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 Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]

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Diego R. Bolderas

Diego R. Bolderas


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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyJeu 7 Fév 2013 - 1:18

Il y a ce certain feeling entre nous. Rempli de sourire, de regards complice, de caresses et de baisers. Mais est-ce vraiment réel ? Je veux dire ? Nous sommes quand même alcoolisé, moi beaucoup moins que la demoiselle mais tout de même. Et si l’on ne faisait ça simplement parce que qu’on a trop bu ? Est-ce que cela fait de moi un salaud qui ne fait que profiter de la situation ? Je ne pense pas… Parce que je vais vous dire une chose, j’apprécie réellement ce moment, j’aime le fait qu’elle ait pris les devants pour m’embrasser, j’aime le fait qu’elle m’a suivi dans cet avion, j’aime son regard sur moi, sa façon si douce de me parler, d’avoir cette certaine confiance en moi…

Je voudrais être un parfait gentleman ce soir, Le garçon dont rêverais toute les filles, le mec plus que parfait qui ne fait pas un faux pas, mais chassez le naturel… et il revient au galop. Je me suis sentie obligé de sortir cette connerie de casinos, de mariage et de lune de miel. Même si je ne le montre pas je m’en mords déjà les doigts et je regrette amèrement de ne pas avoir tourné sept fois ma langue dans ma bouche avant de l’avoir ouverte. La pauvre… Elle va vraiment se demander avec qui elle est tombée… Peut-être même qu’elle va m’abandonner une fois arrivé sur la terre ferme. Qui sait ? Après tout, nous ne nous connaissons qu’à peine. Mais non, la demoiselle continue de sourire, même après ce que je viens de dire. Ce qui me donne encore plus envie de la garder près de moi. Et peut-être pas uniquement pour ce soir…

Nous trinquons nos coupe de champagne les yeux dans les yeux, les siens sont magnifique. Je pourrais m’y plonger pendant des heures entières. Elle me dit être contente aussi, moi qui pensait, il n’y a à peine que quelques secondes, que c’était en réalité tout le contraire, mon sourire charmeur reviens immédiatement, surtout quand elle me dit que cette soirée sera inoubliable… Oh que oui elle le sera. Ma jolie demoiselle me fait ensuite remarquer qu’elle trouvait dommage que ce que je lui avais dit était une blague… J’ouvre un peu plus grand les yeux, en ne quittant pas les siens. Elle m’annonce ensuite que pour le mariage je ne pourrais sûrement pas la supporter plus de cinq minute. Ce qui a le don de me faire rire doucement.

« Si c’est ce que tu veux… alors nous le feront. Dès notre arrivée ! Pour les cinq minutes je ne te crois pas. Y te lo demostraré … Nous sommes déjà ensemble depuis deux bonnes heures, et la dernière chose dont j’ai envie, c’est d’être à de demain. »

Sur ces belles paroles je fini ma coupe de champagne et en redemande une deuxième, puis finalement la bouteille. Pas de gâchis. Nous la finissons ensemble, entre deux baisers et deux câlins. Je me sens de plus en plus proche de Thalia. Certaine idée me viennent en tête. C’est la faute des bulles ! Je le jure ! Et puis finalement une sonnerie retentie dans l’avion, suivie d’une voix nous prévenant de l’atterrissage imminent. Je sers fort la main de Thalia pour pas qu’elle ait peur. Je la protègerais, je le promets. Je récupère nos affaires dans la soute du dessus, et sans lâcher sa main je nous dirige vers le couloir de sortie, et très rapidement en dehors de l’aéroport. Las Vegas… Nous y voilà. Je sautillais un instant sur place pour me dégourdir les jambes, et regardais toutes ces lumières qui clignotaient de partout, à ne plus savoir où donner de la tête.

« Allons flamber mi bella ! »

Et c’était parti, carte d’identité pas vraiment légale en main, nous entrons dans un casino gigantesque. Je présente ma carte Gold pour pourvoir payer les jeux, Machines à sous, roulette, poker, je claque tous mes gains en bouteilles de champagne. Tout y passe, je veux en profiter un maximum, et je crois que ma partenaire s’amuse aussi, c’est le principal, je ne l’aurais pas emmené ici dans le cas contraire, je veux qu’elle s’amuse, qu’elle se souvient pour toujours de cette soirée. Après plus de deux heures je propose de faire une pause, j’ai très chaud, j’ai besoin d’un peu d’air. Nous sortons, je tiens ma belle par la taille, je ne veux pas risquer de la perdre dans la foule. Finalement nous décidons de marcher un peu, je lève soudainement la tête et remarque une enseigne juste au-dessus de nous. C’est une chapelle. L’esprit divaguant de plus en plus je m’arrête d’un coup et la retiens par le bras.

« Tomé el reto que me diste en el plano**, comme on dit, ce qui se passe à Vegas, reste a Vegas. » Je mets un genou à terre devant elle, et prend sa main gauche dans la mienne. Je n’ai pas de bague, mais on fera comme si. « Thalia, Tu veux m’épouser ? »

Les personnes qui etaient sur le même trottoir que nous se sont subitement arrêtés, certains applaudissant, certains attendant simplement la réponse de la belle demoiselle. Tout comme moi. Ce n’est pas que le défi, il n’y a pas que ça, j’ai le cœur qui bat fort, j’ai cette envie de passer tout mon temps avec elle, je ne me doute pas une seconde que c’est peut-être, et même très certainement l’alcool qui parle à ma place. Mes yeux sont ancrés dans les siens, Je suis toujours à terre, je ne la lâcherais pas. Elle n’a qu’un mot à me dire, et nous passeront immédiatement les portes de la chapelle.


*Et je te le prouverais
** Je relève le défi que tu m’as donné dans l’avion.
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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyLun 21 Jan 2013 - 22:37

Il me laisse passer pour que je m'installe près du hublot, ce que je fais avec ce sourire qui ne quitte plus mon visage depuis que nous avons passé la sécurité sans problème. J'ai l'impression d'avoir des étoiles dans les yeux juste parce que je monte dans l'avion avec Diego. Je crois que l'alcool me rend amoureuse, à moins que cela ne soit pas entièrement dû à ma crise d'alcoolisme aiguë. C'est un peu trop flou pour que j'y réfléchisse tout de suite, je sais seulement que je ne veux pas que ça s'arrête et pour l'instant, ça me suffit largement. Je l'imite en éteignant mon portable, mais sans prendre la penne d'envoyer un message à mon père, quoi que je lui dise, il ne comprendrait pas, je ne suis même pas certaine de comprendre moi même alors...

Bref, je ne lui envois pas de message, autant le laisser s'inquiéter, comme ça il aura le loisir de hurler pour une bonne raison demain. Par le hublot, j'aperçois rapidement le personnel qui se prépare au décollage de l'appareil. Ce qui me rappelle que j'ai peur de ça... Oui, j'avais besoin de ça pour m'en souvenir, encore une belle preuve de mon état d'ébriété. Je fais donc part de mon angoisse à Diego. Il embrasse ma main en prononçant des paroles rassurante, me promettant qu'il ne m'arrivera rien. Bien sur c'est ridicule, comme si il pouvait prévoir ce genre de chose avec certitude. Mais ce soir, ça m'a l'air de tenir la route et mieux, ça me rassure même. « Merci, tou es vraiment gentil. » Ma main lâche la sienne quelques secondes pour venir caresser tendrement sa joue. Puis, je reprends sa main, entremêlant nos doigts en souriant.

Le décollage ne se passe pas si mal finalement. Une sensation étrange indescriptible et mes oreilles bouchées et c'est déjà fini. L'avion n'a pas explosé au décollage, on eut se détendre jusqu'à ce qu'il y ait des perturbations ou juste l’atterrissage. C'est ce moment que je choisis pour demander pourquoi Las Vegas ? Oui, j'ai attendu d'être montée dans l'avion et que celui-ci ait décollé pour m'en inquiéter, mieux vaut tard que jamais, non ? Les sourcil du jeune homme s'arquèrent, il semble vouloir dire quelque chose, mais ne dit rien. Aurais-je mis le doigt sur une question qu'il ne s'était pas posée, lui non plus ? Il passe une main derrière sa nuque ce qui a pour effet de me faire rire. Rire qui s’amplifie un peu lorsqu'il avoue n'en avoir aucune idée. On peut faire pleins de choses à Las Vegas dit-il, ajoutant que c'est également joli et que ce cadre nous offre une chance de passer une nuit loin de nos ennuis respectifs, juste tous les deux. Comment voulez-vous résister à ce genre de phrase prononcée en bafouillant, sérieusement ?

