Un élève... Perturbateur ? Ft Justin Alambra (FINI)

Invité

Bordel pourquoi j'avais dis ça, l'expression "Réfléchir avant d'agir" ne faisait évidemment pas partie de mon répertoire. Regret, incertitude, lâcheté, immaturité, désespéré. Pourquoi je n'arrive pas à me contrôler et à retenir mes envies ? Pourquoi ?!

"Et quand auront lieu ces cours particuliers ?" me dit-il en ne me laissant pas le temps de répondre car il m'attrapa immédiatement par la taille pour ensuite m'embrasser, tendrement pour démarrer, puis il s'arrêta pour me dire qu'on pouvait toujours combler le temps qu'il avait à rien faire ensemble, or pour moi ce n'était pas le cas j'avais cours et je ne pouvais surtout pas sécher, déjà que le directeur ne m'aime pas si en plus je ne deviens même plus sérieuse dans mon travail il n'appréciera pas, je fais alors un pas en arrière pour me détacher de Justin et je lui dis d'un ton beaucoup moins enjoué :

Hum.. Pour tout te dire j'ai cours là... Mais appelle moi quand tu veux et je verrai quand on peut se voir.

J'avais peur qu'il le prenne mal. Et peut-être que m'enfuir le plus vite et le plus loin possible allait m'aider à y voir plus claire. Je prends alors mon sac et dis à Justin :

Je suis vraiment désolé...

Lui dis-je avec un petit air attristé, et je pris mes affaires sans le regarder et je partis rapidement vers la sortie.

Invité

Là, je me stoppais. J'étais perplexe. Décidément, je ne comprendrai jamais rien aux filles. Jean qui rit jean qui pleure vous connaissez ? En même temps je n'avais pas à me plaindre.

Si tu ne veux plus venir à mes cours je peux toujours te donner des cours particuliers.

Sa proposition était plus qu'alléchante, et je me mis à sourire, toujours le dos tourné. Je me tourna lentement, les yeux illuminés, et je marchais en direction de ma prof.
Mes yeux rivés sur ses lèvres, face à elle je déclarai d'une voix mielleuse :

- Et... Quand auront lieu ces cours particuliers ?

Je la saisis alors par la taille, et la colla une nouvelle fois à moi, la débarrassant de son sac. Je me pinçais la lèvre inférieur en scrutant ce corps, ce visage, ce charisme.
Et instinctivement, je me mis à l'embrasser, mes lèvres emboîtaient à présent sa lèvre supérieur, puis j'alternais avec l'autre. Mélangeant passion et adresse.
Je me détachais soigneusement de sa bouche et dit :

- Et pourquoi ne pas les commencer maintenant ? J'ai du retard, alors comblons les trous ensemble.

Je lui adressais alors un clin d'oeil discret, et fixait son regard. Je me noyais dedans, attendant quelconque signe positif de sa part, et enfin, profiter pleinement de cette liaison si torride, mais dangereuse...

Invité

Justin me dit qu'il ne reviendra pas. Pourquoi ? Après tout il trouvera d'autres filles à charmer et qui elles succomberont.

Il déposa doucement et sensuellement un baiser dans mon cou, avec tendresse. Il voulait me faire craquer, je le savais très bien et il y était presque mais heureusement il avait décidé de partir, en me disant qu'il ne reviendrait pas à mon cours. Ce qui me blessa, ne pouvait-il pas passer au dessus de tout ça comme je comptais le faire ? Beaucoup de question se bousculaient dans ma tête, tout était chamboulé. Le rattraper ? Lui courir après ? Lui foutre une claque ? Lui sauter dessus et lui faire l'amour ? Ou ne rien faire. C'était peut-être le mieux à l'instant présent.

Il traînait son sac vers la sortie tout comme le reste de son corps, voulait il me faire de la peine ? Ou me faire regretter ? Encore et toujours des questions auxquels je ne sais pas quoi répondre.

Attend. Lui dis-je avec encore un peu d'espoir.

