[TERMINÉ]Toi & Moi, ou : Comment est-ce que ça finira ?

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« Toi & Moi »

► « Lexi… Tu ne vas pas me perdre mais moi, je te perdrai. Je ne sais pas ce qu’il pourrait se passer le jour où je te verrai avec lui… Je crois que ça se finira en bagarre et là, je te perdrai » lui fit Dexter, avant d’embrayer directement : « Quel genre de danse veux-tu apprendre ? Une danse de couple ou une danse en solo ? Je crois que le plus raisonnable serait de danser un peu de rock, ce n’est pas très dur. En revanche, j’aimerais que tu m’embrasses une fois de ton plein gré et je te promets de t’apprendre toutes les danses que tu veux.
- Euh… » hésita la brune, tandis qu’il l’aidait à se redresser. Mais Dexter ne lui laissa le temps de rien faire que déjà il s’éloignait vers la chaine hifi, sous le regard désolé de son amie. Elle repensait à ses paroles. Comment le prendrait-elle, s’il frappait Dylan ? Dylan qui n’était même pas au courant qu’elle venait de parler de lui comme de son petit ami. Pourvu qu’il accepte, se disait-elle, tout en se rendant bien compte qu’elle lui demanderait, en quelques sortes, de sortir avec elle pour se faire frapper. Elle détestait la violence, elle avait horreur de ça. Diplomate, elle préférait résoudre les conflits avec de bons vieux discours. Ou par la fuite, ce qui, honnêtement, ne résolvait rien du tout. La fuite…
Lexi regardait le Rho Kappa changer de CD. Il lui tournait le dos. La porte était dans son dos. Il voulait qu’elle l’embrasse de son plein gré. Elle ne le ferait pas. La jolie ronde fit un premier pas en arrière, discrète. L’espace d’une seconde, elle hésita. Ses yeux braqués dans le dos du brun, elle se demanda ce qu’il convenait de faire. Rester avec lui ? Partir ? La fuite, la fuite, c’était une solution tellement facile…
Et elle choisit celle-ci.
Elle fit volte-face et partit doucement, sur la pointe des pieds. Elle ne referma pas la porte derrière elle, pour ne pas faire de bruit. Dès qu’elle fut dans le couloir, elle se mit à courir, direction ses bâtiments. Mieux valait supporter le discours à pleurer de sa sœur plutôt que le regard empli de tristesse de Dexter. Une fois à son Bâtiment, elle sortit son téléphone portable et envoya un texto au brun. Trois mots. « Je suis désolée ».

Désolée, c'est court et je termine le truc,
mais j'ai envie de faire évoluer un peu leur lien dans
un prochain RP, histoire de pas trop tourner en rond ♥

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J’aurais pu sourire lorsqu’elle me dit qu’elle aimait la bague mais j’étais trop désespéré pour sourire. Bien sûr, j’étais sûr de vouloir qu’elle garde la bague. A son oreille, je lui murmurais simplement : « Je veux que tu la gardes. Ma mère aurait voulu la voir à la main de la première fille dont je tomberais réellement amoureux. ». J’avais ensuite posé ma tête sur son épaule. Je la sentis frissonner sous moi. Lexi semblait m’aimer. Elle ne voulait pas me perdre et pour voir, c’était une preuve d’amour. Je ne comprenais pas pourquoi elle sortait avec un mec qu’elle se moquait de perdre. Je ne comprenais pas Lexi mais je l’aimais. Je ne réagissais pas. J’étais sonné, sous le choc. Puis sa main vint se poser sur ma cuisse. Je ne disais rien. Elle l’a laissa sur ma cuisse pendant quelques secondes et me demanda de lui apprendre à danser. Je relevais la tête, la regarda dans les yeux.

-Lexi… Tu ne vas pas me perdre mais moi, je te perdrais. Je ne sais pas ce qu’il pourrait se passer le jour où je te verrais avec lui… Je crois que ça se finira en bagarre et là, je te perdrais., avais-je alors murmuré. J’étais terrifié à l’idée de la perdre. Je savais que Lexi n’aimait pas la violence et j’étais sûr que face à Dylan, je deviendrais violent… Peut-être devrais-je arrêter de lui parler de nous. Quel genre de danse veux-tu apprendre ? Une danse de couple ou une danse en solo ? Je crois que le plus raisonnable serait de danser un peu de rock, ce n’est pas très dur. En revanche, j’aimerais que tu m’embrasses une fois de ton plein gré et je te promets de t’apprendre toutes les danses que tu veux.

