Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Sam 15 Sep 2012 - 2:26
- Je suis prof d'anglais. Par contre, d'où je viens est un réel mystère, on n'est pas assez proche pour que je te le révèle...
Évidemment. À quoi s'attendait-il ? Qu'elle lui raconte toute sa vie ? Qu'elle lui donne son numéro ? Ou même qu'elle l'invite à passer la nuit chez elle, pendant qu'il y est ? C'était puéril. Il avait le comportement d'un gamin quand il était avec elle. Pourquoi, il l'ignorait. Mais elle avait drôle d'effet sur Jeff. Elle ne semblait pas si vieille comparé à lui mais on n'enlève jamais à un étudiant le fantasme de la prof sexy. Et pour être sexy, elle l'était et même plus que ça ... Le pire, c'est qu'elle semblait jouer. Elle le tentait. C'était discret, subtile mais volontaire. Et Jeff se laissait prendre au jeu, comme un gamin de huit ans à qui l'on présentait un nouveau terrain de jeu. Il se sentait incroyablement petit à ses côtés. Mais paradoxalement, il se sentait Homme.
Sortant difficilement de sa délicieuse torpeur, Jeff se retourna afin d'ouvrir de nouveaux cartons, et de disposer les objets comme Kim lui avait dit de faire. Mais ses pensées étaient toujours tournés vers elle, cette nouvelle prof. Elle cachait quelque chose, c'était obligé. Les profs comme ça, elles étaient rares à Wynwood. Et c'était bien dommage ... Mais elle ne disait pas tout, ne montrait pas tout. Elle était étrangement délicieuse à converser avec et ... bandante à regarder. Disons les choses comme elles sont.
Troublé par ce soudain silence, l'alpha psi se retourna vers Kim et il vit qu'elle tenait une horloge dans ses mains. Mais, étant elle aussi en train de se retourner vers lui, la jeune femme s'emmêla les pieds dans le tissu d'un rideau et lâcha l'horloge des mains. Cette dernière, coupante à souhait, sectionna la robe de Kim de haut en bas, laissant, par on-ne-sait-quel-miracle, sa robe bâiller de chaque côtés. Et comme si la situation n'était pas assez insolite, la jeune professeur d'anglais chuta sur Jeff. Ce dernier se retrouva couché au sol, la jeune femme couchée sur lui, ses seins nus en contact direct avec son torse musclé. Il fallut quelque secondes à l'alpha psi pour comprendre ce qui venait de se passer.
Ce n'est qu'en la regardant, incroyablement gêné, se lécher les lèvres et lui faire à nouveau l'un de ses sourires ravageurs que Jeff réalisa la situation. Il avait une professeur, incroyablement sexy de surcroît, allongée à moitié sur lui. Le teint de sa peau vira au rouge vif, et il ne put contenir un début d'érection qu'il tenta tout de même de cacher. Okay, ce n'était plus un adolescent. Okay, il avait une certaine expérience en matière de sexe. Mais quand même.
Il n'osa pas bouger. Il la regardait, mal à l'aise, guettant la moindre de ses réactions.
- Oups ...
Jeff tenta de détourner les yeux, et d'éviter de poser son regard sur la poitrine de la bombe sexuelle qui se trouvait sur lui. Mais c'était dur, incroyablement dur. Après tout, il était un homme et avait ses faiblesses, lui aussi. Il sourit mais ne broncha toujours pas ...
- Je ... euh... tout va bien ? dit-il, incroyablement mal à l'aise, une main discrètement posée sur son entre-jambe afin de dissimuler une érection naissante.
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Ven 31 Aoû 2012 - 11:43
En général, on dit que la curiosité est un vilain défaut. Mais chez Jeff, c'était quelque chose de tellement mignon, attirant même. En réalité, il n'y avait pas que ça qui était attirant chez lui : quand il eut retiré son t-shirt, exhibant ses magnifiques muscles, Kim ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure et de le regarder avec gourmandise. Qu'il soit un élève ou pas, il restait tout de même un homme. Plutôt appétissant d'ailleurs. Kim haussa les épaules avec un sourire indéchiffrable et continua de ranger le carton à ses côtés.
