Evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite. [Eve' - Mini RP]
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Sujet: Re: Evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite. [Eve' - Mini RP] Ven 19 Oct 2012 - 15:56
evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite
Bon. D’accord. Elle marquait un point. Elle l’avait eu sur le coup de la chanson mais ce n’était pas pour autant qu’elle avait remporté la guerre. Certainement pas. Emeric Kürschner ne se laissait pas démonter aussi facilement, encore moins par une représentante du sexe faible. Il s’était une seconde tourné vers elle avec un large sourire hypocrite. Armée d’une expression à peu près similaire, elle se foutait au moins autant de sa tête. Et c’était approximativement à ce moment-là qu’il avait sorti son artillerie secrète : l’option appareil photo de son téléphone portable. Bien sûr, elle avait essayé de protester mais son argument judiciaire était retombé comme un flan cuit par un Anglais, d’autant plus qu’elle avait superbement nié son avertissement, première traitre à faire entorse à ses grands principes de citoyenne idéale. Penchée en avant, elle essayait désespérément d’atteindre l’engin qui lui était inaccessible. Heureusement, la chance était avec lui. Le feu venait de virer au vert. Le prétexte était fabuleux. Instantanément, il appuya un peu lourdement sur la pédale d’accélération et le moteur puissant de la voiture la propulsa nerveusement en avant. Encore incapable de luter contre les lois de la physique, Evangeline s’écrasa donc lamentablement le nez sur sa cuisse. Sourire. Le garçon lui jeta un regard victorieux tandis qu’elle essuyait sa défaite en frottant le bout de son minois. Seulement il était face à une battante et il la voyait déjà prête à se lancer dans une nouvelle manche. Hm. Comme elle voudrait.
Après un semblant de créneau, il freina, tira le frein à main et coupa le contact. Sa portière refermée, il s’appliqua à ouvrir celle de la jeune femme. La mine boudeuse, elle s’échappa de la BMW et déjà s’élança vers l’entrée d’une grande maison blanche qui bordait le trottoir. Lui, il s’intéressa à l’arrière pour récupérer la consonne et les jeux qu’il y avait abandonnés. Du coin de l’œil, il la vit s’arrêter devant une large baie vitrée qui laissait s’échapper de la lumière. Quand le coffre claqua, elle se tourna vers lui, méfiante. Un large sourire accroché aux lèvres, il ignora sa question et continua la courte ascension qu’elle avait entamée. Aussitôt, elle s’agrippa fermement à son bras et esquissa cette grimace mielleuse qu’elle abhorrait souvent quand une idée vicieuse lui courait dans le crane. Lui tourna au dernier moment devant la splendide maison pour continuer à descendre la rue.
- Jasmine, chérie, si je te donne mon iPhone, je fais passer la photo sur twitter avant. Puis tu sais bien, j’aime quand tu râles.
Il haussa les épaules avec taquineries.
- Au fait. C’est là-bas que j’habite.
Du bout de l’indexe, il venait de désigner la côte qui les attendait cinq-cents mètres plus bas. Il passa son bras libre autour de ses épaules.
- C’est un appartement. Mais ne t’en fais pas Princesse, mes parents ne sont pas là. Tu n’as pas de soucis à te faire. Ils ne te verront pas dans ta merveilleuse doudoune.
Satisfait, il releva fièrement la tête. Il avait gagné. Elle allait le tuer mais il avait quand même gagné. Au bout de cinq mètres de plaisanterie, il fit demi-tour et regagna la voiture, invitant la petite brune à y rentrer derechef.
- Allez. J’ai de la pitié. lâcha-t-il avec un large sourire. Mais tu seras obligée de m’en être totalement reconnaissant.
L’attirail électronique posé sur les genoux féminins, il se débarrassa de sa veste et la lui tendit. Ce serait un peu moins pire, comme ça. Pour elle, certes, mais pour lui aussi. Il n’avait pas envie de se taper une réputation carrément flippante. Quand ils arrivèrent au bout de la pente, il parqua sa voiture à la place sous-terraine qui lui était réservée et répéta les mêmes opérations que précédemment. Il l’entraina à l’ascenseur. Sans encombre, ils atteignirent le premier étage. Il ne leur restait plus qu’à traverser le couloir et, ô bénédiction, il n’y avait personne.
- Bonsoir Emeric.
