Wynwood University
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 La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa

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MessageSujet: Re: La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa   La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa EmptyLun 21 Jan 2013 - 18:54




Ft. Jeff ♥

« La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue »


J'avais donc dû nettoyer la cafétéria avec un inconnu et devant tous les élèves plus puéril les uns que les autres. Quoi de mieux pour mettre de bonne humeur lors d'une journée qui n'a déjà pas commencé de la meilleure des façons ? Rien je pense. Bref, entre le responsable qui hurlait, mes vêtements bons à jeter et l'inconnu qui passer son temps à s'excuser alors que de toute évidence, ça ne changerais plus rien, j'avais un peu de mal à savoir où donner de la tête. Heureusement, le nettoyage terminé, nous pûmes enfin sortir. Bête que j'étais, je pensais mon calvaire terminé. Surtout qu'il avait proposé de me prêter des vêtements de sa colocataire avant de subitement changer d'avis pour me demander qui était le mien. Je devais bien avouer que son idée n'était pas mauvaise, si on retrouvait Dylan, il me prêterait certainement sa clé pour ouvrir la porte. Il suffirait de trouver la salle de classe ou il avait cours. « Mon colocataire esta... » commençais-je sans terminer. Qu'est ce qui lui prenait encore ? Il ne m'écoutait pas pour voler le soda d'un pauvre gamin sans défense ? Après les jeunes se plaindraient de leur mauvaise réputation...

« Qu'est ce que... ? » Eus-je à peine le temps de prononcer avant qu'il ne renverse le soda sur son tee-shirt avec un sourire. Le rire succéda à la surprise. « Bah ... on est deux, maintenant. » Okay je devais bien avouer que ce n'était pas une si mauvaise idée, maintenant j'avais peu de chance de continuer à lui en vouloir puisqu'il était au moins aussi crasseux que moi. J'allais m'approcher pour lui dire que finalement ce n'était pas si grave quand la voix du surveillant retentit à nouveau. « C'est pas vrai ! WILLIAMS ! CABANO ! Vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?! En retenue, tous les deux ! Et tout de suite ! » C' était quoi ce bordel, il nous suivait ou quoi ? En plus je n'avais jamais eu de retenue et je n'avais rien fait pour en mériter une. « Williams » comme l'appelait le surveillant essaya bien de se défendre mais il se fit rembarrer. « Mais je no ai rien... » « TU VEUX ÊTRE COLLEE A VIE CABANO ? » « no, no esta bon. » Soupirant, je suivais l'homme jusqu'à la salle de retenue avec la tête baissée. Le garçon s'excusa une nouvelle fois et je me contentais d'un haussement d'épaules, cette fois, nous dirons que ce n'était pas vraiment de sa faute.

Une fois dans la salle, un nouveau surveillant prit le relais, commençant par nous regarder de haut en bas avec un air dégoûté. Génial, pas la peine d'espérer une quelconque réduction de peine de sa part à mon humble avis. « Héhé, je ne vous vois pas souvent ici, vous. » Je lui lançais un regard sceptique, il était sérieux là, avec son vieil accent de pervers en quête éternelle de nouvelles victimes sans défense ? « Vous savez, je me suis creusé la tête afin de trouver de meilleures idées de punition pour les retenues ... Faire copier, ça fait plus fuir les gosses, c'est bien connut. Non. J'ai une idée pour vous. Suivez-moi. » « No debes tener mucho trabajo para tener tiempo de reflexionar sobre los mejores castigos que hay que infligirles a los alumnos.* » marmonnais-je, m'attirant un regard assassin de sa part, avant de suivre les deux hommes en traînant les pieds. Et bien sûr, il fallut que le surveillant les emmène jusqu'au vestiaire de l'équipe de foot, celui-là même où elle s'était retrouvée complètement nue devant l'un des joueurs et où son très cher mari pouvait entrer à tout moment. Achevez-moi tout de suite, pitié, pensa-t-elle en y entrant.« Du nettoyage ! Et oui mes petits ... Le match d'hier a laissé des traces, et vous êtes parfaits en femmes de ménages ! Je veux tout ça NICKEL dans une heure, pas plus ! Je veux que vous nettoyiez le sol, les douches, les murs et ... les toilettes. Bonne chance ! » Fit-il alors. Du nettoyage maintenant ? C'était quoi ce lycée à la mord-moi le nœud où les élève nettoyez eux-même toute les salles salie ? « no hay dé femme dé ménage dans cé lycée ? On a déjà nettoyé la cafétéria, on no va pas faire todo leur travail ! » m'exclamais-je en le fusillant du regard. C'était certainement une mauvaise idée parc que j'eus l'impression qu'il passait du blanc au rouge puis au cramoisi en quelques secondes. Je lançais un regard inquiet au garçon qui m'avait bousculé un peu plus tôt. « SI TU AS UN PROBLEME AVEC LES PUNITIONS DE CE LYCEE, TU PEUX EN CHANGER, CABANO ! » Hurla-t-il si fort que mon oreille se mit à siffler. Je reculais de deux pas pour être à la même hauteur que le fameux « Williams » et le regardait partir d'un pas furieux. « DANS UNE HEURE ! SI QUAND JE REVIENS CE N'EST PAS FINI JE VOUS COLLE TOUTE L'ANNEE. » La porte claqua, me faisant sursauter et on entendit un cliquetis représentatif : il avait fermé la porte à clé.

