The Artist. || Nate et Cassie, first round.

► Son épiderme avait-il compris qu’en surchauffant les joues de la belle, il faisait très plaisir à Nate ? Parce qu’il recommença et colora son visage d’une jolie teinte rosée, que Nate hésita un instant à représenter sur le portrait qu’il dressait d’elle. Mais il y renonça rapidement, car ça ne collait pas avec ce qu’il avait prévu d’en faire, au final, point de vue rendu. Un grand sourire étira ses lèvres, allant même jusqu’à découvrir ses dents bien alignées, quand Cassie lui dit « Arrêtes, j'ai vraiment l'impression d'être nue c'est plutôt gênant !
- Haha, pardon, excuse-moi, ce n’est pas mon but » s’excusa-t-il en posant son regard malicieux, animé d’une petite lueur coquine, sur la jeune femme. Non, son but, c’était qu’elle finisse réellement nue, voyons… « Malédiction ! Tu me regardes encore avec ton regard qui scrute les moindres détails de ma personne, c'est frustrant je ne peux pas en faire de même » fit-elle, plus rouge que jamais, ce qui eut pour effet de le faire rire à nouveau. Il posa délicatement son pinceau et sa palette en bois sur le banc, à côté du chevalet, après avoir terminé le tracé du cou. Nate se tourna ensuite vers Cassie, en pivotant son tabouret, pour lui faire face. « Et pourquoi pas ? » suggéra-t-il, souriant. « Tiens, donne-moi les mains et ferme les yeux » fit-il, prit par l’inspiration, en tendant ses propres mains devant lui, paumes vers le ciel. Cassie sembla hésiter et il l’encouragea d’un regard, comme pour lui dire qu’il ne la mangerait pas. Finalement, elle s’exécuta et ferma les yeux, tout en posant ses mains douces sur celles du blond. Il baissa le ton de sa voix, celle-ci devint presque un murmure, et il commença à guider la jeune femme. « Fais confiance à tes sens… On commence par le touché », et il posa les mains de Cassie sur son visage à lui. Il sentit les doigts fins de la demoiselle se poser sur ses joues, à la rencontre de sa barbe de quelques jours, peut-être un peu rugueuse, mais pour sa part, il aimait cette sensation quand il la touchait. « Parcoure chaque trait de mon visage de tes doigts, et essaye de te les représenter » continua-t-il à murmurer pour la guider. « C’est comme cela qu’on apprend le mieux un visage, ou même un objet, dans ses moindres détails. Quand il te semblera que tu pourrais me dessiner les yeux bandés, alors tu seras autorisée à ouvrir les yeux et à observer, à comparer… Mais pas avant » continua le blond. Il lâcha ensuite les mains de Cassie pour les laisser explorer ce nouveau territoire, glissa les siennes le long des poignets de la jeune femme, puis sur ses avant-bras, et finalement les retira pour les poser tranquillement sur ses genoux à lui, sagement. Et Cassie obéit, tandis que lui se plongeait dans la contemplation fascinante du visage reposé de la jolie brune, à son insu. Les yeux fermés, relaxée comme elle l’était à présent, son visage acquérait une beauté encore plus expressive, plus vivante que quand elle avait les yeux ouverts. Elle ressemblait à une madone. A une vierge pure et chaste, et c’est exactement cette aura qu’il avait envie de donner à son tableau, sans pour autant renoncer au côté sexy de la demoiselle, mis en lumière par la position de sa main. Les traits de son visage étaient si parfaits, c’en était effrayant. Quelle idée merveilleuse il avait eue de poser cette annonce sur le panneau d’affichage de l’école de sa petite sœur. Quand les doigts de Cassie glissèrent sur ses lèvres, Nate réprima un frisson, mais ne put retenir son sourire, qu’elle dû sentir naitre sous ses doigts…

Le jeune homme me demanda alors dans quelle confrérie étais-je. Je lui répondit tout naturellement que j'étais chez les Khi, il n'y avait rien d'étonnant en cela. Même le niveau de Wynwood avait un niveau bien plus inférieur à celui de mon ancien lycée. C'était tout naturellement que j'avais choisit cette confrérie qui contrairement à Jude qui avait choisit les nu et à Duncan les Pi. Je ne me voyais pas vraiment choisir les Êta trop superficielle pour moi, les Alpha je n'avais aucun talent artistiques, les Sigma je n'avais rien à faire chez les rebelles et puis chez les Rho j'aimais bien le sport mais de là à en faire une passion. Le jeune homme parut étonné. N'avais-je pas l'apparence d'une fille intelligente? Peut être pas finalement, il m'aurait sans doute vu dans la confrérie des poupées Barbie gonflé au silicone et au botoxe. C'est vrai j’exagérais, cette confrérie était réputée pour la très grande importance que les jeunes filles portaient à leur apparence. Je ne disais pas que je n'aimais pas prendre soin de mon apparence, mais je ne passais pas non plus des heures devant un miroir pour me faire une beauté artificielle.J'optais plus pour la beauté naturelle. Je secouais la tête de gauche à droite pour retirer ses pensées plus ou moins notoire à l'encontre des fille de