" Vous êtes prof de quoi au juste ? Et vous venez d'où ? - Je suis prof d'anglais. Par contre, d'où je viens est un réel mystère, on n'est pas assez proche pour que je te le révèle... "
Ce jeune homme l'amusait. Trop curieux, gêné, impressionné par sa beauté... Comme un petit garçon. Mais un petit garçon si sexy. Elle venait à peine d'arriver et pensait déjà à toutes les bêtises qu'elle pourrait faire. Elle était intenable. Mais elle se soignait plus ou moins. Elle se souvenait qu'avec Charles, elle ne s'était pas tenu longtemps, mais lui n'avait pas résisté du tout. C'était du passé. A cette pensée, Kim sortit une horloge du carton. Celle que lui avait offert Charles. Belle, en bois, mais qui pouvait couper si on ne faisait pas attention. Elle regarda sa paume et vit la cicatrice qui l'habitait à présent. Bon souvenir, mais assez douloureux à cause de cette horloge.
La jeune femme se retourna vivement et se prit les pieds dans le tissu des rideaux. L'horloge lui échappa des mains, non sans déchirer sa robe au passage : une longe incision, du décolleté au nombril, laissant la robe bailler de chaque côté. Jeff se trouvant près d'elle à ce moment-là, elle lui tomba dessus. Ils se retrouvèrent tout les deux par terre, elle au dessus de lui, ses seins nus sur son torse musclé. Sa robe en lambeau pendait de chaque côté de sa poitrine. Les cuisses nues de la jeune femme entourant le bassin de Jeff, la prof d'anglais réalisa que le seul vêtement qu'elle portait à présent, était sa culotte en dentelle transparente. Le visage des deux jeunes gens n'étaient qu'a quelques millimètres et leur souffle se mêlaient à la perfection. Kim se lécha les lèvres et lui fit un sourire en coin.
" Oups... "
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Mer 15 Aoû 2012 - 0:02
La tête plongée dans le coffre de la voiture, occupé à soulever un carton incroyablement lourd, son esprit était ailleurs. Il avait plongé sa tête dans ce coffre pour cacher sa gêne évidente. La gêne que Kimberly lui inspirait. Sa grâce, la finesse de ses pas, sa démarche millimétrée et silencieuse. Elle était incroyablement belle et séduisante. La fixer trop longtemps donnait des idées à Jeff, des idées peu catholiques. Ça ne lui ressemblait pas. Pourquoi se mettait-il dans un état, nom de Dieu ?
« Oh, c'est le carton de livres, et de mémoire, le carton le plus lourd. Essaye de faire attention à toi, je m'en voudrais s'il t'arrivait quelque chose... »
Et en plus d'être très belle, elle avait l'air douce et attentionnée. C'était la perfection, cette nana, en faite ? Jeff était subjugué par elle. Ce n'était absolument pas explicable. Mais c'était réel. Concret. Et vrai. Une déesse ? Non, quand même pas. Mais elle s'en approchait. Lorsqu'elle prit la parole, Jeff releva doucement la tête vers elle, un sourire timide sur le visage. Il avait du mal à la regarder. Comme s'il regardait quelque chose de beau, de magnifique, mais d'interdit.
Il se sentait comme un voleur, un brigand. Il avait envie de voler. Voler son cœur, son âme. L'emmener avec lui. Le garder à jamais. Il en devenait ridicule, n'est-ce pas ? Et ce n'était pas finit. Pas tant qu'elle continuait à jouer ce rôle, si elle en jouait un. Pas tant qu'elle avait quitté les parages. Pas tant qu'il restait à Jeff une infime chance de l'apercevoir. Devenait-elle une obsession ?
Il la suivit alors vers l'entrée du bâtiment, jusqu'à son studio. Le fait qu'elle l'invite à rentrer chez elle eut pour effet que les idées peu catholiques qui pouvaient émerger dans l'esprit de Jeff redoublèrent. D'une façon exponentielle. Mais une fois à l'intérieur, ses neurones se remirent quelque peu en marche.