Je me relevais et l’aidais à se relever. Quand elle fut remise sur ses jambes, je me dirigeais vers la chaîne hi-fi et changeais de CD. Je ne souriais pas, je n’en avais aucune envie même si Lexi était là, avec moi. Je comprenais enfin ce qu’on appelait un cœur brisé. Lexi, involontairement, avait réduit mon cœur à l’état de miettes. Quand on avait le cœur brisé, on avait l’impression d’avoir un vide dans la poitrine alors qu’en temps normal, on oubliait sa présence. Je ne savais pas comment je pouvais survivre dans cet état. Mais je continuais quand même parce qu’il le fallait, parce qu’il y avait des gens qui comptaient sur moi et qui avaient déjà trop souffert de la perte d’êtres chers.

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« Toi & Moi »

► D’une voix douce, Dexter lui répondit après quelques secondes d’hésitation. « Je ne l’ai pas volée, si c’est ce que tu veux savoir, et cette bague a une petite histoire. James, mon père biologique, avait acheté cette bague pour ma mère. Il voulait la demander en mariage mais elle avait déjà Greg, mon « beau-père ». James a gardé cette bague précieusement. Cet été, il me la donnée quand je lui ai parlé de toi. Par contre, je crois qu’il ne pensait que j’oserais te demander en mariage. Elle te plaît ?
- … Oui, elle est magnifique. Et je ne pensais pas que tu oserais non plus, figure-toi ! Mais… tu es sûr que tu veux que je la garde ? Je veux dire… c’est un bijou précieux… » fit-elle alors, soudain soucieuse. Elle n’avait pas envie de le perdre, de l’abimer, ou de lui laisser penser qu’en le gardant à son doigt, elle acceptait de l’épouser. Quelle horreur, à 16 ans ! Elle n’était pas folle. Si jamais sa mère l’apprenait et la voyait arborer une telle bague, elle ferait une attaque et périrait bien avant que son cancer n’ait raison d’elle.
Dexter posa ensuite sa tête sur l’épaule de Lexi, qui frissonna au contact de ses boucles brunes dans sa nuque. Doucement, elle laissa aller sa tête sur le côté et posa sa joue sur le crâne du jeune homme. « Dis, tu me détestes tant que ça pour me dire que tu sortes avec ce type ? » demanda-t-il alors d’une voix pitoyablement triste. Lexi se mordilla la lèvre et soupira. « Ne dis pas de sottises… Je ne te déteste pas du tout, au contraire. C’est juste que… je ne veux pas te perdre » répondit-elle en se flagellant mentalement de lui mentir. Puis, elle ajouta, comme pour le réconforter : « Lui, je m’en fous de le perdre ». La jolie ronde soupira et plaça sa main droite devant elle, une fois de plus. C’était vraiment étrange d’avoir cette bague au doigt. Etrange, et pas déplaisant du tout. Mais il ne fallait pas qu’elle se laisse aller au sentimentalisme. Elle vira l’objet de son angle de vue et posa sa main sur la jambe de Dexter, doucement.
Quelques secondes s’écoulèrent, et la chanson changea pour quelque chose de beaucoup plus neutre. « Tu m’apprends à danser ? » demanda soudain la jeune femme, mal à l’aise à cause du silence qui s’était installé. Elle le trouvait trop significatif, et n’aimait pas ça. Elle retira sa main de la cuisse de Dexter et attendit qu’il se bouge de son épaule, en espérant que le sujet « eux » ne revienne plus sur le tapis de la journée.

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J’étais vraiment stupide. Pour une fois, je ne voyais pas que Lexi me mentais. Je la croyais quand elle me disait qu’elle avait déjà quelqu’un. Je ne montrais pas que ça m’énervais profondément qu’elle puisse avoir quelqu’un. Quand elle me donna son prénom, je pensais tout de suite à ce gars qui avait l’air totalement à côté de ses pompes, Dylan Jenkins… C’était officiel : il allait souffrir ! J’étais content que Lexi se range à mon avis : elle aussi pensait que j’étais fou de la demander en mariage. Autre chose positive : elle ne dit rien quand je l’embrassais. Elle ne me frappa pas après. Elle soupira simplement. Son absence de réaction me fit penser qu’elle me mentait pour Dylan. J’étais persuadé qu’il n’y avait rien entre elle et Dylan –Enfin, peut-être de l’amitié-. Je lui faisais croire que je ne doutais pas de sa parole… J’avoue que sur le coup, je n’ai pas pensé qu’elle pouvait me mentir à nouveau. Je ne fis pas attention mais Lexi jeta un coup d’œil à la bague que je venais de lui offrir et elle me demanda où je l’avais eu. Pendant quelques secondes, je ne réagissais pas.

-Je ne l’ai pas volée, si c’est ce que tu veux savoir, et cette bague a une petite histoire. James, mon père biologique, avait acheté cette bague pour ma mère. Il voulait la demander en mariage mais elle avait déjà Greg, mon « beau-père ». James a gardé cette bague précieusement. Cet été, il me la donnée quand je lui ai parlé de toi. Par contre, je crois qu’il ne pensait que j’oserais te demander en mariage. Elle te plaît ?, fis-je d’une voix toujours aussi douce.

