Si un inconnu vous tend la main, ne vous posez pas de question, attrapez la [ Théodore]

Aliénore me suivit sans rechigner. Je la voit boiter lorsque je m'assois. Un jeune se tordit la cheville devant moi. Je souris doucement. J'aurais bien voulu d'éclater de rire, mais j'ai compris comment est Aliénore. Vous la façon dont elle se tenait assise, et qu'elle fumait je savais que c'était une tête forte. Le genre de fille qui n'a pas peur de vous dire ce qu'elle pense sans s'occuper de si vous le prenez bien ou pas. Le genre de fille qui préfère être seule que mal accompagné. J'aurais éclaté de rire, elle aurait compris et là, j'aurais loupé ma partie de jambes en l'air et voir, une belle amitié. Elle s'assoit à coté de moi et envoie valser son sac. Mais surtout, elle baisse la tête. Je souris encore lorsque je devine le pourquoi. Elle rougissait. Comme une pré-adolescente devant un garçon trop entreprenant. Je lui relevais la tête avec ma main. Je l'embrassais. Doucement d'abord. Comme une poupée de porcelaine que l'on peut fissurer si on appuit trop fort. Je pose mes lèvres sur les siennes. Chastement. Je me recule et sourit de toutes mes dents. Je prends un petit élan et lui sautes littéralement dessus. Je nous fais rouler dans l'herbe, comme des enfants. Je fais bien attention de ne pas toucher sa cheville blessée. Je nous arrête alors que je suis au-dessus d'elle. Je la regarde dans le blanc des yeux. Je la contemple juste pour le plaisir des yeux. Ses joues sont encore un peu rosies, ses lèvres un peu rougies aussi par mes baisers et ses yeux sont noirs de désir. Sans aucune hésitation, j'écrase ma bouche contre la sienne. J'ouvre la bouche et caresse les lèvres avec ma langue, demanda l'accès. Je laisse ma main se perdre sous son chemisier dont je ne me souvenais même plus de la couleur. Mon désir commençait à se faire sentir. Mon jean devenait de plus en plus serré.

Nos lèvres bougeaient ensemble, en harmonie, dansant un ballet aussi sensuel et bestial. C'était l'extase. Je ne sentais plus rien, ni le vent qui balayait mes cheveux, ni sa main sur ma joue. Je n'entendais plus les enfants qui hurlait, criait, rigolait près de nous. Je n'entendais plus que les battements de mon cœur qui se répercutait dans tout mon corps. Je pouvais l'entendre dans mes oreilles. Il battait plus fort que jamais. Cela faisait si longtemps que je ne m'étais pas amusée avec une fille. En plus, j'avais l'impression qu'elle ne voulait pas plus qu'un coup d'un soir. Juste histoire de s'amuser, de profiter de nos 17 ans, de profiter de la vie. Tout simplement. Je savais, sentais serrai le mot exact, qu'elle ne voulait pas d'une histoire qui dure dans le temps. C'était mieux ainsi. Je ne voulais pas m'engager de peur de faire souffrir la personne, fille ou garçon. J'avais peur que voir des larmes coulaient à cause de moi et de ce que j'étais.
L'air commençait à manquer. Je me séparais donc de Aliénore et posais mon front contre le sien.
- On t'a déjà dit que tu embrassais bien ?
Je souris en même temps qu'elle. Elle avait dit ça spontanément. Je le voyais car elle se mordait la lèvres inférieure comme pour empêcher les mots de passer la barrière que former ses lèvres. Ses lèvres que je venais d'embrasser, qui m'avait donné le tournis. C'est fou comme un simple contact peut vous rendre complétement à l'ouest. C'était comme si j'avais pris un peu trop de médicament et que je planais. Oui, c'était cette sensation là. Je reposais mes lèvres sur les siennes, chastement cette fois-ci. Le baiser dura à peine une seconde.
- On me le dit souvent, oui. Mais pas aussi souvent que toi je pense.
Je re-souris doucement. Je ne sais pas vraiment si je peux lui proposer d'aller autre part tout de suite ou si je dois être encore 'gentil' quelque instant. Autant tenter le tout pour le tout :
-Ca te dit d'aller autre part ? Pour être plus tranquille ?
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, l'embrasse rapidement et me lève. Je me dirige vers un coin du parc connu pour être à l'abri des regards. Je m'assois sur l'herbe et fais signe à Aliénore de s'assoir à coté de moi.