Puis je repris en disant avec un air plein de sous-entendu :

Si tu ne veux plus venir à mes cours je peux toujours te donner des cours particuliers.

Et merde ! Pourquoi j'avais dis ça moi ? J'aurais dû me taire il allait me prendre pour une personne indécise.

Invité

Je la voyais me fuir. Fuir cette alchimie que l'on provoquait ensemble, réunit. Quand nos mains étaient jointes, je cru même apercevoir des étincelles jaillirent de cette fusion.
J'avais récupérer mes affaires, je rangeais à présent ma main dans ma poche afin d'y déposer mes feuilles et mon chite dans la poche.

Voilà on va faire comme ça on ne peut pas faire autrement.

J'étais quelques peu sonné, je pensais vraiment que cette ultime tentative la ferai réfléchir, mais pas dans ce sens là.
Je m'approcha une dernière fois et pris soin de déposer délicatement un doux baiser dans son cou. Avec une lenteur des plus extrême, empoignant sa peau de mes lèvres. J'en profita pour effleurer son bras du bout de mes doigts avant de me retourner et de déclarer froidement :

- Au revoir Mademoiselle Calvanti. Je ne pense pas revenir à nouveau.

Je marchais lentement, tel un prisonnier condamné à mort vers la porte de la salle. Traînant mon sac par terre, triste et énervé à la fois, elle n'avait pas compris que je ne voulais que son bien.

Invité

J'avais l'impression d'avoir déjà vécu ce moment, il y a environs trois mois avec Trevor le jour de la rentrée. Mais ce n'était pas dans les mêmes circonstances, le jour de la rentrée où Trevor et moi avions couché ensemble, j'étais stressé et j'avais passé l'été sans relation physique, et Trevor m'attirait que par son physique alors que Justin lui, m'attirait par son regard et ses gestes, sa façon de me parler, mais je devais me tenir, je n'avais pas le choix pour continuer à travailler ici sans problèmes.

Alors c'est comme ça, je récupère mes affaires, et on se dit au revoir ? Sans rien, en faisant mine que je ne vous plais pas du tout ?, je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Oser l'interdit ou me forcer à ne rien faire tout court ? Parfois il vaut mieux se retenir et penser à nos actes.

Je n'osais pas le regarder dans les yeux, je regarde la fenêtre, un frisson m'envahit quand sa main effleure la mienne et je lui répond :

Voilà on va faire comme ça on ne peut pas faire autrement.

Je ne voulais pas qu'il parte, et pourtant c'était la seule solution qui était possible d'après moi et je ne le retiendrais pas.

Invité

Je voyais son regard se balader un peu partout sur mon corps.
Je fus déçus par la suite des évènements, elle ne semblait pas comprendre que j'étais sérieux.
Je pouvais être discret, pour une femme comme elle. C'est vrai, on ne peut pas décevoir une femme d'une telle envergure.
Et je la sentais, me repousser un petit mètre plus loin. Ce geste me fit baisser la tête.
Je soupirais à présent, je savais que nous étions entrain de passer à côté d'une occasion en or. Et j'étais sur le point de faire demi tour pour m'en aller lorsqu'elle me tendit mon matos. Je regardais sa main normalement composée de 5 doigts en parfait harmonie, ornés chacun d'ongle assez long très bien entretenus.
J'imaginais à présent un certain nombre de scénarios dans ma tête. J'eu un petit frisson qui me parcouru tout le corps.

Je tendis ma main vers la sienne pour la saisir et récupérer mes affaires. Je pris mon temps, et en la regardant dans les yeux, j'effectuais une petite caresse sur la paume de sa main avec mon index.
Et en faisant des petits cercle sur sa paume, je déclarais d'une voix pleine d'amertume :

- Alors c'est comme ça, je récupère mes affaires, et on se dit au revoir ? Sans rien, en faisant mine que je ne vous plais pas du tout ?

C'était l'ultime tentative, si elle refusait une nouvelle fois, je partirai, sans dire un mot. Et nous n'aurions plus ce genre de discussion à l'avenir.

