Wynwood University
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 [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.

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MessageSujet: Re: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. EmptyLun 12 Nov 2012 - 18:06



Je ne m'attendais pas à ce que tout le monde ait la même envie que moi : se tirer. La classe faisait un brouhaha énorme, bien entendu, tout le monde n'était pas sortit de cours, mais la plupart était déjà rendu dans le couloir quand même. Noah resta assis sur sa chaise, me regardant d'un air triste. Il ne tarda cependant pas à venir me rejoindre dans le couloir, sans dire un seul mot au professeur, qui était en train de devenir rouge comme une écrevisse à s'égosiller pour nous faire revenir. Je tapotais un pilier de mon pied, quand j'entendis qu'on parlait plus fort, c'était pour qui, moi?
Je levais les yeux et vis alors l'asiatique me demander si je venais. Je tournais les yeux vers mon frère, me retenant de rire. Un putain de nippon qui me proposait de venir boire un verre avec lui? -à ce que j'avais compris- et bien il pouvait aller se faire foutre ce thon jaune. Il n'a vraiment honte de rien ce trou de cul. Je lui fais un beau doigt d'honneur en imitant un sourire de débile puis je me tourne un peu vers Noah afin de lui dire :

« On bouge? »

Il hoche la tête et nous suivons donc la même direction que la troupe des Junior A. Je marche lentement, traînant des pieds. Je ne sais pas trop où je vais aller poser mon cul, je crois que je suis fatiguée, j'ai bien envie d'aller pionser dans le parc. Je propose alors l'idée à mon frère et il accepte. Nous tournons donc à gauche afin de prendre l'escalier qui va nous emmener au rez de chaussé. Là, on traverse la cour et après seulement quelques minutes, on se dirige vers le parc. Je tombe sur le sol, mon frère aussi. Je pose ma tête sur sa cuisse, prête à m'endormir sur cette journée de merde. Vivement que ce cirque soit finit.


Ryan quitte le RP.
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MessageSujet: Re: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. EmptySam 3 Nov 2012 - 23:25


Quand une classe fout le boxon.

Junior Year - A.


C'était du foutage de gueule. De payer autant pour des professeurs qui avaient si peu d'autorité. De payer une somme d'argent ingrate alors que tous les professeurs sous-estimaient notre capacité d'intelligence. Certes, certains d'entre nous n'avaient clairement pas la gueule d'ange que les citoyens les plus instruits ont. Mais nous n'étions pas des idiots. Pas la peine de nous réapprendre l'histoire de la découverte des Indes. Le vieil homme avait perdu le contrôle de la classe, alors que tous, ou presque, s'empressaient de sortir avant que tout ne dégénèrent. Malgré les menaces qu'il continuait de crier, plus personne ne l'écoutait. Son regard furieux ne faisait que rigoler la plupart des Junior. Et puis, qu'il ne colle une retenue au cul ne nous dérangeait plus. Tous étaient concentrés sur le même point ; Sortir d'ici. D'ailleurs, brillante idée du jeune japonais que de proposer sortir. Et aussi, la brunette devait bien être féliciter pour son pétage de plomb. Elle nous avait offert sur un plateau d'argent la chance de faire autre chose de notre misérable vie que de rester dans une classe. Le tableau devait être joli. Une classe entière qui part, un professeur désespéré. Manquait que le proviseur pour compléter le tout.
J'avais reconnu le nippon comme faisant partit des Cannonballs. Sojiro, ou quelque chose du genre. Alors que je me levais, il m'avait adressé un regard neutre. Tout simplement. C'était probablement sa façon d'exprimer ses émotions. Il me remerciait sûrement de ne pas le laisser se taper la honte. Ou pas. Il se fichait peut-être de moi. De cette fille qui s'était levée alors qu'il avait proposé d'aller boire un verre. Et puis, je n'étais pas la seule à suivre le mouvement. D'autres s'étaient levés aussi. Tous plus excités les uns que les autres à quitter cette salle de classe. D'ailleurs, d'autres semblaient avoir cédés à l'envie d'imiter leurs camarades ignobles et de faire baver de rage le professeur qui écumait déjà. Le pauvre. Restait plus qu'il se trouve un nouveau job et la paix reviendrait alors dans sa vie.

