeles, Aaron vécut les onze premières années de sa vie dans le « Golden State ». Un Etat qu'il haït dès son plus jeune âge, pour son opulence, son fonctionnement ploutocratique et son adulation pour le showbiz, inconditionnelle. Le slogan de la Californie ? « Find Yourself Here ». Trouvez-vous ici. Mais qui il est, il ne le doit pas à cet endroit.
Comme tous les enfants, Giovanni alla à l'école primaire, où il passa des années tranquilles, avec ses amis, les cours, le soleil qui lui rappelait sa contrée d'origine, qu'il n'avait pourtant vue qu'en photo. Son père était chargé de communication pour des stars, sa mère restait à la maison pour s'occuper de son fils, son unique enfant. Giovanni était choyé - trop, peut-être. Il allait dans les meilleurs établissements scolaires, étudiait auprès des meilleurs professeurs, et suivait en parallèle un cursus particulier visant à en faire un futur membre de l'élite intellectuelle du pays : il s'initiait aux langues anciennes – latin, grec – et vivantes – français, espagnol, ainsi que l'italien, que son père parlait tous les jours à la maison, et qui était donc une seconde langue maternelle pour Giovanni. A même pas dix ans, Giovanni parlait couramment ces différents idiomes ; en parallèle, il apprenait le théâtre, mais aussi et surtout les bonnes manières : on lui apprenait à être un gentleman, à danser, à faire preuve d'éloquence et de distinction. Ses parents l'emmenaient, encore enfant, à toutes les réceptions mondaines qui se donnaient en Californie : bals, remises de prix, tout événement était vu comme une occasion de montrer le petit fils prodige qui allait devenir un grand homme. Ils vivaient tous les trois dans une grande villa, bien loin des problèmes de sécheresse ou de pannes d'électricité si fréquentes en Californie, entourés d'une clique de domestiques. Giovanni, quant à lui, se plaisait dans ce mode de vie : il se laissait simplement bercer, et, ayant déjà soif de savoir, ne rechignait pas à l'effort qu'on lui imposait tous les jours. Son destin était tracé d'avance dans l'esprit de ses parents, mais cela ne le dérangeait pas – et surtout, il ne réalisait pas ce que cela impliquait. Du reste, sa villa disposait d'une immense bibliothèque, purement décorative pour ses parents, mais dans laquelle Giovanni puisait chaque semaine des œuvres variées qui stimulaient son imagination et sa curiosité. Il ne le savait pas encore, mais l'éclosion de cet univers tiré des ouvrages qu'il avait lus, qui entrelaçait des éléments fictifs, voire magiques, et des données réalistes du monde qui l'entourait était le préambule d'un violent désir d'exploration du monde, les fondations et les prémices d'une façon de penser affranchie des normes. Dans ce climat, la famille de Giovanni était donc heureuse : quand il repense aujourd'hui à son enfance, Aaron ne perçoit qu'une brume d'insouciance et de luxe ; rien alors ne prévoyait ce qui allait se passer ensuite. En effet, lorsque celui-ci eut neuf ans, les choses commencèrent à changer.

Le deuxième acte s’appelle "l’effet". Le magicien prend la chose ordinaire et lui fait faire quelque chose d’extraordinaire. Mais vous n’êtes pas encore prêt à applaudir parce que faire disparaître une chose n’est pas suffisant, il faut aussi la faire réapparaître. Vous cherchez alors la clé du mystère, mais vous ne la trouverez pas parce que vous ne la cherchez pas vraiment, vous ne voulez pas réellement la connaître. Vous voulez être mystifié.

2:30 am. Grincements dans les escaliers. Pas vacillants sur le plancher. Giovanni se retourne dans son lit, les yeux grand ouverts depuis qu’il s’est couché, quelques heures plus tôt. Son père vient seulement de rentrer à la maison. Il peut presque sentir l’odeur du whisky depuis sa chambre. En tout cas, il l’imagine ; car depuis quelques mois, elle ne s’éloigne jamais de son père. Giovanni s’assied sur le bord de son lit, glisse ses petits pieds dans ses chaussons et, discrètement, s’approche de la chambre de ses parents. Il écoute. Dispute. Ponctuée des « parle moins fort, tu vas le réveiller » de sa mère. Sursaut. La porte vient de s’ouvrir. Giovanni recule d’un pas, mais son père est à moins d’un mètre de lui.
« Papa… est-ce que »
Il n’a pas le temps de finir sa phrase ; une gifle la coupe en plein milieu. Il chancelle sous le coup, mais avant qu’il puisse réagir, son père est parti. La porte d’entrée claque. Déboussolé, Giovanni entre sans se faire voir dans la chambre de sa mère. Elle pleure. Il retourne se coucher.