J'allais répondre, mais il ajoute quelque chose. À moins que je ne préfère flamber toute la nuit, me marier et passer la nuit à l'hôtel Hilton ? J'arque un sourcil, surprise de cette proposition un peu étrange même s'il s'agit d'une blague. Il a parlé si vite que pendant une seconde, j'ai presque l'impression d'avoir imaginé cette phrase. Ce qui aurait été possible avec l'alcool... Mais son clin d’œil me fait penser que non, ce n'était pas une hallucination. Il m'embrasse à nouveau et mon sourire niait revient aussi vite qu'il était parti. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'une sonnerie retentit. Un peu effrayé, je me retourne vers le symbole qui clignote devant mes yeux : il s'agit juste du signal avertissant que nous pouvons retirer nos ceinture de sécurité. Soulagement, nous n’atterrirons donc pas sur une île déserte, du moins, pas dans l'immédiat. Quand je me tourne vers Diego, une hôtesse que je ne l'ai pas entendu appeler est en train de nous verser deux coupe de champagne. Je ne suis pas certaine que se soit une bonne idée de boire encore au point où nous en sommes. Cependant, c'est un peu grâce à l'alcool si nous sommes là, quitte à la regretter, autant aller jusqu'au bout, non ? J'attrape ma coupe avec laquelle il vient de trinquer en hochant la tête. « Jé souis contente aussi. A nosotros y a esta tarde quién va a volverse... ¿ inolvidable?* »

Je prends une première gorgée de champagne avec toujours ce sourire niait incrusté sur mon visage. Et reprends a conversation à laquelle je n'ai pas pu répondre tout à l'heure. « ¿ Sea une roma? ¡ ¡Qué lástima! Yo qué quería chamuscar el dinero que no tengo y pasar por la noche contigo en un hotel carísimo! Pero bono, tienes por lo menos razón por el matrimonio... ¡ No podrías soportarme cinco minutos!* » Fais-je avant de prendre une nouvelle gorgée de ma coupe. Certes, ce n'est pas une bonne idée de lacer des défis dans nos états mais au pire, je risque quoi ? De finir mariée à un espagnol riche et canon ? Ce sera peut-être grave demain, mais tout de suite, ça à juste l'air d'être le meilleur plan de ma vie.




* A nous et à cette soirée qui va devenir... inoubliable ?
*C'était une blague ? Dommage ! Moi qui voulais flamber l'argent que je n'ai pas et passer la nuit avec toi dans un hôtel hors de prix ! Mais bon, tu as au moins raison pour le mariage... Tu ne pourrais pas me supporter cinq minutes !

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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyDim 6 Jan 2013 - 21:28

C’est clairement la chose la plus folle, le coup de tête le plus puissant, l’envie la plus irrépressible que je n’ai jamais eu, que je n’ai jamais faite. Acheter des billets d’avion pour Las Vegas, me rendre à l’aéroport avec une tenue ridicule, et embarquer avec moi une fille pour qui j’en pince, que je ne connais que depuis quelques temps grâce à une crise d’alcoolisme aigue. C’est vraiment fou, mais je l’ai fait. Et le plus étrange dans tout ça, c’est que je me sens heureux, je n’ai pas de regrets soudain, dans mon esprit, je suis un vrai gosse un soir de Noël. J’ai même hâte de voir comment la suite de notre nuit se déroulera. Ma seule crainte à ce moment précis, est tout simplement que la jolie demoiselle décline ma folle invitation. Qu’elle me prenne pour un véritable fou, et qu’elle me plante ici, seul au milieu de cette foule.

Malgré le brouhaha qui résonne dans le hall de l’aéroport j’arrive à entendre ce qu’elle me dit. Elle n’y a jamais été. J’ai un peu l’impression que la suite de sa phrase ne l’emballe pas des masses. Cela me donne l’impression de l’avoir forcé tout à coup, et qu’elle n’ose simplement plus me dire non. Je suis vraiment trop con, à croire que je ne sais pas si bien m’y prendre que ça avec les filles… C’est seulement quand la demoiselle se retourne que je me rends compte que j’avais tout faux. Son sourire est toujours présent sur son si beau visage, ses bras viennent s’enlacer autour de mon cou, et elle finit par m’embrasser à nouveau. Je passe mes mains dans son dos et l’approche encore plus contre moi. La sensation d’être fusionnel avec elle. Comme si c’était elle qui pouvais me relever, comme elle a déjà commencé à le faire inconsciemment. Son souffle chaud au creux de mon oreille quand elle me remercie me fait légèrement frissonner. Je me contente de l’embrasser sur la joue.

Je suis rapidement la demoiselle visiblement pressée de monter à bord de l’avion pour nous diriger vers le poste de sécurité. J’avais oublié ce détail chiant, de devoir tout enlever, en espérant que le portique de sécurité ne sonnera pas. Je passe en premier, ayant moins de chose à retirer qu’elle, D’un regard amusé, j’observe ma jolie princesse se débattre avec ses chaussures, je l’aurais bien aidé si je n’étais pas déjà de l’autre côté. Nos doigts viennent automatiquement s’entrelacer à nouveau. Comme si ce geste était désormais l’une de nos habitudes. L’un des gardiens vient me demander alors nos passeports, je lui tends le mien, qu’il me rend presque immédiatement après vérification. Pour la jeune espagnole, c’est un peu plus compliqué visiblement. Mon regard se fait un peu plus inquiet quand elle cherche sa carte d’immigrant. Mon cœur louperait bien un battement s’il ne battait pas si vite. Je ferme les yeux un instant, priant intérieurement pour qu’elle trouve rapidement ce document. Et quand je les rouvres, dieu semble avoir entendu mes prières.

Mon sourire peut enfin réapparaitre. Nous avançons rapidement dans le couloir d’embarquement, je ne fais pas attention à la foule d’autres voyageurs qui nous entourent, je n’ai d’yeux que pour l’espagnole à mon bras. Je présente fièrement les deux cartes d’embarquement à l’hôtesse qui nous indique nos places en première classe, visiblement étonnée que nous puissions nous offrir de tels billets. Je la laisse s’installer près du hublot tandis que j’éteins mon téléphone après avoir envoyé un bref message à mes parents pour les prévenir que je ne rentrerais pas cette nuit, prenant bien le soin d’éviter de leur préciser que je suis sur le point de m’envoler à l’autre bout de l’Amérique. Je m’assois à mon tour, attache ma ceinture, et reprend sa main dans la mienne. A l’annonce du décollage, son étreinte se resserre, je relève la tête et remarque son visage paniqué. Elle m’annonce avoir peur de l’avion. Je dépose un doux baiser sur sa main.

« N’ai pas peur, tu te souviens de ce que je t’ai dit ? Il ne nous arrivera rien ce soir, je te le promets. »

Mon regard dans le sien se veut rassurant, mon sourire aussi. Je sens que la jeune fille commence à se détendre. Je caresse sa main du bout de mes doigts quand l’avion fini enfin par décoller. Après quelques minutes, alors que je m’apprête à demander à une hôtesse de nous servir une bouteille, Thalia me demande finalement pourquoi nous allons à Las Vegas. Mes sourcils s’arquent, j’ouvre la bouche pour dire quelque chose mais aucun son n’en sort… Parce qu’en réalité je n’en ai strictement aucune idée. Sur le coup je trouvais l’idée plutôt fun, mais là tout de suite, expliquer pourquoi est beaucoup plus difficile. Je passe une main dans ma nuque, un peu gêné.

« Yo ... no lo sé ... Podemos hacer muchas cosas en Las Vegas, esto es muy bueno como lugar. Todas esas luces, esos lugares para visitar en la noche ... Lejos de todo el mundo, Miami, nuestras preocupaciones. tú ... y yo. »*

Je dois paraitre un peu bête tout à coup en bafouillant de la sorte. Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête pour lui raconter de telles conneries. Endroits à visiter… Alors que Las Vegas est plutôt considérée comme la ville de tous les péchés. Casinos, jeux d’argent, hôtel hors de prix, fêtes jusqu’au bout de la nuit… En même temps, et si je me souviens bien c’est une Khi, alors ce que je viens de lui dire la botterais sans doute plus… Quoi que… elle est tout de même complètement ivre et je viens de la sortir d’une bagarre qu’elle avait déclenchée elle-même. Cette fille est en train de m’embrouiller l’esprit. J’ai de plus en plus de mal à la cerner. Au cas où, et surtout pour m’assurer de ce qu’elle préférerait, j’ajoute presque immédiatement.

« A menos que prefieras arder cada noche al casino, casarte conmigo en una de las decenas de capillas, y pasarle la luna de miel al hotel Hilton. Me parece que esto también es posible allá. Te lo hago no, doy broma … »**

Dis-je en ponctuant par un petit clin d’œil avant de retrouver ses douces lèvres contre les miennes l’espace d’un instant. Une sonnerie se faire retentir dans l’avion, nous avertissant que nous pouvons détacher nos ceintures de sécurité. J’en profite immédiatement pour le faire et interpeller une hôtesse pour le champagne que je voulais commander juste avant. Deux coupes viennent prendre place juste devant nous. Je porte la mienne bien haut et trinque le verre contre le sien.

« A esta tarde, y a… nosotros? Estoy contento de haberte encontrado esta tarde sabes.»***

* On peut faire pleins de truc à Las Vegas, et puis c’est super joli comme endroit. Toutes ces lumières, ces endroits à visiter en pleine nuit… Loin de tout le monde, de Miami, de nos soucis, juste toi et… moi.
** A moins que tu préfères flamber toute la nuit au casino, te marier avec moi dans l’une des dizaines de chapelles, et passer la lune de miel à l’hôtel Hilton. Il me semble que ça aussi c’est possible là-bas. T’en fais pas, je plaisante… »
*** à… cette soirée, et à nous ? Je suis content de t’avoir trouvée ce soir tu sais.
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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyLun 10 Déc 2012 - 7:15

Il me dit qu'il ne lui arrivera rien dans la voiture tant que j'y serais, faisant apparaître un nouveau sourire rayonnant sur mon visage. C'est très mignon, bien sûr, mais heureusement que je ne suis pas sobre parce que c'est également tout à fait inconscient comme paroles. Cependant, j'ai bu, reste donc seulement le côté sympa. Il me demande aussi de lui laisser une minute, qu'il doit vérifier quelque chose. Je l'observe donc prendre son téléphone et y trafiquer quelque chose avant de s'agiter pour regarder sa veste. Puis après quelques minutes, il dépose un baiser sur ma joue, ré-attache sa ceinture et démarre la voiture. Sur le chemin, ses doigts effleurent doucement mes cuisses à chaque vitesse passée pendant que je caresse ses cheveux de ma main gauche.

