Wynwood University
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 C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque]

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Diego R. Bolderas

Diego R. Bolderas


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MessageSujet: Re: C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque]   C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque] EmptyMer 31 Oct 2012 - 3:18

Et le dernier qui manquait à l’appel arriva. Et quelle entrée fracassante ! Qu’est-ce que c’était que cette tenue ? Franchement on n’a pas idée de faire des trucs pareils. Dans la classe on peut entendre deux ou trois rires étouffés, personnellement je n’ai pas envie de rigoler, mes yeux sont ouvert en grand, je fronce les sourcils en tentant de comprendre ce qui a pu se passer dans la tête de ce type pour qu’il vienne au lycée habillé de la sorte. On dirait que j’avais bien fait d’esquiver la place à côté de moi.

Finalement la surprise générale que Neal avais provoqué, inconsciemment ou non, retomba, il s’avança et dans un bruit de stylo écrasé il s’installa à côté de la chinoise. Cette fois mon rire sorti tout seul, et je ne pus m’empêcher de lancer un « Bien joué » discret. Fait exprès ou pas, j’appréciais ce geste. Rien ne me met de meilleures humeurs que de lui rendre la vie impossible, a cette Maeko. Sauf que la… c’est le drame, La jeune fille en question hurla presque, me faisant sursauter au passage, en demandant si les chaussettes que le hippie portaient était les siennes. « J’savais que t’était gay mec. C’est sale. » Une remarque pour chacun, pas de jaloux. Cette fois c’était le prof qui s’en prenait à eux, vous ne pouvez pas vous rendre compte, comme à l’intérieur je jubilais. « Moe… Mai… Mea ?… » « Tu sers tellement à rien que même le prof ne connais pas ton prénom. »

Après tout ce petit chahut que nous avions mis à juste nous trois, j’arrêtais de me mêler aux deux autres. Je griffonnais de petits dessins sur le rebord de mon classeur, sans forcément faire attention, perdu dans mes pensées les plus profondes, je n’espionnais même pas mes deux camardes qui parlaient tout bas, peut-être un complot ? Aucune idée et je m’en contre-fout. C’est un coup sur mon visage qui me fit redescendre, Neal venais de me gifler, sans doute sans faire attention, Maeko elle, ne loupa pas le coche pour en remettre une couche.

Je montais petit à petit en pression, j’aurais voulu rétorquer de suite, mais le professeur m’en empêcha. J’écarquillais les yeux quand celui-ci insista sur le « tous les trois.» Mierda, je n’avais rien fait, là, tout de suite. Pas moyen de me faire coller pour leurs conneries. J’attendais juste quelques petites minutes, pour éviter les suspicions. Je me penchais sur ma table, et avec mes pieds, je rapprochais leurs deux chaises de ma table, mes mains sur leurs épaules.

« Dit donc les écolos, c’est que vous avez décidé de me faire chier cette année ou c’est juste ce matin ? Pour info, j’suis pas franchement d’humeur ces derniers temps, alors je dis ça pour vous, comprendo ?»

« MATTHEWS ! BOLDERAS ! COCHRAN ! Je parle chinois ou quoi ? Et je ne dis pas ça pour vous Melle ! Vous commencez à me courir quelque chose de mignon tous les trois ! C’est la dernière fois que je vous surprends ! Ça commence à bien faire là !!»

Je me reculais calmement sans répliquer, et donnais un dernier coup de pied dans leurs chaises pour les replacer. Comme disais le professeur, cela commençais à bien faire. Moi qui, d’habitude, étais plutôt calme en classe, cette année c’était comme qui dirait légèrement loupé. Ce dernier écrivit au tableau les différents programmes à suivre, les bouquins à avoir et tout un tas de trucs pour cette dernière année, celle de l’examen, la plus importante de toute. J’attrapais un feuille blanche et commença à tout recopier dessus, jusqu'à ce que mon stylo me lâche. Je m’agaçais dessus pendant bien cinq minutes, l’agitant dans tous les sens mais rien n’y fit. Discrètement e me penchait vers l’un de mes camardes à ma droite, mais celui-ci m’ignora, ne prenant pas le risque de prendre les mêmes soufflantes que nous. Les perturbateurs, visiblement.