« Après toi. » Je souris au jeune homme alors qu'il me faisait signe de passer devant lui. Un dernier sourire hypocrite à l'homme au crâne dégarni et je sortis. Ce sourire, cette sortie. Il ne méritait pas ça. J'aurais simplement dû rester à ma place, comme l'ange que voyait mon père en moi. Les autres seraient partis. Je serais restée. Mais il était trop tard. Et pas question que je me dégonfle. Plus maintenant. Le couloir est pleins de vie. Et d'étudiants. Tous plus criard les uns que les autres. Bande d'idiots. Les gothiques se mêlent aux étudiants au style plus basique. Le gars au visage plein d'acné se fait bousculer contre les casiers, entraînant dans sa chute un vacarme métallique et des grincements de dents de la part de ses compagnons. Niveau discrétion, on repasserait. Et justement, pour quitter Wynwood, il faudrait un minimum de discrétion. Mais certains ne semblaient pas avoir compris. Du coup, ils comprendraient probablement lorsqu'un autre professeur débarquerait en trombe. Ou pourquoi pas le directeur? Ce serait sympa. Vraiment. Non, pas du tout.
La brunette traînant toujours près de la porte, le japonais l'avait invité à se joindre à nous. Pas que j'étais contre l'idée. Mais je suis certaine que s'il avait su qu'elle était raciste, il n'aurait pas prit initiative et l'aurait simplement laissé poireauter là. Enfin, je dis ça, mais je ne le connais pas. Mais c'est ce que j'aurais fait. C'était bête et égoïste, mais mieux valait avoir de saines relations avec des gens qui ne dénigraient pas les personnes des autres cultures.

Après cette sortie théâtrale du cours d'histoire, nous étions donc dans les couloirs, faisant du bruit comme pas deux. Je voyais bien les regards des étudiants se retourner lorsque je regardais dans les fenêtres des portes de classe. Ils se demandaient probablement tous ce que nous faisions en dehors de notre classe. Sans professeur. Même question qui me tournait en boucle dans la tête. Restait plus qu'à espérer que Cannon me couvrirait. Je ne voulais pas me taper une retenue. Je marchais à l'avant du troupeau avec le jeune japonais. Derrière nous, deux blondes frivoles ne cessaient de rigoler comme des gamines sur le fait que nous ''séchions les cours.'' Quel découverte incroyable. Ou bien, elles se demandaient comment nous allions faire pour rentrer dans un bar alors que personne n'avait l'âge légal. Je réprimais un rire en continuant de marcher.
Ce ne fut qu'au bout de quelques autres pas que le jeune homme à mes côtés me questionna : « Alors, tu aimes être co-capitaine des Cheers ? » Un sourire étire mes fines lèvres. Il ne semblait pas être du genre à parler. Mais je me trompais peut-être. Je lui répondis alors : « Oui, j'aime beaucoup. C'est beaucoup de travail, mais ça vaut le coup. » Il avait bien commencé une discussion, non? Alors, pourquoi ne pas la continuer. « Et toi? Tu aimes faire partit des Cannonballs? »





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HRP : Désolé du retard. J'assure vraiment pas et je n'ai aucune raison valable pour le délai de réponse. :3
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MessageSujet: Re: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. EmptyJeu 4 Oct 2012 - 13:43

