Encore toi ?! Ft Lorenna [FINI]

C'est vrai que les ambiances des bars étaient parfois un peu lourdes, les gens bourrés, les gens qui ne sont pas agréables, les gens agressifs ça allait un moment. Mais quand on voulait boire tranquillement avec une jolie jeune femme il valait mieux éviter ce genre d'endroit.

Lorenna me fit comprendre que ça allait être difficile d'aller chez elle, tant mieux je n'aimais pas allé chez les gens que je connaissais à peine, surtout si elle vivait avec ses parents j'aurais été encore plus gêné. Chez moi me semblait être tout comme pour la jolie brune la meilleure solution.

En effet je n'avais toujours pas de chambre à Wynwood, je vivais à l'hôtel en attendant et je pensais faire rapidement une demande de chambre mais j'hésitais, la vie à l'hôtel était pas mal, plus indépendante, malgrès le fait qu'on soit loin de tout et qu'on ne puisse pas faire la fête comme on l'entend.

J'allume ma cigarette et en inspire une grosse bouffée, je regarde les yeux de la jeune femme et lui dis :

Tant mieux j'ai une vieille bouteille de Whisky de 20 ans d'âge et si tu n'aimes pas j'ai toujours d'autres bouteilles, tu y trouveras ton bonheur.

Je lui souris et me dirige vers la sortie du bâtiment puis la sortie de Wynwood en compagnie de ma ravissante collègue de confrérie. Il y a environs 20 minutes de marche pour se retrouver à l'hôtel où je réside actuellement.

Spoiler:

J'espérais vraiment qu'il accepterait. C'était plutôt étrange ce petit jeu de séduction, car en général, je l'utilise après quelques verres. Mais aujourd'hui, avec lui devant moi, c'était tout autre chose. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'aurais choisi ma proie avant même d'être saoule.

"Tu as de la chance les soirées arrosées ça me connaît plus que les Tee shirt !"

Je ne me retint pas pour rire à sa plaisanterie. Mon rire était crystalin et mélodieux. Rares étaient les personnes qui réussissaient à l'entendre. Je fus même surprise de l'entendre moi-même, comme si je ne me souvenais plus du son de mon rire... Je le vis donc se lever et remettre sa veste. Il se prit une cigarette et me tendit la main en disant:

"Allez viens on va picoler ?"

Je pris donc la main tendue pour m'aider à me relever. Je m'emparai de ma veste que j'enfilai à la hâte, en sortit mon propre paquet de cigarettes pour m'en prendre une.

"Chez toi ? Chez moi ? Ou au bar ?" Je fus agréablement surprise que pour une fois, on me demande mon avis. Chez moi, c'était totalement hors de question. Quoi que l'idée aurait pu être intéressante juste pour voir la tête que feraient mes parents. En temps normal, j'aurais choisi le bar, endroit bondé pour ne pas avoir à trop parler... Mais ce n'était pas ce qui m'intéressait aujourd'hui.

"J'en ai un peu ma claque des bars où l'on n'arrive même plus à s'entendre penser. Et chez moi, c'est plutôt difficile. Alors je dirais chez toi! Si ça ne t'ennuie pas bien sur?"

C'était étrange de m'entendre être agréable. Il y avait tellement longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Des tonnes de souvenirs remontaient à la surface, mais je les chassai immédiatement.

Elle avait envie de passer une bonne soirée, arrosée si possible. Rien que ça ? Si Mademoiselle le désir je vais donc m'exécuter. Je ferais tout pour avoir une bombe comme elle dans mon lit ce soir.

Tu as de la chance les soirées arrosées ça me connait plus que les Tee shirt !

J'avais dis ça sur le ton de l'humour, j'espère qu'elle n'allait pas me prendre au sérieux et croire que je me foutais d'elle. Je me leva, je remis ma veste en cuir, je sortis d'une de mes poches un paquet de cigarette et je m'en pris une. Je tendis ma main vers la jeune femme assise sur le fauteuil pour qu'elle se relève et je lui dis :

Allez viens on va picoler ?

