Why I love you ♥ || ft. Cedric

Cela le frappa comme un coup dans le vendre... Elle partait. C'était bel et bien la fin de l'histoire. Et si c'était mieux comme ça? Non surement pas. Il ne pouvait pas. Même si il lui donnait le choix, il voulait qu'elle réponde qu'elle allait rester avec lui. Il n'aurait jamais cru qu'elle allait lui répondre ça. La fin. Calypso l'embrassa et sortit de classe, rapidement, ce qui fit un gros silence dans la classe. Est-ce que c'était leur dernier baiser? Non... Il sentit l'émotion montrer dans sa gorge, mais il l'étouffait. Cedric restait de glace. Il allait la perdre. La seule personne qu'il avait jamais aimé... Il se leva et couru a l'extérieur de la classe. Il ne voulait pas la laisser partir comme ça... Non pas cette fois. Il lui cria dans le couloir :

- Calypso!

Il attendit qu'elle se retourne et couru vers elle. Ses yeux n'était plus seulement rouge a cause de ce qu'il avait consommer. Son émotion qu'il essayait d'étouffer essayer de sortir... Il lui dit un peu plus doucement, d'un voix un peu tremblante :

- Non... Non...

Il la regardait dans les yeux, il voulait la convaincre, il ne voulait qu'elle parte. Pour la première fois de sa vie, il aimait vraiment quelqu'un. Qu'il tenait a quelqu'un. Qu'il ne vivait pas pour lui même seulement. Et c'était maintenant qu'il la perdait qu'il le réalisait... Il la regarda, et il dit, légèrement plus fort :

- Je vais changer... D'accord... Je te le jure... Mais ne part pas... non ...

Et puis, pour la première fois de sa vie, une larme coula le long de sa joue. Il n'avait jamais pleuré. Oui, en étant un enfant, mais sa carapace épaisse durait depuis beaucoup trop longtemps. Il lui avait ouvert sa carapace... Et elle lui plantait un couteau dans le ventre. Non, ce n'était pas de sa faute. C'était de la sienne. Il avait tout fait pour la perdre. Il ne voulait pas retourner a son ancienne vie....

Le dernier mot qui lui passait lui fit mal. Elle aurait tellement vivre un dernier été magique avec lui, mais elle sentait que cela n'allait malheureusement pas être possible. Autant tout arrêter maintenant, puisqu'elle allait partir, partir très longtemps. Elle n'allait pas aller à l'université non, elle ne voulait pas. Elle s'était juré dès sa tendre enfance qu'elle ferait tout pour arriver à ses fins, et pour cela il fallait qu'elle parte loin de Miami.
Caly' froissa le papier, prit ses affaires se leva et ne se gêna pas de parler un peu trop fort pour répondre à Cedric.

- Je pars pour l'armée.

Simple et concis. Oui elle lui en voulait, mais c'était normal. Elle voulait aussi lui en vouloir pour que la séparation soit plus facile. Elle savait depuis le début qu'elle n'était pas faite pour vivre une histoire d'amour. Elle en aurait profiter au moins depuis qu'elle est à Wynwood. Elle avait adoré, détesté, aimer, souffert, ri, pleurer. Elle avait vécu de moments forts ici, c'était certain. Mais il était temps pour elle de vivre son destin, ce pourquoi elle était vraiment faite. Vivre une vie ordinaire avec un gentil mari et un ou deux gosses ?! Non très peu pour elle. Oui elle voulait des gosses et avoir un homme, mais sa carrière comptait beaucoup plus pour elle.
Elle s'était donc levée, embrassa Cedric, une ultime fois. Et elle quitta la classe, se fichant royalement des élèves et du prof complètement choqué par son acte, le genre d'acte qu'elle n'avait jamais fait. C'était trop dur de se confronter à lui et de savoir que tout était perdu. Alors autant partir maintenant, avant que cela ne fasse davantage mal.

Cedric fût satisfait de voir un petit sourire se tracer sur le visage de sa jolie copine. Il savait que rien n'était perdu. Elle lui était carrément vendu. Il s'attendait a une réponse plutôt positive, mais fût étonné de recevoir le papier en retour, car il n'était pas exactement écrit ce à quoi il s'attendait. Non pas du tout. Bien sûr, le début n'était pas si mal. Mais, elle parlait encore de ses problèmes, ses problèmes qu'il avait seulement envie d'oublier, mais de garder. Un refoulement pur et simple. Parlant de simplicité, c'est tout ce qu'il avait envie présentement. Il avait seulement envie d'aimer Calypso, sans changer ses habitudes, juste avoir tout ce qu'il aime. Cedric n'était pas du genre a se demander si ils allaient passer leur vie ensemble. Il la voulait maintenant et c'est tout. Il s'en foutait du futur. Il prit donc son crayon, et commença a penser a écrire. Oui, tellement de choses a dire, comme qu'il n'avait pas besoin de quelqu'un pour gérer sa vie, et qu'il allait de tout façon faire ce dont il allait avait. Bien sûr, il l'aimait de tout son cœur, mais il ne pouvait plus s'arrêter, il était déjà trop loin dans le gouffre. De plus, il n'avait pas du tout la volonté. Il aimais sa vie comme est elle était maintenant. Il aimait ses dépendance, et il aimait Calypso. Calypso était bel et bien le seul amour dont il avait besoin... Il déteste la population en général, et il ne veux que sont amour a elle. Il n'a pas besoin de l'amour de tout le monde... Bref, il ne repondit pas du tout a sa question, l'évitant, et écrit :

C'est ton choix maintenant. Tu me choisis, avec tout ce qui vient avec, ou tu pars.