cette confrérie. Le blond prit de nouveau la parole ce qui eu pour effet pour la énième fois de ma faire rougir. C'était énervant à la longue. Je perdais légèrement mes moyens en sa compagnie c'était consternant et affligeant. Je m'agaçais intérieurement. En à peine quelques minutes il avait réussit à me dénudé complètement, à me mettre mal à l'aise et le pire dans tout ça il m'avait fait rougir en l'espace de quoi? Trente minutes à peine. Que dieu me protège du démon si sexy qui se trouvait être mon vis à vis. C'était peine croyable qu'un homme aussi bien gaulé permettez moi l'expression puisse faire transparaître sur mon visage autant d'émotion en si peu de temps. Que la géhenne sorte de ce corps si parfait! Que les anges me protègent de cet être si sublime et au corps d'Apollon. J'en faisais trop? Oui sans doute, qu'importe le jeune homme n'était pas en mesure de lire dans mes pensées et heureusement pour lui parce qu'il se dirait que j'suis une folle et j'étais bonne à enfermer dans un asile. "Arrêtes, j'ai vraiment l'impression d'être nue c'est plutôt gênant!" Enfin comme je le pensais tout à l'heure cela ne me dérangerait pas d'être nue devant lui dans une autre situation. Mais là c'était vraiment embarrassant, c'était une situation plutôt inconfortable pour son modèle d'autant plus que le sujet de sa reproduction n'était autre que moi. "Malédiction! Tu me regardes encore avec ton regard qui scrute les moindre détails de ma personne, c'est frustrant je ne peux pas en faire de même." Dis-je de nouveau en rougissant en voyant son regard poser sur moi.

► Une fois de plus, le bel éphèbe vit les joues de Cassie rosir, peut-être de malaise, mais il aurait préféré que cela soit de plaisir. Il n’en saurait rien, de toute façon. Quelle cruauté, de ne pouvoir lire dans l’esprit de nos semblables. La jolie brune s’empressa de le reprendre par rapport au fait qu’il ne connaissait d’elle que son prénom. « Tu sais que ma mère est styliste, que j'ai déjà posé pour des photographes de mode, que j'ai dix-huit ans, que en effet je m'appelle Cassie et que détail surprenant on croirait que la barrière qui se trouve être mes vêtements n'en est même pas une à ma nudité. Sinon à part ça je suis étudiante ici à Wynwood ». Le blond sourit et détacha son regard de sa toile pour se tourner vers elle. « Vraiment ? Quelle confrérie ? » demanda-t-il, curieux. Lui-même, à une époque, avait failli rejoindre la prestigieuse école, chez les Alpha Psy, bien évidemment. Mais la vie en avait décidé autrement, et il avait préféré la France et son école des Beaux-Arts. Enfin, « préféré »… Les actes de son père avaient un peu influencé son choix. Détective en herbe, il était parti à la recherche de son passé, en laissant derrière lui sa petite sœur. Il ne le regrettait pas, parce que ça avait été deux années merveilleuses, mais quand il repensait à tout ce que Kay’ avait dû vivre ici sans lui, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un petit pincement au cœur. En plus, c’était un peu à cause de lui, ou grâce à lui, qu’elle avait atterri dans ce lycée : elle en avait trouvé la brochure dans la chambre de son cher grand frère. Nate aurait préféré qu’elle choisisse une autre confrérie que celle des « rebelles », qui pour lui était synonyme de pseudo rébellion de bourges pour faire chier papa-maman (d’ailleurs c’était le cas de sa sœur, c’était ça le pire !) mais elle avait fait son choix et, par conséquent, il le respectait. Cassie lui répondit, et il ne put réprimer une moue étonnée. Khi Omikron, vraiment ? Décidément, cette fille avait tout pour plaire. Belle et intelligente avec ça, ces filles-là étaient rares de nos jours. Une petite pensée lui traversa l’esprit, lui faisant remarquer qu’il devait tout de même y avoir un défaut ou l’autre, peut-être même une tare, sous cette apparence si lisse. Il attaqua le tracé si parfait du cou de son modèle, du bout du pinceau, précis et minutieux, et revint sur ce qu’elle avait suggéré à propos de ses vêtements qui ne cachaient rien à sa nudité, préférant laisser l’autre pensée de côté... pour le moment ! « Et pour tes vêtements, qui au passage sont charmants, désolé mais il est vrai que mes études m’ont permis d’étudier le corps humain dans le plus simple appareil, pour apprendre à le dessiner. Les proportions, les courbes, les formes d’un corps parfait n’ont plus de secret pour moi. Et je devine aisément que le tien, s’il ne l’est peut-être pas tout à fait, tend vers cette perception… du coup, peut-être que j’ai un peu trop de facilité à me le représenter, oui… ça se voit tant que ça ? » ajouta-t-il avec malice, un sourire en coin étirant ses lèvres pulpeuses. Il se tourna ensuite légèrement vers elle pour observer sa réaction. Honnêtement ? Il avait envie de la voir rougir une fois de plus. C’était un plaisir tellement simple, pourquoi s’en priver quand il était à notre portée ?