« Hey cow-boy, t’as pas un stylo ? »

Dernière solution, je demandais de l’aide au hippie que je coachais en sport l’année d’avant, celui dont je me foutais de la gueule depuis son entrée en classe. Franchement, là, c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
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MessageSujet: Re: C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque]   C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque] EmptyMar 23 Oct 2012 - 2:13


La porte s’ouvrit sur… Diego Raclure Bolderas.

Génial. Il n’aurait pas pu tomber dans les escaliers et se faire le coup du lapin celui-là ? Un bref regard à la classe sembla lui indiquer que la seule table totalement libre se trouvait derrière la chinoise. Vraiment super. Regard noir à Maeko, ok, très bien, pourquoi ne pas la jeter par la fenêtre d’entrée de jeu aussi ?dans la tête de la Nu Zêta, ce geste aurait été tout aussi appréciable, plus même, il lui aurait évité d’avoir à assister à ce cours de malheur. Coup de coude des plus volontaires dans la trousse de l‘asiatique, ses affaires se rependirent par terre dans un bruit qui couvrit celui de la porte s’ouvrant à nouveau mais sur le prof cette fois. « Vous ne pouvez pas faire attention à vos affaires mademoiselle ? » fit-il à l’intention de la chinoise de plus en plus blasée. Elle n’avait même pas eu le temps de ramasser tous ses crayons lorsque…

…il y eut l’arrivée du hippie le plus ridicule du monde.

Elle releva la tête pour observer la tenue de celui-ci et se félicita du résultat, sans penser un instant à la revanche terrible que l’esprit détraqué de son colocataire pourrait lui pondre en retour. Il se dirigea vers le fond de la classe et, du coin de l’œil, Maeko le vit hésiter avant de choisir de s’asseoir à côté d’elle. Journée de merde. Il prit également bien soin d’écraser ses stylos. Comme si être à genoux devant son colocataire ne suffisait pas… Franchement. Elle observa les pieds du hippie avec insistance, après tout, peut-être qu’avec un peu de chance, le fait de faire cela aller lui soulever la jambe au point de le faire tomber en arrière. Mais y croire ne suffisait pas puisque le rêve de Maeko ne se réalisa pas. À la place, elle fit juste une découverte. Fronçant les sourcils, elle ne fit même pas attention à sa remarque, mais remonta son regard afin de regarder Neal dans les yeux. « CE SONT MES CHAUSSETTES ? » Fit-elle un peu trop fort en montrant les dites chaussettes du doigt. Quelques esclaffements se firent entendre, rapidement suivis par la voix du professeur. « Moe… Mai… Mea ?… Je ne retiendrais jamais ce nom chinois à la noix ! Mademoiselle Matthews ? Pour une fois que vous me faites l’honneur d’être présente à mon cours, peut-être pourriez-vous faire un effort et vous tenir à carreaux ? Ou bien est-ce que votre confrérie s’est mise en tête de me gâcher ma journée ? » Demanda-t-il, ses yeux faisant la navette entre Neal et elle.

« Mon prénom c’est Maeko, il est japonais et… je suis désolée, ma...enfin notre confrérie n'a rien prévu du tout. » Fit-elle a contrecœur alors qu’elle reprenait enfin place près de son « ami » Nu Zêta, non sans avoir au préalable rendu son regard noir à l’espagnol. Puis elle se pencha doucement vers Neal. « Pourquoi tu portes mes chaussette toi, hein ? Qu’est ce que tu as été faire dans mon armoire enfoirée de hippie ? » Chuchota-t-elle le plus bas possible pour que personne ne se rende compte de cette haine qui les unissait. Et elle ouvrit son cahier, presque décidée à suivre les informations du prof déjà maintes fois répétées au cours des années précédentes. Mais un léger bruit la fit se retourner, le hippie venait de gifler l’enfoiré, par mégarde surement, il n’aurait pas eu le courage de le faire consciemment. « Tu ne l’as pas volée celle-là, Co… Hum… Pardon.  » Se moqua-t-elle en se retournant, pour se retrouver nez à nez avec le prof.