Malgré toute la gentillesse et l’honnêteté dont je faisais preuve envers elle, je savais qu’elle ne m’offrirait pas son cœur. J’étais démoralisé par cette constatation. Je posais ma tête sur l’épaule de Lexi. J’aurais aimé que pour une fois ce soit elle qui me prenne dans ses bras et me réconforte un peu. Finalement je lui demandais d’une voix un peu pitoyable :

-Dis, tu me déteste tant que ça pour me dire que tu sors avec ce type ?

J’étais dépité que Lexi puisse –si c’était vrai- sortir avec ce crétin. Ca me faisais mal d’avoir à laisser Lexi avec un bouffon pareil… En fait, je ne la laisserais pas avec lui. Je ne pouvais pas la laisser avec lui. Ma relation avec Lexi me faisait découvrir une nouvelle facette de moi-même : j’étais possessif… Enfin, j’avais un côté possessif. Je n’irais pas jusqu’à interdire à Lexi toute fréquentation. En fait, j’étais possessif parce que je voulais qu’elle m’aime. Je ne voulais pas la voir sortir avec un autre… En fait, c’était plutôt de la jalousie. Mais au final, la jalousie et la possessivité allaient bien souvent de pair.

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« Toi & Moi »

► La jeune femme regretta presque instantanément ses paroles. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de dire ça ? Elle n’allait vraiment pas bien dans sa tête… Cette foutue carapace, qui se bloquait autour d’elle et lui faisait dire les pires conneries, tout ça pour se protéger de quelqu’un qui ne lui voulait que du bien. La jeune femme affichait un sourire tranquille de celle qui est sûre de ce qu’elle affirme, mais au fond d’elle, elle se voyait brûler sur le bûcher de l’enfer. Pourquoi, mais pourquoi avait-elle dit ça ?! Déjà son esprit tordu essayait de la sortir de cette mauvaise passe dans laquelle elle venait de se mettre, toute seule comme une grande. Un prénom clignotait dans son esprit : Dylan. Dylan Jenkins l’aiderait, lui. Elle avait remarqué depuis un moment qu’il avait un problème avec les nanas. Elle lui donnerait des cours en échange d’une fausse relation avec elle. Oui, c’était parfait ! Un plan parfait !
Dexter, à l’annonce de Lexi, s’était reculé d’un coup d’elle, avant de carrément se lever et partir, sous le regard atterré de la belle brune, qui hésitait à lui dire que c’était faux. Finalement, il fit demi-tour par lui-même, et la grosse menteuse n’eut pas besoin de le rappeler. Il fonça vers son sac, le fouilla et revint près d’elle. Il s’agenouilla devant elle, en cachant quelque chose dans sa main. La demoiselle se recomposa son sourire factice et attendit. Elle le connaissait, il avait sans doute quelque chose à lui dire. Une déclaration à la Dexter, peut-être ? « Je suis sûr que tu n’as personne. Tu sais que j’ai un don pour savoir quand tu me mens. Lexi, ne me mens plus s’il-te-plaît. Et si tu as réellement quelqu’un, je veux rencontrer cette personne… » annonça-t-il, bien trop sûr de lui. Lexi, au lieu de s’excuser, s’énerva. Pourquoi en était-il si sûr, hein ?! Peut-être qu’il croyait être le seul à aimer les grosses moches, mais elle ferait en sorte que ça ne soit pas le cas ! Dylan l’aiderait. « Il s’appelle Dylan » asséna-t-elle à son ami avec cette mauvaise foi crasse qui la caractérisait. Elle adressa une prière muette à son ange gardien pour qu’il l’aide à convaincre le Khi Omikron de l’aider.
C’est alors que Dexter tendit ce qu’il cachait dans sa main. Un écrin, petit et carré. Oh, non… il n’allait quand même pas… ?! Il l’ouvrit et elle découvrit une bague sertie de diamants en écarquillant grands les yeux de stupeur. Mais que diable faisait-il avec ça dans son sac de sport ?! Il attrapa sa main droite et, sans qu’elle ne puisse réagir, trop abasourdie, il lui passa littéralement la bague au doigt. « Et surtout, si tu as réellement quelqu’un d’autre, tu lui expliqueras que je t’ai offert une bague. S’il-te-plaît, garde-la. Garde-la comme un gage de mon amour. Et si tu n’as personne… Epouse-moi. Je sais que c’est fou mais pour toi, je ferais n’importe quelle folie » ajouta-t-il, avant de lui lâcher la main. La jeune femme récupéra celle-ci avec empressement et la colla à sa poitrine, énervée par l’attitude du brun. Il venait de la demander en mariage là, sérieusement… ? C’était… sa première demande en mariage. Misère ! Ce mec ne voulait vraiment rien laisser à un homme qu’elle aimerait, avec qui elle se marierait… Un homme comme… comme Edward. En pensant au Sigma Mu sur lequel elle louchait depuis quelques semaines, Lexi rougit. Dexter lui volait tout. Son premier baiser, sa première demande en mariage… et bientôt, quoi, il la violerait et lui prendrait aussi sa virginité ?! « Tu es complètement f… » commença-t-elle, mais il l’interrompit en posant une fois de plus ses lèvres sur les siennes.
Quand il se retira, Lexi soupira. Doucement, elle décolla sa main de sa poitrine et jeta un regard à la bague, par curiosité. « Où est-ce que tu as eu ça… ? » demanda-t-elle alors en détaillant le bijou qui était, il fallait l'avouer, somptueux. Inutile de lui préciser qu’elle refusait de l’épouser ! Parce que ça coulait de source, n’est-ce pas ?

