[Done] suis tellement normale que je détonne.

○ Age : 17
○ Date et lieu de naissance : 3 janvier 1996, Plattsburgh, USA
○ Classe : Junior Year
○ Confrérie : Lambda
○ Riche ou boursed'étude ? Bourse d'étude

« Amy… Ah, cette Amy. Paresseuse comme tout, elle reste tout de même un minimum coquette. Elle aime se friser les cheveux de temps à autre, mais elle troque plutôt ces précieuses minutes perdues contre du sommeil supplémentaire. Résultat, elle arrive en classe le plus souvent les cheveux vaguement aplatis, le maquillage discret, et dans des vêtements confortables. Oui, Amy prône les joggings pants, les leggings et les t-shirts amples, leur vouant une vénération sans borne. Elle est surtout ici pour étudier, par pour mettre ses attributs en valeur… Même si elle ne résistera pas à une petite robe sexy, si l’occasion se présente à elle. La figure fine et délicate, mais ayant quand même les cuisses rondelettes et un petit bourrelet sur le ventre, elle n’est pas comme toutes ses étudiantes maigre comme un clou. Elle n’est ni anorexique, ni enrobée, un poids qu’on pourrait décrire comme santé et qui prouve que si l’envie lui prend de manger une barre de chocolat, elle la mangera, sa barre de chocolat. Certains la trouvent jolie, d’autres non : tout dépend des goûts, c’est bien connu. Les yeux verts, bien que plus d’un pense qu’ils sont bruns, les cheveux foncés, le nez fin et la bouche moqueuse, elle a quelques conquêtes à son actif, sans pour autant être une séductrice épatante. »

« Elle n’a pas sa langue dans sa poche, mais elle est plutôt renfermée. Évidemment, si quelqu’un réussit à la lancer sur un de ces sujets qui la passionne, elle pourrait parler pendant des heures sans s’arrêter. Par contre, elle n’est pas très portée vers les autres jeunes, préférant souvent rester avec elle-même et créer des scénarios dans sa tête qui ne se produiront jamais. Oui, elle est comme ça, Amy. « Socially awkward » sur les bords, elle reste toujours polie envers ceux qui l’accostent, mais aura quelques difficultés à se lancer dans de vraies relations. Les quelques amis qu’elle a eu précédemment l’ont tous laissé tomber, et dorénavant sa confiance envers les autres s’est altérée. Elle tâche de rester ouverte et sociable du mieux qu’elle peut, et tous croit qu’elle est calme comme tout. Au contraire, le fait est que, lorsqu’elle se fâche, il lui est uniquement possible de prononcer des phrases avec peu de liens, alors qu’elle rêve de lancer des insultes à la tête de l’autre. Préférant et de loin ne rien dire que de se ridiculiser publiquement à essayer d’afficher ses sentiments, elle se tait la grande majorité du temps lorsqu’elle se voit incapable de partager ses pensées. Orgueilleuse comme tout, maladroite, sociable une majorité du temps, fêtarde à heures perdues mais d’une grande sagesse, Amy reste dans son coin, à moins qu’on ne l’approche. Gentille, compréhensive, rebelle sur les bords et comique, elle offrira une amitié précieuse à qui saura la mettre en confiance. »

«
Mademoiselle Rudford, nous nous voyons forcés de vous expulser de cette école sans plus tarder. »

Ces mots amers retentissent encore à ces oreilles, tandis qu’elle vadrouille dans les rues de Plattsburgh. Elle sait très bien ce qu’elle a fait, mais est-ce une raison pour détruire sa vie ? Plattsburgh, c’est tout ce qu’elle a connu. Elle est née ici, de deux parents s’aimant énormément… à une certaine époque. Aujourd’hui divorcés, ils ont laissé leur fille unique de côté, puisque Amy est un souvenir un peu trop douloureux de leur relation. Et maintenant, la voilà renvoyée de la seule école secondaire de la ville. Probablement que le personnel voulait lui donner l’option de refaire sa vie, mais au contraire, ils viennent plutôt de la détruire… Quoique, ne dit-on pas : tout démolir pour tout reconstruire ? Ses amis la boudent depuis un certain temps, et elle n’a personne à qui faire part de son expulsion. Ses pieds la portent subtilement jusqu’au seuil de son appartement, où elle entreprend de faire les demandes de transfert pour une école dont elle a déjà entendu parler, Wynwood. Paraît que là-bas, il y a des bimbos comme la pire racaille. Ce sera l’occasion de recommencer à zéro. Et puis, cette bourse d’étude qu’elle n’avait finalement jamais utilisée devrait lui être utile. Il est étonnant que toutes ses heures d’études lui seront finalement utiles pour quelque chose. C’est malheureux qu’un tout petit incident peut modifier votre vie à jamais. Et dire qu’elle vivait la vie la plus normale d’entre les vies ordinaires. Adieu, Plattsburgh. Nous reverrons-nous un jour ?»[/
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