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 Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]

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MessageSujet: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyJeu 30 Aoû 2012 - 2:59





NOAH LONDON BUTLER
ft. Joseph Gordon-Levitt





☝Age : 16 ans
☝Date et lieu de naissance : 11 octobre 1995
☝Classe : Junior Year.
☝Confrérie : Sigma Mu
☝Riche ou bourse d'étude ? Riche



WHAT YOU LOOK LIKE.

« QUOTE

Je n'aime pas forcément parler du physique, le mien n'étant pas très remarquable, contrairement à la personne que je suis à l'intérieur. Ce n'est qu'une vulgaire et stupide enveloppe. C'est la lettre à l'intérieur qui compte. Mais soit.

J'ai une corpulence "normal". Dans le mètre 70, environ 1m76, quelque chose par là. Aucun kilos en trop, aucun kilos en moins, je rentre tout à fait dans les normes de poids. Je ne suis pas vraiment musclé. Il faut dire que je ne fais rien pour entretenir mon corps. À part un peu de sport, de temps en temps. Mais rien d'autre. Je n'ai pas un corps de rêve, loin de là, et je m'en fiche royalement. Après tout, je n'ai rien à prouver à qui que ce soit.

Mon visage. Ma mère m'a toujours dit que j'avais un visage angélique : des traits fins, un sourire craquant, des yeux respirant la bonté, un regarde pétillant. Je pense qu'elle se trompe. Mais ce n'est que mon avis. C'est vrai que mes traits sont fins. C'est vrai que mon sourire peut être craquant, tout cela accentué par des dents parfaitement alignées. Mais mes yeux, bien que pétillant, ne respire pas la bonté. Non. Mon regard est souvent indifférent. Parfois froid. Mes yeux ont une couleur marron foncé. Atrocement banal.

Mon nez est fin et court. Banal, encore une fois. Mes cheveux sont bruns et coupés courts. Il fut un temps où je les avais laissé pousser long. Mais un tas de blagues et de moqueurs disant que je ressemblais à une fille me convainquirent de les couper. Ils ne sont jamais coiffés. Une chose de plus à laquelle je ne donne aucune importance.

Puis, mon style vestimentaire. Je dirais que je n'en ai pas. Je porte souvent des polos, des chemises, des gilets. Tout ce qu'il y a de plus simple, de plus abordable et de plus passe-partout. Je porte systématiquement des pantalons jeans, rarement déchirés. Oui, bien que je n'en ai pas l'air, je sais être maniaque, parfois. Et enfin, mes paires de chaussures. J'en ai peu et cela me suffit. Elles sont passe-partout, elles aussi. Souvent des grosses chaussures ou bien les baskets de monsieur-tout-le-monde. »



WHAT YOU THINK.

« Des créatures de Dieu qui s'étaient endormies en pleurant, ouvraient les yeux pour pleurer de nouveau..

Mes parents m'ont toujours dit que j'étais un beau garçon. Un garçon intelligent. Ouvert aux autres. Aimant. Ambitieux. Drôle. Sympathique. Heureusement qu'ils ne me voient plus maintenant, en fait.

Je suis une ordure. J'ignore pourquoi. J'ai eu un foyer, d'excellents parents et même un cerveau pas mauvais. Est-ce un démon qui me dévore le cœur ? Suis-je l'objet du malin ? Son pantin, son instrument ? Qui suis-je ? Qui suis-je vraiment ?

Seul moi le sait, en réalité. Ma sœur aussi, peut-être. Personne ne doit savoir.
À première vue, je suis un garçon des plus banal. Légèrement, réservé, rarement un sourire à la bouche, on m'a plus d'une fois prit pour un dépressif. Ce qui est faux, totalement faux.

Je ne parle jamais. J'écoute. Je suis attentif au moindre détail. Mais pas un mot de travers, rien. La politesse est un art que je manie avec aisance. Sur ce point-là, je suis l'opposé de ma jumelle, Ryan. Elle parle vulgairement, elle jure sans arrêt. À coté de ça, je suis toujours passé pour le garçon parfait, jumeau d'un monstre. Mais ce que les gens ignorent, c'est que je suis comme elle. Peut-être même pire. Je suis vicieux, parfois. Mais je me soigne. Ou pas.

