People help the people [ Neil ]

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Neil & Nawel

Le jeune homme tentait de la réconforter, la laissant se blottir contre lui. Il se mit alors à lui raconter ses mésaventures avec la voix, qui semblait ne pas l'avoir épargné. Etant donné qu'elle était nouvelle, elle ne savait rine sur tout ce qui avait pu se passer avant son arrivée. En apprenant le chagrin de Neil, elle eu un mouvement de recul et sortis de ses bras. Elle le regarda, les yeux grands ouvert, pour enfin mettre sa main devant sa bouche. Elle était alors grandement étonnée de ce que venais de lui dire le jeune homme.

Il est gay ? Et c'est à cause de ça qu'il à été la victime de la voix ? Nan mais sérieux ! Elle abuse là !

Tu, tu ... Tu es sérieux là ?

Nawel vit alors le visage du jeune homme s'assombrir, ses épaules s'affesser et un soupir sortir de sa bouche. Elle réalisa alors que sa réaction avait du être mal comprise, que Neil avait pu être blessé.

Attends, je crois que t'as mal compris. Je suis pas genre dégoutée, déçue ou choquée. Si, je suis choquée, même outrée, mais pas à cause de ton homosexualité. Loin de là. Comment dire, je suis carrément révolté, car la voix semble t'en avoir fait bien plus bavé que moi, et à côté des tiens, mes petits soucis sont que dale. J'imagine trop bien comment on du réagir les gens, et ce qu'ils ont du faire. Je suis vraiment désolée pour toi. Cela n'a vraiment pas du être facile pour toi à ce moment là.

La jeune blonde attrapa alors le visage de Neil entre ses mains, et continua à lui parler, le regardant droit dans les yeux. Elle lui demandait comment ça c'était passé pour lui, comment la voix avait pu se servir de ça pour le blesser et le donner comme nouveau joujou-souffre douleur aux autres élèves du lycée. Elle voulait se rattraper, qu'il comprenne qu'elle n'en avait que faire qu'il soit homo ou pas, qu'il aime les hommes au lieu des femmes. Pour elle, ce n'était pas important, elle s'en fichait presque. Sur ce plan là, Nawel était assez ouverte d'esprit, et elle partait du principe que si la personne était heureuse comme cela, qu'elle était épanouie et en peix avec elle même, il n'y avait aucun problème. Tout le monde est libre de faire ce qui lui plait, d'aimer qui il veut, et surtout d'emmerder les autres, les espèces de vieux râgeux qui ne peuvent s'empêcher de pourrir les autres pour oublier qu'ils sont minables et tout aussi pourris.

Tu sais, je m'en fout que tu sois homo ou pas. C'est pas ça qui va changer l'impression que j'ai de toi. Pour moi, que tu deviennes hétéro ou que tu restes homo, tu seras toujours le mec gentil qui est venu me voir et savoir pourquoi j'étais si mal. Merci pour ça.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Ah les rumeurs. J'avais toujours été curieux de savoir ce que les autres pensaient de moi. Sauf que je ne dépendais pas d'eux. Quand j'y pense qu'il y a certaines personnes, plus les filles, qui sont influencées par ce qui sortait de la bouche de quelqu'un d'autre. Parfois les rumeurs pouvaient être horrible. Les gens pouvaient se suicider juste à cause de cela. Le pire est que ça peut être une fausse rumeur vraiment grave mais on ne sait pas qui l'a inventé. Ce n'était pas bien de faire cela. Pourquoi inventer des histoires qui n'étaient pas vraies ? Pour humilier ? S'amuser ? Mentir ? C'était dégoutant. Ce que je n'aimais pas avec la Voice, c'est qu'avec elle, nous n'avions plus de vie privée. On ne pouvait pas faire quelque chose sans avoir la crainte d'être nommé pour le prochain mois. De plus, personne ne savait qui était cette fameuse personne qui s'amusait à se foutre de nous. D'où sortait-elle ? Était-elle payée pour agir comme ça ? Pourquoi aimait-elle faire ça ? Je n'étais pas le seul à me poser des questions. Nawel sortit de mon étreinte puis n'hésita pas à se lâcher.