Il réfléchit. Elle était professeur. Lui, n'était qu'un étudiant. C'était impossible. Il était inutile d'avoir le moindre espoir. Que faisait-il chez elle d'ailleurs ? Ça craignait. Il pourrait avoir des ennuis, et elle aussi. Ce genre de questionnement inutile se stoppèrent net lorsque le regard de Jeff s'arrêta sur le postérieur de la jolie dame, qui se déplaçait sensuellement au rythme de ses pas. Il cligna des yeux et fit mine de s'intéresser à la décoration de l'appartement. C'était sobre. Mais venant d'arriver, elle n'avait sûrement pas eu le temps d'imposer sa marque. Elle l'avait pourtant déjà fait dans l'esprit de Jeff Williams.
« En quelque sorte... J'aurais bien aimé m'amuser un peu, mais mes fonctions ne me le permettent pas. Quoique... »
Tandis qu'elle lui disait ceci, elle s'approcha doucement de Jeff, dangereusement. Sensuellement. Le cœur de l'alpha psi se mit à battre plus fort. Toujours plus fort. Plus elle s'approchait, plus les battements de son cœur était rapide. Allait-il finir par un infarctus, juste parce qu'elle l'avait touché ?
Il devait sérieusement se calmer. Il devait probablement passer pour un pauvre adolescent puceau et frustré. Ce qui n'était pas le cas, en temps normal. Mais Kimberly avait un effet étrange sur lui. Oui, c'était ça. Elle le stimulait.
Le sourire de la jeune femme était toujours charmeur, mais aussi mystérieux. Elle l'intriguait plus à chaque seconde qui passait. Ses mains douces se baladèrent alors sur le carton que Jeff portait, non loin du torse et des bras de ce dernier. Il resta immobile, espérant étrangement qu'elle entre en contact direct avec lui. Mais elle n'en fit rien. Elle sortit quelques livres du carton et se contenta de lui adresser un énième clin d’œil aguicheur.
Jeff suait, mais il s'en fichait. Le spectacle était assez intéressant pour oublier que la chaleur le frappait comme rarement ça n'avait été le cas. Lorsque Kimberly remarqua les quelques gouttes de sueur sur le front de l'alpha psi, elle sortit de sa poche un mouchoir brodé et ne tarda pas à s'approcher de lui pour lui essayer le front doucement. Il frissonna au contact de sa main.
« Oh quelle idiote je fais ! Tu peux poser le carton, Jeff. Je suis désolée, je ne peux te proposer à boire, mais si tu veux retirer ton t-shirt, tu peux, ça ne me dérange pas... »
Merde. C'était inné un tel don de séduction ou bien, il y avait des années de travail derrière tout ça ? En tout cas, elle était douée. Et plus que ça. Jeff venait de poser le carton à ses pieds et laissait la jeune femme éponger son visage tendrement. C'était peu commun comme situation. Mais incroyablement délicieux. Unique.
Elle lui avait proposé de retirer son tee-shirt s'il avait trop chaud, ce qui était le cas. Mais, bien qu'il ne soit pas si pudique que ça, il n'était pas du genre à s'exhiber à la première venue. Bref, peu importait. Là tout de suite, il avait plutôt envie de s'agenouiller devant la jeune femme et de lui sortir un truc du genre "Vos désirs sont des ordres". Hahaha. Il n'empêche qu'il retira son tee-shirt, après avoir ajouté :
« Mmmh ok ... Très bien. »
Une fois son torse nu, et ses muscles bien en vue, il jeta négligemment son tee-shirt sur une pile de carton, quelque part derrière lui. Où exactement, il l'ignorait, il était trop occupé à fixer Kim. Cette dernière affichait toujours un franc sourire à son égard.
« Vous êtes prof de quoi au juste ? Et vous venez d'où ? »
Il se montrait curieux, incroyablement curieux à son égard. La curiosité était déjà l'un de ses vices, avec Kim, c'en était décuplé. Il espérait qu'elle soit une professeur d'art, qu'il puisse l'avoir l'année prochaine en cours. Ridicule espoir. Espoir futile. Il allait être déçu. Il n'avait plus bougé depuis qu'elle lui avait proposé de se dénuder quelque peu. Il la regardait simplement sortir des bouquins du carton et les poser sur une étagère à côté d'eux. La simple vue de la jeune femme lui suffisait.