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Je sentais que j’étais proche d’avoir une chance de vivre, je l’espérais, une belle histoire de couple. D’un certain côté, j’étais soulagé de savoir qu’elle se trouvait trop jeune pour se marier. Elle était rouge certainement parce qu’elle était surprise de mes paroles. Elle rougit une deuxième fois et elle détourna le regard. Puis elle osa enfin me toucher d’elle-même, de sa propre initiative. J’étais heureux. J’étais persuadé qu’elle allait enfin accepter de se mettre en couple avec moi. Je me reculais brusquement lorsqu’elle me dit qu’elle avait quelqu’un dans sa vie. Ce n’était pas possible ! Elle ne pouvait pas avoir quelqu’un. Je me levais et me dirigeais vers la porte avant de bifurquer vers mon sac de sport. J’y attrapais un petit écrin. Je revenais vers Lexi. Je m’agenouillais en face d’elle et lui dit :

-Je suis sûr que tu n’as personne. Tu sais que j’ai un don pour savoir quand tu me mens. Lexi, ne me mens plus s’il-te-plaît. Et si tu as réellement quelqu’un, je veux rencontrer cette personne.. J’ouvrais l’écrin et lui montrais ce qu’il contenait : une bague en argent avec de vrais diamants sertis ainsi qu’un plus gros sur le dessus. J’attrapais la main droite de Lexi et lui passais « de force » la bague au doigt. Elle lui allait parfaitement. Et surtout, si tu as réellement quelqu’un d’autre, tu lui expliqueras que je t’ai offert une bague. S’il-te-plaît, garde-la. Garde-la comme un gage de mon amour. Et si tu n’as personne… Epouse-moi. Je sais que c’est fou mais pour toi, je ferais n’importe quelle folie., dis-je d’une fois totalement sûre de moi.

Je lâchais la main de Lexi et pris son visage entre mes mains. Je tentais de comprendre pourquoi elle ne cessait de me mentir. Je crois que j’aurais préféré ne pas réussir à lire dans son jeu. Mais si je n’avais jamais réussi à lire dans son jeu, je ne serais pas amoureux d’elle et je me serais peut-être jeté du haut du toit quand j’avais dit à Marissa et Valentin que Camillo était mort. Non, c’était mieux que je sache car être amoureux de Lexi m’apportait des peines mais aussi du bonheur. Je préférais voir les bons côtés. Une nouvelle fois, je l’embrassais sans sa permission. J’avais juste posé délicatement mes lèvres sur les siennes comme le jour de la fête foraine. J’évitais d’être trop insistant avec elle mais parfois, c’était nécessaire. Aujourd’hui, j’avais trouvé nécessaire de lui montrer que pour elle je ferais n’importe quoi même la demander en mariage. Ok, j’avoue : je suis un peu con sur ce coup-là.

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« Toi & Moi »