La délicate caresse du pinceau sur la toile lisse devait être un bruit autant passionnant que le son que le crayon faisait sur la surface plane de celle-ci. Un son qui me rappelait beaucoup de souvenirs. J'inspirais profondément quand le blond m'indiqua ce qu'il comptait faire en fond. Je ne fis qu'acquiescer d'un hochement de tête. Après tout c'était lui l'artiste et je n'y connaissais rien du tout pour ce qui était de l'harmonie des couleurs et tout ce qui s'ensuit. J'aimais l'art mais simplement en tant que spectateur, je n'avais jamais vraiment pratiquer. La seule pratique du dessin que j'ai pu avoir se trouvait être mes cours d'Arts Plastiques au collège et autant vous dire que ce genre de cours était ennuyant à mourir. Je n'avais jamais développer une passion, mais peut être cela venait-il du professeur qui nous faisait cours. Je souris au blond quand il me demanda de lui faire passé une couleur avec un chiffre. Connaissait-il vraiment toutes les couleurs chiffrées? Dans tous les cas le son du pinceau qui mélange les couleurs et qui la pose sur la toile était un son tout autant passionnant que le bruit du crayon. Le silence ne me dérangeait pas vraiment contrairement à ce que j'aurais pu croire. C'était un silence reposant et apaisant, un silence coupé par le bruit des mains du peintre qui s'active à rendre encore plus beau son croquis. La voix masculine et grave du jeune homme me fit sursauter légèrement. Selon lui il y avait de la triche dans l'air. Mais la suite de sa phrase me gêna quelque peu. En effet cela eu pour effet de me faire prendre une teinte rosées sur mes joues. Il connaissait les moindres détails de mon visage et cela me fit un peu peur. Je connaissais peut être ce qu'il faisait dans la vie mais je n'avais pas la décence d'observer les parcelles de son corps qui étaient mises à nues. Il avait même remarqué ma tâche de naissance j'eu pour réflexe de cacher cette petite tâche presque invisible avec ma main. C'était affreusement gênant, mais je ne devais pas me laisser avoir par ça. J'étais Cassie Hening il ne fallait pas que je montre un signe de vulnérabilité face à un homme je me l'étais promis. Sauf qu'avec lui s'était juste impossible. Sa voix suave et douce était comme un murmure sensuelle au creux de l'oreille. La passion qu'il mettait dans son oeuvre était juste intimidante. C'est bien ce que je disais rester neutre face à un si beau spécimen qui bien sûr ne courait pas les rues. Je consentis alors à lui répondre sincèrement de toute manière je n'avais pas grand chose à caché, si bien que je n'voyais pas pourquoi je m'amuserais à lui mentir. "Tu sais que ma mère est styliste, que j'ai déjà posé pour des photographes de mode, que j'ai dix huit ans, que en effet je m'appelle Cassie et que détail surprenant on croirait que la barrière qui se trouve être mes vêtements n'en ai même pas une à ma nudité. Sinon à part ça je suis étudiante ici à Wynwood."

► La jeune femme se redressa et quitta son siège, en laissant son rire se joindre à celui du blond. Apparemment, il ne lui faisait même pas un tout petit peur. Ce qui, honnêtement, n’était vraiment pas plus mal, étant donné ce qu’il avait prévu pour la suite. Enfin, « prévu », c’est un bien grand mot. Elle approcha doucement du tableau, sans doute pour l’observer, quand Nate lui exposa les deux options qui s’offraient à elle pour la suite des opérations. « Je préfère rester et t'observer travailler ! Enfin si ça ne te gêne pas bien sûr !
- Pas du tout, sinon je ne te le proposerais pas.