Oh non. De la première porte du palier venait de passer la tête d’une vieille bourge gâteuse.
- Bonsoir madame Kennedy. - C’est ta petite soeur ? - Euh… - Je ne savais pas que tu avais une petite soeur ! - En fait ce n’est pas exactement ça, madame Kennedy. - Oh ! Oooh. Je vois.
De la main, elle lui fit signe de s’approcher et se pencha à son oreille. L’acte était totalement inutile puisqu’elle parlait tellement fort que quiconque passait par là entendait tout ce qu’elle pensait murmurer.
- Drôle de mode quand même, à l’heure actuelle, hein. - C’est pas… - Vous savez, de mon temps c’était indécent de se balader comme à carnaval dans la rue. Oh oui ! Si j’étais à votre place je ne ferais pas confiance à ce drôle d’oiseau. Elle n’a pas l’air très nette, si vous voyez ce que je veux dire. - J… - Et puis ma petite fille est tellement plus charmante ! Elle au moins, elle a du goût. Vous la verriez dans ses belles robes de soirée. On dirait une actrice américaine. Elle attire tous les regards, vous savez ! - Hum. Oui. Peut-être. Mais… hum. Là, vous voyez, on doit vous laisser, madame. On d… - Oui ! Oui, ouiiii. Bien sûr ! Comme je suis sotte. J’ai laissé mes pommes-de-terre griller sur le four. Pouh. Il ne faudrait pas que je doive tout recommencer, je vais aller surveiller ça ! s’exclama-t-elle sur une joute finale sur un air totalement faux et en lui adressant un clin d’œil à la « j’ai tout compris ».
Quand la porte claqua devant son nez, Emeric plissa les yeux en se grattant la tête. Une seconde, il se tourna vers son invitée avec une expression mi dubitative, mi rieuse qui signifiait clairement : fais comme si tu n’avais rien vu, je crois que ça vaut mieux pour tout le monde. Sa main glissa dans la poche de sa veste qu’avait enfilée Evangeline et il en tira son trousseau de clés. Celle de l’entrée se glissa dans la serrure et au moment où le déclic qui l’avait ouverte résonna dans le couloir, une tête nouvelle à la sortie de l’ascenseur. Un ravissant petit bout de femme qui lui servait de voisine et qu’il s’était promis, le jour de son arrivée ici, de mettre un jour dans son lit. Si Dieu existait, qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça ?!
- Hey, Emeric ! Comment… va ?
Son regard azuré s’était arrêté à la « what the fuck » sur la ravissante tenue de l’américaine.
- Salut Caroline ! Mais je suis pressé. Donc au revoir Caroline.
La porte se referma avant qu’elle n’ait eu le temps d’ajouter quoi que ce soit. Ouf.
Tu peux voir à quoi ça ressemble dans le spoiler, tout en bas : ici.
Hold me in your arms, love me like your best friends did, promise, I won't hurt you kid, hold me really tight until the stars look big, never let me go. All the world is ours, like they say in Scarface kid, you can push your drugs and I can make it big, singing CBGB's have a real good gig, hey you never know. Cause baby we were born to live fast and die young, born to be bad, have fun, honey, you and me can be one, just believe, come on.
« C’est mon ex qui me l’a offert, le cd. C’était sa chanson préférée. Alors t’en fais pas, les paroles je les connais. »
Aoutch. Ma bouche se transforma en une ligne tordue qui déformait tout le reste de mon visage et laissant le tout paraître comme une mine désespérée et triste.
« Touché. »
Ennuyée je lui demandais où est-ce qu'on allait. Oui, je n’allais pas m’attarder sur l’histoire de son ex pour l’instant. Je me vengerais plus tard dans la soirée.
« Je ne sais pas. Dites-moi Princesse… Zoo, restaurant ou Disneyland ? Dernière option je présume ? ‘Vous en faites pas mam’zelle, vous ne jugerez pas trop dans le décor. Les pans de votre robe sont d’un goût exquis. »
Ha, ha, ha. Très drôle, je lui lançais un regard noir avant de lever les yeux au ciel.
