Chalet de June, Eva, Trevor, Dexter.

Sujet: Chalet de June, Eva, Trevor, Dexter. Jeu 1 Nov 2012 - 22:37

Chalet 6

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Voici votre chalet. Il y a une chambre pour les filles et une chambre pour les garçons, un salle de bain et une petite pièce commune avec une table, une télé et quatre chaises. Le confort minimal mais nécessaire pour passer une agréable semaine au coeur de la foret pour des activités sportives.
Mais en cette soirée d'halloween... Rien n'est plus étrange que ce chalet.

Contexte : Vous vous préparez pour le bal qui aurait lieu dans une heure dans le chalet principal.
Vous pouvez sortir de votre chalet pour aller où vous le souhaitez mais vous devez l'indiquer en rouge à la fin de votre réponse.

Eva → Hallucinations auditives.
June → Perte de contrôle oral.
Dexter → Non-touché.
Trevor → Hallucinations visuelles.

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Chalet numéro 6

Event Halloween

Un voyage pour Halloween ? Un peu qu’il en était !

Trevor et ses potes avaient squatté l’arrière du car qui les amenait vers le petit village paumé où se passerait la semaine, ainsi que la soirée Halloween. Entre rires goguenards, saloperies balancées aux faibles, chansons paillardes et bonbons lancés vers les bouches des amis qui tentaient de les rattraper, le voyage commençait bien. Assis à côté d’Emeric, le jeune homme avait beaucoup ri, et pas du tout fait attention au fait que Marissa se trouvait à l’avant du car, à côté de la petite grosse qui servait de copine à Dexter. D’ailleurs, Dexter était là aussi, avec l’autre tapette de Neil. Il ne les avait pas encore charrié à propos de leur gay-attitude, mais cela ne saurait tarder… surtout avec Emer’ pour en rajouter une couche.

Petite pause, et Trevor se désaltéra comme les autres quand on lui donna une bouteille d’eau. Enfin, presque tous les autres. Il remarqua du coin de l’œil que Dexter ne buvait pas, lui. S’il voulait crever de soif, c’était son problème. Depuis le match, les jeunes hommes n’avaient pas vraiment parlé, et Tre’ ne savait même pas si l’épaule du brun allait mieux. En même temps, ils ne s’entendaient plus aussi bien qu’avant, surtout depuis que Tre’ avait embrassé Eva – enfin, c’était plutôt l’inverse – à la fête d’anniversaire de Julia, trompant par la même occasion Marissa… une amie de Dexter. Vous situez le truc ?

Tiens, en parlant d’Eva. Elle était là, elle aussi. En tant que surveillante. La bonne blague. Trevor se demandait encore ce que Cannon, le directeur, avait bien pu fumer quand il lui avait donné un poste de prof de musique. Mais là, seule pour surveiller une bande de jeunes fous furieux, ‘fallait vraiment être taré.

Une fois débarqués sur place, tout le monde prit connaissance de son chalet. En fait, Tre’ était carrément persuadé qu’il serait avec Emeric. Mais quand il vit la feuille, avec les noms de Dexter, Eva et June dans le même chalet que lui, son enthousiasme retomba un quart de seconde. Il haussa les épaules et fit contre mauvaise fortune bon cœur. Il pourrait toujours aller trainer avec Emer’ pendant la journée. Par contre, pendant la nuit, il avait tout intérêt à surveiller Dexter, et à ne SURTOUT PAS lui tourner le dos. On ne sait jamais, avec les homos.

Le Capitaine des Cannonballs prit la direction de son chalet… et constata qu’Emer’ le suivait. « Bah, tu vas pas à ton chalet vieux ? » lui demanda-t-il, mais l’allemand ne répondit rien. Haussant les épaules, Tre’ n’ajouta rien et gagna la chambre qu’il partageait avec Dexter, Emeric à sa suite. Une fois tous les deux dans la chambre, Trevor posa son sac au sol et se tourna une fois de plus vers son super pote. « T’sais quoi gros ? ‘Parait qu’Eva va se déguiser en vierge, ce soir ! » lança-t-il, avant de rire… tout seul. Emeric ne lui répondit toujours rien. « Oh, j’te cause ! » insista-t-il… Puis, son visage se décomposa : devant lui, l’allemand était en train d’enlever ses vêtements un à un. « Qu’est-c’que tu branles, vieux ? » demanda-t-il, en reculant d’un pas. Toujours pas de réponse, et les doigts d’Emeric glissaient déjà dans l’élastique de son boxer.