► A l’annonce du prénom de Taylor, Dexter émit un rire que la jeune femme jugea ridicule. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Il avait envie d’elle, ou quoi ? Mais alors, qu’est-ce qu’il attendait pour foncer ? Cette pauvre idiote qui lui servait, en prime, de colocataire, passait son temps à penser à lui. Lexi le voyait bien. C’était limite si elle n’accrochait pas des photos de lui dans la chambre ou si elle n’écrivait pas dans ses cahiers de cours « Madame D. Bennett ». Ridicule. Et d’ailleurs, si ça se trouve, elle le faisait ! Pathétique… Enfin, pour en revenir au moment présent, Dex’ attira la jolie ronde vers le miroir et ils s’assirent tous les deux contre celui-ci. Sans lui lâcher la main, le brun lui raconta qu’il avait perdu un de ses meilleurs amis cet été, et qu’il avait tenu le coup grâce à elle. Lexi se mordit la lèvre : pourquoi ne lui en avait-il pas parlé sur le moment ? Elle aurait été là pour lui. Parce qu’elle voulait être une bonne amie. Il poursuivit ensuite en changeant de sujet, celui-là lui faisait visiblement trop de peine : « En tant qu’ami je dois te dire que c’est justement quand on est jeune qu’on doit faire son expérience amoureuse. Comment voudrais-tu pouvoir reconnaître le vrai amour si tu ne sais pas déjà ce qu’est l’amour ?
- …
- Je pense que tu te doutes de ce que je pense du sexe après le mariage… Je crois que c’est pas vraiment envisageable mais c’est ton choix et je le respecte… Tu sais, je suis toujours vierge ; avoua-t-il à une Lexi très surprise par la révélation ; mais c’est pas par conviction religieuse, ce n’est pas non plus parce que je n’ai pas trouvé la bonne personne. C’est juste que cette personne préfère attendre le mariage avant de le faire. Pour toi j’attendrais le temps qu’il faudra. S’il le faut, je t’épouserais. Et sache-le, jamais tu ne me perdras, OK ? » lui déclara-t-il, bien trop sûr de lui au goût de Lexi, qui manqua s’étouffer. « Dexter ! Je… ne raconte pas n’importe quoi, j’ai 16 ans ! » s’exclama-t-elle, rouge de honte, mais aussi touchée par les paroles de son ami qui, même si elles étaient un peu folles, lui faisaient vraiment chaud au cœur. Celui-ci obligea Lexi à tendre le bras pour poser sa main sur son torse, qu’elle devina musclé sous le fin tissu. « Tu le sens ? C’est pour toi qu’il bat. C’est grâce à toi qu’il bat toujours et qu’il n’a pas envie de s’arrêter de battre » déclama-t-il, ce qui fit rougir la demoiselle deux fois plus. Elle hocha la tête et détourna les yeux, mal à l’aise. Jamais personne ne lui avait fait une déclaration d’amour pareille.
La musique de fond changea et, bien évidemment, tomba sur « la » chanson à éviter. Dexter lui caressa les cheveux et posa un baiser sur la joue de Lexi, puis lui sourit, avant de reprendre les paroles qui se diffusaient dans la pièce. Donne-moi une chance, disaient-elles. Elle soupira, posa sa main sur la joue du jeune homme et se laissa engloutir dans son regard d’homme qui aime. Pour un peu, elle lui aurait dit oui. Elle était à deux doigts de se laisser convaincre, même si elle avait peur. Mais à la place, elle s’entendit lui dire : « Je ne peux pas… j’ai déjà quelqu’un dans ma vie ».

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J’eu un petit rire nerveux quand Lexi énonça le nom de Taylor. Elle semblait ne pas l’aimer. Ce que Lexi ne savait c’est que c’était réciproque : Taylor n’aimait pas Lexi parce qu’elle était trop proche de moi à son goût. Elle savait quelle joie ça pouvait être d’avoir des amis mais elle ne semblait pas consciente qu’on pouvait les perdre à tout moment. J’avais perdu l’un de mes meilleurs-amis pendant les vacances. J’étais toujours triste. Son absence était toujours aussi douloureuse. Penser à Camillo me faisait trop mal. Je préférais me concentrer sur ses paroles. J’haussais un sourcil lorsqu’elle me dit qu’elle était jeune et qu’elle croyait à des « choses vraies ». Justement, il fallait faire son expérience durant sa jeunesse sinon tu ne le reconnaîtras jamais « L’amour véritable ». Je l’emmenais devant et je l’obligeais à s’asseoir dos au miroir, à côté de moi. Je n’avais pas lâché sa main. Je ne voulais pas la lâcher.

-Ouais, j’ai Marissa. Ouais, j’ai des potes. Mais quand tu as des potes, tu peux les perdre à n’importe quel instant. Cet été l’un de mes meilleurs-amis s’est suicidé. J’ai été obligé de l’expliquer à Marissa et Valentin, qui étaient en Italie ensemble. Si tu remarque, je suis le solitaire de la bande. Tu n’as rien à jalouser à Marissa. Tu sais comment j’ai tenu à la mort de Camillo ? Grâce à toi. Je ne voulais pas t’abandonner. Je ne t’ai pas abandonné et je ne t’abandonnerai pas. Jamais. Selon toi, je suis ton seul ami. En tant qu’ami je dois te dire que c’est justement quand on est jeune qu’on doit faire son expérience amoureuse. Comment voudrais-tu pouvoir reconnaître le vrai amour si tu ne sais pas déjà ce qu’est l’amour ? Je pense que tu te doute de ce que je pense du sexe après le mariage… Je crois que c’est pas vraiment envisageable mais c’est ton choix et je le respecte… Tu sais, je suis toujours vierge mais c’est pas par conviction religieuse, ce n’est pas non plus parce que je n’ai pas trouvé la bonne personne. C’est juste que cette personne préfère attendre le mariage avant de le faire. Pour toi j’attendrais le temps qu’il faudra. S’il le faut, je t’épouserais. Et sache-le, jamais tu ne me perdras, OK ?, lui dis-je d’une voix douce. J’étais sûr de moi. J’étais fou d’elle. C’était déprimant d’attendre un mariage mais soit, si c’était pour elle, je le ferais. Je pris sa main et la posais sur mon cœur. Tu le sens ? C’est pour toi qu’il bat. C’est grâce à toi qu’il bat toujours et qu’il n’a pas envie de s’arrêter de battre., murmurais-je.