- Je n'ai rien d'autre à faire et j'aime le son que produit ton crayon sur la toile ! » conclut la brunette, tout en tirant un tabouret à elle pour s’y asseoir, un peu en retrait par rapport à Nathan. « J’espère que tu aimeras aussi celui du pinceau, parce que je change d’outil » dit-il alors en riant légèrement. Et, joignant le geste à la parole, il posa son crayon pour le remplacer par un pinceau large. Le blond désigna ensuite à Cassie quelques zones sur la toile, qui seraient l’arrière-plan de son tableau. « Tu vois, ici et ici, je vais remplir avec un brun-orangé, pour faire le fond. Tiens, si tu veux tu peux me passer le tube 687 » proposa-t-il, pour qu’elle ne reste pas simplement à observer son travail mais y participe. Lui connaissait ses couleurs par cœur, il n’aurait donc pas de problème à les indiquer à la jolie brune. Pendant qu’elle cherchait le tube demandé dans le boitier qui les contenait tous, Nate sortit une palette de bois où il mélangeait les couleurs entre elles pour obtenir les teintes souhaitées. Cassie lui tendit le premier tube et il la remercia d’un sourire. Il versa un peu de couleur sur sa palette, puis reboucha le tube et le rendit à Cassie. Les poils de son pinceau rencontrèrent la couleur, moment qu’il adorait, sans trop savoir pourquoi, et il se plongea dans la réalisation de son fond, en donnant de temps à autre des indications à sa nouvelle assistante, et en lui expliquant ceci ou cela. Après l’orange, il ajouta quelques touches de brun, puis un mélange des deux, et enfin quelques notes de peinture dorée. Un peu de rouge, du vert… et le fond lui plaisait. Il changea de pinceau et demanda à Cassie une teinte proche de la peau, ainsi qu’un brun très clair, un rouge et un blanc. Tout en mélangeant les couleurs, il entreprit de faire un peu la conversation à Cassie, pour ne pas qu’elle s’ennuie. Lui était dans son monde, mais il devait veiller à ne pas s’y enfermer quand il peignait. « N’empêche, il y a de la triche dans l’air. Tu sais ce que je fais de ma vie, et je ne connais de toi que ton prénom… et le moindre détail de ton visage » plaisanta-t-il, puis il se redressa légèrement pour faire un clin d’œil à la jolie brune. « D’ailleurs, j’adore la petite tâche de naissance dans ton cou, c’est atrocement sexy » ajouta-t-il pour la forme, sans se départir de son joli sourire. Ses couleurs étaient prêtes, il commença donc à tracer le contour de visage avec son mélange, précis. Là était tout l’intérêt du croquis : savoir où appliquer chaque couleur pour la base. Les teintes et les nuances venaient après.

Le blond me dit que cela faisait déjà un petit moment qu'il faisait des arts plastiques. Les artistes me rendaient tous admirative. J'étais enthousiaste quand à leur passion et à la détermination qu'ils mettaient dans leurs oeuvres. Ma mère aussi était une artiste, quand j'étais petite je ne me lassais jamais de la voir se concentrer sur ses dessins, j'aimais bien la petite grimace qu'elle faisait quand elle faisait un vêtement, la langue sortie de la bouche et les yeux plissés. Elle était drôle et rien ne pouvait la déranger même pas une mouche qui volait et faisait un boucan d'enfer dans le silence qu'offrait la pièce. Je m’empêchais de sourire, le blond avait attaqué les traits de mon visage et m'avait prestement demander de fermer ma bouche. Une fois qu'il me dit que c'était bon je me permis de laisser un sourire planer sur mon visage. J'aimais bien me rappeler ce genre de souvenir. Pas que j'avais de mauvais souvenir avec ma mère au contraire même. Quand j'étais encore jeune elle était présente très souvent à la maison et elle s'occupait de moi, mais j'avais perdu ce petit lien aujourd'hui qui nous unissait quand j'avais dix ans de moins. C'était quelque part un peu triste. J'ai grandit et je suis devenue très vite autonome et ma mère à finit par me laisser vagabonder seule, faire mes propres choix, avoir mes propres expériences et la distance s'était créer chaque jour un peu plus. Ce n'était pas pour autant que j'étais dépressive, ma mère me laissait faire ce que je voulais, je n'avais aucune barrière. Elle aurait peut être dû m'en mettre, mais aujourd'hui le mal était fait. Le voix du blond me sortit de mes pensées."Terminé, mademoiselle. Merci beaucoup" Je n'osais pas changer de position c'était déjà terminé? Impossible ça n'avait prit que quelques secondes enfin quinze minutes exactement. Si j'm'attendais à ça! Au moins une chose était sûr mes pensées venaient d'être balayé par la voix grave et masculine du jeune artiste. Tant mieux ce n'était pas le moment d'être maussade. J'étais toujours dans la même position quand il me dit que s'il avait vraiment été un tueur en série ça aurait été très facile pour lui. Je ne pus m'empêcher de penser que si c'était un tueur en série qui violait ses victimes, j'aurai consentis à être son martyr. Je riais accompagnant alors le rire du jeune homme. J'étais triste de devoir le quitter toute suite après tout je l'aimais bien même s'il était blond aux yeux bleus. Je m'approchais de lui quand il me proposa deux options la première qui se trouvait être qu'on en restait là et qu'il me rappellerait pour les finitions ou la deuxième option bien plus tentante était que je reste avec lui pendant qu'il travaille. Mon choix fut rapidement fait. Je n'avais rien de prévu cette après-midi alors pourquoi ne pas rester avec lui. Je lui souris et m'installais près de lui. "Je préfère rester et t'observer travailler! Enfin si ça ne te gênes pas bien sûr! Je n'ai rien d'autre à faire et j'aime le son que produit ton crayon sur la toile!"