C’est à ce moment-là que la porte s’ouvrit à la volée, surprenant complètement le Rho Kappa qui poussa un cri de surprise – et un peu de peur, aussi. Il avait rapidement tourné la tête vers la porte pour voir qui allait là. Quand il se tourna à nouveau vers son ami… celui-ci avait complètement disparu. Tre’ se frotta les yeux, les rouvrit. Toujours rien, juste lui et la personne qui avait ouvert la porte. « Putain… » murmura-t-il, en se demandant sérieusement ce qui lui prenait.

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Allez et un voyage d’halloween. Un ! Marissa et Lexi étaient du voyage. Neil aussi. Et à mon plus grand regret, Trevor et Emeric étaient là eux aussi. Je n’étais pas croyant mais je priais pour ne pas avoir à les côtoyer. Durant notre pause, je sentais sans arrêt le regard de Trevor sur moi. Je fus l’un des rares à ne pas boire l’eau du village où nous nous étions arrêté.

Lorsque nous arrivâmes à notre destination, tout le monde regarda dans quel chalet et avec qui il avait été placé. Avant de regarder la feuille, je priais pour être avec Lexi ou Marissa ou encore Neil et pour ne surtout pas être avec Trevor ou Emeric. Bien sûr, il fallut que le destin choisisse de me mettre avec Trevor. Mon épaule n’était pas encore très bien remise mais ça devrait aller, je pourrais me défendre si Trevor voulait m’attaquer. Je savais que ce soir-là, je dormirais mal… En fait, je ne dormirais certainement pas. Je surveillais Trevor. Il parlait tout seul… Il devait être frappé de sénilité précoce ! Ou il devenait dingue et là, j’étais vraiment dans la merde ! Je gardais une distance de sécurité avec Trevor.

Il entra dans notre chambre et il parlait toujours tout seul. Je faisais attention à ce qu’il faisait. Près de la porte, j’écoutais Trevor divaguer. Quand il demanda « Qu’est-c’que tu branles, vieux ? », je me décidai à intervenir. J’ouvris la porte à la volée. L’air de rien, Trevor commençait à me faire sévèrement flipper. Quand il me vit, Trevor murmura simplement « Putain… ». Je ne savais pas que j’étais une pute… J’étais un peu vexé… D’accord : je déconne. Il me faisait juste flipper.

-Trevor, ça va ? Qu’est-ce qu’il t’as pris de parler tout seul ?, dis-je en posant mon sac de voyage sous l’un des lits. Finalement, je me tournais vers Trevor : Euh… Si tu as peur que j’essais de te draguer, je te rassure : tu n’es pas du tout mon type et… Je suis amoureux de quelqu’un d’autre…, lui expliquais-je d’une voix un peu tremblante. J’avais peur qu’il décide de me tabasser maintenant.

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"EVA DEGUISEE EN VIERGE ! DEGUISEE EN VIERGE ! HAHAHA ! DEGUISEE EN VIERGE !!"

"CA SUFFIT ! ARRETEZ DE HURLER ! Le prochain qui hurle, je le fous dehors, COMPRIS ???"

"Vous allez pas me dire que personne n'a crié, quand même."

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Chalet 6

Chalet de June, Eva, Trevor, Dexter. Tumblr_mcxjbwGOte1qcb2bzo2_250

- Trololololololo hohohoho

Je devais aller à la soirée d'Halloween organisée par le lycée et donc, au séjour complet qui allait avec. Pourquoi ? Excellente question. Peut-être avais-je trouvé là un bon prétexte pour échapper aux ennuis de Célia, à la glue nommée Louis ou aux leçons de Thalia qui craignait son père plus que l'Ouragan Sandy, les radiations de Fukushima ou les futures élections présidentielles. Toujours était-il que sur l'air du Mr Trololo, je bouclais ma valise pour rejoindre le car rempli de camarades wynwoodiens pour rouler jusqu'en Louisiane. Mais avant le départ, j'avais encore tout un après-midi, une soirée ainsi qu'une nuit devant moi. Je savais qu'avant de partir, je devais rembourser cette jeune femme que j'avais croisée à l'hôtel. Elle ne m'avait payé qu'un café mais, je n'aimais pas la sensation d'être redevable. Surtout que cette fois-ci, j'étais sortie paniquée de notre matinée bloqués dans l'ascenseur et ce simple breuvage m'avait plus que requinquée.