Cela aurait été très embarrassant pour Sojiro-kun, si personne ne s’était levé pour le suivre. Heureusement, une jolie blonde, que Hanazawa identifia comme la co-Capitaine des Cheers, se leva à son tour, entrainant avec elle un mouvement de foule qui fit se lever les ¾ de la classe. « Pourquoi pas ! » s’exclama-t-elle à l’intention du nippon, qui hocha brièvement la tête en lui lançant un regard… neutre. C’était sa façon à lui de la remercier.
Ils se dirigèrent alors vers l’extérieur de la classe, sous le regard alarmé et furieux du vieux professeur, qui ne ferait certainement plus long feu à Wynwood. Surtout si Cannon, le proviseur, apprenait qu’il ne savait pas tenir sa classe. L’autorité, c’est quand même essentiel quand on enseigne, non ? Une fois devant la porte, Jiro-san s’effaça légèrement et adressa un bref sourire à Ariana : « Après toi » déclara-t-il. Une fois hors de la classe, le nippon lança un regard à la fille qui l’avait fait chier à remuer, tout le début du cours. Sans le savoir, elle avait été l’investigatrice de la rébellion. C’est donc un peu à contrecœur qu’il lui lança : « Hé, tu viens avec nous ? », sans vraiment écouter sa réponse. D’ailleurs, s’il avait su qu’elle était raciste comme pas deux, Jiro-kun aurait probablement abandonné cette idée débile de l’emmener avec eux.
Le nippon et Ariana marchaient tous les deux devant, entrainant avec eux un troupeau de Junior, tous plus excités les uns que les autres. Direction : le premier bar qu’ils croiseraient ! Jiro n’avait pas pour habitude d’être très bavard, mais il savait qu’il devait se forcer pour remédier à cela, et à sa solitude par la même occasion. Il entama donc un dialogue avec la jolie blonde qui marchait à ses côtés. Étant membre des Cannonballs, et elle des Cheerleaders, le sujet de conversation ne fut pas trop dur à trouver… « Alors, tu aimes être co-capitaine des Cheers ? » la questionna-t-il sur un ton tout à fait neutre. C’était sa façon de parler habituelle… bien plus agréable que quand il hurlait, bien évidemment. Il était extrêmement rare que l’asiatique se montre enjoué, encore moins qu’il manifeste sa joie de se retrouver quelque part. Ces attitudes, il les réservait à ses vrais amis, certainement pas aux gens qui lui servaient de camarades de classe. Tout en marchant, il attendait la réponse de la blondinette, et songeait que l’uniforme des filles manquait clairement de peps. S’il avait pu donner son avis sur celui-ci, il aurait clairement fait des modifs dessus… mais bon, ce n’est pas parce qu’il aimait la mode qu’il avait le droit de revoir à sa sauce le look de tous les gens qu’il fréquentait, n’est-ce pas ?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. EmptyDim 16 Sep 2012 - 15:18