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Mar 14 Aoû 2012 - 12:09
"En-enchanté Kimberly ! Je suis ... Jeff. Je suis lycéen ici. Non, en faite je ne suis plus lycéen puisque j'ai eu mon diplôme, mais je reste ici ... enfin, je vais à l'université quoi. L'université de Wynwood, je ... et merde..."
Trop gêné pour supporter plus longtemps le regard de Kimberly, il disparu dans le coffre de sa voiture. La jeune fille en profita pour étouffer un petit rire. La réaction du garçon la laissait penser qu'elle ne le laissait pas indifférent. C'était flatteur. Était-ce le but premier ? Pas nécessairement. Elle était comme ça naturellement. Les élèves se comportaient toujours bizarrement en sa présence, mais ce Jeff remportait la médaille. Ressortant la tête du coffre avec un carton bien lourd, la jeune femme le détailla de la tête aux pieds avec intérêt. Il était grand et beau. La jeune fille pouvait deviner son torse bien taillé à travers son t-shirt et ses bras musclés enroulant le carton. Kimberly en conclut qu'il était à croquer avant de lui lancer, comme si elle ne l'avait jamais détaillé, en se retournant.
"Oh, c'est le carton de livres, et de mémoire, le carton le plus lourd. Essaye de faire attention à toi, je m'en voudrais s'il t'arrivait quelque chose..."
Elle lui fournit un énième sourire énigmatique et se retourna pour le guider vers son studio. Si le jeune homme ne portait pas de carton, la situation ressemblerait à une invitation plus sexuelle qu'elle n'y paraissait. Kimberly sourit à cette pensée : un élève et son professeur, n'était-ce pas un de ces nombreux fantasmes que les jeunes avaient à cet âge ? Kimberly se sermonna ironiquement. Elle n'allait pas commencer les bêtises alors qu'elle venait d'arriver, si ? Qui vivra, verra...
Ils venaient de pénétrer dans le studio quand Jeff lui posa une question. Il était plutôt curieux comme garçon...
"Vous êtes une professeur et vous arrivez pour la prochaine rentrée, c'est ça ? - En quelque sorte...Elle se tourna vers lui avec un petit sourire. J'aurais bien aimé m'amuser un peu, mais mes fonctions ne me le permettent pas. Quoique..."
A ces mots, elle s'avança lentement vers lui, conservant son petit sourire mystérieux. Kimberly était maintenant à quelques centimètres de lui et l'observait avec envie. Elle fit d'abord courir ses mains sur le carton que Jeff tenait encore, sans bouger. Puis, elle l'ouvrit et en sortit quelques livres. La jeune fille lui fit un clin d'oeil provocateur et s'éloigna pour ranger les bouquins sur une étagère. Se retournant de nouveau vers le garçon, elle constata qu'il était tout transpirant et qu'il n'avait toujours pas lâché le carton. Kimberly sortit son mouchoir brodé, propre, et se dirigea vers Jeff, avec cette même démarche gracieuse.
"Oh quelle idiote je fais ! Tu peux poser le carton, Jeff... Il s'exécuta et la jeune femme commença à lui essuyer les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Je suis désolée, je ne peux te proposer à boire, mais si tu veux retirer ton t-shirt, tu peux, ça ne me dérange pas..."
Kim lui sourit et se baissa pour saisir de nouveaux livres à ranger sur son étagère.
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Mar 14 Aoû 2012 - 1:33
Lorsqu'il était arrivé derrière elle, Jeff avait eu le droit à une vue splendide : le sous-vêtement de la jeune femme. N'importe quel homme censé l'aurait alors traité de veinard, d'autant plus lorsque l'on regarde mieux la jeune femme en question. Mais étrangement, Jeff ne s'était pas arrêté à ça. Ce qu'il l'avait interloqué, c'était cette grâce, cette élégance qui était la sienne. Il n'avait pas encore vu son visage, mais dans son relevé, il avait trouvé quelque chose de poétique et de ... beau. D'intriguant.
Lorsqu'il avait pu mieux discerner son visage, son avis sur la jeune femme ne changea pas. Au contraire. Ses traits étaient doux, l'expression de visage était radieuse. Son sourire séduisant aurait fait fondre n'importe quel amoureux des femmes.
« Peut-etre bien, mais si tu veux, je peux repartir... » lui avait-elle répondu, un petit sourire en coin.