Nous avons souvent les mêmes gouts. Et toujours les mêmes a priori. Sauf que, quand elle insulte les gens, moi, je ne dis souvent rien. Mais je n'en pense pas moins. Je déteste plus souvent les gens que je ne les aime. Non, rectification, je ne les aimes pas. La foule, le bruit, tout ça m'horripile. Ce ne sont que des animaux, préférant ignorer leurs destinations finales : l'abattoir. Je sais très bien me comporter en société, bien que je déteste ça. Je sais cacher mon jeu. Et il est si facile et délicieux à cacher, que je m'en amuse souvent. J'aime donner de fausses pistes, de faux espoirs au gens. N'est-ce pas ce dont notre monde est fondé, de faux espoirs ? Vous me pensez pessimiste, hein ?

Je dirais que je suis réaliste. Croyez-moi si vous le voulez. Après tout, il est permit à chacun de se voiler la face.

Mais la vérité est tellement plus excitante. Encore faut-il avoir les couilles. Et moi, je les ai. Vous me pensez orgueilleux ? Je sais que je suis un garçon très intelligent. J'ai toujours eu de bons résultats scolaires, sans forcément m'en donner les moyens. Je réfléchis toujours aux tenants et aux aboutissants. Rien ne m'échappe. Personne ne peut me la faire à l'envers. J'ai toujours un train d'avance. En plus d'être un maitre dans l'art de la dissimulation, j'excelle lorsqu'il est question de me faire passer pour quelqu'un d'autre.

Je méprise les gens qui ne sont pas comme moi. Autrement dit, tout le monde. Je méprise les homosexuelles. Moi, homophobe ? Trouvez le terme qu'il vous plaira. Je déteste les noirs, les jaunes, les arabes. Ils ne sont là que pour profiter du système. Pourquoi les aimer, pourquoi les soutenir ? C'est la même merde que tout les autres.

Les mêmes animaux puérils. Rien que d'en parler, ça me fout la gerbe.

Je ne crois pas au pouvoir de l'argent. Et très peu en celui de l'amour.
Je crois au pouvoir de la haine, celle qui nous ronge à petit feux, qui nous pousse à nous comporter lâchement et méchamment. Je crois à l’égoïsme. J'en suis moi-même un. J'ai très peu de compassion pour les gens. Ma sœur est la seule exception.
Je chercher mon intérêt en toutes choses, et me sers des autres dans le but de le trouver.

Je n'ai aucun scrupule à me servir et à me moquer des autres. C'est dans ma nature. Alors, pourquoi s'en priver ?
Je n'ai jamais de regrets. Je fais toujours tout avec conviction, que ce soit dissimulé ou non. Je n'ai pas honte de ce que je suis, au contraire. Je suis quelqu'un de fort, et je le sais.

Je ris de la faiblesse des autres. J'ai de la pitié pour eux. Une profonde et délicieuse pitié.

Je ne pense pas être quelqu'un d'heureux. Ni de malheureux d'ailleurs. J'ai connu des périodes dures, d'autres magnifiques. Je fais mon bonhomme de chemin. Point barre. Je continue d'avancer, toujours. Je méprise les gens qui se disent heureux. Après tout, qui l'est vraiment ? Qui, dans ce bas monde, peut prétendre être totalement heureux ? C'est pitoyable. On dit que le bonheur n'a pas de prix. Je dirais plutôt qu'il est hors de prix, pour chacun de nous.

J'aime l'art. Mais sans plus. Je m'évade facilement dans les symphonies de Chopin ou de Bach, dans les peintures de Monet ou de Van Gogh, dans les mots de Rimbaud ou de Baudelaire. Mais comme je l'ai dis, sans plus. Après tout, l'art, n'est-ce pas un subterfuge de plus ? N'est-ce pas une roue de secours que l'Homme s'est créé, afin de mettre en évidence l'inexistante beauté de ce monde ?