► Cassie répondit très naturellement à sa question, si bien qu’il ne remarqua pas qu’elle venait d’être surprise par celle-ci. « La première fois pour un peintre oui ! Mais ce n'est pas la première fois que je pose. Ma mère est styliste et elle me prend souvent comme "mannequin" pour exposer ses créations et donc j'ai souvent à faire aux flashs des appareils photos, d'ailleurs la seconde photo que je t'ai envoyée c'était pendant un shooting » avoua-t-elle au blond, qui avait les yeux rivés sur le tracé délicat de sa nuque gracile, afin de la reproduire au plus exact et sans de desservir, bien évidemment. « Ça ne m’étonne pas, tu es une fille magnifique » commenta l’artiste, presque machinalement tant ça lui vint naturellement. Le compliment, il en était friand. C’était gratuit, ça faisait plaisir, que demander de plus ? Et quand il en offrait un, c’est évidemment qu’il le pensait. En fait, même quand quelqu’un n’était pas à son goût, Nate pouvait s’arranger pour trouver une chose qui lui ou elle qui lui plaisait, s’il avait envie de faire plaisir. Cassie ouvrit un instant les yeux pour lui sourire, mais les referma bien vite. Il préférait ça, ainsi elle ne perdait pas sa position. C’était l’embêtant, pour un peintre. Le mouvement des modèles. Il fallait parfois tellement s’adapter à ceux-ci que la position finale sur la toile ne ressemblait plus en rien à celle d’origine. Et quand elle était aussi belle que celle-ci, c’eut été du gâchis. « Tu pratiques les arts plastiques depuis longtemps ? » demanda ensuite la jolie brune, tandis que Nate s’attaquait à son visage. « Quand même… Depuis que j’ai l’âge de tenir un crayon, en fait. Et sachant que j’ai 23 ans, ça fait pas mal d’années ! Hm, tu peux juste fermer la bouche un instant, s’il te plait ? Le temps que je la dessine… ? » fit-il, en s’attaquant au tracé de celle-ci. Observer un corps dans les moindres détails, afin de le reproduire, avait quelque chose d’excitant, quand il était aussi beau et harmonieux que celui de Cassie. Du coup, il sourit en glissant son crayon sur la toile pour tracer la bouche de la jeune femme, qui était juste absolument divine. Ce fut fait rapidement, et il le lui signala : « Voilà, c’est fait, merci Cassie ». Nathan termina ensuite les quelques détails de son visage, sans se départir de son sourire. Il repensa alors à la réflexion qu’elle lui avait faite en arrivant. Malicieux, il lança très naturellement « Si j’étais réellement un tueur en série, t’avoir ainsi en face de moi, les yeux fermés, serait très pratique, tu ne trouves pas.. ? ». Nate laissa planer un petit moment de doute, avant de rigoler. Il posa ensuite son instrument de travail et observa son œuvre. Pour le moment, ce n’était qu’un dessin de la demoiselle, déjà très fidèle à sa personne, mais il ne comptait évidemment pas s’arrêter là ! « Terminé, mademoiselle. Merci beaucoup » l’informa-t-il, avant de préciser : « J’vais travailler sur le fond, maintenant. Donc deux options s’offrent à toi. Soit on se sépare ici et maintenant, je rentre chez moi et je fais un beau truc bien swag, puis je te recontacte pour quand je te peindrai toi… soit on reste tous les deux et tu me tiens compagnie pendant que je travaille. Qu’en penses-tu ? » expliqua-t-il à la demoiselle brune qui venait de rouvrir les yeux. Le crayonnage n’avait pris, au final, qu’un petit quart d’heure. Ce n’était, en même temps, pas l’étape la plus difficile. Mais bon, il lui avait bien parlé d’un essai, en lui téléphonant. Essai qui, de son côté, était concluant. Restait à voir si Cassie était elle aussi de son avis, ce qu’il espérait, parce qu’il sentait que cette toile allait vraiment donner quelque chose de très intéressant, quand il en aurait fini avec elle. Sans compter qu’il comptait bien tenter un rapprochement, avec leur collaboration artistique. Pourquoi passer à côté d’une occasion comme celle-là, après tout ?! Il aurait fallu être idiot !