Mais je me rendis compte que je ne savais pas trop quelle genre de soirée elle aimait, les soirées en boîte que je détestais, les soirées tranquilles à se boire une bouteille chez sois, où les soirées dans les bars ou peut-être autre chose. Je la regarda alors, la contemplant de haut en bas pour ensuite lui demander :

Chez toi ? Chez moi ? Ou au bar ?

J'attendis impatiemment sa réponse pour savoir où nous allions picoler ensemble.

Je le vis retirer sa veste de cuir. Il est vrai que mes propos étaient tous plutôt évocateur, et je sentais déjà la chaleur monter en moi. Ça devait être pareil pour lui.

Je remarquai donc ses tatouages. Il y en avait beaucoup, il faut dire, mais tout semblait bien agencer, formant un tout assez spectaculaire. Je souris en pensant à mon premier tatouage, à un endroit peu visible pour le moment. Peut-être aurait-il la chance de le voir. Restait à voir s'il serait curieux et prêt à faire ce qu'il faut pour m'avoir sous ses draps.

Je le vis regarder autour de nous, sans doute pour constater si nous étions seuls ou non. J'avais d'ailleurs pris la peine de vérifier par moi-même. Inutile de provoquer des ragots.

"Qu'est-ce que je pourrais faire alors si je ne suis pas obligé de ruiner ta garde-robe ?"

Cette réponse était claire. Il en avait envie autant que moi. Il voulait trouver la clé de mon jardin secret. Je le regardai longuement avant de répondre. J'avais envie de savoir ce qu'il y avait derrière cet air mystérieux et son comportement de rebelle. Et c'était plutôt rare depuis mon arrivée de la Floride. Mais il faut l'avouer, il m'intriguait.

"Eh bien... Si tu trouves le moyen de me faire passer un bon moment aujourd'hui, avec une soirée bien arrosée, je pourrais peut-être accepter la proposition de la chambre d'hôtel de tout à l'heure..."

Je venais de mettre mes conditions. Restait à voir s'il les accepterait. Je l'espérais, du moins...

Je rêve où la fille insupportable avec qui je m'étais embrouillé, qui m'avait hurlé dessus devant tout le lycée et qui limite aurait voulu me tuer était en train de m'aguicher ouvertement ? Oui oui elle venait de me dire "Tu sais, il n'est peut-être pas nécessaire de ruiner ma garde-robe pour me voir sans vêtement. Il y a d'autres façon beaucoup plus rapide et plus simple de le faire. Surtout si tu m'assures de me tenir au chaud..." avec un sourire et un regard très évocateur. Je ne fantasmais pas, du moins je l'espère.

La température montait et je me rendis compte que j'avais encore ma veste en cuir, je l'enlevais alors pour la poser sur l'accoudoir du fauteuil, j'étais désormais avec un simple tee shirt blanc à manches courtes qui laissait apparaître les nombreux tatouages dessinés sur mon corps. Mon regard tourna dans la salle pour voir si personne n'étais en train de nous observer. D'après ce que je voyais ce n'était pas le cas. Je retournais alors mon regarde vers Lorenna pour lui dire :

Qu'est-ce que je pourrais faire alors si je ne suis pas obligé de ruiner ta garde robe ?

Mon regard en disait déjà beaucoup sur mes intentions auprès de la jeune femme, mais après tout rien n'étais encore gagné au contraire.

Jétais confortablement installé dans mon fauteuil, espérant vraiment qu'il décide de jouer à son petit jeu, qui commençait à vraiment lui plaire. Je l'avais vu fixer mes jambes lorsque je les avais croisées, et c'était exactement ce que je voulais qu'il arrive. Jusqu'à présent je maîtrisais encore la situation.

"Enchanté Lorenna. Très joli prénom. Aussi joli que tes yeux et tout le reste."

je constatai qu'il utilisait mon prénom et pas mon surnom. Il est vrai que nous n'étions pas intimes, du moins pas encore. Mais son compliment me flattât plus que nécessaire. Je savais bien que j'étais jolie, mais le dernier mec à m'avoir fait ce compliment était mon ex petit copain, qui était resté avec tout le reste au Colorado. je chassai ses pensées de ma tête, je n'avais pas envie d'y repenser maintenant. J'avais beaucoup mieux à faire. Je continuai donc de sourire, ne quittant pas son regard.