En revanche, je ne voulais pas la retrouver à cet hôtel là, cette histoire de claustrophobie étant un peu trop fraîche dans ma mémoire. Heureusement, la demoiselle m'avait laissé son numéro de téléphone alors, plutôt que de lui envoyer un texto, j'avais pris l'initiative de l'appel vocal.

- Allô ?

Je ne reconnaissais pas sa voix mais me risquais à demander s'il s'agissait bien d'elle.

- Alisa ?
- Alisa s'est absentée. Je peux lui laisser un message si vous voulez.
- Oh ! En fait, je voulais juste savoir si elle était libre cet après midi.
- Normalement, elle devrait être revenue chez moi dans maximum deux heures. Si vous voulez la voir, passez vers dix sept heures à l'hôtel D...
- À vrai dire, je voulais éviter cet hôtel... Hm...
- Sinon, je peux lui dire de passer chez vous à son retour ?
- Non, en fait, je suis interne à Wynwood donc bon... Laissez tomber.
- Wynwood ? Attendez ! Mon studio est à deux pas du campus ! Si vous voulez toujours voir Alisa, vous n'avez qu'à passer directement. Comme je vous l'ai expliqué, elle devrait être revenue dans maximum deux heures. Et puis, connaître une amie d'Alisa qui étudie à Wynwood, ça me ferait plaisir.
- Vous en êtes sûre ?

Invitation étrangement spontanée. Décliner serait impoli, accepter serait...

- Certaine ! Et puis, Alisa est obligée de repasser par ici, elle a laissé son téléphone.
- D'accord, alors.

L'amie d'Alisa me donnait son adresse exacte et je me rendais donc à quelques pas de l'université de Wynwood pour découvrir le petit studio de mon interlocutrice téléphonique. Je toquais deux coups à la porte d'entrée et c'était une jeune femme asiatique qui m'ouvrait.

- Bonjour ! Je suppose que tu es l'amie d'Alisa. J'en ai oublié de te demander ton nom...
- June. J'ai fait le même oubli que toi.
- Min Yeon, enchantée ! Entre donc !
- Tu es donc... une amie d'Alisa ?
- Longue histoire mais oui, depuis la rentrée, on se voit pas mal. Elle m'a aidé à réintégrer l'université ici, on a vécu quelques semaines chez sa cousine... Bref, raconte moi un peu comment tu as connu Ali.
- Elle t'a parlé d'une claustro dans un ascenseur ?
- Oui. C'était toi ?
- Ne te moque pas.
- Non, non, j'oserai pas. disait-elle en souriant.

La discussion changea de sujet et finalement, sans nous en rendre compte nous parlions durant deux heures, à la fin desquelles toujours aucun signe d'Alisa...

- Bon, Minnie. J'étais contente d'avoir fait ta connaissance mais, j'ai quelques petites choses à faire avant de partir demain matin... Tu diras à Alisa qu'à son retour, je compte bien lui payer un café et puis, je l'appellerai pour qu'on se retrouve. Qu'elle garde son téléphone avec elle, la prochaine fois. Puis, toi, je te revois quand tu veux.
- J'y compte bien ! N'hésites pas à passer quand tu veux.
- Ça marche ! Je te dis donc à bientôt !
- June ?
- Ouais ?
- Je peux te demander un service ?
- Dépend du service.
- Tout à l'heure... Tu m'as dit que tu allais au séjour d'Halloween avec les établissements de Wynwood. J'ai pas pu m'y inscrire pour des raisons obscures mais je...
- Tu ?
- Je sais pas trop comment te demander ça, c'est super bizarre surtout que je ne te connais pas vraiment.
- Demande toujours, je suis plutôt habituée aux requêtes étranges.
- Et bien...