Je voudrais bien savoir aussi. Elle n'hésite pas à faire n'importe quoi sans penser aux autres. Je me demande si elle a pensé au moins une seule fois de ce qui arriverait si nous décidions de tous se venger.

J'avais écouté Nawel se confier à moi. C'était vraiment épouvantable ce que les autres lui infligeaient. J'étais prêt à parié que c'était l'oeuvre des Pi Sigmas. Ces garçons égoïstes qui se pensaient les plus importants me dégoutaient. Ils se croyaient supérieur aux autres mais dans le fond c'était vraiment des cons. L'adolescente se réfugia de nouveau dans mes bras. Elle était douce et sentait bon. Je ne sentais que la bonne odeur de ses longs cheveux blonds. Je désirais également me confier à elle. Lui montrer que ce n'était pas la seule à avoir souffert.

J'ai déjà été sa victime. Comme je suis homosexuel et qu'apparemment elle aime ce genre de chose, la Voix à décidé de se défouler sur moi. Je n'ai jamais caché le fait que j'étais gay mais avec tout ce qu'elle dit sur moi, c'est un peu énervant de voir les gens me regardaient bizarrement ou de se foutre de ma gueule.

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Neil & Nawel

Neil, étant donné que c'était la façon dont se nommait le jeune homme, écouta la jeune irlandaise lui raconter ce qui semblait lui peser sur le coeur. Il se rapprocha d'elle et la prit doucement dans ses bras, la laissant se blottir confortablement et laisser libre cours à ses larmes. Une fois qu'elle eu finis son très léger résumé de ce qui lui était arrivé, il se mit à lui parler d'une voix très douce et très calme.

Ne t'en fais pas pour ça. Attends quelques jours et je te promets que tout ceci sera du passé.

Nawel se laissa aller contre lui et l'entendis lui murmurer dans l'oreille que cela aller allé. Elle voulait y croire, croire en ce qu'il lui disait. Voulant se débarrasser de ce fardeau qu'elle se trainait seule, étant donné qu'elle ne voulait pas en parler aux filles de sa confrérie pour ne pas passer pour une pleurnicheuse, elle se mit à tout raconter à Neil : ce jeu auquel les garçons du lycée se livrait, l'incident de ce matin en sport où les filles l'avaient complètement humiliée, les ricaments, et ô combien ce la commençait à devenir insupportable pour elle étant donné qu'elle refusait d'en parler à quelqu'un. Mais aussi le fait qu'elle ne voulait pas en parler car elle savait qu'elle n'était pas la seule à subir le courroux de la voix : tous les mois, la liste de victimes se voyait rajouter de nouveaux noms. Même les profs n'y réchappaient.

Elle essuya ses larmes et finit par sortir de l'étreinte réconfortante de Neil pour se tenir toute droite en face de lui. Elle resserra sa queue de cheval et se s'adressa à lui, en renforçant son discours à l'aide de grands gestes :

- Mais pourquoi elle fait ça ? Hein, pourquoi est-ce qu'elle fait ça ? Ok ça peut être drôle quand ça reste gentillé, mais, je trouve que parfois elle y vas fort cette saloppe ! Je ne suis là que depuis le début de l'année, mais je suis sure que cette trainée à ruiné la vie d'un bon paquet de lycéens ! Non mais sérieux. Pourquoi ?