Invité

Justin baisse son regard en direction de ma poitrine pour ensuite me dire qu'il sait garder un secret. Ah bon ? Pourtant il ne m'inspire pas confiance, je pense que c'est plutôt le genre de gars à se vanter de ses exploits sexuels auprès de ses amis plutôt qu'à penser aux conséquences de ses actes.

Je ne sais pas quoi lui répondre, quel dommage que ce soit mon élève, c'est vraiment du gâchi ça n'aurait pas été mon élève je lui aurais sauté dessus depuis longtemps. Mais quand je me décida enfin à lui répondre après une petite minute et encore, le jeune homme en face de moi m'attrapa par la taille pour me coller contre lui tout en me plaquant doucement contre le tableau.

Je le fixa alors dans les yeux, en descendant mon regard vers son cou puis son torse qui était collé contre ma poitrine. De nombreuses idées interdites me vinrent à l'esprit mais la raison revenue et je poussa d'une main sans violence le jeune homme à un mètre de mois et je lui dis en attrapant ce que je lui avais confisqué.

Tiens, c'est à toi.

J'avais juste une envie, le laisser partir et qu'on en finisse là lui et moi.

Invité

Apparemment ce n'était pas son genre. Réalité ou fiction ? Il semblerait que je n'en saurait pas plus. A moins que...
Non, ce serait beaucoup trop déplacé de faire le premier pas. Je savais que je lui plaisais. Enfin, c'est ce que je pensais.
Mais elle pouvait me recaler, aller voir la direction, et mon avenir serai alors remis en question. Son emplois aussi.
A moins que... Si j'arrivais à lui faire comprendre que j'étais l'homme idéal pour ce genre de scénario, elle se laisserai peut être aller.
Je me raclais à présent la gorge avant de répondre en baissant mon regard sur son décolleté :

- Sachez Mademoiselle, qu'a travers mes diverses tentatives de vous séduire, je ne cherche qu'une forme de distraction, en aucun cas je vous ferai courir un risque. Je sais garder un secret.

Je mis à présent une main sur sa taille, et me colla à elle, l'amenant lentement contre le tableau ou je pris soin de la plaquer avec assurance. Mon corps était en parfait harmonie avec le sien. Je sentais sa poitrine sur mon torse. Mon bassin en fusion avec le sien. Je respirais à plein nez son odeur, son parfum, qui me faisait tourner la tête. J'étais prêt à tout pour aller jusqu'au bout avec mademoiselle Calvanti.
J'avais carrément oublier ce qu'elle m'avait confisqué, en fait je m'en foutais royalement, ce qui comptait c'était cette belle est sexy mademoiselle Calvanti.

Invité

Décidément le beau jeune homme ne manque pas de culot, il me demande si je veux bien aller boire un verre avec lui, a t-il prit ma fausse demande en mariage pour une avance ? Non je ne pense pas qu'il soit si bête même si il s'avère très entreprenant.

Mais sans me vanter, des demandes comme ça de la part d'élève j'en reçois tout les jours et jusque là j'en ai accepté deux, une de Trevor le jour de la rentrée ce que je regrette car j'ai fini par coucher avec lui et malgré que ça a été un bon moment ça aurait pu me coûter ma place dans cette école. Et la deuxième était d'Edward, une ancienne histoire de sexe que j'ai retrouvé totalement par hasard à Wynwood.

Justin me regarde de son regard perçant, envoûtant, captivant, ses beaux yeux bleus me scrutent du regard attendant une quelconque réponse positive de ma part, en temps normal, dans une autre lieu ou un autre contexte j'aurais accepté de sortir voir plus si affinités avec un si beau garçon et en plus un moment de détente ne me ferait pas de mal. Mais la raison me rappelle et contrôle mes envies. Je décide alors de lui répondre, par un mensonge bien sûr.

Non désolé ce n'est pas mon genre de fricoter avec mes élèves.