« Est-ce que vous allez enfin vous calmer tous les trois ? Ou bien va-t-il être nécessaire que je vous colle dès le premier jour ? »

Elle soupira et fit mine de se re-concentrer, histoire de faire partir le prof, puis elle sortit son téléphone portable de son poche de jean pour y observer l’heure. Nouveau soupir, en plus du reste, le temps avait décidé de passer au ralentit. Elle chercha un moment une idée pour faire atrocement souffrir Diego ou Neal sans que cela ne se voit mais elle fut obligée d’y renoncer, manque d’idée oblige. Alors, elle déposa son coude sur la table et sa tête sur son poing fermé et fit ce qu’elle faisait toujours lorsqu’elle son esprit était libre : elle pensa à Sojiro, tentant d’oublier les deux gigolos d’à côté et sa journée d’enfer.


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MessageSujet: Re: C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque]   C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque] EmptyMar 9 Oct 2012 - 12:11

♦ Loin de toutes préoccupations terrestres, Neal surfait sur les vagues puissantes de la côte australienne. Les dreads flottant au vent, le visage fouetté par les embruns de la mer, il n'avait jamais été aussi heureux qu'en cet instant, entouré de ses amis licornes et leprechauns. Au moment où il tournait la tête pour montrer quelque chose à Claudine la licorne, une vague le frappa de plein fouet et le fit chavirer.

Neal se redressa, surpris, et ouvrit les yeux avec appréhension pour retrouver le décor familier de sa chambre à l'internat de Wynwood. Et la vague n'était rien d'autre qu'un bac d'eau jeté sur le pauvre jeune homme par la diabolique Maeko, sa colocataire qui s'enfuyait déjà. Neal pesta, jeta son réveil contre la porte fermée. L'appareil se brisa au sol, et Neal, qui n'avait plus la moindre idée de l'heure, tâtonna sur sa table de chevet à la recherche de son téléphone portable. Ses doigts rencontrèrent un papier dont l'adolescent s'empara et lu le contenu sourcils froncés. Il laissa échapper un juron et se précipita hors de son lit, à la recherche de ses vêtements, qu'il retrouva dans leur intégralité, décolorés et trempés.

- Connasse de chinoise de merde! s'exclama-t-il en constatant qu'elle avait en plus eu le culot de lui laisser des affaires à elle des plus vomitives.

Il arpenta la chambre à la recherche du moindre morceau de tissu lui appartenant et qu'il pourrait porter. Mais tout ce qu'il trouva fut une vieille taie d'oreillers, et il songea un instant à s'en faire un pagne. Il secoua la tête et réfléchit. Avant toute chose, il devait se venger de Maeko. Il s'empara d'une paire de ciseaux et entreprit de découper des formes aléatoires dans les vêtements de l'asiatique. Il s'acharna sur ceux qu'elle portait le plus souvent et y découpa de nombreux coeurs. Puis il replia le tout du mieux qu'il put et referma l'armoire. Il descendit ensuite à la cuisine et s'empara d'une bouteille de sauce soja, avant de retourner dans la chambre où il défit le lit de Maeko et versa le contenu de la bouteille dans les draps. Puis il remis les draps à peu près comme ils étaient.

Une fois sa petite vendetta accomplie, il s'habilla comme il put et se mit en route pour son premier jour de cours. Avec toutes ces conneries, il était sûrement déjà bien en retard. Trop préoccupé, il ne songea pas un instant à regarder quels élèves seraient dans sa classe en passant devant le tableau d'affichage. Il se contenta de foncer vers la salle où était censé se dérouler son premier cours et en ouvrit la porte à la volée. Tous les regards, y compris celui du prof, se braquèrent sur lui, et il put entendre quelques rires dus à sa tenue. Il crut même entendre un "quel débile, ce hippie". Honteux, il baissa le regard sur ses vêtements ô combien ridicules.
Ses mollets poilus étaient libres comme l'air, le short de sport fuchsia déniché dans la laverie ne descendant que jusqu'à ses genoux; ce qui permettait à tout le monde de voir les chaussettes blanches à bordures violettes volées dans le tiroir de sa colocataire. En haut, il n'avait eu d'autre choix que de se couvrir du pull vert immonde et informe laissé par l'infâme Maeko. Le prof le gratifia d'une remarque sur ses haillons, et Neal s'excusa en se précipitant vers le fond de la salle. Où il ne découvrit que deux places libres, l'une à côté du Diable personnifié et l'autre à côté de la Bête. Satan ou Cerbère, que choisir?