La jeune laissa encore libre cours à son désespoir et revient se blottir dans les bras de Neil. Elle s'y sentais en sécurité et trouvais cela réconfortant de s'y trouver. Elle ne connaissais rien du jeune homme et ne comprenait pas pourquoi elle se confiait autant à un parfait inconnu, mais sans savoir pourquoi, elle faisais confiance à Neil. Sa tête, son comportement, le fait que sans rien dire il l'avait écouté et tenté de la rassurer l'avait mis en confiance. Oui, Nawel lui faisait confiance. Restait plus qu'à savoir si Neil en serait digne.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

Spoiler:

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L’inconnue essaya de nettoyer ses larmes qui perlaient sur son visage, gênée et surprise. Je n’étais pas spécialiste en maquillage pour filles, mais je sus que ce n’était pas une bonne idée. Évidement, son mascara s’étendit sur son beau visage. J’avouai que j’étais un peu venu par surprise. L’adolescente avait peut-être besoin de se retrouver seul un instant. Si c’était le cas je la comprenais. Lorsque l’on se sentait mal, on avait juste envie de se retirer du reste du monde, de se mettre en boule et de pleurer en silence. La vie n’était pas facile. Il y avait des hauts et des bas. C’était souvent les plus bas qui réussissaient à nous détruire. La vie était peut-être belle, mais n’était pas toujours rose.

Son visage était couvert de tâches noires. Un mélange un peu bizarre avec son teint un peu rosé et ses longs cheveux blonds. Nos regards se croisèrent pendant quelques secondes. Je pouvais sentir sa peine et sa détresse à travers ses yeux. Je voulais l’aider, savoir pourquoi elle était dans cet état. Je fouillai dans ma poche pour sortir un mouchoir propre. J’essayais de toujours en avoir sur moi, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Je le lui donnai, elle le prit sans hésiter. « Merci. » La jeune fille voulait peut-être enlever la substance noire le plus qu’elle le pouvait. Sans grand succès. Je lui souris gentiment.

Je m’appelle Neil Smith, mais tu peux juste m’appeler Neil.

Évidement. Je venais de dire quelque chose de complètement stupide. Nawel Norland. Quel nom original ! Nawel. J’aimais bien ce prénom. Je dirais… écossais ? L’adolescente commença à se confier à moi. Chose rare car on ne se connaissait pas. Je prêtai une oreille attentive à ce que la fille me disait.
La responsable de sa tristesse était donc la fameuse Voix. Je voyais que je n'étais pas le seul à la détester. Je ne comprenais son plaisir d'inventer des rumeurs pour humilier les gens. En plus de cela cette stupide Voix en était fière ! Je n'éprouvais pas de la pitié pour Nawel, mais plutôt de la compassion. Je me retournai vers elle pour mieux la prendre dans mes bras. La pauvre, les sanglots l'avaient de nouveau submergé. Je la serrai contre moi. Je parlai d'une voix douce et calme.

Ne t'en fais pas pour ça. Attends quelques jours et je te promets que tout ceci sera du passé.

Je savais de quoi je parlais. J'avais plusieurs fois été victime de la Voix. Les gens te regardaient bizarrement au début mais par la suite se foutaient complètement de toi. « Ça va aller », soufflai-je dans l'oreille de l'adolescente.

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Neil & Nawel

Le temps passait et Nawel restait là, assise, cachée derrière des hautes et quelques rochers, à l'abri du vent et des regards. Son regard se perdait dans le lointain, au milieu des vagues. Tellement prise dans cette observation et par ses armes qui courraient le long de ses joues, elle n'entendis pas que quelqu'un approchais, doucement. Sans qu'elle ne s'en redis compte, la personne c'était posté devant elle et après un bref instant, avait décidé de s'assoir à côté d'elle.

Gênée, la jeune fille sécha ses larmes, essuyant ses joues du revers de sa paume et essayant d'essuyer au mieux le maquillage qui avait pu couler. Son magnifique trait d'ey-liner noir qui lui faisait un oeuil de biche, Adieu, comme le mascara. Ils étaient partis en laissant de grosses traces noires sur les yeux de la jeune blonde, qui lui donnait l'air d'avoir deux gros cocards, ainsi que deux grosses trainées sur les joues. Elle n'était vraiment pas belle à voir, mais tant pis. Nawel continua à vouloir essuyer son maquillage dégoulinant et ne réussit qu'à avoir les mains noires et la figure moite, le tout bien étalé. Elle faisait peine à voir.