Au moins j'avais fait bonne impression. On dit que la première impression est toujours la bonne. Tant mieux si je faisais bonne impression avec ce jeune homme plutôt sexy et au delà de mes espérances. Il est vrai que les blonds m'attiraient un peu trop décidément aurais-je maintenant une préférence ou alors ils représentaient tous l'échec que j'avais pu avoir avec Emeric? Oui c'était sans doute ça. Les blonds aux yeux bleus représentaient la perle rare que je devais à tout prix avoir. SI quelqu'un m'écoutait penser il partirait sans doute en courant. Mes pensées faisaient peur à entendre parfois. J'appris alors le prénom de celui qui était sur le point de m'observer sous tous les angles, heureusement pour moi je ne posais pas nu, parce que rien que le fait est de savoir que l'on est la cible de plusieurs paires d'yeux était quelque chose d'un peu déstabilisant. Il est vrai que si je venais à être nue en sa présence dans d'autres circonstances je ne dirais bien évidemment pas non. Si vous voyez ce que je veux dire. Le jeune homme me prit par la main et m'intima de m'asseoir sur le tabouret prévu à cet effet dans la même position que j'avais pu prendre pendant ma séance de shooting organiser par ma mère. Je savais bien qu'un jour ces photos pourraient m'être utile, même si c'était juste pour mettre en valeur le travail de ma mère. J'aimais vraiment bien le photographe qu'avait engagé ma mère. J'l'aimais bien dans tous les sens du termes. Outre le fait qu'il avait sublimer mon corps, mais également les vêtements que ma mère avait confectionner. Il était une très bonne partie de jambe en l'air. Les mains de l'artistes firent me redresser légèrement et elles tournèrent mon visage délicatement. J'inspirais profondément et je souris au jeune homme. Il finit par me dire que j'étais dans une position parfait ce qui était tant mieux, mais j'avais peur de prendre des fourmis dans les jambes, les pieds mais surtout j'avais peur des courbatures que je pourrais avoir demain matin en me levant. C'était une position certes très artistiques nul doute là dessus mais c'était également une position que l'on n'avait pas vraiment l'habitude d'avoir. Le jeune homme me dit alors qu'il allait commencer par tracer ma silhouette au crayon. Je hochais la tête pour lui faire comprendre que j'avais compris ce qu'il était sur le point de faire. La salle de classe se plongea dans un silence plus ou moins apaisant quand Nathan me posa une question à laquelle je ne m'attendais pas vraiment. En fait je m'attendais à ce que le silence règne jusqu'à ce qu'il est terminé de me dessiner. "La première fois pour un peintre oui! Mais ce n'est pas la première fois que je pose." Je m'arrêtais quelques secondes avant de continuer ma phrase. "Ma mère est styliste et elle me prend souvent comme "Mannequin" pour exposer ses créations et donc j'ai souvent à faire aux flashs des appareils photo, d'ailleurs la seconde photo que je t'ai envoyé c'était pendant un shooting." Je souris au jeune homme qui ne me regardait pas vraiment le visage mais plus mon corps qu'il reproduisait sans doute pour commencer et après il s'attarderait sur mon visage. Je me remis en position, les yeux fermés. J'écoutais la douce mélodie que produisait le crayon sur la toile quand je pris la parole. "Tu pratiques les arts plastiques depuis longtemps?"

► Faire rougir une fille, ah, quel doux plaisir c’était aux yeux de Nate ! Il observa la jeune femme de haut en bas, sans en ressentir de gêne. Elle portait une chemise blanche très jolie et qui mettait son teint en valeur, un mini-short en jeans qui découvrait une paire de jambes fines et longues comme il les aimait, particulièrement lorsqu’elles s’enroulaient autour de sa taille. Et pour compléter la tenue, des sandales très hautes, qui lui allongeaient les jambes et les galbait sensuellement. Il en aurait presque regretté son envie de faire un portrait d’elle, tiens ! « Et j'dois bien avouer que pour un serial killer tu es pas mal aussi ! Je suis enchantée également, mais puis-je au moins avoir ton prénom jeune homme ? » lui répondit la brune, malicieuse. Nathan éclata de rire, crayon en main. « Excuse-moi, quel manque de politesse. J’m’appelle Nathan. Nate, si tu préfères. En fait, j’ai pas l’habitude, j’suis barman et mon prénom est écrit sur mon badge au boulot, mea culpa » expliqua-t-il, puis il lui fit un petit clin d’œil complice. Il s’était approché d’elle en parlant, si bien qu’il se retrouva face à la charmante brune à la fin de sa phrase. « Viens là », et il lui saisit la main pour l’entrainer vers l’endroit où il avait prévu de la faire poser. Il l’invita à poser son sac et à s’asseoir près de la fenêtre, sur un tabouret haut prévu exactement pour ça par les profs d’art plastique. « Est-ce que tu peux me refaire la même pose que sur la deuxième photo, s’il te plait ? » lui demanda-t-il. Nate l’observa s’exécuter et placer une main dans sa nuque, puis fermer les yeux, comme sur la photo. Le blond coinça ensuite son crayon derrière son oreille et posa une main délicate dans le dos de Cassie. « Hm, redresse-toi un rien… Oui, voilà, comme ça, parfait » commenta-t-il en exerçant une légère pression de la main pour lui faire comprendre ce qu’il voulait. Il s’empara ensuite du visage de la jolie brune et, avec délicatesse, l’invita à pivoter un peu dans sa direction, pour qu’il prenne bien la lumière. « Super, tu es parfaite » la complimenta-t-il, purement professionnellement bien sûr ! « Et maintenant, si possible, tu gardes cette position jusqu’à ce que je te dise que c’est bon… Je vais tracer ta silhouette au crayon, pour commencer. Faire ton portrait dans les grandes lignes… » expliqua le beau blond, tout en retournant derrière son chevalet. Il n’avait pas vraiment réfléchit au fait qu’il se rendait dans une salle d’art plastique et qu’il y en aurait déjà sur place. M’enfin, ce n’était pas trop grave. Nate posa son crayon sur la toile et commença à dessiner, concentré. De temps en temps, il relevait les yeux vers Cassie, qui gardait la pose à merveille. Au bout de quelques minutes, il lui fit « Alors, raconte-moi, c’est la première fois que tu poses pour un peintre ? », sans pour autant s’arrêter d’esquisser le portrait de la jolie brune. Au départ, il avait pensé la faire en plan très rapproché, mais avait finalement opté pour un portrait en buste, tant le sien était gracieux et agréable à regarder. Il lui posait des questions, parce que poser n’était pas synonyme de se taire, hein ! Et on peut parler sans bouger, du coup ça lui allait parfaitement. Il lui demanderait de se taire lorsqu’il arriverait aux détails de son visage, mais ce n’était pas pour tout de suite. Chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose.