La rentrée, période de l'année redoutée par la plupart des élèves. Pour ne pas dire tous les élèves. Nouveaux professeurs, nouveaux cours, nouveaux visages. Nouvelle façon de vivre. Des habitudes de vie à changer pour s'adapter au nouveau rythme. Aux devoirs. Aux rencontres. Moins de sorties en boîe, plus d'études. Finis le temps paisible des vacances. Les temps chauds partent, laissant place à des vents plus froids. Et à la pluie, ainsi qu'à la neige. Et puis, plus le temps de relaxer, c'est à fond dans les projets. Sans oublier les cours. Façon longue et ennyante d'apprendre. Surtout lorsque l'on sait que l'on peut apprendre d'une autre façon. Et que cette façon est beaucoup plus intéressante. Prendre des notes de cours, écouter. Tâcher de rester assis pendant deux heures. Et quand on est suractif, ça va mal. Très mal. Alors, en bref, la rentrée, c'est chiant.
Je m'étais levée de mauvaise humeur, ayant pleinement consience de la journée merdique que j'allais avoir. Histoire, français, maths. Le cours de bio, je pouvais sauter. Le professeur ne sait même pas que j'existe. Une longue douche chaude n'avait rien pu changer. J'avais toujours cet air bête et ennuyé. Et puis, je n'avais rien mangé, préférant crever de faim que de devoir crever en retenue. Et le charmant petit professeur ne tolérait aucun retard. Aucune chance. Aucun avertissement. C'était immédiatement la retenue. Quelle joie. Mon ventre commençais justement à se plaindre. Le café et le petit gâteau qui trônaient sur la table de travail du vieil homme commençaient à me faire baver. Foutue arôme de merde.
Je jetais un regard circulaire à l'horloge. Trente minutes. Trente foutues minutes que le cours avait débuté. Plus qu'une heure et demi à tenir, assise sur cette chaise en plastique si peu confortable. Dans cette classe qui sentée le renfermé et la sueur. Les douches, ils ne connaissaient pas ? Et le savon ? Une invention incroyable qui permettait de sentir bon. Et puis, deux minutes et toutes les bactéries qui nous recouvraient le corps finissaient noyées au fait de la douche. Mais bon, il faut croire que ces gens qui semblaient si intelligents ne comprennent guère. Tant pis.
Je devenais impatiente. Je fis cliqueter les bracelets que j'avais au poignet, qui s'entrechoquèrent dans un étrange bruit métallique. Je jetais un second regard à l'horloge. Trente-et-une minutes. C'était une blague. Les aiguilles semblaient narguer toute la classe, à bouger aussi lentement. Je soupirais. Le tier de la classe semblait concentré avec intérêt sur les mots que le professeur disait. Mouais, comme c'est intéressant. Sauf quand tu t'en fous de l'histoire de tes ancêtres. La moitié des idiots qu'il restait ne cessait de suivre les aiguilles du cadran mural. Comme si un miracle précipiterait la fin du cours. Bande de crétins. Et le reste, pas la peine de préciser qu'ils ne foutaient rien, vaquant silencieusement à leurs propres affaires. Leurs feuilles étaient vierges. Sans aucune écriture. Sauf pour ceux qui dessinaient. Ou bien, ils rêvassaient, couchés sur leur table de travail. Oh, la belle classe de joyeux lurons que je me taperais cette année.
Et le prof était chiant. Vraiment. Pas une fois depuis le début du cours, il n'avait cessé de parler. Il ne donnait aucune chance à ceux qui prennaient des notes. Mais quelques fois, il soupirait, jetant des regards exaspérés à une jeune fille qui semblait tout, sauf sage. Et puis, il parlait beaucoup trop vite pour que qui que se soit puisse comprendre. Et après, il nous reprocherait nos notes abominables. Et nous échourions. Tous. Parce que l'histoire est une matière peu comprenable. Surtout parce que le professeur n'articule pas. Et je n'avais guère eu le choix. C'était histoire ou géographie. Plutôt cramer que d'aller me foutre dans le cours de géographie. Prenant un crayon, je commençais à gribouiller ma feuille tandis que Mr. Histoire soupirait une Xième fois. « Mademoiselle Butler ! Pour la Xème fois, redressez-vous ! Vous n'êtes pas au Club Med ! » « J't'en fouttrai du Club Med enf... » Je haussais un sourcil. La politesse, on repasserait. Mais, elle donna le sourire à plusieurs élèves, tandis que d'autres se cachaient pour pouffer. Ou ne se cachait pas. Au choix. Et puis, quelqu'un toussa, et la jeune fille arrêta de parler. Son frère, vraisemblablement. Parce qu'ils se ressemblaient. Vraiment. Comme des jumeaux. Et c'était probablement le cas.
Le vieil homme semblait bouilloner de l'intérieur. Oh le pauvre. Ce faire insulter dans son propre cours. Il recommença à parler, grinçant chacun des mots entre ses dents. Ses sourcils touffus restaient froncés et il jetait toujours un petit regard noir à la jeune fille. Cette dernière leva alors la main, demandant à aller aux salles de bains. Le professeur accepta, sûrement enchanté à l'idée de faire sortir l'énervée de sa classe. Dommage, on commençait justement à trouver le cours plus intéressant. Je repliais mes bras sous ma tête et accotais ma tête dessus lorsqu'on entendit gratter quelque chose à la porte. Et de voir le professeur furieux ouvrir la porte à la volée et de crier : « Mademoiselle Butler ! Revenez immédiatement ici ! Immédiatement ! » Sur l'insigne de la porte, on pouvait très clairement voir qu'il manquait le CL de Classroom. Charmant.
On ne pouvait pas être dans une classe, pas avec le brouhaha qu'il y avait. Et puis, ce fût autour d'un jeune asiatique de se lever. Et de proposer d'aller boire un verre. Boire un verre ? Au milieu d'un cours d'histoire ? « Pourquoi pas ! » Je me levais aussitôt, me joignant au jeune tandis que d'autres se levaient à leur tour et se rapprochaient. Boire un coup nous ferait tous du bien. Et ça nous réveillerait après cette demi-heure exaspérante. D'autres plus timides restèrent assis sous le regard furibond du vieil homme, mais ce fut plus du deux-tier de la classe qui sortit à la suite de l'asiatique, heureux d'échapper à cette prison.
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MessageSujet: Re: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. EmptyVen 14 Sep 2012 - 2:14