Le voyage ne dure pas très longtemps, l'endroit où nous nous rendons est proche du lieu où nous nous trouvions. L'aéroport. J'arque un sourcil en le regardant. Il ne compte quand même pas me renvoyer en Espagne comme ça, si ? Moi je ne veux pas y retourner ce soir, je veux rester avec lui. Ridicule, vous dites ? Il fait le tour de la voiture passant par le coffre pendant que je range la bouteille de Tequila et me débat avec la lanière de mon sac qui s'est accrochée à quelque chose sous le siège. Lorsqu'il vient m'ouvrir la porte, j'ouvre la bouche pour lui demander ce que l'on fait là, mais il pose un doigt sur ma bouche en me disant qu'il a ma confiance. Je n'aime pas vraiment cette idée, mais certes je l'ai dit, je lui fais confiance. Je hoche donc simplement la tête avant de le suivre.

Sa main attrape la mienne et le contact chaud de sa peau me rassure, nos doigts s'entrelace et nous entrons dans le grand bâtiment. Les gens nous regardentbizarrement et je dois jeter un oeil à nos tenues pour comprendre, effectivement, ce n'est pas fameux, je ne peux pas leur en vouloir. Diego m'emmène jusqu'au guichet des départs et se met derrière moi, passant ses bras autour de mes épaules, m'obligeant à relever un peu la tête, pour voir le tableau des départs. J'observe les noms des villes sans qu'aucun ne me fasse réellement tiquer, je crois que je ne suis allée dans aucune des villes inscrite sur ce panneau. Puis il me demande si j'ai déjà vu Las Vegas, que l'avion part dans moins d'une heure et que je n'ai pas on mot à dire parce qu'il compte faire de moi une princesse, comme promis. Et ça veut dire quoi au juste « faire de moi une princesse » ? Je ne suis même pas certaine qu'il le sait lui-même mais bon, j'ai dit que je le suivrais où qu'il aille non ?

« No, jamás. Y si no tengo mi palabra que hay que decir entonces... » *

Je me retourne souriant toujours et entoure son cou de mes bras. J'approche une nouvelle fois mon visage du sien et l'embrasse. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, c'est comme si j'étais attirée par une force magnétique, je n'arrive pas à 'en empêcher. Puis, je me détache un peu, chuchote un « merci » à son oreille. Ça non plus, je ne sais pas vraiment pourquoi je le dis, peut-être parce que je le pense à ce moment-là, peut-être juste parce que j'ai trop bu pour savoir ce que je dis. Finalement, je me recule un peu, ma main cherche la sienne comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Et comme je sais que l'analyse de mes papiers va prendre du temps et que nous n'avons pas de bagages à enregistrer, je me dirige tout de suite vers le poste de sécurité des passagers. Je mets mon sac sur le tapis roulant ainsi que mes chaussures que je n'avais jamais autant galéré à enlever qu'aujourd'hui et passe avec Diego. Jusque là tout va bien, n'ayant pas prévu de prendre l'avion ce soir, j'ai laissé mes bombes à la maison.

Puis, comme chaque fois que je dois prendre l'avion, arrive finalement la question fatidique. « Êtes-vous citoyen américain, immigrant ou sous visa ? » Pour Diego, la réponse est facile évidemment, il a un passeport américain, il ne risque pas l'expulsion pour avoir oublié une stupide carte. Moi, même sous l'effet de l'alcool, j'ai un sourire des plus hypocrite collé sur la figure alors que j'essaye de me persuader que non, je n'ai pas été assez bête pour ne pas prendre ma carte verte. « Soy... immigrant. » Et évidemment, il me demande mon passeport accompagné du document attestant de mon statut. Je souris à Diego et lâche sa main pour fouiller dans mon sac. Après quelques secondes de suspens insoutenable, j'aperçois enfin mon passeport avec ma carte à l'intérieur, je l'attrape et le tends à l'employé avec un air satisfait. Évidemment, mon passeport étant espagnol, il se sent obligé de nous demander d'attendre sur le côté pendant qu'il vérifie un million de choses sur moi. On ne sait jamais, les filles en tenue d'Halloween doivent très certainement souvent prendre l'avion pour aller tuer des gens à Las Vegas dans ce pays.

Mais je ne suis pas une terroriste, ni une meurtrière recherchée par la police donc au bout d'une dizaine de minutes, on me rend mes papiers et me laisse passer. Nous n'avons plus à attendre très longtemps avant de pouvoir embarquer. Nous traversons le long couloir, mes doigts sont à nouveaux accrochés à ceux de l'espagnol alors que je ne me souviens même plus quand j'ai repris sa main. Nous trouvons rapidement nos sièges, côte à côte et j'observe un moment l'aéroport par le hublot. C'est seulement lorsqu'une voix annonce que l'avion va décoller sous peu que quelque chose me revient, me faisant serrer un peu plus fort la main de mon acolyte.

« ¡ Diego! ¡ Había olvidado, tengo miedo del avión! »**

Oui, j'ai réussi à oublier ça et pourtant, sobre, il faut presque me forcer pour que je monte tant j'ai peur du décollage. Cette fois-ci ne fait pas exception, bien sûr, ma phobie est toujours là, mais je penserais peut-être à boire la prochaine fois parce qu'il me semble que je suis tout de même moins stressée. À moins que ce ne soit la présence de Diego qui me rassure ? Toujours est-il que l'avion fini dans les airs et que je peux enfin me détendre un peu et m'intéresser à nouveau à mon voisin. Résistant à la tentation de lui sauter au coup pour la millième fois de la soirée, je décide d'enfin poser cette question que n'importe qui d'autre aurait posé bien avant de ne partir.

« ¿ Y por qué Las Vegas? ¿ Que vamos a hacer allá? »***

* Non, jamais. Et si je n'ai pas mon mot à dire alors...
** Diego ! J'avais oublié, j'ai peur de l'avion !
*** Et pourquoi Las Vegas ? Que va-t-on faire là-bas ?

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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptySam 8 Déc 2012 - 3:22

Son cœur bat si fort, au moment où nous nous embrassons que je peux le sentir contre ma propre poitrine. A vrai dire, le mien est en train de faire de même, mais certainement plus discrètement. Je peux sentir ses frissons sous mes doigts, A ce moment précis, j’oublie tout. Tout ce qui s’est passé depuis des mois, depuis des semaines, depuis des jours, et même des heures. C’est fou le pouvoir qu’à un simple baiser non ? Et a vrai dire, je crois que je m’emporte un peu, j’ai un peu peur de bousculer les choses tout d’un coup, de me montrer peut-être un peu trop affectueux, mais c’est plus fort que moi, je n’ai jamais su repousser l’appel des corps.

Ses mains passent sous mon tee-shirt, je frisonne à mon tour, je ne peux m’empêcher à ce moment-là de lui susurrer des mots doux. Je n’ai pas menti sur ce que je lui ai dit. Je la trouve réellement magnifique, et l’alcool m’aide sans doute aussi à lui dire tout ça. Je ne suis jamais aussi direct avec les filles. Encore moins celle que je ne connais pas réellement, même si nous nous sommes croisés et parlé plusieurs fois, sauf peut-être celle dont je me moque éperdument, mais dans ce cas, ce ne sont que des mensonges, des belles paroles. Je l’ai déjà dit, il y a ce truc entre nous, ce je ne sais quoi. Mes paroles lui tirent un sourire absolument craquant, elle est comme hypnotisé, au moins autant que je le suis.

J’ai soudainement envie de partir d’ici, de Miami, loin, là où on ne nous trouvera pas. Pouvoir faire de ce moment, de cette nuit quelque chose qui nous appartiens, à nous et a personne d’autre. Je veux lui envoyer du rêve, la faire voyager. Je veux oublier toutes les merdes qui me sont arrivés ces derniers mois, et les remplacer par de bons souvenirs. Je veux lui faire découvrir mon monde, qu’elle s’amuse, tout comme moi, qu’elle oublie les mauvaises choses, au moins le temps d’une nuit. Mais pour ça… il me faut son approbation, je ne vais quand même pas la kidnapper. Ce serait complètement débile, et tellement moins… charmant ?

Cette fois, je la laisse boire la Tequila à sa guise, je n’ai plus envie de faire la police et je pense qu’elle est intelligente pour savoir –a peu près- ce qu’elle fait. Elle laisse ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules, et m’annonce, dans les yeux, qu’elle me suivra ou je veux. Sa main caresse ma joue, pour laisser place à sa bouche. Je me laisse une nouvelle fois prendre au jeu, mais elle s’éloigne un peu trop tôt à mon gout, pour finalement me dire qu’elle est prête à partir. Je ne saurais dire si elle joue simplement à un jeu, et que j’en suis sa victime, ou même si elle est simplement consciente de tout ce qu’elle fait ce soir, de ce qu’elle est en train de me dire, mais je ne vais pas me priver. J’aime beaucoup trop la tournure que prend cette soirée.

