Maximilien and Sateen Call ♥

Maximilien suite a mes paroles m’avait répondu :

-10 jour sa va passer vite Sateen et je serai présent ne t'en fait pas. Et sans vouloir me vanter, tu as fait un très bon choix.

Je savais qu’il n’était pas du genre à se vanter, et je savais que je pouvais compter sur lui donc dans tous les cas je ne doutais pas de mon choix.

-Donc Maximilien je te dis à dans 10 jours dans notre endroit fétiche à New york. Là je dois y aller j’ai rendez-vous avec mon médecin. Bisou mon Maxou.

J’attendis qu’il me réponde et puis je raccrochai.

Rien ne pouvais me faire plus plaisir que de savoir qu'elle allait mieux et qu'on lui laissait du temps pour elle. Si en fait, la voir revenir complétement à WHS aurait été encore mieux. mais c'était déjà un début, un très bon début. Et puis la voir me ravisais vraiment. Les longue séparation n'était pas pour nous, la dernier et première fois avait été une fois de trop. Mais il y des fois comme ça ou on ne pouvais choisir.

Je fut un peu déçu lorsqu'elle m'annonça la dites date de notre rendez-vous, mais je fit mine de rien. La revoir était déja bien, le temps que cela prendrait, n'avait aucune importance au finale

-10 jour sa va passé vite Sateen et je serai présent ne t'en fait pas. Et sans vouloir me vanter, tu as fait un très bon choix.

je n'avais pu m'empêcher cette petite pointe d'humour, et Sateen me connaissait bien pour savoir que cela n'avait rien de vaniteux. Cela faisait simplement partie de mon caractère

Sa réponse ne m’avait bien évidemment pas étonné, bien que lui laisser du temps pour s’organiser n’était pas forcément nécessaire, je sais qu’il pouvait trouver les meilleures solutions très rapidement. Cependant il aurait tout de même le temps demandé, car en réalité je m’étais saisi de mon portable à l'instant même où l’on m’avait annoncé cette permission, par conséquent il restait encore un certain temps avant que cela n’arrive. Lorsqu’il me demanda alors quand est-ce que je sortais je lui répondis :

-Et bien pas demain, en fait je t’ai prévenu à l'instant même où je l’ai su, tu as 10 jours pour te préparer, je pense que c’est largement suffisant non ? par contre tu ne peux pas venir me chercher ici, techniquement c’est une permission familial, mais bon tu me connais je n’aime pas montrer cet aspect de moi à cette partie de ma famille. Alors je choisis ma famille du cœur alias toi. Par conséquent je te donne rendez-vous dans 10 jours à 10h00 dans notre petit coin secret. Là où nous sommes toujours allés lorsque nous avions besoin de parler rien que tous les deux à New York, et on dormira à l’hôtel de nos pères. J’ai toujours ma suite là-bas de toute façon. Ça te va ?

J’avais encore quelques petites choses à lui dire avant de raccrocher mais au vu de la tirade que je venais de déballer.

Elle ne répondit rien lorsque je lui évoquais sa soeur, mais sa respiration calme me fit comprendre que cela la rassurait. Oui elle semblait rassurée. Mais difficile d'en être convaincu alors que je ne la voyais pas. J'avais toujours su lire en elle lorsqu'elle se trouvait face à moi, mais au téléphone c'était bien différent. A vrai dire, on ne passait pas beaucoup de temps au téléphone ensemble, préférant plutôt ce voir. Mais là les circonstances étaient particulières.

-Est-il vraiment utile que je te réponde? Tu connais déja ma réponse. Laisse moi juste le temps de m'organiser et je viens te chercher.

Je ne m'étais pas attendu à cela, mais c'était bien. Cela voulais dire que les choses évoluaient. On nous donnait la possibilité de nous retrouver, j'allais pouvoir l'aider comme je l'avais toujours fait. Même si organiser les choses dans cette optique risquait d'être plus que difficile. Il m'était impossible de ne pas le faire.

-Quand sort tu?

J'avais l'étrange sensation d'un retour dans le passé, comme une sensation de déja vu. Même si certaines choses avaient évolué, même si nous avions quelque peu changer.

Entendre que Maximilien ne m’en voulait pas, savoir qu’il allait bien, me soulageait déjà un peu. Avoir des nouvelles de ma sœur par la même occasion, savoir que je lui manquais alors que lorsque nous nous sommes séparé elle ne semblait pas vraiment me porter dans son cœur… me soulageait également, j’étais désormais plus apaisée et prête à demander à Maximilien ce que j’avais à lui demander :

-Maxou j’ai une demande à te confier. J’ai le droit de sortir d’ici, et je ne vois que toi pour m’accompagner, tu es le seul qui m’ait déjà vu dans cet état… Maxou tu veux bien partir trois jours avec moi à New York dans le plus grand des secrets, rien que tous les deux comme avant .