► Rentrée scolaire, cours, ennui, ennui, ennui. Sojiro-kun en avait par-dessus le gland de tout ça. Du système scolaire, de l’Amérique, de ce prof à la con qui leur essayait de leur expliquer l’histoire de ce pays de merde, des élèves studieux qui grattaient le papier avec avidité, de cette connasse brune qui faisait sans arrêt du bruit juste derrière le nippon, du tic-tac de l’horloge… et surtout, surtout : de Maeko. La chinoise, qui n’en était pas vraiment une – première nouvelle –, lui avait « présenté » son ex-copain. L’ex-copain en question vivait visiblement chez elle – seconde nouvelle – avait alors cru bon de déclarer que ce n’était pas parce qu’elle était « la mère de son fils » qu’elle avait tous les droits. La troisième nouvelle – la pire – s’était avérée vraie. Dernière nouvelle : elle était désolée, elle l’aimait. Et puis… et puis voilà ! Rien, toujours pas d’avancée. En fait, Jiro-san avait même l’impression de reculer, quand il s’agissait de cette chieuse de Maeko.
Installé à son pupitre, Hanazawa jouait avec son bic. En face de lui, sa feuille était entièrement vierge. Il détestait prendre note, encore plus quand il s’agissait de le faire en anglais. C’était moche, ces lettres à la con. Rien ne valait quelques pictogrammes bien de chez lui !
Dix minutes plus tard, la feuille s’était remplie de croquis. Sojiro ne détestait pas dessiner. De là à dire qu’il aimait, il ne fallait quand même pas pousser bobonne dans les orties, mais il ne détestait pas ça. La seule chose qu’il aimait, c’était le shopping. La seule personne, c’était Maeko-chan. Il aimait bien Emeric, Eva et Ginger, aussi. Voilà. Son cercle était très limité. Ah, et Edward, un gars de l’équipe, depuis peu. Enfin… il ne le détestait pas, quoi. Une nouvelle fois, une voix s’éleva derrière lui. La chieuse demandait pour aller à la salle de bain. Elle ne pouvait pas dire aux toilettes, comme tout le monde ? Cela faisait déjà près d’une demi-heure qu’elle lui cassait les oreilles à se remuer ! Enfin, bon débarras. Le nippon repris ses croquis. Il dessinait une tenue pour homme.
Deux minutes plus tard, le prof se levait. La nana était restée derrière la porte et elle grattait aux carreaux. La porte s’ouvrit à la volée, et il se mit à crier : « Mademoiselle Butler ! Revenez immédiatement ici ! Immédiatement ! ». Ce fut la goutte d’eau pour l’asiatique. Quel manque de sérieux ! Cette école avait beau coûter la peau du cul, l’enseignement y laissait clairement à désirer. Le jeune homme glissa ses affaires dans son sac et se redressa. Il lissa le tissu de sa chemise et lança à sa classe, la Junior Year – A : « Quelqu’un veut boire un verre ? ». Ce n’est pas qu’il était d’humeur particulièrement sociable, mais n’importe où ailleurs serait mieux qu’ici et, c’est bien connu, à se casser en bande, on risque moins gros que dans la solitude.
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MessageSujet: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. EmptySam 8 Sep 2012 - 18:42