Nouveau soupir. J'attrapais une wassingue et un seau et je me dirigeais vers les douches pour remplir le mien. Évidement, j'en mettais partout et surtout sur moi. J'observais alors le garçon à qui je devais cette punition. «  Comment tou t'appelles, j'aimerais savoir qui jé dois éviter à l'avenir » Fis-je en souriant, je ne plaisantais qu'à moitié à vrai dire, ce type m'avait vraiment apporté plus de problèmes que n'importe qui dans ce lycée jusque là. Et le pire était certainement qu'il ne l'avait même pas fait exprès. J'observais un instant la porte verrouillée, je n'étais pas entrée par celle-ci la dernière fois, il y en avait une seconde un peu plus loin. J'allais vers celle-ci et l'ouvrait, le surveillant avait sûrement oublié de la fermer. « Dis et si... On partait se changer et qué on révenait nettoyer après ? On né va pas en avoir por une heure, si ? »



* Tu ne dois pas avoir beaucoup de travail pour avoir le temps de réfléchir aux meilleures punitions à infliger aux élèves.

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MessageSujet: Re: La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa   La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa EmptyLun 10 Déc 2012 - 3:05




La cafèt à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue.
at the cafeteria



Pourquoi la cafétéria ? Pourquoi maintenant ? Et surtout ... pourquoi cette bande d'adolescents, ces sales gosses, avaient dût le bousculer ? Jeff ne savait plus où se mettre, et c'était compréhensible. Il venait, devant la cafétéria entière - qui bien sûr, était bondée - de renverser l'intégralité de son plateau sur une pauvre et innocente étudiante. Cette fille là devait le haïr, tout comme Jeff haïssait désormais cette cafétéria. Et ces adolescents puérils. Mais un fait lui échappait : il était encore, lui aussi, un adolescent puéril. Tandis que des rires fusèrent d'un peu partout dans la pièce, l'alpha psi fixait sa victime, d'un air réservé et coupable. « Williams ! Cabano ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Vous allez me faire le plaisir de me nettoyer ce que vous venez de dégueulasser et en vitesse ! Les balais sont par là ! » hurla un responsable de l'autre côté de la pièce, bien qu'un petit sourire narquois s'installa sur son visage. Bingo, voilà qu'ils s'étaient fait remarqués par le surveillait. Enfin, rectification : Jeff, les avaient fait remarqués par le surveillant. Décidément, la jeune femme devait le maudire. Ses vêtements étaient imbibés de jus de fruits ainsi que des restes qu'il n'avait pas mangé. Baissant la tête, les deux étudiants prirent la direction des cuisines. « Tou aurais pu faire attention quand même » Blanc. Que pouvait-il bien dire pour se faire pardonner ? « Hmm, je sais, je ... suis désolé. » Sûrement pas ça, en fait.

Et voilà que Williams se retrouvait à passer le balai devant la moitié du lycée, dans une cafétéria qui n'était même plus la sienne. Un cauchemar, autrement dit. Une fois le sol nettoyé de tout les détritus de son repas - ou non - la jeune fille prit la direction de la sortie, et ayant finit son repas, Jeff la suivit. Elle paraissait extenuée, premièrement par sa journée, puis par cet accident malheureux de la cafétéria. Puis, subitement, elle sembla chasser son propre agacement et dit plus calmement : « No esta grave, pardon, je suis un poco énervée. Mais... Comment jé vais faire, moi ? J'ai cours dans une heure et j'ai dois attendre mi colocataire para ouvrir la porte de ma chambre, j'ai oublié la clé ! » Jeff se sentit quelque peu rassuré, mais remarqua très vite que ce n'était qu'une fausse alerte, tant la jeune fille perdit son calme dans la seconde qui suivit. « ¡ Cual día de mierda, verdaderamente, faltaba sólo esto! » Jeff n'avait que des notions basiques en espagnol, mais il ne fallait pas être bilingue pour comprendre approximativement ce que venait de dire la jeune femme, qui devait probablement être espagnole. Furieuse, celle-ci donna un coup de pied rageux dans un mur puis lâcha un grognement de douleur. Jeffrey remercia alors le bon dieu - au cas où il y en avait un - que ce coup de pied ait finit dans un mur et pas dans ses couilles. Ça aurait été regrettable.