"Ne me dis pas ça sinon je vais faire en sorte d'abîmer tout ton dressing et tu n'auras malheureusement plus rien à te mettre, mais ne t'inquiètes pas tu pourras toujours toquer à ma porte si tu as un peu froid."

Peut-être sans le savoir, il venait de m'ouvrir la porte toute grande. Je ne me retins pas de l'aguicher davantage et lui lançai:

"Tu sais, il n'est peut-être pas nécessaire de ruiner ma garde-robe pour me voir sans vêtement. Il y a d'autres façon beaucoup plus rapide et plus simple de le faire. Suretout si tu m'assures de me tenir au chaud..."

Cette fois, je ne m'étais pas gêné pour lui faire une remarque directe, sans aucun sous-entendu. Je jeu commençait à devenir de plus en plus chaud, et quelqu'un risquait de s'y brûler, mais je ne suis pas du genre à avoir peur du feu!

Elle avait un sourire merveilleux. A croire qu'elle essayait d'user de ses charmes pour me faire chavirer. Et elle n'aurait pas de mal à le faire, depuis que je suis arrivé à Miami je n'ai pas eût le moindre rapport sexuel, je ne suis pas vraiment parti à "la chasse' comme on dit mais de voir cette beauté divine devant moi avec ce corps de rêve, je ne pourrais pas résister très longtemps si elle ne cesse pas de jouer avec le feu.

Et moi c'est Lorenna, mais tout le monde m'appelle Lenna. Et j'espère bien que tu ne renversera pas du coca sur moi une seconde fois, parce que je vais finir par croire que s'en est devenu une habitude, ou alors que tu es très maladroit. Et à ce rythme, je n'aurai plus rien à porter si tu renverses je ne sais quoi sur mes fringues à chaque fois que l'on se croise. Me dit-elle tout en s'asseyant sur un fauteuil non loin de moi et en croisant ses longues jambes fines que je suivais avec attention.

Qu'elle n'est plus rien a porter ? A vraie dire ça ne serait pas pour me déplaire.

Enchanté Lorenna. Très joli prénom. Aussi joli que tes yeux et tout le reste.
Dis-je avec mon sourire de dragueur. Décidément j'aimais bien cette réplique.

Ne me dis pas ça sinon je vais faire en sorte d'abîmer tout ton dressing et tu n'auras malheureusement plus rien à te mettre, mais ne t'inquiète pas tu pourras toujours toquer à ma porte si tu as un peu froid.

Je continuais de la fixer, sans quitter son regard, allait-elle continuer à jouer à ce petit jeu avec moi longtemps ?

J'étais toujours appuyé contre la bibliothèque, le regardant et écoutant ce qu'il avait à dire. J'avais l'impression de jouer au chat et à la souris, chacun jouant avec l'autre. Car maintenant je comprenais bien ce qu'il tentait de faire, et j'avais commencé à jouer à mon tour. Maintenant. savoir jusqu'où il était prêt à aller dans ce petit jeu de séduction, je le saurais très bientôt lorsqu'il répondrait à mon dernier commentaire.

"Moi c'est Daniel. Voilà tu connais mon prénom je n'ai donc pas besoin de te renverser du coca dessus aujourd'hui ?"

Il avait donc décidé de jouer. S'il l'avait décidé volontairement, ça je l'ignorais. Mais qu'à cela ne tienne, je me laissai aller à un sourire rayonnant, mon plus beau sourire, celui qui, je sais, en fait craquer plus d'un.

"Et moi c'est Lorenna, mais tout le monde m'appelle Lenna. Et j'espère bien que tu ne renversera pas du coca sur moi une seconde fois, parce que je vais finir par croire que s'en est devenu une habitude, ou alors que tu es très maladroit. Et à ce rythme, je n'aurai plus rien à porter si tu renverses je ne sais quoi sur mes fringues à chaque fois que l'on se croise."