« No me pasará nada en este coche tanto que serás allí. Déjame un minuto, debo verificar algo. *»

Rapidement, et la vue un peu trouble, je regarde sur mon téléphone les départs prévus pour ma surprise. Et le destin semble être de mon côté ce soir. Je vérifie également que je n’ai rien oublié, comme ma carte d’identité, ma carte bleue. Sans quoi, tout tomberais immédiatement à l’eau. Mais ce soir, tout semble me sourire. Je règle l’affaire en moins de cinq minutes. Je lui dépose un dernier baiser sur la joue avant de ré-attacher ma ceinture, et de démarrer la voiture. Je referme le toit ouvrant pendant que nous sommes encore à une allure correcte, avant d’accélérer légèrement. En passant mes vitesses, mes doigts caressent doucement les cuisses de la demoiselle, sans pourtant paraitre trop engageant. Juste en signe d’affection.

Mes yeux son concentré sur ma route, je vous jure que je n’ai jamais été aussi heureux que de louper un weekend end organisé par le lycée. Ils doivent se les geler en Louisiane, en se baignant avec les alligators, et se coltiner tout un tas d’abrutis, tandis que nous… La vie de a nuit et sa folie nous ouvre grand les bras. Et nous arrivons enfin à destination. L’aéroport. Je gare ma voiture un peu à l’écart, et sous son regard interrogateur, je descends de la voiture pour aller chercher une de mes vestes dans le coffre, et mon sac de sport pour y ranger tout ce dont j’aurais besoin. Ensuite de contourne la voiture pour lui ouvrir la porte. Je mets un doigt sur sa bouche pour qu’elle évite de poser sa question. Une surprise est une surprise.

« Haz yo confianza. »

Je lui prends la main, l’enlace ses doigts dans les miens, et sous les regards étonnés des gens présent à l’intérieur de l’aéroport, à cause de nos tenues, je nous dirige rapidement vers le guichet des départs. Je me mets derrière elle, et passe mes bras autour de ses épaules, en lui faisant légèrement lever la tête pour qu’elle puisse voir le tableau des départs.

« ¿ Ya fuiste a Las Vegas mi guapa? El avión se va en menos de una hora. Hasta no tienes tu palabra que hay que decir, los billetes son ya tomados. Te dije que iba a hacerte a una princesa.»

*Il ne m'arrivera rien dans cette voiture tant que tu y seras. Laisse-moi une minute, je dois vérifier quelque chose.
**Tu es déjà allée à Las Vegas ? L'avion part dans moins d'une heure. Tu n'as même pas ton mot à dire, les billets sont déjà pris. Je t'ai dit que j'allais faire de toi une princesse.
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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyVen 7 Déc 2012 - 2:26

Lorsqu'il me pose sa question, je m'emporte d'abord pour finalement lui raconter l'histoire avec mon frère. Et je l'entends me répondre qu'il me comprend, que c'est difficile d'être loin de sa famille. Il le sait parce que sa mère biologique est restée en Espagne. Biologique. Cela veut dire qu'il en a une non-biologique, non ? Comme s'il avait été adopté ou un truc du genre ? Beaucoup de questions se bousculent dans ma tête, des question que je ne poserais pas, du moins, pas aujourd'hui, si on est amené à se revoir plus tard, qui sait, peut-être. Mais quand je bois, je n'ai pas assez de tact pour se genre de sujet et fort heureusement, pour l'instant, j'ai encore assez de conscience pour m'en rendre compte. Profitons-en, vu qu'il sort une bouteille de tequila, ça ne risque pas de durer trop longtemps.

Changement de sujet donc, pour un nouveau dans lequel je prouve d'ailleurs à quel point je manque de tact. Je lui demande si nous sommes bien dans sa voiture et si la bouteille est à lui en insinuant bien fort qu'il est certainement soit un voleur, si ce n'est pas sa voiture, soit un alcoolique, si c'est bien la sienne et qu'il garde de l'alcool dedans. Par chance, le garçon préfère en rire que de s'énerver, il me répond tout simplement que c'est bel et bien sa voiture et qu'il n'est pas alcoolique, juste prévoyant. Étrange quand même de garder de l'alcool dans sa boite à gant ! Mais comme cette réflexion me vient de mon cerveau un peu trop imbibé, je ne vais pas en tenir compte.

Et puis, plan quasi machiavélique se dessine dans mon esprit pour récupérer la bouteille qui me donne envie après que j'aie manger un peu trop de bonbons sucrés. Résultat : je me retrouve avec ma bouche collée à celle de l'hispanique. Je m'attends évidemment à être repoussée, l'embrasser n'étant à la base qu'une ruse pour attraper la bouteille de Tequila, même alcoolisée l'évidence de nos différences m’apparaît comme un obstacle insurmontable : comment quelqu'un ayant des yeux si magnifiques et assez d'argent pour s'acheter la voiture dans laquelle nous nous trouvons pourrait, ne se serait-ce qu'avoir l'idée de s'intéresser à moi ? Et pourtant, au lieu du « tu fais quoi là ? Prends ton string et casse-toi ! » ou quelque chose du genre, que je pensais recevoir de sa part, il ne bouge pas. Pas du tout. Jusqu'à ce que la bouteille passe de sa main à la mienne. Là, alors que je m'apprête à me reculer pour boire, ses mains s'accrochent à mon visage et... il répond à mon baiser. Mes yeux s'écarquillent, je sens mon cœur qui se met à battre plus fort et plus vite. Le ciel et ses étoiles disparaissent, les lumières de la ville et la vue aussi. Il détache sa ceinture de sécurité et s'approche un peu plus de moi. Ma main libre n'a plus besoin de retenir sa nuque, de toute évidence, ce n'est plus un baiser volé à présent. Je la laisse donc descendre le long de son torse pendant que l'une des siennes passe dans mes cheveux, me faisant frissonner. Sa bouche se détache de la mienne pour parcourir mon cou alors que ma main passe sous son tee-shirt. Soudain, dans mon esprit, même la bouteille de Tequila et la voiture ont disparu, il ne reste plus que lui et moi, au milieu de nulle part. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j'ai la chair de poule.... Et pourtant, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi bien.

« El otro día me quería decirte que eres hermosa. Esta noche me voy a hacer una princesa. Mis princesas.»

Le sourire le plus naïf du monde se dessine sur mon visage alors que mes yeux se mettent à briller. Il attrape ma main tenant la bouteille et la dirige jusqu'à lui pour boire. A vrai dire, au point où j'en suis, il aurait même pu reprendre carrément la bouteille, je n'en ai plus rien à faire. Tout ce qui m'importe, là tout de suite c'est lui. Je l'observe d'ailleurs, attendant a prochaine phrase comme on peut attendre une apparition divine. « Partons, tous les deux. 'Re loco, hacer esta noche algo inolvidable.» Personnellement, niveau folie, je trouve qu'on est déjà pas mal là. Mais soit, je veux bien le suivre où il veut tant qu'il reste avec moi.

Je me mordille la lèvre inférieure quelques secondes, bois un peu de tequila tout de même, après tout, tout ça c'est bien grâce à cette formidable boisson. Puis, j'enlève doucement la main de sous son tee-shirt pour la porter à mes cheveux. J'en enlève l'espèce d'os complétant ma tenue de Halloween et qui est à présent totalement inutile. Je le laisse tomber à mes pieds en souriant avant de ne me plonger à nouveau dans ses yeux couleur océan. « Jé té souis où tou veux, Guapo... Porque esta noche es ya inolvidable para mí. »* Je passe main libre dans ses cheveux et descends sur sa joue, pour la caresser doucement. Finalement, j'approche ma bouche de cette joue pour l'embrasser en descendant lentement jusqu'à sa bouche. Mais cette fois, j'y dépose un simple baiser, la nuit est trop courte pour qu'on la passe à faire ça s'il veut aller quelque part. « Bueno, c'est partit ? Ata tu cinturón a pesar de todo, no quiero que te pase algo. »**

*Je te suis où tu veux, mignon...Parce que cette nuit est déjà inoubliable pour moi.
** Attache ta ceinture quand même, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyLun 3 Déc 2012 - 17:43


Décidément, cette jeune fille a un sacré caractère, même quand j’essaye simplement de l’aider à marcher pour se rendre à la voiture, elle ne manque pas de m’engueuler à moitié. Si elle n’avait pas été complètement bourrée, je lui aurais sans doute dis de se débrouiller toute seule et je serais retourné dans la boite de nuit. Mais la pauvre se débat déjà pour faire une phrase en anglais correctement. « Vagabonder, Thalia. » J’essaye d’ignorer le fait qu’elle s’agace toute seule, de toute façon elle semble se calmer aussi vite qu’elle est montée en pression. Quand elle me demande ou je l’emmène, je lui montre simplement ma voiture en la déverrouillant avec la clef. A vrai dire, je n’ai aucune idée d’où l’emmener avant de démarrer la voiture.