~

Cette scène se reproduisit à de multiples reprises, et à chaque fois, Giovanni encaissait les coups sans broncher. On lui avait appris à rester stoïque en toutes circonstances : un gentleman ne montrait pas ses sentiments. Mais voir sa mère pleurer, Giovanni ne le supportait pas. Et il ne comprenait pas.
Deux ans plus tard, ce fut la rupture : son père rentra une nouvelle fois tard, mais cette fois, lorsque Giovanni s’approcha de leur chambre pour écouter, il n’entendit pas de cris. Seulement des bruits sourds, comme des coups… et le lendemain matin, sa mère se présenta à lui le visage contusionné, un hématome gigantesque couvrant l'une de ses paupières. Il lui demanda pourquoi elle se laissait faire. Son père n’avait pas le droit de faire ça. Il ne comprenait pas. Elle lui répondit qu’elle aimait son père, et qu’il avait tous les droits puisqu’elle avait trahi sa confiance. Et que ce n’était que passager, il ne devait pas s’inquiéter ; bientôt, tout rentrerait dans l’ordre. Si elle avait su…

Pendant encore des mois, Giovanni dut supporter la vue des blessures de sa mère, son visage tuméfié, son sourire triste, mais empreint de courage. Jusqu’au jour où il ne le supporta plus. La veille de son douzième anniversaire, il prit un sac, un morceau de pain, un peu d’eau, toutes ses économies d’enfant, et il partit. Sa conception de l’amour venait d'être réduite en cendres. Il en voulait certes terriblement à son père de battre sa mère, mais il en voulait au moins autant à celle-ci de se laisser faire. Alors c’était ça, l’amour ? Rester avec la personne aimée, quitte à souffrir, quitte à voir son avenir s’écrouler comme un château de cartes ? Alors ça n’en valait pas la peine. Au fond de son cœur d’enfant, quelque chose venait de se briser, et à la place était née une vision pessimiste de l’humanité qui ne le quitterait jamais.
~
Il n’a que onze ans, et pourtant, il marche le long de la voie rapide, vers l’Est. En lui bouillonne une énergie nouvelle et destructrice. Il ne veut pas revenir en arrière – et d'ailleurs, il ne le peut pas : ses parents lui reprocheraient sa fugue. Tout se mélange et se confond dans son esprit, hormis cette idée : il doit avancer. Alors il avance. Mais un enfant de onze ans ne va pas bien loin tout seul. Au bout de trois ou quatre jours, arrivé en pleine campagne, Giovanni s’arrête, exténué. Quand atteindra-il enfin l’Océan Atlantique ? Il a marché des heures durant, ne posant son baluchon que pour dormir, et pourtant, l’eau ne perle toujours pas à l’horizon. Dans quel État se trouve-t-il ? Est-il au Texas, en Alabama ? Il est en fait toujours en Californie, mais le petit garçon préfère ne pas y songer. Il n'aurait jamais cru que ce serait aussi difficile : assis, en larmes, sur le bord d’un chemin de terre, il attend. Sa mère viendra forcément le chercher. Elle le ramènera à la maison, et tout ira bien. Il s’endort, et le lendemain, lorsqu’il s’éveille, il est allongé dans un lit, enveloppé dans une couverture rêche. Une délicieuse odeur de pain cuisant dans l’âtre lui effleure les narines. Il se lève, ses mouvements ralentis par toute la fatigue qui s’est accumulée dans son petit corps affaibli, et il pénètre dans un séjour éclairé par une vive lumière naturelle. Les murs sont de pierre, les meubles de bois, et, curieusement, il se sent chez lui dans cette petite maison champêtre si différente de sa luxueuse villa. C’est un vieil homme, Earl, qui l’a hébergé. Quand il aperçoit le garçon, ses premiers mots pour lui sont « Bien dormi ? ». Pendant qu’il dévore son petit-déjeuner, Giovanni attend, anxieux, le moment où le fermier lui demandera qui sont ses parents, et où ils habitent. Ce moment ne vient pas. Earl a lu un peu trop d’Oscar Wilde, et, comme Lord Henry Wotton, il est convaincu que l'on doit faire ses propres expériences, quitte à tomber, pour devenir plus fort et se relever, victorieux. Et lorsque Giovanni repense à sa famille, il se dit qu’il est bien mieux ici.