Jeff sourit à son tour, et ne manqua pas de rougir un peu plus. Elle l'indisposait, le mettait mal à l'aise. Elle était pourtant plus petite, et bien plus frêle que lui. Mais indéniablement, elle lui en imposait. Il se sentait comme un enfant, ou plus précisément comme un adolescent pré-pubère qui apercevait une bombe sexuelle. Alors que lui n'était pas un adolescent pré-pubère, et heureusement, et aussi jolie soit-elle, elle n'était pas une bombe sexuelle. C'était mieux que ça. Enfin, conscient qu'il commençait à divaguer, Jeff se racla la gorge et se réveilla quelque peu.
Il tenta alors de se reprendre comme il pouvait ...
« Hmm... non, je veux pas ... je disais juste ... Hmm »
... avant de laisser tomber toutes tentatives. Il se trouvait ridicule, et pitoyable. Pourquoi perdait-il tous ses moyens de la sorte ? Elle avait quoi en plus, cette nana, qui le mettait dans un tel état ? C'était risible. Il était temps de se reprendre. Et vite.
Ayant momentanément baissé les yeux, Jeff se remit à la regarder et la vit tendre sa main droite vers lui.
« Kimberly. Et j'accepte ton aide avec plaisir... »
Et alors, un petit feu d'artifice se produisit dans le ventre de l'alpha psi. Ce n'était pas seulement à cause du fait qu'elle ait accepté sa proposition. C'était le clin d’œil qu'elle lui avait discrètement adressant après sa réplique. À ce moment-là, Jeff crut se décomposer. Avant de se reprendre, une fois de plus. C'était emmerdant qu'il réagisse comme ça. Il ne comprenait pas vraiment son attitude, il lui arrivait quoi au juste ? C'était les hormones qui agissait ? Le manque d'une femme dans sa vie, le manque d'affection, le manque ... de Leelah.
Non. Il ne fallait pas. Il n'y avait absolument rien de volontaire dans son attitude envers cette dénommée Kimberly.
« En-enchanté Kimberly ! Je suis ... Jeff, dit-il las. Je suis lycéen ici. Non, en faite je ne suis plus lycéen puisque j'ai eu mon diplôme, mais je reste ici ... enfin, je vais à l'université quoi. L'université de Wynwood, je ... et merde, finit-il par marmonner dans sa barbe.
Plus le temps avançait et qu'il continuait de parler, plus il était mal à l'aise, ça en devenait un peu abusé. Il n'arrivait même plus à s'exprimer correctement. Adressant à Kimberly un énième sourire gêné et timide, il plongea les bras dans le coffre de la jeune femme et en sortit, à l'aide de ses muscles, un carton qui devait au moins peser dans les 10 à 15 kilos. C'était lourd, ça le faisait suer mais étrangement, il ne voulait pas qu'elle le prenne pour une mauviette.
Une fois le carton bien tenu entre ses bras musclés, il suivit la jolie femme vers l'entrée de son studio. Sur le chemin, il n'avait cessé de la regarder. Elle n'avait pas du le voir, bien sûr, puisqu'elle se trouvait devant lui et lui tournait donc le dos. Mais il ne regardait même plus où il allait. Il manqua même de louper une marche dans les escaliers et se réjouit ensuite que ce ne soit pas arrivé. Il aurait eu l'air d'un vrai crétin.
Lorsqu'elle l'invita à pénétrer dans son studio, des gouttes de sueur commençaient déjà à couler sur son front. Mais il lui déménagerait tout son coffre si il le fallait. Et de toutes manières, il n'avait rien d'autre à faire.
Sur le chemin, il ne put s'empêcher de prendre la parole. Il voulait en savoir plus sur elle.
« Vous êtes une professeur et vous arrivez pour la prochaine rentrée, c'est ça ? » demanda-t-il de son fidèle et reconnaissable air curieux.
Elle n'avait pas l'air d'une professeur, non, sûrement pas. Ici, les trois quarts des professeurs femmes étaient des vieilles aigries. Kimberly ressemblait plus à une étudiante. Une étudiante ravissante à qui l'on avait permit l'usage d'un studio. Ou peut-être était-elle la nouvelle infirmière ?