Invité

- Ah, tu es l'homme parfait alors... Tu veux m'épouser ?

Ces paroles me firent rougir, et je savais très bien que c'était de l'ironie, mais il ne fallait pas me provoquer sur ce terrain là, je pourrai la surprendre...
Et si je rentrais dans son jeu et voir ce qu'il adviendrait. Au mieux, je récupérerai mes affaires, et pourquoi pas un rencard avec mademoiselle Calvanti. Au pire, je me faisais exclure de son cours pour le restant de l'année.
Je pesais à présent le pour et le contre, le jeu en valait la chandelle ! Je pouvais perdre comme gagné gros.
Après tout, j'étais un Pi Sigma, et c'était ma nature de jouer, mais surtout de gagner.
Je souris alors, m'arrêtant devant son bureau. Je posais à présent mes mains de part et d'autre de son pupitre, et je cherchais Mademoiselle Calvanti du regard.

Je lançais alors d'un ton calme et posé :

- Vous êtes plutôt rapide et direct. Non pas que l'idée que vous puissiez être ma femme me déplaise. Mais ne brûlons pas les étapes. Que diriez vous de boire un verre en dehors de cette école qui posent tant de barrières entre élèves et professeurs ?

Je la rejoignais à présent derrière le bureau, me rapprochant à quelques centimètres d'elle. La fixant toujours de ce même regard, attendant un signe. Positif comme négatif.

Invité

Justin me demanda comment il était pendant trois heures, bien sûr je n'allais pas dire le contraire, il n'y avait rien à dire sur son comportement étant donné que je ne l'avais même pas remarqué, il avait été sage comme une image.

Tu veux dire pendant 2h45 ?

Oui, en effet je ne pouvais pas m'empêcher de faire une réflexion, c'était mon humeur massacrante du jour qui me poussait à être comme ça, ça ira mieux demain.

Il m'avoua ensuite être un garçon attentionné, charmant et adorable ce qui me fit bien rire et je ne pus m'exclamer :

Ah, tu es l'homme parfait alors... Tu veux m'épouser ?

Cette situation m'amusait, je savais très bien qu'il faisait le gentil avec moi pour récupérer ce que je lui avais confisqué trois heures auparavant et je voulais le faire languir un peu, j'avais hâte de savoir ce qu'il allait encore me sortir pour avoir ce à quoi il tenait tant.

Je regardai ses magnifiques yeux bleus perçants en attendant une réponse de sa part tout en rangeant mes affaires de cours dans mon sac à main pour ensuite partir manger car j'avais deux heures de libres avant de reprendre cette après-midi qui s'avérait longue et pénible.

Invité

La sonnerie retentit, et je m'empressais de me lever, rangeant mes affaires en souhaitant de tout coeur récupérer ce qui m'avait été confisqué en début de matinée.
J'attendais aussi que la classe soit complètement vide pour avoir un moment tranquille en tête à tête avec Mademoiselle Calvanti.
Elle avait précisé le Mademoiselle, ce qui veut dire qu'elle n'était pas accompagnée.
Et j'y voyais deux raisons possible. La première était qu'elle devait avoir un sale caractère, et par conséquent personne n'avait réussis à la supporter.
Ou bien, elle vivait d'amour et d'eau fraîche, sa priorité n'était peut être pas de s'engager sérieusement.
Quoi qu'il en soit, il n'y avait aucuns doutes possible, elle incarnait pour moi la femme fatale. Belle est sexy à la fois, séductrice dans le moindre de ses mouvements, et envoûtante.

Tu voulais me parler de quoi ?

Je ne répondis pas, attendant que le dernier élève sorte. Et quand il sorti, je ne bougeais plus. Et je me mis à parler :

- Et bien, comment j'étais pendant ces trois heures ?

Je me retournai à présent vers elle et je marchais en sa direction, sourire aux lèvres le regard à la fois perçant et noyé dans le sien. Je repris la parole :

- Vous avez donc constaté que j'étais un garçon charmant en cours ? Je sais aussi être adorable et attentionné.