Là, j'avais une véritable raison d'aller en Louisiane. Une nouvelle pote m'avait raconté l'histoire la plus désolante et longue qui fut et j'avais alors pour mission de prendre des photographies du paysage, passer à son ancien campus si le temps et la liberté de mouvement laissée par les organisateurs me le permettaient et toujours dans ces conditions, si possible demander là-bas si un élève du nom d'Aero était revenu y étudier ces trois dernières années. Je doutais que cela puisse être faisable mais je promettais de faire mon possible.

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Mardi matin, le car démarrait et nous étions parés pour un court séjour en Louisiane. Évidemment, rien ne présageait une quelconque possibilité de sortir des rangs pour que je puisse gagner la Nouvelle-Orléans, j'en avais même oublié le fait que nous y allions qu'un jour ou deux et que nous serions au Bayou, loin de toute civilisation. Très bien, je me chargerai du cas coréen, une autre fois. Au moins, je saurais comment m'y rendre en véhicule.

Quelques heures plus tard, nous y voilà. Une professeur nous distribuait la liste de nos chalets respectifs et je me retrouvais au numéro six avec trois personnes que je ne connaissais ni d'Ève, ni d'Adam. Quoique le nom d'Esperanza m'était vaguement familier, j'avais du le voir sur une liste à la rentrée ou ailleurs. Bref, le moment était venu de gagner nos chalets mais je me sentais quelque peu fébrile. Probablement la longueur du voyage et la faim qui faisait son apparition.

C'était donc la bouche pâteuse que je farfouillais dans ma valise à la recherche du paquet de chips que j'avais planqué pour en grignoter quelques unes avant de rejoindre mes trois colocataires temporaires. Les pomme de terres qui devaient être croustillantes sous forme de chips étaient à présent ramollies ainsi qu'écrasées en minuscules petites miettes. C'était dégueulasse mais j'avais trop la dalle pour faire la fine bouche. Malgré ça, ma langue me disait merde et sortait sur le côté me faisant cracher quelques morceaux. Très bien, je n'insisterai pas davantage.

J'allais donc au chalet numéro six, pratiquement au fond de la rangée des maisonnettes en bois, ouvrais la porte et constatais sans surprise que les trois autres étaient déjà installés.

- Vous allez pas me dire que personne n'a crié, quand même.
- Les deux mâles, j'en sais rien mais moi, non. Et dehors, c'est silence fantomatique de rigueur. B... Bref... Je meurs de se... Soif ! À bai... À boire, dans ce chalet ?

Mais que diable venait-il de se passer ? N'avais-je pas failli sortir deux énormités de ma bouche à l'instant à ces trois individus ? J'étais certainement rouge de honte en me dirigeant vers ce qui ressemblait à une salle de bain avec toujours ce besoin maladif de me rafraîchir le gosier et maintenant les joues chauffées par la circulation du sang.

TAG : Dexter D. Benett Eva Esperanza Trevor Seyton Ululani June Winogrodzski WORDS : 1173

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Chalet numéro 6

Event Halloween

La personne qui avait ouvert la porte n’était autre que Dexter. Il semblait légèrement inquiet de l’attitude de son équipier. « Trevor, ça va ? Qu’est-ce qu’il t’a pris de parler tout seul ? » lui demanda le brun. Tre’ se frotta une fois de plus les yeux. Il avait dû rêver… enfin, cauchemarder ! Il se tourna à nouveau vers Dexter, qui posait son sac sous un des lits. « Je sais pas, je… je croyais qu’il y avait quelqu’un » répondit-il alors, un peu perdu. Et cela devait se ressentir dans le ton de sa voix. Dexter ajouta alors : « Euh… Si tu as peur que j’essaie de te draguer, je te rassure : tu n’es pas du tout mon type et… Je suis amoureux de quelqu’un d’autre… ». Tre’ mit quelques secondes à capter ce que son coloc’ venait de dire. Quand il se tourna à nouveau vers celui-ci… il vit à sa place son amie Riley ! Les connexions de son cerveaux avaient sans doute du mal à se faire, parce que là, ça devenait inquiétant : depuis quand Dexter était-il sorti de la chambre ? « Riley… ? » fit-il, abasourdi. Il s’approcha d’elle – mais en réalité de Dexter – et se pencha un peu pour le regarder dans les yeux : « Je suis le type de tout le monde » fit-il, vexé que sa meilleure amie lui dise qu'il n'était pas à son goût.

