Amen, it's time to dance. [PV Ryan]

Invité

La jeune psychotique n'était pas disposée à se laisser déplacer aisément, mais il semblait que sa résistance soit davantage l'expression d'une mauvaise volonté crasse, du type de celle qu'aurait manifestée un très jeune enfant réfractaire à la douche, que la véritable lutte de celui qui a encore quelque chose à sauver. En bref, ça ne la dérangeait certes pas autant que de recevoir du café chaud sur le bras. Ce n'était plus de la rage, c'était de la mauvaise humeur.

Son langage, bien sûr, ne s'arrangeait guère, mais étant donné la moyenne des étudiants à cette triste époque, ce n'était pas un mode d'expression si choquant que ça. On pouvait légitimement considérer la situation comme désarmée. Une seule chose agaçait profondément le professeur de cinéma : il avait oublié son refrain dans l'histoire, et ne le retrouverait peut-être jamais.

Dès que l'odeur de l'huile de friture, la cacophonie de la foule, et surtout les iphones inquisiteurs prêts à retransmettre la scène en direct sur youtube, se furent évanouis dans le lointain, il se permit au moins de boiter. C'était une maigre consolation, la perte de l'inspiration étant le pire handicap qu'il puisse imaginer. Il appliqua la main sur son flanc et tâcha de comprimer la rébellion massive des nerfs maltraités qui se trouvaient au-dessous.

"Dire qu'avec tous ces tatouages, je ne pourrai même pas montrer mon bleu à la médecine du travail..."

On pouvait toujours tenter de détendre l'atmosphère ! Certes, il fallait avoir un tantinet les pieds sur terre pour apprécier, mais les surveillants présents et le jeune homme innocent ainsi plongé dans les ennuis étaient peut-être réceptifs, eux. Et sinon, ce serait gratuit. L'art, c'est fait pour ça. Finalement, la porte du Saint des Saints s'ouvrit devant leurs insignifiantes personnes, et il put enfin présenter son rapport à un responsable visiblement tout sauf enchanté. Bien, au moins il n'y aurait pas à opposer leurs deux témoignages, tout le monde dans la pièce savait pertinemment pourquoi ils étaient là et qui était en tort ; c'était déjà une formalité d'économisée !

"Pardon pour le dérangement, à une heure pareille... mais je me suis dit que c'était urgent. Je viens d'avoir un petit accident de travail, je suis violemment entré en contact avec les jointures et le crâne de cette jeune fille. Rien de bien méchant, je ne souhaite pas être mis en arrêt maladie ; mais elle, en revanche, gagnerait à être examinée par un professionnel."

[Volontiers, je vais le prévenir de ce pas ^^]

Invité

Amen, it's time to dance. [PV Ryan] Tumblr_lrdd3gFK2r1r0341p

Le pauvre clown devant nous veut qu'on aille voir le Proviseur. Aller hop, encore une fois. J'y passe tous les jours et certains, plusieurs fois le même jour. Ca ne fait plus rien, ni pour lui, ni pour moi. Il veut que je change, je ne le veux pas. Je m'amuse comme je le peux ici et faire chier les autres est très distrayant. Pour ce qui est de mon comportement incontrôlable, ni lui ni moi n'y pouvons plus rien. Noah est embarqué après nous, après qu'il est avoué être mon frère. Ca ne sert à rien qu'il soit là et c'est ce que je m'apprête à lui dire :

« Reste là. »

J'ai l'impression de me faire embarquer par deux flics et envoyé en taule. On me tient par chacun de mes bras, me traînant sur le carrelage afin de regagner le bureau de mon pote Cannon -hahaha-. Je ne supporte pas d'être assistée de la sorte, tout le monde me regarde en plus. Je me débats et leur lance agressivement :

« Oh ça va hein ! J'peux marcher toute seule, merde ! »