Ma main lâcha sa main et alla se glisser dans ses cheveux. J’adorais toucher ses cheveux, ils étaient tellement soyeux ! Je l’embrassais sur la joue. En arrière-fond, la musique changea et résonnèrent les premières notes d’une chanson du groupe suédois ABBA « Take a chance on me ». Je jetais un regard à Lexi et lui souris avant de lui reprendre : « Take a chance on me ! ».

Spoiler:

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« Toi & Moi »

► Quand elle lui répondit qu’elle avait juste envie de le voir, Dexter se leva d’un bond et s’approcha d’elle. Il lui prit les mains. « Je suis désolé d’être aussi dur mais je suis à cran en ce moment avec tout ça. Je n’en peux plus. Je n’en peux plus de me faire sans cesse repousser par toi, je n’en peux plus de ne pas savoir ce que tu penses sincèrement de moi… Sois sincère, ne me mens pas à nouveau : je veux savoir où on en est. Tout ce que je sais dans notre relation c’est que je suis fou amoureux de toi et que je te fais tout le temps pleurer mais je ne sais pas pourquoi. Je ne sais rien de toi ou de ce que tu ressens. A la fête foraine, tu m’as dit « Soyons amis » mais des amis ne se mentent pas, des amis se parlent et s’entraident » lui fit-il alors. Nouveau sentiment. Merde. La culpabilité. Il avait raison, Lexi le savait. Elle avait mal agi. La jolie ronde baissa les yeux, mais Dexter lui releva le menton pour l’observer les yeux dans les yeux. Elle ne répondit pas immédiatement. En réalité, la jeune femme cherchait ses mots. Le brun n’attendit pas qu’elle réponde plus longtemps et la prit dans ses bras. Elle se laissa faire, tout en réfléchissant. Où en étaient-ils ? Excellente question… Dexter commença à lui caresser le dos, et elle se laissa aller contre lui en fermant les yeux. Elle aimait qu’il fasse ça, ce simple geste lui procurait des frissons très agréables. Finalement, il se détacha d’elle et planta un regard déterminé dans ses yeux verts. Lexi soupira, songeuse. Où en étaient-ils… Elle se racla un peu la gorge, indécise. « Je ne sais pas où on en est… Le… le truc, Dexter, c’est que tu es mon seul ami, tu comprends ? Enfin… Sans doute pas, toi, tu as plein d’amis, tu… tu as Taylor et Marissa » fit-elle, en crachant presque les prénoms de ces filles qu’elle n’aimait pas. « Et tu as tes potes. Mais moi… je n’ouvre mon cœur à personne, tu sais ? Il n’y a que toi qui aies réussi à me percer à jour, et à l’heure actuelle ça m’énerve encore ! Mais le fait est que tu l’as fait… et je me suis habituée à ça. A toi, à ton amitié… Je… j’aimerais que ça reste comme ça, je ne veux pas te perdre. J’ai bien trop peur. Et je pense… je pense que je ne suis pas prête, pour une relation. Ce n’est pas parce que c’est toi, c’est juste que… Je suis jeune, je crois en des choses vraies, en l’amour véritable, au se… sexe après le mariage. Je ne suis pas comme toutes ces filles de ma Confrérie, je n’écarte pas les jambes pour saluer le premier venu. Enfin, tu n’es pas le premier venu, mais… Je ne veux pas te perdre. Voilà, c’est là que j’en suis. Et j’aurais dû te le dire plus tôt, mais j’avais bien trop peur que tu ne veuilles plus me parler » lui répondit-elle, cette fois avec une totale franchise. Elle se mordilla la lèvre et attendit sa réaction. Elle ne voulait pas qu’il lui lâche les mains, mais c’était ce qu’il risquait d’arriver.

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J’avais été dur. Trop dur. Beaucoup trop dur envers elle, envers la fille dont j’étais fou. Je ne savais plus quoi faire. Je ne savais pas si elle m’aimait. Je ne savais même si je l’attirais. Je ne savais rien de ce qu’elle ressentait. Ca me tuait. Je n’en pouvais plus. Pourtant, je sentais que j’avais blessé Lexi en étant si dur dans mes paroles. Je passais nerveusement une main dans mes cheveux. Je voyais son pied gratter le sol. Elle restait debout. Quand elle me dit, qu’elle n’avait rien à me dire, qu’elle voulait juste me voir. Je n’en pouvais plus. Je me levais et m’approchais d’elle.