Il demeure une année entière chez Earl, qui lui donne toute l’affection nécessaire à son épanouissement, mais pas d’amour, exactement ce dont Giovanni a besoin. Ils n’ont jamais entendu parler d’avis de recherche le concernant, et, de toute façon, ils sont bien trop perdus dans la nature pour que l'on songe à venir jusqu’ici. Aaron n'apprendra que plus tard que ses parents ont en fait décidé, après que leurs détectives privés eurent échoué à le retrouver, de prétendre que Giovanni était parti dans une école prestigieuse à l'autre bout du globe, mais qu'ils voulaient qu'il suive sa scolarité de manière anonyme – lui qu'ils avaient toujours mis sous les feux de la rampe. Comme dirait Ishiguro, “All children have to be deceived if they are to grow up without trauma”...
A partir de ce jour, auquel il est arrivé dans la maison d’Earl, Giovanni change son nom italien, qu’il a hérité de son père, pour Aaron Gray. Il renie tout d'abord ce prénom que son père lui avait donné par narcissisme, rêvant d'avoir pour fils un Don Giovanni moderne, et il choisit Aaron : deux syllabes, un nom bref, concis, comme sa façon de penser : ne pas réfléchir, prendre la vie à bras-le-corps. Le prénom de son grand-père, également, qu'il n'a jamais connu, mais pour qui il a toujours eu une étrange fascination. Par ailleurs, « Aaron » signifie « je chanterai », dans le sens religieux de chanter les louanges de Dieu : ce choix est donc purement ironique, puisqu'Aaron est parfaitement athée. Pour lui, la religion n'est que cette névrose de contrainte collective freudienne, un reflet du désir d'immortalité tout aussi orgueilleux que désespéré des hommes, qui s'y accrochent de toutes leurs forces pendant que leur vie s'écoule. D'après lui, à partir du moment où les hommes se sont dit que le bonheur pouvait venir d'un Être parfait, ils se sont refusé la possibilité d'être heureux par eux-mêmes. Enfin, il prend pour nom de famille Gray. Comme Dorian Gray. Et dans son esprit d'enfant se forme une étrange association : tout ce qui est lié à son père le répugne, et naît donc en lui une haine viscérale de l'Italie. Pourtant, l'italien est une des deux langues maternelles d'Aaron ; il ampute donc son âme de sa moitié. Mais, encore aujourd'hui, des phrases prononcées par son père refont surface, inéluctablement, à chaque fois qu'il baisse la garde. Il s'agit de la seule chose qui le rattache encore à sa famille – ou presque.
Durant cette année, Aaron fréquente tout de même le collège du village d'à côté. On ne lui pose aucune question, et Earl ne le force pas à aller en cours, mais la soif de connaissances d’Aaron ne s’est jamais tarie. Il croit fermement que le savoir entraîne le pouvoir, et il veut être fort dans sa vie : il suit donc les enseignements qu'on lui dispense avec assiduité, et aide Earl à cultiver ses terres dès qu'il a un moment de libre. Le vieil homme ne lui demande rien, n'évoque pas sa famille, et, au fond, apprécie cette compagnie providentielle. Aaron refuse de penser à sa famille, et y parvient plutôt bien, étant toujours occupé par quelque tâche ou activité intellectuelle. Mais cette existence ne le satisfait pas pleinement. Au fond, il a soif d'aventures, de voyages ; maintenant qu'il a goûté à la liberté, il veut la posséder toute entière, l'incarner. Comme Sal Paradise, il veut prendre la route, changer de quotidien, et brûler, brûler sans cesse.

« The only people for me are the mad ones, the ones who are mad to live, mad to talk, mad to be saved, desirous of everything at the same time, the ones that never yawn or say a commonplace thing, but burn, burn, burn like fabulous yellow roman candles exploding like spiders across the stars and in the middle you see the blue centerlight pop and everybody goes "Awww!" »