L’irruption d’Eva dans la pièce fit à nouveau sursauter Trevor, qui quitta Riley des yeux quelques secondes pour voir ce qu’il prenait à sa… sa quoi, en fin de compte ? Eva hurla : « CA SUFFIT ! ARRETEZ DE HURLER ! Le prochain qui hurle, je le fous dehors, COMPRIS ??? ». Tre’ fronça un sourcil, et se tourna vers Riley… pour découvrir que se tenait à quelques centimètres de lui : Dexter ! Une fois de plus, le Capitaine des Cannonballs sursauta, en poussant un cri. Mais c’était QUOI ce bordel, sérieusement ?!

Eva les regarda, l’air aussi étonné qu’eux. Elle plaqua une main sur son front et s’assit : « Vous allez pas me dire que personne n'a crié, quand même » questionna-t-elle. C’est l’instant que choisi la dernière occupante du chalet pour débarquer : « Les deux mâles, j'en sais rien mais moi, non. Et dehors, c'est silence fantomatique de rigueur. B... Bref... Je meurs de se... Soif ! À bai... À boire, dans ce chalet ? » dit-elle en bafouillant. Trevor la regarda devenir rouge comme une tomate puis quitter la chambre. « Y a un truc de pas net, ici » déclara-t-il en fronçant les sourcils. Puis, se tournant vers Eva à nouveau, il constata que… « Depuis quand t’as les cheveux bleus, putain. C’est encore plus moche qu’avant » lui dit-il en grimaçant. Autant, rouge, ça pouvait passer… mais là, elle exagérait ! Elle était censée être prof et mère de famille, nan ?

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Appel téléphonique

Event Halloween

Lexi fila ensuite hors de leur chambre en courant et se réfugia à l’extérieur, sous l’auvent de leur chalet. Dégainant son téléphone portable, elle décida d’appeler Dexter : quelque chose n’allait vraiment pas, ici. Elle était persuadée que ce n’était pas elle qui avait claqué sa main sur les fesses de Neal. Enfin, si… mais elle ne l’avait pas voulu. Ni écraser les pauvres testicules de Jeff : elle était anti-violence depuis de très nombreuses années, et ce geste… ce geste était simplement l’un des plus violents que l’on pouvait avoir envers un homme, non ? Soudain, la pensée qu’un esprit avait peut-être pris possession de son corps s’insinua en elle et lui glaça le sang, tandis que la voix de Dexter se faisait entendre à l’autre bout du fil.

« Allo ? Dexter ! Je… excuse-moi de te déranger, tu es sans doute en train de te préparer, mais… mais il se passe des choses étranges ici et… j… j’ai peur ! Est-ce qu’on peut se retrouver au chalet principal ? » lui dit-elle dès qu’elle entendit sa voix, avec précipitation. Avec lui, elle se sentirait sans aucun doute rassurée, elle en était persuadée. C’était peut-être son esprit qui lui jouait des tours. Si ça se trouve, elle était fatiguée, et elle avait tout inventé de ce qu’il s’était passé ? En levant sa main droite devant ses yeux, elle l’observa, en écoutant la réponse de celui qu’elle aimait, sans cependant lui avoir encore avoué. Enfin, pas clairement, du moins. Mais le baiser qu’ils avaient échangé début du mois voulait déjà dire beaucoup, aux yeux de la brunette.

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Décidément, il se passait des choses bien étranges ici. Trevor était tellement sous le choc de son hallucination qu’il en devenait sympa avec moi. Je n’allais pas m’en plaindre. Je préférais ça à me faire passer à tabac par cet homophobe… Merde ! Qu’est-ce qu’il faisait ? Il s’approchait trop de moi, beaucoup trop à mon goût. Je tentais vainement de me reculer mais il ne cessait de s’approcher de moi et il m’appelait Riley… Trevor serait gay ? Riley était aussi bien un prénom de mec qu’un prénom de fille… Je me posais vraiment des questions sur l’orientation sexuelle de Trevor.