Je repérai le fauteuil le plus près de lui et allai m'y installer, croisant très lentement mes jambes. J'adorais ce petit jeu, celui dont tu te sers des meilleurs appâts pour capturer la proie désirée. Et j'ignorais si cette proie en valait le coup, mais j'avais envie de le savoir. Il faut bien arrêter de se le cacher, il est plutôt canon et j'ai envie de creuser un peu plus loin. J'ai envie de voir si c'est aussi bien que ce que je vois de l'extérieur. Je tenais toujours mon café en main, que j'avais presque oublié. Je le terminai d'un trait et posai le verre sur la petite table basse à côté de mon siège. Et j'attendis patiemment ses réactions.

"Si ça peut te faire plaisir de te donner autant d'importance, alors prends-le comme tu l'entends." me répond elle. Intéressant. Elle rentre dans mon jeu sans pour autant m'envoyer balader. Ai-je gagner un point ? Elle s'accota sur une bibliothèque non loin de moi, ce qui me laisse alors une superbe vue sur ses longues jambes fines et en plus elle était dans jupe ce qui donnait une vue encore plus alléchante. Serait-elle en train de jouer avec moi ? Je ne sais pas, je n'arrive pas trop à la cerner pour le moment. Elle regarda ensuite mes yeux sans les lâcher du regard.

"Si vraiment tu n'as fait que penser à moi malgré l'engueulade triomphale que nous avons eue, c'est que tu dois être maso. Ou, peut-être qu'au fond, tu as fait exprès de renverser ce coca sur moi. Peut-être avais-tu espoir que je retire le chandail trempé en plein public, mais malheureusement, je retire rarement mes vêtements devant les gens dont j'ignore le nom." Une engueulade triomphale dit-elle ? Oui c'est le mot. Elle ne retire jamais ses vêtements devant des personnes dont elle ne connait pas le nom. Super si il ne lui suffit que je lui donne juste mon nom pour qu'elle retire son haut et j'espère tout le reste je vais lui donner.

Moi c'est Daniel. Voilà tu connais mon prénom je n'ai donc pas besoin de te renverser du coca dessus aujourd'hui ?

Je savais très bien qu'elle n'allait pas se déshabiller là dans cette salle, où qu'elqu'un peut rentrer à tout moment sans prévenir. Et je n'ai pas envie que des rumeurs commencent à se balader sur mon cas.

Je me trouvais maintenant à quelques mètres du fauteuil dans lequel il était. À croire qu'il m'attirait comme un aimant. Pourtant il m'exaspérait au plus au point. J'avais l'impression de me retrouver devant mon sosie masculin et ça me troublait plus que nécessaire. En général, les gens ne réussissent pas à répliquer à mes commentaires avec autant de répondants. Mais, pour une raison que j'ignore totalement, le fait qu'il réussisse à me répondre comme je le ferais le rendait sans doute un peu plus atirant pour moi.

"Mmh, je suis un privilégié alors ?"

"si ça peut te faire plaisir de te donner autant d'importance, alors prends-le comme tu l'entends."

Je remarquai une bibliothèque se trouvant pratiquement à côté du fauteuil où il était assis. Je m'y approchai et m'accotai contre celle-ci, prenant bien soin d'exhiber mes jambes dénudées grâce à la minijupe que j'avais décidé de porter.

D'aussi près, je remarquai son regard de braise. Je ne pus donc plus détacher mon regard du sien. Je devais avoir l'air d'une pauvre cruche pendue à ses pieds. Je devais me ressaisir. Oui, il est mignon... Et alors? Qu'est-ce que ça change? Dans le meilleur ou le pire des cas, je l'ignorais encore, je me retrouverais avec une conquête de plus à mon carnet de chasse.

"J'avoue que depuis que j'ai vu ce coca dégouliner sur ton corps, je rêve de toi toutes les nuits, c'est pourquoi je te fais cette proposition."

Je ne pus m'empêcher d'esquisser l'ombre d'un sourire au coin de mes lèvres. J'aimais toutefois son humour ironique, celui que j'employais généralement. Et j'aimais de plus en plus ses yeux. Je chassai ses pensées de mon esprit et me contentai de répondre:

"Si vraiment tu n'as fait que penser à moi malgré l'engueulade triomphale que nous avons eue, c'est que tu dois être maso. Ou, peut-être qu'au fond, tu as fait exprès de renverser ce coca sur moi. Peut-être avais-tu espoir que je retire le chandail trempé en plein public, mais malheureusement, je retire rarement mes vêtements devant les gens dont j'ignore le nom."