[Junior - A] Quand une classe fout le boxon. Assroo10




Les cours. Rien de plus chiant. Surtout quand on a déjà le niveau. Heureusement que Noah était là, évidemment, mais rester assise sur une chaise après avoir arrêté l'école depuis quelques années déjà, c'est franchement pénible de devoir faire machine arrière. Ryan s'impatientait, tripotait ses crayons, griffonnait sur sa feuille, s'agitait dans tous les sens en faisait à chaque fois soupirer bruyamment le professeur d'Histoire. La jeune femme n'en pouvait plus. Ca faisait seulement une demie heure que le cours avait commencé et Mercedes se demandait comment elle allait encore tenir une heure et demie ! Les bras au travers de la table, le menton posé dessus, elle regardait fixement l'horloge. Ou plutôt cette saloperie de trotteuse qui n'avançait pas. Elle la narguait non? Oui ! Complètement, avançant un peu plus lentement à chaque fois. Traitre.

« Mademoiselle Butler ! Pour la Xème fois, redressez-vous ! Vous n'êtes pas au Club Med ! »
« J't'en fouttrai du Club Med enf... »

Mais Noah toussa légèrement, comme pour montrer à sa soeur de se la fermer. Elle ne le regarda qu'à peine et se tut. Quand Noah parlait ou disait quelque chose, elle le faisait. La plupart du temps. Pourquoi? Parce qu'il était tout simplement le plus intelligent des deux et qu'il avait fait ses preuves. Il fallait suivre ses conseils et son intuition. Ca leur avait sauvé la vie plusieurs fois déjà. La jeune femme se redressa alors et plaça ses mains sur la table, enfin, sur son cahier. Elle regardait en face d'elle, sans regarder réellement. Le regard dans le vague, elle était en train de se demander comment elle allait pouvoir faire passer ce cours un peu plus rapidement. Elle regarda les autres élèves, la plupart suivait le cours, d'autre n'étaient vraiment pas très concentré. Bon aller, on va remuer un peu tout ça et mettre un peu d'ambiance !

La main de la jeune femme se leva alors au dessus de sa tête, attendant que le professeur l'autorise a parler.

« Mademoiselle Butler?... » Soupira t-il exténué par le comportement dérangeant de la jeune femme.
« Je peux aller à la salle de bain, s'il vous plait? »
« Si ça peut vous calmer, évidemment. »

Mercedes se força à lui sourire, mais on pouvait évidemment voir qu'il était forcé. Elle ne le cacha pas vraiment. Faisant trainer sa chaise, elle sourit à son frère. Le sourire qui le prévenait de ses conneries. Elle traversa alors la salle et sortit pour rejoindre le couloir. Une fois seule, elle s'étira longuement et fit claquer ses mains ensemble afin de se motiver à trouver une connerie à faire. Se tournant alors vers la porte de sa classe, elle la regarda et s'aperçut que les deux premières lettres étaient en train de s'effacer. Elle s'approcha et commença à les gratter avec son ongle, mais cela ne marchait pas très bien. Elle sortit donc ses clefs de sa poche et commença et effacer les premières lettres, retenant un sourire. Mais bien sûr, cela n'était pas très discret et bientôt, elle entendit que le prof se rapprochait. Elle se mit alors à courir au travers du couloir pour se cacher derrière des casiers. La porte s'ouvrit, elle entendit le prof lancer un juron et l'appeler d'une voix éreintante. Seulement Ryan n'en avait pas finit avec ses conneries ! Elle venait d'avoir une idée !
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MessageSujet: Re: [Junior - A] Quand une classe fout le boxon.   [Junior - A] Quand une classe fout le boxon. Empty

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