-Je suis désolé d’être aussi dur mais je suis à cran en ce moment avec tout ça. Je n’en peux plus. Je n’en peux plus de me faire sans cesse repousser par toi, je n’en peux plus de ne pas savoir ce que tu penses sincèrement de moi… Sois sincère, ne me mens pas à nouveau : je veux savoir où on en est. Tout ce que je sais dans notre relation c’est que je suis fou amoureux de toi et que je te fais tout le temps pleurer mais je ne sais pas pourquoi. Je ne sais rien de toi ou de ce que tu ressens. A la fête foraine, tu m’as « Soyons amis » mais des amis ne se mentent pas, des amis se parlent et s’entraide.

Je prenais ses deux mains dans l’une des miennes et de ma main libre, je lui relevais le menton afin qu’on se regarde dans les yeux. Au bout de quelques instants, je craquais et je la pris dans mes bras. Je l’aimais trop pour lui faire la tête ne serait-ce que quelques instants. Je voulais qu’elle soit sincère avec moi. Depuis le début, je savais qu’elle me mentait sur certaines choses et je n’avais rien dit parce que ce qu’il importait le plus c’était d’être avec elle. Et puis, au final, je lui pardonnais tout ses défauts parce que personne n’était parfait et que pour moi, Lexi était très bien telle quelle. Je lui caressais tendrement le dos. C’était l’une des rares choses un peu intime et tendre que je pouvais lui faire sans qu’elle me repousse. Au bout d’un moment je me détachais d’elle. Je voulais réellement mettre au clair notre situation et lui signifiait ce fait par un regard des plus déterminés.

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« Toi & Moi »

► Elle le trouvait attachant. Le voir danser, se donner à fond dans ce qu’il aimait, ne faire qu’un avec la musique la fit sourire. Cachée derrière sa porte entrouverte, Lexi ne quittait pas son ami des yeux. A la fin de la chanson, il se figea : il venait de la voir, sans peut-être savoir que c’était elle, sinon aurait-il eu l’air aussi paniqué d’être découvert ? Elle ne le pensait pas. Certes, elle aurait pu prendre la fuite avant qu’il ait atteint la porte, et il n’aurait pas su qu’elle l’avait espionné, mais elle ne bougea pas. Quelque chose la retenait. L’envie de parler avec lui, peut-être ? Quand il ouvrit la porte, il sembla surpris de la trouver là. Elle se contenta de lui sourire d’un air penaud, la tête appuyée sur le chambranle de la porte. Le brun lui prit la main et l’entraina à l’intérieur, avant de la claquer. Toujours cette peur d’être découvert… pourtant, il dansait merveilleusement bien, Lexi ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il aurait dû en être fier. Tout comme Dexter pensait qu’elle devait être fière de ses rondeurs, sans doute. Du coup, elle comprenait qu’il ne le soit pas et persiste à être gêné. Il était comme elle, au fond. « Pourquoi es-tu venue ? Tu t’appliques à mettre de la distance entre nous et tu viens ici… Qu’as-tu à me dire ? », fit-il. Sa voix était douce, atrocement douce, tranchant avec les paroles dures qu’il lui lança, en lâchant sa main. A vrai dire, elle ne s’y attendait pas, persuadée qu’elle était qu’il serait là, quoi qu’il arrive. Qu’il l’aimait et lui pardonnait tous ses écarts. Elle s’était peut-être trompée. Un sentiment désagréable l’envahit, sans qu’elle puisse déterminer exactement celui-ci. C’était, en réalité, la tristesse. Oui, elle était triste, mais refusait de toutes ses forces de se l’avouer à elle-même.

Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis.

Elle n’avait pas envie de perdre cette sensation agréable qu’elle avait, quand elle était avec lui. Son pied chaussé d’une ballerine rose dragée gratta le sol, tandis qu’il s’éloignait vers le miroir pour s’asseoir dos à celui-ci. Elle resta debout, n’osant pas le regarder. « Rien en particulier…, finit-elle par répondre. J’avais juste envie de te voir ». Elle se mordit la langue, tête baissée, énervée de ses propres paroles. Stupide, stupide, tu es stupide !, s’énerva-t-elle mentalement.