J'avais décidé d'embarquer dans son manège, histoire de voir jusqu'où ça me mènerait. Il est vrai que la journée avait mal commencé, et j'avais besoin d'un peu de distraction. Je retirai donc ma veste de cuir lentement, prenant soin d'effleurer mes épaules dénudées au passage. Je tendis la main et déposai le manteau sur le gras du fauteuil qu'il occupait.

Oui tu es le premier à me dire ce compliment parce que en effet, tu es le premier qui ose me faire perdre mon temps et me mettre en rogne comme tu le fais. me dit-elle. Hum intéressant, alors comme ça j'arrive à la faire sortir de ses gonds ? Ça veux dire qu'elle n'est pas si insignifiante que ça à mon égard.

Mmh, je suis un privilégié alors ? Lui dis-je avec un sourire aux lèvres en la regardant dans les yeux.

Le pire c'est que malgrès le fait que je l'insupportais tant que ça d'après ce qu'elle disait, elle restait quand même ici. Pire, elle se rapprocha du canapé où j'étais tranquillement installé. La jeune femme fuyait mon regard, dommage j'aimas ses beaux yeux turquoises.

Parce que tu crois que j'accepterais de passer toute une nuit dans une chambre d'hôtel, seule, avec toi??? Ça va te prendre beaucoup plus d'argument que ces piètres excuses... Quoique peut-être émet-tu tes envies aux grands jours en m'invitant à passer la nuit avec toi, ce qui voudrait dire, au fond, que c'est ce que toi tu veux! me dit la jolie brune en face moi tout en continuant de se rapprocher de l'endroit où j'étais. Décidément elle avait du répondant, c'est pourquoi j'aime la taquiner je sais que ça la met hors d'elle, comme la fois où j'ai renversé malencontreusement mon coca sur ses vêtements. Une dispute qui avait fait vibrer les murs de Wynwood !

J'avoue que depuis que j'ai vu ce coca dégouliner sur ton corps, je rêve de toi toutes les nuits, c'est pourquoi je te fais cette proposition.

Bien sûr j'avais dis ça sur le ton de l'ironie, je n'étais pas un pervers sexuel fétichiste du coca qui dégouline sur les jolies filles, non non.

En fait, j'ignorais totalement pourquoi je me mettais autant en colère pour un simple chandail. Des vêtements, j'en ai plus qu'il ne m'en faut pour m'habiller de façon différente toute l'année. Mais le fait qu'il se soit simplement excusé et avait voulu continuer son chemin ne m'avait pas plu. J'avais l'habitude de contrôler chaque situation, mais cette fois-ci, tout ce que j'avais trouvé à faire, c'est de me mettre à lui crier dessus comme une gamine.

"Tu sais que tu es terriblement sexy quand tu t'énerves, on te l'a déjà dit ? Je ne pense pas car j'espère être la seule personne qui te met autant en colère."

Il était incroyable. On dirait moi en mec... C'était moi la séductrice de service en général. Et j'excellais dans ce domaine. Et voilà qu'il essayait de jouer au même jeu que moi. S'il pense que je vais embarquer dans ce manège, il se met un doigt dans l'oeil.

"Oui tu es le premier à me dire ce compliment parce que en effet, tu es le premier qui ose me faire perdre mon temps et me mettre en rogne comme tu le fais."

Mais je continuais de rester là, au lieu de monter à l'étage, voire même aller au petit bar aménagé en bas. Et voilà que j'avançais de quelques pas vers l'endroit où il était assis, lui faisant remarquer le prix exorbitant que le nettoyeur allait coûter.

"Oh mince, si tu veux je peux te payer une nuit à l'hôtel pour me faire pardonner, rien que toi et moi."