Si c'était le cas, Jeff n'oublierait pas d'aller chez elle la prochaine fois qu'il se ferait la moindre égratignure ...
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Lun 13 Aoû 2012 - 19:59
Elle soupira. La route pour rejoindre son nouveau chez-elle était longue et ennuyeuse. Seule dans sa voiture pleine à craquer de cartons, elle avait l'impression que les secondes étaient des heures. Le paysage ne changeait pas : une ligne droite sur la hightway direction Miami. C'est tout. Peut-être aurait-elle dû rester à Washington, une ville qu'elle avait toujours connue. Là-bas, c'était beaucoup plus simple, elle connaissait chaque recoin de sa ville. Elle allait se sentir perdue en Floride. On lui avait vanté les mérites de cet état, mais elle s'en fichait. Kimberly n'était pas le genre de femme à se laisser influencer. Non. On n'influence pas la beauté.
Kimberly consulta son téléphone. Rien. Pas un seul message de Charles. Pas une seule nouvelle depuis juillet. Qu'est-ce qu'il fabriquait ? Sur un coup de tête, elle décida de l'appeler. Elle connaissait le numéro par coeur : ça faisait quand même un mois qu'elle essayait de le joindre. Elle tomba de nouveau sur la messagerie, celle qui lui disait les mêmes mots, encore et encore.
"Vous êtes bien sur la messagerie de Charles Darcy. Je suis indisponible pour le moment, mais si vous désirez me joindre d'urgence, essayez mon bureau d'avocat. Merci de laisser un message après le bip sonore."
Kimberly envoya rageusement son téléphone dans son sac en pestant après le monde entier mais surtout après Charles.
"Mais je l'ai déjà appelé ton satané bureau, ça ne répond pas... Où es-tu passé espèce d'imbécile ? Raaa, je le hais !"
La jeune femme continua de râler jusqu'à la fin du voyage. Quand le campus de WHS fut en vue, elle s'arrêta instantanément. C'était impressionnant, beau. Et quelque part apaisant car Kimberly se sentait très calme et semblait avoir complètement oublié son appel téléphonique non fructueux. Elle dirigea la voiture jusqu'à l'adresse indiquée sur son courrier de confirmation et gara la voiture juste devant le bâtiment. Elle descendit de la voiture, prit son temps pour apprécier l'extérieur ainsi que les environs et alla visiter son nouveau chez-elle. C'était spacieux pour une personne et une fois qu'elle aurait mis sa touche féminine, l'endroit allait être magnifique.
Apres avoir un peu rêvassé dans le studio, Kimberly essaya de sortir ses cartons du coffre de la voiture. Impossible. Ils étaient beaucoup trop lourds. Et pour couronner le tout, elle avait mit une robe rose, légèrement transparente, assez courte pour dévoiler ses sous-vêtements dès qu'elle se baissait.
Alors qu'elle se redressait, une voix masculine l'interpella. Kimberly aurait dû se sentir gênée de se retrouver dans cette situation, exposant la moitié inférieure de son corps. Mais pas du tout, au contraire, elle aimait les situations ambiguës. La jeune femme se retourna pour faire face à un jeune homme. Kim avait des goûts difficiles en matière d'hommes, mais celui-la lui plaisait bien. Il bégaya et rougit quelque peu en lui demandant si elle avait besoin d'aide. Elle lui répondit par un sourire en coin. Il était craquant, tout simplement.
"Vous emménagez ici ? - Peut-etre bien, mais si tu veux, je peux repartir..." lui avait-elle répondu avec un petit sourire.
Elle s'approcha du jeune homme et lui tendit la main avec grâce.
"Kimberly. Et j'accepte ton aide avec plaisir..."
Elle accompagna sa phrase d'un clin d'oeil complice et se retourna vers ses cartons. Tout ce qu'elle espérait c'était que sa robe ne soit pas trop transparente : elle n'avait pas mis de soutien-gorge et ne voulait pas que le nouveau venu s'évanouisse.
