Hey ! Pourquoi tu me regardes comme ça !? ft Sacha Vega

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La remarque arracha un rire un peu enroué mais franc, à la jeune fille : visiblement, le garçon ne voyait pas du tout où elle voulait en venir, avec ses dessins. C'est vrai que ça pouvait paraître un peu dingue à comprendre, alors que pour elle ça coulait de source. Peut-être n'avait-elle pas utilisé les bons mots ? Elle parlait couramment cet idiome, et pourtant, parfois, il lui arrivait encore de douter sur le sens des mots. Elle avait bien trop peur de dire quelque chose de stupide, ou sans aucun sens et qu'on la reprenne ou qu'on se moque d'elle. C'était pour une de ces raisons qu'elle s'était réfugiée dans le silence. Au moins, on ne pouvait pas se moquer de son accent, ni de ses mots parfois mal employés.

Cependant, sa phrase de plus tôt était syntaxiquement correcte. Peut-être avait-elle mélangé le sens d'expressions et d'émotions ? Après un furtif instant où elle croisa le regard du jeune homme en face d'elle, ses yeux roulèrent d'eux-mêmes vers le sol, tandis que ses joues s'empourpraient légèrement. C'était incontrôlable, ça lui arrivait constamment, et avec n'importe qui. Cette gêne. Mais elle préférait encore cela à la terreur que certains pouvaient provoquer chez elle ...

Tout en riant doucement, elle reprit, sans essayer de dissimuler son accent qui habituellement la complexait :

« Je me suis peut-être mal exprimée : pas les expressions, les émotions, les hum ... sentiments.»

Sortant un croquis pour appuyer ce qu'elle disait, elle désigna le dessin d'une jeune musicienne à l'air mélancolique :

« La tristesse.»

Elle sortit la feuille où il n'y avait que l'oeil du garçon et hésita :

« Et là ... Je n'ai pas eu le temps de voir ... »

Elle resta un bref instant immobile à contempler ce morceau de papier et décida de le rendre à son réel propriétaire. S'il ne voulait pas qu'elle le dessine, alors elle ne s'y opposerait pas. Habituellement, elle ne se faisait jamais prendre, mais elle n'était ni plus ni moins une voleuse d'images.

« Je te le rends.»

Après une grande inspiration, elle osa enfin souffler :

« Et ce n'est pas laid, tes grimaces ... C'est ce qui fait de toi un être à part. »

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La jeune fille s'excusa de l'avoir couper dans son élan de musique. A vrai dire, elle ne voulait que le dessiner. Elle avait commencé d’ailleurs mais par ses yeux, bleus turquoises au soleil et plus foncé dans l'ombre. Il incarnait presque l'ange tombé du ciel, du moins c'est que racontait son père avant sa mort. Ce n'était que de ça qu'il était fier. Ses yeux étaient exactement les mêmes que ceux de son père décédé. Contrairement à ce que vous pouvez penser, le jeune homme a du mal à se regarder dans un miroir, il y voit que le reflet de son père et non le sien. Qu'es' une éducation sans père ? Un mal être, c'était ça, il était mal dans sa peau. Depuis la mort de son père, il n’acceptait plus aucun compliment. Il se haïssait de ne pas pu lui avoir dit au revoir et encore plus de l'avoir laisser partir sans qu'ils puissent, tous les deux se battre pour sa vie. Il passait parfois des semaines entières réfugiées dans sa chambre, à casser tout ce qui si trouve pour essayer d'assouvir sa colère mais sans succès.
Elle essaya de lui expliquer comment elle dessinait, du moins comment elle arrivait à dessiner. Il était vrai qu'il comprenait parfaitement les partition de musiques et les accords mais tout ce qui était dessin ou sport, il avait du mal à adhérer. Il essayait pourtant de comprendre le fonctionnement, le pourquoi du comment mais non, il ne comprendrait surement jamais. Ses musiques c'était clair pour lui. Des notes de musiques claires qui se répétaient à un rythme régulier. Oui, c'était presque comme des mathématiques. Alors que le dessin ce n'était que de l'imagination et surtout une bonne vue, voir une vue de lynx. Brandon avait beau avec de magnifiques yeux, il ne voyait pas à plus de dix mètre et refusait de porter des lunettes.
Elle lui avoua que c'était les émotions qu'elle essayait de reproduire sur sa feuille blanche. Cette feuille blanche qu'elle arrivait parfaitement à rendre grise de dessins. Il la regardait ranger difficilement ses feuilles qui avaient été étaler sur la sable les minutes précédentes. Il la regarda en souriant.
-Oui, c'est vrai. Je fais souvent des grimaces quand je joue et c'est pas très beau.
Il la regarda en rigolant légèrement. Elle lui parue très timide et renfermée. Avait-elle aussi eut un traumatisme ? Non, il ne ovulait pas recommencer à penser au sien. Non, plus jamais en publique.

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Sacha resta interdite : elle ne savait pas vraiment comment elle devait prendre la remarque. Faisait-il de l'ironie ? Était-il sarcastique ? Ou bien était-il profondément sérieux ? Difficile à dire, et de peur d'être trop facilement dupée, la jeune fille n'osa pas vraiment en rajouter une couche.
Plutôt que pour de l'auto-dérision, Sacha prit cela pour une mise en garde. Il n'y avait pas de colère ni de méchanceté dans sa voix, d'ailleurs il lui souriait, mais elle ressentait cela comme un avertissement. Elle ne voulait surtout pas le vexer, ni le mettre en boule.

Elle était donc là, parfaitement immobile, ses croquis dans les mains, ne sachant trop quoi faire. Répondre à son sourire ? Plaisanter ? Rester muette ? Elle avait baissé les yeux, par habitude, et se contentait de garder le silence. Ce malaise qui s'installait peu à peu, Brandon avait du le sentir, comme une brise glaciale.
Quand la jeune artiste en herbe risqua un regard vers le guitariste, il affichait encore un grand sourire. Il semblait sincère. Il semblait jovial et humble, tout compte fait, et c'était sûrement ce qui décida la jeune fille à continuer la conversation, elle qui habituellement, préférait s'emmurer dans un profond silence. On sentait, à sa façon de rouler les R, et à ce léger accent que Sacha venait d'un pays hispanique.

« Je. Hum ... Je ne comprends pas pour tu dis ça.»

Et c'était vrai : de quoi pouvait-il bien avoir honte ? Et si ça n'était pas de la honte, alors qu'était-ce ? Son physique était loin d'être préjudiciable, sa voix était juste et il maîtrisait parfaitement son instrument de musique. Vraiment rien de quoi rougir !
Se relaxant légèrement, en remettant soigneusement ses feuilles de croquis dans son cahier, en époussetant le sable, Sacha continua à mi-voix :

« Tu sais, ce n'est pas vraiment l'apparence des gens que je dessine ... C'est plutôt ... »

Elle réalisa ô combien il lui était difficile d'expliquer ce qu'elle représentait réellement, ou du moins, c'était mettre un mot dessus qui était difficile. Sa grand-mère disait qu'elle dessinait 'su alma', leur âme, mais c'était bien trop biblique pour Sacha. Elle préférait plutôt le terme de nature profonde : elle pouvait lire leurs émotions, et les coucher sur le papier. Ce n'était pas un don, juste un sens aigu de l'observation.
Elle cherchait ses mots, quand enfin, elle finit par lâcher :

« Les émotions ... »

Et les musiciens avaient ce petit quelque chose qu'elle aimait dessiner.

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Le jeune homme qui jouait et chantait en même temps remarqua qu'une jeune fille le regardait étrangement. Elle était brune avec des beaux cheveux bouclés avec des yeux qui lui semblait clairs au loin. Elle était assez mignonne. Elle restait dans le commun des filles que Brandon pouvait apprécier, physiquement parlant. Il s'était arrêter de jouer et s'était précipiter vers la jeune fille qui rentrait dans son troue comme si elle avait fait une bêtise. Brandon lui demanda s'il avait chanter mal pour comprendre le regard qu'elle avait eut les minutes précédentes. Elle avait begayé quelque chose d'incompréhensible. Ou alors ce devait-être une nouvelle langue qui ferai fureur dan speu de temps. Il avait posé sa guitare au sol et il l'aidait à ranger ses affaires qui s'étaient étalées sur le sable. Quand il tomba sur un croquis qui valait le coup d'oeil. Oui, c'était une paire d'oeil qu'elle avait dessiné et qu'elle avait réellement réussi. Quand ses affaires furent totalement rangées, le jeune anglais reprit sa guitare dans la main. Il la regardait toujours avec un sourire au lèvre. A vrai dire, c'est très rare que Brandon ne l'ai pas. Du moins quand il ne croise pas sa mère. Mais vu où elle était et où lui était, il ne risquait pas de perdre son sourire.
La jeune inconnue se mit à murmurer quelque chose de compréhensible.
« Désolée. Je ne voulais pas te couper … Je cherchais juste un modèle, pour dessiner … »
Brandon ? Un modèle ? Soit elle avait de l'humour, soit elle était complètement folle. Brandon n'aimait pas les photographies et encore moins d'être pris pour un modèle.
- Moi un modèle ? T'aurais pas un peu d'humour ? Je te conseillerai de faire ça sur quelqu'un d'autre.
Le jeune homme souriait toujours. C'est sur que sa page de réseau sociaux n'étaient vraiment pas envahi par ses photographies personnelles. Il devait en avoir quelques unes où il apparaissait avec sa guitare. Non, il est modeste. Il n'aime pas faire vedette et affaire avec son physique. Autant se prostituer.

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Sacha était en train de remballer son matériel au plus vite. Ses gestes étaient maladroits, comme à son habitude quand elle était stressée. Il fallait qu’elle parte. Pourtant, ce garçon n’avait strictement rien de menaçant, à première vue, mais le fait qu’il la remarqua la gênait énormément. Il pouvait sûrement mal le prendre. Et surtout, que dirait-il s’il apprenait qu’elle était en train de le dessiner à son insu ? Il pourrait sûrement se méprendre, et lui en vouloir. Et non, elle préférait disparaître que vivre ça.

Cependant, alors qu’elle faisait au plus vite pour faire son sac, son cahier, un peu trop corné et abîmé de par son usage fréquent, tomba et se défeuilla par liasses. Sacha en laissa échapper un petit hoquet de surprise, s’inquiétant que ses dessins ne soient perdu à jamais si le vent décidait de souffler. Elle se dépêcha de ramasser les feuilles, mais fut surprise par le guitariste de plus tôt qui avait couru vers elle. Avant même qu’il n’ouvre la bouche, elle bégaya quelques excuses à mi-voix.

Mais non, visiblement, il ne venait pas pour l’engueuler. S’il chantait ou bien jouait mal ? Sacha bégaya de nouveau : elle aurait voulu lui dire qu’absolument pas, au contraire, mais les mots restèrent bloqués.

« Euh … je … N … Non … C’est juste … que … »

Et voilà qu’il commençait à toucher ses affaires pour l’aider à les remballer. La jeune fille se raidit : elle avait tendance à toujours se méfier de quiconque. Même si ses intentions étaient bonnes, Sacha craignait pour ses œuvres. Il tenait entre ses mains la seule et unique raison de vivre de Sacha, pour ne pas dire toute sa vie.
Il finit par prendre la feuille sur laquelle elle avait commencé à dessiner les yeux du jeune homme. Elle détourna le regard, gênée, ne sachant trop où se mettre. Avait-il remarqué qu’il s’agissait de ses yeux ? Il lui demanda si elle était l’auteure de ce croquis.

« Hm. » acquiesça-t-elle timidement.

Et elle resta plantée là, sans savoir ni quoi faire, ni quoi dire. Elle attendait le verdict.
Il souriait encore et toujours, et risquant un regard vers lui, elle remarqua qu’il ne semblait pas du tout vindicatif. Au contraire. Il semblait être une de ces personnes très sociales.
Après un moment durant lequel elle chercha ses mots, Sacha finit par murmurer :

« Désolée. Je ne voulais pas te couper … Je cherchais juste un modèle, pour dessiner … »

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Le jeune anglais marchait sur la plage, la guitare à la main. Il s’enfonçait dans le sable et avait du mal à en sortir pour aller sur le bord de la plage, où le sable est encore mouillé par la mer. La mer d'ailleurs était plutôt calme. Les vagues ne faisaient pas énormément de bruits. L'eau de la mer était très claire contrairement à la mer du Nord en Angleterre. D'ailleurs, l'eau de la plage de Miami n'était pas la mer, mais l'océan, l'océan Atlantique.
Ses chaussures avaient perdu leurs couleurs d'origine à cause du sable. Aussi, dans l'intérieur de ses chaussures, il y avait plus de sable que la place que prenait ses pieds. De toute façon, cela ne servait à rien d'enlever le sable, puisqu'il reviendrait aussitôt quand le jeune homme ferai un pas dans le sable.
Il avait remonté son jean jusqu’aux genou et s'était assis dans le sable humide en mettant sa guitare sur ses jambes. Il l'avait décoré d'autocollant, de dessins, de mots d'affections de ses amis. On ne voyait presque plus la couleur de la guitare tellement il l'avait ornée. Mais, il l'a préférait comme cela. Il la trouvait plus vivante. Enfin, c'est ce que pense un jeune homme qui gratte avec sa toute première gui tare qu'il possède depuis ses dix ans.
Il avait commencé à jouer une chanson connue et avait même, pour une fois, chanter les paroles. Oui, il ne chantait pas souvent. C'est que comme tous les chanteurs, il n'aime surement pas sa voix et qu'il a toujours peur de chanter faux.
Mais au milieu de sa chanson, il apparçut une jeune femme qui le dévisageait étrangement. Il s'arrêtait immédiatement de chanter mais il continua de jouer le morceau de la chanson. Il suivait la jeune fille des yeux, celle-ci s'était baissée et commençait à partir. Il s'arrêta de jouer et se leva précipitamment et courru vers la jeune fille. Il la regarda et lui dit en souriant :
-Je chante mal c'est ça ? Ou mes notes de musiques étaient fausses ?
Brandon posa sa guitare au pose et aida la jeune fille à ranger ses affaires et à se relever. Quand il remarqua un esquisse qui était tombé sur le sol. Il la ramassa. C'était un beau croquis d'oeil. Il lui montra le dessin en souriant.
-C'est toi qui a fait ça ?

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Ce fut la brise salée qui la réveilla, tandis que le soleil continuait tranquillement son ascension. Après plusieurs battements de paupières, la jeune fille retrouva enfin ses esprits : elle s'était endormie sur la plage, après avoir longuement guetté le levé de soleil pour l’immortaliser sur son carnet et tenter de saisir cet instant furtif où le ciel émane des couleurs extraordinaires. Elle avait presque atteint son but, mais l'ayant trop guetté, en fin de nuit, elle s'était assoupie sans même s'en rendre compte.

Sacha fit l'inventaire de son matériel de dessin, et fouilla dans son sac : fort heureusement, on ne lui avait rien volé. C'était assez difficile de déterminer l'heure qu'il était et combien de temps elle avait pu passer là, emmitoufler dans sa veste, allongée à même le sable. Mais la température lui laissait penser qu'il devait être tard dans la matinée, presque aux alentours de midi.
Elle venait de retirer sa veste, et s'asseyant de manière plus confortable, elle noua ses cheveux, dégaina un crayon et ouvrit son carnet à une nouvelle page : tout ce qui lui manquait, c'était une cible maintenant. Une cible, c'était un bien grand mot. Disons plutôt un modèle.

Elle fit un tour d'horizon sur la plage, et observa les possibilités qui s'offraient à elle. Pas grand chose à se mettre sous la dent. Il y avait bien quelques joggeurs, mais elle n'aurait pas le temps de capturer leurs expressions ni leurs traits.