Pendant le trajet, je jette des petits coups d’œil dans sa direction, pour vérifier qu’elle ne se sente pas mal, sans quoi je m’arrêterais immédiatement ou ouvrirais la fenêtre en urgence. Elle a beau être jolie et tout ce que vous voudrez, je ne laisserais jamais une fille me pourrir le cuir de mes sièges. Mais rien de tout ça, elle semble plus absorbée par son téléphone qu’autre chose. Je n’essaye même pas de jouer mon curieux, il faut que je me concentre sur la route. Et puis nous sommes arrivés sur cette colline, j’avais ouvert le toit du cabriolet pour que nous ayons une panoramique parfaite, et pour prendre l’air aussi. Je tournais la tête dans sa direction en même temps que j’attrapais la bouteille de Tequila tandis qu’elle s’extasiait de la vue. Un nouveau sourire s’affiche sur mon visage, au moins ça lui plaisait.

Ensuite je lui avais posé cette fameuse question. Je suis plus que bien placé pour savoir qu’il y a toujours plus ou moins une raison pour se mettre dans des états pareils. Et que son « J’ai besoin d’une raison » cache quelque chose, le fais qu’elle se soit battue avec une inconnue aussi. Je plisse simplement les lèvres et dans un soupir lui dis finalement. « Non, non. Comme tu l’as dit, tu fais ce que tu veux. » Si elle ne voulait pas m’en parler, tant pis pour elle, ou pour moi, mais si elle continuait à avoir ce genre de sautes d’humeurs, la soirée promettais d’être longue, très longue. Mais finalement, elle se résigna à me raconter tout de même, elle s’était apparemment disputé avec son frère resté en Espagne parce qu’il ne pouvait pas venir la voir ici, à Miami.

« Je comprends. C’est dur d’être lejos de su familia. Mi madre biológica también se quedaron en España.

Je ne lui raconte pas ça pour me faire plaindre, j’essaye de la soutenir, de lui faire comprendre qu’elle n’est pas toute seule, et que même si je ne suis pas retourné là-bas depuis mon enfance, mon pays natal me manque aussi beaucoup. Heureusement elle change rapidement de sujet pour me demander pourquoi j’ai de l’alcool dans ma boite à gants, si je suis genre un alcoolique et si c’est bien ma voiture. Ça en fait des questions en une seule. Je laisse un petit rire s’échapper de ma gorge avant de lui répondre.

« Esta ma voiture. J’suis pas alcoolique, je suis prévoyant c’est tout. »

Dis-je en tapotant la bouteille. Elle me regarde bizarrement à présent, qu’est-ce que j’ai dit de si choquant ? Et sans crier gare la demoiselle s’approche rapidement et dangereusement de moi pour coller ses lèvres sur les miennes. Dans un premier temps je suis resté complétement bloqué, puis, sentant la bouteille m’échapper des mains, j’en profitais pour mettre mes deux mains sur son visage. Enivrement. Sa bouche est sucrée, et elle embrasse comme une reine, je ne me prive donc pas pour en profiter. Et avec l’aide de l’alcool et de mon manque de tendresses depuis des mois, je me fais un peu plus sensuel. Je détache ma ceinture de sécurité avec habilité pour pouvoir être plus proche d’elle. Je passe ma main dans ses cheveux, tout en descendant mes baisers dans son cou parfumé.

« El otro día me quería decirte que eres hermosa. Esta noche me voy a hacer una princesa. Mis princesas. **»

Vous avez dit romantique ? Mon visage est si proche du sien que je peux voir les moindres détails de son visage reflété par la lune. Je dirige sa main qui porte la bouteille vers mon visage et porte le goulot à mes lèvres pour boire une longue gorgée sans pourtant lui retirer la bouteille des mains. Je n’ai soudainement plus envie d’être raisonnable et j’avais une idée.

« Partons, tous les deux. 'Re loco, hacer esta noche algo inolvidable.***»


* D'être loin de sa famille. Ma mère biologique aussi est restée en Espagne.
** L'autre jour je voulais te dire que tu étais magnifique. Ce soir je vais faire de toi une princesse. Ma princesse.
*** Soyons fous. Faisons que cette nuit soit inoubliable.

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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyJeu 29 Nov 2012 - 0:48

Ralentir la cadence, dit-il alors que les verres qu’il a commandés arrivent. J’arque un sourcil, mi-sceptique, mi-étonnée. D’habitude, j’aurais surement ri du comique de situation, ou bien j’aurais fait une remarque sarcastique mais pas là. Là, je suis juste en incompréhension totale, l’alcool ayant déjà commencé son effet dévastateur. Du fait, je comprends simplement qu’il y a de l’alcool et j’attrape les verres pour finalement lui rendre le sien et boire le mien, ou du moins l’un des deux et tant pis s’il n’était pas pour moi. Je fais n’importe quoi je me mets à rire quand il ne faut pas, je raconte des choses que je n’aurais probablement pas racontée si je n’avais pas bu et je parle à un inconnu de dormir dehors avec lui.

Tout est parfaitement normal en somme.

Il dit que personne ne va dormir dehors, mais comme il le fait en vidant son verre et que moi j’ai déjà oublié mon adresse, je ne le crois pas vraiment. Et pourtant, j’hoche la tête d’un air convaincu avant de l’emmener dehors avec moi parce que je me sens mal. Mon paquet de bonbons simple un peu le surprendre mais je suis trop occupée à les engloutir pour y prêter attention. Une fois sa main libérée, il s’adosse au mur près de moi pendant que je m’emmêle les pinceaux dans une demande qui ne me semble pas vraiment clair et finissant pas une espèce de déclaration des plus pathétique qui le fait se retourner. Et plonger ses yeux magnifiques dans les miens. Frissons, ça ne devrait pas être permis d’avoir un regard pareil et ça me met un peu mal à l’aise à travers ce sentiment de confusion provoqué par l’alcool. Alors que je tourne la tête, il m’apprend qu’il est venu tout seul et qu’il va rester avec moi, qu’il ne me laissera pas vagabonder seule dans mon état et il me demande de le suivre.

« Jé sais encore marcher, Diego, no soy handicapée ! Lâcha-mé tou veux ? Et jé vagonbade… Non… Végue…. Vaguer… Vaguerbonde… Non…Va…Va… Vaguedombe ? Rah ! Jé fais comme jé veux. »

Mais il passe son bras autour de ma taille pour m’accompagner et j’arrête de faire des histoires. Il a accepté de rester avec moi, pas question d’être chiante au point de lui faire changer d’avis. « Où tou m’emmènes ? » Question idiote puisque nous nous approchons indéniablement d’une voiture. Bien sûr à ce moment là, dans mon esprit, l’idée de passer à travers n’est pas inconcevable, mais en réalité, il est logique que c’est là que nous nous rendons. Je loupe trois fois la marche et pousse un juron avant d’enfin réussir à monter dans cette fichu voiture qui doit coûter plus cher que l’appartement où je vis. Je m’attache pendant qu’il fait le tour de la voiture et attrape mon portable.

Et c’est durant le voyage silencieux que j’envoie un message à mon colocataire de Wynwood :  « Hey Dydy ! J'espère que tu vas bien ? Moi ça va pas trop, tout à l'heure je me suis demandée où tu étais, je ne t'ai pas vu à la chambre, tu es au voyage c'est ça ? J’espère que c'est ça mais sinon, promis, j’appellerai la police demain pour qu'elle te recherche. Par contre, si tu n'es pas au voyage et que tu as la possibilité de venir me chercher même si je ne sais pas trop trop où je suis, ça serait gentil parce que j'ai un peu bu et que je suis un peu embêtée du coup. En plus il y a un mec que je ne connais pas trop qui veut me ramener chez lui et je n’ai pas vraiment confiance. Sinon ce n’est pas grave. Passe une bonne soirée, bisous. Thalia. » Je ne sais pas vraiment pourquoi j’envoie ce fameux message à Dylan plutôt qu’à June ou encore Ciara, je crois juste que je l’aime bien et que je lui fais confiance. Encore plus avec l’aide de la tequila.

La voiture s’arrête. Mes yeux se détachent du téléphone portable pour scruter les environs. Nous sommes dans un lieu surélevé par rapport à la ville que je ne connais absolument pas. D’ici, on peut apercevoir toutes les lumières de la ville, la vue doit être magnifique le jour. Mais à l’heure qu’il est, c’est en levant la tête, alertée par le bruit du toit s’ouvrant que je découvre ce qu’il y a de plus joli à regarder : le ciel étoilé. « Waw » est ma seule réaction alors que je reste fixée pendant quelques secondes sur ce spectacle.

Dans la boite à gant de sa voiture se trouvait une bouteille de Tequila -encore cet alcool-, je le suis du regard alors qu’il l’attrape pour se mettre à boire, puis, je reporte mon attention sur le ciel en reprenant ma dégustation de bonbons. Au bout de quelques longues secondes, il me demande quelle est mon excuse pour m’être mise dans un état pareil. « Ja besoin d’une excuse ? » est ma première réaction. Puis, après avoir englouti quelques nouveau bonbons dans le silence de la nuit, je me dis que je n’ai as beaucoup d’amis, personne d’autre à qui parler pour le moment et que de toute façon, ce n’est pas un secret. Du moins, l’alcool fait croire tout cela à mon cerveau, car sobre, je n’aurais jamais raconté ma vie aussi vite. « Bon de accuerdo, jé mé suis dispoutée avec Pedro, mon… Como se dice ? Hum… Mon frère. Il mé manque beaucoup et il devait venir mé voir mais il no peut pas finalementé. »

Se battre en soirée devant quelqu’un que j’aime bien ? Fait. Boire jusqu’à ce que mon diabète en souffre ? Fait. Raccontage de vie inutile ? Fait. Je finis par me lasser de regarder les étoiles et mon regard tombe sur la bouteille qu’il a dans les mains, ce qui me fait froncer les sourcils. « Et toi ? Porqué tou caches une bouteille dans ta voitoure ? Tou es oune alcoolique ? Où… Este bien ta voitoure, no ? » Et puis, mon alcoolémie prenant le contrôle de mon corps, je me dis que alcoolique ou pas, il a une bouteille dans la main et que les bonbons ça donne soif. Alors, sans vraiment avoir réfléchi -parce que soyons clair, je n’en suis plus vraiment capable au point où j’en suis- j’attrape sa tête d’une main et l’embrasse pendant que je prends la bouteille de l’autre main.