Non mais il se prend pour qui celui-là. S'il se croit irrésistible, il se met un doigt dans l'oeil. Quoiqu'en m'approchant davantage et en regardant bien, je me rendisse compte qu'il était plutôt mignon. Je tentai de reprendre rapidement contenance, évitant de plonger mon regard dans le sien certaines pensées pas.

"parce que tu crois que j'accepterais de passer toute une nuit dans une chambre d'hôtel, seule, avec toi??? Ça va te prendre beaucoup plus d'argument que ces piètres excuses... Quoique peut-être émet-tu tes envies aux grands jours en m'invitant à passer la nuit avec toi, ce qui voudrait dire, au fond, que c'est ce que toi tu veux!"

son ton s'était quelque peu adouci, et elle employait une voix mielleuse. Elle se rapprocha encore davantage de l'endroit où il était assis.

C'est bien ce que je pensais. Elle était en train de s'énerver. En même temps je l'avais cherché, mais je voyais très bien qu'elle essayait de se contrôler sans vraiment y arriver et ça me faisait rire.

Tu sais que tu es terriblement sexy quand tu t'énerve, on te l'a déjà dis ? Je ne pense pas car j'espère être la seule personne qui te met autant en colère.

Elle prétexta ensuite que ma "maladresse" allait lui coûter chère chez le nettoyeur. Pauvre gosse de riche j'ai envie dire ! Je le suis aussi je ne vais pas critiquer.

Oh mince, si tu veux je peux te payer une nuit à l'hôtel pour me faire pardonner, rien que toi et moi.

Je me doutais qu'elle allait s'énerver, ou accepter ma proposition ? Non je rêve. Mais une nuit avec elle ne me gênerait pas du tout. J'aimais bien m'amuser avec elle, c'était une proie facile. Et une très jolie proie. Je n'étais pas du genre à me prendre la tête, je suis plutôt cool et j'aime faire de l'humour pour détendre l'atmosphère. Et là je n'y arrive pas trop.





[EDIT Hopy, Attention à la longueur. C'est juste !]

Le soleil pointa ses rayons dans la grande chambre qui m'était destinée, dans la maison familiale... Du moins, ça devait faire un bon bout de temps qu'il était levé, mais ayant fait la fête la veille avec les gens de ma confrérie, je me suis couchée aux petites heures du matin.

Je jette un oeil sur le réveil posé sur ma table de chevet et pousse un long soupir. Seulement 10 h. Mais inutile d'essayer de me rendormir, je n'y arrive jamais de toute façon. Je restai couché sur le dos pendant encore 15 minutes, sentant un terrible mal de tête surgir de nulle part... C'est bien la seule chose que je déteste dans le fait d'abuser de l'alcool. Je trouve toutefois surprenant de me réveiller dans ma chambre et non dans celle d'un quelconque mec. Je me serais facilement trouvé une excuse pour m'éclipser.

Me réveiller dans cette chambre me dégoutait à chaque fois. C'était toutefois temporaire, le temps que je puisse avoir une chambre dans le bâtiment de ma confrérie et quitter cette prison.

Sans me lever, j'ouvris le tiroir de ma commode et sortis un pot de cachets contre la migraine. J'enfilai mon peignoir et me dirigeai droit vers ma salle de bain privée, histoire d'y prendre une longue douche. L'eau chaude apaisa quelque peu les coups lancinants dans ma tête, et je pus enfin me détendre. J'en ressortis au bout d'une demi-heure, enroulai une serviette autour de mes cheveux et m'entourant dans une autre serviette épaisse.

J'ouvris ma penderie, histoire de m'habiller pour sortir d'ici au plus vite. Comme à chaque matin, je fus surprise de voir des tenues aussi légères à ce temps-ci de l'année. Je n'étais pas encore tout à fait habitué au climat plus chaud de Miami. J'hésitai longuement pour finalement opter pour une jupe courte légère noire ainsi qu'un haut à col en vé dessinant parfaitement ma silhouette de la même couleur.

Je séchai rapidement mes cheveux, les laissant tomber comme d'habitude sur mes épaules. Une touche de maquillage, et voila, le tour est joué. Je sortis de ma chambre en enfilant ma veste de cuir noire et filai comme une flèche vers la sortie, sans dire bonjour à qui que ce soit.