Après avoir lamentablement échoué à amélioré un peu son image, elle se tourna vers l'étrange personne qui venait de s'installer à ses côtés. Elle fut tout d'abord surprise, car ce n'était pas quelqu'un qu'elle connaissait. Un parfait inconnus, brun, aux yeux magnifiques, simplement vêtus d'un gros jogging gris et d'un chandail noir. Alors que la jeune blonde essayait de voir un peu mieu à quoi ressemblais son visage, l'inconnu se tourna vers elle et Nawel ne pu s'empêcher de plonger son regard dans ses bleus gris. Le mystérieux brun se détourna rapidement et commença à fouiller dans ses poches. Il en sortis un paquet de mouchoir, et en tendis un à Nawel. La jeune fille le remercia à voix basse et finit de se débarbouiller rapidement, pour ne plus avoir ces ridicules traces noires.

Une fois cela fait, l'inconnu prit la parole, lui disant qu'il passait là par hasard suite à une mauvaise, et alors qu'il déambulait vers la plage, il l'avait entendu et c'était tout d'abord approché par curiosité. Il se présenta ensuite, dévoilant alors qu'il s'appelait Neil, Neil Smith. Il finit son petit monologue en demandant à Nawel si tout allait bien, même si en ses circonstances, elle n'allait pas sauter de joie et sauter au cou du jeune homme en lui criant que tout allait bien.

Après une grande inspiration, elle commença à parler :

" Je, euh, je m'appelle Nawel, euh, Nawel Norland. Et euh, on pas trop dire que ça va ... Je vais pas te cacher que si je pleure c'est pas parce que je viens d'apprendre une super bonne nouvelle. Yeah !! ... Enfait, c'est presque totalement le contraire. J'en peux plus ...

Nawel fit une pause, essuyant rapidement ses yeux qui recommençais à redevenir humide. Elle ne voulait pas que cet inconnus la revois encore une fois pleurer. C'était déjà assez humiliant comme cela, alors à quoi bon en rajouter une couche.

Tu as du déjà entendre parler de moi. J'étais parmis les 'victimes' de la voix ce mois-ci... Et depuis, c'est un peu beaucoup l'enfer pour moi. Le regard des gens à changer, et de la fille sympas, qui même un peu timide ça passait, ben, euh, je suis devenue une espèce de truc pour les mecs qui veulent toujours me faire rougir. Je, heu, c'est horrible. C'est juste une rumeur, et je comprends pas pourquoi ça m'affecte autant. Et puis, y'a ce que les gens font maintenant, et c'est dur. En temps normal, je me serais pas laisser aller, mais là, je sais pas pourquoi je suis comme. Je suis complètement perdue.