Un jour, il laisse un mot sur la table du salon et, un sac de provisions à la main, part sur les routes, vers l’Est. Vers le Soleil levant. Il a alors treize ans, il veut vivre sa propre vie sans entraves, avec sa nouvelle identité. Il ne reverra jamais Earl. Parfois, aujourd'hui encore, Aaron ne peut s'empêcher d'avoir une pensée un peu plus persistante que les autres pour cet homme qui, tel Janus bifrons, l'a guidé à un instant liminaire de son existence.
~
Hiver 2005 : Aaron souffle sur ses mains gercées par le froid pour les réchauffer : même en Arizona, la nuit peut être glaciale. L'adolescent croque la pomme qu'il a cueillie au détour d'un sentier et grimace : elle est tellement acide qu'elle en est immangeable. Il la jette au loin en soupirant silencieusement, et promène son regard autour de lui : il est perdu en pleine campagne. Cela fait des heures qu'il marche, la reine des ombres luit faiblement à travers les nuages, et toujours pas d'abri à l'horizon. Il doit se rendre à l'évidence : cette nuit, il dormira à la belle étoile. Aaron remonte son col et s'allonge au pied un muret de pierre à moitié détruit, pour s'abriter du vent. Ce n'est pas la première fois que son entreprise le met à l'épreuve. Régulièrement, l'adolescent doit rassembler son courage et sa volonté pour ne pas baisser les bras : il lui arrive sporadiquement, l'hiver, de n'avoir aucun endroit où dormir, arrivé entre deux villages ; alors, soit il continue à marcher jusqu'à trouver un lieu où se reposer, parfois toute la nuit, soit il se réfugie sous un quelconque abribus, en espérant qu'il tiendra le coup. Vu ses capacités, il pourrait facilement trouver un emploi et gagner assez d'argent pour vivre confortablement. Mais il n'est pas encore prêt pour cela – il faudra encore attendre plusieurs années pour qu'il le soit. Il ne ressent ni tristesse, ni nostalgie ; il est simplement heureux d'avancer de son côté, de découvrir les États-Unis et une nouvelle façon de vivre. Il vit pauvrement, mais il ne s'est jamais senti aussi vivant. Car au fond de lui, il le sait maintenant, a toujours existé une force solitaire, un désir violent d'émancipation. Il regrette simplement de ne pas s'en être aperçu plus tôt. Comment a-t-il pu perdre tout ce temps à vivre dans l'ombre de ses parents, à suivre leurs traces docilement, alors qu'il aurait pu vivre à cent à l'heure, comme maintenant ?
Les États-Unis... La Terre Promise, le Saint Graal de tout voyageur. Comment ne pas rêver de prendre la route, devant l'immensité de ce pays et l'inscription dans son histoire de la conquête des grands espaces sauvages, d'une « Frontier » sans cesse repoussée ? Il décide de reprendre le flambeau des pionniers, d'embrasser leur legs et de parcourir le chemin inverse, vers l'est, à pied et en auto-stop, dans un désir prométhéen de voler le feu sacré ; sauf que lui, il ne l'offre pas aux hommes : il le garde pour lui, pour qu'il brûle dans son cœur à lui en faire perdre la raison. Il s'arrête de village en village, de ville en ville, aidant de temps en temps un agriculteur à faire ses récoltes, donnant un coup de main pour réparer une toiture, pour construire un muret ou pour débroussailler, refusant tout argent pour pouvoir vivre simplement. Sans doute l'excès étouffant de luxe chez ses parents, et l'association mentale de l'argent et des ces êtres qu'il déteste à présent lui ont-ils insufflé ce désir de ne jamais en avoir entre les mains. Il travaille pour vivre, mais tout ce qu'il touche, il le dépense aussitôt. Il fait de nombreuses rencontres – des adultes, surtout, mais aussi des jeunes. Il ne noue pas de liens, il se contente de profiter d'une bonne compagnie pour la journée, parfois même quelques jours, puis il repart. Et même lui, pourtant si cynique, s’aperçoit que les hommes n'ont pas perdu tout sens de l'hospitalité. Il a toutefois tendance à éviter les grandes villes, où il retrouve le climat de corruption de son État natal, préférant de plus petites communautés, où presque tout le monde se connaît. Peut-être, quelque part, fuit-il l'anonymat des grandes villes ; il disparaît rapidement de chaque village, mais, pendant un temps, il y a été important, reconnu. Peu lui importe le regard des autres, mais il tient trop à son identité pour n'être qu'un visage de plus parmi une foule indistincte.
Aaron vit en nomade durant trois longues années, progressant peu à peu vers l'est, sans précipitation : car c'est le voyage qui le motive, et non ce qui se trouve au bout du chemin : la chasse plutôt que la prise, en somme. Et c'est ce qui définit la personnalité d'Aaron depuis le jour où il a quitté son foyer natal : il a soif de désir, un désir s'alimentant lui-même, et par là même dangereux et destructeur.
Comme Dorian Gray, il sombre dans la débauche, l'alcool, les filles, - la pauvreté, et il se satisfait de cette vie simple et hédoniste. Car Aaron fait tout de façon extrême : il ne connaît pas la notion de « juste milieu » - ce n'est pour lui que médiocrité. Alors il s'efforce - et il parvient - à ne pas songer à son passé, à sa famille, car cela ne ferait qu'entraver sa progression. Pendant cette période de nomadisme, toutefois, il poursuit ses études. Il n'a jamais cessé de lire, et, grâce à l'éducation intense qu'il a reçue durant son enfance et à sa détermination, il parvient à suivre plusieurs programmes d'études par correspondance, qui lui permettent d'être à jour dans son cursus. Il passe ses nuits à travailler, s'arrêtant dans les cafés-internet pour envoyer ses devoirs par mail. Il n'a aucune idée de ce qu'il veut faire de ses diplômes ; il est passionné de connaissances, tout simplement, et c'est un homme de défis : il ne peut pas se reposer, il lui faut constamment stimuler son intellect et l'ensemble de ses capacités. A certains moments, durant ces trois années passées à parcourir les Etats-Unis, sa vie est particulièrement difficile. Régulièrement, il se sent dépassé par sa vie de voyageur le jour, et celle d'étudiant la nuit. Il est épuisé en permanence, mais il ne peut pas s'en empêcher : abandonner l'une de ces activités signifierait avoir plus de temps pour se poser et réfléchir, et donc, commencer à penser à sa vie, à son passé, à son avenir. Et il ne veut pas, surtout pas que cela arrive. Regrets et remords sont inutiles ; quant aux projets à long-terme, ils signent la fin de sa liberté. Il a besoin que sa vie soit une perpétuelle ascension sur l'échelle de Jacob, sauf qu'en haut de son échelle à lui ne se trouve pas le paradis, mais la damnation.