Neal voulu opter pour l'espagnol, mais changea d'avis au dernier moment. Personne ne devait savoir que lui et l'abjecte asiatique ne se supportaient pas. Alors il prit place près d'elle, prenant soin d'écraser les stylos qu'elle ramassait. Tellement nulle qu'elle n'arrivait même pas à garder sa trousse sur la table. Pathétique. Il se pencha un peu vers elle et affichant un sourire parfaitement hypocrite, lui susurra quelques mots doux à l'oreille.

- Tu n'as pas gagné, sale folle. Tu vas payer.

Puis il entreprit de se balancer sur sa chaise et étendit les bras derrière lui. Se faisant, sa main heurta quelque chose de mou sans un léger bruit. Il se retourna et il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser qu'il venait de gifler Diego. Désespéré, il grimaça un sourire.

- Oups.

L'année commençait bien.


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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque]   C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque] EmptyLun 24 Sep 2012 - 4:32

Bip Bip Bip Bip.
Cette sonnerie criarde et désagréable qui résonnait dans mon oreille gauche. Je grognais et me retournait dans mon lit pour attraper l’objet du délit, et éteindre ce son qui risquait de me rendre fou : mon téléphone. C’est les yeux pas bien ouverts que je regardais l’heure qui y était inscrit, six heures et quart. Pourquoi devoir se lever si tôt ? Parce que qu’aujourd’hui c’est la rentrée des classes. L’école, simplement le dernier endroit où j’ai envie de me rendre en ce moment. Sans franchement réfléchir, j’enfouissais mon visage sous mon oreiller, relevant la couverture sur mon torse nu. Mais la porte de ma chambre s’ouvrit brusquement, et ma mère y entra. « Allez Diego, debout, ton père t’attend, il va t’emmener ce matin.» Me dit-elle en ouvrant en grand mes volets. « Mam’s ! Nan mais t’es sérieuse là ? Ferme ça ! Fuera !» Mais pensez-vous, juste avant de sortir de la chambre elle me lança gentiment « Et c’est quoi cette nouvelle manie de parler espagnol ? Allez lève-toi. » Cette femme, regorge de patience.

Après une bonne heure pour émerger, me préparer, avoir l’air présentable, vérifier mon sac, en trainant des pieds, j’étais enfin descendu. Je sentais bien le regard de mes parents sur moi, un regard inquiet, avec tout ce qui s’est passé dernièrement. Le départ de Molly, mon comportement des plus détestable, le soir où l’on s’est engueulé tous les trois, ce fameux soir ou je me suis retrouvé complètement saoul, et hébergé chez une jeune fille, de la même nationalité que moi, que je ne connaissais absolument pas, que je n’ai d’ailleurs jamais revu. J’ai d’ailleurs dû batailler pour qu’ils croient le fait que je mettais -encore- blessé à la lèvre parce que j’étais tombé. Pour une fois que c’était vrai. Je les comprenais, parce que je m’inquiétais moi-même. J’étais en train de me détruire tout seul le moral. Les choses se tasseraient bien à un moment ou à un autre de toute façon.

Impossible d’ailleurs de faire entendre à mon père que je pouvais aller au lycée tout seul avec ma voiture. Il voulait se rassurer en m’y emmenant. Pour être certain que je n’allais pas une fois de plus faire quelque chose qui les inquiéterais. Soit. Une fois dans la grosse berline noire, le silence régnait. En fait depuis quelques temps je ne parle plus beaucoup. Comme quand j’étais plus petit. e me contente d’observer les choses, et de ressasser les mauvaises choses dans ma tête. « Fais pas cette tête. … Alors tu vas jouer cette année ? … C’est quand le prochain match ? … Bon, puisque monsieur a perdu sa langue. » Et sur ces bonnes paroles, il alluma la radio. Je ne prends même pas la peine de regarder mon interlocuteur. Est-ce si difficile à comprendre, de ne pas vouloir discuter et faire comme de si rien n’était ? C’est à moi que j’en veux, pas à eux. Je leur aie dit des choses… Je ne sais pas comment ils font pour me supporter.