Je pensais évidemment tout ce que je disais, mais ma mission première était de récupérer ce qui m'avait été arraché.
En fait non, ma priorité était d'épater ma prof, et de la séduire. J'étais attirer par mademoiselle Calvanti comme un aimant sur un frigo. Je ne contrôlais plus.

Invité

J'allais enfin pouvoir continuer mon cours tranquillement et paisiblement mais le jeune homme m'interrompit encore une fois ce qui m'énerva de un car il m'appelle Madame et que je déteste ça et de deux car ce n'est pas la première fois en mois d'une demi heure qu'il me dérange.

Mademoiselle et pas Madame, d'accord tu viendras me voir à la fin du cours alors. Merci.

Je tenais beaucoup à ce qu'on différencie chez moi le "Madame" et le "Mademoiselle" car ça signifie une certaine appartenance que je ne veux jamais de la vie avoir.

J'espérai enfin commencer mon cours dans de bonnes conditions et c'était le cas car Justin ne me coupera pas de l'heure, j'avais presque oublié sa présence à part le fait qu'il devait me parler d'affaires personnelles, qu'est ce qu'il allait bien pouvoir inventer encore ? J'allais bientôt le savoir car la sonnerie de la fin de ses longues trois heures qui c'étaient finalement bien passées sonna.

Je regarde le beau Monsieur Alambra ranger ses affaires pour ensuite lui dire :

Tu voulais me parler de quoi ?

En parlant sur un ton calme mais assez fort pour qu'il m'entende.

Invité

"Si tu aimes cette matière prouve-le alors."

C'était clairement une note positive à nos rapports qui avaient plutôt mal commencés. Elle était patiente la madame Calvanti.
Je l'observais retourner à son bureau à son bureau, toujours à fantasmer sur son derrière plus qu'excitant.
Elle avait une certaine prestance qui émanait de chacun de ses gestes. Sa démarche rendait mes yeux pétillants.
Oui, à cet instant je craquais comme pas possible pour cette magnifique prof, cette femme qui me tenait tête, repoussant chacun de mes petits pics qui lui étaient adressés.
J'étais sous le charme. Il fallait absolument que j'aboutisse à quelque chose.

C'était sûr qu'elle allait devoir me supporter un peu plus longtemps que trois heures.
Je devais la faire douter quant à mes intentions.
Je repris Madame Calvanti une dernière fois :

- Juste, Madame, avant que vous commenciez votre cours. Je tiens à vous parler à la fin du cours, de choses d'affaires personnelles.

Je marquais une courte pause avant de reprendre :

- Je vous en prie, vous pouvez y aller.

J'avais enfin terminer de l'embêter. Et d'un élan des plus rapides, je sortis mes feuilles et ma trousse prêt à prendre en note tout ce qui sortirait de cette voluptueuse bouche aux lèvres pulpeuses comme je les aimais.

Invité

Le jeune homme n'avait pas l'air content du tout que je lui tienne tête, fierté masculine ? Peut-être, mais j'étais comme ça je n'étais pas du genre à me laisser faire et surtout pas par un élève. Personne n'avait jamais réussis à perturber mon cours ce n'était pas lui qui allait commencer à le faire. Il me regarde, avec ses beaux yeux d'un bleu azur très profond, il a l'air de s'être calmer et pourtant son regard est toujours aussi froid que quelques secondes auparavant et il me répond : "Pourquoi pas ? Mais vous savez au pire, si je vous gêne tant, vous n'avez qu'a me renvoyer. Mais même si je ne vous le montre pas, j'aime la matière que vous enseignez. " . Je le continue à le fixer d'un air interrogé. Ah bon il aime l'histoire ? Si c'est le cas je ne vois pas pourquoi il s'obstine à perturber mon cours. Je le saurais peut-être plus tard. Je ne vais pas le renvoyer non, tout d'abord car je n'ai pas envie de renvoyer Justin chez le Directeur car celui-ci ne m'apprécie pas et aussi car il trouvera un moyen de dire que c'est de ma faute car je n'arrive pas à tenir mes élèves.