« Soit pas jaloux chéri, ce n'est pas parce que ton ex t'a largué à cause de la qualité de ta voix quand tu chantes que tu dois immédiatement t’attaquer à mes habits. Qui sont hyper-trop swag en passant wesh. »
Je le regardai un sourire aux lèvres et levai les sourcils d’un air provocateur. Le petit jeu de séduction prit fin quand il freina au feu rouge et que je penchai maladroitement en avant, il fouilla un peu dans la poche de son pantalon pour en sortir son iPhone. Qu’est-ce qu'il voulait faire avec ça ?! Quand il le leva et qu'il dit en rigolant de sourire il était déjà trop tard, la photo était prise et je n’avais pas été assez rapide pour m’emparer de l’engin maudit.
« HEY. Le droit à l’image, tu connais ?! »
Je me penchai en avant pour aller fouiller dans sa poche mais il redamera brusquement ce qui fit qu'au lieu de me retrouver victorieuse avec son téléphone je me retrouvais avec la gueule sur sa cuisse. Je me relevais rapidement et me grattai le nez même si je n’avais pas très mal. Je voulais essayer une deuxième tentative mais apparemment on était déjà arrivé. Il s’était garé devant la grande maison blanche et chic (qui était lui servait de maison) et était venue, en bon gentleman m’ouvrir la porte. En boudant je me levais, sorti de la caisse et me mis à marcher avec des gros pas vers l’entrée. Je stoppai quand je vis la lumière dans une des pièces et attendu Émeric qui trainait.
« Rassure-moi, tes parents ne sont pas là non ? Non parce que s'il y a quelqu’un même avec toute la force du monde tu ne me traineras pas là dedans, c’était déjà trop la honte en voiture, je vais pas me pointer devant ta famille comme ça en plus. »
Je m’agrippai à son bras et l'obligeai à s'arrêter, mine de rien je détournais un peu le sujet question de tenter de supprimer la photo horrible qu’il avait prise de moi. Un grand sourire hypocrite aux lèvres j'ouvris la bouche.
« Hey, lapinou, tu me passes ton iPhone ? Je veux jouer à Doodle Jump, puis, si je peux je rentre sans râler. »
Dernière édition par Evangeline A. Roseberry le Mar 6 Nov 2012 - 22:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: Evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite. [Eve' - Mini RP] Dim 14 Oct 2012 - 20:12
evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite
Les deux mains accrochées au volant, Emeric tourna une seconde la tête en direction de sa victime. Machinalement, ses dents écrasèrent sa lèvre inférieure. Surtout, il ne fallait pas qu’il explose de rire. Parce que des raisons d’exploser de rire, il en avait pour le coup. Le visage slave était négligemment encadré par une serviette rose princesse qui se mariait royalement avec le pyjama resplendissant dont devait rêver toutes les gamines de cinq ans. Sa couleur éclatante perçait ses pupilles et les imprimés divers qui recouvraient le coton lui donnaient la brulante envie de prendre une photo et de la placarder dans toute l’école. Oui messieurs, Evangeline Roseberry était une fanatique invétérée des Walt Disney. Elle lui avait bien caché son jeu, la sournoise. Mais maintenant, il savait. Dorénavant, il l’appellerait Cendrillon. Ou Aurore. Ou Belle, peut-être. Ou Jasmine. Oui, Jasmine. C’était bien, ça. Il avait toujours adoré Aladdin. Et comme la princesse du désert, elle faisait la moue dans son coin, bras fermement croisés. Elle allait être ravie quand elle comprendrait qu’ils passeraient par le centre ville et que les passants pourraient admirer son élégante tenue.
- Mais mon petit rat des villes, tes doigts maaaagnifiquement bien vernis se feront certainement un grand plaisir d’appuyer sur le bouton pour moi, n’est-ce pas ? Hm. C’est quoi ? De l’art contemporain ou dadaïste ?
Il lui lança un sourire narquois et reporta son attention sur la route. Ça aurait été trop con qu’il doive expliquer aux inspecteurs de police pourquoi il trimballait avec lui une réchappée de l’asile. Qu’est-ce qu’elle foutait, d’ailleurs, la réchappée en question ? Sans gêne aucune, elle s’était mise à fouiller dans le vide-poche de sa voiture et parcourait d’un regard vif la série de noms qui défilaient devant ses yeux. Bob Sinclair, Lmfao, Shakira, Britney Spear… oh non. Marc Lavoine. Si lâcher le volant avait été dans ses moyens, il aurait sans hésitation refermé la petite porte sur ses jolis petits doigts. Surtout qu’elle était en train de sortir le cd maudit et de le glisser dans le lecteur. Ok. C’était noté. Il la haïssait et il le lui ferait payer toute la soirée. Les notes de synthétiseur qu’il connaissait par cœur s’élevaient déjà dans la BMW. La voix claire de la jeune fille s’en détacha une seconde. Ouais. Bien sûr, il allait la lui chanter. Tandis qu’elle commençait déjà à articuler les paroles, armée de son adorable accent mi américain, mi-soviétique, il esquissa une grimace atrocement hypocrite qui découvrait avec crispation le blanc de ses dents.