Trop tard, les larmes recommencèrent à couler le long des joues, et, si précédemment la jeune irlandaise avait tenté de les dissimuler, cette fois elle n'en fis rien et se laissa aller. Elle ne s'attendait pas à ce que Neil se montre compatissant ou autre chose. Elle pensait plus qu'il se moquerait d'elle, étant donné qu'elle était une des victimes de la voix, ou alors qu'il se servirait de tout ça contre elle, la faisant passer pour une pleunircheuse. Mais, rien de cela n'arriva, car le jeune homme fit quelques choses qui surpris à un tel point Nawel qu'elle en eu un hoquet et arrêta même de pleurer sur le coup.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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J'étais sorti avec des amis. On avait décidé d'aller au karaoké, histoire de s'amuser un peu. Sur les lieux, il y avait une jolie fille à la chevelure brune. Je savais qu'elle essayait de me draguer en essayant de m'impressionner sur ses talents musicaux. Mes amis remarquèrent le petit jeu de l'adolescente alors ils ne forcèrent à l'inviter à un rencard. Je n'avais aucune attirance envers la fille qui s'appelait Kate . Je suivis tout de même leur conseil puis trois jours, je me retrouvai au cinéma avec la jolie brune. Après le film, on alla manger un sandwich au fast-food du coin. À la fin je la raccompagnai chez elle. D'après la discussion qu'on avait eu, Kate aimait les animaux et souhaitait être vétérinaire. Même après être sorti avec elle, je n'étais toujours pas intéressé. Pourtant l'adolescente était belle et gentille. Je n'arrivais plus à savoir pourquoi. Arrivés devant la maison, la jeune fille me remercia. Avant de me dire au revoir, elle s'approcha de moi puis m'embrassa sur les lèvres. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle fasse ça, on se connaissait à peine ! Ma compagne me regarda dans les yeux, comme si elle attendait quelque chose en retour. Je venais de me souvenir la raison de pourquoi je ne l'aimais pas. J'étais gay, voilà pourquoi. Et je le lui dis. Inutile de préciser la surprise et le dégoût qui était apparues sur son visage. Depuis ce jour, ma vie était un enfer. Tout le monde savait que j'étais homosexuel. On me pointait du doigt. Les insultes et les coups n'en finissaient plus. Un jour, j'en eus assez et me suicidai.

Je me réveillai en sursaut sur mon lit. Quel rêve étrange et horrible ! J'avais des frissons qui me parcouraient le long de mon corps. Le suicide. Jamais je ne voudrais mettre fin à mes jours. J'avais encore les images dans ma tête. Elles me hantaient. Je regardai mon alarme : 2h41. Je me levai de mon lit avant de me diriger vers la salle de bain. J'ouvris le robinet d'eau froide puis m'en mis sur le visage. Cette action me calmera peut-être. J'allais dans la cuisine et pris un verre d'eau. Je voulais oublier ce rêve, je DEVAIS l'oublier. Je retournai me coucher en sachant fortement que je ne me rendormirais pas.

8h55, dans la chambre

J'avais au moins pu dormir deux heures de temps, sauf que maintenant, j'étais en retard. Pas grave, je n'avais pas envie d'aller en cours aujourd'hui. Je restai la moitié du temps à ne rien faire, paressant sur mon lit. Je ne me sentais pas très bien. Sûrement dû au manque de sommeil que j'avais eu. J'étouffais, c'était ça le problème. J'enfilais un jogging gris, un chandail noir et portai une veste bleue par-dessus. Je chaussai mes baskets puis sortis pour prendre une petite marche. Le soleil n'était pas trop fort et un vent frais s'était installé. Quinze minutes plus tard, je me retrouvai sur la plage. Le bruit des vagues était calme et réconfortant. Je fermai les yeux pour quelques instants et ce fut à cet instant que j'entendis des reniflements, comme si quelqu'un pleurait. Une fille. Je suivis le son des petits hoquets jusqu'à ce que j'aperçus une fille recroquevillée sur elle-même. Je fronçai les sourcils, pourquoi pleurait-elle ? Une peine de cœur peut-être. Je m'approchai et m'assis à côté d'elle. Je parlai doucement et délicatement.

Hey, ça va ?

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Depuis que la voix avait posté dans sa dernière chronique avec son petit avis sur Nawel, la jeune blonde avait senti que le regard des autres était quelques peu différent, ainsi que leur comportement : les garçons de Wynwood et en particulier ceux de la confrérie des Pi Sigma s'acharnaient à vouloir la faire rougir ou la mettre dans des situations étranges pour la mettre mal à l'aise. Même les filles s'y mettaient : elles parlaient dans son dos, mais encore, c'étaient raisonnable. Elle espérait juste que cela ne durerais pas trop longtemps. Elle savait que c'était pas grand chose comparé à ce que certaines personnes pouvaient subir dans le lycée, mais voila.