Je me contente alors de lui dire simplement d'un ton plus calme qu'au début du cours :

Si tu aimes cette matière prouve-le alors.

Lui dis-je avant de me retourner et de repartir direction le tableau et celui-ci me fit remarquer de continuer mon cours en faisant comme s'il n'était pas là. J’eus un petit rire et je dis :

Ne t'inquiètes pas pour ça !

Je dépose alors ce que je lui ai confisqué sur mon bureau et je commence enfin mon cours.

Invité

En voyant ma prof saisir mon artillerie, les nerfs montèrent très vite, et je la regardais droit dans les yeux avec un regard de tueur. Je soupirais avec force, de manière à ce que cette dernière prenne conscience que je n'étais pas content du tout.
La remarque qu'elle fit à mon égard juste après me mit hors de moi.
Je n'aimais pas ce genre de paroles. Vous savez, ces paroles qui vous sont destinées, mais par peur de les dire en face, à la personne concernée, on se retourne aux témoins présents.
Je tentais de reprendre mon calme, et j'observais à présent la classe.
Tous issus de familles immensément riches, à l’exception de deux ou trois personnes. Je faisais partie de ces exceptions. En fait, si je devais donner une explication à tout ça, elle serait assez simple à décrire mais difficile à comprendre.
Depuis tout jeune je transportais cette haine dans laquelle j'avais vécus si longtemps. J'en voulais à tout le monde, mais sans avoir de motif valable pour le crier sur tous les toits.
Non, ce n'était pas de la jalousie, ni de la vengeance, mais il s'agissait plutôt de montrer à tous ces fils et filles à papa que le monde façonné dans lequel ils vivaient n'était pas la vraie vie que vivaient les trois quart de la population mondiale.
Pour tout vous dire, au fond de moi, je croyais en l'utopie qu'était la méritocratie.

Et voilà, j'étais parti dans un débat avec moi même pour les trois heures à venir, quand soudain la classe se tourna vers moi, attendant quelque chose. Madame Calvanti venait de me poser une question, elle me regardait droit dans les yeux.
Je ne savais quoi répondre sur le pourquoi du comment j'étais là.
Je tentais d'expliquer la raison de ma présence d'une voix calme et froide à la fois, mon regard plongé dans le sien, perdu dans cette magnifique couleur :

- Pourquoi pas ? Mais vous savez au pire, si je vous gêne tant, vous n'avez qu'a me renvoyer. Mais même si je ne vous le montre pas, j'aime la matière que vous enseignez.

Ne voyant aucunes réactions de la part de Madame Calvanti, je repris la parole :

- Mais allez-y, je vous en prie, continuer votre cours, ou plutôt commencez le, faites comme si j'étais pas là.

Je concluais ces belles paroles par un clin d'oeil discret en direction de ma prof, geste qui ne pouvait être vu que par elle et moi.
Et au fond de moi j'étais persuadé qu'en un lieu et un moment différent, j'aurais très bien pu apprécié cette belle femme qui me faisait face, et qui sait, ça aurait pu aller loin. Non non ! Pas sexuellement !
Mais je dois l'avouer, il y avait quelque chose chez cette jeune femme qui m'attirait, et j'étais déterminé à aller la voir à la fin de ces trois heures qui s'annonçaient pénibles et pleines de clash.

Invité

"Ne vous méprenez pas, je vous trouve plutôt belle, certes, mais je parlais de la matière que vous enseignez, l'histoire."me répondit-il.

Je l'ignore alors, ne préférant pas répondre et commencer le cours pour que ces trois heures passent le plus vite possible. Je me retourne alors direction le tableau pour dérouler un planisphère et commencer mon cours sur la découverte de l'Amérique, mais je n'ai pas le temps de commencer à ouvrir la bouche au bout de cinq minutes que ce cher Justin m'interrompt encore une fois ! Il me demande si nous aurons au moins une pause par heure et je le vois rouler des joints avec ses feuilles slim sur la table en face de lui. C'est une blague ? Il commence vraiment à me casser les bonbons, pour ne pas être vulgaire.