Je ne peux vous parler de moi sans vous parler de ma jumelle, Ryan. Elle est bien la seule personne qui puisse faire de moi quelqu'un de meilleur. Je l'aime. Plus que tout. Nous avons toujours tout partagé. Jusqu'au ventre de maman. Nous sommes différents par certains aspects, semblables par d'autres.

Je la trouve fascinante. Elle a l’insouciance que je n'ai pas et que je n'ai jamais eu. L'envie de croquer cette vie, de rentrer dans le tas. Je l'envie, parfois. Elle réfléchit moins. Elle vit.

Elle sait comment je suis. Et m'accepte tel quel. Elle m'a toujours divertit, tandis que j'ai toujours fais attention pour elle. À tous les niveaux. Je dois dire que ma vie sans elle serait la pire des choses qui puisse m'arriver.

Mais elle m'agace parfois. Elle m'agace quand elle écoute du métal à fond dans sa chambre. Elle m'agace quand elle crache par terre, quand elle jure. Mais si elle ne faisait plus tout ça, ça me manquerait. Elle m'agace quand elle fume des joints, bien qu'il m'arrive parfois d'en fumer aussi. Elle est dans l'excès, souvent. Elle ne sait pas se tenir. Ça m'agace. Et ça me plait aussi.

Que dire de plus sur moi ? Je suis incroyablement terre à terre. Je pense qu'il y a une explication scientifique et logique en toute chose. Ou presque. Je ne crois pas à la religion. Peut-être y a-t-il un Dieu, au-dessus, je n'en sais rien ... Mais si c'est le cas, c'est un sacré connard.

Comme moi, en fait. Je suis un connard. Je méprise, je déteste, je me moque plus que tout autre chose. Je ne me sens pas forcément à l'aise dans mon époque. Notamment vis à vis des autres jeunes. Ce n'est qu'une bande de bêtes, stupides et lâches. Je déteste les bimbos. Ces pouffiasses à grosse poitrine, qui pense que toute la terre tourne autour de leurs nichons refaits, ça me gonfle. Tout comme les mecs sur d'eux. Ceux qui pensent être des hommes mais qui sont en fait des abrutis, des imbéciles. Ceux qui crient haut et fort qu'ils en ont dans le froc' alors que pas du tout.

Je suis hétérosexuelle. Mais je ne suis pas un homme à femme. C'est pas forcément mon style de jouer au coq. Pas du tout, même. J'ai déjà eu des copines ... Elles étaient sympas ... Et agréables ... à baiser. C'est tout. Aucunes des nanas que j'ai rencontré méritait ma totale et entière attention. J'en ai connu plusieurs, j'en ai ramené un certain nombre chez moi ... Je me les suis faite et point barre.

De là à dire que je les prends pour de la marchandise .... C'est faux. Après tout, elles prennent leurs pieds aussi. Je suis plutôt un mec déterminé au pieu. Je suis jeune, et pourtant, j'ai déjà de l'expérience. Mais ça, ma sœur l'ignore. C'est bien la seule chose qui lui échappe.

Oui, je suis une ordure. Vous me croyez maintenant ? »



WHAT YOU LIVE.

« Long et dur est le chemin qui de l'enfer conduit à la lumière

Souviens-toi, souviens-toi de ce onze de septembre. De ses poudres et sa conspiration. Souviens-toi de ce jour, souviens-t-en.
À l'oubli, je ne peux me résoudre. »

Le 18 août 1995, Brooklyn, New York.

Bonheur

Radieuse. C'était une belle et radieuse journée d'été. Radieuse comme le soleil et la chaleur que ce dernier causait, s'abattant sur la Grande Pomme tel une chape de plomb. Radieux, comme le sourire de Leelah Elizabeth Butler, jeune femme de 26 ans. Ses cheveux étaient ternes, et sa peau pâle. Mais son sourire en disait long sur son bonheur. Elle avait quitté le travail quelques heures auparavant. Elle n'y retournerait plus avant de longs mois. Son job lui manquerait, c'était sur. Mais l'évènement à venir était tellement plus beau, qu'elle s'en passerait volontiers.