Lorsqu’Eva fit irruption dans la pièce, je me détachais de cette proximité que Trevor m’avait imposée. Quand Trevor se tourna vers moi, il hurla. Tentant de détendre l’atmosphère, je dis à mon « ami » et futur bourreau : « Je savais que je n’étais pas un canon de beauté mais je ne pensais pas que j’étais laid au point de faire hurler ! ». Et la dernière occupante du chalet arriva et commença à dire des trucs très, très, très bizarre. Trevor se rendit compte que quelque chose n’allait pas… Encore heureux qu’il s’en aperçoit. Quand Trevor lança une pique à la furie aux cheveux rouges. Je me sentis obligé de rétablir la vérité.

-Trevor, elle n’a pas les cheveux bleus mais rouges… Je ne sais pas ce que tu as aujourd’hui mais ça va vraiment pas….

Je fus interrompu par la sonnerie de mon téléphone portable. C’était Lexi. Je sortis de la chambre que je partageais avec Trevor pour pouvoir parler plus librement à Lexi. J’étais alarmé par ses paroles. Dans son chalet aussi, il y avait un problème. Je n’allais pas lui cacher qu’il y avait aussi des choses bizarres dans mon chalet. « Ne t’inquiètes pas, dans mon chalet aussi il se passe des trucs bizarres… Tu es déjà au chalet principal ? Comptes sur moi, je vais venir te retrouver.. Au fur et à mesure que je parlais, je me dirigeais à l’extérieur du chalet. Finalement, je me trouvais sous l’auvent de mon chalet. Même s’il se passait des choses très étranges, j’étais heureux d’avoir une raison de ne pas rester avec mes trois « colocs ». Au moins, grâce à Lexi, j’éviterais de me faire embrasser voire violer par Trevor… J’étais vraiment heureux d’avoir cette raison de le laisser tomber. Peut-être que, grâce à Lexi, je ne serais pas tabassé ce soir.

DEXTER QUITTE LE CHALET 6

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"Bref, je meurs de... SEXE ! On peut tirer un coup dans ce chalet ?"

"Depuis quand t'as les cheveux bleus putain... C'est encore plus moche qu'avant... Tu ressemble à un pingouin obèse..."

"T'es une belle cochonne quand même, hein ? Tu veux pas qu'on remette ça, dans un vrai pieu, ce coup-ci ? Je suis sûr que t'en as envie. Bababibaboumababa. BELELELELELELELELEHH !!!! WOUYAAAAA !!"

"Hihihihihi ! Je suis une fée carabosse unijambiste !"

"Ne t'avise plus de me parler comme ça, espèce de connard, ou je t'assomme !"

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Chalet numéro 6

Event Halloween

Dexter le regardait comme s’il lui manquait des neurones… et à dire vrai, Trevor se demandait de plus en plus si ce n’était pas un peu le cas ! Il était sûr que sa meilleure amie ne participait pas au voyage. D’une, elle le lui avait dit. De deux, il l’aurait vue dans le bus. Or, c’était bel et bien Riley qu’il avait vue dans la chambre… non ? Pensait-il tellement souvent à elle que ça lui en donnait des hallucinations ? Et ce crétin de Dexter qui pensait qu’il hurlait parce qu’il était laid… Déjà, il ne savait pas dire quand un mec était beau. Normal, hein, il ne matait pas les autres gars, lui. Ensuite, Dexter lui avait simplement fait peur, puisqu’il pensait être à côté de Riley. Bref.

Il se tourna vers Eva et vit ses cheveux bleus, qu’il jugea immondes – et ne se gêna pas pour lui faire la remarque, évidemment. Sauf que Dexter intervient à nouveau et lança à Trevor : « Trevor, elle n’a pas les cheveux bleus mais rouges… Je ne sais pas ce que tu as aujourd’hui mais ça va vraiment pas… ». « Mais putain, tu vois bien que ses cheveux sont bl… » fit-il, énervé, mais le téléphone de son équipier Cannonballs sonna, et celui-ci quitta la pièce. Quand il passa devant Trevor, l’adolescent remarqua qu’il portait un jeans… troué à l’endroit des fesses. Trevor écarquilla les yeux de surprise et hurla après Dext’, dès que son cerveau se soit remis de ses émotions : « SALE GAY ! ».