Je me dirige alors vers lui d'un pas décidé, je prends ses feuilles et ce qu'il était en train de rouler.

Tu récupéreras tout ça dans 3 heures, ou jamais.

Il me désespéré vraiment cet élève là, et pourtant je n'étais pas le genre de professeur difficile à supporter, au contraire j'étais plutôt cool.

Et pour votre information, si Justin continue à perturber mon cours aucun de vous n'ira en pause, vous pouvez le remercier. Disais-je en m'adressant à l'ensemble de la classe.

Je retourne ensuite mon regard vers le jeune homme et lui demande :

Pourquoi tu es venu au juste ?

Invité

Je soufflais pour montrer mon ennuis, et continua de me diriger au fond de la classe, plus précisément à coter de la fenêtre afin de m'adonner à mes petites activités pour passer les trois heures que j'avais avec cette prof.
Elle était certes extrêmement belle et charmante, mais elle avait surtout l'air grincheuse.
M'affalant sur ma chaise, dos à la fenêtre, sac sur la table je repris la parole :

- Ne vous méprenez pas, je vous trouve plutôt belle, certes, mais je parlais de la matière que vous enseignez, l'histoire.

Je n'attendais aucunes réponses de sa part. En fait, je comptais faire comme elle me l'avait suggérer. La mater, mais attention, de manière élégante, tout en roulant mes joins pour l'après midi. Et pourquoi pas bavarder avec ma voisine. Une fille que je ne connaissais pas vraiment.
Enfin, c'était juste pour passer le temps.
Je levais la main pour poser une question, et sans attendre qu'elle m'invite à parler, je la lui posais :

- Juste comme ça, on a bien une pause par heure hein ?! Parce que j'ai quand même des envies à satisfaire, comme la plupart des élèves dans cette classe.

Attendant sa réponse je sorti mon paquet de feuilles slim, mes cigarettes, et mon matos que je déposaient sur mes genoux.
J'avais l'impression d'être dans cette salle depuis une bonne demi heure, alors qu'en fait ça ne faisait que cinq petites minutes...

Invité

Allez savoir pourquoi aujourd'hui les sous-entendus inutiles m'insupportaient, aujourd'hui je n'avais pas envie de rigoler ou encore même de remercier le jeune homme en face de moi qui me complimentait. Quand il me dit qu'il avait eu tord d'avoir laisser traîner les choses tout en me reluquant de la tête aux pieds comme une vulgaire strip teaseuse, prostituée où ce que vous voulez, ce n'est pas un sourire qui se dessina sur mes lèvres mais plutôt un regard froid et sévère envers le jeune homme en face de moi, il avait un regard magnifique, et pour tout vous dire il n'y avait pas que le regard mais pourtant tout me portait à croire que ce gars là était un petit con.

Écoutes, ce n'est pas vraiment le jour pour me draguer ou tenter quoi que ce soit d'autre car ça ne servira à rien donc je t'en prie, vas t'asseoir au fond de la salle mate autant que tu veux tant que ça ne perturbe pas mon cours, merci.

Je n'avais pas dit ça sur un ton agressif, mais plutôt sur un ton désespéré.

J'espérais qu'il n'allait pas répliquer ou encore insister lourdement, j'avais juste envie qu'on me fiche la paix aujourd'hui, je voulais juste rentrer chez moi, fumer un gros joint, boire une tequila et aller au lit pour oublier cette journée longue et désespérante qui s'annonçait, c'est la vie, il y a des jours comme ça ou on a envie de rien et surtout pas de s'embrouiller avec un élève qui ne peut pas calmer ses envies obscènes.