Violer la bouche d’un type pour avoir de l’alcool ? Fait. Demain, le réveil sera très difficile. Si j’ai un peu de chance, cet alcool qui me fait faire n’importe quoi ce soir me fera peut-être également oublier ça.
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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyJeu 15 Nov 2012 - 22:43

Jamais, ô grand jamais je n’aurais imaginé cette jeune fille avoir ce caractère. Bon il faut avouer que l’alcool aide pas mal, mais tout de même. Elle s’est débattue comme une vraie furie quand je l’ai porté. Je l’ai même entendu m’hurler quelque chose mais je n’ai pas compris à cause de la musique qui tambourinait dans mes tympans. En tout cas, pas moyen que je la laisse se mettre sur la gueule avec quelqu’un ici. C’est d’ailleurs pour cette raison que je l’avais emmené dans l’autre salle, là où personne ne savais ce qu’il venait de se passer. Simplement je sens que cela va être plus compliqué que cela, la jeune fille est déjà en train d’essayer de voler le verre du mec assis juste à côté. Je lui fais signe de ne pas faire attention.

Ensuite elle semble chercher dans mon regard quelque chose. Sans doute qui je suis, c’est ce que je viens de lui demander. Je lui ai demandé en Espagnol, histoire que ce lui rafraichisse un peu la mémoire. Mais en guise de réponse, elle me dit que ce n’est pas la première fois qu’elle se bat. Oh ça je le sais, j’avais bien vu son œil au beurre noir dans les vestiaires. Je ne l’avais simplement jamais vu en pleine action, et je vous assure que ça vaut le coup d’œil. Je lève mes mains au-dessus de mon verre, les doigts écarté, faisant ‘non’ de la tête, pour lui faire comprendre que je ne croyais rien. Ou presque, parce qu’en vérité, j’en croyais tout autre chose. La bonne nouvelle, c’est qu’elle commence à se souvenir de moi, ou pas du tout…


« Ça, je n’en doutais pas. Faudrait peut-être… ralentir la cadence non ? »

Et au moment où je lui dis ça, les deux verres que j’avais commandés machinalement arrivaient sur le bar. C’est malin, Diego, ou comment se discréditer en deux secondes. Je n’ai pas le temps d’attraper le mien, qu’elle me le prend presque des mains, un dans chaque. J’ouvre grand les yeux pendant qu’elle me fait un sermon à son tour. Cette fois j’en suis certain, elle sait qui je suis, elle a prononcé mon prénom, et même si je dois avoir une tête d’ahurit, un petit sourire s’enclenche sur mes lèvres. La demoiselle me fait savoir que c’est mal de boire, tout en me remémorant une partie de notre première soirée, et que je ne pourrais pas dormir chez elle ce soir, car cette fois, c’est elle qui a oublié. La dernière fois, c’était différent.

Quand vous êtes face à quelqu’un de complètement ivre, et que vous ne l’êtes pas vous-même, je vous assure que ça fait un drôle d’effet. Je ressens exactement ce qu’elle avait dû ressentir. Je ne sais même pas pourquoi elle se met à rire si soudainement. Je regarde un peu autour de moi, je ne sais pas vraiment quoi faire dans l’instant. Boire pour oublier ? Rester sage et pouvoir la ramener au lycée ? La deuxième solution semble la bonne, mais la jeune fille me rend finalement mon verre. Alors pourquoi s’en priver ? Elle m’informe que je fais ce que je veux –encore heureux- et que nous dormirons certainement dehors. Je le bois à mon tour cul-sec, je crois que je vais en avoir besoin s’il faut que je la surveille ce soir. Pas que je sois obligé, mais je serais certainement plus rassuré.


« No, no. Personne ne va dormir dehors ce soir. Je vais te ramener… plus tard. »


Je ne suis quand même pas responsable de son état, je la ramènerais, certes, mais pas tout de suite. Je ne vais pas écourter ma soirée parce que mademoiselle supporte l’alcool non mais. Je suis à deux doigts de recommander un autre verre, mais l’Espagnol me prend par la main pour me trainer avec elle jusqu'à la sortie. Oh pitié ne me dites pas qu’elle va rendre tout son diner sur le trottoir et que je vais devoir lui tenir les cheveux… Que puis-je faire ? Rien d’autre si ce n’est de la suivre, Le contact de sa peau contre la mienne me fait un effet tout bizarre mais je n’y prête pas attention. Une fois dehors elle regarde sa montre et lance un juron, ce qui me laisse supposer que son papa chéri doit l’attendre. Ou pas, puisqu’au lieu de sortir son téléphone, elle sort… un paquet de bonbon. Elle m’en propose u que je refuse poliment. Je ne comprends pas grand-chose à tout ça. Et finalement elle s’excuse ne me lâchant la main.

Je m’adosse contre le mur, juste à côté d’elle, tout en l’écoutant me parler. J’ai l’impression d’être sa chose ce soir, quoi que je puisse faire ou dire, elle trouvera un moyen de me garder avec elle. Ha les femmes. « parce que jé t’aime bien moi. » Mon regard se détourne pour se plonger dans le sien.

« C’est pas grave. Je suis venu tout seul, et je vais rester avec toi, parce que tu sembles en avoir besoin ce soir. Pas question de te laisser vagabonder dans cet état. Allez viens. Douce… Doucement. »

Je place un bras autour de sa taille pour la soutenir, et l’emmène avec moi jusqu'à ma voiture. Je la rassure, je ne vais pas la kidnapper, je veux juste qu’elle se repose un peu loin d’ici et de toute cette agitation. Une fois que je me suis assuré qu’elle soit bien attachée je démarre la voiture, pour l’emmener sur une sorte de colline, où d’ici, l’on voit presque tout Miami et son agitation nocturne. J’ouvre le toit ouvrant, pour profiter du ciel étoilé, et sors de ma boite à gant une bouteille de Tequila. Je ne compte pas lui en donner plus qu’elle n’en a déjà ingurgité, je bois donc tranquillement en regardant le ciel bleu foncé, suivant du regard un avion qui le traversais.


« Et toi, c’est quoi ton excuse pour t’être mise dans un pareil état ? »
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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptySam 10 Nov 2012 - 2:55

Et d’un coup, je sens une pression sur ma taille et mes pieds quittent le sol. Je vois l’autre fille hurler avec les sourcils froncés, elle n’a pas l’air contente, cependant la musique, beaucoup trop forte, m’empêche d’entendre ce qu’elle peut dire. Et ce n’est peut-être pas plus mal. « Allez ca suffit maintenant. Viens avec moi toi. » Fait alors le garçon que je ne suis pas certaine de connaitre et qui me maintient, au dessus du sol. Il s’excuse même pour moi avant de m’emmener, surement pour m’éloigner de ma nouvelle ennemie. Je me débats bien sûr, pas que je vieille à tous prix faire un combat de boxe aujourd’hui, mais par principe, je ne veux pas le laisser m’éloigner sans rien dire. « No Soy un sac dé patata, lâcha-mé ! » Sauf qu’évidemment, il ne m’écoute pas et qu’il a bien trop de force pour que je ne puise l’empêcher de faire quoique se soit.

J’atterris donc de l’autre côté de la boite, dans une autre salle, sur un tabouret, au bar. Sans trop m’en rendre compte, j’essaye de voler le verre de mon voisin qui me lance un regard assassin avant de s’en aller avec son bien. Ma seule réaction est de tirer la langue, rabat-joie. Pendant ce temps, le garçon qui m’accompagne ne s’est pas privé pour en reprendre un et le boire cul-sec, lui. Et il plonge son regard dans le mien, un regard bleu clair que j’ai déjà vu quelque part, j’en suis certaine… Si seulement mon cerveau voulait bien me rappeler où. Il approche sa main de mon visage pour placer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et je souris en penchant la tête. Puis, il me demande si je vais bien et si je ne me souviens vraiment pas de lui. Bon, au moins, ça veut dire que je l’ai bien déjà vu, je ne suis pas encore bourrée au point de m’inventer des liens, c’est bien.

« Esta bien, no es la primera fois qué jé mé bats, qu’est-ce qué tou crois ? ¿ Eh…Eres español? » Pendant que je pose la question, des images me reviennent enfin en tête, des images de quelqu’un à qui j’ai fait la morale un soir d’été alors qu’il était bourré devant chez moi… Un peu comme je le suis aujourd’hui. Oh non, fichues coïncidences, il faut que se soit lui. Il nous fait resservir deux verres mais j’attrape le sien avant qu’il n’ait pu le faire lui-même. « Esta mal dé boire… Diego, après, no sabes où tou habites y esta soir tou no pourra pas dormir en mi casa, ja oublié aussi. » Je me mets à rire sans vraiment savoir pourquoi, ce que je viens de dire est tout simplement pathétique, rien de drôle là-dedans. Finalement, je bois quand même mon verre cul-sec et lui rend le sien, en totale contradiction avec mes paroles. « Oh, y tant pis, haces ce qué tou veux, nos dormirons dehors y pis vouilà. » Mais oui, écoutez la fille bourrée, vous verrez, vous y gagnerez !