« Je n'aime pas les hommes ; j'aime ce qui les dévore. »

La dernière année de sa vie nomade est marquée par les fluctuations de la personnalité d'Aaron. Il ne peut plus seulement se contenter de travailler et de marcher : il veut vivre de nouvelles choses, et se forger un caractère inébranlable, un « moi-forteresse », une citadelle imprenable. Car il sait qu'il sera un jour ou l'autre confronté à la société : mais des deux, ce ne sera pas lui qui cédera. Le jeune homme polit alors une nouvelle facette de sa personnalité : il décide d'observer les autres, de les étudier afin d'en imiter le comportement, et d'en dénigrer les défauts. Cette analyse continue de son entourage deviendra un trait intangible de son caractère. Durant de longs mois, Aaron use de son éducation mondaine pour côtoyer la haute société des villes qu'il franchit, profitant du fait de paraître bien plus vieux que son âge ; sauf que cette fois, ce n'est pas par habitude, parce qu'il est issu de cette classe sociale, comme lorsqu'il était enfant, mais dans le but de mieux comprendre ces gens pour pouvoir, lui aussi, le moment venu, en faire ce qu'il veut. Puisqu'apparemment, tout n'est que mensonge, façades et faux-semblants, il est grand temps qu'il apprenne l'art de la tromperie. Mais comme pour tout ce qu'il entreprend, il décide d'atteindre la perfection dans ce domaine. Il travaille donc ses apparences, son éloquence, sa finesse d'esprit ; il se cultive, et se plonge dans la lecture de Shakespeare, Nietzsche, Baudelaire, Kerouac, Cervantès, Poe, Dostoïevski, et surtout, son maître à penser : Oscar Wilde. Éclot ainsi peu à peu son image de dandy moderne, de gentleman maniant les mots dans le but de saper l'autorité, de dégrader l'estime de soi des bien-pensants. Derrière son apparente affabilité et son flegme se cache en fait une critique acerbe de la société, selon lui déliquescente et amorale. Pas par rancœur, mais par lucidité. Utiliser l'illusion et les apparences, c'est prendre, esclave, les armes du maître, pour pouvoir mieux l'assassiner ensuite. Il développe également des talents pour la magie, et il s'en sert pour dérober les porte-feuilles des passants, d'abord par jeu, puis uniquement lorsqu'il est vraiment trop démuni.

Au bout de quelques mois, rendus éprouvants par sa pauvreté absolue et la lassitude qu'il éprouve à sans cesse entretenir son image de dandy propre sur lui face à la société, la personnalité d'Aaron prend une nouvelle forme : il n'infiltre plus les soirées mondaines, et cesse de dissimuler ses nombreux vices et sa débauche : il apparaît à présent tel qu'il est, avec tout ce que son caractère a de spontané, d'irrationnel et de paradoxal. Et c'est ainsi qu'il parvient à séduire Sienna, une jeune fille de son âge, pleine de vie, et toujours surprenante, dans une ville moyenne où il pose ses bagages quelques semaines. Ensemble, ils sont bien ; il ne se pose pas de questions, il n'a pas sans cesse besoin d'exprimer de quelconques sentiments : ils se contentent mutuellement d'être là, l'un à côté de l'autre. Parfois, ils ne se voient plus pendant une semaine. Et puis, un jour, l'un appelle l'autre, ils sortent, et la passion renaît. Car c'est d'une passion qu'il s'agit, pas d'amour ; est-il seulement capable d'aimer ? Sans doute pas. Peu importe, d'ailleurs ; l'amour rend faible. Lui, il a besoin de feu, d'intensité - de tourments, même. Le jour de leur rencontre, ils ont fait un serment : si l'un d'eux quittait l'autre, il le ferait sans donner d'explications, sans s'excuser, sans avoir à en rougir. Il partirait simplement, et l'autre ne tenterait pas de le joindre. Et c'est ce qu'ils ont fait. Un jour d'été, lorsque l'envie de voyager, qui ne l'a jamais quitté, refait surface, immarcescible, il prend le premier avion. Il n'a plus jamais entendu parler de Sienna.