Une fois seul avec Eva, le jeune homme se tourna à nouveau vers elle. Cette fois, ses cheveux étaient verts ! Il écarquilla encore un peu plus les yeux : décidément, il y avait vraiment quelque chose de pas net, ici. Soit c’était lui, soit c’étaient les autres… ou alors, une mouche tsé-tsé les avait tous piqué, et ils allaient devenir fous, mourir ici, se tuer les uns les autres, comme dans « Battle Royal ». Le dernier survivant serait celui qui récupérerait sa santé mentale, il devrait tuer Emeric pour s’en sortir, ainsi que tous les autres. Si ça se trouve, ils étaient filmés. On les avait envoyé dans un jeu de téléréalité du futur, et ils allaient tous mour…

SBAFF.

Tre’ se sentit mieux, tout d’un coup. Comme si son esprit venait d’être remis en place. Eva, en revanche, le fixait méchamment. C’était quoi son problème encore, à elle. Portant une main à sa joue, Trevor la frotta légèrement – c’est pas comme si elle lui avait fait vraiment mal, et puis du coup il se sentait mieux. « Putain, ça va mieux » souffla-t-il en tournant un peu sur lui-même pour voir si tout était normal dans le coin. Apparemment, oui. « Ne t'avise plus de me parler comme ça, espèce de connard, ou je t'assomme ! » l’engueula l’autre tarée. « Cause toujours » répondit-il en s’éloignant vers l’extérieur de la pièce. En passant devant elle, Trevor lui fit tout de même un sourire, histoire de la remercier pour lui avoir remis les idées en place.

Bon, c’était pas tout ça, mais il avait un costume à enfiler, lui !

Le jeune sportif prit donc son sac en passant et rejoignit la salle de bain. En ouvrant la porte, il avait déjà totalement oublié que June s’y trouvait. Si bien que quand il la vit, il ouvrit la bouche en grand, décontenancé. Le jolie blonde était en train de… de… oserait-il le dire ? De manger un cadavre de… de cerf ! Elle avait du sang partout, c’était ignoble. Quand le Rho Kappa se rendit compte de ce qu’il avait sous les yeux, il referma la porte d’un geste sec, avec un petit « Désolé ! » express, puis se mit à hurler : « EVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! ». Et, réflexe, ses mains agrippèrent la poignée de la porte et tirèrent en arrière, histoire que June ne puisse pas sortir de là. « EVA BORDEL ! RAMÈNE-TOI ! ELLE MANGE UN CERF CRU ! ELLE MANGE UN CERF CRU ! C’EST UNE TARÉE ! » hurla-t-il de plus belle. « Y A DU SANG PARTOUT ! ».

Trevor, paniqué ? Mais non, voyons.

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Chalet 6

Chalet de June, Eva, Trevor, Dexter. Tumblr_mdbdr4afWK1rk11rqo1_500

Ils étaient aliénés. Fous alliés. Alliés contre moi. Prêts à me sauter au cou !

Ce soir là, je ne m'étais pas préparée au pire, j'aurais dû. Je les entendais, ils déraillaient, ils avaient peut-être fumé un bon gros pét' avant mon arrivée mais, si c'était ça, je demandais à connaître leur fournisseur parce que là, j'en aurais eu bien besoin. La nana semblait la plus cinglée du lot. Au premier abord, elle m'avait parue intéressante, probablement bien délurée puis, l'entendre parler me faisait finalement plutôt flipper grave ma race. L'un des deux mecs hallucinait complètement, il disait des choses de plus en plus étranges au sujet de la dite Eva. Des cheveux bleus ? Non mais sans déconner...

L'autre gars était certainement le seul qui possédait un état d'esprit sain ou du moins se rapprochant au mieux de quelque chose de normal. D'ailleurs c'est ce qui le fit partir au plus vite. T'as raison mec, fuis. C'était également ce que j'aurais du faire si j'avais été plus vive d'esprit... Malheureusement, je n'en eus point le temps.