Et soudain, je m’aperçois que la musique est trop forte, que l’on a besoin d’hurler pour se comprendre, que j’ai mal à la tête, que ça tourne et que je veux sortir. « Jé mé sens mal, viene ! » Certes, c’est plus un ordre qu’une question, nous mettrons ça sur le compte de la tequila. Du coup j’attrape sa main, ce geste me parait naturel alors qu’évidement, il ne l’est pas. Et je marche -en zigzag- à travers tous ces gens qui s’amusent et dansent, jusqu’aux vestiaires où le personnel de la boite me rend mon sac, pour finalement sortir. C’est en sortant et en remarquant que je vois trouble que je comprends le problème : ma montre de contrôle glycémique sonne comme une dingue et lorsque je la regarde et que les chiffres ont enfin fini de danser la polka devant mes yeux, je m’aperçois que je suis en légère hypoglycémie. « Mierda ! » Heureusement, comme je sais que je suis diabétique et que je ne suis pas -totalement- débile, j’ai pris des paquets de bonbons bien sucrés dans mon sac et comme je ne suis pas vraiment en état de me faire une injection, mon corps s’en contentera.

C’est en me tournant pour proposer un bonbon à Diego que je vois que ma seconde main serre toujours la sienne, je la lâche donc en prononçant un « perdon » avant de sourire et de commencer à manger mes bonbons en m‘adossant au mur le temps que ma tête arrête de tourner. Puis, une nouvelle constatation s’impose à moi, je l’ai trainé dehors mais je ne lui ai même pas demandé son avis. « Et désolée dé t’avoir emmené tou avais peut-être des amigos avec toi ? » Voilà, c’est ce que je voulais dire et ma phrase aurait dû s’arrêter là, mais je ne sais pas si c’est l’alcool ou juste mes pensés qui arrivent plus vite que je ne peux les retenir à ma bouche, toujours est-il que j’ajoute : « Mais si tou n’as personne tou peux rester avec moi, y même si tou esta vénou avec quelqu’un, parce que jé t’aime bien moi. »
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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyMer 7 Nov 2012 - 5:02

Une soirée banale qui se finira certainement de la même manière. Mes vieux démons me reviennent. L’ancien Diego, celui qui entre en soirée seul, et qui repart avec une fille qu’il ne connaît pas. Bien que l’idée ne m’enchante pas des masses, je me dis que qu’il est peut-être temps d’oublier tout ça, et de continuer, de suivre mon chemin. Mon cœur lui, me dit tout autre chose, mais il est encore trop lacéré pour avoir raison de moi. Tout en m’enfilant un deuxième verre cul-sec, parce que j’aurais certainement besoin de bien d’autres tournées si je ne veux pas prendre mes jambes à mon cou et me saboter ma soirée tout seul, je continue de danser avec l’infirmière sexy. Et tant pis pour la prévention de mes parents.

La jeune infirmière se tournais pour être face à moi, elle se rapprochait de plus en plus dangereusement de mon visage, mais je tournais la tête pour esquiver gentiment. Je sentais alors son souffle chaud et alcoolisé dans mon cou, mais soudainement tout s’arrêta lorsqu’un « Hey » tout proche de nous résonna, et que la personne en question trébucha sur ma cavalière. Dans la fumée et les spots lumineux je du plisser les yeux pour la reconnaitre. Thalia, la jeune espagnole que j’ai croisé plus d’une fois. Celle qui avais porté un certain intérêt pour moi, et celle que j’essayais de croiser le plus souvent sans raisons ces derniers temps.

He bien si on m’avait dit que je la retrouverais ce soir je n’y aurais certainement pas cru. Et elle ne semble pas me reconnaitre. Sa voix est plus aigüe que celle que j’ai déjà eu l’occasion d’entendre. Ho ho ho mais c’est que mademoiselle serait bien alcoolisé ? Je suis à deux doigts d’éclater de rire tellement la scène est comique. N’était-ce pas elle qui m’avaient fait ma morale il y a quelques semaines de cela ? J’ouvre la bouche pour rétorquer qu’en effet nous nous connaissons bien. Et pourquoi pas la faire tourner un peu en bourrique ? Juste gentiment vous savez… Mais je n’en ai pas le temps, ma cavalière semble s’agacer en prenant bien le soin de l’insulter de petasse. Tiens je l’avais presque oublié celle-là. Elle pousse l’hispanique si fort, qu’elle tombe à terre, je me précipite pour l’aider à se relever.

« T’es tarée ou quoi ? Elle vient de te dire qu’on se connaissait ! »

Thalia se relève soudain. Pourquoi j’ai préféré me mettre de son côté plutôt que de l’autre ? Aucune idée. Peut-être justement parce que l’on se connaît… plus ou moins, c’est un bien grand mot. Je tiens toujours son bras, le temps qu’elle se remette de ses émotions. Elle semble se remettre d’aplomb assez vite puisque bien énervée elle lui demande en semi-espagnole si elle a un problème avec elle. Bien que flatté que deux filles se crêpent le chignon je ne suis pas venu ici pour ça. Je veux essayer de les éloigner l’une de l’autre calmement, mais je ne suis pas assez rapide, en moins d’une seconde l’infirmière s’est pris le contenu d’un verre dans la gueule suivi d’un coup de poing bien placé. J’attrape Thalia par la taille et la soulève comme un poids plume.

« Allez ca suffit maintenant. Viens avec moi toi. »

Je m’excuse pour elle auprès des autres personnes présente autour de nous, et emmène la jeune espagnole avec moi de l’autre côté de la boite, dans une autre salle, tout aussi bondé de monde. Je l’installe sur un tabouret au bar, et reprend un verre pour moi, je crois que je vais en avoir besoin. Un de plus cul-sec, et je plonge mon regard dans le sien. Je ne peux m’empêcher de sourire, jamais je ne l’aurais imaginé avec autant de caractère… quoique. Après l’élan de furie qu’elle avait eu il y a à peine deux minutes, ses cheveux sont tout en bataille. Je replace une mèche, qui cachait son visage, derrière son oreille. Elle me regarde tout aussi dubitativement que tout à l’heure, mais je veux m’assurer qu’elle va bien.

« ¿Cómo estás? En tout cas tu as un sacré crochet ! … ¿Verdaderamente no te acuerdas de mí? »

Je pourrais même en être vexé mais non. Rien qu’à voir sa tête et son comportement je comprends pourquoi. Et sans vraiment savoir pourquoi, je veux qu’elle se souvienne de moi, même si nos rencontres précédente n‘était pas des plus magique, je crois que j’aime assez son côté agaçant et maladroite. Je n’oublie pas non plus qu’elle a beaucoup fait pour moi, alors je compte en faire de même. Et puis après tout, c’est elle qui est venue me chercher ce soir, alors tant qu’elle sera d’accord, je resterais avec elle. Je fais signe au serveur de nous resservir deux verres. Je ne sais franchement pas si c’est une bonne idée m’enfin, au point où nous en sommes.
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MessageSujet: Re: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptySam 3 Nov 2012 - 4:24

31 octobre. Pedro doit arriver demain et rester à la maison une semaine entière, c’est la première vraie bonne nouvelle depuis mon emménagement en Amérique avec mon père. J’attends ça depuis des mois, seulement… « Pedro, di me que es una broma. Pero … Pero … Debías venir … ¡ Pásame a mamá! … ¿ Pedro? ¿ Pedro? Vuelve a colgar… ¡ Jilipolla! »* Au final, il ne viendra pas. Pas du tout. Il a eu un problème avec la voiture d’occasion que nos parent lui ont acheté, se ruinant pour cinq ans au passage, et a préféré faire les réparations avec l’argent que nous avons tous contribué à économiser pour son voyage. Parfois, je le hais vraiment.

Mes larmes n’y ont rien changé cette fois, il avait l’air déterminé. Enervée, je balance mon portable contre la porte qui ne met pas bien longtemps à s’ouvrir. Mon père, avec son air renfrogné habituel vient d’entrer dans ma chambre. « ¿ Qué tienes tú? ¡ Todo es de tu culpa! »** Je crie, bien sûr je ne le pense pas vraiment -quoique peut-être un peu-, mais je suis un peu trop énervée pour contrôler mes paroles, et tant pis pour notre entente si fragile. Il a l’air un peu surpris, mais je vois qu’il fait des efforts pour ne pas s’énerver. « Te calmas Thalia. » Dit-il simplement. Le problème, c’est que dans l’état de colère où je suis, je me moque totalement de ses efforts. Pire même, son calme me donne envie de le provoquer.