« C'est pourquoi pour chaque tour de magie il existe un troisième acte, le plus difficile, celui que l'on nomme, le prestige... »

Mais il ne peut pas poursuivre son voyage éternellement, faire constamment des détours : arrive le jour où il se trouve enfin face à l'Océan Atlantique. L'Est. Le Soleil levant. Il devrait ressentir une exaltation extraordinaire, un sentiment d'accomplissement ; et pourtant, le regard perdu dans l'immensité azurée, Aaron se sent plus vidé que jamais. Une page de son histoire vient de se tourner, et, comme toujours, il l'accepte. Peu importe le passé : il doit aller de l'avant, et se trouver de nouveaux objectifs. Car il est las ; la vie qu'il a menée ces dernières années l'a rendu fort et profondément libre, mais elle l'a aussi épuisé. En outre, les quelques cours qu’il a suivis ici et là ne le satisfont pas tout à fait.
Il se lance alors un nouveau défi. Un défi extrêmement difficile à relever. Le plus difficile de sa vie, en fait : redevenir sédentaire pour un temps. S'installer dans une ville, terminer ses études, trouver un emploi et un logement... Pas pour longtemps, seulement pour quelques années, histoire de voir de quoi il est capable. Voir s'il a vraiment tourné la page sur son passé, s'il est capable de se poser dans une ville sans songer à tout ce qu'il a laissé derrière lui, à sa famille, à sa ville natale, comme il l'a fait depuis qu'il a quitté Los Angeles, sans craindre d'être contaminé par la corruption et le désir apparemment universel de trouver l'âme sœur, de fonder un foyer et de vivre heureux ad vitam aeternam. Lui l'apatride, le sans-famille, il va apprendre à vivre en communauté tout en s'efforçant de ne pas avoir d'attaches. Un challenge à la hauteur de son ambition.
Dans une boutique de souvenirs, il regarde le plan de la Floride, et pose son doigt au hasard sur une ville : ce sera donc Miami. Tout va ensuite très vite : travailleur assidu, d’une intelligence remarquable, il parvient à décrocher une bourse d’études pour l’Académie de Wynwood. Il y entre donc à quinze ans, rejoignant sans surprise la confrérie Sigma Mu, celle qui lui laisse le plus de liberté : dans celle-ci, il a l'impression que personne ne lui demande de comptes, et qu'il peut vraiment être fidèle à lui-même. Il décroche un premier emploi comme serveur, est occasionnellement videur en boîte de nuit, et commence peu à peu à donner des spectacles de magie, le soir, pour arrondir ses fins de mois. A 16 ans, il demande officiellement son émancipation, qu'il obtient sans peine, au vu de la manière dont ses parents l'ont laissé se débrouiller par ses propres moyens alors qu'il n'était qu'un enfant, et il change son nom, de manière légale cette fois. Étrangement, revoir ses parents au tribunal ne l'a pas affecté : il n'a vu que des spectres, des ersatz des parents qu'il avait tant aimé durant sa petite enfance. Il s'est enfin libéré de ses chaînes, et ce, il en est persuadé, pour toujours.
Ses études se poursuivent sans heurts : ses résultats varient selon son humeur ; s'il travaille comme un forcené avant chaque épreuve importante, il se laisse aller le reste du temps. Son travail de serveur l'épuise, et le système scolaire ne lui correspond pas tout à fait, même s'il est agréablement surpris par sa propre capacité d'adaptation : dire qu'il y a seulement quelques années, il errait sur les routes, à mendier sa pitance ! Son intégration rapide le conforte dans l'idée qu'il peut faire ce que bon lui semble de sa vie : rien ni personne ne pourra l'empêcher d'aller là où il le souhaite. Mais la discipline du lycée est beaucoup trop stricte pour lui : il a régulièrement des ennuis avec ses professeurs, dont il parvient à se sortir grâce à ses talents de diplomate et à ses facultés intellectuelles. En effet, depuis qu’il a onze ans, le Sigma Mu fréquente surtout des adultes : il n’a conséquemment pas l’impression que ceux-ci lui sont supérieurs. Lorsque quelqu’un gagne le respect d’Aaron, c'est en général pour la vie ; mais il ne voit pas pourquoi il devrait respecter quelqu’un sous prétexte que c’est un professeur. Il ne vouvoie donc que les adultes qui, selon lui, méritent d’être vouvoyés, d’où ses quelques petits problèmes avec la hiérarchie (NB : ceci ne marche bien sûr qu’en français, puisqu’en anglais la question du vouvoiement ne se pose pas…). Quand enfin il n'en peut plus de cet environnement, au milieu de sa Senior Year, il passe des concours spécifiques et parvient à intégrer l'université en cours d'année ; il étudie depuis la littérature, la seule passion qui ne l'a jamais quittée.
Durant ses errances, Aaron a pu rencontrer une foule de personnes d’origines très variées : Afro-Américains, Latinos, Asiatiques, Européens… Par conséquent, il a la sensation d’être apatride, d’appartenir à toutes les cultures et à aucune en même temps. Cette mosaïque ethnique lui a également permis de découvrir de nombreuses formes d’art ; depuis, il voue une admiration sans bornes aux artistes, qui parviennent à s’échapper du quotidien avec pour seule porte de passage des matériaux triviaux.