Allongée de tout son long sur ce qui ressemblait à un lit d'hôpital, elle contemplait, émerveillée, les images qu'affichait l’échographe à sa droite. Dessus, on pouvait y voir une petite masse claire, gesticulant doucement dans un fond sombre. Il s'agissait d'un bébé. Son bébé. Celui qu'elle allait mettre au monde dans quelques mois. L'enfant qu'elle chérirait toute sa vie.

Émue, elle se tourna vers l'homme à sa gauche. Ce dernier lui tenait la main, et paraissait tout autant émoustillé qu'elle.

Son mari s'appelait Marlon Butler. C'était un grand homme, au visage angélique, les yeux foncés et les cheveux d'un brun des plus banal. Ses traits étaient fins, et l'émotion qui semblait l'avoir envahit quelques minutes plus tôt créait chez une lui une fossette gracieuse. Lui aussi avait les larmes aux yeux.

- Regardez votre bébé, dit tendrement la sage femme.
Vous voulez connaître le sexe ?

- Oh, eh bien ... euh ... commença la jeune mère, perdant subitement tout ses moyens.

- Oui, nous voulons savoir ! s'écria le père, excité à l'idée de savoir quel sera le sexe de leurs premier enfant.

- Très bien ... C'est une petite fille ! ajouta la médecin, quelques secondes plus tard.
Vous êtes content ?

- Oui oui, de toutes façons, le principal, c'est qu'il vienne en bonne san...

- C'est pas croyable ...

La médecin venait de les couper. Elle fixait désormais son ordinateur d'un air intrigué et étrange. Puis soudain, elle lâcha un petit cris et émit un léger rire. Les deux jeunes parents, perplexe, se regardèrent l'air de dire "qu'est-ce qu'il se passe ?"

- Tenez-vous bien mais je crois qu'il y a un deuxième bébé !

- Un deuxième ... QUOI ?!

Mais la jeune femme avait raison. Déplaçant son outil tout le long du ventre déjà rond de Leelah, elle s'arrêta net lorsqu'une nouvelle masse blanche apparut sur l'écran.

- OUI ! regardez-bien ! Il s'agit d'un deuxième bébé ! Vous portez des jumeaux, madame !
Et c'est ... un petit garçon ! Vous voilà avec un petit garçon et une petite fille ! Si c'est pas merveilleux comme nouvelle !


Les deux jeunes parents, ne croyant pas à leurs bonheurs, s’étreignirent alors. Ils allaient devenir parents de deux jumeaux, un garçon et une fille. La vie leurs souriait définitivement. À leurs risques et périls.

Le 26 octobre 2000, Bronx, New York.

Calm before Storm

« ET QUEL COUP ! QUEL COUP DE BATTE DU NUMÉRO 16 DES YANKEES ! UN COUP QUI ASSURE PRESQUE LA VICTOIRE FINAL. »

Un stade de baseball. Une foule, immense et déchaînée, qui hurle à s'en casser la voix. D'innombrables supporters au comportement féroce, primitif, animal. Les Yankees étaient sur le point de gagner les World Series, autrement dit le championnat américain. Une victoire hors norme, une performance incroyable. Tous les supporters criaient, chantaient, tapaient dans leurs mains.

Et au milieu de tout ça, une famille. Une belle famille. L'une des plus soudée qui soit. À gauche, un homme, le père, porte une petite fille sur ses épaules. L'un comme l'autre crie à s'en casser la voix. La petite fille, survoltée, tape dans ses mains et agite ses bras. La famille Butler venait souvent assister à des match de baseball. C'était un peu la tradition, le dimanche. Au milieu, une femme, tout sourire. Leelah Butler n'était peut-être pas aussi excitée que le reste de sa famille, mais elle n'en était pas moins heureuse. Elle pensait seulement qu'il y avait des comportements à ne pas avoir. Après tout, ce n'était que du sport.

De son bras gauche, elle enlaçait son deuxième enfant, un petit garçon. Noah. Le petit se tenait sur la pointe des pieds, afin de ne louper aucune miette de cette fin de match folle. Il s'accrochait fermement à la rambarde devant lui, et souriait également. Les Yankees allait gagner le championnat ! Il rêvait de ça depuis des mois et pourtant, il restait étonnement calme. Toujours.