Ils me reprennent sur mon langage, mon comportement, ils sont « outrés ». Oh pauvres petits bourgeois qu'ils sont. Bande d'enculés surtout. On ne tarde pas à arriver au bureau de Cannon. La rapace -toi- frappe. On entend le laisser passer. Les deux autres pions nous quittent alors que l'on pénètre dans le bureau. J'ai un visage arrogant, une allure hautaine. Je suis fière de moi? Peut-être, mais à en voir le visage de Cannon, il ne l'est pas vraiment lui. J'avais déjà eu un avertissement. Le truc avec lui, c'est qu'on s'entend pas trop mal. Enfin, certains directeurs m'auraient viré depuis longtemps, mais pas lui. Je ne sais pas ce qu'il voit en moi, une petite fille sortie du droit chemin qu'il faudrait remettre sur pieds? J'en sais rien, mais ça me sert bien. Je reste debout, planté à côté de l'autre connard. J'apporte ma main à ma joue brûlante par la gifle de Noah. Quel bâtard celui-là tiens, il m'a défoncé la joue. Il ne perd rien pour attendre.

HRP: On poursuit dans le bureau avec Cannon?

Invité

En quelques instants, les genoux du professeur l'avaient abandonné à son sort, le laissant privé d'équilibre, incrédule face à la pluie de coups qui venait de s'abattre sur sa personne. Il ne pouvait tout de même pas riposter sur le même registre de violence, contre une petite fille en colère ; c'était paralysant, mais il fallait avouer qu'elle y allait fort. Si l'assistance l'avait laissée achever son geste avec le plat, il aurait très bien pu rester sur le carreau, foudroyé par une commotion cérébrale, ou en subir le contrecoup dans la nuit et être retrouvé mort dans son lit. Une bien vilaine perspective de décès après avoir parcouru le monde et risqué les morts les plus extraordinaires... Les plus sordides, aussi.

C'est pourquoi, alors que la tempête retombait comme elle avait commencé, il s'abstint de toute explosion d'indignation. Cette agression n'était pas grand-chose à côté de celles qu'il avait déjà connues. Le seul élément de gravité était le fait qu'un autre adolescent aurait pu en être victime, et ne jamais revoir sa famille. Il avait du mal à comprendre qu'une personne aussi déséquilibrée soit laissée en liberté dans une ville civilisée et riche comme Miami, a priori capable de prendre soin de ses fous de façon un peu plus convenable. Il faudrait qu'il en touche un mot au chef d'établissement ; sans doute n'était-il pas averti de cette présence incongrue parmi les brebis qu'il était censé protéger. Enfin ! ce noble but passait aussi par l'apaisement de toute éventuelle baston générale.

"Je n'ai rien, ne vous en faites pas. Je suis sujet à des maux de ventre de toute façon, ça ne changera pas grand-chose, et pour ce qui est de la tête... Aucun organe vital n'est atteint."

Quelques petits sourires naquirent dans l'assistance, les plus refroidis soudain étonnés de cette réaction presque décalée, celle d'un être lunaire qui ne ressent rien d'humain et traverse le monde à côté de la plaque. Drôle de bonhomme. L'arrachage de son couvre-chef l'avait laissé échevelé, ce qui n'arrangeait rien, et les personnes présentes qui le connaissaient étaient dans le doute le plus inconfortable : difficile de prévoir sa réaction exacte, car bien évidemment, jamais on n'avait pu l'observer dans une situation aussi grotesque. Il se tourna vers son agresseuse, qui était à présent sous la surveillance d'un garçon tout aussi inconnu, mais semblant avoir la situation en mains. Enfin, à peu près autant qu'un automobiliste qui a été capable de s'arrêter après avoir renversé un piéton innocent ; mais c'était mieux que rien, sans doute. Anterspinas s'approcha d'eux, en s'appliquant à ne pas boiter, et à paraître le plus décontracté possible.

"Jeune homme, vous la connaissez ? très bien. Veuillez m'accompagner, tous les deux. Nous allons régler ça avec le Proviseur, avant que quelqu'un ne finisse à la morgue pour une histoire de carottes."