Cedric passa subtilement le papier sur le bureau de Calypso, et reposa son regard vide sur le prof. Il avait quelque chose dans le ventre. Une émotion qui lui descendait jusque dans les jambes. Une émotion qui lui faisait mal. Le contraire des petits papillons. Une impression de finale désagréable. Il espérait tellement que son impression sois fausse...

Il lui répondait. Et elle avait peur. Mais pourquoi ? Peut-être parce qu'il allait confirmer ce qu'elle disait et qu'il ne trouvait plus de raisons d'être avec elle. Peut-être qu'il ne voulait plus se battre pour la garder. Lui qui avait déjà réussi à l'arracher des bras de son frère de cœur. Elle se demandait alors si cela n'avait pas été une erreur de le choisir lui. Il n'avait pas beaucoup évoluer depuis le temps, et elle lui trouvait même de nouveaux vices. Mais elle ne voulait, ni ne pouvait l'abandonner. Il lui avait répondu qu'il l'aimait. Le reste elle s'en foutait. Ces simples trois petits mots lui suffisaient. C'était peut-être con et idiot et même irresponsable et irréfléchi de sa part, mais elle n'y pouvait rien, cela la touchait.
Elle se mit donc à sourire, bêtement. Il l'aimait toujours. Même si elle lui en demandait trop, même si elle supportait mal la façon dont il vivait. Elle aussi l'aimait. Mais étaient-ils vraiment fait l'un pour l'autre ?! L'amour est une chose, mais quand il est destructeur, vaut-il vraiment la peine d'être vécu tout une vie ?! Elle en doutait.

« Moi aussi je t'aime. Mais tu ne changeras pas, je le sais, tu me l'as bien fait comprendre. Alors oui je t'aime comme tu es, mais j'ai mal aussi, mal de te voir dans un tel état. Pourquoi fais-tu cela ? Tu mérites autant que tout le monde d'être aimé, alors pourquoi n'y-t-il que moi ?! »

Elle voulait qu'il se remette en question, qu'il se dise que peut-être que quelque chose clochait chez lui. Mais c'était peine perdu. Elle avait écrit ça sous l'impulsion, et hésita même à lui donner le papier. Il s'en fichait, et c'était ça le plus dur.

Calypso ne parlait pas plus. Il avait vu dans son regard qu'il la décevait encore une fois, et ça lui faisait mal. Vraiment mal. Mais il était incapable de changer. Impossible. Elle ne disait toujours pas un mot, et ça le stressait énormément. Il la vit sortir un papier et commencer a écrire. Elle lui passa ensuite. Il l'ouvrit et vit ce qui était écrit. Il était écrit qu'elle ne serait plus capable de le supporter longtemps... Supporter quoi ? Son attitude ? Il ne savait pas du tout... C'était inquiétant. Non, il le savait. C'était son addiction. Et ça le stressait tout autant. Cedric sortit un crayon, et voulu écrire... Mais quoi ? Il n'était pas capable de dire qu'il allait complètement arrêter. C'était impossible. Il ne pensait même pas a faire ce genre de truc. Il finit par écrire tout simplement :

Dommage, parce que moi je t'aime.

Ça n'avait peut-être pas de sens, mais c'est ce qu'il avait envie de dire. Il voulait dire qu'il l'aimait, mais qu'il n'allait pas changer. Il n'avait jamais fait d'effort pour quelqu'un d'autre que lui même, alors le faire maintenant était très difficile. Même si il risque de la perdre. Elle allait partir si il ne changeait pas, et il allait toujours croire que c'était de sa faute a elle, et non de sienne. Il déposa la feuille sur son bureau....

Heureusement, il vint s'asseoir à côté d'elle. Elle aurait pu esquisser un sourire, si seulement elle n'avait pas remarquer sa négligence et ses yeux rouges. A présent, elle doutait que cela soit de la simple fatigue, et rien que d'y penser cela lui briser le cœur davantage. Pourquoi était-elle tombée amoureuse de lui ? La haine devait-elle absolument menée à cela ? C'était ça la cause de leur amour ? Une haine si profonde, qu'elle s'était inévitablement changé en amour ? C'était quand même assez tordu par les cheveux. Mais elle s'en fichait. Elle savait très bien ce qu'elle ressentait, et c'était bien ça qui était en train de la détruire. Il semblait que c'était la même chose pour lui.

