Qui aurait cru que ça finirait un jour comme cela ? [Théodore]

Elle me fit les yexu ronds, l'air choqué. Je rigolais doucement, me moquant d'elle. Elle avait l'air stupide avec cette tête là, c'était trop drôle ! Mon plan allait marcher, j'en étais sur de sur. On avait 17 ans, et à 17 ans on a forcement l'esprit mal tourné. A chaque phrase, on voit une connotation sexuelle. Les hormones nous travaillent un peu trop et donc on voit du sexe partout. C'était mon avis. Peut-être pas que le mien. Parce que si vous allez dans un lycée, il y a pas une seconde où personne ne couche dans les placard à balai, où personne ne s'embrasse fougueusement dans une salle vide. « Punaise, toi aussi tu as vu qu'on était dans la même classe ? ». Je failli m'étouffer. Pardon ? Elle avait parler de classe !? Elle était naïve ou quoi ? On a 17 ans et elle, elle pense au classe !? Elle connait pas les sous-entendu la McQueen ? Elle a pas ses hormones qui la travaille un tant soit peu ? J'étais franchement blasé. Non, mais attendez lorsqu'on vous dit « Qui te dis que l'on ne se verra plus de la journée ? » je sais pas vous mais moi y'a SEXE qui clignotent dans ma tête. Mais non, Mc Queen la sainte-nitouche elle pense aux classe. Mon Dieu, faîtes qu'elle soit vite dévergondé pour que ses hormones fassent enfin leur boulot ! Je sens que que c'est moi qui vais devoir réveiller ses hormones à cette fille. Je soupire un bon coup et lui dis :«Je ne parlais pas d'être dans la même classe Mc Queen.». Je lui fis un clin d'œil avant de retourner sur ma paillasse. A parler comme ça nous avions pris du retard, trop de retard. Je fis à la va vite tous ce que le prof demandait, laissant ainsi Brooke se remettre de ma phrase. Je savais qu'elle allait être choquer. Elle allait peut-être même se mettre en colère, ou être gênée. La meilleure des solutions serait qu'elle soit séduite. Je pourrais comme ça l'utiliser à mon grès. Je me rassit en attendant que la réaction se fassent doucement, je pouvais comme ça faire tout les calculs dont j'avais besoin pour après.

Elle rééssaya de me faire peur avec un de ces regards méchants. Elle était vraiment très drôle ! Franchement il fallait qu'elle prenne des cours, parce que là, cela faisait presque pitié.
- Non mais ça va pas de dire ça ??! Tu veux que la Voix répète ça ou quoi ? Et puis franchement, tu me prends pour qui ? Je ne tape que dans le top, moi !
C'est vrai qu'elle pouvait taper dans le top. Me regardez pas comme ça ! Elle est jolie. Qu'est-ce que j'y peux moi ? Bon, OK. Elle est superbe. Ses cheveux court se gâche rien à la beauté de son visage ... Je me mis une claque mental. Je n'étais pas censée l'aduler mais plutôt la détester. Je la regardais discrètement. Elle regardait le prof" de sciences avec une lueur de dégout. HAHA ! J'avais bien piocher ! Elle était dégouté du prof' et en plus elle allait redouté tout le mois si la Voix allait répété ça. Je souris face à cela. J'étais trop fort. A chaque fois, je touchais les points sensibles. Théodore Tom Catseway, vous êtes le meilleur
- Bon, on se met au boulot à deux comme ça l’heure passera un peu plus vite et on aura plus à ce voir de la journée…
Elle avait insisté sur le «à deux». Mouais, j'y croyais pas franchement. Elle avait pas l'air d'un génie. Surtout en sciences. Passons.
- Qui te dis que l'on ne se verra plus de la journée ?
Je la regardais droit dans les yeux, et relevai un sourcil suggestif. J'espérais comme pas deux qu'elle s'imagine des trucs pervers, les plus pervers qui soit ! Juste pour pouvoir la rembarrer. Je sautais limite de joie rien qu'a cette idée. Il fallait absolument qu'elle s'imagine un truc, sinon ton mon plan tombait à l'eau.