Rien dans sa façon de se tenir, de se comporter ainsi que dans l'expression de son visage ne laissait penser qu'au fond de lui, il bouillait. Il bouillait de bonheur. Au plus profond de lui. Ses parents n'étaient pas surprits, après tout, ils le connaissaient bien. Ils savaient qu'il était radicalement différent de Riley et de son tempérament de feu. Mais Marlon, le père, ne put s'empêcher de le faire remarquer à son fils.

« Allons Noah ! ON A GAGNE ! C'est super ! »

Le petit garçon se contenta d'afficher un grand sourire et porta à nouveau son attention sur le stade. Puis, le coup de sifflet final. Les Yankees l'emportait sur leurs adversaires et gagnait donc les World Series. Noah applaudit alors, comme le reste des personnes présentes. Mais c'est tout.

Il le laissait le soin à sa famille et à la foule de crier son bonheur pour lui. Il n'était jamais très expressif.

Le 11 septembre 2001, Brooklyn, New York.
Effondrement

- Lalalala, thriller ! Thriller night !

Un pas en avant. Un pas en arrière. Une grimace mimant le visage d'un monstre. Celui d'un zombie, sortant de sa tombe afin de chasser, un soir de pleine lune. Des pas de danse effrénés. Une petite fille qui s'amuse.

La petite Mercedes avait toujours été plus excité que son jumeau, Noah. Elle était constamment entrain de crier, de rire, de chanter, de courir. Son homologue masculin, lui, était d'une nature calme. Il parlait rarement. Il écoutait surtout. Il riait peu, aussi. Seule sa sœur avait le don de le faire sourire. Tandis que la petite brune dansait comme une folle devant la télé et le célèbre clip « Thriller » de Michael Jackson, Noah, lui, était sagement assit sur le canapé, derrière elle, et regardait. Qu'est-ce qu'elle pouvait être exubérante comparé à lui. Mais elle le faisait rire. C'était une vraie pile électrique.

- Change de chaîne ! Mets les infos, vite !

Une grande femme à l'allure forte venait de pénétrer dans la pièce, claquant au passage la porte du salon. La femme était noire, et portait une vieille robe déchirée par endroits. Ses cheveux étaient dressés en chignon au dessus de sa tête. Dans un état étrange, celle qui était en faite la nourrice des jumeaux arracha la télécommande de la main de Mercedes et changea automatiquement de chaîne.

Ce qui apparut sur l'écran de télévision n'avait rien à voir avec ce que la télé affichait quelques secondes plus tôt. Le visage maquillé de Michael Jackson, et ses divines danses avaient désormais laissé place à ce qui ressemblait à une vidéo amateur. Celle d'une ville, leurs ville.
Et au milieu de l'écran, une scène incroyable. Deux gigantesques tours, en fumée. Les reporters, horrifiés, criait à l'apocalypse.

La nourrice lâcha un cris d'horreur. Mercedes avait subitement stoppé sa danse, et regardait intriguée le téléviseur, sans comprendre ce qu'il se passait. Noah, lui, n'allait pas tarder à comprendre.

Il n'allait pas tarder à comprendre que c'est dans l'une de ces deux tours que leurs parents devaient se retrouver, ce matin même. Ni que ces deux tours, victime d'une horrible tragédie, allait bientôt s'effondrer dans un amas de débris et de désolation, coutant la vie à tout ceux qui les occupaient. Noah n'allait pas tarder à comprendre que ses parents étaient sur le point de mourir.

Il avait toujours été plus malin que sa jumelle. Elle avait l'insouciance, il avait l'intelligence. Cela avait toujours été comme ça.

Noah s'était levé du canapé pour se rapprocher le plus possible du téléviseur. Il regardait, perplexe, des gens agiter des draps, des vêtements blancs par les fenêtres. Tous ces gens qui appelaient à l'aide. Qui imploraient on-ne-sait-qui de courir les sauver, tout en sachant que c'était inutile et sans espoirs.

Noah voyait la mort face à lui.

- Dis Noah, qu'est-ce qu'il se passe ? demanda timidement la jolie Mercedes.