- C’est mon ex qui me l’a offert, le cd. C’était sa chanson préférée. Alors t’en fais pas, les paroles je les connais.
BAM ! Dans tes dents. Bien sûr, il avait baragouiné n’importe quoi, mais c’était pour le principe. Et ouais. Leur relation puait la rosée des champs, les pissenlits et les marguerites. Et toujours avec la même expression, il articula à son tour les paroles dans un mauvais français. Si l’accent de la Rho Kappa s’entendait, le sien était tout bonnement assourdissant.
- Tellement si beeelle, quand elle sooort. Tellement si beeelle, je l’aime telklement si fooort. Eeeelle a les yeuuux revolveeeer, elle aaa…
En moins d’un quart de seconde, la passagère allait vouloir se tirer une balle. Parce que dire qu’Emeric chantait mal, c’était encore un euphémisme. Avec son accent germanique volontairement exagéré, un témoin externe de la scène aurait plutôt songé à la mauvaise reprise d’un chant de guerre. Quand Evangeline essaya de se faire entendre, il se tut. Où est-ce qu’ils allaient ?
- Je ne sais pas. Dites-moi Princesse… commença-t-il en soulignant le dernier mot. Zoo, restaurant ou Disneyland ? Dernière option je présume ? ‘Vous en faites pas mam’zelle, vous ne jugerez pas trop dans le décor. Les pans de votre robe sont d’un goût exquis.
Devant eux, un feu rouge. Il freina et en profita pour sortir de la poche de sa veste son nouvel i-Phone.
- Sourire, Jasmine !
Clic. Le cliché était dans la boîte. Instantanément, il re-cacha l’engin dans sa poche.
- Et pas de gestes déplacés au conducteur ! lâcha-t-il, victorieux.
Il ne précisa pas qu’ils étaient presque arrivés. Avec un peu (beaucoup) de chance, elle oublierait l'affaire et s'en rappellerait en suivant ses actualités Facebook.
Hold me in your arms, love me like your best friends did, promise, I won't hurt you kid, hold me really tight until the stars look big, never let me go. All the world is ours, like they say in Scarface kid, you can push your drugs and I can make it big, singing CBGB's have a real good gig, hey you never know. Cause baby we were born to live fast and die young, born to be bad, have fun, honey, you and me can be one, just believe, come on.
« L’eau chaude coulait le long du corps fragile de la jouvencelle aux cheveux bruns. Les yeux fermés elle profitait de la chaleur du liquide transparent. »
Mes petits pieds se posèrent sur le carrelage glacé de la douche, ma main se referma autour de ma serviette et j’enroulai le morceau de tissu autour de mes épaules et de ma tête. Oui, je prenais une douche à 19h00 le soir un beau samedi , comme quoi, j’étais fidèle à moi-même. Mon programme pour la soirée était comme d’habitude banal, j’allais mettre mon pyjama, manger un petit quelque chose, m’affaler sur mon lit et squatter l’ordi jusqu'à trois heures du matin. Bon, j’essayerais de m'interesser à un livre de temps en temps mais il se refermera sûrement aussi vite que je l’aurais ouvert.
Après m’être complètement séchée je posai ma serviette dans le lavabo et, nue je sautillai jusqu'à mon armoire pour y chercher une belle doudoune rose avec cendrillon et toutes les autres saloperies de Disney dessus. Une fois habillée j’enroulais une serviette autour de ma tête et m’embarquai dans une grande recherche pour trouver mon vernis, oui parce que en plus de ma tête mes mains ressemblaient à rien avec le vernis noir d'il y a trois semaines à moitié rongé.
