Trop la galère... (pv Daniel Martin)[fini suite à l'hôtel]

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La jeune femme avait de la chance car ce soir il ne faisait pas très froid et en plus je n'avais rien de prévu, même si c'était le cas j'aurais laissé tomber mes projets pour secourir la jolie blonde en détresse en parfait gentleman.

La jeune femme me dévisageait et regardait mes bras, en effet j'étais en tee shirt car je venais d'enlever ma veste pour lui passer, on voyait donc mes nombreux tatouages qui recouvraient entièrement mes longs bras fins, elle me demanda d'un air interrogatif si il racontait mon histoire, elle avait dit cela d'un air innocent et enfantin ce qui me fit sourire.

"Oui" Lui répondis-je simplement avec un petit rire.

Un petit chien un berger allemand, nous suivait, je ne sais pas à qui il était mais je lui fis un signe de main pour lui dire de partir d'où il venait et il s'exécuta.

La jolie blonde me dit qu'elle préférait qu'on aille chez moi. En effet, je pense que c'était le mieux dans son état, je pense qu'elle avait juste besoin de beaucoup de repos et d'une personne qui prenne soin d'elle.

"D'accord je t'emmène alors."

Je la prends alors encore une fois dans mes bras et je retourne vers mon hôtel, cette fois-ci j'avais la clé, j'ouvre la porte de celui-ci et je rentre et dépose la jeune femme.

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De quoi ava

is-je l'air? Je n'avais pas du tout envie de me faire la morale à moi même... Je voyais plein de choses qui s'étaient déjà produites mais tout était réglé et... Tout d'un coup la chaleur vint me réchauffer la peau. Il m'avait mise sa veste sur les épaules. Non effectivement je n'allais pas sortir ainsi c'était trop court et ça faisait de moi n'importe quoi mais je m'en fichais. Il m'aidait à marcher dans les couloirs la température variait entre le chaud et le froid et même si je me sentais mal j'avais l'impression que tous mes problèmes avaient disparu et que le paradis m'ouvraient ses grandes portes. Il me prit dans ses bras car mes jambes me faisaient faut bon. J'eux un petit sourire sur mes lèvre ce faible sourire était de la reconnaissance. Enfin quelqu'un qui pourrait peut-être être la pour moi au moins aujourd'hui... Quelqu'un de bizarre comme moi mais les gens bizarre je les voyais plutôt comme normaux. C'était les gens normaux qui étaient bizarre enfin bon je m'embrouillais dans mes pensées... Je le serrais un peu contre moi je voyais la végétation on était dehors? Pourtant je ne sentais plus le froid. J'avais peur mais ce n'étais pas bien grave pour moi. Je pensais plutôt à lui. J'étais peut-être un boulet? Je remarquais ses tatouage et ne pu m’empêcher de dire d'une voie faible "Tes tatouages c'est ton histoire?" . Il me déposa à terre et partit mais revint très vite. Escaladant le grand portail un petit chiot à ses trousses... Mon chiot(berger allemand)! Oh mais ce n'étais pas grave il allait vite retourner dans ma chambre c'étais certain malgré qu'il belotait de la queue derrière la grille. Je lui dit non avec ma tête et il s'éloignait. "Chez toi si ça te dérange pas..."

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La jeune femme avait l'air complètement perdue. Elle avait les yeux cernés de noir et très rouge, comme si elle n'avait pas dormis depuis longtemps, ce qui était peut-être le cas, je ne sais pas.

Elle accepte mon aide, heureusement qu'elle est juste dans les couloirs et pas dans la rue car avec les psychopates qu'il y a de nos jours elle n'aurait pas tenu longtemps. Elle avait l'air d'avoir froid. J'avais une veste très chaude en cuir doublée de Vison, je la pose alors sur les épaules de la jolie blonde en lui disant :

"Tiens tu vas pas sortir comme ça !"

Je me demande bien ce qu'elle fait dans les couloirs du lycée à une heure si tardive. Je mets le bras gauche de la jeune femme autour de mon cou et je la tiens par la taille pour l'emmener en dehors du lycée pour qu'elle reprenne ses esprits. J'arrivais facilement la faire avancé car elle était assez mince et comme elle n'avait pas la force de marcher, je la pris dans mes bras, j'avais encore les clés du concierge et une fois arrivé devant le grand portail de l'école, j'ouvris celui-ci, je déposa la jeune femme par terre en lui disant de m'attendre, je retourne alors en courant au lycée, je me dirige vers mon casier, je prends mes clés, ma carte bleue, et une petite bouteille d'eau qui était à l'intérieur.

Je dépose ferme la grande porte du lycée, puis celle du portail, je vais rendre les clés au concierge et je ressors en escaladant encore une fois le portail. Je rejoins ma protégée de la soirée, et je lui tends la bouteille d'eau pour qu'elle puisse boire.

"Tu veux que je t'emmène à l'hôpital où tu préfères que je te ramènes chez moi ?"