Tandis qu'il fixait toujours l'écran de télévision, ce dernier ne lui répondit pas immédiatement. Dans son petit esprit d'enfant, il faisait les rapprochements. Papa, maman. Tours. Effondrement. Mort. Il revoyait sa mère, ce matin-là, qui lui disait : « Je ne viendrais pas vous chercher tard, mon chéri. Je dois rejoindre papa au World Trade Center, tu te rappelles, la grande tour qu'on a vu ensemble, l'autre jour ? La plus grande, celle qui est au bout de l'île ? C'est là que maman va. Je ne vous rejoindrais pas tard. Surveilles bien ta sœur. Je t'aime »

- Noah ?! NOAH ?! insistait la jolie brunette, tirant désormais sur la manche du tee-shirt de son frère, afin d'obtenir enfin une réponse.

- DIEU TOUT PUISSANT ! hurlait leurs nourrice. MES PAUVRES CHÉRIS !

La vieille dame s'approcha alors des jumeaux afin de les prendre dans ses bras, mais Noah l'esquiva d'un air méprisant et serra fort sa sœur contre lui.

- Papa et Maman sont au ciel, dit-il tandis que la première tour s'effondrait sous leurs yeux ébahis.

Il lui avait chuchoté ces mots dans l'oreille. Puis, il déposa un léger baiser sur sa joue.

Le 06 avril 2009, New York.

Fall

« Donc, très bien. Maintenant, quelque peut me dire qu'est-ce qui constitue un atome ? M. Butler, peut-être ? »

Noah fit un léger sourire. Il ne connaissait que trop bien la réponse à cette question, cette dernière était juste stupide. Il ignorait pourquoi la moitié de sa classe ne comprenait pas ce chapitre. En même temps, la moitié de ses camarades étaient des nègres ou des chicanos. Tout s'expliquait, en fait.

Il se rassit correctement sur sa chaise et dit d'une voix marmonnante :

« Un atome est constitué d'un noyau et de son nuage électronique. Les neutrons et les protons se trouvent dans le noyau, alors que les électrons se déplacent dans le nuage. Toutes ces particules forment les nucléons. Certaines sont chargés positivement, comme les protons, alors que d'autres ... »

Toc toc toc.

« Oui, entrez ?

- Excusez-moi Mrs McCallister, je peux vous emprunter M. Butler quelques minutes ? »

Une fois que la professeur eut donné son accord, Noah se leva de sa chaise et se dirigea d'une démarche nonchalante vers la sortie. Un surveillant était venu le chercher. Avait-il fait une bêtise ? Probablement pas. Il savait comment éviter les ennuis.

Tout les élèves présent le regardèrent sortir, d'un air envieux, ignorant totalement pourquoi on avait donné le droit à LUI d'échapper à l'un des cours les plus ennuyants du programme. Mais Noah savait d'où venait le problème. Et il n'allait pas tarder à obtenir la confirmation. Il suivit silencieusement le surveillant jusqu'au bureau du proviseur. Il entra donc la pièce et y retrouva ... Ryan. Sa sœur jumelle était assise sur une chaise, devant le bureau du chef d'établissement, la mine clairement boudeuse. Son visage s’éclaircit toutefois lorsqu'elle vit son frère.

« Monsieur Butler, je vous remercie de vous joindre à nous. Et désolé de vous déranger pendant vos cours. J'entends d'ailleurs de belles choses de vos enseignants vous concernant. Dommage qu'on ne puisse pas dire la même chose avec mademoiselle, hein ? »

Noah avait donc eu raison. Pour la énième fois, le proviseur l'avait fait appelé afin de raisonner sa jumelle, qui enchaînait connerie sur connerie. Ils pensaient qu'il était le seul moyen de pression sur elle, n'ayant plus de parents.

« Donc donc donc ... Ryan est suspecté d'avoir fait une bêtise. Une de plus, hein ? Nombres de ses camarades l'accusent d'avoir jeté des boules puantes dans le casier de certains élèves. Et lorsque son professeur principal lui en parlé, votre chère jumelle s'est un peu ... emballée, hein ? » dit-il, se retournant enfin vers la petite peste.