Pour l'instant, il arrive à merveille à ne pas nouer d'attaches, à demeurer parfaitement indépendant et autonome. Ses relations amoureuses sont toutes des aventures de courte durée, qui le laissent libre tout en lui offrant un divertissement plus que souhaitable. Il reconnaît des visages, s'entend bien avec certaines personnes, moins bien avec d'autres ; mais il sait que, si l'envie l'en reprenait de partir là, maintenant, il en serait capable – et il n'hésiterait pas une seule seconde. Pour l'instant, il est toujours libre ; mais pour combien de temps ? Presque tout en lui veut croire – et y parvient – que dans un, deux ans maximum, il sera bien loin d'ici. Peut-être en Amérique du Sud ? Ou même par-delà l'Océan, en Asie orientale ? Tant de pays restent à découvrir ! Et pourtant, il demeure une part très, très enfouie dans son for intérieur, qui ne cesse de lui répéter : « t'installer ici était une mauvaise idée : tu ne quitteras pas Miami de sitôt, et, si tu le fais, ce ne sera pas sans difficultés. Tu as franchi le Rubicon ». Heureusement, cette idée est tout à fait dérisoire. Une simple crainte fantasmatique, qui finira par passer. Une pure illusion.
Mais lorsque l'on est illusionniste, peut-on vraiment discerner les illusions de sa propre existence ?

« Never show anyone. They’ll beg you and they’ll flatter you for the secret, but as soon as you give it up... you’ll be nothing to them. »



JUST WAIT A MINUTE.


○ Code : Okay by Sassa (Un jour, je me rebellerai et refuserai de dire un code aussi bizarre, vous êtes prévenus x)

○ Secret envoyé ? ✔️ ~ voir secret envoyé à Hopy lors de ma première inscription

○ Comment avez-vous connu le forum ? À l'origine par l'annuaire forumactif, mais je suis un ancien membre, inscrit en juin 2011, supprimé deux fois pour récidive d'inactivité :roll:

○ Souhaitez-vous un parrain/marraine ? Hahahaha nan, je vous aime pas.

○ Une remarque ? Alors voilà, je reviens enfin au RP. Déjà, parce que j'en ai assez de parasiter la CB et de devoir répondre à la question "pourquoi t'es en bleu foncé ?", ensuite parce que RP, bah, j'adore ça, et vous m'énervez à RP sans moi. Quand je RP plus, personne devrait le faire x) Je veux pas faire ma diva, mais je préfère vous prévenir tout de suite : j'étais censé reprendre le RP seulement fin avril pour de très bonnes raisons IRL, donc puisque je le fais plus tôt finalement, je vais être extrêmement sélectif dans mes RPs : j'en n'aurai qu'un tout petit nombre, et je choisirai ceux que j'ai vraiment envie d'écrire, avec des personnes qui me motivent vraiment à le faire. Si je refuse un RP avec vous, ce sera donc pas que je veux pas le faire, mais qu'un autre RP m'inspire plus pour le moment, et qu'au mois de mai, j'aurai peut-être le temps de le faire avec vous =) Et si je RP avec vous, il faut aussi que vous sachiez que je serai disponible de manière assez aléatoire, et que je peux donc mettre beaucoup de temps à répondre. Vous êtes prévenus, à vous de voir si vous voulez bien de moi maintenant ;)




Dernière édition par Aaron Gray le Sam 23 Mar 2013 - 13:22, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 16 Mar 2013 - 18:33

Aaron, tu ressembles à un pervers (PÉDOPHILE) sur ton gif...xD

PAPOUNET D'AMOUR EST DE RETOUR /PAN/

Après avoir lu ton monologue : On t'aime touuusss <3

Bref bonne chance.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 16 Mar 2013 - 18:53

C'est le plus beau jour de ma vie

AARON qui revient j'y crois pas !! Et extrêmement sélectif dans ses RP en plus... genre tu vas être trop demandé !! J'attends de voir ca ^^

Pourquoi chercher à te justifier tant? Avoues que tu voulais RP avec Grace, tout le monde l'a compris :-D

Rebienvenue en tout cas ! C'est grace à toi que j'ai connu ce forum, je ne l'oublie pas :coeur2:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 16 Mar 2013 - 23:24

toute facon le bleu foncé c'est moche :)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 11:06

Re-bienvenue Aaron ! Bon courage pour ta nouvelle fiche ! Et j'espère bien faire partie des VIPs avec qui tu daigneras rp, vilain garçon, va ! :p
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 11:16

Moi je n'espère pas, je suis sure, n'est-ce pas Aaron? :-)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 11:35

Haha merci tout le monde (et je me prends pas pour un VIP, nondidju x) !
Grace & Nini : ça dépend, vous êtes prêtes à payer combien ? 8)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 12:06

Je paie en mots, monsieur !
*en est à 2879 mots sur sa présentation - plus que 24000 et des poussières /PAN/*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 14:45

Heureuse de voir que tu es entièrement de retour cher cousin :) Re-Bienvenue à la maison !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 15:12

Bon retour Macaron !!!