« Aah, trouvé ! »
J’esquissai un petit sourire avant de jeter la trousse colorée sur mon lit et de me lever pour refermer l’armoire où je l’avais trouvé. Pendant que je rangeai le tout je sentis une paire de main m’attraper par la taille et me soulever. WTF. Emeric, bien sûr. Morte de honte je me débâtis pour qu’il me lâche mais comme d’habitude il était beaucoup trop fort pour moi.
« Je sais pas ce que tu fous mais laisse-moi juste me changer s’il te plaît. »
Aucune réponse. Le blond s’empara de ma manette de XBox, sortit, referma la porte et me trimballa dans tout les couloirs du lycée jusqu’au parking où il avait gardé sa voiture. Je mettais ma main à couper qu'au moins une personne m’avait vue avec ma doudoune rose et moche, espérons qu’elle n’aille pas tout cafter chez la Voice.
« Je vais t’obliger à m’apprendre à jouer à tes jeux bizarres comme ça tu n’auras plus d’excuse pour me laisser m’emmerder dans un coin. »
Je lui lançais un regard faussement énervé puis montrait mon vêtement tout rose.
« -Tu aurais au moins pu m’éviter la balade dans tout le lycée en pyjama. -Non je n’ai aucun scrupule à kidnapper une fille sans prévenir. »
Je me redressai sur mon siège et croisai les bras en affichant mon air boudeur. Ennuyée je regardais par la fenêtre, je voulais même pas savoir où il m’emmenait.
« De toute façon mon « lapin ou d’amour » tu n’arrives même pas à allumer ces machines alors comment tu veux jouer ? »
Je souris en lui lançant un regard un peu moqueur. Évidement, il savait que c’était de l’ironie et que je ne cesserais pas avec mes piques. Curieuse je me mis à fouiller dans le vide-poche en face de moi où j’avais repéré quelque CDs de musique. Après avoir cherché quelques secondes je me décidai pour un album de Marc Lavoine, je ne savais pas qu’il écoutait ce genre de musique. J’ouvris la pochette, sorti le disque et le mis dans le lecteur CD un petit sourire aux lèvres. Mon index se posa sur la touche play et le début de «elle a les yeux revolver » se fit entendre.
« Hahaha, tu devrais me la chanter celle-là. »
Je lui souris et en rigolant commençais à chanter le début, sûrement pas très bien mais osef, je me retrouvais en pyjama de bébé dans la voiture de mon mec à écouter du Marc Lavoine, autant complètement me tapper la honte.
Dernière édition par Evangeline A. Roseberry le Mar 6 Nov 2012 - 22:13, édité 1 fois
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Sujet: Evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite. [Eve' - Mini RP] Dim 14 Oct 2012 - 16:00
evylamafniquelaplusbelleetlaplusparfaite
Il était 18h32 et le soleil profitait encore de son règne diurne. Armé pour l’été, il savait faire longues ses journées et courtes ses nuits et ainsi satisfaire aux aises de l’humanité. Éclairée par la chaleur de tendres rayons, elle s’éveillait alors de son sommeil de glace, oisive et flâneuse. Les mains écrasées dans les poches de sa veste, Emeric Kürschner traversait d’un pas tranquille les couloirs de l’école désertée. Ses semelles martelaient inlassablement le carrelage poli dont le chant annonçait sinistrement la reprise proche des cours. Il bifurqua à droite, s’enfonça dans l’allée réservée aux chambres des Rho Kappa. L’allée strictement féminine. Bientôt, son poing s’abattit sur la porte gravée du numéro quatre. Presqu’aussitôt, la silhouette élancée d’Evangeline se détacha de l’ombre. Sourire. Il savait ce qu’il lui restait à faire. Sans laisser le temps à la demoiselle de réfléchir à ses fins dernières, il l’attrapa par la taille et la chargea sur son épaule, embarquant de sa main libre sa Playstation en marche et quelques boîtes de jeux. Maladroitement, il referma la porte avec son coude et embarqua son chargement en direction de la voiture qui les attendait, ignorant superbement les protestations de la gymnaste. Le coffre se referma sur l’engin technologique, la portière passagère sur… et bien sur sa passagère. Installé, il brancha le contact et attacha sa ceinture.
- Je vais t’obliger à m’apprendre à jouer à tes jeux bizarre comme ça tu n’auras plus d’excuse pour me laisser m’emmerder dans un coin.
Haussement de sourcils, sourire provocateur. Il démarra.
- Non je n’ai aucun scrupule à kidnapper une fille sans prévenir.
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