Voyant l'air interrogateur sur le visage de Noah, le vieil homme reprit :

« Peut-être que votre sœur peut nous répéter ce qu'elle a dit à celui qui a trouvé pas moins de 5 boules puantes dans son casier, ce matin ? Allez-y Riley, je suis sur que votre frère ...

- Je lui ai dis que ce n'était pas moi qui avait fait ça, rétorqua-t-elle, furieuse. Je lui ai aussi dis que l'odeur ne devait pas beaucoup le changer de son taudis de négros.

- Merci, je crois que ça suffira. Les sanctions seront les suivantes, je pense que ... »

Près de 30 minutes plus tard, les deux jumeaux quittèrent le bureau du proviseur et se dirigèrent vers la sortie du lycée, la sonnerie annonçant la fin des cours venait tout juste de retentir. Les couloirs étaient encore vides, et Noah ne put tenir sa langue plus longtemps.

« C'est vraiment toi qui a fait ça ?

- Ouep. Et j'regrette pas. Fait juste chier qu'on m'ait choppé ... »

Noah éclata de rire. Elle avait vraiment le don pour s'attirer les ennuis. Ryan ne tarda pas à le suivre. Et ils s'en allèrent, tout sourire, riant des mésaventures de l'adolescente, et fulminant sur les noirs et les hispaniques qui peuplaient ce lycée. Ils n'étaient qu'un tas de détritus.






JUST WAIT A MINUTE.


Code : Ok.

Secret envoyé ? Jefifou

Comment avez-vous connu le forum ? Me souviens plus.

Souhaitez-vous un parrain/marraine ? Nope

Une remarque ?
Prout. Je tiens à préciser que je ne partage ABSOLUMENT PAS toutes les opinions de Noah. C'est une ordure et un gros bât*rd. Je ne suis absolument pas raciste, ni homophobe. Lui si.

[list][*]


Dernière édition par Noah L. Butler le Ven 31 Aoû 2012 - 18:27, édité 3 fois
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Dylan S. Jenkins

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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyJeu 30 Aoû 2012 - 3:03

SIGMA MU SIGMA MU :bounce: :coeur:

Sinon bienvenue parmi nous, si tu à la moindre quest... Hein quoi? Jeff ? Bon ben débrouilles toi tu connais la chanson *-*

Bon courage pour ta fiche sous cette nouvelle tête Jeffounet :D.
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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyJeu 30 Aoû 2012 - 4:06

OMFG. Joseph Gordon-Levitt ! *-*
Je t'ai déjà dit que je t'aimais Jeff ? Du coup, je veux un lien. :bounce:

Sinon, Re-Bienvenue. :D ♥️
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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyJeu 30 Aoû 2012 - 8:24

Mon Jefifou, tu n'as pas le droit de juste commencer le tout début des deux parties les plus intéressantes et de couper comme ça ! J'en veux encore !!!! Aller hop, remets toi à écrire, je me dope à ça /o xD
Bref, j'kiffe ta fiche vieille ranuna humide ♥
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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyVen 31 Aoû 2012 - 9:04

Je viens de lire la suite ._.
C'est horriblement magnifique.
Bref, j'te hais sale ranuna ♥
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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyVen 31 Aoû 2012 - 15:03

re-Bienvenue ;) spèce de copiteur de prénom :suspect:
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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyVen 31 Aoû 2012 - 17:27

Re-Welcomeuuuuh !!! 8)
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MessageSujet: Re: Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%]   Délaisse les grandes routes, prends les sentiers » __ Noah L. Butler [100%] EmptyDim 2 Sep 2012 - 2:14

Bon alors, c'est simple, j'ai pas envie de te valider, parce que ton perso est un gros conn*rd.

Trêve de plaisanterie et que je te fasse ça dans les règles de l'art :

Je te valide! Je t'ajoute au groupe des Sigma Mu (Magnifique choix au passage) & ta classe sera la Junior Year - A !
Pour le reste, tu connais mieux que moi, je te laisse te mettre ta couleur ;).

P.s : je te boude, tu as failli me faire chialer o/.
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