« ¿ Si no qué? ¿ Vas a enviarme a una marranada de país que odio? ¡ Oh no, perdón, esto ya lo hiciste! »*** Des paroles vraies mais que je regretterais surement. J’attrape mon sac dans lequel j’ai mis mon déguisement pour ce soir puisque j’étais encore de bonne humeur ce matin et que par conséquent, je comptais sortir. Et comme je pense qu’il est temps de partir de cet appartement, où étouffe, je sors da ma chambre, non sans avoir bousculé mon père au passage et je me dirie vers la porte d’entrée. « ¡ THALIA! » Je m’arrête à un mètre de la porte et me retourne avec l’air le plus effronté dont je sois capable. « ¡ PAPÁ! » Cette fois, il est vraiment en colère, son visage devient rouge, ses yeux envois presque des étincelles et chaque parole est un hurlement. « ¡ Regresa en tu cámara en seguida! »**** Crache-t-il comme si ça avait une chance de fonctionner. Ce qui n’est évidemment pas le cas. C’est en prenant un air de gamine pourrie gâtée que je ne suis pourtant pas que je réponds pour la dernière fois. « Afligiendo pero esta tarde, previ salir, si no estás de acuerdo, tienes que sólo quejarte de eso a tu mujer … Oh no, perdón, él también no fuiste capaz de guardarla. »***** Cette fois, je frappe ou ça fait mal et je suis certaine que je vais m’en vouloir longtemps. Mais pour le moment, je suis trop vexée pour penser à ça et il n’est pas question de s’excuser pour quoi que se soit maintenant.

Alors, la porte de l’appartement claque derrière moi.

J’arrive à la boite de nuit quelques heures plus tard, entre temps, j’ai été enfiler mon déguisement dans ma chambre à Wynwood. Heureusement pour lui, Dylan n’était pas là, si j’ai tout bien suivi, il est parti au voyage organisé par le lycée… Et j’espère que j’ai bien compris sinon sa disparition est un peu inquiétante, maintenant que j’y repense. J’entre donc dans la discothèque, j’ai déjà quelques verres dans le nez, puisque j’ai fait passer le temps dans un bar jusqu’à ce que la soirée commence. La musique trop américaine me casse les oreilles et me vrille le cerveau déjà dans un sale état. Je ne tente même pas d’aller danser, puisque je ne suis pas là pour ça, ce soir, je veux juste boire pour oublier. Comportement très mature me direz-vous et vous aurez raison, surtout avec mon diabète, mais ça ne m’empêchera pas de reprendre une, puis deux tequilas -ça me rappelle mon pays-.

Et puis, au bout de la troisième, je vois une infirmière ayant confondu les mots blouse et robe apparemment avec quelqu’un dont le visage m’est familier. C’est drôle l’alcool, si je n’en avais pas bu, j’aurais surement reconnu Diego Bolderas, puisque ce n’est pas du tout la première fois que je le vois et pourtant non, la seule information que mon cerveau reste capable de me donner, c’est que j’ai déjà vu ce visage quelque part. Je prends tout de même le temps de finir mon troisième verres avant de me lever pour m’avancer -enfin pour tituber serait plus juste- jusqu’à eux. En arrivant je lance un « Hey ! » des plus pathétiques en me rattrapant de justesse à l’infirmière, car j’ai mal évalué les distance et que j’ai bien failli tomber. Elle me regarde avec un air de tueur en série, mais je n’y prête pas attention, je suis trop occupé à fixer l’espagnol que ma mémoire refuse de reconnaitre. « Toi, je t’vu quelque part, no ? » Oui, l’alcool m’aide à parler un peu mieux anglais, mais avec cette voix de fille bien arrachée qui ne trompe personne.

Mais il n’a pas le temps de répondre puisque la fille à la seringue me coupe. « Qu’est-ce que tu nous veux toi, pétasse ? » Fait-elle avant de me pousser assez violemment pour me faire tomber, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas très difficile. J’atterris donc sur mes fesses, au milieu de la piste de danse. J’aurais bien pu me sentir honteuse, mais encore une fois, se sera pour demain puisque là, mon cerveau est bien trop imbibé. Je me relève aussitôt, grâce à l’aide de celui dont j’ai oublié le nom et j’attends quelques secondes que ma tête arrête de tourner. « Tu as oune problèma con moi ? » Mais je ne veux pas entendre la réponse, elle ne m’intéresse pas, alors, quitte à avoir de vrais problèmes, j’attrape le verre plein d’un type juste à côté et j’en balance le contenu au visage de la fille, avant de lui balancer mon poing dans la figure… « Y joyeux Halloween, puta ! »




*Pedro, dis moi que c’est une blague…. Mais… Mais… Tu devais venir… Passe-moi maman !… Pedro ? Pedro ? Ne raccroche… Enfoiré !
**Qu’est-ce que tu as toi ? Tout est de ta faute !
***Sinon quoi ? Tu vas m’envoyer dans une saloperie de pays que je hais ? Ah non, pardon, ça tu l’as déjà fait !
****Retourne dans ta chambre tout de suite !
*****Désolée mais ce soir, j’ai prévu de sortir, si tu n’es pas d’accord, tu n’as qu’à t’en plaindre à ta femme… Oh non, pardon, elle non plus tu n’as pas été capable de la garder.


Spoiler:
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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Las Vegas Baby ! [Thalia & Diego ]   Las Vegas Baby !  [Thalia & Diego ] EmptyMer 31 Oct 2012 - 5:01

31 octobre. Jour d’Halloween. Certains jugeront ce jour, cette « fête » ayant comme but, quelque chose d’uniquement commercial. En général, les parents font un effort pour leurs progénitures, et jouent le jeu. Les enfants en sont certainement les plus heureux. Les adolescents, eux, prennent ce jour comme unique prétexte pour faire la fête, se déguiser, se goinfrer toute la soirée devant des films d’horreur à la limite du supportable. D’ailleurs le lycée avais apparemment prévu un voyage pour ce fameux jour. J’avais longuement hésité à m’y inscrire, et puis, voyant certains noms, je m’étais rétracté, feintant des choses à faire à mes amis y allant. Je trouverais bien quelque chose à faire le moment venu.

Le jour J arrivé, c’est en sortant la tête par la fenêtre pour ouvrir mes volets que je m’étais aperçu de l’étendue des dégâts, mes parents, friands de ce genre de conneries avait décorés l’allée de la maison avec des citrouilles et autres fausses toiles d’araignées. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel en voyant ça. Un vrai repère pour attirer tous les gamins du quartier qui viendront quémander des friandises. S’ils étaient des pedobears, je vous jure qu’ils auraient réussi leur coup. Pas moyen que je sois coincé ici ce soir, à entendre la sonnette retentir toutes les cinq minutes.

Je checkait rapidement mon téléphone et mon ordinateur. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Et apparemment les gens de mon lycée étaient déjà sur la route pour partir en Louisiane. Tant mieux pour eux. Par contre, une invitation à une soirée, dans une des boite de nuit de la côte, moderne, à la mode, et plus que fréquentée, trainais dans mes e-mails non lu. Une soirée spéciale, avec déguisements et tout le bordel. Pourquoi pas après tout. Cela faisait un bail que je n’étais pas sorti dans ce genre de club. Reste à trouver quoi se mettre sur le dos. Hors de question de me fringuer à la « Scream » ou encore à la « Mickael Myers ». C’est d’un commun.

22h06. Il est temps de se bouger, et je ne sais toujours pas quoi mettre. Dans le fond de mon dressing, j’attrapais un vieux jean à moitié déchiré, un marcel blanc, et des rangers. Je devrais pourvoir arriver à faire quelque chose avec ça. Armé d’un cutter, je lacerais le jean au niveau des jambes, et de même pour le tee-shirt. Look mi-maçon sexy, mi-destroy-zombie. Je passe un peu de fond de teint clair sur mon visage et sur mon cou, et éparpille du faux sang sur mon tee-shirt blanc. J’attrape mes clefs de voiture et descend mes escaliers en quatrième vitesse. « Ryan tu sors ? » « M’attendez pas. » « Pas comme la dernière fois s’il te plait. Evite de picoler si tu prends le volant. Ca nous évitera de devoir rappeler les flics. » « Ouais ouais. » Dis-je avec un sourire, en fermant la porte derrière moi.

A l’arrivé, c’est un vrai bordel, un mélange de sorcières, de vampires et de zombies en tout genre dansent ensembles, se mêlent et se démêlent sous les spots lumineux qui flashent au rythme de la musique. J’observe pendant quelque minute ce qui se passe sous mes yeux et souris doucement. Cette soirée ne peut pas me faire de mal. Je me dirige ensuite vers le bar et commande le cocktail spécial, que le serveur m’apporte aussitôt, un mélange gluant et rouge sang, on s’y méprendrait presque. Dos au reste de la foule, une infirmière un peu trop sexy vient se coller à moi, une seringue géante en plastique à la main. Je ne la repousse pas de suite, je me dis qu’il est peut-être temps de me libérer un peu. Rien qu’un peu, mais je garde tout de même mes distances.

Après quelques instants, après avoir plaisanté, et discuté, je me retrouve à danser avec elle. Enfin non, elle se dandine suggestive ment devant moi, pendant que moi, je me contente de bouger un peu les jambes, les hanches avec elle. Ce n’est pas désagréable, mais ce n’est pas le pied total non plus. C’est affreusement banal, et ça pue la routine à trois cent mètres : la jeune infirmière est surement bien trop bourrée pour savoir ce qu’elle fait, tentera de m’embrasser, s’excusera, et puis finalement non, et deux fin possible : Dans un lit, une voiture, une ruelle sans savoir mon nom, ou alors elle s’endormira sur une banquette et aura tout oublié à son réveil. Inutile donc, mais pour le moment c’est tout ce que j’ai à faire.


Dernière édition par Diego R. Bolderas le Mer 7 Nov 2012 - 3:49, édité 1 fois
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