« Je... Je suis désolé. Vraiment. J'ai une amie, une très bonne amie qui s'appelle Kaylee, elle pourra sûrement te prêter des fringues ... en attendant ce soir ? » Mais il avait parlé trop vite. Il se souvint alors que Kaylee ne logeait plus à Wynwood, mais encore chez son frère emprisonné. Seul petit point positif pour l'alpha psi : sa convive partageait désormais son embarras. Il se sentait moins seul, c'était déjà ça. « Qui est ton colocataire ? Je peux peut-être essayer de le retrouver ... pour qu'il t'ouvre votre chambre ? » C'était un peu bête comme idée, mais Jeff n'avait plus aucunes idées de comment il pourrait tenter de se rattraper. Alors, une idée folle lui traversa l'esprit. Comme un dernier espoir, une dernière chance. Mais sûrement pas une dernière connerie. Ils venaient de passer devant un distributeur de boisson et, tandis qu'un jeune ados, environ quinze ans, venait d'introduire des pièces pour son soda, Jeff l'attrapa avant lui, l'ouvrit et le renversa en plein sur son tee-shirt. Un petit sourire timide sur son visage, il ajouta : « Bah ... on est deux, maintenant. » Le liquide imbiba presque instantanément ses fringues puis coula le long de son corps. Il avait bien l'air stupide, maintenant. Et regrettait déjà sa connerie. Mais il allait encore plus la regretter. « C'est pas vrai ! WILLIAMS ! CABANO ! Vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?! En retenue, tous les deux ! Et tout de suite ! » Manque de chance, le surveillant qui les avait reprit dans la cafétéria se trouvait dans le même couloir qu'eux à ce moment-là et imposa donc aux deux étudiants une retenue. Jeff croyait rêver. Une retenue, lui ? Il n'en avait presque jamais connut, et c'était maintenant, alors qu'il n'était plus un lycéen mais bien un étudiant en fac, que ça allait lui arriver ? « Mais t'es sérieux ? Je ... - JE NE VEUX RIEN ENTENDRE ! » Catastrophés, ils se dirigèrent vers la salle de retenue. « Et bien ... encore désolé ... » Une fois à l'intérieur, le surveillant chargé des retenues leva les yeux sur eux, excité comme un tortionnaire à qui l'on apportait de nouvelles victimes. « Héhé, je ne vous vois pas souvent ici, vous. » À ce moment-là, Jeff croyait mourir de honte. Et n'osait même plus regarder dans les yeux sa pauvre victime. « Vous savez, je me suis creusé la tête afin de trouver de meilleures idées de punition pour les retenues ... Faire copier, ça fait plus fuir les gosses, c'est bien connut. Non. J'ai une idée pour vous. Suivez-moi. »

Inquiet, l'alpha psi s'exécuta et fut suivit de la petite blonde, qui traînait des pieds derrière lui. Il n'avait aucune idée d'où le surveillant pouvait bien les conduire, mais à coup sûr, ça sentait mauvais pour eux. Il fut plutôt surprit lorsque ce dernier se dirigea vers les vestiaires de l'équipe de football du lycée. Lorsqu'ils furent à l'intérieur, il prit son temps pour dire : « Du nettoyage ! Et oui mes petits ... Le match d'hier a laissé des traces, et vous êtes parfaits en femmes de ménages ! Je veux tout ça NICKEL dans une heure, pas plus ! Je veux que vous nettoyiez le sol, les douches, les murs et ... les toilettes. » Il s'en léchait presque les babines, l'enfoiré. « Bonne chance ! »

Et une chose était sûre : Jeff ne remettrait plus jamais les pieds dans cette cafétéria !



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MessageSujet: Re: La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa   La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa EmptySam 8 Déc 2012 - 6:32




Ft. Jeff the pedobear ♥

« La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue »

L
Cafétéria du lycée, lundi 12 novembre, 11 h 50.