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La rentrée : un jour que je déteste par-dessus tout. Heureusement j’avais pu discuter avec Lexi pendant le discours du directeur. Depuis la fête foraine, Lexi était plus froide avec moi. Je l’avais remarqué mais mon attitude envers elle n’avait changé d’un iota. J’étais toujours d’elle et la Lexi d’avant la fête foraine me manquait cruellement. Je me contentais de ce que m’offrait Lexi. J’avais déjeuné avec elle et quelques autres Eta Iota notamment Taylor. A la fin des cours, j’allais chercher mon sac de sport et me dirigeais vers le gymnase. Je n’avais conscience que j’étais suivi. J’hésitais pendant quelques instant : qu’est-ce qui me viderait le plus la tête ? La danse ou la boxe ? Je décidais d’aller dans la salle de danse. Je jetais mon sac dans un coin et mis la chaîne hifi en route. Je ne connaissais pas la musique qui passait mais c’était le genre de chanson qui plaisait, le genre de chanson qui est un tube durant un mois et que peu à peu on oublie. J’écoutais le rythme et commençais à danser sans savoir que j’étais observé. J’improvisais les pas au fur et à mesure. Puis à la fin de la chanson, je me figeais : dans le miroir de la salle il me sembla remarquer que la porte était entrouverte. Je l’avais pourtant fermée quand j’étais arrivé. Je me dirigeais rapidement vers la porte. Plus j’approchais de cette porte et plus j’étais sûr qu’il y avait quelqu’un qui m’épiait derrière cette porte. J’ouvris la porte et vis Lexi. J’étais surpris. Elle avait donc décidé de revenir dans la salle de danse. Peut-être y avait-il un espoir de voir naître une relation autre qu’amicale entre elle et moi. Je la pris par la main et la tirais dans la salle avant de fermer la porte derrière nous. Je la contemplais : elle était toujours aussi belle et toujours aussi loin de moi.

-Pourquoi es-tu venue ? Tu t’appliques à mettre de la distance entre nous et tu viens ici… Qu’as-tu à me dire ?, lui demandais-je d’une voix douce bien que les mots que j’envoyais étaient plutôt amers.

Je souffrais. Je souffrais de la distance que Lexi mettait entre nous. Je souffrais du fait que Lexi ne me croyais pas quand je lui disais que j’étais amoureux d’elle. Je souffrais et parfois, ça se voyait. Je dépassais Lexi et allais m’asseoir par terre, dos au miroir. Même si je souffrais, j’étais curieux de savoir si Lexi avait changé d’avis, si elle avait quelque chose à me dire. Je la regardais avec ce regard protecteur et amoureux que j’avais pour elle depuis un petit bout de temps.

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« Toi & Moi »

► Lexi marchait dans les couloirs, derrière une groupe de filles toutes plus jolies et plus minces les unes que les autres. La brunette était songeuse. Ce matin, lundi 3 septembre, c’était la rentrée des classes. Bien sûr, elle avait vu Dexter. Normal, ils étaient dans la même classe. Les adolescents s’étaient assis l’un à côté de l’autre, lors du discours du Directeur. Ils avaient discuté, bien entendu. Avaient même ri, un peu. A midi, elle s’était assise avec lui et quelques filles de sa confrérie, dont Taylor, qui gloussait à chaque phrase que Dexter prononçait, comme une idiote. Tant mieux pour lui, il avait une touche, elle en était sûre. Même s’il s’en moquait, parce qu’il la mangeait des yeux, elle, Lexi Vanity Silver. Et ce même si, depuis la fête foraine, elle prenait bien soin de mettre assez de distance entre eux. Pas de gestes amicaux, pas trop de sourires, elle ne lui parlait pas d’elle… Et ça lui manquait, elle devait bien l’avouer.
Les cours étaient terminés, et Lexi retournait dans les Bâtiments de sa Confrérie, pour faire le point avec les autres sur cette première journée. Les filles allaient sans doute faire un classement des mecs les plus mignons de leur classe, se les répartir, et toutes des conneries dans le même style. Elle participerait pour s’intégrer, sans doute. Et puis… Sateen annoncerait son départ à ses consœurs. Pouah, Lexi n’avait pas du tout envie d’assister à ça. Surtout qu’elle était sûre que sa sœur pleurerait. La connaissant…
Alors qu’elle marchait, perdue dans ses pensées, Lexi releva la tête et aperçut Dexter, au loin, portant un sac de sport. Il prenait visiblement la direction du gymnase. Coup de tête, ou perspective du discours de sa sœur ? Toujours est-il qu’elle s’élança à sa poursuite. La foule dans les couloirs l’empêcha de le rattraper immédiatement, et quand elle sortit de l’école, elle le vit qui pénétrait dans le bâtiment juste à côté. Le gymnase, comme elle s’en était douté. La jolie ronde replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et s’avança vers l’endroit où elle s’entrainait avec l’équipe de volley. Une fois à l’intérieur… Lexi constata que c’était vide. Dépitée, elle s'apprêtait à faire demi-tour, quand elle repensa à la salle de danse, à l’arrière du bâtiment. Mais bien sûr, Dexter devait y être ! Retrouver le chemin ne fut pas dur. La porte était fermée. Lexi la poussa doucement et jeta un œil à l’intérieur. Il était là, seul. Il dansait et ne l’avait pas vue. Elle resta là, presque cachée, à le regarder…