Le bruit strident de cet objet que l'on appelle réveil me sorti d'un précieux rêve et je maudissais encore plus cette invention. Le corps encore sous les couvertures qui procuraient un certain réconfort et une protection que seul un seul un lit pouvait combler. Essayant tant bien que mal de sortir de ma torpeur et de mon état léthargique. Les yeux à demi ouverts, je me décidais enfin à laisser les bienfaits de mon lit pour me diriger vers la salle de bain qui était le seul remède à mon atonie. Une douche à température ambiante pas trop chaud ni trop froid. J'évitais de regarder mon état dans le miroir, j'avais vraiment une salle tête quand je sortais du lit. Secouant la tête de gauche à droite et entrais dans la cabine de douche. Mes muscles se détendirent automatiquement et je profitais au maximum de LA douche qui était un bonheur quotidien, mais également éphémère. Tout homme sensé ne pouvait bien évidemment pas prendre une douche pendant des heures. C'était un plaisir simple et rapide. Je plaignais les personnes qui ne pouvaient pas profiter de ce délicieux bien-être. Après quelques minutes je sortis enfin de ma douche. J'avais enfin la capacité de bouger mon bras, mon poignet et mon coude à ma guise. Il était tant que l'on me retire mon plâtre. J'inspirais profondément et sortis de ma douche, le corps encore parsemé de petites perles d'H2O. J'enfilais mon peignoir et je retournais dans ma chambre afin de me vêtir pour entamer la journée qui allait suivre. Un short, une chemise blanche et une paire de compensée. Je cherchais mon portable des yeux et le vis sur la table de chevet. J'envoyais un message à Jude pour lui souhaiter une bonne journée et je vis que la personne qui recherchait des modèles pour un projet d'art avait répondu à mon message et qu'il était okay pour me rencontrer aujourd'hui à l'heure que je lui avais dit. Mes yeux s'attardèrent sur l'heure en haut à droite de mon portable, je me rassurais, j'avais encore quatre heure devant moi. Je fis mon lit et rangeais ce qui traînait à gauche et à droite avant de me maquiller légèrement, un trait d'eye liner, de khôl ainsi qu'une touche de mascara. Après ma petite séance de maquillage je décidais de sortir sur mon balcon afin de fumer une cigarette. Le soleil tapait déjà plus ou moins fort à cette heure-ci. J'inspirais profondément, la journée allait être encore bien trop chaude et l'air serait sans doute bien trop lourd. Enfin nous avions tous pris l'habitude, l'été était chaud à Miami habituellement mais cette année c'était pire que d'habitude. Enfin dans tous les cas mes vacances étaient compromises puisque mon père ne pouvait pas se libérer. J'aurais très bien pu partir avec des amis, mais avais-je seulement envie de partir en leur compagnie. Duncan faisait sa vie couchant avec la blinde de midinette, Jude avait quelques problèmes familiaux et puis moi, bah moi j'avais pas vraiment de problèmes, mais bon je n'allais pas partir en vacances toute seule. Finissant alors ma cigarette je descendis dans la cuisine afin de prendre un petit quelque chose à manger et à boire. Un jus d'orange, un yaourt et une pomme. Ma mère n'était pas là, elle avait sans doute un rendez vous important. Je ne lui en voulait pas après tout elle s'était occupé de moi pendant près de trois semaines en mettant son travail de côté. Il fallait bien qu'elle reprenne un jour. Je décidais de m'abrutir l'esprit devant une émission de télé réalité. Je ne vis pas le temps passé et quand je levais ma tête sur l'horloge il était déjà une heure de l'après midi. Je montais dans ma chambre, je rassemblais mes affaires et me dirigeais vers ma voiture, enfin je pouvais de nouveau conduire. C'était bon de savoir ça. Je mis mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez et démarra la voiture. Je ne savais pas qui était la personne que j'allais rencontrer. Un artiste c'était certain. Une certaine appréhension me gagna soudainement. Si ça se trouve c'était un tueur en série ou une connerie du genre et j'allais tout droit dans son piège. Si c'était l'cas je savais me défendre et ce même si j'étais une jeune fille qui dépassait le mètre quatre vingts avec ma paire de chaussure à talon et que je faisais soixante kilos toute mouillée. Enfin je me poserais des questions plus tard! Pour le moment il était préférable que je me concentre sur la route. Bizarrement je n'avais pas peur de reprendre la voiture même si j'avais eu un accident plutôt grave. Tant mieux vous m'direz, sinon je serai bien si j'avais peur de reprendre le volant. Je secouais la tête et souris en voyant que j'arrivais à Wynwood High School. Je me garais à un emplacement prévu pour et je me dirigeais vers les salles de cours. J'inspirais profondément quand j'arrivais devant la porte de la salle d'Art plastique. J'ouvris la porte et vit un jeune homme au cheveux blond de dos quand il se retourna je fus percuté par la couleur de ses yeux bleus. Qu'avais-je avec les yeux bleus? Emeric et ce jeune homme! À croire que c'était mon grand kiffe les yeux bleus. Il est vraiment mignon pour un serial killer pensais-je. Le jeune homme ne manqua de me faire un compliment plus qu'appréciable. Je souris et mes joues prirent une teinte rosée. C'était pas bon pour mon image de rougir à un compliment! Je me repris aussitôt. "Et j'dois bien avouer que pour un serial killer tu n'es pas mal aussi! Je suis enchantée également, mais puis-je au moins avoir ton prénom jeune homme?"