Jour de la rentrée après les vacances d'octobre. Des vacances qui ont été des plus exténuantes pour moi. D'abord, mon frère resté en Espagne et qui devait venir me rendre visite, n'est finalement pas venu. J'ai appris ça le jour d'Halloween, le 31 octobre pour être exacte. Et réaction peut-être un peu disproportionnée, j'étais allée dans un bar dans une tenue ridicule, j'avais beaucoup trop bu, mettant au passage ma santé de diabétique en danger, j'avais revu Diego, l'avait emmené dehors, lui avait violé la bouche dans sa voiture, l'avait suivi à Las Vegas, m'étais mariée et non contente de tout cela, j'avais également fait en sorte de perdre ma virginité durant la lune de miel, certainement pour m'assurer que la honte me suivrait bien jusqu'à Miami à mon retour. Et je dois dire que c'est une réussite : non seulement mon père m'a viré de chez lui, mais en plus, je passe mes journées à éviter "mon mari" dans les couloirs du lycée. Durant ces vacances, j'étais également partie un week-end à Chicago, en compagnie d'Amaranthe, mon amie française. Ce week-end, quelques jours après mon fameux mariage m'avait fait beaucoup de bien, j'avais trouvé la ville de Chicago très intéressante et voir Ama' et pouvoir lui parler dans une autre langue que l'anglais tant détesté m'avait beaucoup plus. Ensuite, j'étais revenue et j'avais dû parler de ma nouvelle situation à toute ma famille, ma mère restée en Espagne, mon frère, mon père -qui avait donc pris la décision radicale de me mettre à la porte- et, pire que tout : June, ma cousine surprotéctrice. Je pense n'avoir jamais eu autant de leçons de morale en si peu de temps.

Bref, les vacances ont été si stressantes que j'étais presque contente ce matin, en sachant que c'était la rentrée et que j'allais reprendre les cours. Mais pour combien de temps ? Déjà, j'avais oublié que Ryan ou Mercedes, appelez-la comme vous préférez, est dans ma classe et rien que le fait de la voir avait gâché ma journée. Ajoutez à ça les cours d'anglais quasi incompréhensibles et pour bien arranger les choses, le fait que j'aie dû rentrer dans une salle qui n'était pas la mienne -en plein cours- pour éviter de croiser Diego et vous obtiendrez l'humeur maussade dans laquelle je me trouve en entrant dans la cafétéria.

Évidemment, je ne vois ni June, ni Amaranthe, ni même Dylan, mon colocataire. C'est donc seule que je mange, n'ayant pas vraiment envie d'aller m'asseoir avec les cheerleaders dont je fais pourtant partie pour les entendre parler de leurs vacances et leur mentir en retour en disant que les miennes étaient géniales mais banales. Étant donné que, soyons clairs, il n'est pas question que je leur confie la vérité. Ainsi, dans le brouhaha constant de cette salle, je mange tranquillement en gardant les yeux rivés sur mon alliance. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais chaque fois que mes yeux se posent sur cette bague idiote, j'ai un mal de chien à les en décoller. Si bien qu'une fois mon repas fini, c'est en gardant le regard fixé sur cet anneau que je me lève pour aller ranger mon plateau.

Sauf que je ne regarde pas devant moi et que je finis par être bousculée. Et bien bousculée même puisque mon propre plateau m'échappe et tombe à terre dans un fracas de verre brisé en même temps que le contenu d'un plateau inconnu se renverse sur moi avant de rejoindre les vestiges du mien, sur le sol. J'entends les excuses du jeune homme qui m'a poussée alors que j'observe mon tee-shirt et mon jean imbibés de jus de fruits et de restes d'un repas avec horreur. Sensation de vêtements mouillés et poisseux, tout ce que j'aime. Je m'apprête à répondre, mais je suis devancée par les cris du surveillant s'occupant de la cantine, visiblement pas content du tout.

" Williams ! Cabano ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Vous allez me faire le plaisir de me nettoyer ce que vous venez de dégueulasser et en vitesse ! Les balais sont par là !" Hurle-t-il avec un sourire narquois en montrant la direction de la cuisine.

Je soupire en allant chercher l'un des fameux balais qui servent à ramasser tout et n'importe quoi dans ce lycée. Et une fois le plus gros nettoyé -ou bien étalé par terre, ça dépend les points de vue- je peux enfin sortir de cet endroit audit et constater une nouvelle fois l'ampleur des dégâts. Le garçon, "Williams", m'a suivi et je me tourne vers lui.

"Tou aurais pu faire attention quand même" est ma première réaction, réaction pleine de mauvaise foi puisque je ne regardais absolument pas où j'allais non plus. Un geste de la main et un "basta" plus, tard, je relativise un peu. "No esta grave, pardon, je suis un poco énervée. Mais... Comment jé vais faire, moi ? J'ai cours dans une heure et j'ai dois attendre mi colocataire para ouvrir la porte de ma chambre, j'ai oublié la clé !" Ça, je le sais parce qu'en voulant sécher les cours d'anglais ce matin, je me suis rendu compte que j'étais bloquée hors de ma chambre, sans les clés que j'ai laissées à l'intérieur.