Invité

Ce matin là, j'étais déterminé à me rendre en cours. Allez savoir pourquoi, je montais les escaliers deux par deux, tenant mon sac de la main droite, accompagné de quelques élèves de la classe. D'après ce que j'avais entendu, la prof d'histoire était plutôt sexy ce qui rendait le cours déjà beaucoup plus intéressant.
J'arrivais devant la salle, je rigolais assez fort pour que tout le monde me remarque, mais surtout pour la fille qui avait manquer de se casser la gueule avec ses talons.
Pénétrant dans la salle toujours le sourire aux lèvres je cherchais la prof du regard, une quelconque présence féminine potable.
Jusqu'à ce qu'une voix sucré vint me chatouiller les tympans.
C'était presque comme dans un rêve, ou lorsque je fumais un gros pétard dans mon bain. Cette voix sexy qui m'appelait, me demandant si j'étais nouveau.

Je pivotais d'environ un quart de tour et aperçu cette jeune femme aux magnifique cheveux châtains clairs en queue de cheval faisant ressortir de fabuleux yeux clair, ce mélange de bleu et de vert iris donnant une couleur unique. Mais assez de compliments, elle me prenait pour un nouveau, et d'un côté c'était normal pour elle, je me décidais alors à lui donner des explications :

- Pas vraiment nouveau. C'est juste que je n'allais pas à vos cours. Mais maintenant que je vous voit, je dois dire que j'ai eu tort de laisser traîner les choses.

Je ne parlais évidemment pas de la matière qu'est l'histoire, vous l'aurez deviné.
Et en même temps que je prononçais ces mots, je pris un regard intéressé et me mis à reluquer ma prof. Mais attention ! De manière très professionnelle ! A tel point qu'elle allait même me remercier. Le jean qu'elle portait semblait lui mouler ses fesses à l'extrême. Or, les fesses sont mon petit peché mignon. Et remontant mon regard, je ne fut pas déçus de ce que je découvrais, un simple débardeur blanc. Simple mais efficace, donnant un aperçu de cette superbe poitrine que devait posséder cette femme. Et je peux vous jurer qu'a cet instant précis, j'aurais donner un bras pour une nuit avec cette dernière. Sans m'en rendre compte je sentis ma lèvre inférieure s'humidifier.
Je commençais carrément à baver ! Me secouant la tête je déclarai calmement en reprenant mes esprits et me dirigeant au fond de la classe :

- Enchanté.

Invité

Aujourd'hui, je me suis levée du mauvais pied. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, je suis fatiguée et j'ai un mal de tête épouvantable. En plus, Cannon m'a mit la même classe pendant trois heures à la suite, autant dire que ça va être long. En plus de ça je n'ai pas réussis à dormir de la nuit, j'ai fais des cauchemars, des cauchemars sur mon passé, sur ma vie à la Favelas, les fusillades, la pauvreté, la misère...

Je me lève donc vers cinq heures du matin, je regarde des vieux DVD coincés dans mon placard tout en fumant une clope, puis deux, peut être même une dizaine, je ne sais pas, je ne sais plus.

Vers huit heures, je commence à me préparer, je prends une douche, j'attache mes cheveux un queue de cheval, je mets une petite touche de mascara et du gloss, j'enfile un vieux jean troué au niveau des hanches très moulant, un débardeur blanc légèrement décolleté et j'enfile des Doc Martens vernies noires. Ca ne fait pas très professeur d'une grande école comme Wynwood mais aujourd'hui je n'ai pas envie de mettre une jolie robe sexy.

Je prend ma veste en cuir noire et mon sac à main avec mes affaires à l'intérieur et je pars direction le boulot.

J'arrive vers dix heures moins le quart au lycée, je rentre dans ma salle de classe, la salle numéro six du deuxième étage et j'attend la classe que je suis censée supporter pendant trois heures. Vite que cette journée se termine.

La classe arrive, les élèves rient, parlent, ils n'ont pas l'air très motivés pour travailler tout comme moi, mais je me dois de faire mon boulot. J'attend le silence et je commence à faire l'appel.

Justin Alambra, un nouveau ?