« Merci. Je me débrouillerais pour rentrer. A plus. »

Sans un regard je descendais de la voiture, et entrait dans le bâtiment avec appréhension, parce que tout le monde ici, connait plus ou moins l’histoire. Les rumeurs, tout ce bordel, cela va vite. Je poussais deux trois première année pour pourvoir accéder au panneau des classes, parce que la seule chose que je savais, c’est que j’entrais en Senior. Au moins une bonne nouvelle cette année. Je parcourais la liste de A de mes yeux, sans y voir mon nom, ensuite la B, et mon cœur ne fit qu’un tour. ABRAMOVIC – BOLDERAS – COCHRAN -HOLLOWAY – JENSEN – MATTHEWS. En soi, que des gens avec qui j’ai eu des problèmes. Arthur parce que nous avons eu de très mauvais moments, Neal, ce garçon qui n’a aucun sens sportif, Aiden, nous nous sommes battus au gymnase pour une histoire de priorité routière, Maeko, cette chinoise que je ne peux pas encadrer parce qu’elle m’a vomi dessus. Mais attendez… Holloway, je connais ce nom… Devon ! Celui à qui j’ai cassé la gueule avant de venir à Wynwood, celui qui a voulu porter plainte, celui qui m’a fait virer ! « C’est une putain de blague... » Le bon dieu m’en veut, je vous l’assure.

Je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer immédiatement chez moi, de m’enrouler dans ma couverture, et de ne plus en sortir de l’année. Ou éventuellement de m’exploser le crâne contre un mur, et de me faire dispenser de cours. Simplement, un des profs me fit la remarque d’entrer en cours immédiatement, que les vacances étaient fini. Prenant mon courage à deux mains, j’entrais dans la classe, le visage impassible et complétement fermé, je fis un tour d’horizon de la classe, et ne trouvais qu’une table complétement libre tout au fond, l’autre étant prise par cette chinoise. Je saluais d’un signe de tête mes deux camarades de l’équipe, et lançais un regard noir à Maeko en donnant un coup de coude volontairement, dans sa trousse qui tomba à terre, avant de prendre place juste derrière elle. Le prof’ entra à son tour, en fermant la porte et commença son petit speech de début d’année. Quand il fit l’appel, nous constatons tous que Neal n’est pas arrivé, et par pure anticipation, je déplace mon sac à côté de moi, hors de question de devoir me taper ce mec pendant deux heures.
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MessageSujet: C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque]   C'est la rentrée des classes [Ft. le hippie, le poilu & le rat de bibliothèque] EmptyMer 19 Sep 2012 - 23:51


Le jour de la rentrée. Il n’était que cinq heure lorsque le portable de Maeko vibra, en mode « réveil silencieux » afin de sortir l’asiatique de son sommeil et elle seule. Ce n’était pas que pourrir le sommeil de son colocataire détesté ait pu la déranger, non, bien au contraire, mais elle avait peaufiné un tout autre plan, bien plus machiavélique pour lui. Oui, imaginer des plans pour rendre la vie impossible à Neal l'aidait à ne pas trop penser à son été infernale et à sa vie amoureuse chaotique. Cela l'aidait surtout à ne pas penser à tout ce qu'elle faisait vivre à Soijiro et c'était surement mieux comme ça -surtout pour elle; La première étape et non la moindre consistait justement à laisser dormir sa victime. Il fallait qu’elle agisse dans l’ombre tout en restant silencieuse, une tâche ardue mais qui en valait la peine, selon elle.

Maeko s’était donc levée dans le silence de la nuit et c’est sur la pointe des pieds, éclairée par le minuscule flash de son téléphone portable qu’elle avait ouvert la porte de l’armoire renfermant les affaires de Neal, en prenant milles précautions pour tout faire sans un bruit. Elle s’empara de toutes les affaires de son colocataire, sans exception, elle évertua même à faire un tour de complet de la chambre afin d’être certaine qu’il ne restait plus rien, pas même une seule chaussette. Ensuite, elle descendit à la laverie qui était fort heureusement pour elle, une salle qu’on ne fermait pas souvent à clef. Elle enfourna les vêtements du hippie dans une machine à laver et elle versa une dose bien trop importante de javel dans l’emplacement réservé à la lessive avant de tourner le bouton sur la température maximale et de mettre le tout en route. Ainsi, son « ami » aurait non seulement des vêtements aux couleurs complètement gâchées par la javel, mais en plus, ces affaires deviendraient trop petites pour lui. Son plan était juste parfait.