Au fond de moi je ne doutais pas un seul instant de sa réponse, Maximilien m’avait rarement dit non, et pas parce que je faisais des caprices non. Simplement car ça avait toujours été comme ça entre nous, on se comprenait tellement bien, nous n’avions même pas besoin de parler, de demander pour que l’autre ne comprenne ce que l’on désirait. À l'inverse s'il décidait de refuser, je me retrouverais alors confronté à une situation des plus douloureuses.

Entendre sa voie était un vrai plaisir, c'était un regain d'énergie. Cela me faisait sourire, un sourire un peu nier d'ailleurs, en dépit des circonstances. Mais je ne pouvais m'en empêcher. et pourtant j'avais aussi ce pincement au coeur, cette boule au ventre de la savoir si loin et de ne pouvoir l'aider comme je le voudrais, ou comme je l'aurais fait habituellement.

-Sa va, et encore mieux depuis que je t'entends. Et je ne t'en veux pas d'être partie. J'en connais les raisons et je ne pourrais jamais te le reprocher.

J'aurais voulu lui poser tout un tas de questions, savoir où elle se trouvait? si elle était bien entouré?... mais je savais aussi qu'il fallait lui laisser le temps. Elle me manquait beaucoup, notre relation était très forte, j'aurais fait n'importe quoi pour elle et je ferais n'importe quoi. Mais avant je devais la rassurer.

-Et ne t'en fait pas je prend soins de ta soeur. Tu lui manque beaucoup tu sais.

J'avais pourtant la sensation que même si je lui manquait aussi, cet appelle avait un tout autre but. Mais je ne pouvais le lui demander, il fallait que cela vienne d'elle.

Je dois admettre que je fus prise d’une certaine euphorie lorsqu’il décrocha son téléphone et que le timbre de sa voix retentit à mes oreilles en une fraction de seconde. Tellement de choses se bousculaient dans ma tête en cet instant. Lorsqu’il eut fini de parler je lui répondis directement :

-Maximilien, je suis tellement contente que tu aies pu décrocher cette fois si ! Je vais comme quelqu’un à qui on accorde quelques jours de liberté. Sache que tu es tout excusé pour ne pas avoir répondu, en même temps a l’heure où je t’ai appelé c’est normal, quoi qu’autrefois tu étais plus vif… mais bon te connaissant j’en suis peut-être en partie responsable… Je vais comme à chaque fois, mais là je suis plutôt joyeuse en ce moment, et toi mon Maxou . Comment vas-tu ? Je suis tellement désolé d’être encore partie !

J’avais pas mal de choses à lui dire, mais il était somme toute normal de commencer par lui demander comment il allait. La dernière fois qu’on avait été séparé aussi longtemps c’était lorsque j’avais quitté New York.

Une pile de devoir c’était entassé sur mon bureau, ayant toujours trouvé une bonne excuse pour les repousser à plus tard. Ce qui ne me ressemblait pas, moi qui avait toujours adoré les études et qui mettait un point d’honneur à faire le plus vite afin de pouvoir profiter par la suite. Là j’avais plutôt tendance à faire tout le contraire, me changer les idées et repousser ce qui pouvait l’être. Assit devant ce bureau, j’essayais de me raisonner. Il fallait que je me bouge, je ne pouvais rester ainsi, les choses n’allaient pas se faire d’elle-même, j’en avais conscience et pourtant je n’avais toujours pas bougé le petit doigt, je restais là, à contempler mon bureau, comme si j’attendais vraiment que les choses se face d’elle-même. Jusqu'à ce que ma sonnerie de téléphone retentisse et me sorte de ma torpeur. Là ni une ni deux c’est tout mon corps que je forçais à bouger. J’avais déjà raté un appelle important, je n’en raterais aucun autre. Sur mon téléphone s’affichait le numéro de Sateen. On lui avait don rendu son téléphone, à moins que non. Aucune importance. Je décrochais.

-Comment vas-tu ma belle ? Sa me fait du bien de t’entendre. Je m’excuse d’avoir raté ton appelle l’autre jour

Bip….bip….bip

Voici le son d’attente du portable que je venais encore de voler…ah non pour une fois je dois l’admettre je n’ai rien volé, celui-ci c’est mon portable, on a enfin accepté de me le rendre, au moins en période d’essai pendant une semaine. A la base j’avais l’intention d’appeler Edgard, mais j’ai machinalement composé le numéro de max. Et je n’ai pourtant pas raccroché, autant reprendre les bonnes habitudes, je n’étais pas encore sortie d’affaire, et j’avais eu le droit a une permission. Or je n’avais pas envie de voir mes parents, Lexi et Edgard ne m’avait jamais vu dans un tel état, et depuis que je suis toute petite ça a toujours été lui. C’est lui que j’allais voir quand ça n’allait pas, lui que j’appelais a chaque petit soucie, c’est lui qui me connais le mieux sur cette fichu planète, il serait comment agir si ça dérapait… il n’y avait pas de personne mieux placer que lui pour une telle permission.
J’avais le loisir de l’appeler en pleine journée, alors j’espérais bien que cette fois si il décroche.

-Maximilien ! C’est Sateen.