Nawel lâcha un soupir après qu'un groupe de Pi Sigma l'ai encore accosté. Elle les avait évité en effectuant sa petite pirouette habituelle,bredouillant qu'elle avait quelques petites choses et leurs avaient souris en changeant de couloir. Encore une fois, elle s'en était sortis sans trop de dommage car ce n'était qu'un petit groupe. Quand ils trainaient en bande de 5 ou 6, cela devenait plus dure pour la jeune femme.

Encore et encore ! Ils ne vont jamais arrêter ? Ca fait déjà deux trois semaines que la voix à publié ça et ils y prêtent encore attention ? Bouhh !

Elle remis correctement son sac sur son épaule et se dirigea vers son casier pour prendre son sac de sport. Sur son passage, quelques élèves parlèrent dans son dos, mais elle n'y fit pas attention. Une fois son casier ouvert, elle y fourra son sac de cours, se brossa rapidement les cheveux et attrapa le gros sac polochon bleu turquoise qui lui faisait office de sac de sport. Elle se dirigea alors vers les vestiaires des filles, qui se trouvaient non loin du terrain où elles joueraient pour le cours de sport. En y entrant, toutes les filles la dévisagèrent. Toutes n'étaient pas de sa classe, mais presque. Aux regards s'ajoutèrent quelques mots prononcé à voix basse. Nawel se dirigea vers ses amies et fit comme si de rien n'était, allant même jusqu'à oublier ce que la voix avait fait. Mais cela ne dura pas. Arès que Nawel eu troqué sa tenue de ville contre son short, son top assortis gris et ses grandes chaussettes montantes noires et grises, elles sortirent tranquillement du vestiaire. Leur professeurs fit l'appel et sépara la classe en deux groupes. Le sort n'étant pas favorable à la jeune irlandaise, elle se retrouva séparé de ces amies. Durant l'échauffement, elle entendis les voix des files, méchantes, vicieuses, et pleines de poisons. Une d'elles, complétement indifférente à tout ce que pouvait bien les autres, se mit avec Nawel, et silencieusement finirent de s'échauffer.

Le début de la fin commença avec le match de crosse. La fille qui semblait dominer toute la petite bande fit trébucher Nawel et provoca une vague de rire générale. La jeune fille qui l'avait soutenue mentalement durant l'échauffement vint l'aider à se lever et lui demanda si tout allait bien. Le match repris après que la jeune femme eu fait un signe de tête au professeur. Mais l'incident ne fut pas le seul : il s'en suivit d'autre après que le professeur fut partis surveiller l'autre demi groupe. Aux coup de crosse s'ajoutèrent les insultes, et bientôt, la jeune blonde n'en peu plus et fondis en larme sur le larme affalé par terre. Pour cacher les larmes qui coulaient le long de ses joues, elle quitta le terrain en courant, se bouchant les oreilles pour ne plus entendre ce que les langues de vipère criaient partout.

Nawel couru, couru pendant un bout de temps. C'était le plein milieu de l'après-midi et tout les élèves étaient alors en cours ou occupé. Elle chercha un endroit ou personne ne pourrait la trouver. Elle continua de courir jusqu'à ce qu'elle sente le sol mollir sous pieds : elle avait finis par s'échouer sur la plage. Elle s'écroula tout d'abord sur le sable chaud et pleura tout ce qu'elle avait pu retenir jusqu'à ce qu'elle arrive ici. Craignant qu'on ne la voie et que cela soit reporté à la voix, elle se trouva une place en haut de quelques rochers sur le bords de la plage, à une de ses extrémité. Là, elle était sûre qu'elle ne serait pas déranger, à moins que quelques ne décide de vraiment s'aventurer dans cette endroit là de plage. Enfin assurer d'être seule, elle laissa ses larmes couler, ainsi que son chagrin.