Alors qu'elle avait eu très envie de lui parler, voilà que rien ne sortait de sa bouche. Elle était comme bloquée. Elle se sentait nulle tout à coup, elle ne savait plus quoi dire. Alors tout bêtement, elle détourna son regard de lui et fixa le prof. Elle avait peur de se retrouver face à la situation, face à l'inévitable, face à ce qu'elle ne souhaitait pas. Elle savait qu'il n'était pas bon pour elle, mais elle ne voulait pas l'abandonner non. Alors comment faire ? Que dire ?
Elle écrivit alors un mot sur une de ses feuilles qu'elle déchira. Elle le plia puis le déposa sur la table de son petit-ami. Ce mot disait : « Je ne sais pas si je vais pouvoir le supporter encore longtemps ... »

&

Les lendemains de veilles sont toujours difficiles. Surtout quand c'est chaque matin. Surtout quand ont fait ça parce qu'on a mal dans son être intérieur. Surtout quand ce matin, on voit la personne qui nous cause ce mal. Cedric n'avait pas envie de lui parler. Il avait seulement envie de retourner dans sa vie d'ermite qu'il a toujours eu. Quand il n'y avait personne. Quand personne ne l'aimait, et il n'aimait personne. Il allait tout le même y aller. Il le devait. Depuis un moment, il la cherchait partout, il souhaitait la voir, mais aujourd'hui, il ferait tout pour l'éviter. Les cernes sous ses yeux ne l'avantageait pas. Il avait l'air très mal au point. Il était sale, il avait les cheveux gras... Il avait mauvaise haleine. Il sentait l'alcool. C'est a peine si il allait pouvoir rester dans la classe sans se faire mettre dehors. Étonnamment, il était arrivée à l'heure à son cours. Il ne savait pas trop pourquoi. Parce qu'il ne trouvait plus rien a faire? Surement.

Il vit Calypso directement en entrant. Comme un coup. Elle était belle. Elle ne faisait rien, mais elle était belle. Putain que c'était chiant. Il se dirigea vers elle. Il manqua s'assoir plus loin, mais il prit son courage a deux main et alla s'assoir au bureau à côté d'elle. Il ne dit rien par contre. Il n'avait même pas envie de lui dire un petit bonjour. En fait, oui, il avait extrêmement envie de lui dire, mais il n'était pas capable. Pour une raison inconnu, c'était impossible. Il la regarda, d'un regard en coin, mais directement dans ses yeux. Ses yeux a lui, était rougit de fatigue. Il n'était pas dans un bon état. Il a eu une carapace beaucoup trop longtemps, et maintenant que quelqu'un l'as percé, il était détruit par cela. Il était fâcher, car il a laisser quelqu'un s'infiltrer dans son univers, et elle le brise. Enfin, bref, il le voit comme ça. Malheureusement, il ne compte pas changer pour elle...

La dernière fois que Calypso avait vu son petit-ami, c'était lors d'une engueulade. Elle l'avait très mal vécu et n'avait pas eu l'occasion d'en reparler avec lui. Seulement voilà, l'année était presque fini, et les exams approchaient à grand pas. Le lycée était bientôt fini pour eux et ils leur restaient à peine quelques cours ensemble.
Elle avait reçu de ses nouvelles, et elle savait qu'il serait là aujourd'hui en cours. Elle ne savait pas comment elle allait réagir. Oui elle lui en voulait de faire ce qu'il faisait, mais elle l'avait cherché, et c'était peut-être à cause de cette énorme différence qu'elle était tombée amoureuse de lui. Malgré la fin de l'année, elle ne savait toujours pas ce qu'elle attendait de lui. Elle se demandait si c'était une réelle bonne idée qu'ils avaient eu quand ils avaient décidé de se mettre ensemble. Surtout qu'elle était sensée partir dès septembre pour rentrer dans l'armée. Elle avait encore le choix, mais il y aurait bien un jour où elle devrait vraiment partir. Elle savait qu'à ce moment là, elle devrait couper les ponts avec ceux qu'elle aimait. Cedric y comprit. Mais peut-être n'était-elle pas encore prête.

Elle était en avance en cours ce matin-là. Elle alla presque au fond de la classe, s'asseoir dans un coin. Elle voulait faire l'associable aujourd'hui. Elle n'était pas d'humeur. Elle savait que Cedric allait débarquer et cela lui faisait peur. Peur parce qu'elle ne saurait pas quoi lui dire, et surtout elle ne savait pas ce qu'il allait lui dire après tout ce temps.
Alors que le prof allait commencer son cours, quelques élèves arrivèrent juste à temps. Dont Cedric. Elle ne voyait que lui, et espérait au fond d'elle qu'il vienne s'asseoir à côté d'elle, pour qu'ils puissent enfin parler et tout mettre au clair.