Invité

Amen, it's time to dance. [PV Ryan] Tumblr_ldcb8zVCOe1qcnhhzo1_500

Jeune fille? Non mais pour qui il se prenait cette espèce de grand trou de cul tatoué, moche et arrogant? Il avait cet air hautain, cette façon de parler qui avait le don de l'agacer au plus haut point. Quand il lui fit son petit speech, Ryan se laissa aller à ses instincts premiers, comme à son habitude. Elle lui envoya son poing dans le ventre pour commencer, ce qui eu pour effet de le faire plier et que donc : son visage soit plus bas. A ce moment là, elle lui fit un magnifique coup de boule. Bien évidemment, avec sa corpulence, on pourrait croire qu'elle n'a aucune force, qu'elle ne sait pas se battre. Elle était folle de rage de se faire dicter sa façon de faire par un mec immonde. Pour qui se prenait-il sérieux? Il devait avoir quoi? Moins de dix ans de plus qu'elle? Et il la prenait de haut comme ça ! Elle avait sûrement vu plus de choses dans sa putain de vie que ce pauvre type, ce pauvre pion merdique dans un lycée de merde, dans une ville de merde ! Elle avait la rage, mais Mercedes était comme ça. Une boule de feu. Elle s'enflamme vite et on peut la balancer dans tous les sens pour l'éteindre, ça ne fonctionnera pas vraiment. Elle est impulsive, rageuse, méchante et la première de l'Organisation dans le combat. Donc quand elle décroche une droite, on la retient. Frapper les hommes ne lui fait pas peur, jamais. Elle n'a que très rarement combattu des femmes de toutes façons.

« Tu devrais fermer ta gueule surtout, compris? Enculé ! »

Là dessus, elle se saisit de son plat de hachis parmentier, laissé sur son plateau, posé sur la table à côté et lui retira son chapeau pour lui écraser sur le crâne. Les autres élèves étaient tous en train de les observer, certains filmaient même la scène. Bien sûr, on ne tarda pas à venir auprès d'eux. Deux surveillants chopèrent Ryan par les bras pour l'éloigner du type et pour essayer de la calmer.

« Oh c'est bon bande de boeufs, lâchez-moi ! »

Noah arriva alors quelques secondes après et vint près de sa soeur :

« Lâchez la je m'en occupe ! »

Après quoi, il lui décrocha une bonne claque qui lui remit les idées en place. Quand Noah agissait ainsi, ce n'était pas bon. Pas bon du tout. Là, Ryan comprit qu'elle avait été trop loin, mais c'était trop tard.

Invité

Bientôt, le professeur Anterspinas, tout prêt à se réjouir de n'avoir pas cassé la tasse (matériel de l'établissement) et semé ainsi sous les pieds des élèves de coupants petits bouts de céramique, ne put s'en féliciter : son attention et sa perplexité se trouvèrent focalisées sur l'être hurlant qui s'agitait sous son nez. Certains termes employés le plongeaient dans un abîme de questions. Consanguin ? Est-ce que ça n'avait pas un rapport avec ces lignées royales qui pratiquaient le mariage dans un groupe génétique réduit, pour préserver leur héritage à des fins de politique internationale ? Quel était le rapport avec la chute d'une tasse de café ?

Néanmoins, à voir la jeune fille essuyer frénétiquement son bras et contempler avec une rage mêlée de dépit son repas endommagé, il était clair qu'elle manifestait son mécontentement. Elle jura à plusieurs reprises, lui fit une remarque désobligeante sur sa tenue, et démontra dans l'ensemble une grossièreté disproportionnée par rapport à l’évènement, attitude que le professeur avait déjà constatée parmi les conducteurs de véhicules motorisés. Il avait un tantinet envie d'arborer sa carte d'enseignant afin de lui faire entendre raison, mais d'une part, rien ne disait que ce serait suffisant, et d'autre part, il détestait avoir à présenter un argument pour justifier son droit au respect.