- Désolé !
- De ?

J'étais seulement debout face au miroir, me demandant quelle connerie j'avais failli dire en arrivant lorsque le fou furieux ouvrait la porte de la salle de bain pour finalement rebrousser chemin comme s'il avait vu un fantôme. Dingue, je vous dis !

- EVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Tandis qu'il s'époumonait, j'avais cru entendre un craquement au niveau de la poignée comme si on la...

- Qu'est-ce que tu fous avec cette porte, b-b-b-bordel ?
- EVA BORDEL ! RAMÈNE-TOI ! ELLE MANGE UN CERF CRU ! ELLE MANGE UN CERF CRU ! C’EST UNE TARÉE !

QUOI ??! Cet hystérique inventait maintenant une histoire des plus gores à mon sujet. On nageait décidément en plein délire, j'aurais du partir quand il en était encore temps.

Il hurlait comme un dément en maintenant la porte fermée. Que me restait-il comme échappatoire ? Et si la nana le croyait ou pire, si elle s'amusait à faire comme si ? Si ils étaient tous deux contre moi juste pour le fun ?Peut-être était-ce un complot pour me pourrir la nuit ? La vie ? De toute façon,ils étaient deux fous furieux et j'étais seule face à eux, piégée dans la salle de bain du chalet numéro six d'un bayou au fin fond de la Louisiane sans personne que je ne connaisse...

- Y A DU SANG PARTOUT !
- JE NE MANGE PAS DE BANANE DANS LA CUISINE, LAISSEZ MOI TRANSPIRER TRANQUILLE !

Merde, merde, merde, ce n'est absolument pas ce que je voulais dire. Comment se faire comprendre et libérer dans de pareilles conditions ? Une fenêtre, y'avait-il une fenêtre dans cette salle de bain ? Parfait, une mini fenêtre tout en haut de la pièce, je vais juste pas pouvoir passer par là. Réfléchissons, réfléchissons... Je montais alors dans la baignoire, me dressais sur la pointe des pieds et, tout en serrant les dents, lançais mon poing et... PAF ! Dans la vitre ! Premier essai : infructueux. Second essai, attention et... BOUM ! Dans le mille ! Poing douloureux et ensanglanté mais vitre cassée. Que faire alors ?

Je prenais un bout de verre et retournais vers le miroir pendant que l'autre abruti discutait avec la folle. Graver quelque chose là dessus me semblait être la seule alternative qui me restait pour me faire comprendre sans parler, puisque ma bouche ne m'obéissait plus.

Je n'ai pas de cerf avec moi.
Vous hallucinez. Je n'arrive pas à parler.
Laissez moi partir.

C'était affreusement laborieux de graver ça sur du verre avec du verre et je craignais de ne pas avoir le temps de finir car au moment où je commençais à écrire "n'arrive", j'entendais de plus en plus de bruit venant de l'autre côté de la porte...

TAG : Dexter D. Benett Eva Esperanza Trevor Seyton Ululani June Winogrodzski WORDS : 618

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- EVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

- EVA RAMENE TOI ! IL Y A UNE ARAIGNEE DANS LA SALLE DE BAIN ! RAMENE TOI PUTAIN !! ELLE EST ENORME !!

"T'es sérieux là ?!"

"Tu veux vraiment que je te démonte ou..."

JE NE MANGE PAS DE POILS PUBIENS PAR MES OREILLES, LAISSEZ-MOI BAVOUILLER TRANQUILLE !"

"Elle... Elle vient de dire quoi, elle ?"

"Mais... Mais vous êtes malades... Depuis quand tu chie dans ton froc quand tu vois une araignée toi ?!"

"Et toi... ça va pas de déteriorer le matériel comme ça ? Tu sais qu'il va falloir rembourser ? ET DEPUIS QUAND TU METS DES POILS DANS TES OREILLES, ESPECE DE TAREE ???"

"Bon alors. On va tous aller dans la cuisine. On va essayer de comprendre pourquoi vous êtes devenus complètement cinoques."

"Et le premier qui dit une connerie, je le tronche."