En attendant la fin de sa lessive, elle se hâta d’aller prendre une douche et de se préparer, c’était la rentrée, il n’était pas question d’arriver en retard. Un fois cela fait, elle alla récupérer le linge de Neal qu’elle plaça dans un panier, sans prendre le temps de le sécher, bien évidemment. On sait jamais, il aurait pu avoir l’idée de mettre l’une de ses fringues, même décolorées et trop petites. Elle retourna donc à la chambre, vers six heures, plaça le panier de vêtements près du lit de son colocataire et, dans la lumière du jour commençant à se lever, elle écrivit un mot « Comme je trouvais que tes vêtements puaient, je me suis permise de les nettoyer. Inutile de me remercier, je sais déjà combien tu m’aimes. Au plaisir de ne pas te recroiser avant ce soir! » Qu’elle déposa sur la table de chevet du garçon. Enfin, elle sortit de sa propre armoire une salopette rose, un caleçon avec des petits cœurs, une paire de chaussettes oranges et un pull vert foncé, bien trop grand pour elle et surement un peu pour Neal également et elle les accrocha à l’armoire de celui-ci, se trouvant déjà très gentille de lui laisser une chance de s’habiller pour la rentrée.

Enfin, elle arriva à la dernière étape de son plan. Elle attrapa le bac d’eau caché la veille au soir sous son lit et, prenant toutes les précautions pour ne pas le renverser avant, elle se dirigea vers le lit encore occupé pour enfin déverser le contenu de son récipient sur l’endormi. Ensuite, elle s’échappa rapidement de la chambre, attrapant au vol son sac, préalablement posé près de la porte qu’elle claqua en sortant.

Le temps restant avant cette fameuse rentrée des classes, elle le passa au téléphone avec ses parents. Son père lui parla durant un long -très long- moment de la faune et la flore extraordinaire de l’Amazonie alors qu’elle le haïssait intérieurement de lui rappeler tout ce qu’elle avait loupé en annulant le voyage de l’association des Nu Zêtas à la dernière minute. Il disserta si longtemps sur la beauté du paysage que lorsqu’enfin Maeko pu parler à sa mère, elle était déjà en chemin pour aller voir le panneau d’affichage et connaitre sa classe. D’ailleurs, un professeur l’apostropha sur le chemin :

« C’est la rentrée mademoiselle, il faudrait peut-être penser à raccrocher votre téléphone ! »

Elle s’excusa et lui adressa un sourire pour finalement reprendre le cours de sa conversation dès qu’il eut tourné dans le couloir. Finalement, elle arriva assez rapidement au panneau d’affichage et se fraya un chemin parmi les élèves pour voir les listes malgré sa petite taille. Elle n’était pas dans la Senior Year A. Ses yeux parcoururent alors la seconde classe laquelle elle repéra des noms familiers, des noms de gens qu’elle aurait aimé pouvoir tuer à la première occasion : BOLDERAS Diego R…. COCHRAN Neal, … KURSCHNER Emeric. Et soudain, son cœur manqua un battement. MATTHEWS Maeko. Elle cligna des yeux, observa à nouveau la feuille comme si faire ça pouvait faire disparaitre son nom de cette liste maudite. Mais non, la feuille resta exactement la même et la chinoise ne se réveilla pas non plus en hurlant de ce cauchemar.

« BORDEL DE…. Oh ! Désolée Mam’s… Ecoute je te rappelle ce soir, il faut que je coupe mon téléphone là. »

Un nouveau regard désespéré à la feuille, un soupir. Et c’est d’une humeur massacrante, avec l’envie à la fois de vomir, de pleurer et de hurler qu’elle se dirigea vers sa classe, les bras ballants et sans grande conviction. Les soirées avec Neal étaient déjà selon elle bien trop nombreuses et bien trop longues alors là… toute une année avec le hippie détesté, le pignouf espagnol et l’allemand infecte, c’était certain, elle allait finir dans un asile.


Dernière édition par Maeko Matthews le Dim 7 Oct 2012 - 23:02, édité 1 fois
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