Je suppose que je ne dois pas te dire "Amuse toi bien!" ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 16:03

Re-bienvenue parmi nous Aaron ! Ravie de te revoir prendre du service, enfin, ravie de voir le groupe des "anciens" se regonfler un peu o/ :)
Hâte de voir la fin de ta fiche et j'espère que tu retrouveras ton rythme très vite x)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 17:45

Aaron on va dire que tu n'as pas le choix sinon je révèle ton secret MOUAHHAHAH ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 18:16

Mais mais mais... comment tu le connais Grace ? O_o

Merci tout le monde ;)

Et Nini : compte pas sur moi pour écrire des RP de 27000 mots xD
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 18:41

Ne te souviens tu donc pas, très cher, que Grace et Aaron sont liés par leurs secrets respectifs qu'ils se sont avoués alors qu'ils étaient ivres et qu'ils ont passé une étrange nuit ensemble dans une voiture ouverte, nuit dont ils ne sont d'ailleurs pas certains de se rappeler de tout ? ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 18:41

Aaron !!!!! :)

Il faut qu'on RP toi & moi ! :p
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 17 Mar 2013 - 23:18

Bienvenue !! *la meuf qui a t'en compris*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyLun 18 Mar 2013 - 0:48

Aaron Gray a écrit:
Et Nini : compte pas sur moi pour écrire des RP de 27000 mots xD

T'en fais pas, je ne t'en demande pas tant x)
Ça ne vaut que pour le challenge de ma prés', je me vois mal pondre 27000 mots à chaque post x)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyVen 22 Mar 2013 - 21:49

Nini : je m'en doutais un peu haha. Mais finalement t'as abandonné ?

Bon. On va dire que ma fiche est terminée. Il y a encore cinquante trucs que je voudrais rajouter, mais déjà, personne n'aura le courage de la lire, et en plus, on me harcèle pour que je la finisse :roll:

Alors voilà, je vais redevenir un pauvre Sigma Mu parmi tant d'autres... ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyVen 22 Mar 2013 - 22:10

La super soiree sigmatique a eu raison de toi mon petit ! Mouahahahahah
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 23 Mar 2013 - 20:01

Avoues que tu aimes te faire harceler très cher :biglove:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 23 Mar 2013 - 20:09

Évidemment :roll:
Mais fais gaffe, dans quelques mois, ça pourrait très bien être moi qui vous harcèlerai tous =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptySam 23 Mar 2013 - 20:40

Avec plaisir =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 24 Mar 2013 - 14:27



Félicitation, tu es Validé(e)



J'ai tout lu.
Maintenant mes yeux fondent, mais je suis contente o/ Re-bienvenue alors, et essaie de pas te faire supprimer cette fois (a)


En bref; tu es à présent validé !

Et je vais te mettre ta majestueuse couleur rouge, owyeah.

Tu peux donc faire tes fiches de RP (répertorier toutes tes histoires et aventures) et faire ta Fiche de Liens, qui te permet de créer des relations avec les autres membres, mais aussi d'avoir un compte rendu de celles déjà obtenues. On peut ainsi, plus facilement savoir avec qui ton personnages est ami, avec qui il ne l'est pas etc...
Si tu le souhaites, tu peux faire partie d'un club, tenir un blog ou bien avoir un portable mais sache que chaque "sms" te coûtera un point.
Tu peux aussi demander un Rang, qui te sera attribué par un Administrateur et quand tu auras atteins 50 points, tu pourras aller demander une chambre pour ton personnage !

Pour finir, N'oublie pas de remplir ta fiche de personnage, et de voter toutes les deux heures, sur les petits flocons de la page d’accueil :).






    LIENS UTILES

    → Fiche de RP
    → Fiche de LIENS
    → Demande de RANG
    → Demande de Chambre
    Portable & Blogs
    Classe

    Et n'oublies pas qu'en cas de problèmes, de questions, toute l'équipe du Staff est là pour toi !


    Hope B., Marissa C. & Neal C.




© Codes by I Love Harvard



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] EmptyDim 24 Mar 2013 - 14:33

Merci Neal =D La prochaine fois, tu mettras des lunettes de soleil x)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty
MessageSujet: Re: Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]   Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Audi, vide, tace, si vis vivere ♠ Aaron Gray [FINI]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wynwood University :: Corbeille :: ARCHIVES AVANT 2023 :: Gestion des personnages :: Vieilles présentations-
Sauter vers: