Wynwood University
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 Tu peux pas faire attention? || Jeremiah

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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMar 26 Fév 2013 - 23:23

♠ Les paroles de Cassie te troublent. C’est une coïncidence qui ne peut échapper à personne. Vous deux, vous remémorant votre enfance en Angleterre, et la ressemblance de vos récits. Cassie est-elle cette petite fille ? Il faudra que tu interroges Grace ou Jared à son propos. Peut-être se souviennent-ils de cette enfant avec laquelle tu avais l’habitude de jouer. Mais à ta connaissance, ta mère n’a jamais simulé ta mort. Non, elle est tordue, mais peut-être pas à ce point. Elle est tordue au point de coucher avec ton meilleur ami, mais pas au point de faire passer son fils unique pour mort. C’est ce dont tu essaies de te convaincre alors que Cassie se lève et descends les quelques marches. Alors qu’elle se trouve en face de toi, tu la fixes, tu la dévisages de haut en bas pour essayer de comprendre. Tu hésites à lui en parler, mais tu n’es pas sûr de toi. Tu ne la connais pas depuis longtemps, depuis 30minutes au maximum, tu as essayé de te battre avec elle et tu as fait une crise d’hystérie. Rajouter à tout cela tes soupçons n’aidera d’aucune façon.

Tu te lèves en suivant, et regarde ta montre. « Il est 15h30. Je pense que c’est l’heure de rentrer, maintenant. Tu ne crois pas ? ». Tu esquisses quelques pas vers la sortie du campus, pressé de retourner à tes affaires, pressé d’oublier cette Cassie et la sensation étrange que tu éprouves en pensant qu’elle est peut-être ton amie perdue. Tu te retournes encore une fois vers elle, reprend les billets que tu lui avais donné et qu’elle n’avait pas accepté. « Tiens, prends-les » dis-tu en lui mettant les papiers entre les mains, sans lui laisser le choix. « J’insiste. Cet argent ne signifie rien pour moi, je n’en ai pas besoin. Je me doute que toi non plus, mais je tiens à ce que tu l’aies. Tu penseras à moi en t’achetant un nouveau téléphone ».

Tu fais encore quelques pas vers la sortie, prêt à partir. Tu te retournes une dernière fois, et lances un sourire à celle que tu haïssais quelques minutes auparavant. « Ravi de t’avoir rencontrée. J’espère te recroiser un jour ». Tu es presque honnête, pour une fois. Tu lui fais un signe de main et quitte les lieux sans un regard en arrière.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyVen 15 Fév 2013 - 18:02

Le coeur à ses raisons que la raison ignore. Je souris au jeune homme, c'est fout à quelle point mon attitude était très lunatique. Je lui aurais casser les os quelques minutes auparavant et maintenant je lui souriais non sans penser que j'étais attachée à lui d'une certaine manière.

Comme si je le connaissais. Peut être le connaissais-je au fond mais que ma mémoire avait décidé d'une manière ou d'une autre de me cacher certaine chose. C'était frustrant de ne pas savoir et de ne pas se rappeler. Jeremiah, connaissais-je un Jeremiah? Il faudrait peut être que j'en parle à ma mère. Je suis sûre qu'elle pourrait m'éclairer sur cette petite affaire. Je regarde le brun et lui tape amicalement son épaule.

"Te fais pas de bile! Parfois c'est grisant d'essayer de se rappeler. Mais c'est fou tu m'rappelles un enfant quand j'allais en vacances en Angleterre avec mes parents. Un petit garçon avec lequel je m'entendais plus que bien. Mais je m'fais sans doute des idées. On m'a dit qu'il n'était plus de ce monde j'fais sans doute un transfert sur ta personne au vu de ton caractère dominant."

Je me relevais afin de quitter les marches d'escaliers qui n'étaient aucunement confortable. Je pris mon sac et regardais mon portable qui était brisé. Ah oui c'est vrai j'avais oublié que monsieur plus qu'horripilant avait brisé mon téléphone portable, le dernier cri. C'est pas grave j'en achèterai un autre.

"Sinon il est quelle heure s'il te plaît? Maintenant que tu as brisé mon mobile j'ai plus d'heure."


Ps::
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptySam 24 Nov 2012 - 19:19

♠ Alors que quelques instants auparavant, tu aurais été capable de tuer Cassie, tu reconnais difficilement que tu te sens presque bien. Installé dans ces escaliers inconfortables, avec cette fille que tu ne connais pas, que tu n’aimes pas. Mais étrangement, le bruit qui sourdait dans ton esprit se calme, ces voix qui t’agressaient disparaissent peu à peu. Comme si parler avec Cassie permettait de te ressourcer, de t’apaiser. Tu secoues la tête. C’est une idée ridicule. Il n’y a qu’une chose qui te fasse cet effet, et tu en aurais besoin. Rapidement. Tu souris difficilement, tes lèvres sont encore douloureuses. Tu les humidifies du bout de la langue, et t’installe mieux sur ta marche, te tournant vers Cassie.

– Un compliment ? Je ne crois pas. Je ne sais pas si quoique ce soit qui sort de ma bouche puisse être pris comme un compliment. A vrai dire, je crois bien que ça fait des années que je n’ai pas fait de compliments. Je n’aime pas trop ça.

Tu te mets à rire, doucement cette fois. Pas de crise d’hystérie en vue. « Je n’aime pas trop faire de compliments ». Cette phrase, aussi vraie soit-elle, est complètement idiote. C’est évident, tous ceux qui te connaissent en sont conscients. La dernière fois qu’un compliment est sorti de ta bouche, tu étais encore enfants. Dans la campagne anglaise, seul. Tu n’allais pas à l’école, tes parents préféraient faire venir un professeur chez toi. Tu ne connaissais pas encore Jared, il ne t’avait pas encore transformé en monstre. Tu n’étais qu’un enfant innocent, gentil. Tu voyais le monde comme un terrain de jeu, il était tout à toi, tu pouvais en faire ce que tu voulais, tout découvrir. C’est encore le cas aujourd’hui, tu penses que le monde t’appartient. Mais il y a cet aspect malade, malsain, dans ta façon de voir les choses. A l’époque, cette époque dont tu n’as quasiment aucun souvenirs, tu étais adorable, un vrai petit saint. Il y avait cette petite fille que tu voyais souvent, elle trainait près de chez toi tous les étés. Elle, tu lui faisais des compliments. Mais tu ne te souviens de rien, à peine d’une silhouette.

Tu es sorti de tes pensées par un juron de Cassie, immédiatement suivi par des excuses.

– Etonnant. Tous les jurons lâchés depuis tout à l’heure m’étaient destinés. Ca ne m’aurait pas vraiment étonné que celui-ci le soit aussi.

Tu joues distraitement avec ta gourmette en argent, entourant ton poignet depuis ta naissance. La belle époque où tu étais normal.

– Ce n’est rien. J’étais aussi perdu dans mes pensées. Je me demandais depuis quand je n’avais pas fait de compliments. Et j’ai trouvé ! La dernière personne a avoir entendu quelque chose de gentil venant de moi était une petite fille en Angleterre. Sympathique.

Ton sourire s’efface peu à peu. L’Angleterre te manque, et tu réfléchis sérieusement à rentrer chez toi. Pour de bon.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMer 24 Oct 2012 - 10:32

Les yeux dans le vague, j'observe le long couloir qui m'avait servit de ring. Enfin qu'importe mes idées ainsi que mes pensées sont toutes dirigées vers Jeremiah, une certaine sensation de déjà vu, mais pas comme dans un rêve non c'est différent! C'est comme si on s'était déjà prit le bec de cette manière avec une certaine brutalité sans pour autant se faire la gueule les minutes qui suivaient. Cela ne me plaisait pas vraiment, j'aimais bien tout calculer correctement et je n'aimais bien évidemment pas les situations qui m'échappe, d'autant plus quand j'étais incapable de résoudre ces imprévus.

Les paroles du jeune homme me firent légèrement rire. "Et bien je t'attendrais au tournant." Un sourire ornait mon visage avec une petite étincelle de jeu dans les prunelles. Alors que j'essayais de trouver à quel endroit avais-je bien pu rencontré Jeremiah celui-ci me répondit que non on ne se connaissait pas malheureusement ces paroles n'étaient pas vraiment convaincante ni pour lui ni pour moi d'ailleurs. Je m'installais un petit peu plus confortablement chose qui était quelque peu contradictoire étant donné que des escaliers ne pouvaient en aucun cas être confortable.

"Dois-je prendre ta remarque comme un compliment?" Dis-je amusée par la tournure que prenait la situation. C'était fou le fossé qu'il y avait entre la Cassie qui rétorquais qu'il était hors de question qu'elle se baisse pour ramasser ce qu'il avait fait tombé et la petite Cassie qui essayait de faire un peu d'humour pour débridé le jeune homme. Mes pensées vaquèrent loin de ces escaliers, loin de Miami, loin de Wynwood.

Des souvenirs faisaient surface dans mon esprit. C'était le temps où mon père était encore présent régulièrement à la maison, ne voulant pas délaissé sa petite fille qui le réclamait le soir pour qu'il chasse les monstres sous son lit. Un soir d'été dans la résidence secondaire en Angleterre. Je me voyais pas plus haute que trois pommes réclamer un bonbon au caramel. Me faisant réprimander par ma mère plutôt sévèrement j'avais quitté la maison une mine boudeuse sur le visage et j'avais été près de la rivière près des arbres.

Peu de monde habitait l'endroit, nous étions en pleine cambrousse et puis où je m'aventurais faisait partie intégrante du domaine. Je me souviens jouer avec un caillou, les enfants se complaisent dans un bonheur éphémère qui n'ai que pure connerie dans la bouche d'un adolescent ou d'un adulte. Une présence envahissait mon espace je me tournais pour voir qui osait venir me déranger sauf que le souvenir s'évanouit pour repartir vers les méandres de mon esprit. Frustré de ne pouvoir avoir de réponse je lâche un juron.

Revenant doucement à la réalité je me rends compte que je ne suis pas toute seule. Sans réfléchir trente secondes je prends la parole. "Désolée cela ne t'étais pas destiné" dis-je au jeune homme. Mais qu'est ce que j'suis cruche quand j'm'y mets. Pourquoi je m'excusais auprès de cet ignare machiste et arrogant? Parce qu'au fond tu ne peux pas lui en vouloir m'entendis-je penser. J'avalais ma salive résignée. Qu'est ce qui me poussait à vouloir le voir sourire sincèrement et rire?
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyJeu 18 Oct 2012 - 0:17

♠ Tu as prononcé ces mots honnis, méprisés, qui n’appartiennent selon toi qu’aux faibles. Tu t’étais promis de ne plus jamais t’excuser, de ne laisser personne te toucher au point d’en ressentir le besoin. Incapable. Tu ne peux même pas tenir une simple promesse, une conviction. Misérable. A peine ces syllabes ont-elles franchies la barrière de tes lèvres que tu les sens te brûler, t’arracher la gorge, te torturer. Te voilà aux pieds de Cassie, pauvre animal blessé, à sa merci la plus totale. Où est passé le Jeremiah que tu connais ? Celui-là ne se serait jamais excusé, il aurait simplement tourné le dos à cette fille. Sa voix te parvient, lointaine, comme si ta tête était plongée dans un nuage de coton. Tu réussis pourtant à esquisser un sourire quand ses mots se fraient enfin un chemin vers ton cerveau épuisé.

– Fair-play. J’aime ça. Mais je n’ai jamais perdu, avant. J’aurai ma revanche. Je le jure. J’aurai ma revanche…

Les sons ont du mal à franchir tes lèvres toujours gercées, craquelées. Ce n’est qu’un mince filet de voix qui s’élève dans le couloir, tellement bas qu’il n’y a déjà plus aucun écho de tes paroles. Tu sens Cassie s’asseoir quelque part derrière toi, elle ne dit rien, mais tu sais qu’elle t’observe. Tu sens son regard posé sur ta nuque, attendant une réaction aux derniers mots qu’elle vient de prononcer. Tu hésites de longues secondes, et tu te retournes vers elle, détaillant chaque trait de son visage. Tu essaies de replacer ce regard sombre, ces sourcils froncés, cette bouche pincée dans un contexte différent, mais tu n’y arrives pas. C’est comme si un mur se dressait devant tes souvenirs d’avant Jared, comme si ta rencontre avec ton meilleur ami avait effacé de ta mémoire tout ce que tu avais vécu avant lui. Tu sens, tu sais qu’il y a quelque chose d’enfoui en toi, des choses que tu as oublié, auxquelles ton subconscient refuse de te laisser accéder. Tu continues de fixer Cassie, ton regard parcourant toujours les moindres détails de son visage. Tu essaies d’apprendre ses traits par cœur, la courbe de son nez, la couleur exacte de ses yeux, la forme de ses lèvres. Comme si au fond de toi tu savais qu’il ne fallait plus que tu oublies quoique ce soit.
Tu finis cependant par te détourner, et par lâcher quelques mots.

– Non. Je ne crois pas. Je ne connais personne qui réussis à me t…

Tu aurais voulu continuer ta phrase, lui dire « Je ne connais personne qui réussis à me toucher de cette façon, à chambouler toutes ces choses en moi, à me faire m’excuser si facilement ». Mais jamais ces mots ne doivent franchir le seuil de tes lèvres, alors tu te reprends rapidement.

-… qui réussis à m’énerver autant que tu l’as fait. A me mettre hors de moi de cette façon. Peut-être que quelqu’un l’a déjà fait, il y a longtemps. Mais je ne m’en souviens pas. Alors crois-moi, si on se connaissait, je m’en souviendrai. Tu n’es pas quelqu’un qu’on oublie facilement.

Ta bouche esquisse un sourire maladroit, alors que tu replonges dans tes pensées, essayant de te souvenir si tu as déjà eu une Cassie dans ta vie.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMer 10 Oct 2012 - 13:01

Je ne fléchis pas, pas plus que je baisse le regard. Pourquoi faire? Dites moi que je rêve. Comment un homme aussi normalement constitué pouvait être aussi lunatique? Mon dieu que c’est agaçant. Ce mec était vraiment horripilant. Alors que le jeune homme se détache de moi, comme s’il était dans l’obligation de ma lâcher pour une quelconque raison, il s’assoit sur la deuxième marche des escaliers qui se trouvaient derrière moi. Ses mains prirent sa tête comme un étau. Je ne sais pas quoi, mais je m’approche de lui, je m’accroupis devant lui et j’ai l’impression d’avoir déjà vécu cette scène, pas à la manière d’un rêve prémonitoire non, plutôt comme quelque chose que j’ai déjà fait, quand j’étais plus jeune, plus petite.

Je ne fis même pas attention à ce qu’il pouvait bien me dire. En fait je m’inquiétais. Pourquoi? Ça c’était un mystère. Le brun ne releva pas ses yeux non il se renfermait dans un certain mutisme que j’étais incapable de déchiffrer. Un seul mot franchit mes lèvres. « Pourquoi? » Alors qu’aucun son ne sort de la bouche du brun, il sort son portefeuille et il me jette cinq cent dollars au sol ce qui me fit l’effet d’une gifle, j’avais juste l’impression à ce moment là de n’être qu’une moins que rien, une prostitué que l’on paie.

Je ramasse les cinq cent dollars au sol et j’entends le brun qui s’excuse. Mes yeux s’écarquillent et je reste stoïque face à ces excuses. Il est toujours assis sur les marches des escaliers, je lui tends ses billet ainsi que son téléphone portable. Je ne suis pas lâche, pas plus qu’une mauvaise joueuse, la partie s’arrête seulement quand un des joueurs abandonnent. Et Jeremiah abandonne, par ses mots, ses gestes, il capitule. Tout à coup plus rien n’est amusant.

Je prends tout de même la parole. « Je n’ai pas besoin de ton argent. Si je t’ai pris ton téléphone c’était seulement pour jouer, rien de plus rien de moins. Et quand l’autre joueur abandonne la partie cesse. » Que pouvais-je bien faire? Je lui avais rendu son téléphone portable, ainsi que ses cinq cent dollars, mais quelque chose m’empêchait de partir, de me retirer comme j’avais l’intention de le faire un peu plus tôt. Je finis par m’asseoir également sur les marches d’escaliers les genoux repliés contre ma poitrine, les mains encerclant mes genoux et je reste silencieuse.

J’ai beau chercher dans mes souvenirs je n’arrive pas à me rappeler. Je tourne en boucle le prénom "Jeremiah" mais rien y fait. Pourtant je sais que je connais cet homme, je sais que je l’ai déjà vu, peut être même fréquenter. Pas à notre époque sinon je m’en souviendrais, quelques années auparavant sans doute. C’est comme si on avait retiré ce moment précis de ma vie. Ah moins que ce soit mon propre esprit qui ai renié ceci parce que c’était juger trop traumatisant. Je sentais venir une migraine à me torturer l’esprit de cette manière là. Mes yeux regardent les aller et venus des élèves dans le couloir. Certains prennent les escaliers et ils nous observent, ils se demandent sans doute ce qu’on fait assis là. Je finis par poser une simple question à l’intention du brun. Pour m’aider, m’aider à me souvenir de lui. « Dis Jeremiah? Est-ce qu’on se connaît? » Etant installée un peu plus haut sur les marches des escaliers j’observe le brun, enfin du moins je regarde son dos attendant une réponse de sa part qui ne venait pas. Ma patience avait des limites, mais je tiens bon.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMar 9 Oct 2012 - 11:40

♠ Tu sais qu’avec Cassie, ce sera plus compliqué. Que tu ne pourras la faire céder aussi facilement que les autres. Tes mots n’ont pas, ou que peu, d’effet sur elle ; elle est l’une des premières difficultés que tu rencontres. Un boss de fin de niveau dans le jeu que tu mènes, comme si on ne l’avait mise sur ton chemin que pour qu’elle puisse t’affaiblir. Car c’est ce qu’elle fait, elle te prend de court, te remet en place, te répond et te regarde dans les yeux. Ses prunelles sont plongées dans les tiennes, et il n’y a rien que tu puisses faire pour t’en détourner. Elle t’affaiblit, la garce, elle réussit à te lasser de ton petit jeu. Tu aimerais l’abandonner là, au milieu du couloir, faire demi-tour et fuir aussi loin que tu le peux. Retourner en Angleterre. Quelle idée stupide que d’avoir voulu venir ici, suivre Jared. Jared qui semble être passé à une nouvelle vie, ne répondant plus à tes appels, refusant presque de te voir. Cassie n’est que l’étincelle, elle met le feu aux poudres, te détruit au passage. Elle te rappelle quelqu’un, connu il y a longtemps, mais tu ne saurais dire qui. Tu ne la connais que depuis une trentaine de minutes et pourtant, elle appuie déjà là où ça fait mal, comme si elle cherchait à te rendre fou. Mais tu l’es déjà.

Elle ne réagit pas à tes doigts caressant doucement sa nuque. Elle aurait pu se mettre à hurler, se défendre, te frapper. Tu sais très bien qu’elle aurait eu le dessus sur toi, elle l’a déjà eu. Et tu n’as jamais su te battre, tu n’as jamais voulu savoir. Tes seules armes sont tes mots, mais cette brune semble protégée. Tes paroles n’ont pas plus de pouvoir que tes poings, et elle semble s’en amuser. Et toi, tout ce que tu veux, c’est partir. Même ton orgueil n’étouffe pas ce besoin que tu as de t’éloigner d’elle, cette pulsion presque vitale, animale. L’instinct de survie. Les rôles sont échangés, tu es une proie, et tu dois t’éloigner au plus vite de ton prédateur avant qu’il n’aspire ton énergie vitale, qu’il ne te réduise à un tas de chair fumante, vide. Tu as l’impression que ton esprit tombe en ruine, tu n’arrives plus à réfléchir. Et c’est l’apogée de ton malaise quand elle te dit qu’elle ne te rendra pas ton portable. Tu l’avais presque oublié. Au fond, tu n’en as rien à faire. Tout ce que tu voulais, c’était asseoir ta dominance. Pas récupérer un vulgaire objet.

Et pourtant, tes jambes te lâchent, tu ne tiens plus debout. Tu t’assois sur les marches d’un escalier que tu n’avais pas remarqué, la tête entre les mains. Une migraine atroce te vrille le crâne, et tu fais un effort qui te semble surhumain pour lui répondre.

- Tu sais quoi ? Peu importe. Je me fiche de ce portable, comme je me fiche de tout. Si tu considères le fait de le garder comme une victoire, alors garde-le. Que veux-tu que j’y fasse. Je n’ai ni l’envie, ni la force de te l’arracher des mains. Et tu me mettrais au tapis avant que j’ai pu esquisser le moindre geste. Alors fais-en ce que tu veux. Tu peux le garder, le jeter, le vendre, le donner, le détruire. J’en ai rien à foutre.

Tu relèves la tête et tes yeux avisent quelques débris au sol. Tu as marché sur son portable, le cassant en deux. Tu avais presque oublié. C’est pour ça qu’elle t’a pris le tien, une petite vengeance. Pour la première fois de ta vie, tu regrettes un geste, tu te fais l’effet d’un salaud. Tu te relèves doucement, prend quelques billets dans ton portefeuille. Tu les jettes au sol sans regarder. Tu as donné tout ce que tu avais, 500 dollars. Une misère pour toi. Et bien assez pour rembourser un portable. Tu lèves les yeux vers Cassie, et douloureusement, tu articules quelques syllabes jamais prononcées.

– Excuse-moi.



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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMer 5 Sep 2012 - 13:05

Je ne suis pas lâche, en réalité je savais très bien qu'il me retiendrait et ce par n'importe quel moyen. Ce qu'il n'acceptait pas c'est que j'ai le dernier mot et que je le marquais par un geste physique qui concluait en quelque sorte ma victoire sur lui. C'était tellement jouissif d'avoir le dernier mot, une véritable satisfaction personnelle. Sur le point de franchir la porte qui me mènerait à la sortie je sentis une sorte de courant d'air et mon dos percuta le mur adjacent à la porte, deux mains posées sur le mur placé de chaque côté de mon visage.

Ne lâchait-il jamais l'affaire? J'inspirais profondément et sur le ton de la lassitude je dis à peine audible. "T'abandonnes jamais?" Au vu de ce qu'il me répondit cela voulait dire qu'il n'abandonnerait certainement pas. Un discours totalement risible et d'ailleurs c'est ce que je fis je riais faiblement certes mais je riais tout de même. Il est vrai que j'avais un ego plus ou moins grand, mais de là à dire que j'étais faible ça c'était blessant.

Les yeux dans les yeux je ne baissais pas le regard pourquoi faire? Je n'allais pas lui laisser le plaisir de prendre le dessus. C'était contraire à mes habitudes. Je souris de plus belle. "C'est fou ce que ton discours est risible. Honnêtement tu t'entends parler? Okay j'ai peut être un ego plus ou moins grand, mais me dire que je suis faible ça c'est vraiment petit. Tu n'aimes juste pas perdre une partie! La vie est une pièce de théâtre et nous en sommes les acteurs principaux." Il me semble que c'était Shakespeare qui disait cela. M'enfin qu'importe le théâtre n'était pas d'actualité pour le moment.

J'avais un homme déterminé qui ne ma lâcherait pas de sitôt sur les bras. Suite à ma réplique le poing du jeune homme s'écrase douloureusement sur le mur. Je ne tressaillis pourtant pas. Pourquoi me plierais-je devant lui? Même s'il avait des airs de psychopathe jamais je ne me mettrais au sol pour lui embrasser les pieds. Je sens la respiration du jeune homme s’accélérer, son visage est parsemé d'une fine pellicule de sueur. Il cherche quelque chose à dire, je ne fais pourtant rien je l'observe juste de mon regard clair. Je ne loupe aucun tique de son visage, ni ses lèvres pincées, ni ses sourcils relevés marquant son irritabilité, il me rappelle vaguement quelqu'un, mais je ne veux pas y penser.

Sa voix rauque claque alors dans le couloir étrangement désert; une confession. Je n'fais pourtant rien et ce même quand il bouge sa main et la pose sur ma nuque mettant en quelque sorte à exécution son aveu. Un plaisir mal saint affiché sur le visage, je cligne des yeux mais un sourire s'affiche également sur mon visage, une satisfaction personnelle à le faire réagir. Je n'ai pas peur, pourquoi aurais-je peur? La crainte ou la frayeur c'est pour les lâches ainsi que les faibles. Il ne me toucherait pas! Je ne sais pas pourquoi, mais je savais qu'il ne ferait rien.

Il me demanda alors sur un ton calme et détaché de me rendre son portable. Je le regarde droit dans les yeux et je lui répond. "J'ai pas vraiment l'intention de te le rendre!" dis-je simplement.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyLun 3 Sep 2012 - 23:05

♠ C’est ta dernière phrase qui la fait réagir. Ce sont ces 5 mots qui l’interpellent, qui la dérangent. Tu vois son regard, auparavant vide d’expression, qui se remplit de cette lueur que tu connais si bien, que tu as apprivoisé avec le temps. La haine. Pure et incontrôlable, celle qui pousse certains au meurtre et d’autres à la folie. De ces deux camps, tu as choisi le tien il y a bien longtemps. Tu penses être ton propre maître, mais c’est la haine qui te guide, dans cette folle pantomime dont Cassie a été témoin. Elle t’apostrophe avec lassitude, et c’est en souriant que tu lui réponds.

– Dis-moi tout. Je t’écoute, vide ton cœur.

Ton sourire narquois s’agrandit devant la rage qui semble la posséder. La colère dans ses yeux en aurait pétrifié plus d’un, mais toi, elle t’amuse. Ces instants avec Cassie t’ont donné autant d’adrénaline qu’un tour en montagnes russes, tu ne te lasses pas de vos échanges haineux. Pas un seul instant tu n’as pensé à partir, à la laisser seule au milieu de ce couloir où les badauds s’arrêtent parfois pour vous regarder, et contempler les traces de sang que ton nez a laissé au sol. Tu portes une main à celui-ci, essayant de déterminer si la douleur passera vite, alors que la brune vomit son venin sans respirer. Tu fixes sa bouche qui débite ces paroles acerbes, cette voix qui t’agresse les tympans comme un piano désaccordé. Enfin, tout ce brouhaha cesse, et tu t’apprêtes à lui répondre, mais elle ne t’en laisse pas le temps. Elle s’éloigne déjà, clamant haut et fort t’avoir volé ton portable. Il faut que tu la rattrapes. Vite. Elle ne peut pas avoir le dernier mot, elle ne peut pas s’en tirer comme ça, ton bien entre ses sales mains.

– Cassie ! Tu n’as pas le droit de partir. C’est lâche, minable, immature, stupide.

Tu cours et la rattrapes au niveau de la porte. Tu vois flou, tu n’arrives plus à réfléchir. Récupérer ton portable, lui faire fermer son ignoble bouche, lui éclater le visage contre le sol. Non. Juste récupérer ton portable, et ta place de dominant. Tu la bloques contre le chambranle de la porte, sa tête entre tes deux bras, posés contre le mur, poings serrés. Tu secoues la tête vigoureusement, il faut que tu retrouves le fil de tes idées. Que tu arrives à réfléchir correctement. Tu baisses la tête et te lèches les lèvres. Elles sont sèches, craquelées, comme à chacune de tes crises. Tu les humidifies du bout de la langue, paniqué, désorienté. Puis tu relèves lentement la tête, un sourire mauvais étirant tes lèvres douloureuses.

– Ne me juge pas, Cassie. Tu es comme moi. Mon ego est de la taille du tien. Mon machisme est aussi virulent que ton féminisme désuet. La seule différence entre toi et moi, beauté, c’est que tu es faible. Trop sensible. Et cette sensibilité te perdra, crois-moi. « Humain, trop humain », disait Nietzsche. Tu es trop humaine, tu dois renforcer tes barrières, et ça commence par accepter le monstre qui est en toi. Cesse de te voiler la face, nous sommes pareils.

Tu frappes le mur de ton poing, rajoutant de la douleur à celles que tu éprouves déjà. Tu as du mal à respirer, tu as chaud, il faut que tu partes. Mais tu as encore tellement de choses à dire à cette fille, cette inconnue qui te met dans tous tes états.

– Je vais te faire une confession. Je ne suis pas un Pi Sigma comme les autres. Je ne suis entré dans cette confrérie que pour suivre un ami. Je n’ai aucun tableau de chasse, je ne veux jamais, ô grand jamais, partager ton lit. Alors voici ma confession : le contact avec les autres me dégoûte. L’idée de mon corps contre celui d’une fille me donne la nausée. La seule situation où j’aime le contact avec la peau d’une fille, c’est quand ma main caresse son cou et serre, serre jusqu’à ce que ses yeux sortent de ses orbites.

Sur ces mots, tes doigts effleurent la peau fine de son cou, et tu finis par poser ta main sur sa nuque, exerçant une légère pression sur celle-ci. Tu perds ton sourire et le ton de ta voix redevient froid, impérieux.

– Maintenant, rends-moi mon portable.

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Le Doyen

Le Doyen


Je suis: : Féminin
Nombre de rumeurs: : 2026
Je suis âgé(e) de: : 31

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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyDim 2 Sep 2012 - 20:40

Le membre 'Cassie Hening' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Portable' :
Tu peux pas faire attention? || Jeremiah Vole_l11
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyDim 2 Sep 2012 - 20:40

Les yeux fermés, je ne voulais même pas regarder cet homme. Résignée, j'avais décidé de ramasser mes affaires au sol. De toute manière j'étais sûr d'une chose il ne se serait pas baisser pour m'aider. Je lui donnais satisfaction et contentement, mais je n'allais pas non plus passer mon après midi dans un couloir à débattre inutilement sur la condition de la femme ou bien de l'homme. On le savait tous les femmes étaient pour la plupart inférieures aux hommes, enfin c'était ce que la mémoire universelle disait, même si au fond ce n'était pas vraiment le cas. Le monde était machiste et même les féministes n'iraient jamais à l'encontre de la majorité.

J'inspirais profondément quand mes yeux tombèrent sur mon portable, cassé! Me dites pas qu'il a marché dessus. Puisque c'était ainsi, j'avançais vers le brun subtilement et je passais ma main dans sa poche extérieur et en sortie son portable. J'allais quand même pas partir sans un portable en état de marche. J'avais de la chance d'avoir des bons réflexes et que pendant sa pantomime de fou furieux j'avais pu en extraire son portable.

Il débita un incroyable taux de phrases que je n'écoutais même pas, je m'activais simplement à ramasser mon bordel. Et puis de toute manière on m'a toujours dit que l'indifférence est le plus grand des mépris. La seule chose que je discernais ce fut une "Et tu sembles l’avoir compris." Si il le disait, je n'allais pas aller à l'encontre de sa putain de satisfaction machiste et sans aucun doute de son action vraisemblablement psychopathe.

Une fois mes objets tous remis dans mon sac je souris, à mon humble avis il était incapable de savoir pourquoi je souriais. Je n'avais aucune raison de le faire. Enfin pas que je sache. "Tu sais quoi Jeremiah?" lui demandais-je. Il devait sans doute à s'attendre à quelque chose allant à l'encontre de ses dires, j'étais connue pour être en quelque sorte une jeune femme lunatique et sans aucun doute imprévisible. Mes actes, mes gestes, mes paroles pouvaient être totalement opposées à celle que je tenais quelques secondes auparavant. J'étais quelque peu indécise sur beaucoup de choses.

J'avançais alors vers le brun pour lui faire face. "Je pense être beaucoup moins roturière que toi! Et si cela peut satisfaire ton ego sur dimensionné, ainsi que ton machiste plutôt particulier. Insultes-moi de salope autant de fois que tu l'veux. Une chose reste sûre tu ne partageras sans doute jamais ma couche. Et ce même si dans ta confrérie merdique de salopards imbus d'eux mêmes il est de notoriété publique que vous avez un tableau de chasse. Heureusement pour moi la plupart de mes prétendants ne sont pas des Pi Sigma!" Je ne le connaissais pas mais son ego si haut, sa prestance, sa confiance en soi, sa jeunesse étaient des preuves suffisantes pour savoir qu'il était chez les bâtards inopportuns. Je souris alors et alors que je commençais à partir en direction de la sortie je me retournais vers le brun et lui dit. "Au fait cherches pas ton portable, il est dans mon sac. Tu as pété le mien je ne fais que me rembourser." Concluais-je dans un clin d'oeil.


Dernière édition par Cassie Hening le Dim 2 Sep 2012 - 20:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyDim 2 Sep 2012 - 18:21

♠ L’ombre de ta main tendue semble pointée vers les babioles éparpillées au sol ; une main de juge désignant les coupables d’un crime. Tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils, tu réalises avec dégoût que tout ça n’est arrivé qu’à cause de ces objets. S’ils étaient restés bien à leur place dans le sac de la brune, tu aurais continué ton chemin sans te préoccuper d’elle. Tu serais déjà loin, et non bloqué ici avec cette roturière qui ignore délibérément ta main. Elle t’énerve, t’agaces, t’horripiles. La colère gronde en toi, tu réfrènes cette pulsion qui te dit de la jeter au sol et de la rouer de coups. Ce n’est pas toi, tu n’es pas violent, tu exècres la violence. Et pourtant, cette Cassie réveille en toi des sensations dont tu ne connaissais pas l’existence. Cette envie de faire mal, physiquement, de voir son corps se meurtrir sous les assauts de tes poings, c’est la première fois. Il faut que tu t’éloignes d’elle, elle te transforme en tout ce que tu hais.

Tu la vois se relever, regardant ta main et l’ignorant superbement. Elle reste tendue quelques instants, puis tu la ramènes vers toi, tripotant les boutons de ta veste. Tu regardes Cassie s’affairer avec un peu d’appréhension. Que va-t-elle faire, maintenant ? Elle est trop imprévisible pour toi. Tu ne la connais pas, mais il y a cette bestialité chez elle qui te rend fou. D’inquiétude, de colère, de haine, de violence. Son regard est fixé dans le tien, tu essaies de lui faire comprendre tout ce qu’elle provoque en toi. Finalement, elle se penche et ramasse ce qui lui appartient.
Tu ne le crois pas. Tu souris, les yeux éclairés par la victoire. Tes lèvres esquissent une grimace, ton nez douloureux t’empêchant de sourire réellement. Mais peu importe l’air que tu dois avoir, peu importe qu’on te prenne pour un fou, peut-être en es-tu un. Tu as gagné, et c’est tout ce qui compte à tes yeux. Cette pimbêche s’est finalement pliée aux règles du jeu, et tu sors encore une fois vainqueur. Elle s’est soumise, bien sagement, aux ordres de ceux qui valent mieux qu’elle. Comme si elle avait finalement compris où était sa place. Au sol. Avec les ordures. Tu l’observes sans vergogne, profitant de ta victoire alors qu’elle te crache son venin au visage.

– Je pense que nous le sommes. Tu.. tu m’as embrassé. Tu t’es jeté sur moi comme une folle, et tu m’as embrassé.

Ta voix semble paniquée, tu trembles légèrement à l’évocation de ce baiser volé. La sensation de ses lèvres contre les tiennes, ses cheveux effleurant ton visage, son parfum emplissant l’infime espace entre vos deux visages, entre vos deux corps. Tu retiens avec difficulté la nausée qui t’envahit, tu meurs de chaud, ta respiration se fait difficile. Avec deux doigts, tu écartes le col de ta chemise de ton cou, à plusieurs reprises, frénétiquement. Tu fais les cent pas devant elle, des petits pas rapides, destinés à te calmer. C’est comme ça que tu fais, toujours. C’est comme ça que tu te calmes, que tu retrouves ton sang-froid, que tu redeviens Jeremiah Hart, celui que rien n’ébranle. Tu t’agites sous le regard de Cassie, et peu importe si elle ne comprend pas ton attitude.

– Ne me regarde pas. Ne pose pas tes yeux sur moi après ce que tu as fait. Tu n’avais pas à me toucher, t’approcher de moi de cette manière. Tu n’avais pas le droit.

Tu te calmes petit à petit, ta respiration ralentit. Ta panique disparaît aussi vite qu’elle est apparue, et tu te retournes brusquement vers la brune.

– Qui crois-tu être ? Que crois-tu être pour te permettre de me toucher ? Tu n’es rien, Cassie, rien du tout. Une étudiante mal baisée qui se jette sur le premier morceau de viande venu, au mieux. Une insignifiante petite bête qui n’est bonne qu’à se plier aux ordres, sans volonté, moulée dans la violence, au pire.

Tu pars dans un éclat de rire incontrôlable, la folie s’empare encore une fois de toi, mais tu t’en fiches. Tu es bien, vidé de toutes tes forces, tu ne te contrôles plus. Tu ne contrôle plus rien.

– Me jeter au sol de cette façon… Tu t’es cru dans « Fight Club », chérie ?

Ton rire s’arrête subitement, comme passé à la guillotine. Et ton sourire revient, plus mauvais que jamais.

– Tu n’es bonne qu’à ramasser les miettes de ce qu’on veut bien te laisser.

Tu désignes d’un mouvement de tête les objets qu’elle tient encore dans ses mains, ceux qu’elle vient de ramasser, déclarant implicitement ta victoire.

– Et tu sembles l’avoir compris.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMar 28 Aoû 2012 - 22:46

Si je m'attendais à celle là! Cet enfoiré au rictus blessant m'a mordu, ce psychopathe sorti de l'asile m'a mordu! J'y croyais pas. Le cul toujours par terre, je n'sais pas quoi faire, je ne sais pas non plus ce que je fous ici, ni même qui est cet homme. En fait je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam, la seule chose que je connaissais était son prénom si cela était un vrai patronyme et pas un non emprunter à un quelconque homme peut être tué par ses propres mains. Ce qui, dans l'état actuel des choses ne m'étonnerais même pas.

Même si visiblement le jeune homme n'avait aucune force physique, il n'en restait pas moins une jeune homme intelligent. Et cela me trouait vraiment le cul de le savoir aussi futé.Ses yeux me toisent comme si j'étais un vulgaire petite insecte que l'on écrase. Une certaine confiance en soi transparaissait dans ce corps hermétiquement fermé à tout abus dérisoire et futile autant de la part d'une fille que de la part d'un homme. Enfin c'est ce que j'en concluais. Un gout de métal emplit ma bouche, signe d'un débit de sang plutôt important. Je pris un mouchoir qui se trouvait à terre, épongeant le sang qui s'était frayé un passage à travers les fines fentes de mes lèvres, les faisant alors se sécher dangereusement.

Je ne regarde plus ce qu'il se passais autour de moi, je restais assise et observais les objets éparpillés un peu partout au sol. Des objets tous à moi tous au sol à cause d'une seule et même personne. Une personne qui se trouvait-être Jeremiah. Sa phrase au relent méprisable se répercute dans ma tête comme un leitmotiv que je n'apprécies pas vraiment. "Mon amour" un surnom que je détestais bien plus que tous les autres, un surnom sans aucune valeur affective. Un surnom banal sans réelle signification sentimental. Je souris quand même, pourquoi ne pas le faire?

Je regardes le brun qui se trouvais face à moi. Celui qui baragouine une langue étrangère, en fait non c'est bel et bien ma langue natale, mais je ne fais pas attention à ce qu'il me dit. En fait mon esprit vaque à des occupations plus dense et plus gentille. Des souvenirs d'autre fois, des flash back, des retour en arrière apprécié de tous ou presque. Je ne suis plus que le spectateur de mes propres souvenirs. Quand je me réveille de ma léthargie qui ne dura que quelque minutes ce fus pour voir la main du brun se tendre face à moi.

Les yeux noirs, je le regarde avec une indifférence et un mépris total. Je refuse de prendre sa main et je me redresse difficilement certes, mais je me redresse tout de même. Je ne dis rien, je ne fais rien à son encontre, je le regarde simplement droit des les yeux. Il ne m’apprécie pas, comme je ne l'apprécie pas non plus. Je regarde le cirque qu'il a causé et je décide finalement de ramasser ce qui m'appartient au sol. Les yeux vides d'émotion, je me baisse et ramasse ce qui jonche le sol et ce qui était dans ma sac avant ce regrettable incident. Je sors de nouveau un mouchoir du sachet et je nettoie les marques de sang qui se trouvaient au sol. D'un revers de la main j'essuie les quelques goutte de sang qui se trouvaient à la commissures de mes lèvres, je ne défais pas mon regard du sien. Alors qu'il ne perd pas une miette du spectacle je lui crache au visage. "On ne sera jamais quittes!"
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMar 28 Aoû 2012 - 18:06

♠ Sortie de nulle part, sa voix te récite du Corneille et du Shakespeare, elle aligne les mots les uns après les autres, comme s’ils avaient un sens pour elle. Elle s’approprie ces paroles, cherchant certainement à te donner tort. Peut-être pense-t-elle que tu vas être impressionné par l’immense savoir qu’elle possède, mais il n’en est rien. Ce ne sont que des mots, vides de sens et d’intelligence. D’intelligence, surtout. C’est là sa façon de te montrer que tu t’es trompé ? C’est de cette façon qu’elle compte te prouver qu’elle est intelligente ? Tu souris doucement, toujours au sol. Tu n’as pas encore la force de te lever, et ta dignité n’est plus qu’un lointain souvenir. Alors peu importe. Tu peux bien rester allongé par terre des jours durant, tu t’en fiches.

Tu ignores son récital enfantin et balbuties ton prénom. Tu aimes savoir que les gens le connaissent, qu’ils sachent à qui ils s’adressent. Quand ils prononcent ton prénom, tu te sens bien, connu, reconnu. Etrange. La folle est penchée sur toi, elle te fixe dans les yeux, et tu ne peux détourner ton regard du sien, malgré ton envie de fuir. Tu n’aimes pas qu’on s’approche de toi, si tu ne l’as pas décidé. Il faut que la proximité vienne de toi, ou tu ne supportes pas. Et là, tu aimerais être n’importe où ailleurs qu’ici, sous le regard gris de cette cinglée violente. Que va-t-elle faire, cette fois ? Te mordre la jugulaire et te laisser te vider de ton sang sur ces dalles immondes ?
Tu caches difficilement ton dégoût quand son mouchoir t’effleure le visage et essuie le sang qui a coulé. C’est à ce moment-là que tu réalises que ton nez t’élance affreusement. Peut-être faudrait-il que tu voies un médecin, cette tarée a dû bien t’amocher. Tu ouvres les yeux, que tu avais inconsciemment fermés sous les caresses de la brune. Tu t’apprêtes à lui dire de partir quand elle se penche un peu plus, te murmure son prénom et pose ses lèvres sur les tiennes.

Au début, tu réponds à son baiser. Ça te vient naturellement, tu ne peux pas te contrôler, et tes lèvres s’accrochent aux siennes. Mais tu réalises vite que tu te fais embrasser par une malade mentale lâchée dans la nature, alors qu’elle t’a mis au sol et probablement cassé le nez. Alors que ton cerveau cherche un moyen de fuir, ton corps agit avant. Tes dents attrapent sa lèvre inférieure et tu la mords de toutes tes forces, il faut la faire partir, elle ne doit plus te toucher. Elle se recule précipitamment, et tu as gagné. Tu t’assieds lentement, tâtant ton nez avec précaution. Tu as la tête qui tourne, et la douleur dans ton nez s’est amplifiée. Tu récupères le mouchoir tombé au sol et continues de t’essuyer le menton en te tournant vers Cassie.

– Alors, ça t’a plu ? Tu aimes la façon dont je t’embrasse, mon amour ?

Tu prends appui sur tes deux bras pour te lever, tu as du mal à tenir debout, tu vacilles un peu, mais tu y arrives. Tu te diriges vers elle, toujours au sol, la lèvre inférieure en sang. Tu n’y es pas allé de dent morte. Fier de toi, tu souris. Tu tripotes le bas de tes manches, les réajustes, tu prends cet air professoral qui te sied à merveille.

– La culture… La culture ne fait pas l’intelligence, tu sais. Oh, tu es peut-être douée en cours, je n’en doute pas. Vraiment pas. Mais apprendre des formules par cœur, réciter comme une sainte les mots d’un autre Homme, qui LUI a réfléchit dessus, ne fait pas de toi une personne intelligente. Il y a plusieurs intelligences, tu sais.

Tu craches un peu de sang dans le mouchoir, la douleur s’atténue petit à petit. Ton sourire s’élargit, ton regard se durcit. Tu dois faire peur à voir, cet air malsain et tout ce sang sur le visage.

– Apparemment, tu n’as pas la bonne. Si c’était le cas, tu n’aurais pas essayé de m’embrasser. Et je ne t’aurai jamais mordu. Tu aurais dû réfléchir, Einstein.

Tu t’approches encore un peu d’elle, et lui tend la main. Pour l’aider à se relever ? Pour sentir sa peau contre la tienne ? Peu importe.

– On est quittes.

Car tout ça n’est qu’un jeu, pour toi. Toute ta vie n’est qu’un jeu.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyVen 24 Aoû 2012 - 23:47

L'ineffable situation qui se jouait devant moi était sans doute la pire qui soit au monde. Pourquoi? Tout simplement parce que le jeune homme qui se trouvait en ce moment même sous moi. N'en avait strictement rien à foutre, que je le mette au tapis. Non il restait campé sur ses positions, sans même prendre en compte qu'il venait de se faire plaquer au sol par une jeune femme de mon acabit. Mais rien, il ne faisait rien, il se laissait mettre avec nonchalance sur le tapis. Ce qui rendait ma satisfaction vaine de sens et ça, ça s'était frustrant. Je relâchais donc un peu ma prise. Enfin de toute manière ça ne servait à rien de garder prise si ma victime ne réagissait pas.

J'entendis quelques à peine audible sortir de la bouche de cet homme qui soyons honnête me rendait folle. Etat-ce parce qu'il était fou et que cela se répercutait sur moi? Il parlait encore alors qu'il était au tapis, c'est tout d'même un monde. Je secouais la tête quand je le sentis se retourner, prête à parer un coup qui pourrait venir je ne sentis rien. Mais où est-ce que j'avais atterri? Il répéta seulement syllaba par syllabe ce qu'il avait baragouiner dans sa barbe quelques secondes auparavant.

J'inspirais profondément et je ne restais tout de même sur la personne en dessous de moi. J'aimais la passivité chez un individu, or je n'aimais pas sa putain de passivité à lui. Non je la détestais plus que de raison. C'était donc une citation qu'il m'avait dit un peu plus tôt. J'observais alors son visage couvert de sang sur la partie inférieur. Je ne pensais pas y être aller si fort dans ma prise. Par contre l'hémoglobine, à la couleur presque bordeaux souillait son visage et ce n'était visiblement pas beau à voir.

Dans cette position de pure dominance de ma part ce fou aux allures de psychopathe riait, il riait comme un fou furieux. Pourtant il ne lâchait pas mon regarde une seule seconde, non il me regardait et il riait. Je pense que cela aurait pu faire fuir bon nombre de personne, mais non moi je restais. Pourquoi? Parce qu'il m'attirait. Physiquement oui c'était certain, mais j'étais attiré par une toute autre force que je ne pourrais nommé. Indescriptible, indicible oui c'était ça une attirance inexprimable. Son rire s'arrêta laissant place au silence pendant quelques secondes peut être même quelques minutes qui sait? Je n'avais pas une horloge greffé dans le crâne, puis tout naturellement il reprit la parole, sans même attendre un quelconque signe de vie de ma part. Je respirais donc indéniablement j'étais en vie.

Une phrase qui aurait dû être avec quelque consonance de sarcasme franchit la barrière de ses lèvres, mais non il n'y avait aucune teinte d'une raillerie ou d'une moquerie, il disait juste ce qu'il pensait. Je ne réplique pas, pas une seule seconde avant qu'il n'est eu fini de parler puis dans un chuchotement, un simple murmure qui me surpris je répondis. " Et Corneille disait « La violence est juste où la douceur est vaine.»"En effet Corneille n'avait pas tort quand il disait ça puisque jusqu'à preuve du contraire le jeune homme n'avait eu aucune douceur à mon égard, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Un sourire tendre presque sincère orna son visage. Comment pouvions nous être aussi lunatique? C'était fou le changement qu'il y avait entre l'homme qui riait d'un rire fou et l'homme qui parlait à ce moment précis.

Sa phrase terminée je souris peut être que je me réfugiais dans une certaine note de violence quand la situation m'échappait mais je n'en restais pas moins une jeune fille bien éduqué et plutôt intelligente. J'approchais mon visage près de l'oreille du jeune homme et pour son plus grand plaisir j'utilisais de nouveau une citation. "« Qu'est-ce que l'honneur ? Un mot. Qu'est-ce que ce mot, Honneur ? De l'air. » et ça c'est Shakespeare qui le disait extrait de Henri IV pièce qui fait partie intégrante de sa seconde Tétralogie." Maintenant qu'il ose me dire que j'étais qu'une simple roturière ou une barbare et je jure que je le castre.

Je souris au jeune homme qui relâcha sa tête contre le sol froid et sans vie. Il utilise encore sa voix pour me donner son prénom.Je souris plus ou moins satisfaite de le voir un peu plus calme et détendu qu'auparavant. J'ancre mes yeux clairs dans les siens, je prends un mouchoir dans mon paquet qui traînait par là et j'essuyais le sang qui avait souillé son visage. Absorbé par son visage, je me penche délicatement au dessus de ses lèvres et je chuchote. "Mon prénom c'est Cassie." Je conclus ma phrase par un baiser.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyVen 24 Aoû 2012 - 22:07

♠ Ses yeux parlent, mais ses lèvres ne bougent pas. Quasiment pas. Tu lis dans ses yeux tout ce que les tiens t’ont renvoyé dans ton reflet pendant des années. C’est toi que tu vois, tu es dans le corps de cette femme insupportable. Elle te ressemble tellement. Tes yeux parcourent son visage, il y a cet air de ressemblance qui te trouble. La douleur entre tes jambes est toujours fulgurante, tu as sûrement une hallucination. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu n’as rien à voir avec, non, rien du tout. Elle n’est qu’une roturière vulgaire, une catin des temps modernes.
Elle est toujours silencieuse, il n’y a que ta voix qui emplit votre espace. Tu t’entends parler, de cette voix grinçante et traînante que tu ne peux t’empêcher d’utiliser quand tu es énervé. Tu t’agaces. La présence de cette fille te rend fou, tes pensées se marchent les unes sur les autres, elles trébuchent. Tu perds toutes tes capacités de réflexion. Tu souris, mais tu as encore mal. La douleur te coupe la respiration, mais tu n’arrêtes pas de sourire. La brune sourit aussi, d’un sourire si mauvais et malsain qu’encore une fois, tu crois te voir. Tu secoues la tête, chassant ces pensées. Tu préfères te concentrer sur sa main qui touche la tienne, qui attrape ton poignet.

Avant que tu ne puisses comprendre, tu te retrouves au sol, face contre terre. Ton nez amorti ta chute, l’onde du choc résonne dans tout ton crâne. Tes yeux se remplissent de larmes, alors que tu sens un filet de sang se diriger vers ton menton. Son genoux dans ton dos, penchée sur toi, elle a repris le dessus, elle contrôle la situation. Sa voix s’élève, fière, satisfaite. Tu aimerais lui dire que tu as remarqué son talent pour les arts martiaux, mais ton crâne et ton nez te font souffrir, et tu ne peux que sourire. Tu dois être fou, la situation ne se prête pas aux sourire. Tu essaies de reprendre ton souffle, le sang coule dans ta bouche désormais ouverte.

- La violence est le dernier refuge de l'incompétence..


Ton souffle est si court et ta voix si faible que tu doutes qu’elle t’ait entendue. Il faut que tu te tournes, que tu lises sur son visage la satisfaction de t’avoir mis au sol. Qu’elle voit dans tes yeux que tu n’en as rien à foutre. Qu’elle voit ce sourire fou qui orne ton visage, le sang qui colore le bas de ton visage. Qu’elle voit la douleur insupportable qui illumine tes yeux, et ton sourire, douce provocation. Tu te retournes avec difficulté. Te voilà sur le dos, endolori par l’effort que tu as dû fournir. Tu la regardes droit dans les yeux, et tu répètes, lentement, détachant les mots les uns des autres.

– La. Violence. Est. Le. Dernier. Refuge. De. L’incompétence. Isaac Asimov.. Tu craches presque ces dernières syllabes, en même temps que quelques gouttes de sang.

Et sous son regard tu ne peux t’empêcher de rire, d’un rire fou et incontrôlable. Pourquoi ris-tu ? Il semblerait que tu le saches pas toi-même. Toi, au sol, à la place des faibles. Toi qui ne t’es jamais battu, tu te retrouves à terre sous les coups d’une femme, et tu n’as pas honte. La situation t’emplit d’une sensation que tu n’as jamais connu, tu ne sais pas comment réagir. Alors tu ris, comme à la meilleure des blagues. C’est sûrement ça. Ta présence au sol, ta douleur, cette fille, ça ne peut être qu’une vaste blague. Tu ris toujours, un peu moins cependant. Ton excès de folie s’est calmé.

– Tu utilises ton corps comme j’utilise mes mots. C’est donc ta seule défense ? La violence, toujours la violence ; cet accessoire des faibles. Tu dis être douée en cours, tu dois donc avoir un minimum de répartie. De vocabulaire. Mais non, tu préfères agir comme une barbare. Quel gâchis.

Tu reprends ton souffle, essaies de te calmer. Tu soutiens son regard, et ton sourire se fait plus doux, presque tendre.

– Tu peux me frapper, me faire mal, autant que tu veux. Je ne ramasserai rien. Pas même mon honneur qui se tortille à tes pieds.

Tu te sens fatigué, tu laisses ta tête retomber en arrière et fixe le vide autour de la brune. Ton sourire est toujours à sa place, et tu utilises un peu de tes forces pour bredouiller quelques mots de plus.

– Jeremiah. Je m’appelle Jeremiah.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMer 22 Aoû 2012 - 19:34

Les lèvres pincés, je souris quand à la tournure que prenait les choses en effet il était plus que certain que cet homme qui se trouvait devant moi était un psychopathe tout droit sortie de l'asile. Il souriait, j'étais sérieuse il souriait réellement alors que j'avais en main le bien le plus précieux d'un homme. Le jeune homme fait en sorte de me ramener un peu plus contre lui et de me murmurer quelque chose qui ne me plaisait pas le moins du monde. "Si tu savais!" finis-je par dire dans un clin d'oeil pour appuyer mes dires. Je ne niais pas aimer le sexe. Mais de là à me dire que j'étais douée seulement pour ça c'était navrant et dégueulasse. Genre j'étais une femme qui ne tournait qu'autour du sexe. Il se mettait le doigt dans l'oeil, mais ce n'était pas mon genre de contredire un jeune homme qui avait l'air si sûr de lui. Enfin si c'était tout à fait mon genre mais il l'apprendrait à ses dépens un peu plus tard.

Je souris d'un sourire tellement faux et mauvais que j'aurais pu faire peur à un enfant. L'une de ses mains descendit le long de mon échine avant de venir se presser contre ma main qui agrippait ses bijoux de famille. Ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau, mais je ne défaillit pas pour autant. Le sourire aux lèvres j'étais aussi peu rassurante que le mec qui me faisait face. Tant mieux nous étions sur la même longueur d'onde sauf que le brun lui n'allait pas se baisser. Foi de Cassie il se baisserait et il ramasserait ce qu'il avait laisser tomber. Je n'étais pas un chien et je ne le serais jamais. On pouvait me parler comme à une vulgaire prostituée, j'étais assez déterminée et grande gueule pour ne pas me laisser marcher sur les pieds et encore moins par un mec qui se croyait supérieur à la gente féminine. Il n'était rien d'autre qu'un bâtard bien trop prétentieux et aguicheur pour avoir ne serait-ce qu'un minimum d’intérêt de la part d'une femme comme moi. Jusqu'à qu'il veuille bien se plier à mes exigences bien entendue.

Je ne dis rien, le laissant psalmodier comme il le voulait contre ma personne. De sa main libre il posa ses doigts sur ma joue, il fit un mouvement lent et régulier le long de mon visage. Ça puait tellement l'hypocrisie et le dégoût que s'en était risible. Un faible rire s'échappa de mes lèvres et nonchalamment ses lèvres s'approche jusqu'à ton oreille, ses dents mordille mon lobe d'oreille avant de descendre et de murmurer que je lui faisais pitié. N'avait-il pas dit qu'il préférait mourir plutôt que de se baisser. Il était sérieux? Il ne me connaissait pas du tout et c'était plus que visible. Tant mieux pour moi il comprendrait très vite qu'on faisait ce que je demandais au risque de mordre la poussière.

Face à moi se trouvait un homme c'était indéniable, il faisait quoi dix kilos voir vingt kilos de plus que moi et une tête de plus que moi qu'importe on m'avait toujours dit qu'il fallait se servir de la force de l'autre à son avantage. Ma main libre agrippa le poignet du jeune homme qui se trouvait sur ma main et je souris, d'un sourire plus que mauvais. Je me tournais pour lui que mon dos lui fasse face et je tirais sur le sol avant que le brun ne s'écrase douloureusement et durement contre le sol carrelé du bâtiment. Satisfaite de ma prestation je posais mon genoux sur le dos du jeune homme. "Laisses moi te citer: "plutôt mourir que de me baisser". Et en effet je suis plutôt douée en matière de sexe, mais je suis également douée à l'école et en combat rapproché. Maintenant tu retires ton putain de sourire faux de ton visage et tu m'aides à ramasser ce qui se trouve au sol!Merci d'avance!" Je souris alors satisfaite et je repris la parole à son intention. "Une fois que tu m'auras aidé, il se peut que..."
Je n'en dis pas plus, il fallait laisser un peu de suspens dans tout ça. Parce que malgré son côté psychopathe il n'en restait pas moins un beau gosse et un jeune homme plus ou moins intéressant.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyMer 22 Aoû 2012 - 18:44

♠ Ses yeux sont noirs. Noirs de colère, de dégoût, de haine. Tout ce que tu lui inspires assombrit son regard, tu ne peux t’empêcher de sourire. Et ton sourire s’agrandit quand elle s’approche de toi, féline et provocante. Sa main descend, lentement ; elle te torture et se pose sur ton sexe. Mouvement de recul. Tu n’aimes pas la tournure que prennent les choses, mais tu souris, encore et toujours. Sa main ne te caresse qu’un millième de seconde, avant de t’agripper fermement. Tu sens toute sa haine dans cette main qui te punit, te soumet. Sa voix résonne quelque part autour de toi, tu ne distingues que sa silhouette, la douleur t’aveugle. Mais tu ne dis rien, elle ne doit pas savoir. Tu ne te montreras pas faible devant cette garce. Tu reprends tes esprits du mieux que tu peux, passe ta main derrière son dos et la ramène contre toi. De loin, on pourrait vous prendre pour un couple qui s’enlace. Cette idée te donne la nausée.

– Pauvre enfant. Ton estime de toi est si basse… Tu ramènes tout au sexe. C’est le seul domaine dans lequel tu es douée ?

Quelques passants se tournent vers vous. Tu lui embrasses le front, et souris. Vous devez être mignons, collés l’un à l’autre. Des amours. Ta main descend le long de son dos, contourne sa taille et se pose sur la sienne, empoignant toujours ton entre-jambe. Sa proximité te rend malade, tu veux la repousser, mais tu en es incapable. Etrangement, la situation te plaît. Elle t’amuse. Tu es vraiment un personnage étrange. Tu serres sa main dans la tienne, enfonçant tes ongles dans sa peau.

- Ne t'agrippe pas à mon sexe comme si c'était une bouée de sauvetage. Et si tu n'as pas l'intention de la mettre dans la bouche, éloigne tes mains dégueulasses de ma queue.. Tu marques une pause, avant de reprendre. – C’est comme ça qu’il faut te parler ? C’est ce langage que tu comprends ?

De ta main libre, tu lui caresses la joue dans une tendresse falsifiée. Tes yeux lui expriment ton dégoût et ta haine aussi clairement que si tu hurlais. Tu ne serai pas plus explicite en lui vomissant dessus.

– Je ne me baisserai pas. Plutôt mourir que de faire ça pour toi.

Tu te penches vers elle, ta bouche se rapprochant de son oreille. Tu lui mordilles le lobe, et soupire, avant de murmurer au creux de son cou.

– Tu me fais pitié.

Tu parles doucement, elle doit être la seule à t’entendre. La seule à savoir à quel point tu la hais sans la connaître, à quel point elle te dégoûte. Elle doit être ta seule victime, ton seul jouet. Les autres n’existent pas. Vous êtes seuls au monde, il n’y qu’elle, toi, et toute cette colère entre vous.
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Tu peux pas faire attention? || Jeremiah Empty
MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyLun 20 Aoû 2012 - 1:02

Mes sourcils se froncèrent quand le jeune homme s'approcha de moi réduisant le peu de distance qui nous séparait. Bien trop proche, il était où mon espace vitale là? En tout cas il n'existait plus vraiment à ce moment précis. Ses lèvres si proches de mon oreille, un léger sourire vint fleurir mon visage. Je m'empêchais de laisser échapper un petit rire. C'était moi qui faisait ça en règle générale. Je devais bien avouer une chose j'aimais que la situation s'inverse. Par contre il serait bien trop simple pour ce jeune homme si je me laissais faire. Il fallait un minimum de défi et ce peu importe l'homme qui voulait me faire la cour. Ses propos me firent alors penser qu'il ne faisait pas partie des ouvriers. Par contre j'aimais beaucoup moins la dernière phrase qu'il prononça. Mes yeux s'assombrirent et la haine assaillit mon esprit. Ma place était au sol? Il croyait vraiment en ses paroles? Et il croyait réellement que ma place était au sol.

Il pensait vraiment que la place des femmes étaient à genoux et la tête au niveau d'une certaine partie de l'anatomie d'un homme. J'allais lui faire regretter ses parole.Je m'avançais alors comme il l'avait fait préalablement avec moi. Un sourire orna mon visage et j’approchais ma bouche de son oreille. Tout ça dans une langueur presque inconcevable. Je laissais ma main descendre lentement jusqu'à sa virilité. Une simple caresse à travers son pantalon coupé dans un tissu plutôt fin en parfait accord avec la saison et le temps. Je souris près de son oreille avant d’agripper plus fermement ce qui lui servait de sexe. Et je glissais à son oreille. "Crois-tu vraiment que ce soit ma place au sol?" Dis-je en serrant plus fermement ma main sur son entrejambe.

Je souris et lui murmura alors: "T'es peut être un beau gosse, mais cela ne te permet pas de t'adresser à moi de cette manière! Et je pense que si tu tiens vraiment à ce que j'ai dans la main tu vas m'aider à ramasser bien gentiment ce que tu as fait tomber au sol." Je bénissais le ciel d'avoir mit sur mon passage des cours d'art martiaux. Parce que dans ce genre de situation j'étais vraiment inconsciente et me mettre à dos un mec plutôt bien bâti n'était vraiment pas raisonnable et bien responsable de ma part. J'étais trop impulsive dans ce genre de situation et ce n'était pas à mon avantage. Je repris mon souffle que j'avais laissé en suspension durant quelques seconde. "Tu vas m'aider à ramasser n'est-ce pas?" Dis-je en exerçant une pression un peu plus dense sur ce que j'avais en main. S'il n'était pas bête il acquiescerait bien gentiment et il m'aiderait à ramasser le bordel qu'il avait fait. Ou alors il était inconscient et dans ce cas présent je ne répondais plus de mes actes.
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MessageSujet: Re: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptyDim 19 Aoû 2012 - 23:22

♠ Il n’y a que tes pieds qui savent où tu vas. Toi, tu te contentes de suivre le chemin qu’ils t’indiquent, tu te laisses aller à ne rien contrôler. Pour une fois. Tu te soumets à tes pas comme jamais tu ne te soumettras à quoique ce soit, tu sais qu’ils te mèneront vers une nouvelle aire de jeu. C’est toujours le cas, que tu le veuilles ou non. Parfois, il te semble que ton corps te connait mieux que ton esprit. Et ça ne t’étonne pas. Sois honnête, tu ne te connais même pas. Tu es un étranger pour toi-même, et ça te tiraille, t’obsèdes ; ton introspection est la quête de ta vie. Pathétique St Graal pour un chevalier sans foi ni lois.
Ton regard vagabonde, il observe et note quelque part tout ce que tu vois. A quelques mètres de toi, un couple s’embrasse comme si leur vie en dépendait ; mais peut-être est-ce le cas. Tu n’en sais rien. Les sentiments, tu ne connais pas. Tu essaies souvent de comprendre « l’amour », mais tu as beau chercher, décortiquer, analyser, ça ne t’atteint pas. Que veux-tu que je te dise ? Dès que tu t’avances vers l’amour, que tu es prêt à voguer sur cet océan, tu t’éclates sur les récifs de ta haine. Tranchants et à vif, ils sont omniprésents dans ta vie, ils t’écorchent les poumons dès que tu respires, ils font battre ton cœur, ils te maintiennent en vie. Ils sont ton garde-fou, pour ne pas tomber dans le vide des émotions positives.

Cette fois, se sont tes pensées qui te perdent. Tu n’arrives plus à les suivre, elles te sèment dans les dédales de ton cerveau malade. Et tu les suis, faisant abstraction du reste du monde. C’est ainsi que tu entres en collision avec un autre corps, faisant tomber un sac au sol. Tu ne l’avais pas vue, trop obnubilé par le cheminement de tes réflexions. Encore un coup de ton corps, qui t’apportes sur un plateau d’argent un nouveau jouet. Une poupée de chiffon, une barbie à la plastique presque irréprochable. Déjà, elle s’énerve contre toi. Mais ton flegme légendaire fait barrière à sa colère, et tu lui souris alors qu’elle t’incendie, ses yeux te mitraillant. Tu te rapproches d’elle, un pas, puis deux. Et ta main se lève pour venir caresser sa joue rouge d’ire.

– Eh bien, ma jolie, ne t’agace pas comme ça. Un langage si peu châtié dans la bouche d’une si jolie fille, ça fait vite…

Tu te rapproches encore d’elle, écrasant quelque chose sous ton pied. Tu ne regardes même pas, il s’agissait sûrement d’une des babioles qui envahissait son sac. Rien de bien grave. Tu n’es plus qu’à quelques centimètres d’elle, et tu te penches vers son oreille avec une lenteur toute travaillée.

-… Roturière. Chiffonnière. Femme de joie. Bas de gamme.

Tu te redresses et t’éloignes d’elle avant qu’elle ne te frappe. Tu la sens sur le point d’exploser, pour ton plus grand bonheur. Tu remercies les cieux de l’avoir mis sur ton chemin, ce nouveau jouet qui saura te distraire. Tu lui souris, ton pied toujours sur l’objet que tu as écrasé sans le vouloir. Tu baisses les yeux vers le sol, où son sac gît toujours, son contenu éparpillé entre vous, comme une barrière loin d’être infranchissable. Et tu désignes ce beau bordel de la main, la regardant dans les yeux.

– Tu ne comptes tout de même pas sur moi pour ramasser ça ? Le sol, c’est ton niveau.

Ton sourire s’agrandit, presque insultant. Et tes yeux pétillent de plaisir, comme un enfant devant un gâteau au chocolat. Cette beauté est ton gâteau, tu veux n’en faire qu’une bouchée.
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MessageSujet: Tu peux pas faire attention? || Jeremiah   Tu peux pas faire attention? || Jeremiah EmptySam 18 Aoû 2012 - 0:53

Il était temps pour moi d'aller voir ce que donnait les appartements sur le campus universitaire. Bien sûr le luxe me sied à merveille et donc je n'étais pas le genre de cliente qui prenait un studio de dix-sept mètres carrés avec pour seule meuble un clic-clac avec un lit mezzanine. J'avais des valeurs et bien sûr elles ne se situaient pas en bas de l'échelle sociale. Que j'étais une langue de vipère quand il s'agissait de mon confort. J'étais également sans doute égoïste mais qui ne l'était pas après tout? Nous avions tous une part d'égoïsme en nous et ce même si on le niait ouvertement. Enfin bref, alors que l'agent immobilier qui s'occupait de la visite des chambres me montrait un énième studio aussi minable que les précédents, je décidais de l'interrompre dans sa visite plutôt d'un ton supérieur. "Excusez-moi monsieur! Mais est ce que j'ai l'air d'une fille qui souhaite un studio plus que minuscule avec une seule pièce? Je ne pense pas non! Vous connaissez mon budget et je suppose que ce que vous me proposez arrêtez moi si j'me trompe et bien inférieur à ce que je peux vous versez! Alors soit vous me proposez un appartement qui vaut la peine d'être visité ou alors on arrête la visite ici!" L'homme à la carrure plutôt imposante et ayant la cinquantaine passé me jaugea de toute ma hauteur avant de pousser un petit son dédaigneux.Exaspérée je le regardais de la même manière. "Vous avez un problème monsieur?" Dis-je sur un ton plutôt méprisant. Le client n'était pas censé être un roi? Il pensait pouvoir vendre des appart' avec une telle attitude? Mon dieu ne se faisait-il jamais réprimander pas son supérieur. Je devais rêver! Oui cela devait être ça ou pas du tout d'ailleurs! Je me pinçais pour avoir confirmation de mon rêve, mais malheureusement pour moi ce n'était pas le cas. Je n'étais pas dans un rêve. Je soufflais bruyamment et souris sans aucune sincérité dans ce sourire et je finis par dire au revoir à cet homme qui se pensait en plus supérieur à ses clients. Qu'est ce que je détestais une telle arrogance chez certaine personne. Surtout que monsieur faisait mine d'avoir un bon compte en banque alors que ses fringues montraient tout le contraire. Un costume bon marché. Comment pouvais-je le savoir? Ma mère était styliste, ce serait bête pour moi de ne pas reconnaître de la bonne marchandise à une marchandise médiocre. Ce n'était visiblement pas aujourd'hui que je trouverais un appartement digne de ce nom. J'inspirais profondément quand l'agent passa devant moi sans un regard en arrière. Je me regardais dans un miroir qui se trouvait dans le couloir. J'étais vêtue d'un mini short en jean avec un chemisier blanc entrer dedans et une paire de chaussure ouverte à talon compensé. J'étais bien sapée quand même. Je secouais la tête de gauche à droite. Je sortis une cigarette de mon sac à main que je n'eu même pas l'temps de le refermer qu'un mec me fonça dessus. Énervée comme jamais je me retournais vers lui observant mes affaires éparpillées au sol, je le regardais alors et prit la parole d'un air furieux. "Mais tu peux pas regarder où tu vas? Tu t'es cru à la foire?" Non mais je rêvais! Après l'autre con d'agent immobilier voilà qu'un mec ne regardait pas droit devant lui et qu'il me faisait tomber la totalité de mon bordel par terre. J'vais m'le faire!


Dernière édition par Cassie Hening le Mer 22 Aoû 2012 - 18:56, édité 1 fois
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