► Midi. S’extirper du lit chaud et douillet, posé dans la pièce au milieu des vêtements et des pinceaux. Trainer les pieds jusqu’à la chambre voisine pour constater que la fougueuse petite sœur a déjà mis les voiles. Soupirer, et trainer à nouveau les pieds jusqu’à la cuisine. Appuyer sur le bouton de la Senseo ©, glisser un pad à l’intérieur et attendre. Quand le bouton ne clignote plus, appuyer dessus et regarder le café couler, les yeux à demi clos. S’emparer de la tasse et boire une longue gorgée brûlante du liquide. La journée pouvait enfin commencer. Nate n’était pas du genre matinal, et tant que le blond n’avait pas bu son café, noir, il se mouvait dans un espèce de brouillard de sens assez inquiétant pour quiconque n’y aurait pas été habitué. Il ouvrit le frigo et se gratta la tête, à la recherche de quelque chose à grignoter. Du camembert. Parfait. Hop, un paquet de biscottes. Perché sur un tabouret, devant le bar, il entreprit d’étaler un morceau de fromage sur sa biscotte, puis la trempa dans son café. Un petit déjeuner comme il les aimait, au calme. C’eut été mieux avec Kaylee, mais elle devait encore être il ne savait trop où, en train de vagabonder avec quelques amis à elle. Pour une fois, il ne se sentirait pas trop seul, puisqu’il avait trouvé de quoi occuper sa journée. En repensant aux photos reçues sur son portable, le blond sourit. La première fille, Cassie, avait un visage absolument parfait. Lui tirer le portrait, avec quelques touches d’abstrait, risquait d’être vraiment jouissif. Il rangea les quelques trucs qui trainaient sur la table et alla s’enfermer dans la salle de bain, envahie par les crèmes et maquillages de sa sœur. Limite, ça lui faisait bizarre, parce que son ancienne coloc’ se maquillait à peine, et elle n’était pas du genre à laisser tout trainer. Mais au demeurant, ça ne le dérangeait pas, puisque Kay’ était avec lui. Et c’était évidemment le plus important, après deux ans sans pouvoir se voir. Il prit une douche, revêtit un jeans et un tee-shirt vert prairie doté d’un motif de gamer (un champignon de vie dans Mario, avec indiqué dessous « Get a Life »), mais il resta à pieds nus tant que maintenant. Rapidement, il alluma son ordinateur pour tenter de capter une de ses amies sur messagerie électronique. Bingo ! Manon était en ligne. Ils échangèrent rapidement quelques messages, puis elle dû filer, au grand désespoir de Nathan. Les filles lui manquaient, c’était indéniable. « Sois sage beau gosse ♥ » lui dit son amie, avant de se déconnecter. Il sourit, en songeant qu’évidemment, il était toujours sage. Mais si la jeune fille qu’il allait voir cet après-midi ne se montrait pas farouche, il ne cracherait pas dessus, bien au contraire. Nate chercha son téléphone partout dans l’appartement, pour enfin le retrouver sous son oreiller. Le jeune homme se posa à sa table de travail et déposa son iPhone devant lui, ouvert sur la deuxième photo envoyée par la brune Cassie. Une heure durant, il en fit plusieurs croquis, pour déjà maitriser son visage. Puis vint le moment de partir. Une paire de Converses, son sac d’artiste avec dedans, chevalet rétractable à poser sur une table, peintures et pinceaux, plus une toile sous le bras, et il quitta les lieux. En quelques minutes, il avait rejoint Wynwood High School. Il se rendit directement dans la salle indiquée par Cassie, aidé d’une élève croisée dans le hall d’entrée. Elle n’était pas encore là, du coup le beau blond commença à installer son matériel sur un banc. Tout était prêt quand il entendit des pas à l’autre bout de la pièce. Il se tourna et tomba nez à nez avec une beauté brune. Sourire. « J’avais peur que ça soit la photo, mais tu es aussi belle en vrai. Enchanté, Cassie » fit-il, en saisissant un crayon parmi une sélection d’autres. Les présentations faites, il lui indiqua où s’installer, bien dans la lumière.