Elle ne répondit pas tout de suite. Très bien, ca me laissait le temps de réfléchir sur la façon dont j'allais procéder pour la séduire. Vous la façon dont elle se tenait assise, et qu'elle fumait je savais que c'était une tête forte. Le genre de fille qui n'a pas peur de vous dire ce qu'elle pense sans s'occuper de si vous le prenez bien ou pas. Le genre de fille qui préfère être seule que mal accompagné. C'était assez flatteur pour moi, je dois dire. «Je m'appelle Aliénore, et toi, je voudrais savoir comment tu t'appelle.. ». Aliénore. C'était un prénom original mais joli . Pas comme Paris, ou Lourdes, deux filles de star aux prénoms moche comme des poux. Enfin, je n'étais pas là pour critiquer des prénoms. Surtout que le sien, était joli. Je sais, je radote. Elle me regardais dans les yeux, sans ciller. Je souris. Premièrement, j'adorais quand les filles faisait ça. Deuxièmement, j'avais eu raison : c'était une forte tête. J'avais toujours ma main sur son menton. Nous devions avoir l'air idiot dans cette position. Je rapprochais mon visage de quelques centimètres, lui faisant ainsi comprendre ce que je voulais vraiment d'elle. Je lui dis doucement comme une secret «Je m'appelle Théodore. Mais tu peux m'appeler Tom si tu veux.». Je me maudis après avoir dis cela. Personne à part mes vrais amis m'appeler comme ça. Alors pourquoi, je lui avais permis à elle, alors que je la connaissait depuis 10 minutes ? Je me rapprochais doucement d'elle encore. Nos lèvres était à quelques millimètres d'écart. Je la regardais dans les yeux, non pas pour lui demander son accord, mais pour la prévenir que j'allais le faire. Je restais comme ça quelques secondes et sceller nos lèvres.

Elle passa la main dans ses cheveux. Je posais mes cheveux sur son visage. J'avais détaillais son corps, qui était sublime, mais je n'avais pas franchement regardé son visage. Pour moi, un visage moche annulait un beau corps. Mais, un beau visage pouvait me faire oublier quelques rondeurs. Elle était jolie, voir belle. Ses cheveux retombait en cascade sur son visage, me le cachant un peu. J'arrivais malgré tout à distinguer les traits fins de son visage. Elle regardait par terre. C'était bizarre. Pourquoi ne me regardait-elle pas ? La plupart des filles tombait sous le charme de mes yeux, mes cheveux, mon visage. Mais elle, elle regardait par terre. Tout simplement.Je releva enfin, la tête et répondit à ma question, plusieurs secondes après que je l'eus posé : « Oui je suis dans l'école, et toi ? ». Elle me regardais, enfin, dans les yeux. Je pus donc, en profitais pour la détailler encore plus. Elle avait de longs cils qui mettaient en valeur ses yeux marrons foncé. Je était vraiment jolie. Banale, mais jolie. J'aspirai longuement une bouffé de nicotine, en même temps que la jeune femme. La jeune femme. Je me rendit compte que je ne savais même pas son prénom. « Je suis aussi à Wynwood. Je suis même en internat là-bas. » réponds-je alors qu'elle rebaissais la tête. Mais qu'avait-elle à baissais la tête ? Je pris son menton dans ma main, lui faisant relevais la tête et l'obligeant ainsi à me regarder dans les yeux.« Ne baisse pas la tête, voyons ! Tu es trop belle pour ça. » dis-je avec un sourire charmeur. Pour je sais, pour quelqu'un d'énerver j'étais pas franchement méchant MAIS elle était belle. Et moi Théodore Tom Casteway, je ne peux résister à la beauté d'une femme. Surtout une femme comme ... « C'est quoi ton petit nom ? ».