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Je me dirigeais toujours vers se qui semblait être le distributeur peut-être mon sauveur de cette soirée... Roh faite qu'il n'y ait pas de caméra je veux pas connaitre le directeur de cette école. Quand tout d'un coup les lumières s'allumèrent. Il y avait un bruit affreux de néon pas encore chaud. J'étais complètement aveuglée. Je voyais blanc je décidais de me concentrer sur mon ouïe histoire de savoir si quelqu'un allait me découvrir. Ce n'étais pas des talons non mais plutôt des chaussures... Des pas de mec un vrai mec car les gais n'avaient pas la même démarche enfin... Souvent. Je voyais des jambes devant moi ou plutôt les chaussures que j'avais entendu. Roh... Etais-je habillée? Sous ce truc qui faisait juste recouvrir les parties intimes de mon corps? Non je ne pensais pas et je ne voulais pas y penser. Il s'accroupi devant moi relevant avec sa main mon menton pour me voir mieux. Je voyais flou j'essayais de me mettre sur mes genoux avec beaucoup de difficultés. Je le regardais dans les yeux tenant faiblement ses poignets de mes mains. Je ne lui faisais pas trop confiance malgré sa proposition. Je regardais dégoûtée derrière lui se que j'avais cru être un distributeur. C'étais peut-être mon sauveur de ce cauchemar qui sait... Je secouais la tête pour lui dire oui, j'acceptais son aide. Je sentais le froid du carrelage contre mes jambes. En essayant de parler mes seules paroles furent. "Sors moi d'ici s'il te plait... Emmène moi ailleur" Dis-je d'une voie très douce. Je n'arrivais pas à penser à comment il allait faire mais tout le monde avait une imagination. J'avais envie d'une sorte de paradis... J'étais complètement ailleurs.

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C'est n'était pas très tard, mais il faisait nui, il était environs 23h30.

Je suis sortis manger sans passer par ma chambre d'hôtel, j'avais 25 dollars sur moi, de quoi allé manger une pizza et boire une bière. Je ne savais pas où j'avais mis ma carte bleue et les clés de ma suite d'hôtel. Et je venais de m'en rendre compte à peine arrivé devant la porte en bois de la chambre 22 d'un des hôtels les plus chics de Miami. Je n'avais aucun ami dans cette ville car je venais d'arriver, et aucun contact. Et en réfléchissant bien, je me souviens avoir poser mes affaires dans mon casier à Wynwood et bien sûr j'avais oublié. En effet en France, le pays où je suis né, on a pas de casier donc je n'ai pas l'habitude d'y passer avant de partir de cours. Je n'avais pas le choix, j'allais devoir retourner à Wynwood, à pied en plus car je n'avais pas encore de voiture, et j'allais donc devoir réveiller le concierge pour récupérer ma clé. Je n'avais pas vraiment envie de dormir dehors en fait, ce qui est compréhensible car les nuits commencent à devenir froide à Miami.

Je marche donc une bonne demi heure, j'arrive à Wynwood, j'escalade le portail de l'école. Je réveille le concierge, bizarrement il ne m'engueule pas, il est à moitié endormis il me passe les clés et me dit de les ramener une fois que j'ai terminé. Je l'écoute alors et me dirige dans ces grands couloirs sombres, j'allume la lumière du couloir où se trouve les casiers, je vois alors, une jeune fille, blonde, bien foutue, en petite tenue, elle est vêtue d'une nuisette noire, elle se traînait par terre à quatre pattes, c'était assez glauque elle avait l'ai complètement défoncée, en tout cas elle n'était pas dans son état normal. Je me dirige alors vers elle je m'accroupis et je relève avec ma main sur son menton son visage pour la regarder dans les yeux.

Dans d'autres circonstances une fille aussi jolie je l'aurais tout de suite dragué, mais là elle est en détresse, je lui dis alors :

Qu'est ce qui se passe ? Tu as besoin d'aide à ce que je vois ?

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Je ne voyais rien il faisait tout noir je me souvenais juste d'un joint et d'une seringue plantée dans mon bras. J'avais juste eu le temps d'enfiler une nuisette noire mais c'était trop léger. Je savais que je marchais enfin je m'en doutais mais je ne voyais rien mais ou étais-je je n'arrivais pas à réfléchir et pourtant d'habitude c'est se que je faisais de mieux dans la vie. Des grandes vitres apparaissaient à coté de moi et un grand couloir sans fin se dissimulait dans le noir complet. Je n'avais pas le temps d'avoir peur. Je ne marchais pas droit je divaguais, et bourrais dans tout se qui était sur mon chemin. Je voulais m’arrêter mais mes jambes ne voulaient pas m'obéir. Je voyais des cadenas partout je commençais à trouver cela joli. Mais "OH MA TETE!..." Je venais de me prendre quelque chose je regardais de plus près c'était une porte avec un cadenas... J'essayais de faire fonctionner ma cervelle. Quand je trouva "Putin de casier..." Je continuais à marcher quand tout d'un coup mes jambes lâchèrent j'haletais la peur au ventre c'était surement la nourriture qui manquait dans mon estomac qui donnait ce résultat. Je me traînais à quatre pattes essayant de trouver n'importe quoi pour me sortir de ma galère. Je voyais de la lumière au bout de mon couloir mais c'était loin trop loin! Oh pitier faite que ce cauchemar disparaisse. Faite que personne que je connais ne me voit dans cet état. J'avais mal au ventre ma vue était floue je voyais tout de travers et j'avais l'impression que si je tombais sur un psychopathe ça ne m'aurait pas étonnée. Au contraire je préférais tomber sur un spycopathe plutôt que sur un tortionnaire au petit soin. Saleter d'école les lumières automatiques c'est fait pour s'allumer en cas d'urgence et bien sur rien ne va dans ces cas là. Rien allait... Aucune lumière à par celle d'un distributeur au loin. Oh ça me mettais la chair de poule. Je voyais tout se rapprocher petit à petit.