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 Une manière comme une autre de te souhaiter une bonne journée [PV Angel]

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Une manière comme une autre de te souhaiter une bonne journée [PV Angel] Empty
MessageSujet: Une manière comme une autre de te souhaiter une bonne journée [PV Angel]   Une manière comme une autre de te souhaiter une bonne journée [PV Angel] EmptyJeu 28 Juin 2012 - 17:51

Scott Adams disait : « Aussi intelligent qu’on soit, on passe une bonne partie de la journée à être idiot. ». Il avait raison.

La tête d’Arthur Abramovic fut propulsée en avant. Une balle de basket venait de percuter violement le dos de son crâne.

« Y a au moins ta face qui est dure chez toi, Abramovic ! » ricana le responsable.

Le jeune homme passa sa main dans la broussaille de sa chevelure massive. Ses doigts se faufilèrent entre les épaisses mèches brunes afin que sa paume puisse recouvrir, comme un bandage, la zone de choc encore douloureuse. D’un petit coup sec de l’index, il remonta ses larges lunettes. Elles étaient tombées sur le bout de son nez. Par dessus son épaule, ses yeux d’un brun presque diaphane glissèrent discrètement vers la silhouette du dos puissant de son agresseur. Adams avait raison car ces trois crétins qui s’éloignaient en enfonçant amicalement la tête du voisin vers le bas ne devaient pas vraiment en être, des idiots. Ils étaient en tout cas assez intelligents que pour trainer quotidiennement hors de leur bouche une raillerie toujours plus originale que la précédente. « Rat de laboratoire. », « Couilles de mollusque. », « Tu me donnes envie de me reconvertir au nazisme, sale juif ! ». Ils étaient malins. Malins comme le serait le Diable : une adresse de l’esprit faisandée au service de la destruction morale. Pour le petit Arthur, cependant, c’était différent. Lui, il ne passait pas une bonne partie de la journée à être un idiot mais plutôt à paraître pour un idiot. Il fourra sa clé dans la serrure de son casier. Comme quoi, dans le monde cruel des américains pubères, les connaissances en biogénétique et en physique quantique comptait seulement pour du beurre. Pour le juif, si ces sujets passionnants étaient du beurre, il serait certainement salé. Il tira la porte vers lui. Elle ne s’ouvrait pas. Ses grands yeux s’ouvrirent davantage. Il tenta de la ramener une nouvelle fois vers lui mais cette fois un peu plus sèchement. Elle frissonna à peine. Comprenant lentement, il examina l’ouverture. Ses épaules retombèrent dans un soupir las.

Pâte-à-fixe, ça fixe et ça refixe.

Il jeta son sac sur le sol pour en sortir une paire de ciseaux. Il enroula sa main dans la manche trop ample qui errait entre ses doigts. Histoire d’éviter de se couper. Il écarta la porte comme il le put et tenta de l’arracher à ce surplus de colle épaisse à petit coup de cisaille. Si il se dépêchait, peut-être qu’il n’arriverait pas en retard en cours de mathématiques.

Cette idée, à 8 heures 50 (je ne sais pas à quelle heure les cours commencent /PAN/) il l’avait déjà abandonnée il y avait de cela vingt bonnes minutes. La pâte-à-fixe cachait malicieusement de l’adhésif à double face ainsi que de la glue extrêmement collante et filandreuse. Malins comme le Diable. C’est après une demi-heure d’acharnement qu’il rangeant les armes : sa caverne d’étudiant avait enfin décidé de le laisser rentrer. Il abandonnant la paire de ciseaux -qui n’allait plus couper grand chose à présent- dans sa trousse en tissus vert foncé avant de balancer rapidement son sac sur son dos, happer ses cours, refermer ce foutu casier et se jeter dans les couloirs pour rattraper la grande aiguille de l’horloge murale trônant sur le mur du couloir. Sa course ne dura pas longtemps. Peut-être cinq secondes ? Il regardait ses pieds lorsqu’il courrait et là : collision. Il tomba le cul sur le sol dans une explosion de feuilles blanches. Arthur Abramovic, tu es l’as de la maladresse et le roi des « parait pour un con ».

« Ex... Excuses-moi. »

Il balbutia un petit « Je ne t’avais pas vu » tout en s’empressant de ramasser ses copies. Il n’osa pas vraiment regarder la personne qui avait embrassé le carrelage avec lui mais avait deviné, grâce au parfum, qu’il s’agissait d’une fille. Une situation qui l’enfonça un peu plus dans la confusion.
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