Je m'arrêtai au resto du coin me prendre un croissant et un café noir et me dirigeai sans réfléchir vers le bâtiment de ma confrérie. Je considérais ce bâtiment beaucoup plus comme mon foyer que ma propre maison. J'allumai une cigarette et je réussis à la terminer au moment où je montais les marches menant à l'entrée de la confrérie.

J'ouvris la porte, animé d'un entrain hors du commun à l'idée de voir qui était là, mais je m'arrêtai net en voyant le visage devant moi. Pas encore lui. Notre dernière rencontre n'avait pas été de tout repos. Mais après tout c'était sa faute. Il n'avait qu'a ne pas me renverser son coca sur mon chandail préféré, qui se trouvait d'ailleurs encore chez le nettoyeur.

J'aurais pu continuer mon chemin et l'ignorer, mais je restais scotcher là à le fixer, mon regard droit dans le sien. Pourquoi restais-je béate comme une dinde...

"Il est très joli ton haut aujourd'hui !"

Tous mes efforts pour rester calme se volatilisèrent aussitôt que ces mots sortirent de sa bouche. Et ce sourire Ironique me mit hors de moi.

"Non mais tu me prends pour une conne ou quoi. Tu sauras que ta "maladresse" de jour va me coûter une fortune chez le nettoyeur."

Ce matin, un samedi, le réveil sonna dans ma chambre d'hôtel où je réside en attendant une chambre dans mon bâtiment de confrérie. J'ouvris un oeil puis le deuxième, je regarde mon réveil, il n'est que 9 heures et je suis déjà levée sans ressentir la moindre fatigue, je n'ai pas l'habitude car normalement le vendredi soir je sors toute la nuit, mais hier soir j'étais fatigué et j'avais envie de rester chez moi.

Je ne savais pas quoi faire, que faire une matinée ensoleillée quand on a l'habitude de ne pas être réveillé le week-end avant midi ? Je pris premièrement une douche, je mis en sortant un jean légèrement déchiré au niveau des genoux avec un tee shirt en col V blanc et des rangers en chaussure. J'enfile ensuite un manteau, des Ray-Ban je prends comme à mon habitude mon paquet de cigarette et mon porte monnaie. Je vais dans un afé qui est à quelques mètres de l'hôtel, je commande un café serré, je m'installe en terrasse, il fait beau il fait bon. Je sens que cette journée va être pas mal.

En terrasse, je bois mon café tout en fumant une cigarette, je regarde les gens passer pendant une bonne heure. Je ne sais pas quoi faire, j'ai envie de voir des gens, de faire des nouvelles connaissances ou de parler avec des personnes que je connais déjà.

Je me dirige vers Wynwood, avec un peu de chance dans mon bâtiment de confrérie je verrais bien quelqu'un que je connais, il est déjà pratiquement midi quand j'arrive dans le bâtiment, je décide d'aller m'installer dans un canapé de la salle commune, bizarrement il n'y a personne, à cette heure si les Sigma doivent tous être au lit car ils ont trop fais la fête hier soir !

Mais quelques minutes après, j'étais entrain de regarder la télévision dans la salle quand j'entendis la porte de celle-ci s'ouvrir, heureux de ne plus être enfin seul, je me retourne pour voir qui vient de rentrer.

Un corps de rêve, une jolie chevelure brune, une peau blanche et lisse, des yeux clairs, envoûtant. Oh non pas elle ! Cette fille je ne sais plus comment elle s'appelle, Loanne ? Lorna ? Loana ? Lorène ? Je ne sais plus. A vrai dire la dernière fois que nous nous sommes vu, jeudi dernier,une grande engueulade a eût lieu. J'avais malencontreusement renversé mon coca sur le haut de la jeune femme qui avait très mal pris cet accident.

Un sourire s'affiche sur mon visage, je décide alors de lui faire une petite remarque, je ne peux m'en empêcher.

Il est très joli ton haut aujourd'hui !


Mon sourire ironique reste collé à mon visage, j'ai hâte de voir ce que la jolie brune va répondre, à mon avis elle va s'énerver autant que la dernière fois.