Elle releva les yeux vers moi et essaye de me lancer un regard noir. Laissez-moi rire. C'était ça qu'elle appelait un regard noir ? Jen'avais rien ressenti. Pa sun frisson, pas un blocage, rien quoi ! Mais je devais avouer que pour une personne qui n'était pas aussi insensible que moi, elle aurait pu le mettre mal à l'aise, voir même le faire rougir. Cela dépendait du point de vue.
- C’est ça ! Dis que c’est toi qui fait tout le travail et qu’il faut que je te jette des fleurs et tout le tralala qui va avec tant qu’on y est !
Brooke, petite fille naïve. Je suis un Dieu. On me jète tout le temps des fleurs.
- Et puis d’abord ! Je certaine que tu as fait toute la préparation dans ton coin, histoire de paraître comme le bosseur et moi, comme tu dis, "la feignante" !
Je rigolais d'un rire froid. Pourquoi devais-je paraître comme un bosseur ? Pourquoi paraître ? Je bossais, moi ! Malgré que je sois riche, et que je pouvais payer le proviseur de ce satané lycée pour que mes notes soit ces bonnes, je bossais. Je ne voulais pas passer ma vie à compter sur l'argent. Si un jour l'affaire de ma mère tombait à l'eau, ce qui avait peu de chance d'arriver, je ne voulais pas que tout le monde se retourne contre moi car je n'ai plus un sous pour les payer. Et puis, à quoi bon compter sur des bout de papier ? On en peut compter que sur soi-même. C'est connu, non ? Grâce à cette phrase ma moyenne frisait les 16. Je bossais, je mangeais, je couchais. C'était ma routine.
Je remarquais que malgré sa remarque, elle ne bougea pas pour autant. Elle restait là, à regarder le professeur de sciences, qui n'était pas franchement un dieu grec.
- MacQueen, dis-je dans un soupir. Au lieu d'essayer de faire ta méchante, tu aurai pu te bouger et m'aider dans le TP pour ne pas passer pour la feignante. Mais ...
Je me penchais vers elle, histoire de lui parler sans que personne n'entend ce que je lui disais.
- Si tu préfère deshabiller du regard cette erreur de la nature, dis-je en accompagnant mes paroles par une coup de tête vers le professeur juste devant nous, dis-le moi. Je pourrais peut-être même t'arranger un coup si tu veux.
Je la regardais droit dans les yeux en haussant les sourcils, pour lui montrer que je ne rigolais pas du tout.

Non. Non ! NON ! Je ne voulais pas être à coté de cette McQueen. Elle ne m'aime pas, je ne l'aime pas. Un point c'est tout. Pourquoi ce prof de sciences nous oblige à nous mettre ensemble. Je ne veux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas. C'est tout. Je restais assis plusieurs secondes à défier le prof du regard. Mais il ne fit un regard qui aurait tuer quelqu'un sur place. Docilement, je partis m'assoir à coté de McQueen. Il allait falloir tenir une année sans lui parler. À moins que je fasse quelque chose. Puisque aujourd'hui je n'étais pas très enervé, mais je n'étais pas non plus dans un jour "blanc". J'allais devoir faire avec. Je laissai échapper un soupir. Ma feuille était toujours blanche alors que le tableau se noircissait de cours. J'essayais de tout rattraper en quatrième vitesse. Alors que je mettais le dernier point, le professeur annonça qu'il fallait commencer la partie pratique. Pile poil, ce que je redoutais. Je commençais à tout mettre en place. La burette, la solution, le conductimètre. Bien sur, McQueen ne se bougea pas d'un poil. Mon énervement monta d'un cran. J'attendais qu'elle remarque que me tapais tout le boulot soit je lui sortait une phrase made by Tom. Je pesais rapidement le pour et le contre. Et vu que McQueen ne se bougeait toujours pas les fesses, je choisis de lui parler.
- Je savais bien que tu n'étais qu'une faignante, McQueen.