"¡ Cual día de mierda, verdaderamente, faltaba sólo esto!" * Et énervée, j'envoie mon pied dans le mur le plus proche. "¡ Aïe!" Mauvaise idée, maintenant, je n'ai plus qu'à le ramasser à la petite cuillère.

Et évidemment, j'ai fait tout ça devant l'inconnu qui m'a malencontreusement accroché. Avec les airs de dingue sorti d'un asile que j'ai, je suis certaine qu'il est ravi d'avoir fait ma connaissance. Un de plus à ajouter à la liste juste derrière celui que j'ai rencontré dans les douches des Cannonballs quand je me suis trompée de vestiaire.

* Quelle journée de merde, vraiment, il ne manquait plus que ça !

Spoiler:
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MessageSujet: La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa   La cafèt' à midi. Ou comment renverser son plateau sur une pauvre inconnue ~ Mawawa EmptyJeu 25 Oct 2012 - 4:50

Cafétéria du lycée, lundi, 11h50.

Jeff venait à peine de sortir d'un cours d'histoire de l'art. L'un de ses préférés. Il serait bien resté une demi-heure de plus dans l'amphithéâtre afin de discuter du cours avec son professeur, mais son estomac gargouillant, il fut contraint de quitter la grandissime pièce et de prendre la direction de la cafétéria. Oui, vous avez bien lu, la cafétéria du lycée. Étrange, quand on sait que les élèves de l'université ne se rendent jamais dans cet endroit, préférant le calme du restaurant universitaire, prévu pour eux. Jeff n'y avait d'ailleurs plus remit les pieds depuis l'obtention de son diplôme. Et il devait avouer que cet endroit, sa foule, son bruit constant lui manquait un peu.

Ses rendez-vous quotidiens avec ses camarades de classes lui manquaient également.

À la fac, c'était différent. Les élèves étaient plus solitaires. Chacun avaient des horaires de cours différentes - ou presque - et donc, tous y comprit Jeff avait apprit à prendre leurs déjeuners en solo ou en groupe restreint. Mais Jeff préférait de loin l'ambiance amicale et cordiale de la cafétéria et du lycée tout entier. Fumant son habituelle cigarette d'après cours, l'alpha psi avait donc décidé de rejoindre l'endroit où tous les lycéens se rejoignaient à l'heure du déjeuner. Il espérait y rencontrer des amis à lui, des connaissances. Des personnes qui étaient encore au lycée et que Jeff ne voyait que rarement ces temps-ci.

Lorsqu'il pénétra à l'intérieur de la pièce, il reconnut immédiatement l'excitation ambiante qu'il connaissait si bien. De partout, des adolescents discutaient, criaient, riaient de bon cœur. Mais personne, aucun amis à lui à l'horizon. Légèrement déçu, il alla néanmoins s'asseoir seul à une table et commença à englober son déjeuner.

Une poignée de minute plus tard, une fois son repas terminé, Jeff prit la direction de la sortie. Sur sa route, il reconnut quelques visages qui lui étaient familiers, comme Savanah ou Sateen. Il fit d'ailleurs un petit signe de la main en direction des filles, et continua son chemin. Mais c'est là que le drame se produisit.

- Meeeerde .... Désolé.

Un peu rêveur, Jeff venait de se faire bousculer par une bande d'ados, apparemment pressés de se mettre à table. La pièce commençait à être pleine et le bruit de plus en plus assourdissant. Pressé de quitter ce brouhaha, Williams n'avait pas vraiment fait attention à la pauvre jeune fille qu'il venait de bousculer.

Mais il n'avait pas fait que la bousculer. Non, malheureusement pour elle, il renversa plus de la moitié de son plateau sur elle, dont sa brique de jus de fruit et son assiette quasiment terminée. Mal à l'aise, il releva la tête et fixa sa "victime" :

- Je suis vraiment désolé, je regardais pas où j'allais ... ajouta-t-il, désolé, à la jeune femme.

Il connaissait ce visage. De vue seulement, mais il reconnaissait bien la petite asiatique, un peu plus jeune que lui, qu'il venait de percuter. D'après ses souvenirs, c'était une Nu Zêta. Les joues rougies de honte, il attendit avec trac la réaction de la fille, espérant qu'elle ne s'énerve pas trop contre lui. Après tout, il ne l'avait pas exprès ?

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