"On se calme, jeune fille. Vous avez largement assez à manger pour votre morphologie, inutile de faire un drame pour trois carottes tachées. Vous avez une corbeille de pain en libre service à côté des couverts, un peu de bonne volonté et l'incident sera réparé. Allez-y, je vous garde votre plateau si vous voulez."

Certes, il aurait aussi pu s'excuser pour sa maladresse, mais à contre-courant dans une cohue et surtout après avoir reçu des insultes, il s'estimait exempté de cette étape. Ce n'est pas parce qu'un type essaie de garder un langage correct, qu'il a forcément un caractère particulièrement conciliant ; à vrai dire, Anterspinas se braquait très vite en cas d'hostilité. Rien ne lui était plus désagréable que de devoir courber l'échine face à une personne qu'il n'appréciait pas.

Une autre stratégie qui lui passa par l'esprit fut de réclamer aux cuisiniers une nouvelle assiette pour remplacer celle qui avait subi les derniers outrages. En présentant sa carte d'enseignant, encore une fois, c'était jouable. Il ne savait pas encore s'il prendrait cette peine ; tout dépendrait de la bonne volonté que manifesterait la jeune furie à se faire pardonner son éclat. Et il n'était pas dans les habitudes du prof de cinéma de promettre une récompense afin d'influencer les actions de ses ouailles. D'abord celles-ci devaient accomplir l'effort gratuitement, et ensuite, si ça lui chantait, il récompensait l'effort : c'était dans cet ordre-là que ça se passait, et pas autrement.

Invité

Amen, it's time to dance. [PV Ryan] Tumblr_mco1p6Mh9h1rdi9rjo1_500

MANGEEEEER.

Je n'étais plus qu'un ogre, un monstre, prêt à tout dévorer sur son passage juste pour sentir encore plus l'odeur de la bouffe. J'aurai pu tirer cette gourdasse par les cheveux pour lui prendre sa place et s'il n'y aurait plus eu de nourriture, je lui aurai bouffé le bras sans problème. Déjà qu'à la base je n'avais pas trop de règles de conduite alors vous n'imaginez même pas lorsque j'ai faim. Je suis un animal, une bête. J'ai faim, je mange. S'il n'y a pas de nourriture, je chasse. Bon, ici à la cantine, bien que la nourriture soit dégueulasse, il y en avait, du coup, je pouvais remballer ma peau de bête et ma lance, je n'irai pas chasser le Gibier à midi.
Je dévalais les marches des escaliers à toute vitesse, je déambulais dans les couloirs avec la grâce d'un Mammouth encore prit dans la glace. Mes pas claquaient sur le sol, mon corps pourtant fin, paraissait d'une masse incroyable. L'élégance? La grâce? Haha. Ce n'est pas moi ça. J'en ai rien à foutre même. Je suis un tonneau de bière, un vrai et je vous emmerde.
Je bouscule les gens, on m'insulte, je leur réponds d'une façon encore plus vulgaire. Ils ne vont pas venir me faire chier eux. Mais je préfère ne pas relever de façon trop intense, j'ai vraiment trop faim.
J'arrive enfin au rez-de-chaussé, je le traverse afin de pouvoir me rendre à la cafétéria. Là, j'y rejoins mon frère, qui est déjà présent. Il m'attend avec sa gueule de con -d'amour- comme à son habitude. Il a le visage froid, fermé. Il me fait bander sérieux. Je fais un dernier saut qui est plutôt fantastique, je suis fière de moi. Ouvrant les bras alors que j'arrive juste devant lui, je lui lance :

« Tadaaam ! » Bercé par mon plus grand sourire.
« Ryan de bonne humeur? Waouw. »
« Ta gueule. »