C'est une mélodie agréable qui attira son attention sur un garçon dans ses âges, qui s'était installé un peu plus loin pour jouer de la guitare.
Sacha éprouvait un véritable plaisir à dessiner les musiciens, car elle pouvait presque palper cette émotion qu'ils dégageaient quand ils chantaient et jouaient, comme si d'un coup, ils se mettaient à nu et se révélaient tels qu'ils étaient vraiment.

Sacha sourit intérieurement : il chantait bien et les paroles de la chanson étaient vraiment belles. Et comme à son habitude, la première chose qu'elle griffonnait sur son carnet, c'était le regard. Les yeux. C'était une véritable passion. Elle avançait bien dans son dessin, s'appliquant à donner autant de vie qu'elle le pouvait à ce regard, jetant parfois un coup d'oeil à son model.
Quand elle releva les yeux, elle croisa le regard du musicien, qui était en train de la dévisager. Elle s'était faite repérer. Sur le coup elle resta bêtement bouche bée puis s'empressa de visser son regard au sol, en s'insultant à voix basse pour son manque de discrétion.
Après un instant d'hésitation, quant à l'attitude à adopter, elle finit par choisir l'option du repli stratégique. Elle commençait à remballer ses affaires, prenant grand soin de ne pas croiser son regard ...

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Sacha & Brandon ☻

CRÉDIT - CSS

-Tiens, il fait beau.
Brandon venait de se lever. Oui, de se lever, pas de se réveiller. Il avait flemmarder dans son lit en essayant de se réveiller mentalement. Difficile à vrai dire. Le jeune anglais n'avait plus les réveils difficiles de sa mère le matin et surtout ses remarques tout au long de la journée. Quelque part, il était plus heureux en étant ici, à Miami, que là-bas, chez lui à Londres. Sentiments bizarre n'es-ce pas. Il avait toujours penser qu'il serai mieux chez lui que nulle part ailleurs, surtout dans son lit avec sa guitare, mais étrangement non. Il était mieux loin. D'ailleurs, il avait envie de jouer un morceau de guitare en publique.
Le jeune garçon sortit de son lit le sourire aux lèvres. Il se jeta sur son frigidaire pour manger un part de pizza qui lui restait de la veille. Mais, de la pizza le matin !? Le jeune homme optait pour des nouvelles habitudes complètement différentes de chez lui et c'est ce qu'il lui donnait le sourire dès le matin. Ne plus obéir à Maman était réellement jouissif pour lui. Il but un verre de soda, avant d'aller vers la douche. Il mit un tee-shirt bleu qui faisait ressortir ses yeux bleus turquoises, en sortant d'une douche bien fraîche, et un de ses jeans gris clair qu'il portait à la moitié des fesses, comme la mode de son âge l'exigeait. Il cherchait sa paires de converses blanches qu'il mit avec une paires de chaussettes. Puis, il mit une de ses casquette Miami bleu et blanche. Oui, le jeune anglais fait toujours attention à ce qu'il porte. Il aime être bien habillé et que son entourages le remarque.
Le jeune homme mit son téléphone portable dans sa poche arrière du jeans, prit sa guitare acoustique marron, sortit du dortoir du lycée et le ferma. Il marcha tranquillement, jusqu’à voir la plage au loin. Il sourit voyant se paysage. Il traversa la rue et marcha dans le sable.
-Mince ! J'avais pas prévu ça !
Oui, il avait mit des tennis. Nous savons tous que c'est jamais une bonne idée d'aller dans le sable avec ses chaussures là. Il s'enfonçait de plus en plus à chaque pas qu'il le rapprochait de la mer. Enfin, il arriva près du sable mouillé. Il coinça sa guitare entre ses jambes pour remonter son jeans jusqu'au genou puis il s'assit dans le sable encore secs, que la mer n'avait pas atteint. Puis, il mit sa guitare sur lui et commença à jouer un morceau. Un air connu d'ailleurs :"I'm Yours" de Jason Mraz. Il se mit même à chanter.
Soudainement, il vit une jeune femme brune le regarder étrangement. Il s’arrêta de chanter mais continua de jouer le morceau de la musique.