Elle me tendit une cigarette & un briquet. J'allumais ma cigarette et en pris un bouffée. Je me sentis tout de suite mieux. La nicotine faisait son effet rapidement. J'étais toujours d'humeur massacrante mais c'était déjà moins violent. Au moins, si quelqu'un me poussais je n'allais pas le tabasser jusqu'à ce que mort s'en suive. La brune alluma aussi une cigarette. J'adorais les fumeuses. Surtout si elle était aussi jolie que la fille à coté de moi. Très sexy, je dois dire. Discrètement, je la matais. Huuum. Je rectifie. Elle était orgasmique. Tout de suite, de simage spas très catholiques se battaient en duel dans ma tête. Elle tourna la tête et me regarda. Je regardais vivement autre part pour ne pas qu'elle voit que je la déshabillais du regard. Sauf que je n'avais pas calculer que j'étais resté debout comme un con à coté d'elle. Comme si j'attendais quelque chose. Et elle, elle le remarqua.
- Tu veux t'assoir ?
C'était ma chance. Si je voulais que mes images pas très catholiques soit réel, c'était maintenant où jamais.
- Oui, merci.
Bon, maintenant il fallait que j'engage la conversation. Trouve quelque chose. Vite. Vite ! VITE ! On était au Parc. Celui tout près de Wynwood. La voilà ma question !
- Tu étudies à Wynwood High School ?

De l'air. Il me fallait de l'air. Déjà que j'étais de mauvaise humeur, comme la plupart du temps, mais si en plus on rajoute les deux heures de mathématiques, j'étais d'humeur exécrable. Pour couronner cette magnifique journée ensoillé, j'étais arrivé en retard au cours, et j'avais donc du me mettre à la dernière place disponible : au premier rang, juste devant le bureau du professeur. Je ne pouvais ni écouter de la musique en douce, ni dessiner -si on peut appeler ça dessiner-, enfin je ne pouvait rien faire sauf travailler. Il fallait que je sors d'urgence d'ici, sinon j'allais exploser. Rapidement, je rangeais mes affaires, si un crayon gris et une feuilles peuvent être appeler "affaires", et sortit de la classe non sans hurlement strident de la prof'. Je dus descendre trois étage pour que enfin, ses cris s'arrêtent. Elle est coriace la vieille. Je sortis mon iPod. Je marchais vers le Parc. Son atmosphère calme et silencieuse m'aidait quelque fois à retrouver un semblant de bonne humeur. Quoi que aujourd'hui ca m'étonnerais que je sois dans un de mes jours blancs. My Medicine résonnait dans mes oreilles. Le rythme de cette chanson allait parfaitement avec mon humeur massacrante. Un jeune se tordit la cheville devant moi. Un sourire naquît sur mon visage. J'essayais de ne pas rire, mais c'est moment là était si rare. Mais à peine avais-je décidé de rire franchement que déjà cette envie avait disparut. Il fallait que je me calme, je fis donc le grand tour du parc. J'avais besoin d'une cigarette. J'avais toujours une cigarette sur moi, un cas d'extrême urgence comme celle-là mais là pas moyen de mettre la main dessus. Seul choix, gratter une cigarette à la prochaine personne qui s'avéra être une très jolie fille brune. La journée n'allait peut-être pas se terminer comme elle avait commencer. Je m'avançais d'un air sur vers elle et lui demanda simplement avec un sourire charmeur :
- Excuse-moi, tu n'aurais pas une cigarette pour moi ?