Sourire retiré de la vente. Nous avançons dans la file, on gratte le plus de place possible. Ca ne fait pas très longtemps que nous sommes là, juste depuis cette année, mais les gens ont l'air de savoir à qui ils ont à faire. Je crois qu'ils ne nous aiment pas et c'est tant mieux ! Ca nous évite de devoir se coltiner des cons à longueur de temps, collés aux basques. Déjà que de les cotoyer c'est pénible...
Au fur et à mesure que l'on avance, mon plateau se voit accueillir tout ce qui me donne envie : pain, soda, carottes rapées, pâtes au beurre, hachis parmentier, compote (x2) etc.. Je n'ai plus de place? Noah les prend sur son plateau.
On quitte la file afin d'aller s'installer dans la cafétéria pour manger. Je scrute mon plateau en me léchant les babines, j'ai FAIIIM. Mon ventre grogne. Et surtout... un léger cri et une sensation de chaud et d'humidité. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe, mais je reçois le café d'un enfoiré sur ton mon avant bras gauche. Ca a détruit mon pain et une partie de mes carottes. Noah est derrière moi, je finis alors par gueuler:

« Putain !!!! Mais t'es con ou quoi toi? Espèce de consanguin ! »

Je pose mon plateau sur la table la plus proche et je pique des serviettes aux gens assis à cette dernière. Je me tartine le bras de ces éponges légères afin d'absorber le liquide marron et brûlant. Et puis en prime, ça pue la mort. Ahhh. Je déteste le café et m'en voilà tartiner ! Non mais faut vraiment être con, c'est quand même pas difficile de marcher un pied devant l'autre et de regarder où l'on va non?! Je lève mes yeux vers la tronche du gars qui est responsable de cet accident. Il a vraiment une gueule de merde. Il est vieux, c'est un nouveau pion? Il est tatoué, avec un chapeau pourrit sur la gueule.

« Look de merde en plus ! Putain mais tu n'as rien pour toi l'enfoiré ! »

Invité

La file se composait très majoritairement d'étudiants, des chahuteurs exubérants, heureux de sortir de cours, aux éternels angoissés, déjà en plein débat sur l'examen qui suivrait l'heure du repas. Dans les mains, des rubiks cubes, des feuilles de notes en pagaille, des bracelets brésiliens et des tickets de cantine. Au milieu de tout cela, le professeur Anterspinas promenait son plateau, un chapeau approximatif vissé sur son haut front de Méditerranéen guetté par un début de calvitie.

Une idée de vers particulièrement efficace pour terminer un refrain lui trottait en tête, et il avait du mal à se concentrer sur la commande qu'il devrait bientôt passer ; d'ailleurs, s'il passait le temps de midi à rédiger les produits de son imagination, il n'aurait pas le temps de faire un repas correct. Arrivé devant la caisse, la seule chose qui lui faisait vraiment envie était un café. Il en fit donc la déclaration, avec tout le sérieux dont il était capable.

Le trio de jeunes qui attendait derrière lui eut une réaction indignée : si c'était pour demander ça, il aurait pu les laisser passer ! Il ne les connaissait pas. De dos, sans doute le prenaient-ils pour un camarade au look étrange et au caractère indécis. Il alla reposer son plateau, la tasse de café dans une main et sa chanson à l'esprit, au milieu de la joyeuse bousculade. Le scénario idéal pour une bonne grosse catastrophe... et ce qui devait arriver arriva.

Comme dans une superproduction de Virtual Studios, il put presque sentir la musique monter, les cheveux sur sa nuque se hérisser et le monde entier passer au ralenti, tandis que le déséquilibre fatal signait la perte de la tasse, et surtout de son précieux contenu. Les gouttes s'éparpillèrent en un rideau de perles dans l'espace et ne tardèrent pas à en rencontrer les limites. De justesse, le professeur évita de trébucher complètement, ce qui aurait ajouté son propre poids à la douche brûlante ainsi administrée à quelque passant inconnu. Pourvu qu'il ne s'agisse pas d'un de ceux qui promenaient leurs feuilles de cours. Le collègue concerné ne serait pas content.