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Sujet: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly Lun 13 Aoû 2012 - 18:21
Encore un jour d'été floridien à chercher désespérément un peu d'ombre, et à suffoquer tant la chaleur devenait insoutenable. Elle frappait Miami de plein fouet depuis de nombreuses semaines. C'était même trop, songea Jeff. L'été, c'est cool, la chaleur et la plage aussi, mais il y avait des limites. Et le climat tropical de Floride les dépassaient clairement. Mais soit, il n'y avait rien d'autres à faire qu'à attendre le soir et sa fraicheur libératrice. Il y avait toujours la plage ... Mais elle était bondée d'étudiants à cette heure-ci, ce qui n'avait pas pour effet de mettre l'alpha psi à l'aise. Il préférait largement s'y rendre plus tard, en soirée, lorsque l'eau de l'océan était plus fraîche et que les étudiants à la recherche de fraîcheur ne se marchaient pas dessus.
Avec chance, Jeff avait réussit à se trouver un coin de fraîcheur, à l'ombre d'un grand arbre. Assit sur le gazon tendre et nickel du parc de Wynwood, une cigarette au bec, il fixait les quelques nuages qui ornaient le ciel azur. Il trouvait ce phénomène - les nuages - poétique ... Aller comprendre pourquoi. Il était artiste, il ressentait l'art en tout. Un verre cassé, une fleur fanée, un pneu crevé, tout y passait. Ce n'était pas si mal au final. Et puis de toutes façons, c'est ainsi qu'il ressentait les choses, tant pis pour ceux à qui ça ne plaisaient pas.
La chaleur frappait Jeff de plein fouet, ombre ou pas. Il faisait bien trop chaud pour faire quoi que ce soit, mais ne rien faire commençait à le fatiguer. Il devait faire quelque chose, il devait bouger. S'occuper. Il vivait trop souvent de moments vides, où il ne faisait rien et se contenter de penser. Penser à lui, son misérable cas, sa vie, Leelah ... Et ça le tuait, le torturait de l'intérieur. Bouger était devenu plus qu'une nécessité.
Il se leva précipitamment, ramassa le bordel qu'il avait laissé autour de lui et se dirigea vers les bâtiments du campus. Là-bas, il trouverait probablement de quoi s'occuper ou quelqu'un à qui parler ... Du moins, il l'espérait.
Sur le chemin, il passa devant le bâtiment où logeaient le personnel du lycée, les professeurs comprit. Professeur ... Il avait maintes fois envisagé ce métier comme avenir mais l'art prenait systématiquement le dessus. Tout ce qu'il voulait vraiment faire plus tard, c'était chanter, faire de la musique, dessiner ou même écrire. Il ne voyait aucune autre alternatives. C'était ça ou rien.
Il passa devant une jeune femme qui paraissait en plein emménagement. Jeff en arriva à cette déduction car la jeune femme tentait vainement de porter une tripotée de cartons en tout genre. La voyant galérer de la sorte, Jeff s'approcha, timidement, et demanda :
La jeune femme se retourna alors, alarmée par la voix rauque de l'alpha psi. Jeff put alors mieux voir son visage. Et il ne finit pas sa phrase. Étrangement, il se tut. Le visage de la jeune femme l'avait perturbé. Elle était comment dire ... très très belle. Avec un de ces regards qui vous fait sentir tout petit et infiniment puissant à la fois. L'élégance, la grâce semblait émaner d'elle comme un halo de lumière. C'était ridicule de réagir comme ça, songea Jeff. Mais au final, il était un homme, il avait ses faiblesses. Et bien qu'il n'était pas un très grand séducteur, les femmes étaient parmi les plus redoutables de ces faiblesses. Gêné, il sourit. Et reprit enfin.
« Aide, dit-il aussi bêtement qu'on puisse l'être. Vous ... vous avez besoin d'aide, je veux dire ? »
Il fit son maximum pour ne pas rougir mais sa gêne était évidente. D'un air nerveux, il se mordilla la lèvre inférieur et fit mine de s'intéresser aux cartons qui semblaient assaillir la jolie dame.
Cette phrase était sortie toute seule de sa bouche, sans passer par la case "cerveau". Qu'est-ce que ça pouvait lui faire qu'elle emménage ici, de toutes manières ? Et puis, étant donné le nombre de cartons qu'il y avait autour d'eux, la question ne se posait même pas. Jeff se sentit stupide. Une fois de plus.
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Sujet: Re: Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly
Belle comme une rose. Fatale comme ses épines ___ Kimberly
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